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15 octobre 2017

Isla Apothecary Immortelle Scar + Blemish Oil – La synergie cosmétique

J’ai rencontré une personne qui suit le blog depuis un petit moment et qui disait aimer le « côté bio » de la force qui régnait sur mes pages.

J’ai cette petite étiquette qui me colle au dard comme une pauvre gommette sur le bout du doigt, pourtant je n’ai jamais vraiment mis en avant mon côté nature, bobo, sans gaspi et nettoyeuse de carrelage au bicarbonate de soude.

J’aime juste savoir ce que je m’applique sur la bouille, et pour découvrir le fond des choses, BAH FAUT DECORTIQUER les compos, n’est-ce pas.

Et quand on passe par là, on observe deux catégories de gens : ceux qui regardent « ah tiens ça commence par AQUA donc c’est un bon produit » et ceux qui arrivent à prendre la mesure de la  big picture. De manière générale, les synergies de matières végétales sont souvent les plus beaux accords cosmétiques, d’où la nécessité de parfois ne pas s’arrêter sur un seul nom et baquer le reste, sous peine de passer à côté de belles surprises.

 

Une belle synergie

Quand on débute, on pense que tous les ingrédients sont des petits bonshommes qui toisent leurs camarades de compo du coin de l’oeil sans jamais se mélanger, qu’ils ont chacun un rôle mais que personne n’influe sur personne.

Grosse erreur, une synergie est une sorte de belle harmonie trouvée entre plusieurs ingrédients et qui peut potentiellement augmenter leur pouvoir (un peu comme la frange caramélisée de la gaufre de bruxelles, ça donne tout de suite une autre dimension à la dégustation), c’est une manière globale de penser un produit.

Je prends toujours l’exemple du silicone, parce que c’est le plus parlant, mais s’il est présent dans des produits ciblés « anti-acné », il permettra d’atténuer l’effet asséchant, et de ne pas se retrouver – trop vite- avec la couenne lézardée par la sécheresse – alors que tout seul, oui, il ne sert strictement à rien, pollue et est vendu plus cher que sa vraie valeur marchande au consommateur.  Donc essaie d’ouvrir les mirettes et ne t’arrête surtout pas à un élément qui te fait buguer, tu ne te rendras pas service ni à ta peau.

 

L’immortelle dans l’Isla blemish oil

En me baladant sur Love Lula, je vois passer un bête sérum à 5 ingrédients dans la fiole, de l’huile de tournesol (pour le toucher, la texture agréable), d’églantier (voir par-là ses supers effets), de l’huile essentielle d’immortelle ou Hélichryse italienne (la reine des bobos, décongestionnante et anti-inflammatoire), de romarin (tonique & purifiante) et de l’huile essentielle de zeste de citron (pour l’odeur et un chouilla éclaircir son petit épiderme).

Helianthus annuus (Sunflower) oil + Rosa canina (Rosehip) seed oil + Helichrysum italicum (Helichrysum) oil + Rosmarinus officinalis (Rosemary) leaf oil + Citrus limonium (Lemon) peel oil. Naturally occurring allergens in these essential oils: Citral, Geraniol, Limonene, Linalool.

 

L’huile essentielle d’immortelle est souvent passée sous mon radar parce que son prix crie l’endettement de mon portefeuille tout entier. Elle se vend parfois 30 euros la fiole de 3 à 5ml; me connaissant, c’est le type de flacon qui finit par me glisser des mains et se brise au ralenti sur le sol de ma salle de bain.
#teammaladroite

Et je préfère m’éviter ce genre de catastrophe de goumiche.

 

Avant de tester ce sérum pendant un certain moment, je me baladais avec une bouille post-opération plus que détestable, tu te demandes comment tout remettre à zéro sans agresser ni trop emmerder le terrain, honnêtement je ressemblais à une demoiselle d’Avignon de mon pote Picasso.

J’avais d’abord suivi un régime eau micellaire – rinçage à l’eau claire, suivi de ma petite crème Trevarno d’amour, parce que je n’avais plus vraiment de repères.

Mais j’ai commencé à y voir les limites quand la pustulette pré-automnale à débarqué avec ses guenilles.

Je me suis donc tartinée de l’Isla oil chaque soir, puis de temps en temps le matin histoire d’ajouter un petit glow avant d’appliquer le fond de teint.

