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21 août 2014

Le point migraine, détente et miamiamioum

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Il y a quelques mois, j’en suis venue à pleurer devant mes parents (la honte) parce qu’après deux semaines de migraine, j’étais à bout, j’en avait marre, je voulais que ça s’arrête.

Pour qu’une telle chose arrive, autant vous dire que j’étais aussi finie que des castagnettes trop usées, je ne jouais plus aucune musique, je voulais du calme sans trompettes.

 

J’ai été aux urgences parce que mon médecin traitant n’a pas eu assez pitié de moi au téléphone (tu passes pour une mauviette qui ne fait que chouiner, alors que bon, si tout le monde connaissait la migraine, je me transformerais sûrement en une guerrière avec au cou, un collier où pendent les dents des mes ennemis).

BREF, la salle d’attente était aussi lumineuse qu’un hall de gare, j’avais envie de mettre ma tête dans quelque chose de noir et profond (une longue chaussette fraîche par exemple). Et après une heure à voir des gens se faire admettre alors qu’une conversation trop fort plus tôt ils se vantaient au téléphone de patienter pour se faire prescrire une ordonnance gratos, j’ai enfin pu rentrer dans le vif du sujet.

Enfin je croyais.

 

Si tu es migraineuse, tu connais forcément ce sentiment de vouloir agir, mais d’avoir le cerveau tellement lent à la détente parce que pris dans des turbulences que tu as l’impression qu’un inconnu te hurle des mots de l’autre côté de la rive mais que tu n’arrives à n’en saisir que des bribes.

Et le temps que tu passes enfin à l’action, il s’écoule des heures (des minutes en fait, mais l’éternité te passe devant le nez comme un hippopotame en petite culotte).

Je suis donc restée assise, entre une femme qui se plaignait d’avoir failli se faire opérer pour un mal de pied alors qu’elle avait mal au dos, un mari qui se renseignait un peu trop au comptoir et se faisait gentiment rembarrer (au début seulement) par un interne qui avait mieux à faire.

 

Et l’ouragan poursuivait son chemin, j’avais l’intention de demander quand cela allait être mon tour, mais en trois heures je n’ai pas bougé d’un pouce. Je regardais les constantes des patients diffusées sur des écrans géants comme on regarde un match de football, ça ralentissait sur le terrain puis augmentait à une vitesse folle, j’espérais de tout mon coeur que personne ne meurt, mais à chaque moment tout repassait à la normale.

Puis enfin, une femme est arrivée vers moi, et m’a emmenée dans une chambre pour la consultation.

Je lui ai expliqué que j’étais en crise de migraine depuis plusieurs jours, et qu’au regard de mon journal de maux de tête, cela tombait toujours au même moment, après un sevrage d’un traitement de fond, mais que je ne voulais pas repasser par là.

Elle a été consulter mon dossier en neurologie, et en revenant, elle m’a donné un billet pour l’enfer, j’ai souri, et je suis partie.

 

Doctissimo, les notices de la mort 

Je ne vous dirai pas de quel traitement il s’agit, juste qu’a priori, c’est une méthode à laquelle on a recours quand les deux précédents médicaments que j’ai utilisé n’ont pas fonctionné (ils ont marché, mais ils rendaient ma vie invivable, qui veut vivre béat et sans aucun contrôle sur son quotidien ?).

Bref, j’ai passé près d’une soirée à lire les avis des gens, à observer la notice, à me dire que le navire pouvait partir pour l’Afrique, mais que je n’avais pas DU TOUT envie d’embarquer.

Le lendemain, je refusais de prendre le médicament sans l’avis de mon médecin traitant.

Une fois dans la salle de consultation, je sentais qu’il fallait que je sois ferme, et après une longue discussion, on m’a prescrit une vitamine.

C’est con.

Deux traitements handicapant pour arriver à une vitamine.

 

Persévérer, défendre ses besoins 

Le problème avec les migraines, c’est qu’à force de les subir on en vient à accepter tout et n’importe quoi des professionnels de la santé, les traitements sur la longueur peuvent apporter un semblant de dignité (on arrête de se plaindre, de passer pour la faible du village), mais à force, ils induisent un changement de comportement.

On devient placide. On est à côté de la plaque, un petit zombie souriant qui a du deux de tension et voit sa vie passer à reculons.
Un mal pour un bien que j’ai accepté de vivre pendant 2 ans, mais une idée avait fini par germer, se frayer un chemin.

J’en avais ras le pompon.

Je me sentais comme un cobaye bloqué par un mur du labyrinthe, qui n’avait pour seule issue qu’une petite pilule magique aux effets secondaires pas assez mis en évidence, le genre de soulagement qui contourne le problème plus qu’il ne le traite.

 

Tenir un journal des migraines

J’ai commencé à tenir un journal il y a deux ans et demi, suite à ma première consultation avec ma neurologue. L’idée c’était d’avoir une estimation réelle des crises, de leur durée, de dissocier céphalée de tension, mal de tête et migraine (les trois gros piliers dans ce domaine) et donc de pouvoir en déduire l’impact quotidien et cibler le bon médicament.

Je conseille ce genre de petit carnet : on y note aussi ce qu’on a mangé et très vite on arrive à observer des liens de causes à effet, si les crises sont plus fréquentes pendant la chute hormonale (oui oui, la semaine sans pilule après les 21 jours est aussi une vraie garce), si elles sont consécutives à une activité sportive, un effort particulier, un stress général à cause du boulot, de tensions.

