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5 janvier 2018

Face mists

Je ne sais pas si c’est le passage des 30 ans ou la simple ringardise du manteau gris que porte la Belgique depuis quelques semaines, mais ça me donne envie de booster un peu mes envies et de colorer tout ce mic-mac – je veux un arc-en-ciel cosmique – et une biquette pour égayer le quotidien !

Ah oui c’est rude, piquant et mordant ce passage d’une dizaine, surtout quand il entraîne :

  • des frais conséquents – en sérum, soin, on passe deux fois plus de temps dans la salle de bain pour défripper sa bouille du matin
  • un grognement supplémentaire au réveil parce qu’on ne récupère plus aussi bien d’une gueule de bois
  • une tendance générale à la régression – acheter un porte-courrier en forme d’ours. Parce que I can.
  • des considérations très terre à terre : relire des articles sur la tonification des boobies
  • un passage d’une réalité à une autre : on ne plie plus le genou comme à 15 ans, on ne saute plus en l’air comme à 5, mais on peut se payer le kiné pour la génuflexion et un tour en parachute pour passer son mercredi dans un goulet de montagne.
  • une collection de tasse toujours plus impressionnante, limite maladive
  • et un fabuleux aller-retour à la poste juste pour râler sur le mauvais service

Vwala.

La trentaine est là.

 

Je vous épargne le « nom de dieu, je traque la ridule à sa naissance », je m’en gratte les cuticules, ce qui m’importe et m’a toujours été cher, c’est le confort de couenne.

Donc, depuis quelques temps, v’la-t-y pas que la demoiselle se spraye des lotions sur le visage en faisant un « hum hum » entendu chaque soir et matin.

Ca s’en asperge à foison, ça en respire par les trous de nez au lieu de couper sa respiration, puis ça sait plus bien quand rouvrir les yeux (z’avaient dit 15 ou 30 secondes d’attente sur la bouteille ?).

Je suis à deux doigts de découvrir le plaisir d’une peau toute pulpeuse en passant par la case humidité. De là à s’astiquer le minois avec une tranche de pastèque baveuse, il n’y a qu’un trot.

 

Une pour chaque moment

La brume systémique d’Absolution
Peps du soir, la plus douce & complète

J’ai eu le grand honneur de la tester (le prix a été un pur frein depuis sa sortie), et même si elle me fait plus l’effet d’une limonade diluée qu’un bon petit grog corsé, elle a ses avantages.

Ils ont été assez intelligents en créant un monstre à deux têtes qui combine tout ce qui nous est nécessaire : du gras et de l’eau, sans être collant. Et avec du naturel dans le ventre pour ne rien gâcher au tableau.

 

Dedans il y a énormément d’ingrédients – normal de la part d’Absolution : de l’eau, de l’huile de souche hybride de tournesol (bonjour le bras qui pousse sur le dos), une huile de coco fractionnée (plus légère), de la glycérine (pour l’hydratation), de l’hydrolat d’orange amère (pour l’éclat et le tonus), d’hamamélis (pour l’équilibre), du sodium PCA (un des facteurs important du NMF, le natural moisturizing factor, ce qui aide la couenne a rester belle et hydratée), de l’hydrolat de tilleul (pour apaiser), de géranium (calmant, cicatrisant), de l’huile d’amande douce (excellent assouplissant cutané), du sel de mer (va reminéraliser ton petit minois), HE de petit grain bigarade (relaxante), un conservateur et puiiiiis….viennent les tous petits de la compo.

De l’huile d’onagre pour une peau en pleine forme, de rose musquée (pour ses bienfaits antioxydants), de germe de blé (pour la nutrition), du bisabol (anti-inflammatoire), de la marjolaine (pour le soin des bobos), encore un conservateur naturel, de la poudre d’aloe vera (pour « hydrater », est surtout là pour grossir la texture je pense), et enfin une ribambelle d’agents masquants, colorants, conservateurs, et de résidus contenus naturellement dans les HE.