 

J’ai remarqué le changement quand l’homme a constaté que ma peau allait beaucoup mieux après deux semaines. J’ai continué dans le doute, en me disant qu’on pouvait très bien mettre ça sur le compte du hasard, mais c’est allé en s’améliorant – les taches s’estompaient plus que bien, même les boutons étaient moins virulents.

A mon avis, le combo églantier et hélychrise est une petite tuerie en soi, je mettrais d’ailleurs carrément de côté l’huile de tournesol qui est plus une base neutre qu’autre chose, histoire d’amplifier les effets.

Parfois je boost même directement la pompe appliquée dans ma paume avec deux à trois gouttes de la rosehip oil de trilogy.

 

Il y a deux semaines, j’ai recommencé la loterie cosmétique, je n’avais plus vraiment de routine, le boulot a fini par avoir raison de mes petits moments doudoux, j’ai arrêté d’appliquer le sérum.

Et là ça n’a pas manqué, on est reparti pour la pustulette et les rougeurs.

 

Si tu veux te l’offrir ou à quelqu’un, sache que ce sérum est d’une belle qualité, mais qu’il doit être appliqué régulièrement sous peine de retomber dans l’ère blemishienne apocalyptique (avec son lot de cicatrices qui brillent comme un phare rouge en pleine nuit).

Bref, je suis sur une piste. Je pense investir dans l’HE d’immortelle.

Faudrait juste que je fasse plus confiance à mes mains et que rien ne glisse d’elles.

 

Des bisous les Caribous !
Isla Apothecary Immortelle Scar + Blemish Oil – environ 35 euros/30ml
Offert sur demande par Love Lula

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10 avril 2017

L’huile d’églantier contre les taches, Trilogy Rosehip oil

Je pense que j’arrive à un point où les huiles sont devenues mes potes de nuitée, on se marre bien.

Sur les mains, sur les pieds quand ils ont mauvaise mine, sur le visage jusqu’au décolleté, j’en consomme pas mal quotidiennement rien que pour la garantie d’une couenne douce et belle – si ça ne tenait qu’à moi, je plongerais bien mon corps dans une cuve remplie de gras, mais il paraît que ça ne se fait pas.

A cet usage élevé dans ma routine s’ajoute une question fréquemment posée : « finalement, une grassouillette varie peu d’un flacon à l’autre, quelle que soit la plante, comment est-ce que t’arrives à pointer un grandiose changement avec telle ou telle si au final tu ne fais que t’appliquer des lipides sur la face ? ».

Oui mais non.
C’est un peu comme l’âne qui dit que toutes les crèmes sont identiques, il n’y a pas une seule manière de cuisiner un ingrédient. Imagine le nombre de variétés d’ADN différents qui s’épanouissent dans la nature, la façon dont une plante réagit face à son environnement, ses mécanismes de défense, cela varie énormément. 

 

Toutes pareilles ?

Le meilleur moment pour se rendre compte du potentiel de certaines et pousser le vice jusqu’à tomber dans les plus sèches, plus pénétrantes, c’est quand la peau va mal – qu’elle crie famine, bave, gratte. Plus elle est en besoin, plus on va commencer à saisir toute la densité du monde végétal.

Il y a, effectivement, une analogie sensorielle, elles sont toutes plus ou moins grasses, poisseuses, collent aux doigts, elles ont toutes a priori une odeur assez brute de décoffrage et rendent la peau agréablement souple et parfois même, hydratée.

POUR RAPPEL

L’huile hydrate à sa manière : elle va couler dans les tissus en passant par le ciment intercellulaire, le renforçant et permettant ainsi de mieux RETENIR l’eau qui a tendance à s’échapper un peu vite chez certaines personnes – celles qui ont une routine trop décapante, par exemple.

Plus tu apporte des lipides, plus tu renforces ta couenne, elle AIME ça.

Mais toutes ces liquides dorés n’ont pas le même profil LI-PI-DIQUE, du coup pas les mêmes bénéfices – même si au toucher, tu as l’impression qu’on passe de tic à tac et de tac à tic.

