2 mars 2014

What’s your make-up touch ?

mutouch.jpgAH CETTE « TOUCH »!

C’est ce qui fait qu’on se souvient d’un visage dans les grandes lignes, qu’on dit d’un homme qu’il avait les cheveux touffus et la mâchoire carrée, d’une femme qu’elle avait les jambes longues comme des lianes et une crinière de feu.

Chaque personne a cette petite chose qui la résume, la définit auprès des autres, et plus qu’une couleur de cheveu ou qu’un menton proéminent, on retient de petites choses qui font tout le charme et la différence des gens.

J’avais une makeup touch depuis des années, les yeux noirs charbons dans la muqueuse, sur la paupière, pas sûr que ce soit ce qui me définissait, mais c’est ce qui rajoutait le juste contour à mon visage, ce qui finissait mon maquillage et me faisait me sentir bien.

 

Le Khôl est sûrement le produit que j’ai le plus utilisé dans ma trousse de beauté, jusqu’à user la pointe des crayons en une forme improbable, à force de la passer de long en large entre mes deux paupières fermées, à l’ancienne.

POP OF BLACK COLOUR, les yeux sont bien plus intenses quand la frange de cils s’imbibent du pigment sombre.

 

Et maintenant, j’ai changé.

Après plus de 13 ans de bons et loyaux services, le noir fait place au brun, plus doux, plus étonnant, et tellement différent.

Pour moi, ce n’est pas seulement changer de couleur, c’est passer d’un monde à un autre, essayer de retrouver les contours que je connaissais, et apprivoiser le nude, la beauté plus naturelle.

Alors bien sûr, je voue un culte éternel au noir qui rend le regard charbonneux et me sauve de mes grands yeux, mais le brun, mes amis, le brun est une vraie découverte pour mes yeux noisette.

Caribouland
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27 février 2014

Le point Clarisonic, 5 mois après

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Premier Bilan et évolution à 1 mois et demi

 

Les outils d’aide au nettoyage de la face sont toujours, pour moi, un grand sujet de débat qui me met en joie.

Parce que d’un côté du panier il y a ceux qui s’insurgent et hurlent au scandale cosmétique, catastrophe épidermique, tu vas finir comme une vieille.

Et de l’autre celles qui jouent le jeu, et advienne que pourra.

 

Je suis une « advienne que pourra ».

 

La clarisonic fait partie de ces accessoires qui rendent le lavage à la main complètement has been (pourquoi utiliser ses mimines quand on peut mettre quelque chose dedans qui fait tout à sa place ?), mais ne me dédouane pas d’un démaquillage dans les règles avec massage du visage et tutti quanti.

Oui parce qu’il faut se démaquiller avant de nettoyer – les cleansings balms non émulsionnables ne sont pas concernés par cette affirmation

En cinq mois de temps, et un court passage par des températures hivernales, je me suis rendue compte que non seulement mon usage du bidule était totalement intuitif, mais qu’en plus de ça, ma peau n’est pas retombée à son ère primaire à savoir : boutons aléatoires, bouche et menton ravagés.

Tout est réglé depuis un moment (en mettant à part mes expérimentations cosmétiques, mais c’est une autre histoire) et je ne m’en porte pas plus mal.

 

L’usage intuitif 

Loin des idéaux d’une routine militaire, qui admet un temps défini pour chaque étape et ne subit ni contraintes ni changement, vit la fille qui est confrontée à l’extérieur,qui mange du chocolat, qui affronte un vent plus froid que la veille, qui a mal dormi, est contrariée, qui a ses hormones qui lui brouille le teint ou eu une allergie dermo-cosmétique.

 

Mon utilisation de la clarisonic est totalement imprévue.

Certains soirs, je sentais que ma peau était plus agressée que d’habitude à cause du vent, hop, nettoyage à la main obligatoire.

Le lendemain, je touchais à du lait entier en mangeant une boîte de pralines et je me ruais sur ma Mimi.

 

Je ne suis donc pas braquée, je l’utilise en moyenne 5 fois par semaine, uniquement le soir, mais il peut m’arriver de l’utiliser chaque soir pendant sept jours, puis de faire l’impasse dessus pendant deux jours. Ca dépend (ça dépasse), j’essaye d’écouter ma peau et aussi de faire selon mes envies.

Les jours sans/de diète, j’utilise le magic mitt qui démaquille et nettoie ma peau en douceur, sinon, j’utilise l’ultrasimple de Lush (et oui il m’en reste toujours !).

