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25 septembre 2013

La fameuse Cicalfate d’Avène

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Il y a quelques mois, je vous parlais de mes zigouilleurs d’acné, ceux que je sortais à chaque crise de bouton, histoire de retrouver une face présentable en un rien de temps.

Maintenant que ma peau est plus ou moins stable,  je n’ai plus que de temps en temps des bubons qui se pointent (and I say HALLELUJAH mes frères).

 

Les derniers en date ont squatté mon délicat épiderme parce que :

  • les menstrues sont venues parader
  • et début d’une cure à l’acide glycolique avec une nouvelle crème aux aha

Je ne crois pas trop à l’effet purge, mais il faut croire que j’ai pas mal réagi à cette crème les premiers soirs.

Depuis je me traîne deux boutons en phase de cicatrisation parfaite.

 

Oui, parce que, c’est bien beau de savoir COMMENT traiter un bouton qui nous sort de nulle part, mais l’idée c’est d’être régulier pour le soigner sinon le cratère va mettre des années à disparaître.

J’avais déjà remarqué ça avec la cicaplast de Laroche-Posay, plus je l’appliquais, même en gros tas, plus ma peau se régénérait presqu’à vue d’oeil.

Certaines pustules ont d’ailleurs pu se faire oublier en 24h, un temps record pour une poussée-explosion-cicatrisation.

 

Tout ça pour dire que, depuis, je suis une grosse addicte de crème cicatrisante.

Je vouais déjà un culte à la cicaplast, donc, mais, comme je jugeais n’avoir pas encore assez de produits Avène dans mes cartons, j’ai été à la pharmacie au début de l’été pour me prendre un tube de Cicalfate.

Non sans ronflonflons, vu que Marty a décidé qu’il allait faire la fanfare au chien du pharmacien en pleine heure de pointe (il est interdit de courses avec ma personne depuis, faut pas foutre la honte à mémère).

 

La cicalfate en lotion / La cicalfate crème

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Souvent, les gens confondent les deux produits alors qu’ils n’agissent pas vraiment de la même façon.

Disons, pour résumer, que si vous avez un bouton qui mûrit, et qu’il a besoin d’être tué dans l’oeuf, il vous faudra dégainer la lotion.

Elle est asséchante, antibactérienne et cicatrisante et permet de bien cibler la zone.
Elle convient aux plaies qui sont suintantes.

 

La crème, quant à elle, est plutôt destinée à un « post-carnage », quand vous avez décidé de vous défigurer pour un minuscule bouton et que celui-ci a effectivement été éradiqué, mais que la croûte est moche à voir et qu’on souhaite la voir disparaître au plus vite.

Donc : la lotion assèche et purifie, la crème cicatrise et répare.

 

Ce qu’en dit Avène

Ses Bienfaits

Réparatrice : Le Sucralfate, actif original, favorise la réparation de l’épiderme.
Assainissante : L’association sulfate de cuivre – sulfate de zinc limite  le risque de prolifération bactérienne. 
Apaisante : Riche en Eau thermale d’Avène, elle apaise les épidermes fragilisés.

Est-elle faite pour moi ?

Cicalfate Crème réparatrice est particulièrement indiquée pour soigner les irritations sèches des adultes, enfants et nourrissons; elle peut être appliquée sur la peau comme sur les muqueuses.

Pour toute question sur une indication en particulier, veuillez consulter au préalable votre médecin.

Le Bon Geste

Nettoyez tout d’abord la zone irritée que vous souhaitez réparer.
Appliquez la crème une à deux fois par jour en massant légèrement.

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A l’achat, n’hésitez pas trop, et prenez le tube de 40 ml. Il paraît petit, mais il vous durera un bon moment. Celui de 100 ml est plutôt réservé à un usage particulier (grandes zones de dartres, gerçures, etc)

 

Cette crème est un peu ma crème à tout faire.

Pas spécialement hydratante, elle est surtout grasse, ce qui permet de bien ramollir les zones sèches et de contribuer au confort de la peau quand elle est fort irritée.

Nul doute qu’en hiver, elle sera toujours calée dans mon sac pour soigner mes menottes en sang à cause du froid (oui oui, malgré les gants).

 

Je l’utilise donc le soir qui suit celui où j’ai utilisé la lotion cicalfate sur un bouton

Si le bouton a l’air sérieux (il a un bazooka et un abonnement au Mickey Club), je passe un peu d’huile essentielle de Niaouli, et je mets par-dessus un petit pâté de crème cicalfate, ce qui permet de doubler les effets sans avoir le côté asséchant de la lotion.

