Tag Archives: shampoing

4 mars 2017

Le tout petit lexique du greenwashing naturel

Je lisais le bouquin de Paula’s Choice l’autre jour, en me demandant si, finalement, les gens qui « s’y connaissent » n’ont pas toujours un peu le réflexe de prendre les autres pour des cons – parce que même à mon niveau, j’avais l’impression qu’elle s’adressait à ma petite personne comme on aimerait apprendre l’arabe à une chèvre, sans réelle conviction.

Je trouve cela plus stimulant d’instruire sans arrogance, de partager à outrance pour justement, faire réagir, conscientiser, aider ceux qui veulent changer de mode de vie ou encore atténuer leur impact écologique à leur échelle, le tout dans la bonne humeur, et non une bataille de courgettes contre éprouvettes.

 

A force de connaître les différentes facettes du greenwashing, j’ai fini par avoir un avis tranché sur la question : je préfère qu’une marque me dise clairement ce qu’elle contient plutôt que ce qu’elle a viré de la composition, qu’elle soit plus réaliste que bardée de slogans magiques (au coeur du végétal, mon oeil) et aussi, ne prenne pas le consommateur pour un énième énergumène bourré qui observe à peine ce qu’il fout dans son panier.

J’avoue parfois me positionner comme une petite vache sacrée en plein milieu d’une route indienne dans l’espoir de couper le flot du marketing douteux pour le transformer en « regardez, nous ne sommes pas parfaits, mais nous faisons des efforts ».

Mais il y a encore un gigantesque chemin à parcourir avant d’arriver à l’ultra-transparence du marché.

 

Le tout petit lexique du greenwashing naturel

J’ai essayé de vous regrouper dans un petit lexique de base de ce que l’on retrouve le plus souvent sur les étiquettes les plus sujettes à controverse, avec, en prime, leur décryptage.

  • ingrédients naturels (100% d’)
    Cela signifie que le soin contient 100 % de matières premières brutes, non modifiées (le pourcentage peut se révéler important, selon ce dont vous avez besoin)
  • ingrédients d’origine naturelle (90% d’)

    l’eau peut être considérée comme naturelle, mais également certains tensioactifs à base de coco, chimiquement modifiés, des huiles qu’on aurait estérifiées (changées pour garder leur toucher soyeux, au détriment de leurs bénéfices), certains conservateurs également.

    Il faut se méfier de ce genre d’appellation car elle ne garantit ni une quantité valable de l’ingrédient mis en avant sur la bouteille, ni que ce qui l’entoure aie gardé un chouilla de la nature en lui après avoir subi des modifications chimiques en labo. On pourrait s’en contenter, mais il y a moyen de trouver mieux

  • Extraits naturels (ou 100% d’)
    Les extraits sont présents à un dosage ridicule dans une formule conventionnelle, ils n’ont pratiquement pas d’intérêt, d’autant plus s’ils ne sont pas concentrés comme une huile essentielle, par exemple. Ou simplement jeté dans le pot sans participer à synergie intéressante.

    Un conditionner « with natural extracts of lavender and white orchid » suggère qu’il contient de la lavande (alors qu’on a juste isolé certains de ses actifs à l’aide d’un solvant pour pouvoir coller son nom dans la liste INCI).

    Les cheveux sentiront sûrement très bon grâce au parfum de synthèse, mais, à votre place, je passerais mon chemin, parce qu’il ne s’agit que d’une fraction du potentiel végétal de la plante originelle.

  • infusion de plantes
    Quasiment pareil que dans l’exemple ci-dessus, à ceci près qu’on joue encore plus sur les mots et l’imaginaire du consommateur – on rêve d’un liquide ambré intégré à la préparation qui va revigorer notre peau jusqu’au derme et lui donner de l’éclat, alors qu’en réalité, la couenne en profitera à peine.
  • tout ce qui contient le mot nature dans son nom

    ou a une image très exotique sur le packaging, des fruits, du vert, des arbres, l’océan : le pire du pire de manière générale (avec quelques rares exceptions), ce sont ceux qui vont à la fois faire preuve de prouesses langagières et de techniques de marketing bien foutues pour vous tromper, à grand renforts d’images qui évoquent, souvent, une balade en forêt.
  • le 0% de quelque chose

    Il n’y a jamais de garantie que 1° la substance ne soit pas remplacée par une nouvelle molécule plus irritante, 2° qu’il n’y ait pas d’autres rigolos dans la formule qui ne soient pas potentiellement chimiques / polluants / allergènes, ou 3° que ce qu’ils ont « enlevé » était réellement à la base du problème initial – le zéro pourcent est avant tout un argument de vente

 

Un shampoing comme le Timotei Pure, sans silicones, ni parabens ou colorants, avec de l’extrait de thé vert bio 100% d’origine naturelle (manquerait plus que ça XD) est extrêmement trompeur.

En réalité, il contient du Sodium Laureth Sulfate (le fameux SLS), du parfum, disodium EDTA, PEG, du lilial (un allergène et perturbateur endocrinien reconnu), un réel petit cocktail chimique loin du beau flacon transparent qui évoque la pureté comme la légèreté quand on le croise sur une étagère.