 

Du changement d’embout, des charges

cclari3.jpgEn voyant la tête que faisait ma brosse avant-hier, j’ai changé l’embout pour le delicate, celui avec le pourtour bleu et il s’avère que les poils sont beaucoup plus denses et serrés ce qui non seulement nettoie extrêmement bien, mais laisse la peau incroyablement douce. J’ai eu un gros coup de coeur, cela va sans dire.

Cela faisait donc 5 mois que j’avais l’embout de base et il commençait à devenir urgent de le changer, même si au ressenti, je n’avais pas l’impression qu’il était moins efficace qu’au premier jour.

Avec l’utilisation que j’en fais, cela me reviendra donc à 45 euros par an pour deux brosses, deux fois moins que ce que j’avais pu calculer avant d’avoir mis la main sur la clarisonic.

 

Concernant les charges, je tiens plus ou moins 24 jours avec un chargement, cela dépend, et le fait que cela prenne plusieurs heures avant qu’elle ne soit à nouveau pleine ne me dérange pas : qui a besoin de sa clarisonic au réveil ?

 

De son intégration dans une routine/mes concessions 

clari3.jpgJ’éprouve un amour inconsidéré pour ma Mia, mais ce que je ressens pour les cleansing balms est du même acabit.

Le soucis, c’est que dans une routine de soins, les deux sont difficilement compatibles, à moins de faire comme je fais, à savoir, utiliser un baume démaquillant les jours où je n’utilise pas la clarisonic, histoire d’équilibrer les choses.

Le problème d’incompatibilité se pose parce que ce genre de démaquillant (pour les versions qui ne s’émulsionnent pas) est un agglomérat de différentes cires et huiles végétales et qu’en rinçant avec un tissu imbibé d’eau chaude, on n’ôte que les résidus.

 

La peau reste couverte d’une sorte de film protecteur que laisse le baume, d’où mon refus de me débarrasser de ce manteau bénéfique en nettoyant ensuite à la Clarisonic (je ne suis même pas sûre que l’action sonique puisse « casser » les lipides en surface et ensuite nettoyer les pores en profondeur, il doit y avoir un effet barrière assez solide).

Du coup, je jongle entre les deux techniques pour avoir un visage propre, et chaque démaquillage reste un vrai plaisir.

 

Le petit Bilan après 5 mois

  • L’effet waouw est un peu passé parce que la clarisonic et ma peau ont trouvé leur rythme de croisière et que, forcément, on voit moins le changement quand on est en plein dedans
  • J’ai remarqué qu’elle n’a qu’un effet très modéré sur les points noirs quand j’en ai : l’arrêt d’un produit trop gras règle plus vite le problème que l’acharnement sur la zone concernée au moment du nettoyage
  • La plus haute vitesse m’a été utile les jours où j’avais la peau très encrassée, type je me suis pris la poussière de l’aspirateur en plein sur le visage pendant la journée, c’est tout à fait adapté pour ce genre de situation.Sinon, elle ne m’est indispensable
  • Le nettoyage de peau est bien plus performant sur peau humide que sur peau sèche : oui parce que moi je préfère souvent me laver le visage en appliquant la mousse sans avoir mouillé la peau au préalable, he bien, revirement de situation, j’imbibe la brosse à outrance tout comme mon visage, et roule ma poule
  • Elle n’est pas exfoliante : grand constat, elle n’élimine pas les peaux mortes comme le ferait mon gommage miel+sucre, donc je ne compte plus sur elle pour faire ce boulot-là, c’est un appareil de NETTOYAGE et non de GOMMAGE, il est important de le préciser.

 

Après autant de temps à avoir tourné le sujet dans tous les sens, il y a encore certaines personnes pour s’offusquer, demander à ce qu’elle tonde le jardin et fasse pousser les plantes, mais sorry darling, la marque n’a pas menti sur la marchandise : elle nettoie six fois mieux qu’avec tes mains et puis c’est TOUT.

 

Ce que je retiens de ce second mais premier vrai bilan sur le moyen terme, c’est que malgré les a priori qui continuent à courir sur cet engin, la Clarisonic est un vrai favori pour moi.

Ce qui m’impressionne toujours c’est la rapidité à laquelle mes soins sont bus les soirs où j’utilise ma Mia, de là a dire que leur efficacité est doublée, il n’y a qu’un pas.