A relire :
Le soin par les huiles végétales
L’oil therapy (la minute « branlette chimique »)

 

Sous ma loupe, l’huile d’églantier de Trilogy

Elle est :

  • riche en vitamine A (fermeté, légère exfoliation) + C (agit sur la mélanine, bombe qui désintègre les dégâts liés à l’oxydation naturelle) + E (antioxydant puissant)
  • riche en omega 3, 6, 9 – contre les rougeurs, la sécheresse et la déshydratation
  • très fluide
  • vous rendra peut-être un peu moins ridée de la pomme, ou en tout cas, préviendra le phénomène

First of all, attention de ne pas confondre l’huile de rosier muscat (rosa rubiginosa) et d’églantier (rosa canina), ces deux variétés sont presque pareilles, mais la première est souvent mal tolérée par les peaux mixtes et moins riche au niveau de certaines molécules.

L’huile d’églantier, tout comme celle de rose musquée, contient des antioxydants (qui vont empêcher un excès de radicaux libres, et les dommages qui vont avec), est riche en omegas, acides gras essentiels qui vont à la fois cibler les problèmes d’hydratation – de rugosité et de cicatrisation.

Là où on tend l’oreille, c’est en lisant « source naturelle et exceptionnelle de vitamine A ». En effet, elle en contient à haute dose comparé à son acolyte, et c’est cette molécule magique qui est source de HO et HA depuis un bon mois dans mon quotidien.

 

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le retinol

On le trouve sous forme chimique dans certaines crèmes prescrites par le dermatologue comme la differin, qui exfolie et permet de retrouver peau nette quand on a des bubons qui peuplent notre minois. Cependant, la forme synthétique est souvent TRES agressive et rime avec plaques rouges et épiderme à vif comme le cul d’un babouin en feu.

La forme naturelle qui se balade dans l’huile d’églantier serait une alternative à cet ingrédient chimique MAIS à prendre avec quelques pincettes.

Je pense qu’il ne faut pas oublier les limites du végétal, dans le sens où, effectivement, on peut sûrement avoir le même genre de résultat avec ce sérum, mais il ne remplace en rien un bon vieux traitement conventionnel si on veut vraiment éradiquer le monstre purulent.

Ayant déjà vu ce qu’une crème anti-acné au rétinol peut accomplir, on passe quand même de la vodka à la limonade, niveau puissance d’action.

 

CECI ETANT DIT, la rosehip oil est excellente dans sa catégorie.

Je l’utilise un peu plus souvent en ce moment, mais j’ai parfois un ou deux soirs où je la laisse de côté, quand je sens que ma bouille est assez repulpée.

Elle m’a bluffée sur les cicatrices et surtout les taches que deux kystes avaient laissé derrière eux : il en reste une légère, mais comme tout le teint s’est clairement unifié d’un coup, je vois un gros changement.

Aussi, elle dégomme les ridules de déshydratation quand il y en a, elle est soyeuse et laisse immédiatement la couenne douce sans le côté collant.

Je trouve également qu’elle régule assez bien ma peau pendant la journée (oui, parfois je pousse le vice et l’utilise aussi le matin)(tututu), sans finir comme une boule à facettes.

Et comme elle est riche en bêta-carotènes, elle donne un effet bonne mine immédiat tout en préparant la bouille pour l’été qui arrive.

 

Je vous pousserai TOUJOURS à consulter un spécialiste si vous souffrez d’une acné sévère, invalidante, ou qui a vraiment trop duré. Mais, si vous n’avez que quelques boutoniaux par-ci par-là, ce sérum a vraiment tout dans son sac; depuis que je l’utilise régulièrement, je n’ai pas eu de rechute monstrueuse au « moment du mois ».

Comme si il contenait la crise.

Et pas une plaque de zone sèche non plus.

 

Si vous cherchez de l’éclat (ooouuuh, beaucoup), de la fermeté, une peau de velours (bonjour), à réduire les inflammations/ les rougeurs et booster votre peau pour qu’elle devienne une usine souple et lisse, elle peut potentiellement toucher à toutes ces demandes.

De mon point de vue, les anciennes taches d’acné étaient un problème jusqu’à présent, mais si ça continue comme ça, je ne viendrai sûrement plus râler à ce sujet ici. Et c’est tant mieux.

J’en avais vraiment marre d’avoir l’impression d’être encore bardée de pustules alors que ce n’était que le résultat de traces laissées après la bataille. Ca s’affadit en tout cas, ça se barre, et je suis contente.