 

Il y a quelques temps, j’ai fait une réaction à un fard à paupière.

Impossible de savoir lequel, dans le doute, j’ai directement arrêté d’en mettre

J’avais les yeux secs, irrités, je n’arrêtais pas de me passer le doigt dessus pour essayer de soulager la sensation d’inconfort.

Et puis un soir, j’ai pris mon petit tube et je m’en suis appliqué sur les paupières. Dès que la peau avait tout bu, j’en remettais.

Comme ça pendant quelques heures.

Le lendemain matin, quasiment plus rien.

 

En cas d’irritation

Je sais que certaines personnes qui passent par des phases de grosses irritation de l’épiderme utilisent ce produit comme un masque de nuit.

Je pense que tant que cela reste occasionnel, il n’y a pas de problème.

Mais n’utilisez pas cette crème comme une crème quotidienne, la présence de paraffine liquide rend la matière assez lourde et cela pourrait devenir comédogène sur le moyen terme si vous avez les pores qui se bouchent facilement (mais il est possible qu’une peau sèche ADORE).

On peut aussi l’utiliser après une brûlure pour apaiser, sur le bout du nez après un gros rhume, sur des zones épilées qui grattent/piquent, et j’en passe.

(Ce produit peut s’appliquer sur les muqueuses)

 

Et comme cicatrisant ?

He bien comme cicatrisant elle fonctionne très bien.

Je lui regrette juste une chose : la cicaplast laissait un léger film sur la peau, comme un patch, alors que la cicalfate d’Avène est vraiment comme une crème, elle ne crée pas tellement cet effet « bulle » sur la plaie qui est pourtant très bénéfique pour avoir une cicatrisation rapide.

Il faut donc la ré-appliquer plus souvent, mais quand on prend la peine de le faire, les résultats sont au rendez-vous.

Elle a aussi une très bonne action émolliente, qui permet de ne pas avoir un aspect figé d’une croûte sous le maquillage.

 

J’insiste sur le fait qu’il s’agit d’une crème réparatrice, et non d’un produit magique pour faire disparaître vos cicatrices vieilles de trois ans.

Les crèmes cicatrisantes agissent sur les tissus superficiels et permettent de refermer des « plaies » et de régénérer la peau pour qu’il n’y ait plus de trace de l’incident.

Mais pour un résultat pareil, il faut s’y prendre dès que les dégâts sont là, se protéger du soleil (pour que la zone ne brunisse ou ne rougisse pas) et en appliquer tout le temps.

 

Il y a des solutions naturelles qui ont fait leur preuve sur les cicatrices, comme le peeling au citron, l’utilisation en local d’huile de rose musquée (qui agit plus profondément !!), ou encore les masques au miel.

Mais la clef de la réussite réside dans la RE-GU-LA-RI-TE, tout comme lorsqu’on entame le millefeuille ou qu’on essaye de maigrir en se mettant au sport.

Rien ne se fait en un jour.

 

Conclusion

On a toutes des basiques dans notre salle de bains (certains diront que nos basiques prennent trop l’aspect d’un stock de guerre)(je fais ce que je veux).

Il y a quelques années, c’était sûrement le bon vieux tube d’homéoplasmine qui était en tête de gondole (toujours efficace, si vous n’avez que ça sous la main), maintenant les soins réparateurs sont plus spécifiques et servent à peu près à soigner tous les petits bobos du quotidien.

Il en existe dans beaucoup de marques mais la plupart du temps ils se rejoignent sur leur action : ils apaisent, ils réparent et ils sont antibactériens.

 

Si je me tourne vers Avène, c’est parce que leur eau thermale agit vraiment sur les irritations de ma peau (du corps ou du visage) et que depuis que je marche à la plupart des produits de cette marque, je n’ai quasiment plus de soucis de gratouille ou d’irritations.

Ceci étant dit, la Cicaplast de Laroche-Posay est plus pratique à utiliser en journée, car incolore donc moins de risques de se retrouver avec une traînée de crème sur la moitié du visage.

Mais les jours où je ne vois personne et que je joue à la marelle avec mes pustules, je traîne dans toute la maison avec mon tube de Cicalfate.

