7 avril 2013

Ma petite mousse légère Avène

J’ai toujours été très mousse.

Pas la mousse de bière, ni la mousse qui fait l’écume sur les bords des fleuves, plutôt mousse de bain, mousse de framboise, mousse cappuccino, mousse bien douce dont j’éclate les bulles sous mes doigts pour en créer de nouvelles.

Parmi les mousses que j’aime, il y a la mousse nettoyante matifiante qu’Avène m’a gracieusement offerte.

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Dans ma salle de bain, il y a une petite bataille entre les produits Avène et Nominoë.

Parce que les deux marques font du bien à ma peau, et que je n’arrive pas à faire de choix, j’alterne, je tente chez l’un puis chez l’autre, en me faisant mon propre programme beauté.

Et j’arrive à faire ma tambouille comme une reine, c’est dire si je gère.

 

La mousse nettoyante matifiante Avène

Le packaging

Il est simple, sobre, efficace, aux couleurs de la marque.
Le flacon contient 150ml de produit et possède une pompe qui délivre une juste dose de produit (une pression suffit largement pour tout le visage)
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Le produit

La mousse sent extrêmement bon, le printemps, le propre, mais sans évoquer la cuvette des wc (je vous vois venir). C’est vraiment une odeur qui inspire la fraîcheur.

 

J’avais un peu peur de trois choses :

  • je me méfie comme de la peste des produits « matifiants », parce qu’ils ont toujours l’audace de réduire à zéro l’hydratation en surface de peau et sont souvent occlusifs quand il s’agit de crèmes
  • il est mis qu’il convient pour les yeux, et, ayant les yeux très fragiles, j’étais un peu sceptique
  • j’espérais vraiment que la base lavante ne soit pas trop agressive

 

mnmmousse.jpgLe premier bon point de ce produit, c’est sa base lavante douce.

Moins douce que la Nominoë, certes, mais pour un produit de parapharmacie, on est à un très bon niveau vu que c’est une mousse sans savon. (Elle est aussi agréable à utiliser que la crème lavante clean-ac, si ça peut vous aider)

La mousse est très fine et gorgée d’eau, donc on a l’impression qu’elle va s’effondrer dès qu’on y aura mis le doigt mais pas du tout : elle reste bien présente, et se fait un peu plus généreuse pendant le lavage.

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Le second bon point, c’est pour l’usage sur les yeux.

En effet, certains jours de grande flemme, pendant lesquels je me prédémaquille à l’huile avec la classe d’un gorille trop poilu et qu’il me reste du produit sur les yeux, j’attaque avec la mousse pour ôter les résidus.
Elle ne pique absolument pas. Et quand je dis pas c’est PAS, c’est assez incroyable.

 

Le troisième point c’est que pour un produit matifiant, elle n’arrache pas l’épiderme avec le derme.

Qui l’eut cru, il s’agit plutôt d’un nettoyant que je classe du côté de ceux qui traitent petit à petit la peau (vraiment petit à petit, vu la place des agents traitants dans la composition) sans l’agresser.

Quant à la réelle action sur la matité de ma peau, je n’ai pas d’avis là dessus, je ne brille plus spécialement malgré ma peau mixte déshydratée (je suis d’une grande aide hein ?).

Mais en tout cas, je n’ai pas la peau qui réclame à boire comme une ivrogne après le nettoyage.

 

Efficacité

Elle conviendra de toute façon à toutes les donzelles à peau normale à mixte (pas parce que c’est écrit sur le packaging, mais parce que ma peau est une chieuse et qu’elle approuve mes propos).

Je la trouve très bien comme « nettoyant/démaquillant » pour des filles qui ont un maquillage très léger, et qui cherchent un produit pour peaux normales à mixte qui soit un basique en lequel elles ont confiance et qui fait vite et bien son travail.
(D’ailleurs la rinçabilité est excellente)

 

Le mot de la fin

Depuis que je l’utilise, c’est à dire un bon mois, le produit a à peine baissé (on est passé d’une contenance de 6/6 à 4.5/6).
Comme je ne me lave le visage que le soir, je pense qu’elle peut durer un bon 6 à 8 mois.