En espérant continuer sur cette belle lancée, ou en aider d’autres qui avaient déjà tout essayé … sauf cette huile.

PS: les peaux sensibles vont l’adorer, vu le cocktail doux concentré dans la fiole, il n’y a pas de raison que cela « arrache ».

 

Des bisous les Caribous !
Trilogy Rosehip Oil, 20 ml – reçue sur demande via Love Lula
Environ 25 euros (existe en deux formats).
Aussi disponible sur biotylab 😉

Caribouland
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20 février 2017

Angela Langford Repair & Renew face oil, avec du kiwi dedans

ABOUT
Repair & Renew Angela Langford sur @lovelula
Huile balanced & beautiful, dispo sur @angelalangford

Depuis le début de mon traitement antibio, j’ai l’impression que ma peau me parle en morse.

Le signal n’est pas très clair, j’arrive à détecter le sens, mais entre SEC ou DESHYDRATE, mon coeur balance. J’ai du, j’avoue, un peu patouiller dans mes pots pour me trouver des soins qui me parlent et causent enfin ma langue.

Parce que jusqu’à présent, c’était charabia sur charabia en passant par carabistouille et tralala.
Même toi t’y pigerais rien à ces bafouilles.

 

En commandant le sérum dont je vais vous parler, je dansais d’un pied sur deux, parce que la structure générale de la formulation était plutôt destinée aux peaux les plus arides et les plus rêches de la terre, tout comme les matures.

Comme mon minois a toujours plus connu le manque d’eau que de gras (même si ça se rejoint)(voir mon article sur pourquoi j’hydrate ma peau), je me demandais si je n’étais pas occupée à craquer avec déraison.

Même si j’avais comme un pressentiment que le bidule allait coller à mes besoins, en grande partie parce qu’il était riche en huile de kiwi. Oui oui, ça existe.

 

Après quelques semaines sous thérapie anti-bubon, je n’avais pas le visage abîmé en tant que tel, juste un peu capricieux, à tirer puis à s’inflammer d’un jour à l’autre – oui, c’était la merdasse couennale mais j’ai géré comme une baleine à bosse nage, avec grâce et remous.

Il me manquait seulement un petit plus pour survivre avec un épiderme sans plaques ni résidus de pomortes.

En soi, je voulais bien prendre des cachetons pour éviter les kystes, mais l’inconfort cutané était l’une des choses les plus difficiles à vivre pour moi.

Comparable au moment où je veux me préparer un thé et que le réservoir de ma bouilloire est vide. Et qu’il faut le remplir. Blah.


A
ngela Langford, une aventure personnelle

A la base, la créatrice de la marque était surtout passionnée par la cuisine et frustrée car elle n’arrivait pas à avoir accès à ses soins préférés pendant son séjour en Espagne. Lui était alors venu l’idée de préparer sa propre tambouille, histoire de toujours disposer de ce dont sa bouille avait besoin, sans dépendre de ce qui était disponible sur le marché.

Elle a d’abord créé sa gamme pour toujours avoir des soins de qualité sous la main, pour ensuite les vendre au grand public.

Angela Langford ne teste pas sur les animaux – uniquement sur des humains consentants, et les produits sont exclusivement fabriqués en Grande-Bretagne, la plupart convenant aux végétariens comme aux vegans.

Aussi, tant que faire se peut, elle essaie de se fournir en ingrédients bio ou tout du moins naturels (le pourcentage étant à chaque fois mentionné sur le site, pour l’un comme l’autre).

 

 

Une fiole dorée ULTRA-ACTIVE

Vous commencez à me connaître, je choisis mes soins comme une psychopate: faut que ce soit actif/mais pas trop, chargé en naturel/mais avec sens et SURTOUT, d’une sensorialité à te détendre jusqu’au panard.