On apprend à relativiser parce que le fait de les noter implique un semblant de contrôle sur la situation, et passer une semaine sans épisode migraineux rime avec victoire, et l’euphorie qui va avec.

 

Les aliments à éviter, un premier pas 

Cela fait plusieurs mois maintenant que j’ai arrêté de manger certains aliments suspectés d’être des déclencheurs de migraine : l’avocat (je pleure), la banane (je suis en larmes, je rêve de son goût), réduction du chocolat, de fromage qui pue, moins de café (ou alors dilué dans beaucoup de lait), etc.

La vie de princesse à la diète quoi.

La molécule à risque qu’ils contiennent est la tyramine, un puissant vasodilatateur qui va favoriser l’apparition des crises. Comme j’étais une très grande consommatrice de bananavocado et que j’ai tout stoppé net en l’apprenant, j’ai constaté un lien direct.

A lire aussi cet article pour une liste plus complète des aliments à risque, ainsi que celui-ci.

 

Mettre des mots sur ce qui nous stresse

Conseil bateau mais efficace, trouver le noeud de ce qui ronge de l’intérieur à certaines périodes de la vie peut aider à se soulager d’un poids et donc de ne pas ruminer inutilement.

L’écrire, régler le problème, se séparer de tout ce qui est une influence négative (même éviter les personnes qui vous pompent l’énergie de l’intérieur est une vraie délivrance). En gros, fermer des chapitres, de ne pas laisser des histoires sans fin, être pleinement conscient de ce qui nous fait avancer et ce qui nous retient en arrière.

Je sais que, sur moi, le facteur de stress est le petit monstre numéro un dans le déclenchement de certains maux de tête. Et qui dit céphalée dit possibilité de virer en migraine.

 

Donc quand je sens que je suis en phase de devenir une furie parce qu’un être humain est complètement borné en face de moi ou qu’une situation me dépasse, je lâche du lest. Je vais lire, courir, me renseigner sur des sujets qui me passionnent, prendre soin de moi en me chouchoutant pendant plus d’une heure.

Je vous le dis, être zen c’est la santé, et savoir se recentrer de temps en temps est bénéfique (et ne fait pas de vous un monstre égoïste, juste une personne qui cherche à aller mieux, donc c’est tout à votre honneur).

 

Pendant la crise, mes réflexes

Quand j’ai commencé à prendre mon traitement avec la fameuse vitamine (on en parle plus bas), j’étais encore en proie à des crises.

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Du coup, j’avais une phase d’attaque bien en place :

  • je faisais en sorte de toujours avoir un produit glacé à portée de main : il paraît que c’est très personnel, la réaction chaud/froid quand on a la migraine. Me concernant, plus je suis dans un environnement frais, plus je me porte bien. J’utilisais donc souvent un bandeau avec une poche de glace dedans pour me soulager, l’appliquant au niveau du front ou des yeux, c’est selon
  • la menthe poivrée dès que ça se déclenche : faire un test préalable dans le creux du coude pour être sûr que vous la supportez. Je massais une goutte sur les tempes jusqu’à sentir l’effet relaxant et rafraîchissant. Il existe aussi des roll-ons qui contiennent cette huile essentielle et ils sont une bonne alternative quand vous n’êtes pas forcément chez vous mais que vous sentez que le mal de tête va bientôt vous tomber dessus (voir les sticks Puressentiel en pharmacie, ou chez Nature & découvertes)
  • ne pas empirer le sentiment d’être bon à rien, diminué : on la connaît, la sensation de ne rien pouvoir y changer, de passer d’une crise à une autre.  Il faut essayer de relativiser le plus possible, de penser à des événements positifs pour se focaliser sur autre chose que ce qui nous prend la tête, voir le bout du tunnel plutôt que le moment présent
  • se reposer, dans le noir et boire : m’isoler, me mettre un bandeau de nuit pour être un maximum dans l’obscurité, faire en sorte de m’éloigner de toute source sonore, être au calme apaise. Sachez qu’une grande partie des migraineux peuvent se mettre dans une situation délicate en n’ayant pas assez bu avant une crise, donc il faut veiller à s’hydrater comme il faut, chaque jour
  • j’essayais de ne pas prendre systématiquement d’antidouleurs : un paradoxe hein ? Mais la trop grande prise d’antalgiques peut engager le migraineux dans un cercle vicieux, où les médicaments vont entraîner une dépendance qui va favoriser l’apparition plus fréquente de céphalées

 

La vitamine B2, mon petit précieux

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Des études ont constaté que les migraines induisaient un ramdam énergétique au niveau du cerveau, et que la prise régulière de riboflavine permettait de stabiliser tout ce beau bordel.

Le dosage que je prends est de 200mg, qu’on ne peut obtenir que sous prescription médicale, mais apparemment on peut pousser la prise jusqu’à 400mg. Un peu comme pour la vitamine C, le corps n’assimile que ce dont il a besoin, donc pas de risques de surdosage.

Le seul vrai effet secondaire, c’est l’urine fluo (oui, tu passes pour un mutant), mais j’en fais une fierté, t’imagines.

 

Depuis que je prends ces petites gélules tous les matins, je n’ai plus eu de gros épisode migraineux.