aqua ( water), helianthus annuus hybrid oil*, coco-caprylate/caprate, glycerin, citrus aurantium amara (bitter orange) flower water*, hamamelis virginiana (witch hazel) water*, sodium PCA, tilia cordata flower water*, pelargonium graveolens flower water*, prunus amygdalus dulcis (sweet almond) oil*, maris sal (sea salt), citrus aurantium amara (bitter orange) leaf/twig oil*, benzyl alcohol, oenothera biennis (evening primrose) oil*, rosa moschata seed oil*, triticum vulgare (wheat) germ oil, bisabolol*, origanum majorana flower oil, tocopherol, aloe barbadensis leaf juice powder*, phenethyl alcohol, dehydroacetic acid, polyglyceryl-2 dipolyhydroxystearate, viola tricolor extract*, fusanus spicatus wood oil*, ci 75810 chlorophyllin-copper complex, silica, citric acid, linalool, geraniol, limonene, citral, farnesol

 

Cette lotion est celle que j’utilise volontiers quand j’ai besoin d’une combinaison douce mais complète, que j’ai fait la grasse mat et que mon visage est plus cubique que rond et jovial. Elle est bien foutue, mais au vu de sa composition folklorique, elle aurait vraiment mérité que l’ingrédient de base soit directement actif et pas simplement de l’eau.

En gros, c’est une belle soupe odorante vue de loin qui s’avère en fait très légère et un bon compromis pour celles qui supportent rarement les produits naturels – ici vous risquez peu, vu la dilution.
Donc, mesdames & messieurs à la peau sensible, enjoy.

Psst : elle est biphasée, donc bien la secouer avant usage 😉

 

La brume Hydro-Tonique de Novexpert
Réflexe doudou express

Entre Novexpert et moi, l’alchimie est bien bonne depuis notre première rencontre. J’ai écrit plusieurs articles à leur sujet pour en revenir toujours à la même conclusion : ils ont de la bouteille en chimie, et chaque création combine à la fois un bout de nature et de labo dans la même éprouvette – pour mon plus grand bonheur.

Dans la brume hydro-tonique il y a : de l’eau, un solvant, du parfum (ça sent surtout bon jusqu’à présent), du lactobacillus (lire mon article ici, en gros, ça permet de régler en express des problèmes d’inflammation par exemple, mais c’est pas vraiment l’ingrédient le plus important), de l’hyaluronate de sodium (plus petite molécule que l’acide hyaluronique, moins sensible à l’oxydation, elle peut potentiellement hydrater un peu plus en profondeur), du ribose (pour que ça reste bien hydraté sur ta bouille), du jus d’aloe vera (histoire de laisser un film protecteur et tenseur immédiat), de l’adenosine (vu qu’il est appliqué de manière volatile, il permet surtout d’apporter une vivacité au teint), entre autres.

aqua (water), butylène glycol, parfum (fragrance), lactobacillus ferment, sodium hyaluronate, ribose, aloe barbadensis leaf juice*, adenosine, phytic acid, sodium citrate, citric acid, glycerin

 

Je ne vais pas y aller par 6 routes : c’est de la bonne, biloute, comme une petite fiole de minuscules particules qui agissent plus profondément.

Le spray diffuse divinement bien (très important), le produit est projeté en une fine brume, cela change tout de grand matin.
Les vapos qui t’aspergent de biais et trempent ton magnifique lissage de perruque, j’ai déjà donné, quel plaisir de pouvoir éviter une catastrophe les yeux fermés.

 

Aussi, le parfum est plus qu’appréciable.

J’aurais peut-être aimé qu’il soit moins présent et donc évincé du peloton de tête, mais j’étais pas dans leurs bureaux quand ils ont créé ce petit zeste rafraîchissant.

En gros, c’est celle que j’utilise le plus des 3 lotions, parce qu’elle brumise sans faux-pas et que la peau est jolie après – mais c’est surtout à l’usage que je me suis rendue compte qu’elle était rarement laissée de côté dans ma routine, étonnant quand on voit qu’il s’agit du mélange « le moins actif » (entendre par-là « avec le moins de composants »).

Comme quoi, on ne choisit pas ses envies, elles viennent à nous naturellement.

 

La brume Narynda Skincare
Le plein d’agrumes !