Dans le repair & renew on trouve tout ce qu’elle a pu choper dans la forêt, avec, dans l’ordre (je t’ai divisé le bloc sinon c’était indigeste) –

de l’huile végétale de kiwi et d’églantier (riches en omegas 3, des acides gras essentiels, elles apaisent les rougeurs et revitalisent les teints ternes et fripés en hydratant en profondeur et en encourageant le renouvellement cellulaire),

de la vitamine E (antioxydante),

de l’HV d’onagre, d’argan (les huiles de base pour nourrir et assouplir les couennes en manque de lipides, antirides naturels), de riz (un adoucissant cutané de dingue), de macadamia (basique et riche en acide oléique pour la santé de la peau à travers les âges), du squalane hydratant (issu de l’huile d’olive), de l’HV de coco fractionnée,

de l’extrait de cassis (anti-inflammatoire puissant), de romarin (purifiant et revitalisant),

de la vitamine A (stimule la synthèse du collagène, en chute à partir de 25-30 ans), de l’huile essentielle d’encens, de palmarosa et de néroli (toutes trois tonifiants cutanés qui stimulent les cellules et la qualité épidermique),

de citron (pour l’éclat), de bois de rose (pour encore un peu plus booster la jeunesse de la peau), de mandarine (encore un agrume, riche en vitamine C, excellent pour les couennes fatiguées ou plus matures), de petitgrain (tonique de couenne et régénérant), de poivre noir (stimulant et anti-inflammatoire), de brèdes mafane (une plante raffermissante souvent utilisée dans les anti-rides)

et du Q10 (le couteau suisse pour ralentir les effets naturels du vieillissement).

actinidia chinensis seed oil, rosa rubignosa oil*, tocopherol , oenothera biennia oil*, argania spinosa oil*, oryza sativa bran oil, macadamia ternifolia seed oil*, squalane, caprylic/capric triglyceride, ribes nigrum fruit extract, rosmarinus officinalis leaf extract*, retinyl palmitate, boswellia carterii oil*, cymbopogon martinii oil*, citrus aurantium flower oil, citrus limon peel oil*, aniba roseodora wood oil*, citrus reticulate peel oil*, citrus aurantium leaf oil*, piper nigrum fruit oil*, spilanthes acmella flower extract, ubiquinone

 

L’huile qui répare et renouvelle

J’ai eu 29 ans, donc je touche encore du pied la petite portion de fin de vingtaine, mais de loin comme de près on me donne souvent moins que mon âge. Peut-être est-ce du à la génétique (sûrement même), mais il ne faut pas ôter son heure de gloire à mon choix méticuleux des soins qui habitent ma salle de bain.

Si je passe des heures à me pencher sur la composition de 1000 & 1 produits, c’est aussi souvent parce que je cherche l’unique, ce qui sort de l’ordinaire et n’est pas juste un aplat d’eau, de glycérine et d’huile de tournesol.

 

La repair & renew face oil entre dans la catégorie des huiles pour le visage à utiliser par saison pour choquer la peau et lui donner un coup de boost.

Au niveau de l’odeur, je la trouve assez neutre, rien de déplaisant ni citronné, ça sent bien quelque chose de fruité mais mon naseau n’est pas des plus fins.

Concernant l’action, elle est excellente : comme on a un complexe d’omega 3 – 6 et 9, on va à la fois avoir une action anti-inflammatoire, mais aussi éviter la déperdition d’eau et observer sa peau s’adoucir et se détendre au fur et à mesure des applications (je ne parle pas du glissant de l’huile, le lissage sera presque visible – je ne suis pas encore assez mature pour avoir un avis tranché là-dessus, mais déjà sur moi, je vois un changement).

Les ingrédients sont tournés vers la clarté (qui ne voudrait pas briller comme une licorne à paillettes ?) mais également vers une recherche de stimulation de l’élasticité (avec le Q10 et le retinyl palmitate).

En gros, dans ce mini flacon, on a de quoi envoyer du bonheur aux couennes ternes comme plus matures, tout en passant par la case déshydratation et sécheresse aride, du jamais vu.

 

Je l’applique en mêlant deux trois gouttes à mon soin de nuit, ça dépend un peu du temps que je veux passer à me masser la binette. Les huiles ont une très grande affinité avec la peau, mais le mieux est de choisir une crème hydratante pour optimiser leur pénétration – une HV mettra bien plus de temps à être absorbée si elle n’est pas massée sur une trombine encore légèrement humide.

C’était le quick tip du jour.

 

Une solution pour les peaux mixtes

Pour celles et ceux qui ont la couenne peu tolérante, je trouve la repair & renew extrêmement bien dosée en actifs (pas d’huiles essentielles qui crèvent le plafond et mon nez par la même occasion), le mix est très équilibré et le résultat progressif comme tout. Donc non, pas de « peau sensible s’abstenir », elle conviendra vraiment à tout le monde.