 

Comme d’habitude, je ne pousse pas à l’achat, j’essaye seulement d’expliquer en long et en large à quoi elle sert et ne sert pas, pour éviter les déçus, les épidermes en crises et surtout une mauvaise réputation qui est entretenue pas les milliers de réactions diverses qui répondent à un environnement particulier.

L’important c’est de garder en tête, comme dit dans mon premier bilan, qu’il faut savoir jouer avec trois variantes, FREQUENCE-NETTOYANT-BROSSE, et qu’une fois qu’on a trouvé le bon équilibre, c’est un vrai bonheur.

 

PS : j’ai encore eu des questions concernant la tosowoong, pourquoi je l’avais lâchée au profit de mon nouveau joujou. Ma réponse est toujours la même : pas le même terrain de jeu, pas la même façon de « travailler » (il suffit de voir le diamètre des poils de la toso qui chatouillent plus profond dans le pore, quand la clarisonic le nettoie grâce à l’action vibration sonique + eau).

Donc ce n’est pas pareil, mais surtout ça fait double emploi : se laver le visage le soir avec la Mia2, et le matin avec l’autre, pour ma part, c’est TROP et en contradiction avec ma routine sans eau du réveil.

 

Des bisous les Caribous !
La Clarisonic se trouve chez Ici Paris Xl en Belgique
Sephora en France
Et sur le net aussi 

Caribouland
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25 février 2014

Miss Manga, mon oeil

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Je suis une fervente admiratrice du style manga, complètement accro à plusieurs histoires comme celle de Lady Snowblood (qui a inspiré Kill Bill à Tarentino), le trait noir, les grands yeux et la classe internationale des femmes parfaites qu’on retrouve dans ces bouquins (parfaites mais avec une cervelle qui ne pense pas tout droit parfois).

L’idée était donc de retrouver avec ce mascara un petit peu du style incroyable de ces intouchables starlettes, d’avoir envie de se fourrer dans un kimono pour manger des sushis à 4h de l’aprèm.
Et bien crois-moi, c’est pas demain la veille.

 

Mega Volume par L’Oréal

Dans mon esprit, quand j’achète un mascara qui promet du volume, je m’attends à quelque chose de dense, fourni, qui envoie du bois et toute la forêt avec.

Niveau longueur, je n’ai pas à me plaindre vu que j’ai les cils assez longs, mais j’aime bien quand ils ont un effet poilu intense, le style paravent qui fait courant d’air à chaque clin d’oeil.

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La brosse a été conçue pour s’utiliser sous tous les angles, et la pointe s’avère être plutôt pratique pour attraper les petits cils qui se font la malle.

 

Je n’ai toujours pas compris l’intérêt du manche pliable, à moins d’avoir des tiges de fer à gainer, il aurait été plus pratique qu’il puisse se bloquer à certains angles pour avoir une prise en main personnalisée.

 

L’Oréal me promettait

  • • Une FORMULE INTENSE MÉGA NOIRE. Elle enrobe les cils d’une texture généreuse pour un résultat intensément noir et un regard profond
  • • Une BROSSE CONIQUE 360° ULTRA PRÉCISE. Innovation : une brosse conique ultra précise qui attrape, étoffe et étire les cils du haut et du bas, pour un regard agrandi XXL

M4-copie-3.jpgAlors, non.

Pas de regard hyper intense et noir, quelle que soit la façon dont je me maquille, la plupart du temps, un trait de khôl bien fort rattrapait l’effet un peu léger du mascara.

Quant à la promesse d’un volume de dingue, je suis déçue jusqu’au bout des poils : certes, il allonge, mais il n’étoffe pas, que je tienne la brosse dans tous les sens possibles n’y change rien.

A savoir : sur les photos j’en suis à deux couches, plus c’est tomber dans le pâteux, moins c’est mimer un effet si nude qu’on ne voit rien.

M3.jpg M6-copie-1.jpg M2.jpg

Ils auraient du l’appeler « Mega Classique », car je le porte quand même les jours où j’ai uniquement envie d’un maquillage lèvres mordues et de cils domptés sans paquets monstrueux.

Et bon, pour le prix, pas de regrets à enterrer dans le fond d’une cave, juste un peu d’injustice qui traîne chaque matin dans ma salle de bains, parce que, par la porte ou par la fenêtre, je n’ai jamais réussi à trouver ce foutu volume.