Vendu en parapharmacies
Entre 12 et 15 euros les 150ml

Caribouland
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4 avril 2013

Comme un air de printemps dans ma routine !

C’est faible, une fille.
Moi, je suis complètement larguée dès que je vois des produits cosmétiques à emballage blanc, blanchi, transparent, je suis un peu monomaniaque du packaging.

Depuis que mon millefeuille et ma routine sans eau du matin m’ont stabilisé la peau, je suis un cap qui me plaît tout à fait.

Les produits sont simples et efficaces, et me conviennent parfaitement pour cette période un peu transitoire entre la fin de l’hiver (qui dure et étale sa confiture jusqu’au bout) et le début d’un printemps tant attendu.

 

Routine Du Matin !

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1.Eau nettoyante cleanance d’Avène
2.Eau thermale d’Avène
3.Philtre de Beauté Nominoë

 

Sans grande suprise, le matin, j’en suis toujours au sans eau.

Je n’ai pas encore fini mon premier bidon d’eau nettoyante d’Avène, et pourtant j’ai déjà racheté une bouteille tellement j’aime ce produit : je le trouve efficace sans agresser, ma peau est douce et non asséchée (mais alors pas du tout !), bien rafraîchie dès le réveil !

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J’utilise des cotons demak’up pour appliquer l’eau nettoyante, les sensitive. J’avoue que depuis que j’ai découvert qu’un bon coton pouvait faire toute la différence, je mets le prix.

Ceci dit, les Kruidvat sensitive sont aussi super et coûtent à peine 0.89 cents pour 50 disques.

Après ça, je me pshiiit de l’eau thermale sur le visage, en fine brume (même si parfois je mets la dose tellement j’aime l’effet FRESH d’une bombe à eau sur ma peau), et après quelques instants, je tamponne avec une serviette en laissant mon visage légèrement humide au toucher.

J’enchaîne avec le philtre de beauté, il pénètre assez rapidement, et le fait que ma peau soit un peu mouillée rend l’application encore plus agréable.

C’est fini pour la routine du matin, en une minute, tout est fait. 

 

Routine Du Soir !

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1. Huile démaquillante lactée d’Edenens
2. Mousse nettoyante matifiante d’Avène

3. Eau thermale d’Avène
4. Gel frais hydratant contour des yeux de Melvita
5. Philtre de beauté de Nominoë

 

Le soir, je prends un peu plus mon temps.

Je suis toujours à l’huile démaquillante d’Edenens, et, malgré le fait que je la trouvais trop »fine » et lui préférais une texture plus épaisse comme celle de Liérac, he bien j’ai fini par l’aimer mon huile lactée.

J’enchaîne avec un nouveau nettoyant que j’utilise depuis un bon mois, la mousse nettoyante Avène.

Comme je venais de celle de Nominoë qui est impeccable, j’avais un peu peur de faire une réaction boutonnesque, mais que nenni ! Cette mousse fonctionne très bien avec la tosowoong sans rendre la peau sèche.
Je vous en parlerai plus à fond dans une prochaine revue, promis.

Re Pshiiit d’eau thermale Avène.

Je dégaîne un contour des yeux tout beau tout frais que j’ai acheté fin février, le gel frais hydratant de Melvita.
Sa composition est vraiment bien, avec de bons actifs dedans tels que l’eau de rose et de bleuet.

Je ne peux pas me prononcer quant à son action sur les cernes vu que je n’en ai pas ou très rarement. Mais sur les poches il fait du bon boulot (je parle de poches de gonflement, qui sont dues à une mauvaise circulation et non à un affaissement des tissus du contour de l’oeil).

Après ça, je met mon philtre de beauté et c’est tout.

De temps en temps je mets encore un peu d’Epiduo sur mon menton, mais j’ai plutôt l’impression de le faire par précaution plutôt que par soin.