Peut-être un peu moins aux minois plus impurs ou à tendance grasse – je testerais plutôt celle-ci à votre place, la balanced & beautiful, moins chargée que la mienne, c’est l’autre version qui m’avait tentée mais uniquement disponible sur le site mère.

Elle contient un mélange plus basique en huiles végétales intéressantes (même si la plus grosse partie est identique), on retrouve surtout des ingrédients plus « pore-friendly » pour nettoyer ses petites cuvettes et profiter d’un léger effet peeling.

Voilà, j’arrête de te tenir la jambe comme un chien enragé pour aujourd’hui, je pense que tu as compris que la repair & renew était une ultra-bombe en flacon. Le seul mini-rikiki bémol est la contenance, mais après un mois, je n’en ai utilisé qu’un bon tiers, donc je devrais facilement tenir les 2 mois et demi avec 15ml en l’utilisant une fois par jour.

Au regard de ce que m’offre le menu – la qualité des matières premières et le résultat, je te garantis que ce sont 25 euros bien placés.

Et au moins, TU SAIS que ce qu’il y a dedans est là pour te faire du bien. Elle est pas belle la vie ?

 

Des bisous les Caribous !
Sérum Repair & Renew Angela Langford sur @lovelula
Reçu sur demande via Love Lula

Huile balanced & beautiful, dispo sur @angelalangford

Caribouland
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10 février 2017

That extra neck fluff, l’huile d’argan

J’aurais vraiment aimer vivre avec une splendide fourrure, comme un chien.

Par temps frais, avec des sapins au loin et de la neige sous mes patounes – et puis tant qu’on y est, en m’enfilant des croquettes de qualité.

Tu devrais voir tout ce qu’on sait cacher sous un épiderme poilu, je n’en reviens toujours pas; mon petit dog a compris la parade depuis le départ et a pris deux kilos dans les hanches ni vu ni connu. Nous on a mis quelques mois avant de saisir l’arnaque alors qu’on le câlinait sans limite.

Bande d’humains incrédules.

Alors, qu’on ne me dise plus que la meilleure innovation cosmétique c’est un énième machin plantu, non, il nous faudrait des plastrons velus en veux-tu en voilà pour ravir ces dames et cacher les rides naissantes.

C’est ça, la révolution, la planque des défauts sous poils.

 

Mon idée du temps qui passe est très terre à terre en soi: je m’en fous de finir avec la peau qui pendouille, quitte à me muer en voile pour bateau. Je veux juste vivre dans la couenne la plus douce du monde, sans me cacher.

De base, j’applique mes soins sur tout le corps (oui, sans exception, même les aisselles), parce que je n’imagine pas favoriser une zone, ni même finir avec un genou plus ridé que l’autre juste parce que je le contournais un peu trop chaque fois.

Tous mes membres sont donc traités de la même manière, les seuls endroits délicats étant le cou et le décolleté.

 

Je vous avais déjà parlé de ce no man’s land, où personne n’ose étaler une noisette de produit parce qu’on préfère s’arrêter à la mâchoire, pour reprendre sous les seins et poursuivre jusqu’aux pieds – leur plante aussi étant négligée.

Encore une fois, il s’agit d’un bel exemple de quadrillage corporel cosmétique où chaque aire épidermique (yeux-bouche-nez) doit soi-disant être traitée différemment. En réalité, l’épaisseur de couenne entre souvent plus en compte que sa situation corporelle. Même si l’un dans l’autre, on a effectivement tous le cuir moins épais au niveau de la poitrine, par exemple.

 

Le cou, donc, est la partie que je chouchoute en dernier lieu, au moment du coucher en général. Cela aurait pu entrer dans mon rituel au sortir de la douche mais je préfère remonter ma crème corps à ce moment-là.

Ce que je m’offre avant de dormir, c’est un massage à l’huile d’argan :

  • j’applique mes soins habituels pour le visage jusqu’au début du décolleté
  • puis je prends l’HV d’argan, une petite cuiller à café environ et je la masse d’abord dans un mouvement descendant, puis ascendant
  • si je n’en ai pas assez j’en rajoute
  • cela peut durer jusqu’à 5 minutes, tout en n’oubliant pas la nuque (obligation de s’attacher les cheveux)

Celle que j’ai achetée est une huile d’argan dont les amandons n’ont pas été torréfiés, elle est issue d’une première pression à froid ce qui permet donc une qualité supérieure sans la perte des propriétés dans une torréfaction quelconque (que l’on fait subir au fruit quand on veut obtenir la version alimentaire).