Tututu, v’là de la très bonne lotion. Le genre qu’on aimerait cacher dans un tiroir de salle de bain et sortir de son sac au détour d’un pic-nic quand ton amie te balance « oh, j’ai le teint gris aujourd’hui, je ne sais pas ce qui m’arrive ».

Tu la sens, la pub pour tampon détournée ?

Et la best friend qui dégaine joyeusement son bidule en mode « j’ai la solution qu’il te faut, tu ne vas pas le regretter ».
J’ai bien envie d’être ta meilleure pote today.

 

Dans le toner de Narynda il y a (attention les yeux) : de l’hydrolat de pamplemousse & de citron (tu ne peux pas rêver mieux comme premiers de liste, ils vont adoucir le terrain et le rendre lumineux), de l’eau & de la glycérine, de l’avoine (couteau suisse de la compo, ça répare, stimule et te rajeunit le faciès), des peptides…d’avoine – tant qu’à faire (filmogènes, protègent la peau), le trio zinc-magnesium-cuivre (minéraux formidables pour réparer, cicatriser, stimuler ta peau pour qu’elle se donne à fond et se remotive), du calcium (hydratant, mais aussi conservateur naturel à ses heures perdues), trois émollients, et du phenoxyethanol (deuxième conservateur).

Puis viennent par quantité infimes du sucre de canne (hydratant cutané), de l’extrait de myrtillier pour l’astringence, de sève d’érable (va boulotter toutes les peaux mortes), d’orange douce et de citron (paf, l’éclat), entre autres.

Citrus Paradise (Grapefruit) Floral Water, Citrus Aurantifolia (Lime) Floral Water, Aqua, Glycerine, Avena Sativa (Oat) Glucan, Avena Sativa (Oat) Peptides, Magnesium Aspartate & Zinc Gluconate & Copper Gluconate, Calcium Gluconate, Sorbitol, Sucrose Laurate, Sucrose Dilaurate, Sucrose Trilaurate, Phenoxyethanol, Saccharum Officinarum (Sugar Cane) , Vaccinium Myrtillus Fruit/Leaf Extract, Acer Saccharum (Sugar Maple) Extract, Citrus Aurantium Dulcis (Orange) Fruit, Citrus Limon (Lemon) Extract, Ethylhexylglycerin

 

ALORS, je t’ai déjà trouvé des merveilles auparavant, mais cette lotion-ci a une composition égale au plaisir procuré par un cookie aux fabuleux éclats de chocolat.

MIAM.

On a vraiment tout dedans : de quoi réveiller le teint, l’hydrater, lui donner envie de bosser un peu pour remettre en marche les usines à bonne bouille. Ca repulpe, ça grignote, revigore et donne un coup de pied au gris monotone du ciel.

Par contre il faut l’appliquer soit à la main soit avec un coton, le produit sort via une pompe – pas trop contraignant en soi vu que ça vise bien la paume.

En pratique, elle fait une lotion du soir plus que sympa – j’oserais pas me l’appliquer en journée, because le soleil et les rayons – mais assez active, donc à ne pas tenter si vous êtes du genre à rougir au moindre zeste d’agrume qui touche votre visage.

 

Comme cela ne coule pas de source, je vous le dis ici : les lotions me servent surtout à hydrater ma peau après le nettoyage – le coup de frais est toujours bienvenu et je trouve qu’au saut du lit, ça met tout de suite de bonne humeur.
Il m’arrive d’utiliser celle de Novexpert en finition sur le makeup, vu sa finesse et son unique but d’hydratation, ça tombe sous le sens, y a rien qui bouge, et elle permet d’atténuer l’effet poudre si tant est que j’aie un peu abusé sur la dose.

Si vous avez un petit budget, une eau florale fera parfaitement l’affaire (team hydrolat de rose !), il ne faut pas forcément dépenser 30 euros pour avoir le visage plus repulpé.

La clef c’est de ne pas en abuser – histoire de ne pas créer l’effet inverse et se retrouver avec le minois déshydraté…Oui, les abus cosmétiques, c’est moche, donc autant les éviter.