Mais bon, la bouteille est entièrement recyclable, alors c’est un mal pour un bien (admire mon cynisme éco-conscient)(le plastique, à moins d’être végétal, reste un matériau non biodégradable).

 

Normalement, rien qu’avec les 5 pistes évoquées plus haut, vous devriez être un peu moins dans le flou au moment de vous décider entre deux baumes pour votre perruque. Je ne pense pas qu’il soit forcément nécessaire de connaître les noms latins des ingrédients si l’on sait déjà trier ce que l’on VOIT en magasin.

Le bête exemple des logos et de ce qui est rond et plaqué sur le devant du cosmétique est aussi trompeur : ne vous fiez pas à ce qui ressemble à un label écologique ou naturel, certaines marques poussent le bouchon en écrivant seulement une info produit dedans (du style « 100% » en grand, et « sans huiles minérales » en petit). Soyez également attentif à l’ensemble de la gamme – si un produit a une certification bio, cela ne veut absolument pas dire que le reste est concerné.

Bref, ouvrez l’oeil, surtout si, jusqu’à présent, vous pensiez acheter quelque chose de très vert, qui en fin de compte ne l’est pas tant que ça.

Même si je sais pertinemment que mon petit lexique ne représente qu’une infime partie de l’iceberg, ça devrait déjà vous aider si vous vous sentiez un peu perdu dans la jungle cosmétique.

 

Des bisous les Caribous !
Je vous recommande mes anciens articles sur le langage des marques
Tome 1Tome 2Tome 3Tome 4

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
18 juillet 2016

Le cheveu simple avec Sante et Garnier

ABOUT
SANTE repair shampoo gingko & olive
Garnier Ultra-Doux masque hydratant délicatesse d’avoine
cheveu simple

Parfois faut pas chercher à se compliquer la vie.

On est déjà tellement sur une autre planète avec le makeup, les routines soins et notre tendance à nous justifier sur nos 20 paires de chaussures (une pour marcher sur le parquet, l’autre sur le béton, l’autre quand il bruine, ..) que si je me cassais la tête sous la douche, je finirais dingo-dingue en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Depuis mon test du des shampoings chimiques de grande surface, j’ai voulu reprendre le chemin d’une simplicité sans fioritures avec un wash wash basique et un après-shampoing découvert cette année et qui s’intègre parfaitement dans ma besace des « petit prix/grande classe ».

Je suis en grand manque de shikakai, faut le dire, ça doit bien faire quelques mois que je n’ai plus touché à cette poudre indienne magique, rapport à mon absence conséquente dans mes magasins bio préférés sur bruxelles.

Mais je compte y remédier sous peu. Ma touffe en a bien besoin, dès que je recommence une cure de wash-wash avec cet ingrédient de fifou, j’ai le poil vigoureux, léger, qui ne demande qu’à sortir au grand air pour parader devant le peuple.

Rien que ça.

 

Du shampoing

Je remise petit à petit mes produits chimiques, que j’utilise de manière sporadique quand j’ai eu une journée absolument crade au boulot (ce sentiment d’avoir du produit ménager jusqu’au plus profond de la couenne). A ce moment-là, c’est l’Ultra-Doux à l’huile d’olive que je prends, il un effet assouplissant super puissant, pas spécialement besoin de soin par après, ce qui me ravit quand mes fins de journées ressemblent à un crawl au sol de ma personne juste pour atteindre le bac de douche.

De manière plus régulière (90% du temps), c’est un petit nouveau qui me comble : le repair shampoo au gingko & Olive de Santé. La marque est allemande, du soin à l’emballage on respecte l’environnement et les hommes, elle fait d’ailleurs partie du grand quatuor « Sante Naturkosmetik – Logona – Lavera – Weleda », des maisons vertes qui n’ont plus rien à prouver.

Ce wash-wash a vraiment tout pour plaire : un prix ultra-mini pour la contenance (9 balles pour 500ml, t’en as pour une petite année), une odeur basique et une base lavante végétale suivie d’agents nettoyants encore plus doux.

On notera la présence d’inuline, réputée pour être un adoucissant capillaire.

Aqua (Water), Sodium Coco Sulfate, Lauryl Glucoside, Coco Glucoside, Inulin, Aloe Barbadensis Leaf Juice, Citric Acid, Betaine, Maris Sal (Sea Salt), Glyceryl Oleate, PCA Glyceryl Oleate, Ginkgo Biloba Leaf Extract, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Arginine, Glycerin, Potassium Sorbate, Phytic Acid, Parfum (Essential Oils), PCA Ethyl Cocoyl Arginate

 

J’ai déjà testé pas mal de shampoings bios, mais celui-ci apporte un volume considérable en racine, et, sur les cheveux ondulés à bouclés comme les miens, un manque de définition par moments (même s’ils ont un toucher velours). D’où l’usage d’un baume par après pour ne pas me donner l’air d’avoir de la barbapapa en surface crânienne.