 

Pendant le mois de mars ,…

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J’ai voulu essayer la Hydrance Optimale Légère d’Avène.
J’en avais entendu beaucoup de bien, la composition avait l’air acceptable selon mes critères, et la texture était vraiment idéale pour la saison.

Comme il a fait très froid pendant ce mois-là, je cherchais quelque chose de plus costaud que la Nominoë, mais ça ne s’est pas bien passé.

Ma peau était très desséchée, et la hydrance trop grasse pour mon type, je me suis vite retrouvée avec des micro-kystes un peu partout sur le visage et un teint vraiment brouillé.

J’ai mis un certain temps avant de me débarrasser de cette impression d’être crasseuse des pores (deux bonnes semaines au moins).

Enfin voilà, c’est le premier soin Avène que je teste qui ne me convient vraiment pas.

 

En même temps, je l’ai utilisé à un moment un peu rude pour ma peau, du coup c’était peut-être un concours de circonstances. J’essaierais de remettre le couvert plus tard dans l’année, juste pour voir, parce que OUI, je n’aime pas rester sur une défaite.

C’est tout pour les Skin News, je vous ferai des revues séparées pour le contour des yeux et la mousse d’Avène, parce que ce sont vraiment de bons produits pour ce printemps !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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3 avril 2013

Le sevrage après le gavage

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J’en parle peu souvent parce que ça me touche de près et que ça rythme plus ou moins ma vie, mais mes migraines sont potes avec des médocs peu recommandables.

 

Il y a deux ans, après des maux de têtes violents et une crise de spasmophilie, j’ai suivi un traitement de fond, comme ils disent.

Je vais chez un neurologue qui me fait marcher (pour de vrai), prend des mesures, parle avec moi, et après une heure et demie de consultation, me donne une ordonnance toute belle pour un anti-dépresseur quand je me demande encore comment j’en suis arrivée là.

J’ai beau la supplier de trouver autre chose, elle ne veut rien entendre.

 

Bon.

Je suis les recommandations à la lettre, je deviens un peu déphasée par rapport aux gens, j’ai un temps de retard en début de traitement, du mal à répondre du tac au tac, je mets quelques secondes pour assimiler les informations et pouvoir y répondre.

Les premiers jours sont insupportables, tout va trop vite à la télévision, je suis incapable de me concentrer et j’ai l’impression d’être agitée de l’intérieur sans pouvoir libérer toute cette énergie stagnante.

Il devient étrange de mettre sur le compte du médicament certains comportements, le fait de manger plus, d’être prompt à faire des activités, d’être plus ouvert. Il y a ce qu’on est et ce qu’on vous fait être avec quelques milligrammes en plus par jour dans vos veines.

 

Après un an de grand bonheur, à gober sans broncher cette pilule blanche qui a fini par me faire voir la vie en rose, j’étais devenue une baudruche: de 47kg pour 1m63, j’ai frôlé les 62kg.

Une boulette quoi.
Je ne me suis pas rendue compte tout de suite du changement, on s’en est juste aperçu d’un coup, comme ça, comme si pendant la nuit je m’étais plaqué de la graisse un peu partout sur le corps et que j’avais trouvé ça joli.

Mon visage avait un double menton qu’on ne pouvait cacher, j’ai donc décidé d’arrêter le traitement parce que je n’avais plus l’impression de me reconnaître dans le miroir et que mes pantalons refusaient les uns après les autres de se fermer.

Sauf que, ce n’est pas si simple de couper le cordon.

 

Quand on suit un traitement de fond pendant un aussi long laps de temps, l’arrêt progressif entraîne des effets indésirables qui m’ont accablée pendant deux-trois mois : nausées qui me poussent aux toilettes sans vomir, vertiges à chaque pas, chute de tension improvisées, imprévisibles et l’humeur fluctuante.

 

Je n’avais plus trop de crises de migraines, donc je me disais qu’au final, je ne devrais plus repasser par un traitement aussi « lourd » pour une fille en bonne santé, et vu que mon cerveau avait appris à ne pas trop s’agiter pendant une période de stress, je pouvais naviguer tranquillement sur les flots sans m’inquiéter de chavirer.