 

Des bisous les Caribous !
La brume hydro-tonique à l’acide hyaluronique Novexpert – 22,90 €- offerte par la marque
La brume systémique Absolution – 27€ –  offert par Mademoiselle bio
Le skincare toner Narynda Skincare – 14€ offert par le site Love Lula

 

Caribouland
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4 décembre 2017

Sheet mask

Bon j’avoue, je fais partie de ces gens que rien ne perturbe quand ils ont un masque sur la trogne.

Je peux te préparer à manger, passer l’aspi et pendre le linge, y a rien qui dézingue l’attention de la donzelle.

 

J’en ai déjà testé des bien crapougnasses, d’autres délicieux, mais j’ai toujours essayé de rester dans une logique de confort. Parce qu’après tout, on s’étale un produit sur la trogne, on ne veut pas :

  • que ça dégouline de partout
  • que ça tire
  • que ça gratte – le « souffrir pour être bonasse » c’est bon, on en a ras la tasse
  • que tout le monde se fiche de notre poire – chose à peu près foutue d’avance vu ce que le marché cosmétique se vante de produire comme idiotie (les masques qui font des bulles ou aimantés).

Bref, on a tous envie d’avoir l’air sexy, mais OMAGAD, quelle épopée.

 

Je suppose que les asiatiques ont forcément quelques secrets sous le bottillon, ils pratiquent le layering, ont une hygiène de vie impeccable et un quotidien mesuré à la baguette (bonjour les stéréotypes).

Mais une chose à laquelle je n’ai jamais pu me faire, ce sont leurs masques imbibés prédécoupés ou sheet masks.

Soyons francs, ils tiennent rarement bien sur le visage, ont parfois des encoches inadéquates pour y glisser les oreilles et les fixer, mon charme file à la poubelle en 3 secondes chrono quand je me lance un regard dans le miroir.

Ils donnent cette désagréable sensation de tissu mouillé sur le minois, comme une grosse lèche de bulldog : même en se réchauffant avec la température de couenne, ils restent humides, collants, désagréables.

Si j’en utilise de temps en temps c’est parce que le résultat est souvent très bon, et qu’effectivement, d’avoir des actifs « sous cloche » augmente leur taux de pénétration. On ne choisit pas la dose, c’est à l’épiderme de voir ce qu’il veut prendre.

Mais là où ça pèche, c’est sur le côté textile.

Quand ma peau est au maximum de sa sensibilité, qu’elle dit merde au moindre coup de vent, je ne tolère pas ces masques.

Ils augmentent la sensation d’irritation, créent une friction invisible, une obligation de peau à peau avec une matière humide qui – souvent – oblige un florilège de grimaces de dégoût.

Je préfère la bonne grosse noisette à l’air libre, dont on se sert généreusement, qu’on étale avec amour.

Ou un vrai textile aéré : le soin cosmétique appliqué et puis la serviette chaude et légèrement moite par-dessus, comme chez l’esthéticienne, ça c’est du vrai bonheur !

 

Donc, l’autre jour, m’éloignant un peu plus du paradis, je me suis emprisonnée la bouille dans une tartine d’algues, sentant la mer s’introduire dans mes naseaux, j’avais plus l’impression d’être une moule sur son rocher que la blonde en bord de plage qui hume nonchalamment l’air marin.

Ces tentacules vertes qui peuplent les fonds aquatiques (attention, voix de présentateur sérieux de documentaire BBC) ont des propriétés hydratantes excellentes, adoucissent la peau au possible et lui apportent un glow exceptionnel. On parle d’une action longue durée avec plus de 8h d’activité potentielle, autant te dire qu’avec un petit stock dans le frigo, y a moyen que tu puisse te repulper la bouille H24.

Genre la petite fringale de minuit, la tête jetée dans le bac à légume pour en profiter un max.

Elles sont bourrées en vitamine A, E, C, gros cocktail antioxydant dont raffolent celles qui cherchent à changer la trajectoire de leurs rides prématurées.

 

J’ai poliment attendu 20 minutes, et, j’avoue, ma peau était vraiment jolie après la pose.

Mais je me suis battue pendant autant de temps pour supporter la chose.

Si je peux m’éviter l’embarras d’un tissu froid qui ne tient pas et achève toute tentative de séduction parce que je ressemble à l’adorable monstre de Frankenstein, je signe direct.