Sûr qu’il se cache au fond du tube et que j’irai le déterrer quand ce mascara sera en fin de vie.
Mais faut pas abuser, Antoinette, j’ai assez ri comme ça.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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20 février 2014

Être Envouthé, ça vous brunch ? #BoxFévrier

envou1-copie-1.jpgHon hon, que de drôlerie.

Depuis que le monde des boxes s’est développé comme mousse qui pousse en forêt, j’ai toujours évité le phénomène : je n’aime pas les cadeaux dont je ne connais pas le contenu (« bah oui mais si tu le connais, c’est pas un ça.. » JE SAIS), je n’aime pas qu’on choisisse à ma place sauf si vraiment, il s’agit d’une personne de confiance qui me veut du bien.

 

Et malgré ça, j’ai accepté le test d’une Tea Box, parce que je suis fana de thé noir, que j’en boirais matin-midi-soir si je pouvais (quitte à ne plus avoir une démarche toute douce mais électrique), et que j’aime bien les surprises (« mais t’avais dis que tu.. » JE SAIS).

 

What’s in the box ?

envou2-copie-1.jpg envou3.jpgQuand j’ai reçu la boîte je l’imaginais un peu plus grande, mais le côté mimi et cossu m’ont achevée.

Dedans il y avait :

 

Un carnet de dégustation

Dans lequel on retrouve une description des thés disponibles dans la boîte ainsi que leurs usages et accompagnements idéals. Il y a également une recette à la fin du livret.
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Une petite fiche pratique

Pour savoir comment doser son thé ainsi que les températures et le temps d’infusion pour chaque type de thé.

 

Et enfin des thés…

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Les thés en vrac

  • Thé vert orange citron vert de la Maison Taillefer 70 grammes/full size valeur 3.50 euros
    Je n’aime pas trop le thé vert, question de principe, c’est trop frais pour mon palais, vivifiant, n’a pas le corsé du thé noir sur la langue. Et pourtant, une fois qu’on l’aromatise, je suis un peu plus conquise. Celui-ci n’est pas une révélation, il est très rafraîchissant et plaira aux personnes pour qui les agrumes sont toute leur vie, il aurait mérité une touche épicée pour trancher avec le citron.
  • Stormy Joburg de Cape and Cape20 grammes/valeur 3.44 euros
    Le rooibos est un genre de thé que j’ai vraiment du mal à apprécier, je suppose qu’un jour je m’y ferai, mais en attendant c’est no way, troproots à mon goût. Donc pas testé, mais selon ma soeur, à l’odeur, il avait l’air de bonne qualité.
  • Oh là là ! de Theodor 20 grammes/valeur 3.99 euros
    Il porte tellement bien son nom celui-là, car un « hooooo la la » a fusé lorsque j’ai reniflé son odeur dans le sachet. Une fois infusé, il s’agit d’un thé noir avec une pointe de gingembre citronné, d’ambiance de Noël sans les odeurs typiques de canelle et clou de girofle.. Par contre je cherche encore le vin chaud.
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Les petits sachets

  • Chine extra de Compagnie Coloniale 3 sachets/valeur 1.08 euros environ
    Un thé noir qui est empreint d’un fort (et non délicat) goût fumé qui ira parfaitement avec des préparations du type oeuf au bacon, saumon, c’est d’ailleurs la première fois que j’apprécie un thé qui est entièrement voué à accompagner des mets salés et non sucrés.
  • Songe de Voyageuse de Pagès 2 sachets/valeur 0.56 euros
    Un de mes préférés de la box: quand on sent le sachet, il s’en échappe une odeur de chocolat (oui là il n’y a que moi à aller sur ce terrain-là), et une fois infusé je le trouve assez doux et floral pour un thé noir, les fleurs de bleuet pourraient être plus présentes. 
  • Impérial Darjeeling de Pagès 3 sachets/valeur 0.56 euros
    Un très bon darjeeling, bien nature et floral comme j’aime, très doux pour le matin, il ne plaira pas à ceux qui veulent un thé qui donne des baffes (sûr que ça existe).

 

Pour finir, un petit cadeau traînait au fond de la box, une confiture de la Maison Francis Miot au goût pêche/abricot/mangue/passion.

Même si je ne suis pas une fana de fruits exotiques et que la mangue et la passion dominent, je n’arrête pas de tremper mon doigt dans le pot depuis hier (oui non, parce que sortir un couteau et un blini c’est trop compliqué pour totoche).