Mais on s’en fout, parce qu’il lave bien, sans arracher, et qu’il est économique comme tout.
NB : jamais eu de problème de phase d’adaptation avec celui-ci, avec la fameuse zone des tempes qui est grasse-collante-dégueulasse. Il m’a tout de suite convenu.

 

De l’après-shampoing

L’AS délicatesse d’avoine d’Ultra-Doux est un must have plaf-plouf (tu plafes sur la touffe, tu plouffes la touffe à l’eau). Je l’adore d’un bout à l’autre, à tel point que j’en suis à mon deuxième pot sans l’avoir vu venir (à vrai dire je m’en sers à la louche, la patoune franchement plongée dans la crème blanche).

Si je l’aime autant c’est parce qu’il laisse une odeur de vacances lactée sur la perruque, parfum ni trop imposant ni trop fugace, qui arrive à rester sur ma caboche pendant 2-3 jours d’affilée.

Alors, OUI, c’est de la cosmétique conventionnelle, on ne s’en badigeonne pas jusqu’au follicule, ça passe merveilleusement bien en application sur les longueurs en évitant la racine pour ne pas la surcharger – parce qu’il y a des quats et des polymères et des machins adoucissants qui ne conviennent pas aux bulbes.

Et au rinçage, je me permets une petite danse de la joie sous la douche : il démêle, il assouplit, il fait tout ce qu’une pub aurait envie d’en dire (« à se rouler sous les cocotiers, une douche de crème onctueuse pour les lianes, envie de se parer d’une couverture de nounours ») mais sans casquer 20 balles.

De toute manière, les après-shampoings purement chimiques ne devraient pas coûter la peau du booty, sinon, sur quoi poserions-nous notre divin cul ?

 

Chaque été c’est pareil, les gels douche peuplent par millier ma salle de bains, mais au niveau de ma routine capillaire, less is more, je me contente du strict minimum. Parce qu’il fait chaud, que j’en ai ras la couenne de passer du temps sous l’eau quand je sais pertinemment qu’une fois la peau sèche, je vais recommencer à suer des gouttes de la taille d’un dindon par mes pores.

HOTNESS ISN’T FOR PRINCESSES.

Mais vraiment, je te conseille ces deux produits, parce qu’ils ont un excellent rapport qualité prix, et qu’on ne rechigne jamais sur des euros gagnés quand on est en mode playa/j’ai dépensé tout mon fric dans les solaires.

Ca te fera plus de pesetas pour t’enfiler des glaces.

 

Des bisous les Caribous !

Shampoing Sante gingko & olive reçu par Sebio (merci !)
Après-shampoing Garnier Ultra-doux délicatesse d’avoine, acheté et racheté

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
11 mai 2016

Après 6 mois de soins non naturels, comment va ma perruque ?

hairr

Il y a un peu plus de 6 mois de cela, j’ai arrêté de me laver les cheveux avec des soins naturels. Comme ça.

Complètement jetée dans ma propre caboche, je voulais reprendre le chemin en sens inverse histoire de voir si ma touffe allait subir le grand désarroi du cheveux gras qui pique du nez à force de n’être en contact qu’avec des ingrédients non issus du cul d’une plante.

Pour bien commencer, j’ai du mettre de côté ce qui faisait mon bonheur jusque-là : la poudre de shikakai et son odeur de foin et le henné en priorité. Ainsi qu’une ou deux bouteilles de shampoings bio dont je ne me souviens même plus.

Exit mes teintures naturelles et mon wash-wash qui sent la campagne, retour à la case zéro du consommateur de base, celui qui va s’approvisionner au supermarché en rêvant d’avoir la même cascade brune que Nabila sur les épaules.

J’ai essentiellement gravité autour des marques Garnier, Elsève de l’Oréal et Dove, sachant qu’a priori leurs produits m’avaient déjà convenu par le passé (pas folle la loutre).

 

Premier constat : ça coûte plus cher parce qu’on en veut plus

Vous allez rire, mais acheter ses soins en supermarché m’a, au final, coûté plus cher que mes shampoings bios. Ces derniers s’utilisaient avec parcimonie et ne descendaient pas à une vitesse folle quand une bouteille d’Ultra-doux se siphonne facilement en deux petits mois. Et un exemplaire ne suffisait pas. Du coup j’ai récidivé dans les rayons toutes les trois courses. Pour varier. Vala.

Deuxième constat : ça sent bon

Y a rien à dire là-dessus, tout ce qui se trouve en GMS sent le propre, la fleur qui galope, la douceur d’un marshmallow, on en redemande tellement les cheveux s’imprègnent de l’odeur au-delà du lavage.

Troisième constat : les lianes sont douces et le wow effect est quasiment toujours immédiat

On a moins de chance de se retrouver avec une tignasse électrique et rêche avec ce genre de produits, ils apportent tous (ou quasiment) un lissage de la fibre et un effet badaboum directement visible au séchage. Vaut mieux prendre du non bio que du bio quand on veut avoir un résultat direct.