Au début je pensais à un effet placebo un peu trop efficace, mais bon, depuis mars (donc 5 mois !!!) je n’ai eu que des maux de tête légers plic ploc et une migraine pendant mes règles, donc RIEN comparé à mes 10 à 15 crises par mois (melting pot de céphalées et migraines) en temps normal.

 

Il faut un maximum vous renseigner sur le sujet.

Dans un premier temps, je pense que je n’aurais pas su faire face si je n’avais pas pris mes traitements de fond chimiques, mais ce ne sont pas des solutions bénéfiques sur le long terme, même si ce sont des béquilles utiles quand on est vraiment au bout du rouleau.

Faites appel à un neurologue pour en parler, mettre des mots sur ce qui vous chipote et charcute la tête.

Une dernière chose qui m’aide aussi, ce sont les balades à pied. Que cela soit en ville ou à la campagne, j’ai toujours adoré marcher, et rien ne vaut le grand air pour se redonner un coup de peps et relâcher la pression, marcher dans les bouses et voir la vraie couleur du ciel.

 

J’espère que ça vous aide, parce que les migraines sont des foulamerde dont on ne se sépare jamais vraiment, mais qu’on peut essayer de mieux comprendre/atténuer en ayant plus confiance en soi et en se connaissant mieux.
Achetez-vous un beau petit carnet (y en a des magnifiques chez Hema, je vais y faire un malheur), et prenez du temps pour VOUS.

Puis, la prochaine fois que quelqu’un vous dit « roh c’est bon, ça doit pas être si terrible une migraine », suivez mon regard. Ambiance négative, on change de trottoir.

 

Des bisous les Caribous  !

Caribouland
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21 juillet 2014

Les petits roll-ons bien-être de Nature & Découvertes

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Il y a des thérapies farfelues auxquelles j’ai du mal à croire.

Y a qu’à penser à la médecine par les pieds, les aiguilles, les pierres (précieuses), la fumigation, l’auto-hypnose, l’hypnose tout court, la discussion de groupe, les régimes bien-être (comme si chier jaune rendait plus heureux), toute une gamme de techniques censées raccrocher ton karma au bon wagon du destin.

Aller plus loin, plus fort, vigoureux et en bonne santé.

 

Je ne suis pas croyante (enfin si, je crois au pouvoir d’un McFlurry par un jour de dérive mentale).

Je n’ai pas envie qu’on me dise qu’un bout de sauterelle est bon, il faut que je le goûte pour le croire, j’ai un reste de St Thomas qui vagabonde dans mon cerveau et les preuves tangibles sont ma seule certitude.

Tout ce qui n’est pas visible me rend sceptique et quand il y a deux ans, on me parlait d’aromathérapie, je voyais l’ensemble comme une secte de sniffeurs d’arômes.
Rien qui vaille.

 

Et puis j’ai commencé à soigner mes pustules à coups de coton tiges imbibés, je faisais disparaître des taches, je suais avec des bain de vapeur pour soigner mes migraines, massait mes tempes avec de la menthe poivrée, ne jurait que par le niaouli en période de floraison hormonale.

Je me sentais gagnante en me liant au pouvoir des plantes, comme invincible, une tortue ninja avec un bouquet de lavande coincé entre les dents.

Wonders of nature et cape rouge flamboyante.

 

Les roll-ons bien-être
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Donc voilà, depuis ces débuts fructueux, je suis en constante recherche des joies de la nature sans forcément passer à la caisse, je me renseigne, je me fais un catalogue perso des petits remèdes qui pourraient m’aider au quotidien.

J’ai un nouveau credo, je pense plantes aromatiques et le sujet me passionne.

 

Quand on y connaît rien aux HE, qu’on se trouve comme un rond de flanc devant le rayon des petits flacons, il vaut mieux choisir la facilité et prendre des synergies déjà toutes faites, un mélange d’huiles essentielles qui, ensemble, fonctionnent en harmonie et décuplent leur pouvoir.

Ces mixes sont souvent bien pensés et limitent les risques d’un surdosage, c’est un peu comme un plat préparé pour vous, on a mis les ingrédients dans le bon ordre pour vous faciliter la vie et vous éviter la noyade.

Pour info, je vous conseille le livre « la bible des huiles essentielles » de Marabout, une petite mine d’or pour mieux comprendre cet univers.

 

Pour faire court, the power of the fleur réside dans les molécules aromatiques qui vont permettre la détente, la stimulation ou encore une action anti-inflammatoire, entre autres.

Il est à noter que ces actifs peuvent se retrouver dans la circulation sanguine entre 10 minutes et 2h après l’application (selon Fabienne Millet), donc on respecte les précautions d’usage, et on cible les zones qui rendent leur efficacité plus pertinente : comme la nuque, les poignets, plutôt dans la zone du visage si on veut que la relaxation se fasse à cet endroit-là (en évitant muqueuses et yeux, of course).

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Chez Nature & Découvertes sont vendus six petits roll-ons qui peuvent aider à endiguer des maux quotidiens comme le manque de libido (ambiance froufrous boa), la nausée, le stress, garantissent un esprit clair et un effet apaisant (calmant les piqûres de bestioles estivales notamment), ainsi qu’une action sur le mal de tête.

J’ai d’abord acheté le roll-on sommeil, en sniffant tous les tubes pendant 10 bonnes minutes au fond du magasin, et puis, deux semaines plus tard, vu le bonheur, j’ai rempilé avec le vitalité.