Et cassos avec mes pots old school de masques dans lesquels on trempouille encore les doigts, ils me rendent mille fois plus heureuse que cette bidouille-là.

 

Des bisous les Caribous !

Masque hydratant qui sent la mer, offert part MoncornerB

 

Caribouland
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1 novembre 2017

The routine, darling

Je trouve que le mot routine est devenu un mot anodin, comme si « t’as pas de routine, quoi ? MAIS T’AS RATE TA PAELLA DE LA LIFE, DONZELLE ».

Moui.

La routine c’est du cocooning à foison, c’est la bougie, c’est l’odeur qui te met en transe, c’est se jeter sur un duvet et se laisser engloutir dedans. A heures régulières.

Du lundi jusqu’au vendredi, on essaie de garder la tête hors de l’eau, y a des soirs où l’on a pas le temps de justement prendre son temps. Puis le samedi et dimanche, on se tartine le corps entier de crèmes et de masque, « pour rattraper les dégâts de la semaine, tu vois, je me plaque les poils de genoux avec des matières collantes »

Et j’aime cette gadoue cosmétique.

Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça; le corps, l’esprit, la peau, ces trois petites choses ont besoin d’attention constante. Pire que des chatons en pleine croissance, ça gueule « caresse mes pores, je suis là, hé ho ».

Y a des boutons qui pullulent, des mains qui s’assèchent, on dirait la mue d’une bête désertique, même quand tu marches ça fait des bruits de criquet mal huilé.

Et même si je sais qu’une routine vaut mille lingots d’or, il y a certains moments où j’oublie d’en suivre une.

 

Avoir une bonne base de vie

Je suis pour l’instant dans un entre-deux un peu désagréable – je vais bientôt déménager mais ce n’est pas encore le cas, ce qui m’empêche (m’enfin, c’est l’excuse que je me trouve) de me réinscrire à la salle et de pousser des poids avec mes petits bras de moustique.

La bonne base de vie selon moi c’est :

  • se réveiller en douceur : encore faudrait-il arriver à dormir, y a des soirs où je tourne en mode 360° dans le lit sans trouver LA position qui me met knock out en deux secondes
  • se prendre un bon petit-dèj chaque matin : je fonctionne au croissant / couque au chocolat depuis que j’ai commencé mon nouveau boulot, même mon bidou se mue en pâte à pain gonflée par le pétrissage
  • avoir 5 minutes par jour de recentrement perso : un peu dans le même genre que le Dalaï qui regarde ses orteils dans le blanc des ongles, je préfère manger du fromage sur du bon pain pour me concentrer sur mon bien-être
  • sniffer le grand air : de ce point de vue là c’est bon, j’ai un chien que je sors 3 fois par jour, j’essaie d’errer dans les rues quand je peux (mais je t’avoue que depuis que j’ai mon permis provisoire, même 1km je préfère le faire en voiture plutôt qu’à pied…shame)
  • préparer son lendemain : par exemple en étalant ses fringues et en disant « ça c’est culotte, chaussettes, pantalon, t-shirt, pull de demain », on optimise son temps, et on gagne 5 minutes – HUM, 15 minutes dans mon cas – parce que c’est déjà prêt. Je le fais jamais.
  • toujours avoir le smile et du recul sur les choses : hin hin

Une fois que tout ça est en place, il me semble que le terreau est plus que fertile pour prendre soin de soi.

 

Il y a quelques mois, il y a eu un regain d’intérêt pour le miracle morning, la fameuse théorie du lève-toi plus tôt et profite du temps que les gens passent encore à dormir pour, TOI, t’élever spirituellement et évoluer vers un Pikachu encore plus efficace chaque jour.

Je ne peux décemment pas m’imposer ce genre de régularité dans le temps, où à 5h je sortirais de mon sommeil, la bave encore tendue de la bouche au coussin; me connaissant ça finirait en une version de moi encore plus ronchon et incontrôlable.

Non, la routine n’est pas une rigueur, la routine n’est pas un canevas chiant auquel tout le monde se plie. La routine est une petite danse qui vous fait couiner parce que ça vous réconforte et vous amène là où vous vous sentez le mieux.