 

Le sevrage se passe tant bien que mal, je tangue encore un peu sur mes pieds, mais je suis plus lucide que quand je prenais ma dose quotidienne.

Puis rebelotte.

Il y a quelques mois je suis en crise, j’enchaîne des maux de tête, des céphalées de tension et des migraines alternées et le moindre énervement me couche au lit.

Presque en pleurs et plus que pitoyable, j’arrive à joindre ma neurologue qui me redirige vers mon médecin pour trouver un traitement en attendant de la voir.

 

Une semaine plus tard je suis sous bêta-bloquants.

Une horreur.

Le début se passe mal, j’ai le coeur qui pompe trop doucement à mon goût, je marche sur de l’ouate et n’arrive plus trop à réagir en temps et en heure.

 

Puis je m’habitue petit à petit à vivre comme un escargot et à accepter qu’un coeur qui bat moins vite c’est aussi une solution contre la migraine, que les médecins savent ce qu’ils font.

Effectivement, après plusieurs mois, je n’ai quasiment plus de crise, mais aussi, je n’arrive plus trop à faire d’efforts.

Courir est plutôt pénible, monter ou descendre des marches d’escalier me crève, je pèse 55 kg mais j’ai toujours l’impression de ne plus être pareille.

 

Je décide de voir le médecin, pour lui dire que j’aimerais qu’on arrête de rigoler, que le cirque a assez duré, et que je veux qu’on me dédouane de ce genre de médicament sur le champ.

Si avec l’anti-dépresseur, j’étais dans un bonheur béat et complètement aveugle, le bêta-bloquant, lui, joue sur un terrain plus glissant.

 

Mes pensées qui jusqu’alors ne s’étalaient que sur du court terme, à me demander ce que j’allais devenir dans un mois, ont pris le large et me font désormais voir ma vie d’un bout à l’autre.

Comme une cage d’incertitude, chaque pas dessine un grand trou noir, je ne suis plus sûre de rien et en doute permanent, rien que du joyeux qui angoisse plus qu’il ne rassure.

 

Second sevrage.

Je suis en plein dedans.

Le docteur me dit « vois jusqu’où tu peux aller, et si tu te sens bien à une certaine dose, on continuera comme ça ».

 

Moi je veux que ça quitte mon sang, que ça arrête de jouer avec mon coeur, ma vie, mon cerveau, c’est trop d’enjeux dans un seul cachet.

 

Je suis d’humeur exécrable, m’énerve à la moindre anicroche, et comme je ne peux descendre les doses que par paliers, je suis contrainte d’attendre avec impatience de pouvoir retirer quelques mg tous les 10 jours en espérant me sentir mieux.

Je suis toujours aussi fatiguée.

Dans 24h, je descendrai d’un second pallier, en espérant que mon état migraineux n’empire pas, que je ne doive pas faire trop d’efforts pour garder le cap et que les effets indésirables du manque ne soient pas trop présents.

 

J’ai écrit ce billet pour que vous réfléchissiez à deux fois quand on vous prescrit des traitements de fond : parce que oui, certes, ils vous offrent un confort de vie pendant quelques mois, quelques années, deviennent une béquille, mais il faut accepter que la migraine, c’est un flou médical, que ça inclut trop de choses pour être traité aussi facilement.

L’impression d’être une poule à qui on lance des cachets pour qu’elle ne fasse pas trop de bruit m’insupporte aussi.

On est faible dans ces cas-là, dans le cabinet d’une personne qui a fait des études pour vous soigner.

On pense que tout se résoudra sans encombres, qu’on aura que le bien dans une pilule sans aucun aspect négatif.

C’est faux.

 

Et ça avait trop d’impact que pour que je me taise.

Caribouland
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30 mars 2013

Mes baumes à lèvres préférés…du moment !