J’ai un nouveau pote je crois.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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18 mars 2013

Acné, retour sur les zigouilleurs de l’année

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Même si pour les garçons, avoir une pustule reste quelque chose d’à peine intéressant, une fille mettra tout son coeur dans la bataille et ira revêtir une armure d’un ridicule qui ne tue pas, tout en hurlant « sus au gaillard, je l’aurai ! ».

Oui mais, combattre un bouton avec de mauvais produits a autant d’impact que de conduire une bagnole avec un sauciflard : il faut du flair et trouver le bon mécanisme sinon c’est bardaf l’embardée, et bonjour les dégâts.

 

Voici donc la petite liste des trois zigouilleurs/soigneurs qui m’ont permis de sortir des tranchées gluantes de l’acné, entre autres.

 

Le killer patchant les pustules : la lotion cicalfate d’Avène

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En à peine quelques mois j’ai siphonné la première bouteille, j’en ai même racheté une qui croupit maintenant dans ma réserve vu que je n’en ai plus forcément besoin, mais j’aime bien savoir que j’en ai quand même sous la main, vieux réflexe de peau acnéique.

Il s’agit d’une lotion avec un embout très pratique, qui permet de viser directement le bouton. Même si c’est liquide, ça ne coule pas sur le visage et reste comme un « patch » sur la zone accidentée.

Malgré le fait que ça m’ait tiraillé quelques fois, il s’agit d’un excellent produit pour assécher les boutons tout en les cicatrisant.

A mettre uniquement le soir (surtout si vous pullulez), car la lotion étant blanche, il est possible que vous ayez une drôle de tête après avoir recouvert toutes les imperfections.

 

Les nature-qui puent-qui durent : l’huile essentielle de niaouli, de lavande vraie et de tea tree 

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A utiliser avec d’extrêmes précautions même si celles que je cite sont souvent bien tolérées, il est recommandé de faire un test cutané dans le creux du coude 24h avant de vouloir en faire l’usage sur le visage.

Pour évitez le surdosage est appliquer tout ça dans les règles de l’art, munissez-vous toujours d’un coton tige sur lequel vous aurez mis une goutte d’HE. C’est suffisamment puissant que pour traiter tout le visage (bon si vous êtes ravagé, vaut mieux voir un médecin spécialisé évidemment).

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Si vous avez des imperfections non douloureuses, qui ne sont a priori pas hormonales, mais juste des emmerdeurs de bas-chemin, je vous conseille la tea tree.

Très antiseptique, elle permet d’empêcher la prolifération des bactéries et d’assainir la zone.

Si vos imperfections sont plutôt des pustulettes de compèt’, bien agressives et inflamées, privilégiez la niaouli. C’était mon huile essentielle préférée vu la nature de mon acné.
Si vous réagissez à temps, en deux jours tout a dégonflé.

L’huile essentielle de lavande vraie est plutôt à réserver pour la phase de cicatrisation du bubon.

 

Le cicatrisant grassouillet : la cicaplast de La Roche-Posay 

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Oh que j’aime ce produit.

Pour réparer mes lèvres il est excellent (parce que oui, il peut aussi s’appliquer là), mais en plus de ça, c’est un cicatrisant de haut niveau.

Certains jours je me défigurais le visage, j’étais en mode « je terrasse tout le monde, il en faut pas un qui survive ».

Résultat : j’avais le visage ravagé et des crevasses partout, des boutons explosés qui peinaient à cicatriser, des traces sur le visages qui restaient rouges malgré les soins, et j’avais tellement asséché certaines zones qu’aucune hydratation ne suffisait.
Pour tout ça, ça marche à merveille.

 

On met ça localement, sur le moche qu’on vient de chatouiller un peu trop fort, on réitère l’application toutes les heures s’il le faut.

Je peux vous assurer que si votre peau aime ce produit, en 2-3 jours c’est cicatrisé et en 5 la trace commence déjà à s’estomper.

 

Les petits conseils de Tata Mona

Là où je veux en venir, c’est qu’avec trois produits (un asséchant réparateur, un cicatrisant et un désinflammatoire) on a une trousse de secours parfaite pour contrer l’arrivée de salopards ou encore pour les enterrer un peu plus vite que ce que prévoit la nature.

Je vous ai présenté les produits qui marchent sur moi, il est évident qu’il existe des éléments aussi efficaces dans d’autres marques.


Le petit plus : si vous n’arrivez à rien avec deux produits censés agir sur un bouton, combinez-les !