J’aurais pu prendre une autre grassouillette mais l’arganier a l’avantage d’être très fort contre la déshydratation, nourrissant au possible – avec une texture qui me plaît plus que celle de l’avocat, et d’être réputé pour son action anti-âge exceptionnelle grâce à son haut taux de vitamine E.

 

Elle est aussi très intéressante pour le dé-cou-lleté parce qu’elle va le PRO-TE-GER en formant un léger bouclier. Ces deux parties du corps sont très souvent exposées et peu promptes à produire du sébum nécessaire à leur hydratation constante, d’où la nécessité de palier à ce manque.

Moins la couche naturelle protectrice du body est disponible, plus tu vas craqueler comme une craquotte bon marché. Et tu ne veux pas de ça, on est d’accord.

A relire

 

Je sais que tout ce que je dis paraît tomber sous le sens, mais je vois trop souvent des vidéos où la bouille devient cette surface plane de laquelle personne ne dépasse.

Gribouille hors des limites seulement, le remède miracle contre les rides ou les crevasses, ce n’est pas essentiellement l’huile d’argan, mais de déjà considérer sa personne comme une surface ENTIERE à hydrater/nourrir/masser.

Et oui, ça prend un peu de temps au début, mais on a rien sans rien : c’est un peu comme la donzelle qui veut un fessier ferme et mange 300% de sa dose journalière en sucre depuis dix ans, si elle n’agit pas, elle aura beau penser très fort qu’elle aimerait reprendre le sport, on ne verra aucun changement.

Essaie au moins de descendre ta crème ne serait-ce que 3 fois par semaine, en augmentant la fréquence si besoin. De mon point de vue, c’est toujours mieux que rien.

 

PS: si ton huile d’argan pue (pas le naturel, mais qu’elle sent le crottin), pose-toi des questions sur ses véritables bénéfices, il est possible qu’elle ait d’abord voyagé dans les intestins d’une chèvre. Elle doit être assez claire aussi – pas foncée quoi.

PS2 : l’huile de camelia aussi est superbe en soin de dé-cou-lleté, plus sensuelle.

PS3 : je crée aussi mon mix crème visage inutilisée + grassouillette pour traiter mes mains, la phase hydratante du soin va permettre une pénétration plus rapide du mélange, avec des mimines douces à souhait à la clef.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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27 novembre 2016

Le cheveu précieux avec l’huile de camélia

ABOUT
Huile de Camélia Laboratoire du Haut-Ségala
camelia

Cette année, j’ai brûlé ma perruque chez le coiffeur. Façon de parler.

Je traînais sur pinterest en plein milieu des vacances, la chaleur estivale me chatouillant les narines, je me suis dit qu’un petit ombré tirant sur du auburn serait le must de la sexitude pour trancher avec le ciel bleu. Deux jours plus tard, je me suis pris une douche chimique sur la trogne pour avoir un bout d’Ariel dans la fibre.

Sans vraiment me préoccuper des conséquences – tu penses.

Mi-brune mi-rouge du tif, la coiffeuse a du s’y reprendre à deux fois pour me décolorer les cheveux, tout en clamant qu’ils étaient en excellent état – tu apprécieras le contraste du monstre qui te prend en chasse tout en te complimentant sur le fait que tu coures bien.

Trois mois plus tard, je ne suis plus aussi joyeuse du bulbe. La faute à ma faute.

J’en ai eu marre de ressembler à une ado « qui essaie des choses », j’ai reteint par-dessus mes restes de mèches décolorées pour repartir sur un brun foncé uniforme qui s’est patiné depuis. Si le tout a encore plus ou moins de la gueule (avec des zones rouges-châtain qui ressortent, bonjour), c’est parce que le lundi soir est dédié au soin du cheveuillou en profondeur.

Même la raclette ne passe pas avant. Ni les hot-dog moutarde d’Ikea à 1 balle.