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D’un coup d’un seul, j’ai décidé de devenir une hystérique des lip balms:

  • d’abord parce que l’hiver pourri et prolongé mangeait mes lèvres
  • ensuite, parce qu’une tendance génético-pas normale consiste à me lécher les babines sans arrêt ce qui les détruit

Le déclic s’est passé quand, par un beau jour de février, je me suis réveillée avec une bouche en lambeaux, du sang par endroits, je ne parvenais même pas à sourire tellement c’était craquelé, t’imagines la marade.

 

Le chouchou costaud, remederm de Louis Widmer

J’avais fait plein de recherches sur les baumes mais je savais que ce qui me fallait c’était quelque chose de costaud.
J’ai laissé la pharmacienne choisir, et elle m’a tendu un beau petit stick blanc en me jurant que c’était tout à fait conseillé pour ce que j’avais.

baume2.jpgElle a eu raison.

Une fois sortie du magasin, je l’ai appliqué en grosse couche, et en une heure j’avais des lèvres qui s’étaient énormément réhydratées et surtout qui ne tiraient plus.

Louis Widmer est une marque qui n’est pas vendue en France apparemment, mais bien en Suisse et en Belgique.

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Les plus 

  • il y a pas mal d’huiles végétales même si elles ne sont pas présentes en grande quantité (8%)
  • il a une action apaisante sur les lèvres et les répare assez vite (convient très bien aux babines en charpie)
  • il est légèrement brillant
  • il a un effet couvrant sur les lèvres, qui les protège vraiment du froid et de ses effets desséchants
  • il ne faut pas en remettre souvent
  • l’embout d’application est pratique
  • il est sans parfum (dans la version que j’ai achetée)
  • il contient 15 ml de produit pour 7 euros


Les moins

  • il colle moyennement, un peu comme un gloss léger, ce qui peut déranger
  • même s’il ne fuit pas, la texture est plus épaisse que les baumes traditionnels

 

J’aime tellement ce stick que je ne le quitte plus, je le traînais partout, même si très vite j’ai eu envie d’autre chose, d’alterner avec de nouvelles sensations.

Du coup, comme une fofolle fait son nid, j’ai commencé à accumuler les baumes (sans toutefois faire trop d’erreurs dans mes choix), et en moins d’une semaine j’en avais acheté cinq ou six.

Le chouchou crémeux, Cold Cream d’Avène en stick

Avène quoi.
Je l’avais acheté au départ parce que je voulais compléter mon élevage de produits de la marque avec un basique pour les lèvres.

Puis parce que le packaging me plaisait et que la para dans laquelle je me trouvais en vendait deux pour le prix d’un (voilà, j’ai été faible, c’est le mot).

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Celui-ci je l’utilise plutôt pour le soir : quand je vais me coucher, je me le passe généreusement sur les lèvres pour éviter de me réveiller le lendemain matin avec de magnifiques peaux mortes.

 

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Les plus

  • même s’il s’agit du baume qui a la composition la plus chimique dans ceux que j’ai, son premier ingrédient est l’huile de ricin qui est une huile fortement nourrissante et réparatrice
  • le stick est super pratique à manier
  • l’action couvrante est moins forte que le remederm mais reste assez conséquente
  • la formulation au cold cream est vraiment top pour faire barrière avec le temps (le vent, le froid, etc)
  • j’aime beaucoup la texture crémeuse


Les moins

  • son gros moins, c’est que, s’il n’est pas assez réchauffé, il laisse un effet blanchâtre sur les lèvres
  • odeur typique des produits Avène (c’est pas forcément un moins, mais faut aimer)

 

Le chouchou nature, Everon de Weleda

Honnêtement, au début, je l’ai détesté ce baume.
Réellement, je le trouvais naze, aucune tenue, je n’arrivais pas à avoir assez de produit sur les lèvres, bref, j’avais envie de le pendre.

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Puis j’ai pris mon temps, et lui aussi, et on a fini par s’apprécier.

D’abord, j’ai compris qu’il était plutôt long à la détente et qu’il fallait bien le travailler pour avoir une bonne tenue.
Ensuite, j’ai eu le réflexe de le conserver dans ma poche de pantalon pendant la journée ce qui l’empêchait de « refroidir ».