 

Il y a ceux qui ont le rituel du thé, l’habitude de lire la rubrique divers en sirotant un jus d’orange, celle qui se glisse directement dans son pantalon de pijama en rentrant, ceux qui vont au cinéma chaque dimanche, celle qui l’embrasse toujours sur le front, le chocolat dont on ne prend que deux carrés tous les après-midi, le chemin par les bois quand il recommence à faire beau, le pull qu’on met quand ça va mal, la personne qu’on appelle tous les matins.

C’est pour ça qu’une routine – de vie, de soin, d’envies – est importante.

C’est un doudou pour l’esprit.

 

Je recommence petit à petit à retrouver mes marques niveau soin, le fait de ne plus vraiment sentir la moitié de son visage, c’est comme de rencontrer un inconnu, ce n’est pas le ronron habituel, on se drague, on se hait, bref c’est l’extase.

Il faut bien de la patience, je vous le dis, et surtout que je recapte cette notion de plaisir d’avoir une foule de produits qui m’entourent.

Qu’ils refassent partie de mon quotidien et redeviennent mes buddies pour me sentir bien. On peut ne pas avoir le temps en rentrant chez soi, mais faut que ça devienne un rendez-vous, sinon c’est carrément la croix et la bannière pour retrouver l’équilibre.

Et là, ma peau, mazette oui, c’est bagdad et bataille de sauce tomate.

ALORS VIVE MA FUTURE ROUTINE

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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15 octobre 2017

Isla Apothecary Immortelle Scar + Blemish Oil – La synergie cosmétique

J’ai rencontré une personne qui suit le blog depuis un petit moment et qui disait aimer le « côté bio » de la force qui régnait sur mes pages.

J’ai cette petite étiquette qui me colle au dard comme une pauvre gommette sur le bout du doigt, pourtant je n’ai jamais vraiment mis en avant mon côté nature, bobo, sans gaspi et nettoyeuse de carrelage au bicarbonate de soude.

J’aime juste savoir ce que je m’applique sur la bouille, et pour découvrir le fond des choses, BAH FAUT DECORTIQUER les compos, n’est-ce pas.

Et quand on passe par là, on observe deux catégories de gens : ceux qui regardent « ah tiens ça commence par AQUA donc c’est un bon produit » et ceux qui arrivent à prendre la mesure de la  big picture. De manière générale, les synergies de matières végétales sont souvent les plus beaux accords cosmétiques, d’où la nécessité de parfois ne pas s’arrêter sur un seul nom et baquer le reste, sous peine de passer à côté de belles surprises.

 

Une belle synergie

Quand on débute, on pense que tous les ingrédients sont des petits bonshommes qui toisent leurs camarades de compo du coin de l’oeil sans jamais se mélanger, qu’ils ont chacun un rôle mais que personne n’influe sur personne.

Grosse erreur, une synergie est une sorte de belle harmonie trouvée entre plusieurs ingrédients et qui peut potentiellement augmenter leur pouvoir (un peu comme la frange caramélisée de la gaufre de bruxelles, ça donne tout de suite une autre dimension à la dégustation), c’est une manière globale de penser un produit.

Je prends toujours l’exemple du silicone, parce que c’est le plus parlant, mais s’il est présent dans des produits ciblés « anti-acné », il permettra d’atténuer l’effet asséchant, et de ne pas se retrouver – trop vite- avec la couenne lézardée par la sécheresse – alors que tout seul, oui, il ne sert strictement à rien, pollue et est vendu plus cher que sa vraie valeur marchande au consommateur.  Donc essaie d’ouvrir les mirettes et ne t’arrête surtout pas à un élément qui te fait buguer, tu ne te rendras pas service ni à ta peau.

 

L’immortelle dans l’Isla blemish oil

En me baladant sur Love Lula, je vois passer un bête sérum à 5 ingrédients dans la fiole, de l’huile de tournesol (pour le toucher, la texture agréable), d’églantier (voir par-là ses supers effets), de l’huile essentielle d’immortelle ou Hélichryse italienne (la reine des bobos, décongestionnante et anti-inflammatoire), de romarin (tonique & purifiante) et de l’huile essentielle de zeste de citron (pour l’odeur et un chouilla éclaircir son petit épiderme).