Pour l’un comme pour l’autre, la synergie est vraiment bien pensée, avec un bon équilibre entre les HE :

 

Roll-on Sommeil

HE d’orange douce pour apaiser un maximum, de lavande pour la détente nerveuse, de marjolaine pour son effet sédatif, et de la litsée citronnée pour son effet calmant et anti-dépressif.

 

Roll-On vitalité

HE d’orange douce, de menthe poivrée pour son effet tonique et revitalisant, de mandarine pour se relaxer, de géranium pour contre la fatigue générale, et de marjolaine.

NB : Pour les deux, la synergie baigne dans l’alcool, donc on évite d’en appliquer sur les zone exposées au soleil si on en utilise en journée

 

Ce qu’on peut en attendre, les effets

Quand j’ai commencé à utiliser Sommeil, j’étais dans une phase où je n’arrivais vraiment pas à m’endormir. Je me retournais comme une crêpe qui fait un malaise au fond de sa poêle, j’avais du mal à trouver ma place dans mon lit deux personnes.
En étoile, en triangle, les jambes pliées, tendues, trop de lumière, foutu hibou.

Un vrai chewing-gum qui s’étend dans tous les sens sans parvenir à prendre le train du dodo, j’étais métamorphosée et en proie à une grande frustration vu qu’en temps normal, je suis connue pour être une dormeuse professionnelle.

Râles et « pfff » sur le coussin, j’en avais ras le ciboulot.

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Le premier soir, mise en place du rituel du roll-roll sur les tempes, un petit coup sur la nuque, le produit sèche vite et on sent très rapidement le parfum des HE qui se répand dans notre sillage (encore plus probant si tu te mets à contre-sens dans un courant d’air).

Et puis, un peu sceptique je suis allée me coucher.

Et j’ai dormi 10h d’un traite, sans me réveiller en pleine nuit.

Le lendemain, j’attribuais cette réussite à la chance du débutant, rebelote en soirée, et non, je me suis encore endormie comme un bébé.

 

Tous les jours qui ont suivi se sont passés dans la même harmonie, donc oui, je crois dur comme fer à ce petit stick pour contrer les légères insomnies et chasser les pensées qui empêchent de se détendre et de plonger dans les bras de Morphée (pour les cas plus graves, courir contre un mur et s’assommer fonctionne).

Puis lors d’une autre escapade bruxelloise, j’ai hésité entre vitalité et esprit clair, pour finalement repartir avec le premier. Plus qu’un regain de dynamisme, je lui trouve un côté « grosse tasse de chocolat chaud », il détend et ressource juste ce qu’il faut et sent très bon l’orange douce, en touche vivifiante.

Le Sommeil dégage une pointe de lavande en arrière-plan, fleur dont je suis une grande droguée depuis des années, donc olfactivement, j’aurais préféré qu’elle soit la note dominante, MAIS PASSONS.

 

Ces deux roll-ons ont le mérite d’être abordables (7.5 euros l’unité), pratiques à utiliser (tu masses la zone avec l’embout, pas de honte à le faire dans le métro), et je n’ai pas été déçue jusque-là.

Étant donné que dormir est un passe-temps précieux pour moi, je préfère Sommeil parce qu’il me permet de passer des nuits complètes sans être interrompue par Insomnie qui passait par-là, la main sur les hanches, les bigoudis qui pendouillent.

On est tous d’accord là-dessus, rien ne vaut une bonne bave la bouche ouverte et les yeux fermés sur un coin de l’oreiller en ayant passé un agréable moment à rêver.
Voilà, je suis donc, ce mois-ci, dans une bulle de cocooning, la chaleur me met au ralenti, je recherche la fraîcheur et la détente quand la journée se finit enfin, et grâce à deux petits sticks, j’ai un peu moins de stress à gérer, je suis plus zen.

Et comme une suite logique, la zénitude amène la plénitude, Amen.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés 7.50 euros chacun chez N&D 

Caribouland
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23 juin 2014

Ambiance fleurs blanches, capillas et mumulilas

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Depuis quelques semaines, je jouais avec le feu en détournant l’eau de beauté de Caudalie en parfum d’ambiance, fraîche odeur de menthe poivrée revigorante qui sur le moment envahissait le studio pendant quelques minutes éphémères.

A 30 euros les 100 ml, ça commençait à faire cher la tournée de Mirzette dans les champs, la bouteille s’est vite vidée et j’ai du m’abstenir de jouer du spray tous les matins.

 

Bien sûr j’avais toujours mon aromaglobe pour me garantir une atmosphère cosy et plantue, mais après plus d’un an d’utilisation, je commençais à en avoir marre et la bête aussi, à raison de 8h d’allumage intense elle commençait à donner des signes de faiblesse.

Puis marre du bruit du ploc ploc, marre des odeurs d’huiles essentielles (très efficaces au demeurant mais je suis une goumiche qui a besoin de variation pour ne pas virer dondon blasée), je m’étais mis en tête qu’il me fallait DE LA NOUVEAUTÉ.

 

La petite quête chez Nature & Découvertes

Je suis allée faire un saut chez N&D dans l’espoir de trouver quelque chose qui flatte mes narines sans me donner la migraine, pratique à utiliser et sans artifices.

Au royaume des senteurs, j’ai trouvé un petit stand avec des bougies parfumées sous verre qui donnait une idée de l’ambiance dans laquelle elles voulaient nous plonger, chaque fragrance se déclinant ensuite en capillas, encens, candles et brumes.
Le choix était parfait.

