Je sais que certaines personnes sont encore au stade de l’eau micellaire et du lait, mais c’est rester dans des sentiers archi battus, remplis d’ornières, t’as pas envie de faire des folies, Mireille ?
Les gens qui ne veulent pas sauter le pas du cleansing balm ont très souvent les mêmes réflexions :
- « non mais, c’est gras, j’ai l’impression de me mettre du beurre sur la figure »
- « tu crois vraiment qu’une texture pareille est facile à enlever ? T’as déjà vu une tache d’huile sur de la soie ? » – paie ta référence « ma peau, ce tissu soyeux »
- « j’ai la peau mixte-grasse-qui expulse l’huile en jets continus vers les passants, pourquoi en rajouter ? »
Je suis en campagne, je veux que le baume démaquillant devienne le premier makeup remover au monde, que les a priori tombent aussi vite qu’une petite culotte sur le sol un soir de folie.
Introducing makeup be gone de Trilogy
La marque Trilogy sort peu de produits depuis sa création, donc, autant te dire que lorsque j’ai vu passer la nouveauté dans mon fil instagram, j’ai eu la réaction carte bancaire-achat-caisse plutôt rapide. 10 minutes top chrono.
Je l’ai commandé sur biotylab, petit site fiable, avec des petits mots écrits à la main pour te remercier d’avoir encore craqué (ils essaient de me rappeler que je suis faible). Dans la boîte, on a tout ce qu’il faut pour un bon démaquillage de base avec ce genre de texture : le muslin cloth et le pot du produit.
J’avoue que mon instinct était surtout guidé par l’excellente liste d’ingrédients : on trouve de l’huile de tournesol et d’olive (toutes deux riches en vitamine E – un très bon actif anti-oxydant, elles assouplissent à merveille), de l’huile de coco (antibactérienne et hydratante), de la cire d’abeille (protectrice), un ester d’acide palmitique (émollient), du beurre de mangue (nourrit, aide à la cicatrisation), de l’huile d’églantier (un anti-inflammatoire), de graines de thé (pour retenir l’eau dans la peau), un antioxydant, encore un agent pour hydrater au nom à coucher sous un porche, de l’extrait de camomille (apaise, soin des peaux sensibles), entre autres.
Helianthus annuus seed oil, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Cocos nucifera oil, Cera alba, Polyglceryl-3 Palmitate, Mangifera indica (Mango) seed butter, Rosa Canina (rosehip) seed oil, Camellia oleifera seed oil,Tocopheryl acetate, Polyglyceryl-2 Dipolyhydroxystearate, Chamomilla recutita flower extract, Parfum,citronellol, limonene, linalool
Clairement, l’idée du staff était de créer un baume qui soit toléré par les peaux sensibles, il n’y a pas d’huiles essentielles au tableau, a priori aucun allergène potentiel, il convient absolument au plus grand nombre – tous types de peau confondus.
Hop hop, le premier soir, j’en prends une noisette généreuse, elle fond comme beurre au soleil entre mes doigts. Au sniffage, elle sent… un velouté de chewing-gum de luxe, la mangue bonbon, une nouvelle sorte de fruit.
Le Mango-Malabar.
Très honnêtement, il a tout pour lui. Il s’étale sans soucis, démaquille les yeux les plus chargés en un clin d’oeil (gare au voile huileux, bien contrôler ses doigts dans la zone, même s’il ne pique pas du tout), la composition est impeccable, la sensation au moment du massage des plus agréables (le lulu & boo était quand même mon préféré pour ça, dans la catégorie des « naturels »).
Mais il ne laisse pas de film gras une fois le visage sec.
Et là, ‘tention, je râle.
Parce que tous mes baumes m’ont toujours offert une sensation de peau plus souple que de nature, ça m’évitait le tartinage à la truelle avec la crème de soin, l’apaisement était au rendez-vous si la journée avait été remplie de course furieuse à dos de mammouth, la face striée par un vent glacé.
Mais je suis un peu coite.
Alors, je vous dirais que c’est un mal pour un bien parce que JUSTEMENT vous êtes nombreux à chercher un démaquillant en baume qui se rince avec une muslin (et ne change donc pas de texture une fois mêlé à l’eau, pas de sulfates, c’est ce qu’on aime), sans laisser cette sensation « désagréable » qui me plaît tellement.
Bah voilà, je l’ai trouvé. T’as plus qu’à l’acheter.
Vu que j’en ai déjà testé pas mal, j’ai le droit de dire qu’il n’est pas le plus hydratant du monde, un petit comble quand on voit sa composition. Que s’il se transformait en plaid pour couenne au rinçage, j’aurais couiné plus fort qu’un homme qui se coince un orteil sous un meuble ikea, c’aurait été le nirvana.
Je continue à l’utiliser, parce qu’il est quand même d’excellente facture et que l’odeur est étrange et addictive et qu’il ne déshydrate pas du tout le minois.
Vu ce qu’il me reste, je pense qu’il devrait me durer 3 petits mois sans soucis (pour 80ml, ça se tient), mais je suis quand même TRES tentée de l’utiliser en alternance avec mon Ultrasimple, les jours où ma bouille déménage aux pays des glandus qui ressemblent à rien.
En tout cas, si t’aimes le gras qui s’enlève vite, et hydrate la peau mais sans plus, le test vaut la peine.
Des bisous les Caribous !
Acheté 25 euros les 80ml sur biotylab