Par exemple, appliquez de l’huile essentielle de lavande vraie, puis mettez un cicatrisant crémeux en grosse couche par-dessus.

Ma recette préférée et qui marchait à tous les coups sur moi : niaouli + cicalfate en lotion, le combo le plus radical du monde dès que j’avais un kyste.

Testez toujours ces expériences sur une petite zone au préalable car vous n’êtes jamais à l’abri d’une réaction allergique locale. De plus les articles que vous achetez en para ou grande surface sont stables en tant que tels, la réaction de votre peau qui résulte de l’ajout d’un produit naturel comme une huile essentielle reste imprévisible.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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10 septembre 2012

Oui, une eau thermale n’est pas une eau normale

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Si tu n’as pas une addiction spéciale pour le soin de la peau et le chouchoutage de derme, l’eau thermale reste une eau.

En apparence, pas de quoi se rendre fou, c’est pareil que ce qui coule du robinet, on pourrait même en boire que ça nous ferait pareil.

Sauf que, les eaux thermales ce ne sont pas des eaux banales, mais bien des eaux qui ont la particularité d’être enrichies en minéraux et oligo-éléments bénéfiques pour la peau et c’est ce qui les rend à part; elle se différencient des eaux dites minérales qui n’ont pas les mêmes propriétés de soin.

 

Les eaux thermales testées

Et pour vous dire à quel point j’étais sceptique, c’est surtout à l’usage de ces bouteilles que j’ai commencé à changer d’avis et à apprécier l’action curative des eaux thermales.

J’avais intégré l’eau de La Roche-Posay dans ma routine il y a quelques mois, suite aux indications d’une personne qui m’avait dit que d’appliquer ses soins sur une peau humide permettait à la peau de mieux en profiter.

Aussitôt dit, aussitôt fait, et verdict : c’était vrai.
J’avais essayé avec de l’eau du robinet directement splashée sur mes joues, j’avais bien moins ri, ça marchait pas aussi bien et ma peau était flasque. (style chewing-gum en fin de vie)(j’exagère)(à peine)

Bref, j’ai ensuite testé l’eau thermale d’Avène, et là ce fut la révélation.

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Il y a tellement d’eaux thermales en spray sur le marché que c’est toujours un peu compliqué de s’y retrouver, mais celle d’Avène est typiquement celle qui ME VA.

 

En comparaison avec la LRP, elle est « moins rêche », beaucoup plus douce et surtout elle apaise bien mieux (après une séance d’arrachage de pores par exemple, tellement qu’on a eu la main légère).

 

Les différents usages de l’eau thermale

On trouvera toujours des façons très diverses de l’utiliser mais moi je l’utilise comme cela :

 

En lotion dans ma routine de soin, juste après le nettoyage de la peau. Je me pshitte le visage puis je tamponne avec mes paumes de la main et j’enchaîne avec mon sérum. Ca fait pénétrer les soins bien plus vite que la normale.

DSC_2404.JPGEn masque de coton : c’est le nec plus ultra du soin express repulpant et apaisant.

Tu prends un disque de coton que tu dédoubles.

Tu l’imbibes d’eau thermale et tu appliques les ronds sur le visage (faut que ça tienne!)

Tu ressembles passablement à un ours mal léché qui s’est pris du pudding blanc sur le visage, certes.

Mais après dix minutes à faire le pitre, quand tu enlèves le tout, la peau a bien bu l’eau et les pores sont resserrés.

 

C’est ce que je fais quand j’ai la peau qui tire la tronche, qu’elle est déshydratée de manière ponctuelle ou que j’ai des rougeurs à atténuer.

 

En brumisation régulière tout au long de la journée : qu’il fasse chaud ou froid d’ailleurs.

 

Sur les zones irritées de mon cuir chevelu : j’ai un crâne un peu bizarre, à tendance gratouillette une fois que j’entre en phase de stress. Du couppour éviter de m’arracher ma perruque, je fais des brumisations localisées, directement sur la peau, et sur les zones concernées.

Ça apaise temporairement avant un shampooing (je n’ai pas encore pu observer d’effet sur le long terme)

 

Comme phase aqueuse dans mes masques faits maison : au lieu de l’eau du robinet plutôt calcaire

 

Pour éviter qu’un masque ne sèche : pour ceux à l’argile et au rhassoul, je réhydrate régulièrement le visage avec l’eau d’Avène.