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J’ai longtemps hésité (hin hin), je n’arrêtais pas de soulever les cloches et de les porter à mon nez pour bien m’imprégner des différents parfums, en essayant de trouver surtout ce qui pourrait coller à l’esprit d’une pièce à vivre/dormir au quotidien.

 

J’ai adoré « veillée et contes d’hiver », pour son côté gros plaid bien épais, aux notes de cannelle et d’orange (boh, dans quelques mois, il n’est pas dit qu’il n’atterrisse pas dans mon panier !), « frangipanier sous les alizés » était un vrai délice mais encore trop rond pour la saison, « miel des collines » vraiment doux liquide ambré avec une pointe sucrée.

Puis j’ai senti « à la fête des fleurs blanches », et j’ai succombé comme une gamine incapable de résister à un bouquet de fleurs bien dodues.

 

À la fête des fleurs blanches et ses petits bâtons 

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Étant complètement novice dans l’univers des capillas, j’ai mis du temps à comprendre comment déplier la spirale (très jolie sur la boîte, dans mon flacon elle ne tenait pas et ressemblait à un looping mal ajusté), et à trouver combien de tiges suffiraient pour embaumer la pièce.

J’ai misé sur 3 bâtons par instinct, et il s’avère qu’il s’agit du parfait équilibre.

Là où j’ai été très étonnée c’est sur la qualité de diffusion : j’ai déjà vu traîner ce genre de diffuseur chez des amis et j’avais souvent pensé qu’il s’agissait d’une daube incapable de s’imposer dans l’air ambiant.

 

Autant vous dire que plusieurs heures après l’ouverture du petit flacon, j’entrais dans la pièce comme on foule un parterre de pétales de mumulilas (muguet qui copule avec le lilas), une bombe.

Ce bouquet parfumé vous invite à découvrir une senteur raffinée et florale où se mêlent tour à tour les parfums du muguet, du lilas blanc et des églantines sauvages dans un bouquet pétillant de bonheur.

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Ils promettent un mois de pur bonheur avant de recharger le flacon, mais la vendeuse m’a assuré que ça durerait plus longtemps, sans compter qu’en tournant les tiges toutes les trois pluies, je pouvais prolonger le parfum de quelques semaines.

Et puisque je ne les utilise pas toutes, j’userai moins vite « la senteur ».

Le soir, je retire les baguettes et ferme le petit pot, d’autant plus si je  compte dormir la fenêtre fermée (vaut mieux ne pas l’utiliser dans un endroit non aéré), et le matin, au réveil, je pare à nouveau le socle blanc de ses petits bâtonnets.

Pour le prix, je suis ravie, pour l’odeur aussi.
Une vraie belle découverte !

 

Des bisous les Caribous !
18.90 en magasin, 14.95 sur le site N&D
Chaque recharge coûtant 9 euros

Caribouland
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3 juin 2014

Se masser le cuisseau avec réchauffe-moi de Lush

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Mouhouhou, pétrir, masser, faire souffrir la peau sous les coups vigoureux des mains, un plaisir de sadique que mes cuisses sentent passer, mais le palper-rouler se fait rarement à sec (à moins de vouloir finir avec des traces rouges sur les jambes).

J’aime malaxer mon corporel comme une folle furieuse et j’assume mon côté zinzin, donc exit les huiles simples et les bêtes crèmes, il faut augmenter le niveau d’exigence quand il s’agit de massage.

 

Quand j’ai acheté ma première barre chez Lush, j’étais encore dans un engouement sportif tout relatif, à jurer  « y a que la course à pied qui te fera un corps de rêve, poupée », mais malgré les étirements, les muscles me faisaient coucou pendant au moins deux jours et ce quel que soit l’intensité de l’effort (bave intense de la crapaude après 7km ou sueur légère sur 3km inutiles).

Du coup, en entrant dans la boutique Lush, après avoir failli me faire renverser par un abruti qui ne connaissait pas la signification d’un passage pour piéton et d’un Moi gesticulant pour qu’il s’arrête sur la route et non sur mes jambes, j’ai voulu me soulager avec un palet hydratant.

Chacun son truc.

 

Les barres de massage

Lush a un tas de barres de massage, de toutes formes (même conique, me demande pas ce qu’on peut faire avec ce genre d’engin), et, étant toujours guidée par mon naseau après le visuel, j’en ai senti plusieurs avant de jeter mon dévolu sur (ré)chauffe-moi.

PS : ne jette jamais tes petites boîtes en fer (celle qui contenait les chocolats dont tu t’es goinfrée après ta rupture violente avec José par exemple), elles sont très utiles pour conserver ces soins à l’abri de la chaleur (ambiance sauna dans ma chambre, quelle que soit l’époque de l’année, tope-là).

 

Réchauffe-moi

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Cette barre est orgasmique.

Quand je l’ai sentie, j’ai failli chavirer, parce qu’en plein hiver elle me rappelait l’été, mais aussi le cocooning, l’envie de se lover dans une écharpe aussi douce que le duvet d’un caneton (métaphore improvisée).

Son odeur est son atout principal et m’a eue dans la boutique comme une vieille débutante vu que je voulais m’en faire un manteau et ne plus la quitter.