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Les plus

  • sa composition est vraiment au top: de l’huile de jojoba, du beurre de karité, et plusieurs cires naturelles
  • il hydrate aussi les lèvres très rapidement mais en profondeur
  • il a un SPF 4, ce qui est déjà raisonnable
  • il sent plutôt bon
  • il ne laisse pas une sensation de lourdeur après application

Les moins

  • il faut vraiment bien le chauffer, ce qui peut amener à le passer énormément de fois sur les lèvres avant d’avoir ce qu’il faut comme produit (et quand on a les lèvres abîmées, ça peut faire mal)
  • le stick n’est pas forcément très attrayant 

 

Le chouchou fruité, Burt’s Bees à la grenade 

J’avais tellement vu cette marque sur les blogs de beauty-fashionistas et tout le toutim qu’elle me faisait envie.

M’enfin, pas de là à payer des frais de port pour un tube à 4 euros.

Donc quand j’ai vu que dans ma Belgicie perdue il y avait des magasins qui en vendaient, j’ai foncé et j’ai acheté ce stick à la grenade.

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Au premier abord, il fait penser au baume en stick de chez Carmex que j’avais il y a quelques années.

Il promet la régénération immédiate grâce à l’huile de grenade.

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Les plus

  • composition 100% naturelle : en fait, l’huile de grenade n’est pas fort présente, c’est surtout l’huile de tournesol, la cire d’abeille, l’huile de coco et de ricin qui font du bon boulot
  • ce stick fond sur les lèvres comme un charme
  • il colore très légèrement les lèvres pour les raviver
  • l’odeur est vraiment chouette (ça ressemble à la grenade)
  • le packaging me plaît énormément

 

Les moins

  • il faut en remettre plus ou moins souvent
  • mes lèvres ayant besoin d’une réelle protection en surface, il n’est pas assez couvrant pour un baume (mais je pense qu’en été, ce sera tout à fait le genre de soin qu’il me faudra)
  • le foutu capuchon est difficile à enlever

 

Le chouchou mentholé, Burt’s Bees à la cire d’abeille

Je l’ai acheté en même temps que le burt’s bees à la grenade, comme si j’avais peur de plus pouvoir disposer de la marque dans les jours suivants. (C’est la guerre en Belgicie, vous dis-je)

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C’est tout à fait le genre de baume qui reste à la maison.

Parce que j’ai horreur des versions en pot, ça oblige à mettre les doigts dedans et après on se retrouve avec les doigts collants et toutes sortes de crapougnasseries qui gambadent dans le produit.

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Les plus

  • ah l’odeur, un mentos à la menthe coincé sur les lèvres, ça donne envie de se les manger toutes crues
  • les ingrédients sont simples mais marchent très bien ensemble : cire d’abeille, coco, amande douce, et menthe poivrée pour ne citer que les plus importants
  • le couvercle tient super bien
  • la texture est douce et légère mais agit vite sur les lèvres (je préfère ne pas l’appliquer si je me retrouve encore avec les lèvre fendillées, la menthe poivrée risquerait de mettre le feu à ma bouche
  • grande contenance aussi : 8 grammes pour environs 4 euros à l’achat, et en général les versions pot nous durent toujours plus longtemps donc un bon point

Les moins

  • il faut mettre ses doigts dedans (donc bien laver ses mains avant)
  • c’est compliqué pour arriver à prélever assez de matière car le baume est plutôt dur (ou alors il faut faire une sorte de trou à un endroit, du coup c’est plus facile pour prendre directement une mini-noisette de produit)
  • l’effet frais sur les lèvres qui me conviendra plus en été

 

Je sais qu’en matière de baumes à lèvres, c’est assez difficile de s’y retrouver.

Je connais bien mes préférences, donc en général je privilégie plutôt les textures plus grasses, qui restent plus longtemps sur les lèvres et évitent qu’elles ne se dessèchent.