Donc je suppose que c’est bon.

envou7.jpg Valeur totale du contenu

Un peu plus de 13 euros, avec en cadeau une confiture que j’ai trouvé très bonne. Finalement, on paye plus ou moins le prix de vente, ainsi que 6 euros supplémentaires pour les frais de port pour la Belgique, et 4 euros pour la France.

Il s’agit donc clairement d’une box découverte et non d’une box qui permet de faire des réductions sur les produits achetés, comme avec certaines boîtes beauté.

 

Je dis oui

Si vous aimez qu’on cherche de nouvelles maisons de thé pour vous et que chaque mois, la perspective d’une box à thème qui vous attend au pas de la porte vous met en joie.

 

Je dis non

Si vous êtes déjà un très grand connaisseur, ou que vous êtes un blasé de la tasse.

L’abonnement se présente sous une formule de 1-3-6 mois, et chaque box peut se commander hors abonnement également ce qui est un vrai plus ! Imaginons que vous ayez vu une revue sur une box qui date de septembre passé, et qui a priori pourrait vous plaire, vous pouvez la commander sans problèmes.

 

Un bémol, parce qu’après tout il y en a un qui me chatouille, c’est que le prix des boxes hors abonnement n’est pas le même, donc il vaut mieux s’abonner pendant 3 mois, histoire d’avoir son lot de découvertes et ensuite se désabonner pour se ré-affilier plus tard.

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J’étais un peu scandalisée hier, parce qu’au calcul de la valeur réelle de la boîte, la marge me paraissait énorme.

Puis on m’a dit qu’il fallait compter la recherche dedans, les partenariats, les packagings mignons.

Et je me suis calmée.

Au final, avec deux coups de coeur pour le Ho La La et le songe de voyageuse, des thés qui ont su me parler comme il faut, et la découverte de la communauté Envouthé, je suis conquise mais sans plus.

 

Pour moi il manque quelque chose, un bon pour une commande sur un site de thé, une boule à thé funky, un tissu pour s’essuyer la bouche pendant le FAMEUX brunch ou encore un coquetier personnalisé.

Je reste un peu sur ma faim, Tintin, et ce n’est pas faute d’y avoir mis tout mon coeur (et mes papilles brûlantes).

 

Have a nice Thé, les Caribous !
Box de février Envouthé

Caribouland
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18 février 2014

Le Magic Mitt, ou le gant rose qui démaquille seulement à l’eau

MM.jpgIl arrive que je me provoque des crises cardiaques de manière semi-intentionnelle semi-dramatique (pour ajouter une consonance complètement folklorique à la situation).

Donc, je navigue sur l’ordinateur, je m’étrangle avec un jus de pomme pétillant (qui dit bulle ?), je fais « arglauglubu » tout en étant certaine d’avoir parfaitement dit ce qui me passait par le cerveau, et les joues rouges et le cerveau en feu, je finis par lâcher dans un souffle « ça, je veux », avant de m’évanouir.

Totalement out of control, mind, africa, une bête dans la jungle qui découvre une banane made in Valentino-rang-outang, depuis que j’avais vu le Magic Mitt de Jane iredale, j’étais devenu un bulldozer capable de décimer la terre entière.

Il me le fallait.

 

C’est donc dans un complet et heureux hasard que j’ai trouvé le précieux chez Kroonen & Brown, re-Arg et 16 euros de moins (tiens tiens, moins cher que sur mon site fétiche), j’étais tremblante comme une feuille dans le bus parce que j’avais acheté un gant de toilette.

Ca va pas la tête.

 

Introducing le Magic Mitt

« Le gant Magic Mitt élimine rapidement toute trace de maquillage et ne requiert AUCUN produit nettoyant. Il nettoie même le mascara ! Il respecte le pH naturel de votre peau tout en aidant celle-ci à se protéger contre des bactéries nuisibles et envahissantes. »

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En gros, à la surface de la peau, on a tous un manteau acide (oui, un topcoat si tu es nailista, ou une doudoune en plumes d’oie si t’es esquimau), qui peut s’altérer lorsqu’on utilise des produits non adaptés et/ou trop forts.

En résulte un déséquilibre du pH, un épiderme qui a du mal à se protéger, et une agression totale pour les peaux les plus sensibles.