 

L’évolution des wash-wash

J’ai les cheveux compliqués, de base : la racine qui graisse un peu après 4-5 jours, les pointes qui font grise mine quand je ne les chouchoute pas assez avec des bains d’huile, en rajoutant sur la choucroute une dermite qui va et vient selon les saisons et une tendance à développer un cuir absolument dégueulasse une fois par mois, sous l’effet des hormones (apparemment y a que moi qui le voit, mais ça me dérange).

On peut dire que je suis un cas classique de donzelle aux cheveux mixtes et sensibles, je dois également porter une attention particulière à leur chute, j’ai eu des épisodes où j’avais quelques trous sur le crâne, peu esthétique quand on est une goumiche.

 

Dès le premiers mois, j’ai assez vite remarqué que je devais un peu plus souvent me laver la tête.

Quand je tenais presque une semaine auparavant, c’était vite devenu nécessaire de me shampouiner la caboche tous les 3 jours maximum, une réduction significative de l’espacement entre deux wash-wash que j’avais durement gagné avec mes cures naturelles.
Tous mes efforts partis à la poubelle.

Jusqu’à ce jour, ça n’a pas changé, j’en suis toujours à deux shampoings minimum par semaine.

 

Tout le long du test 

  • j’ai perdu pas mal de mes ondulations : c’est inévitable, plus on utilise des soins gorgés de polymères et silicones, plus la structure de la fibre se fige. Je n’avais pourtant pas une impression de lourdeur sur le crâne et dus dire au-revoir à mes précieuses bouclettes d’amour dès le deuxième mois
  • j’ai tendance à prendre bien plus de shampoing dans la paume : je ne sais pas à quoi c’est du, si le parfum joue un rôle addictif ou que j’ai perdu ma notion des quantités en passant du côté obscur de la force, mais j’ai bel et bien remarqué que je ne lésinais pas sur la quantité de produit que j’utilisais. Et promis, je n’essaie pas d’en gober dans ma bouche au passage
  • ma dermite est latente : je n’ai pas eu de crise à proprement parler, pourtant j’ai souvent eu cette impression d’avoir un syndrome précurseur en continu sans jamais passer le cap de « raaaaah, j’ai envie de m’arracher le scalp au coupe-ongles ». Un peu comme un éternuement qui reste ad vitam aeternam dans le naseau
  • j’ai eu des épisodes pelliculaires : et moi la pellicule, je la voyais rarement parader quand je me mitonnais ma petite mixture indienne. Par contre c’était très aléatoire, presque anecdotique, rien à voir avec un état pelliculaire persistant
  • les après-shampoings n’étaient pas forcément nécessaires, mais j’aimais bien me tartiner de masques. Sans, c’était doux, avec, c’était de la queue de lapinou
  • toutes les marques se valent plus ou moins au niveau du rendu : à mon sens, seul mon nez sniffant les flacons m’a vraiment guidée dans mes choix, je n’ai pas forcément trouvé qu’un shampoing volume ou un nutritif avaient un résultat fondamentalement différent (et puis c’est pas leur extrait de fruit minuscule en fin de compo qui va changer ton type capillaire en un passage sous l’eau)
  • mes cheveux n’ont pas été de pire en pire : malgré l’espacement entre les lavages qui s’est réduit, je n’ai pas forcément vu un changement radical au niveau du cheveu en lui-même. Ils sont toujours beaux, visuellement parlant, et pas abîmés sur les pointes (même en continuant à les lisser avec mon petit Remington)
  • ils n’ont pas fort poussé : et c’est là que le bât blesse, parce que j’ai la preuve visuelle que tout ce qui est naturel apporte réellement un plus au niveau de la pousse. Pourtant je suis sous traitement de vitamine B2 (une vitamine qui me permet d’endiguer les crises de migraines, avec comme effet secondaire des ongles fortifiés et une perruque d’enfer), mais l’accumulation de chimique au niveau de la racine a du avoir un impact d’une manière où d’une autre sur la croissance naturelle de ma précieuse touffe
hair2

Très honnêtement, je m’attendais à une catastrophe capillaire incroyable.

Et finalement, je suis mi-figue mi-raisin, parce que, la pousse mise à part (bon d’accord, c’est un big deal), je n’ai pas forcément souffert du changement. Certes, on se lave les cheveux plus souvent, on s’expose donc davantage à des agents potentiellement agressifs, trop gainants, obstructifs,  on ne doit pas s’attendre à trouver le miracle dans la fontaine.

Mais je n’en suis pas à courir nue dans la rue en hurlant avoir perdu ma dignité capillaire pour toujours.

 

Sur plusieurs années consécutives, je suis certaine que l’impact sur la croissance m’aurait bien emmerdée, je n’ai déjà pas énormément de masse, si en plus ça se met à pousser à l’envers, je suis vernie.

J’avais un peu peur de perdre la brillance – mes cheveux reflètent bien la lumière naturellement (comme ceux de Barbie, oui), mais je n’ai pas perdu un carat de ma perruque diamant.