J’essaye aussi de faire de petits gommages type miel+sucre histoire d’éviter d’accumuler les peaux mortes. En tout cas, depuis que j’ai ces baumes et que je les applique régulièrement, je n’ai plus de problèmes (et pourtant je pars de loin, et le temps n’aide pas)

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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26 mars 2013

Certaines n’avaient jamais vu la mer

J’avoue tout, j’avais d’abord voulu acheter ce bouquin à cause de sa couverture, quand il était sorti en librairie.

Puis la vie a suivi son cours, j’ai acheté une liseuse, et après m’être battue avec le site de kobobooks, j’ai téléchargé « Certaines n’avaient jamais vu la mer ».

Je ne connaissais rien de l’auteur, j’avais lu le synopsis en diagonale, mais rien que l’idée que le récit me donne un bout de Japon me plaisait.

 

L’histoire

« Les visages, les voix, les images, les vies que l’auteur décrit sont ceux de ces Japonaises qui ont quitté leur pays au début du XXe siècle pour épouser aux États-Unis un homme qu’elles n’ont pas choisi.
C’est après une éprouvante traversée de l’océan Pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois celui pour lequel elles ont tout abandonné. Celui dont elles ont tant rêvé. Celui qui va tant les décevoir. »

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Mon avis

Alors, tout d’abord, dans les auteurs japonais, je suis plutôt fortement habituée à l’écriture à la fois volante, transparente, absurde mais tout aussi tenace de Haruki Murakami.

Donc j’ai un peu été chamboulée dès l’ouverture de ce livre parce que la structure est complètement inattendue.

On nous envoie au visage des phrases.

Des phrases simples, qui commence par un Nous, qui désigne un On, une foule, dont on décrit à chaque fois une action, une situation apparentée à une personne en particulier mais qui est vite emportée par le flot du récit.

 

J’en avais parlé à un ami, de ce livre, en le décrivant comme une sorte de photographie de masse, dans laquelle on passe d’un visage à un autre, sans vraiment retenir les histoires de tout le monde.

C’est très bruyant, il y a beaucoup de paroles qui s’échappent des phrases, on est à la fois dans le très concret (sujet verbe complément), mais aussi dans toute une série de sous-entendus.

 

Aurait-on du aider ces japonaises exilées ? Qu’ont-elles vraiment mérité ? Que vont devenir leurs enfants qui se comportent comme des gosses de blancs ?
Je pense que même s’il s’agit d’une mosaïque très juste, il est plutôt difficile d’aimer ce bouquin à moins de le prendre comme il est, et non pas en ayant l’impression que l’auteure se cramponne au rebord d’une piscine sans oser prendre le large .

L’impression de ne capter que des bribes de conversations, mais qui mises bout à bout, sont la voix de ces femmes, de chacune d’entre elles, de toutes à la fois, peut décontenancer.

C’est un bouquin qui se lit très vite, et qui laisse un goût amer si l’on se prend à repenser à ces femmes qui sont venues de l’autre bout de la terre pour un homme qui n’était pas si proche de l’idéal concubin dans la réalité, qui se sont tuées au travail, et ne sont restées qu’un souvenir presque fade dans l’esprit des gens qui ont croisé leur chemin.

 

Je le recommande

Parce que  malgré que j’aie mis du temps pour apprécier ce bouquin, c’est surtout d’en avoir parlé au détour d’une conversation qui m’a fait prendre conscience que, au-delà du style propre à ce livre, Otsuka est vraiment une artiste.

Aux personnes qui sont des lecteurs bien rodés, qui n’ont pas peur des phrases courtes ni d’être un peu chamboulés par ce pan de l’histoire américaine que peu de gens connaissent finalement.

 

Je vous laisse avec une vidéo de présentation de « Certaines n’avaient jamais vu la mer » par l’auteure elle-même.

En tout cas, après cette lecture, j’ai bien envie de continuer à découvrir son univers (et quelle chance, elle considère ce récit comme une préquelle à son précédent ouvrage « Quand l’empereur était un Dieu », du coupj’ai fait les choses dans l’ordre)

 

Bonne journée les Caribous !
(Vous lisez quoi en ce moment ?)

Caribouland
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