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Choisir son eau thermale

Vichy est plutôt connue pour sa grande quantité d’oligo-éléments, Avène pour ses composants anti-irritants, et La Roche-Posay pour ses actifs anti-oxydants.

Il existe encore d’autres marques comme Uriage (qui se considère comme la seule eau thermale qui hydrate grâce à sa concentration en sels minéraux proche des NMF de la peau), ou Jonzac (avec du magnesium qui est régénérant), c’est à vous de voir quels composants vous conviennent le mieux pour pouvoir vous faire une peau belle comme les fesses d’un nouveau-né.

 

Où en trouver ?

Dans les pharmacies et para-pharmacies.

A savoir : Les prix des eaux thermales sont de 5 euros environ en France pour 300ml, alors qu’en Belgique on atteint l’hystérique 10 euros de moyenne.

Donc, si vous êtes belge, soit vous allez faire le plein chez les Frenchies, soit vous mordez sur votre chique et payez le double.

C’est vous qui voyez, ma p’tite dame.

 

Des bisous mouillés, mouah !

Caribouland
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17 mai 2012

Enfin une crème qui me donne envie de me tartiner

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Autant j’ai toujours aimé me tartiner le visage, autant les crèmes pour le corps ça a toujours été la croix et la bannière pour que j’en applique quotidiennement.

Pourtant je fais partie de cette croûte critique de la population qui a une peau à tendance croco qui, quoiqu’on lui mette dessus, qu’on la chouchoute au savon noir, ou pas, reste péniblement sèche.
Voire ultra-sèche.
Du coup, dans un sursaut de désespoir, j’ai demandé conseil, et on m’a indiqué que les crèmes chez Laroche Posay pouvait bien me plaire.

Tu parles si j’étais sceptique, les machins qui disent que, et qui pour finir ne font rien de ce qu’ils devraient faire, j’en ai vu passer.

J’ai payé 16 euros le lipikar sans broncher et je suis rentrée.

 

Tout d’abord

Je vous l’ai déjà expliqué, mais c’est toujours bien de le rappeler, une peau déshydratée, c’est une peau qui est incapable de retenir l’eau qu’elle contient, car le filtre gras qu’il y a en surface de la peau ne fait pas son boulot.

Du coup, pour booster tout ça, j’ai choisi cette crème car elle se vantait d’être relipidante et par la même, une pro de l’anti dessèchement.

 

Packaging/texture

J’aime beaucoup la présentation en tube, ça me rappelle la crème effaclar H, que j’avais acheté il y a un petit moment pour régler mes problèmes passagers d’hydratation et qui m’avait bien aidée, avant d’entamer ma nouvelle routine 100% huile.

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Pour le reste rien d’extraordinaire.

Il est écrit qu’il s’agit d’un lait mais au sortir du tube ça a la consistance d’une crème fondante, qui s’étale et pénètre la peau de manière immédiate (elle avait grand faim la mienne).

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J’en pense quoi ?

J’en pense que j’aime beaucoup ce produit.

  • il ne laisse pas de film gras sur la peau
  • il a un parfum assez subtil typique de La Roche-Posay
  • il fait vraiment bien son boulot : j’ai presque rattrapé les dégâts de ma peau de croco en moins de deux jours
  • il ne contient pas de paraben

A voir si pour l’été il conviendra toujours, mais pour l’entre-saison, quand il fait encore doux (ou que le temps est encore dans une phase assez floue), il est tip-top.

 

Voilou les roses !

Caribouland
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6 avril 2012

Le millefeuille c’est la vie, premier bilan

Le millefeuille, c’est la vie.

Non mais vraiment.

 

Quand j’avais commencé, il y a deux mois de ça, j’avais fait une virée shopping, et je m’étais rabattue sur des produits de parapharmacie, dont je vous avais parlé ici.

 

La plupart d’entre eux m’ont été bénéfiques, j’ai réussi à stabiliser ma peau mixte avec (ENFIN), mais il fallait passer à l’étape supérieure.

Pour celles et ceux qui me suivent régulièrement, ils sauront que j’ai un peu viré « produits naturels », en me dirigeant vers des essentiels, des huiles végétales pures qui me chouchoutent la peau depuis une semaine sans me donner AUCUN bouton.

 

Donc « TADAM TADAM » voici ma routine version améliorée

(pour rappel, il s’agit d’une routine pour peau mixte déshydratée et un peu gnangnan)

 

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J’ai gardé la bioderma en première étape, elle est top, tout ce que tu veux pour réveiller la peau (aussi bien qu’un splash d’eau froide).