Pour vous donner une idée (et exposer mes talents de grosse nulle incapable de décrire une senteur) elle se rapproche un peu de la vanille, d’une chaleur estivale, d’épices très légères et d’un chocolat très doux, le tout mélangé dans un bain  d’amour.

 

Après bien sûr, tu peux toujours emmener tes deux narines avec toi en magasin pour sentir cette petite merveille et tu me diras si je suis dans le vrai.

 

Elle se présente avec de petites bosses sur une de ses faces qui augurent un massage stimulant et relaxant et a la juste largeur pour être prise en main.

Dedans il y a de quoi nourrir la peau (karité, cacao, jojoba), se détendre (gingembre, poivre noir), et manger (vanille pour l’odeur, l’hydratation intense).

Avec seulement deux ingrédients synthétiques, le parfum et le lilial (potentiellement allergène, donc à éviter si vous avec une peau très très très réactive), il s’agit d’un produit Lush quasiment entièrement naturel.

Beurre de cacao bio issu du commerce équitable (Theobroma cacao), Beurre de karité (Butyrospermum parkii), Huile de jojoba bio (Simmondsia chinensis), Parfum (parfum), Huile essentielle de gingembre (Zingiber officinale), Absolu de vanille issu du commerce équitable (Vanilla planifolia), Huile essentielle de poivre noir (Piper nigrum), Salicylate de benzyle* (benzyl salicylate), Citral* (citral), Coumarine* (coumarin), Géraniol* (geraniol), Benzoate de benzyle* (benzyl benzoate), Cinnamate de benzyle* (Benzyl Cinnamate), Farnesol* (Farnesol*), Lilial (lilial), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool)

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Bon, à l’usage, c’est assez simple, et je ne vais pas vous faire un dessin, ils l’ont fait pour vous : soit on a un cobaye qui fait « hmmm hooo » comme sur la photo, soit on devient son propre terrain d’expérimentation.

Dans un cas comme dans l’autre, elle est aussi agréable à utiliser qu’une huile de massage :

  • on frotte la zone à masser directement avec la barre, ou on la frotte entre ses mains pour prélever la matière
  • les beurres se transforment en huile ni trop légère ni trop grasse très agréable au toucher
  • il faut en mettre pas mal quand il s’agit de grande zones type dos
  • on profite du relief de la barre pour détendre les muscles

 

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Vu que cela fait maintenant quelques mois que je l’ai, j’ai eu le temps de faire le tour du rectangle, et je l’aime toujours autant. Quand j’ai eu un torticolis, elle m’a bien servi, quand j’avais mal à un de mes mollets aussi, après bien sûr, il ne s’agit pas d’un remède miracle comme le baume du tigre et je suis toujours un peu ennuyée parce qu’une barre qui est censée réchauffer, le fait-elle parce qu’on est énergique en étalant le produit et que l’afflux sanguin joue son rôle, ou parce que les ingrédients ont une action auto-hot intégrée ?

J’ai essayé de laisser traîner une petite quantité sur le haut de mes bras, sans y toucher, et non ça ne changeait pas grand chose (enfin si, j’avais une tache d’huile perdue sur mon corps).

Donc ils ont du y aller mollo sur les huiles essentielles, ou alors elles s’activent quand on s’active, je n’ai pas d’avis sur la question.

M’enfin, il n’y a pas de quoi emmerder l’oreille d’une puce avec une aiguille, elle réchauffe quand même un peu.

 

Ce que j’aime énormément avec cette barre, c’est sa manière de fondre rapidement (quand il fait plus froid, il vaut mieux avoir les mains qui ne riment pas avec glaçons), d’assouplir intensément la peau en me laissant le temps de masser (donc pas de « slurp la peau n’en fait pas qu’une bouchée », elle prend son temps pour apprécier le gras festin), et d’avoir une odeur qui reste sur la peau pendant plusieurs heures sans être écoeurante (mais cela va jusqu’à imbiber les draps, le pyjama, faire senteur d’ambiance, donc il faut vraiment que tu sois convaincue de l’aimer).

 

Les bémols sont directement liés à sa nature, les poussières s’y accrochent, même en se lavant les mains avant et en la conservant dans son papier d’origine, lui-même foutu dans une boîte en fer hermétique, il y a des intrus qui s’amusent à se coller sur la brique.
Puis, à force de l’utiliser, l’architecture vallonnée des bosses fait vite place à une surface plus plane. En même temps, il faut bien qu’il diminue d’une manière ou d’une autre ce parallélépipède.

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L’autre jour, en refaisant mon stock d’Ultrasimple, j’ai reçu un échantillon de la barre En Paix.

Elle a une composition un peu plus basique que Réchauffe-moi et contient du beurre de cacao, de karité, du parfum (seul ingrédient synthétique), de l’huile de l’olive, aucune fioritures.

Beurre de cacao bio de Colombie (Theobroma cacao), Beurre de karité bio (Butyrospermum parkii butter), Parfum (parfum), Huile d’olive bio issue du commerce équitable (Olea europaea), Géraniol* (geraniol), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool)

 

Et oh mon dieu.
Celle-ci sent le chocolat blanc, une vraie belle découverte qui m’a ravie comme une gosse.

 

Je ne l’utilise pas en massage, vu sa taille ce serait du gaspillage, mais elle traîne dans une petite boîte près de mon siège-bureau (oui, c’est un concept perso), et dès que mes mains crient famine, je m’empare du petit bout et le fait fondre entre mes doigts jusqu’à avoir assez de matière pour masser mes mains.