 

J’ai voulu me lancer dans ce test parce qu’il y a toujours autant de piaillements à propos des produits chimiques/naturels, et je voulais voir par moi-même si, sur un laps de temps raisonnable (6 mois), je pouvais déjà me rendre compte toute seule de l’impact de ces gelées moussantes sur mon crâne.

J’en reviens donc à mon opinion de départ : un peu de temps en temps, ça va, avec des alternatives bio qui n’assèchent pas et ont une bonne balance d’agents hydratants dans la formule. Mais encore et toujours conserver les après-shampoings et masques conventionnels quand je veux sentir des patounes de lapin frôler mon visage.

Je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas formellement attachée à un camp ou l’autre, j’ai énormément besoin de cette notion plaisir, de rentrer chez moi et de buller sous la douche avec un produit qui sent bon / lave en une fois / continue à sentir la fleur sur la perruque. Que ce soit naturel ou pas, faut juste que ce soit efficace.

J’aurai toujours une bonne jambe du côté de la cosméto bio pour la simple et bonne raison que de me laver les cheveux est une institution GIGANTESQUE dans ma routine de soin et que je ne peux pas concevoir d’avoir le tif qui fait demi-tour dans son follicule pileux.

Je veux que ça fleurisse, que ça soit la jungle sur ma petite tête.

 

Y en aura sûrement pour dire que je n’avais qu’à lire les magazines féminins pour savoir que les soins de GMS sont une poisse pour le crâne, qu’ils le rendent gras, moche et sans vie.

Bah non, je te dis, moi j’ai juste constaté plus de lavages et moins de pousse. Comme quoi un peu d’empirisme, ça peut nous apprendre des choses utiles aussi.

Psssst ! Au cas où tu cherches un shampoing pas cher, l’Ultra-doux à l’Huile d’olive est top top top !

 

Des bisous les Caribous !
Tous les produits en photo ont été achetés par moi-même, olé.

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
31 mars 2015

Les shampoings ronds

solide 1

Je pense que mes cheveux sont sûrement ma plus grande entreprise après mon visage.

Je passe du temps à simplement les coiffer, laisser tomber les boucles dans un sens plutôt que l’autre en les enroulant à la mode tournicoti-tournicota autour des doigts, le séchoir bien dirigé.

A attendre que la magie opère.

 

J’ai de la chance avec mes longueurs très dociles, mais alors, mon cuir chevelu est un petit crâneur de compète.

Suffit de voir comment je ressortais d’un épisode de douche aux sulfates il y a un ou deux ans : tête qui gratte dans les 48h, envie de me tondre en public (tu veux ma perruque ?), j’essayais de repousser le prochain lavage un maximum, mais sans grande conviction.

J’observais la pente du toit, couchée sur mon lit, en priant pour que ce ne soit qu’une habitude à prendre pour ma petite tête, me persuadant qu’on y arriverait.

Généralement c’était peine perdue, fête du parmesan et scalpel pour enlever les plaques de peaux mortes. SEXY !

 

Puis j’ai viré du côté des produits plus sains pour ma caboche, et à force, j’ai retrouvé une foret capillaire en pleine forme et qui ne me démangeait plus.

Jusqu’à présent, je ne tolérais que les Ultra-doux, en shampoo non bio et aux tensioactifs un peu hard. Je suppose que la balance y est pour quelque chose, ils laissent les cheveux…DOUX et pleins de volume.

Ils couinent dans les rayons comme des petits poussins qui cherchent leur maman canard, je repartais souvent avec celui au henné & vinaigre de mûre, mon préféré depuis des années, un indémodable.

 

Et comme ça, tu réessayes un peu chaque fois. Parce que les sulfates, c’est comme le sel dans un plat, s’il est entouré des bons ingrédients, le résultat dans l’assiette s’adoucit.

Tu souffres moins, voire plus du tout, parce que tu arrives à te créer une tournante entre tout un petit armada de wash wash pour tifs et tu te sens bien.

 

J’ai fais ma couillonne hipster, ne sachant plus me tenir il y a deux petits mois, et j’ai été acheter des shampoings solides chez Lush

 

L’idée du shampoing solide

solide 2

Dans le genre, un petit galet qui t’assures une longévité équivalente à 3 bouteilles de shampoing classique, ça dépote. Tant qu’il est bien conservé et qu’il est surtout de bonne qualité, NORMALEMENT tu en as largement pour ton argent.

Une fois, j’avais vu un reportage sur France 1-2-3-ou-4 qui estimait la consommation hebdomadaire d’un adulte à une demi-flasque. Autant te dire que je me suis imaginé la communauté Chewbacca en puissance, JAMAIS je n’ai vidé une bouteille en deux semaines de temps, il aurait fallu que j’invite des voisins à une shampoo party pour y arriver.

Une noisette, t’as besoin que d’une noisette de shampoing liquide pour le lavage.