Helianthus annuus (Sunflower) oil + Rosa canina (Rosehip) seed oil + Helichrysum italicum (Helichrysum) oil + Rosmarinus officinalis (Rosemary) leaf oil + Citrus limonium (Lemon) peel oil. Naturally occurring allergens in these essential oils: Citral, Geraniol, Limonene, Linalool.

 

L’huile essentielle d’immortelle est souvent passée sous mon radar parce que son prix crie l’endettement de mon portefeuille tout entier. Elle se vend parfois 30 euros la fiole de 3 à 5ml; me connaissant, c’est le type de flacon qui finit par me glisser des mains et se brise au ralenti sur le sol de ma salle de bain.
#teammaladroite

Et je préfère m’éviter ce genre de catastrophe de goumiche.

 

Avant de tester ce sérum pendant un certain moment, je me baladais avec une bouille post-opération plus que détestable, tu te demandes comment tout remettre à zéro sans agresser ni trop emmerder le terrain, honnêtement je ressemblais à une demoiselle d’Avignon de mon pote Picasso.

J’avais d’abord suivi un régime eau micellaire – rinçage à l’eau claire, suivi de ma petite crème Trevarno d’amour, parce que je n’avais plus vraiment de repères.

Mais j’ai commencé à y voir les limites quand la pustulette pré-automnale à débarqué avec ses guenilles.

Je me suis donc tartinée de l’Isla oil chaque soir, puis de temps en temps le matin histoire d’ajouter un petit glow avant d’appliquer le fond de teint.

 

J’ai remarqué le changement quand l’homme a constaté que ma peau allait beaucoup mieux après deux semaines. J’ai continué dans le doute, en me disant qu’on pouvait très bien mettre ça sur le compte du hasard, mais c’est allé en s’améliorant – les taches s’estompaient plus que bien, même les boutons étaient moins virulents.

A mon avis, le combo églantier et hélychrise est une petite tuerie en soi, je mettrais d’ailleurs carrément de côté l’huile de tournesol qui est plus une base neutre qu’autre chose, histoire d’amplifier les effets.

Parfois je boost même directement la pompe appliquée dans ma paume avec deux à trois gouttes de la rosehip oil de trilogy.

 

Il y a deux semaines, j’ai recommencé la loterie cosmétique, je n’avais plus vraiment de routine, le boulot a fini par avoir raison de mes petits moments doudoux, j’ai arrêté d’appliquer le sérum.

Et là ça n’a pas manqué, on est reparti pour la pustulette et les rougeurs.

 

Si tu veux te l’offrir ou à quelqu’un, sache que ce sérum est d’une belle qualité, mais qu’il doit être appliqué régulièrement sous peine de retomber dans l’ère blemishienne apocalyptique (avec son lot de cicatrices qui brillent comme un phare rouge en pleine nuit).

Bref, je suis sur une piste. Je pense investir dans l’HE d’immortelle.

Faudrait juste que je fasse plus confiance à mes mains et que rien ne glisse d’elles.

 

Des bisous les Caribous !
Isla Apothecary Immortelle Scar + Blemish Oil – environ 35 euros/30ml
Offert sur demande par Love Lula

Caribouland
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10 septembre 2017

Feeling de rentrée

Hola les Caribous !

Un bail de fou qu’on ne s’est pas parlé, un bail de fifou que je ne vous ai pas donné de conseils pour couenne en ruine et cuisseau tout flappy et sans forme, MAIS DIS DONC, j’étais pas partie, juste en standby.

Le temps de retomber sur mes patounes.

 

Mes plus proches le savent, mais pas forcément les plus éloignés d’entre-vous, j’ai du faire face à un changement de taille dans mon quotidien, le genre qui te dézingue la routine ni vu ni connu sans que tu puisses vraiment savoir fissa ou poser tes pieds pour ravoir un peu de stabilité.

Bref, je vais te le donner en mille, j’ai eu une opération.