Ce petit geste avec un produit pas du tout pratique (t’avoueras que le petit morceau collant a un niveau de dignité limité) a fait un bien fou à mes mimines, qui n’avaient pas vu une crème pour les mains depuis « pfiou ».

Et comme soin pour les cuticules, il est impeccable.

Seulement voilà, des deux, je préfère ma barre à bosses, pour son odeur incroyablement gourmande et sa texture plus grasse.

 

Alors, que vous ayez envie de masser un baobab, le dos d’un cochon, de cirer le parquet ou simplement vous faire du bien après le sport, Réchauffe-moi est vraiment divine.

Dommage qu’elle ne m’ait pas été vendue avec un fameux pot Lush, il m’en reste 4 à vider, et je suis loin du compte avant d’avoir mon masque frais gratuit.

Mais j’y arriverai, Mickey, j’y arriverai, et ce jour-là sera jour de joie et de névrose cosmétique.

 

Des bisous les Caribous !
Réchauffe-moi 60g à 10.95 euros en boutique

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24 novembre 2013

L’aromaglobe bien-être qui vaut le coup(coût ?)(le coucou, oui)

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J’ai eu une très grosse phase « huiles essentielles » il y a quelques mois.

Quasiment aussi importante que ma période « je joue de la guitare électrique et je t’emmerde » (enfin, je fais du monocase et je pense que je suis funky, mouvements de tête et de body à la Iggy), j’avais poussé le bouchon jusqu’à m’acheter un livre spécifique sur le sujet, histoire de ne pas accidentellement tuer tout le monde avec mes expérimentations olfactives.

Au départ c’était plutôt bénin : je les utilisais pour soigner mes problèmes cutanés, jamais pures sur la peau, toujours à l’aide d’un coton-tige.

 

Puis, en décembre dernier, j’ai reçu un globe diffuseur de vapeur froide pour mon anniversaire et mon monde a changé.

Un must pour dégager les bronches, humidifier l’air, profiter du clapotis gazouillant tout en restant en bonne santé, un produit tout destiné à ma personne et son hystérie mal canalisée.

 

L’aromaglobe pour les nuls

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L’appareil en soi n’est pas compliqué, c’est principalement les montages et démontages entre chaque utilisation qui sont fastidieux mais on s’y fait vite.

Sans rentrer dans les détails techniquo-branlants qui sont différents pour chaque diffuseur, le mien fonctionne avec un système de membrane qui vibre à une certaine fréquence et transforme l’eau en vapeur froide, alors diffusée dans la pièce.

 

Il change de couleur de manière totalement aléatoire et ne produit pas de sons (pas de chant d’oiseau ni de cri d’épouvantail), ce qui me va très bien vu que je suis incapable de me concentrer dès qu’il y a trop de bruits différents dans une même pièce.

Ceci étant dit, certaines marques en vendent avec un catalogue de bruits animaliers/naturels qui vous combleront si vous êtes du style à aimer entendre les chants bruts de la faune et la flore internationale investir votre salon.
Lors de la première utilisation, on était aux alentours de Nowel (je suis née un 22 décembre), et on s’en est servi pour purifier l’air un peu trop chargé d’odeurs de nourriture et de vin.

 

Premier constat : en moins de dix minutes le salon sentait super bon, un mélange d’oranges très purifiant qui a dégommé tous les restes olfactifs de la soirée sans surcharger l’atmosphère.

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Étant totalement novice à l’époque, j’ai utilisé des huiles essentielles adaptées à la diffusion, que  j’avais reçues dans un coffret Nature et Découvertes :

  • PURIFIANTE HE d’orange douce, de lavandin, de pin douglas et de citron
  • ANTI-STRESS HE d’orange douce, de lavandin, de mandarine et d’ylang-ylang
  • RESPIRATOIRE HE de lavandin, de romarin, d’eucalyptus et de thym thymol
  • SOMMEIL HE d’orange douce, de mandarine, de lavandin, de sauge sclarée, de petit grain bigaradier et de marjolaine à coquille
  • REVITALISANTE HE d’orange douce, de citron, de menthe douce, de romarin camphré, de clou de girofle et d’écorces de cannelle

 

Ce coffret est vraiment une tuerie, autant au niveau du prix que du résultat.

Même si la majorité des synergies a une dominante d’orange douce, les flacons ont tous une odeurs bien particulière, ma préférence allant à la fiole revitalisante et la respiratoire pour leur côté coup de fouet et débouchage de nez complet.

Quand j’avais regardé les conseils d’utilisation, il était mis « 60 gouttes en diffusion pendant 15 à 20 minutes maximum est suffisant pour une pièce de 20m². Ne jamais diffuser plus de 5 minutes dans une chambre d’enfants« .

 

Pour être honnête, je ne suis JAMAIS montée à 60 gouttes, je plafonne en général à une diffusion de 10 à 15 gouttes, mais pendant une petite heure.

Puis j’arrête l’appareil, et je le rebranche quand j’ai à nouveau besoin de saturer l’air en huiles essentielles.

Ce n’est donc pas quelque chose qu’on peut laisser tourner en permanence, sauf si on ne l’utilise que pour son aspect « humidificateur » (mais à ce moment-là, vaut mieux acheter un objet destiné à cet usage-là, parole de Mona).