 

Mon choix chez Lush

NB : je ne vais pas revenir sur le débat « Lush se fout de notre gueule ou pas », apprenez à lire les étiquettes avant de crier au scandale 😉

Je connaissais plus ou moins la gamme solide chez Lush, mais une fois en magasin, j’ai bien mis 30 minutes pour choisir, et encore attendu pour qu’on me mette les galets dans des sachets à emporter. Je m’étais dit qu’avec Pousse-plus-vite je misais sur un classique, et dans un élan non contenu j’ai aussi embarqué Lullaby pour le côté « respect des cheveux à la dérive ». Vwala.

 

Les premiers tests

Honnêtement, j’ai plus été désemparée (dans un premier temps) par le rangement post-shampoo que par la barre en elle-même.

T’as déjà vu un savon dans ta vie ? Alors tu fais mousser le galet entre tes mains puis tu wash wash ta fibre capillaire, ou tu peux même directement passer le pain sur ton crâne, ça revient au même. Tant que ça délivre du produit, c’est bon !

solide 3

J’ai commencé par utiliser le New (pousse-plus-vite), sachant que l’odeur était des plus addictive dans le sachet et que MOI AUSSI, je voulais sentir la cannelle et les épices, faire tomber les passant comme des mouches en me mouvant nonchalamment en rue.

Paf l’hécatombe en un twist.

Dedans il y a du SLS de base (le second qu’on incrimine partout), de l’ortie pour la brillance et reminéraliser et menthe pour stimuler, du parfum, de la glycérine (hydrate), de l’absolu d’ortie (bon astringent), du romarin (purifie), de la bay de Saint Thomas, du clou de girofle, de la cannelle, et un bout de bâton de cannelle pour la déco (ces quatre-là activent la repousse et enrayent la chute).

Laurylsulfate de sodium, Infusion d’ortie et de menthe poivrée, Parfum, Glycérine, Absolu d’ortie, Absolu de romarin, Huile essentielle de Bay Saint Thomas, Huile essentielle de clou de girofle, Huile essentielle de feuille de cannelier, Cinnamal* , Eugénol*, Benzoate de benzyle*, Limonène*, Linalol*, Colorant 73360, Bâton de cannelle

 

J’avoue que, des deux, c’est celui qui me plaît le plus :

  • l’odeur est à tomber (bon, faut aimer le style jingle bells)
  • il mousse du tonnerre (merci les SLS)
  • il aère très bien les racines mais sans rendre les longueurs électriques
  • il a des ingrédients qui me plaisent et ont déjà fait leur preuve dans les soins capillaires (surtout l’ortie et la Bay)

Dans le doute, j’ai quand même alterné pendant un mois le deux galets, histoire de voir jusqu’où allait ma tolérance. On va dire qu’elle va jusqu’à un shampoing sur deux, pas plus.

 

Même avec celui qui est censé être le plus doux, le Lullaby, je n’ai pas pu augmenter la fréquence. Il a une bonne odeur de lavande qui ne reste pas sur les cheveux (j’aurais bien aimé, pour le New, c’est pareil, une fois séchés les cheveux n’ont qu’un vague parfum qui s’éteint le jour suivant), mais a l’avantage de rendre les cheveux plus doux que l’autre.

Dedans il y a des SLS, puis du bicarbonate (qui peut donner une texture aérienne, gaffe, car il aide aussi à dégorger les cheveux des résidus, donc à éviter sur cheveux colorés), du lait d’avoine (pour la douceur), des amandes moulues (adoucissantes), de l’huile de jojoba (régulatrice et émolliente pour la fibre), du parfum (pourraient vraiment s’en passer), de l’HE et absolu de lavande (apaisante, cicatrisante), de camomille romaine (soulage aussi), et de néroli (odeur euphorisante)

Laurylsulfate de sodium, Bicarbonate de soude, Lait d’avoine, Amandes moulues, Huile de jojoba bio, Parfum, huile essentielle de lavande française, Huile essentielle de camomille romaine, Absolu de lavande, Huile essentielle de néroli, Linalol*, Colorant 14700, Colorant 45410

 

Ce qui me plaît dans celui-ci :

  •  forcément l’odeur de lavande (qui mériterait d’être un peu plus soutenue)
  • il a une mousse un peu plus crémeuse que New
  • il laisse aussi les cheveux très doux

Son action anti-irritante est toute relative : quand je l’utilise ça ne me gratte pas plus, mais de là à dire qu’il me fait « du bien », le logona à l’acacia bio répond mieux à ce besoin.

 

A l’usage, le rangement

Sans vraiment m’en rendre compte, ou être dans une optique de détox capillaire, je m’étais fait un petit programme tout simplet, avec shampoing bio, pas d’après-shampoing, rinçage à l’eau froide et toutes mes petites lianes se portaient à merveille dans le meilleur des mondes sans demander leur reste.

Pour ça que je me suis dit que de virer vers les solides ne me causerait pas « trop » de problèmes, tout en étant VRAIMENT consciente qu’il y avait des SLS en tout début de compo. Schyzo-logique.

 

En temps normal, je me lave les cheveux tous les 4 jours, et arrivée à ce stade, je n’ai pas l’air d’une friteuse, je sens juste qu’il est temps de rafraîchir ma perruque.