 

On ne m’a pas vraiment laissé le choix (le chirurgien m’obligeait à y passer), il fallait cela se fasse assez vite (parce que j’avais un tout nouveau boulot tout beau tout chaud qui m’attendait surtout) et que si je mettais trois plombes à me décider, he bien j’aurais pu finir par avoir un problème plus gros niveau santé.

Le doux nom de mon opération est une parotidectomie. En gros, on a tous dans la joue une glande salivaire de la taille d’un petit steak, traversée par le nerf facial, celui qui te donne tes petites mimiques, montre quand t’es grognon, te fait cligner des yeux comme une biche.

Parfois, (et parfois deux fois à 8 ans d’intervalle comme dans mon cas), une boule se développe juste là où il faut pas. On doit soulever ta joue comme un chapiteau, prendre l’intrus et remettre tout le toutim en place, en essayant de faire le moins de dégâts possibles, pour que tu puisses encore sourire et faire tes grimaces.

La première fois, j’avais eu du bol, j’avais si bien récupéré que je n’avais que peu d’effet secondaires (juste une sensation de froid par moments sur la zone alors qu’il faisait chaud).

 

Cette fois-ci le délire a atteint des sommets parce que repasser à nouveau sur un ancien champ de bataille, c’est creuser sur une cicatrice, demander à la peau d’encore plus se donner pour se reconstruire.

Et je suis dans la phase la plus chiante du processus :

  • je ne sens pas ma joue, ou très peu par endroits, l’oreille n’en parlons pas
  • ma peau me donne la sensation d’être comme un carton mal collé sur ma bibine
  • faire deux bises à quelqu’un est tendu, je ne saisis pas vraiment quand l’autre touche mon visage à gauche (donc impossible de viser)
  • les signaux sont complètement off : le froid se ressent comme du chaud, quand je mange j’ai des décharges nerveuses de la bouche à l’oreille qui rendent les premières bouchées carrément pénibles – je dois poser ma main sur la zone pour calme la « douleur »
  • j’essaie de faire attention à mon visage entier, mais c’est difficile de ressentir du plaisir tactile quand la moitié de sa bobine ne réagit à rien

Chaque soir je dois faire des exercices + massages / ne pas oublier de m’y plier, même si c’est plus une corvée qu’autre chose, parce que les nerfs ne repoussent pas vite – 1mm par jour pour les plus courageux – et qu’on est dans une rééducation lente comme un escargot de compète.

Puis même, je ne suis pas assurée de récupérer totalement, alors y a des soirs où je me tartine le cerveau « d’à quoi bon ? ».

 

J’en suis à trois mois tout pile post-op maintenant, avec des hauts, des bas, j’avais un évident problème pour écrire sur le blog jusqu’à maintenant parce que je ne pouvais pas enchaîner comme si de rien n’était sur une revue quelconque, cela ne me semblait pas logique ni naturel.

L’idée c’est surtout que si j’arrive à voir un mieux et améliorer mon quotidien avec de simples produits, ils vous aideront d’autant plus sachant que vous n’avez pas du passer sur une table d’opération. On mettra l’accent sur le cocooning extrême, tu verras, histoire de toucher le nirvana cosmétique du bout du peton.

 

Le plus réjouissant dans l’histoire, c’est que si vous me voyez parler, vous ne verrez rien de ce qui s’est passé, j’ai une mobilité au top, je peux faire toutes les grimaces que je veux sans qu’on ne se doute de quoi que ce soit – à part d’une barjitude élevée.

Un peu absurde, c’est vrai, j’ai l’impression d’être le cordonnier mal chaussé avec ma joue sans feeling.

Mais ça m’aide d’autant plus à trouver des techniques alternatives pour que le confort revienne : j’ai ressorti la Foreo luna, en espérant que les petites vibrations me redonneront un chouilla de sensations et je mets la surenchère sur les huiles pour assouplir la cicatrice.

 

J’espère que de ton côté ta rentrée se passe bien, que tu es prêt à reparler beauté et crème sur le bout du nez, parce que je suis plus que jamais à la recherche de sensation et que cela risque de se voir dans mes choix de produits.

Mais bon, tu ne viendras pas t’en plaindre hein dis ?

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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