 

Les bienfaits au quotidien

Contrairement à une bougie, ou de l’encens, un diffuseur d’huiles essentielles à vapeur froide comme le mien, n’alourdit pas les molécules d’air mais a une action purificatoire grâce aux molécules d’eau qui entraînent celles des huiles essentielles.

J’insiste sur le fait de ne pas utiliser d’HE pures si vous n’y connaissez rien, il existe assez de mélanges dans le commerce pour trouver votre bonheur, et surtout une synergie qui correspondent à une envie particulière. Une HE non adaptée à la diffusion peut très vite avoir un effet irritant et une toxicité avérée à certaines doses.

En période hivernale, c’est vraiment pas mal pour assainir l’air et éviter de vivre dans un milieu microbien trop intense (roh ça va, plus il fait froid, moins on aère, dis bonjour à la grippe).

En été, cela peut également servir à éloigner les moustiques !

 

Personnellement, c’est un de mes objets préférés d’ambiance et bien-être avec ma Lumie.

 

Il n’est pas nécessaire de se forcer à « croire » en l’aromathérapie (contrairement à l’homéopathie qui n’a aucun effet sur moi), les HE ont depuis longtemps fait leurs preuves dans le domaine de la santé.

Je suis d’ailleurs très sensible à tout mélange qui contient de la lavande ou de l’eucalyptus.

Ces deux HE m’aident en période de mauvais sommeil ou de sinusite chronique qui s’installe à nouveau, en m’apaisant comme un chat qui fait la sieste au soleil.

 

Clairement, même si je suis migraineuse, c’est un « nuage » d’odeurs que je tolère très bien et qui me soulage.

 

On récapitutule

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Les avantages 

  • on peut l’utiliser sans huiles essentielles ou avec : sans pour humidifier l’air tout en douceur et profiter de sa couleur changeante, et avec pour profiter des bienfaits de la nature, se relaxer, soigner des maux respiratoires sans application cutanée
  • le modèle que j’ai est vraiment beau, esthétiquement parlant, donc il ne jure vraiment pas avec le paysage
  • la diffusion, une fois entièrement rempli, dure quelques heures (entre 3 et 4 je dirais)
  • on peut régler l’intensité de la vapeur en abaissant ou relevant le clapet situé à l’intérieur du globe
  • il est très silencieux, on entend juste le bruit de l’eau qui goutte par moments
  • pas de problème de surchauffe, vu que ça fonctionne à froid
  • ça a une incidence moyenne à élevée sur les maux physiques ou mentaux : le fait que cela diffuse apaise, j’ai d’ailleurs souvent tendance à l’allumer quand je suis énervée, pour y ajouter une synergie anti-stress
  • le coffret de synergies peut paraître cher, mais vous avez des mélanges prêts à l’usage qui durent super longtemps et vous évitent d’acheter chaque HE séparément
  • il s’arrête automatiquement quand le niveau de l’eau n’est plus assez élevé

 

Les inconvénients

  • Il faut y aller mollo si vous n’y connaissez rien et bien lire les précautions d’usage. Respecter un certain temps de diffusion selon la taille de la pièce (si vous utilisez le globe uniquement en humidificateur, il peut marcher non stop évidemment) et les personnes/animaux qui y vivent
  • C’est TRÈS fragile : j’ai déjà du remplacer le globe une fois, chez Nature & Découvertes, pour 20 euros. Mais bon, je suis miss catastrophe aussi (en vrai, la tosowoong a directement foncé sur la machine en ricochant violemment sur l’évier…)
  • Il faut utiliser de l’eau distillée, car le calcaire a tendance à abîmer les différents composants du globe (et t’es bon pour gratter les élément avec du vinaigre pour enlever toutes les traces blanches)
  • La vapeur d’eau se dépose sur le socle, le meuble, donc il faut prévoir une protection, ou bien le mettre vraiment sur le bord (attention aux maladroits !)

 

Je vous conseille vivement ce genre de diffuseur si vous êtes sensibles à l’aromathérapie, et que la notion « relaxant » évoque quelque chose de vibrant en vous.

Comme c’était un cadeau, j’ai un peu cherché pour le prix (car le globe n’est pas en vente sur le site de N&D, mais bien en magasin), et apparemment il coûte entre 50 et 60 euros.

Si vous devez faire un choix, prenez plutôt un diffuseur à vapeur froide, ce sont les plus simples d’usage et qui conviennent en général au plus grand nombre.

Comme ils ne chauffent pas les huiles, ils permettent également de profiter de toutes leurs propriétés.

 

En un an d’usage intensif et régulier, le mien n’a jamais cillé, la clef de sa longévité résidant très certainement dans le BON et EFFICACE nettoyage du globe et de son système.

 

Les conseils généraux de Pranarôm sur les diffuseurs m’avaient beaucoup aidée l’an passé pour saisir les nuances et bien utiliser mon diffuseur (ici et là). Cette même marque propose aussi des mélanges disponibles en parapharmacie, il serait peut-être temps que je parte à leur recherche, histoire de varier les plaisirs.

NB : si vous avez un chat, renseignez-vous, car la bête ne possède pas une certaine enzyme, ce qui rend difficile l’élimination de l’HE mais a priori, en diffusion, il n’y a pas de problème. Si vous avez des infos sur le sujet, n’hésitez pas à m’éclairer !

L’avis de Danièle Festy sur ce point

 

Des bisous les Caribous !
Plus d’infos sur l’AromaGlobe de Lanaform
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