Je vais juste faire un rappel de grande envergure : une eau micellaire SE RINCE, les petits gars. JE SAIS qu’il est écrit SANS RINCAGE sur l’étiquette, et que du coupça se relaye partout comme une traînée de poudre, mais ce genre de produit est un nettoyant. Et un nettoyant ça se rince.

 

Mon savon d’alep, dont je vous ai parlé  ici il y a quelques jours, je l’aime toujours autant d’amour. Alors, le mien est bien composé de 40% d’huile de baies de laurier et de 60% d’huile d’olive, mais pas un pet de sécheresse une fois la peau essuyée. Donc un super TOP.

 

L’eau qui pue, alias l’hydrolat de Romarin à verbénone, recommandée pour les teints brouillés et les peaux mixtes, elle purifie en profondeur (il paraîtrait qu’elle ferait même des miracles sur les points noirs, à voir).

J’adore l’odeur du romarin, mais sous forme d’eau comme ça, elle est tellement forte que j’ai du mal à l’utiliser tous les matins. Du coup j’alterne avec la lotion astringente d’effaclar, par défaut on va dire.

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Deux pressions d’aloe vera + 1 goutte d’HE d’arbre à thé (PAS TOUS LES JOURS !!!), et ça nous fait une sorte de sérum purifiant (pour le coup de fouet, c’est pas raté !), hydratant au possible.

Pour avoir un maximum d’effet, regardez bien les ingrédients, il faut un gel composé à plus de 97% d’extrait de feuille d’aloe barbadensis.

Comme ça tu sais tout.

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Comme crème, j’ai abandonné la crème.

Parce que l’aloe vera hydrate la peau comme un dingue, juste après j’applique un mélange huile de nigelle et jojoba (à quantité égales).

Je vous en reparlerai de ces deux huiles, parce que même si ça peut faire peur de prime abord, une huile n’est pas forcément quelque chose extrêmement gras en texture, ni forcément un foyer comédogène, et ça, ça vaut la peine qu’on revienne dessus dans un prochain article.

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Des infos quand même : l’huile de nigelle a des propriétés assez larges, c’est un peu l’huile à tout faire mais version luxe.

À noter : elle contient de l’huile essentielle de nigelle, en petite quantité, mais tout de même. Du coup, pour éviter une réaction violente de la peau, il vaut mieux la mélanger à une autre grassouillette.

 

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Je pré-démaquille les noeils avec la bioderma, et j’en profite pour passer le coton sur tout le visage.

 

Ah ma liérac. Velours toujours, elle a diminué d’un tiers en un mois et demi, c’est raisonnable, vois-tu, et elle fait surkiffer ma peau, donc on se tiendra la main encore longtemps. (Sauf si Shu Uemura décide de me léguer son huile)

 

Savon d’alep, scroutch scroutch, tu rinces.

 

L’eau qui pue mais qui (j’avais oublié de le dire) resserre aussi grandement mes pores.

 

Le CDY, que je mets matin et soir et qui réduit tellement mes poches que je n’en ai plus.

Par contre le tube a sacrément morflé depuis que je l’ai acheté.

 

JE SAIS, j’avais dit plus de crème plus haut, mais faut bien finir ses tubes QUAND MÊME !

A terme, je devrais me retrouver à appliquer la nigelle aussi le soir.

Mais pour l’instant donc, ma crème neostrata aux AHA sur la zone T, et mélangée à la caudalie sur les joues.

Plus de micro-kystes nulle part, sauf sur le menton, t’en as 3, qui doivent se payer des bières sur ma face depuis des années, voire des lustres. Mais je vais me les faire.

 

Pour conclure

J’ai fait quelques réajustements sur les produits que je mets en fin de chaîne, parce que je pense que soit je mettais trop de crème et que ma peau n’a jamais aimé ça (ça doit exister un cas comme moi, forcément), soit on ne traitait pas ce qu’il fallait.

D’où les huiles.

D’où un prochain article coup de coeur là-dessus.

 

Nota Bene (le dernier, promis) : ça me prend 10 minutes le soir, 5 minutes le matin pour faire tout ce que je viens de vous décrire, dans le genre mer à boire, y a pire.

 

Sur ce je vous laisse, avec ce superbe week-end et le soleil !

Caribouland
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