 

Après quelques mois de traque, j’ai enfin pu mettre la main sur un trésor végétal sur lequel je zieutais depuis un bail, la merveilleuse huile de camelia (oui, non, même gougeul ne voulait pas coopérer, pourtant je tapais bien le mot, pas cameliane, ni cameline, tu vois). La fameuse se vante d’être le secret des japonaises pour avoir des lianes impeccables et qui réfléchissent la lumière comme un miroir, en gros, si tu n’as pas ce flacon, tu rates ta vie capillaire et ta reconversion en panneau solaire.

 

Il en existe trois variétés essentielles :

le camelia sinensis ou camelia chinois, essentiellement utilisé pour la cérémonie du thé

le camelia oleifera dont les graines produisent l’huile qu’on retrouve en général dans le domaine alimentaire et cosmétique

le camelia japonica, la version japonaise du sinensis, qu’on se passait sous le manteau à une époque, tellement elle coûtait cher et se faisait rare

Ceci étant dit, les trois produisent l’huile de camelia.

 

Je ne reviendrai pas (trop) sur le mythe de l’huile qui répare la fibre: si elle est déglinguée, elle le restera, juste que les écailles seront plus disciplinées si vous suivez un traitement grassouillet régulier. Une huile va, le plus souvent, assouplir et détendre votre cheveuillou pour le rendre moins stressé du bulbe et donner une IMPRESSION de gros changement.

On mate les mèches rebelles, on évite le plus gros des frisottis, on a moins de mal à se peigner la perruque, en gros, on revit.
Et puis surtout, on aide sa tignasse à rester lubrifiée tout du long, ce qui est une grande lacune des cheveux secs – ils ont le sébum « lent ».

 

La particularité de celle-ci, c’est qu’elle est TRES riche en acide oléique (avec un dosage encore plus élevé que dans l’huile d’olive), ce qui lui donne un haut pouvoir nourrissant et assouplissant. On n’oubliera pas ses effets antioxidants et anti-âge grâce à la vitamine E (combien de fois on ne t’as pas emmerdé avec « le thé, ça rajeunit la bouille et dégage les cernes »), elle stimule le collagène et ralentit les effets du vieillissement (à prendre avec des pincettes, tout de même). Elle a, par-dessus le marché, un effet protecteur plus que probant.

 

Personnellement, je l’utilise sur mes cheveux comme un bain d’huile classique, en la laissant poser pendant tout l’après-midi si possible, et le soir je file sous la douche. NB : cette huile végétale de camelia convient aussi bien en pré qu’en post-shampoing sur les pointes

Comparé aux autres huiles que j’ai déjà pu utiliser, celle-ci a un énorme avantage pour elle : la légèreté en texture comme dans le résultat au séchage. Et cet effet perdure à chaque fois pendant 4 jours, avant de légèrement s’estomper.

Il y aussi le lissage sans perdre dans les ondulations, un peu comme on repasserait un vêtement fluide, sans lui enlever son volume ou sa souplesse. Et puis, du gonflant en racine, pour encore embellir le tableau.

Au niveau de la brillance, je pense qu’il doit y avoir un mieux – mais j’ai toujours eu le tif qui brille comme une guirlande, donc je ne suis pas le meilleur juge du monde de ce point de vue-là.

camelia2

Je lui voue un culte parce que dans un monde de base, une chevelure qui s’est pris trois teintures dans la figure en 2 mois de temps devrait plutôt ressembler à un casque filandreux mimant une barbapapa.

Ce qui n’est pas mon cas – même la coco et l’argan n’ont pas donné ce résultat-là.

Alors, soit j’ai un ADN mutant dans ma fibre, soit l’huile de camelia est miraculeuse. Je penche quand même pour la deuxième option, sachant qu’avec la première j’aurais du naître avec la perruque de Megan Fox.

Et on en est vraiment loin.

J’attends juste que tout pousse pour que je puisse tailler mes cheveux et survivre avec un carré sain, parce que si je vais me raccourcir l’ensemble maintenant, il ne me restera qu’une coupe au bol immonde.
Du coup je m’enduis généreusement les longueurs en attendant que l’orage passe.

Et pour l’instant, cette huile végétale de camelia a plus que sauvé les meubles, donc je vais pouvoir attendre que pousse se fasse en toute sérénité.

 

Des bisous les Caribous !
Huile de Camelia Haut Ségala, achetée 20 euros environ sur Love Lula

Caribouland
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