 

Bien entendu, même une virée dans le « Noooooooord », ou un pique-nique dans ta cave peuvent influer sur l’équilibre fragile de la peau, il s’agit donc de la protéger un maximum :

  • soit en rétablissant après chaque nettoyage ce manteau à l’aide de crèmes au pH légèrement acide (des marques comme Eucerin indiquent la valeur sur la plupart de leurs crèmes)
  • soit en étant le plus doux possible

 

Et c’est là que le bât blesse, douceur rime avec mauviette quand on ne sait pas comment s’y prendre.

Moi j’ai trouvé DA USTENSILE qui fait rêver mais tient ses promesses, rose en plus, j’avoue que la couleur a GRANDEMENT joué sur ma gagagitude.

 

Comment ça marche

Uniquement à l’eau tiède.

BAM !

MM4.jpg MM3.jpg

(1:Rouge + mascara sec + crayon sourcil / 2:après un passage de MM / 3:après 3 passages de MM)

 

  • J’imbibe le Magic Mitt avec de l’eau tiède à chaude
  • Je le passe gentiment sur tout le visage pour commencer, puis je m’attaque aux yeux
  • Une fois que j’ai quasiment tout retiré, j’utilise l’autre face du gant pour parfaire le nettoyage
  • Je rince mon visage et le sèche
  • Je nettoie le MM avec un savon doux : tout part en un clin d’oeil alors que je pensais que cela resterait collé au tissu
  • Une fois qu’il est impeccable, je le mets à pendre et il devient sec en une nuit

 

En fait, contrairement à un gant traditionnel, celui-ci me donne l’impression de se plaquer contre mon visage, l’adhérence est très impressionnante MAIS il n’en résulte aucune douleur.

Donc rien à voir avec la lavette de grand-mère, le magic mitt est une vraie technologie sous forme de gant rose qui accroche le maquillage et les impuretés comme personne.

Pas de démaquillage préalable, la bête est très forte, par contre je ne peux pas me prononcer sur le maquillage waterproof, je n’en utilise jamais.

 

Résultat et sensations

La première fois que je l’ai utilisé, j’avais une impression très étrange de « ça lave, mais sans nettoyant », du coup, certes il y a du plaisir dans la douceur du gant, mais pas d’odeur d’agrumes, pas de mousse qui enchante mes pores, pas de démaquillage avec un baume ou autre.

MM5.jpgUne one-step-cleansing-routine, quoi de plus perturbant ?

 

Puis au fur et à mesure, je l’ai apprivoisé, ai commencé à l’utiliser les jours où je n’utilisais pas la clarisonic (une à deux fois par semaine), et je ne lui ai trouvé que des avantages :

  • c’est typiquement le gant du compromis, qu’on prend avec soi lors d’un week-end pour éviter de s’encombrer de toute sa routine de nettoyage
  • il est idéal les soirs de « peau qui a besoin de souffler » mais doit quand même être impeccablement nettoyée
  • le matériau m’avait l’air fragile (je voyais un peu ma main par endroits), mais il s’avère très costaud
  • il laisse la peau douce, mais sans les impuretés, un vrai miracle, vu qu’il n’y a que le gras qui enlève le gras dans mon esprit : la très forte adhérence casse la tension de surface et libère les pores et la peau de ce qui ne lui est pas nécessaire
  • il se nettoie en un clin d’oeil, ce qui fait que jusqu’à présent, je ne l’ai pas envoyé faire un tour en machine : je le nettoie avec un savon surgras et il en ressort comme neuf.

 

Je recommande totalement

Ce gant aux personnes qui partent souvent un week-end sur deux en famille/chez l’amoureux/au camping et doivent alléger leurs bagages, ou qui ont besoin d’une routine simplifiée quelques soirs par semaine.

Mieux qu’une solution d’appoint, je ne me retrouve pas avec plus d’impuretés qu’avant, donc j’estime qu’il s’occupe très bien de ma peau lors du démaquillage (le test du coton valide son efficacité).

Comme outil quotidien, je pense qu’on peut envisager son usage une fois par jours, deux fois ce serait faire l’impasse sur mes nettoyants et ma clarisonic et j’aime trop ces produits que pour les mettre au placard.

 

Deux petits bémols cependant

  • même s’il est extrêmement doux, je ne recommande pas ce doudou aux personnes qui sont passées au sans eau pour cause de réactivité. Sinon, tout le monde sans exception peut l’utiliser

 

Voilà.

Je suis amoureuse d’un gant de toilette, je ne pensais pas que ça arriverait un jour, et pourtant on va bientôt se marier.
C’est beau l’amour, non ?

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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