Au régime solide de Lush pendant un mois non stop, je suis passée à 3 jours, les dernières 24h annonçant un cuir chevelu en manque d’un bon wash wash (pas encore gras, MAIS CA NE SAURAIT TARDER).

Pour ça que je suis plutôt passée à une alternance depuis deux semaines, quand ça me chante je les utilise, sans me formaliser, j’ai ma petite tournante entre mon logona et ces deux-là, et ce rythme me convient parfaitement.

Au niveau des longueurs, je suis vraiment contente, les deux apportent brillance et douceur sans que je n’utilise de soin en plus, et sur cheveux bouclés, pas de problème de looping, on garde les courbes sans frisottis.

Par contre, j’ai du faire face à une phase d’adaptation (le genre de phénomène qui me barbe), pendant les premiers lavages, je n’avais pas un rendu aussi soyeux que maintenant.

 

Au niveau du rangement, oublie les boîtes vendues par la marque, ça va t’obliger à mettre ton galet mouillé à plat dans un contenant métallique, ça va coller, tu vas t’arracher un ongle en essayant de l’enlever la prochaine fois.

Non, le mieux, c’est de trouver un bête porte-savon, tu mets un gros bloc au centre (type savon de marseille) et tu mets les solides en rang tout autour, en les posant le plus à la verticale possible.

solide 44

Au moins, le maximum va sécher à l’air libre, et puis bon, savon contre savon ça craint rien.

 

En résumé, je dirais que si tu as le scalp accroché, tu peux très bien ne tourner qu’avec les shampoings galets de Lush, mais sur moi, une routine qui ne se résumerait qu’à ça n’aurait pas de sens vu la qualité merdique de mon cuir chevelu et mes fréquentes crises à ce niveau-là.

Donc oui, les SLS, c’est toujours aussi agressif, un peu compliqué d’espérer un franc changement à ce niveau-là, juste que la balance est plus émolliente dans le Lullaby que dans le New, du coup il s’avère effectivement moins hard en racine sur le court-moyen terme.

Aussi, n’espérez pas VRAIMENT faire pousser vos cheveux plus vite avec un galet. Jamais vous ne trouverez une concentration idéale, cela reste un produit QUI SE RINCE, visez plutôt les masques maisons qui réunissent des ingrédients comme la bay de saint thomas, l’ortie, la lavande et le gingembre pour augmenter le potentiel de votre touffe.

 

J’aimais bien le format économique de la chose, faut dire qu’en 6 semaines de temps, New a à peine fondu et Lullaby en est encore au stade de sa jeunesse, mais il y a encore quelques ajustements à faire pour qu’effectivement, la popote convienne à tous les cuirs.

Je vous les conseille si vous n’avez pas de problèmes particuliers, parce qu’ils sont de très bon shampoings, avec des ingrédients naturels entiers, un pied dans le traditionnel, l’autre dans la sphère naturelle.

 

Mais si vous avez la caboche un peu sensible comme la mienne, c’est à manier avec précautions.

Comme une patate un peu trop chaude, Renaude, du bout des pattes.

 

Des bisous les Caribous !
NEW & LULLABY, achetés 8,95 euros / pièces chez Lush

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram
16 mars 2014

Organix, tu nous nix #LaContreRevue

org2-copie-1.jpg

C’était une façon plus adorable que de dire « Organix, tu nous rentres dans le lard ou « Organix t’es pas bandant, tu m’rends hilare ».

Aujourd’hui donc, je suis là pour parler d’une déception.
Totale.

D’un complot planétaire qui m’amène à lire une revue sur des shampoings qui se trouvent dans ma salle de bains, que j’ai reçus pour test, que je trouve complètement surfaits et inefficaces, quand une autre personne revendique leur côté naturel…

 

A chaque fois, ça me déchire en deux, j’ai envie d’un mars glacé et de le faire fondre la gueule ouverte dans un râle à peine dissimulé, de baver et cracher du feu tout en chantant « salade de fruit, jolie jolie jolie », un vrai geyser de contradictions qui ne se calme pas.

C’est plus fort que moi, plus fort que mon voisin qui est occupé à construire le Disneyland du gazon dans son jardin, j’ai envie de PAR-TA-GER, et de dire que non, c’est fini, parfois les lecteurs méritent aussi qu’on leur dise la vérité.

Je ne suis pas végétarienne.
Marty est un gremlin en fait.

J’aime dire ce que je pense.

 

Les shampoing Orga-tu nous-nix

De prime abord, les packagings sont extrêmement mignons, j’avais surtout envie de tester celui au cherry blossom, histoire de donner une seconde vie à mes cheveux et d’entrer de plein pied dans le printemps (pauvre Printemps).

Les revues américaines avaient l’air complètement dingodingue, vantant une marque assez naturelle et qui faisait la chevelure comme de la soie, je voulais donc voir si je pouvais finir comme Raiponce en un tour de douche.

 

1ère révélation : pas si naturel tout ça

Il s’agit typiquement d’une marque qui joue sur le mot ORGANIC (qui veut dire bio en anglais), propose des produits conditionnés dans des emballages recyclés et qui utilise la carte « à base de produits naturels » sans aller beaucoup plus loin dans l’effort écologique.

Les produits ne sont pas testés sur les animaux et sont certifiés sans gluten.

 

2ème révélation : ce qu’il y a dedans et ce qu’il n’y a pas (en tout cas les sulfates y en a)

« Des produits de luxe qui sont en même temps écologiques et durables et qui font preuve d’une responsabilité sociale. La nouvelle gamme de soin des cheveux à base d’ingrédients actifs organiques, sans sulfate, sans phosphate et sans parabène ».

 

J’ai reçu ces shampoings-ci : le Cherry Blossom Ginseng (CBG), le Coconut Milk, et le Argan Oil Of Morocco (AOOM).

Sur les trois, le AOOM contient de l’olefin sulfonate, considéré comme un cousin éloigné des Susus.

Les deux autres contiennent du Disodium Laureth sulfosuccinate, qui est a priori moins irritant que les sulfates classiques types SLS et ALS, mais qui ferait partie de cette même grande famille.

Donc pour le sulfate-free on repassera, ils jouent sur un fil tendu et le flou qui existe à propos de cette substance.

 

Après quelques recherches, j’ai trouvé ceci:
DSL.jpg Source

 

Il est prouvé qu’une concentration de 10% de DLS provoque le même degré d’irritation qu’un produit qui contient 2% de Sodium Lauryl Sulfate.

Le service client de la marque déclare qu’ils utilisent approximativement 21% de DLS dans leurs produits ce qui équivaut à 4.2% de SLS.

Quand on sait que les shampoings basiques contiennent entre 10 et 15% de tensioactifs, on peut imaginer que c’est moitié moins irritant que les sulfates les plus agressifs, mais pas ce qu’il y a de plus doux non plus. Et si vous supportez très bien les SLS conventionnels, il n’est pas dit que ceux-ci vous fassent des cadeaux.

A chaque essai, je me suis gratté les cheveux pendant la journée, ce qui ne m’était pas arrivé depuis quelques temps, LA POISSE GISHLAINE !

 

J’ai trouvé des silicones dans les cinq « soins », et les compositions restent typiques du domaine de la cosmétique conventionnelle.

org3.jpg

Haut ARGAN OIL OF MARROCO shampoo / Milieu COCONUT MILK shampoo / Bas CHERRY BLOSSOM GINSENG shampoo

 

3ème révélation : mais que fait la police ?

Apparemment, la firme a déjà été condamnée aux États-Unis pour publicité mensongère auprès du public et a du payer la modique somme de 7 millions de dollars.

Pas fort sûre que ça les ai calmés, vu qu’ils débarquent maintenant en Belgique à grand renfort de pub où l’on voir une madame les cheveux à l’air, un sourire béat collé au visage.


4ème révélation : les odeurs et la texture sont vraiment incroyables

Pour la texture, c’est dans le sens négatif qu’il faut l’entendre : ils ont tous un aspect très compact, qui me rappelle un slime transparent (pour ne pas dire autre chose de plus dégoûtant)(un gros molard).

org1-copie-1.jpg

Pour le reste, ils moussent tous plutôt bien et les odeurs sont à tomber, ce qui constitue leur principal attrait.

Je dois dire que je râle comme pierre qui tombe dans un ravin, parce que le cherry blossom ginseng sent SUPER BON, une fragrance hyper printanière qui me donne envie de me rouler dans la bouse de vache juste pour pouvoir à nouveau me shampouiner les cheveux.

 

On l’aura compris, je déteste les marques qui me mentent, les personnes qui en parlent comme s’il s’agissait de produits quasiment entièrement doux et naturels alors que c’est loin d’être le cas.

Niveau efficacité, j’ai préféré celui au lait de coco, car c’est celui qui définissait le mieux mes boucles, mais chacun a fait regraisser mon cuir chevelu en un jour (alors qu’en temps normal je mets 3 à 4 jours entre chaque wash wash), sans parler des irritations vers le bas du crâne, là où je suis le plus sensible.

Ma perruque n’était vraiment pas jolie, j’ai du reprendre une tournante de deux lavages pour retrouver ma texture habituelle.

 

Si vous n’êtes pas trop regardant quand il s’agit de composition, et que les extraits de plantes vous font vibrer (le genre à 0.01%, t’aimes ça hein ?), alors go for it.

Mais honnêtement, je préfère les Ultra-doux de Garnier à Organix, parce que même s’ils contiennent des sulfates, ils me font les cheveux EFFECTIVEMENT doux, et pas crasseux.

 

Je peux essayer d’être tolérante avec des shampoings ou soins cracras quand ils font exactement ce qui est mis sur la bouteille, mais ici, j’ai le sentiment d’être flouée.

« Beauty Pure and Simple », mon oeil.

 

Des bisous les Caribous !
En  Belgique, offerts par Di, 9.99 euros les 385ml

Caribouland
FacebooktwitterpinterestinstagramFacebooktwitterpinterestinstagram