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29 octobre 2014

De l’éclat, de Caudalie à Philosophy en passant par Madara

madara-copie-1.jpg

Le mythe de la belle au bois dormant se répercute dans ma vie sous la forme d’une routine de soin éclat. Ne demande pas à Walt comment mon cerveau traduit un dessin animé en un chemin illuminé, il n’en sait fichtre rien.

Depuis quelques mois, malgré un petit retour des bubons magiques (doux nom pour les bombes kystiques qui se pointent aussi aléatoirement qu’un bus en pleine ville, la faute à la junk food, au McDo un peu trop récurrent et ma tendance à me masser le menton comme un savant lance un « tiens tiens »), j’ai tout misé sur une apparence jeune et fraîche de mon minois.

Je te vois venir avec tes hallebardes, « mais t’as 26 ans, de quoi tu causes, tu cherches le combat ?  ».

 

Depuis un an plus ou moins, je planque un fer à repasser la bajoue sous le lit, j’essaye de ne pas trop sourire pendant mon sommeil (dur, quand tu penses à Adam Levine qui te fait des guilis), je maximise l’apport sanguin au cerveau en pratiquant le poirier de temps en temps, bref, je suis très impliquée dans ma recherche d’une peau lisse et sans faille.

Sans compter que j’optimise mes chances en restant face au vent belge pendant les bourrasques, paraît que ça te retend l’épiderme du front au string sans bouger.

Renée aurait du le savoir, avant d’échanger sa tête avec une autre. 

 

Il y a trois axes de base qui fonctionnent très bien pour repulper/tonifier la peau sans l’agresser (à part les astuces citées juste au-dessus), et on peut y avoir recours à volonté

  • les antioxydants (vitamine C, E)
  • les peelings/traitements (AHA, PHA, rétinol)

 

Il y a quelques mois, j’avais vidé le flacon du sérum C15 de Caudalie en scrutant la dernière goutte qui me narguait du coin de l’oeil, un si petit contenant se vidant aussi vite qu’une Doloréane qui atteint les 88 miles à l’heure. Comble cosmétique.

 

J’ai ensuite testé les pads de Philosophy, une pure merveille dans leur genre : du peeling dans les règles de l’art, sans douleur ni scalpde nuit, une promesse plus que tenue d’un teint ravivé et lissé dès le lendemain du premier usage. Pour une fois qu’on ne m’avait vraiment pas menti.

Et j’ai encore ajouté le flash rinse de Ren pour parfaire la tambouille et pouvoir illuminer la ville avec mes pores.

Right.

Mon train-train quotidien est assez basique, en comptant la triple balade du dog en journée, les intempéries, le chaud-froid froid-chaud, le boulot au grand air sans phase de repos.

 

Ce qui me crève se voit directement, d’un jour à l’autre, j’ai des cernes qui se glissent comme des chenilles sous les yeux à grands renforts de remous et teinture bleuâtre.

Bientôt, j’aurai des papillons qui doubleront mes cils du bas, j’ai hâte.

Du coup, j’ai abandonné le sauvetage de mes mirettes (peine perdue), me concentrant sur le teint, entamant une virée par les flots pour trouver l’île des gens qui ont la peau comme une loupiote.

 

On m’a demandé de choisir un produit il y a deux grosses semaines, et j’ai encore cédé à un peeling sans aucune retenue.

A force, on retrouvera peut-être des lambeaux de ma peau en rue et ce sera devenu commun d’entendre les passants se chuchoter « oh c’est rien, c’est encore Mona qui mue ».

Bah quoi.

 

 

Le peeling bio aux AHA de MADARA

La marque Madara est lettonne, et propose des produits vegan, non testés sur les animaux, certifiés ecocert, à des prix qui n’explosent pas le plafond.

NB : si vous êtes un newbie dans le monde des acides de fruits, sachez qu’un peeling maison entraîne une sensibilisation de la couche supérieure de l’épiderme, donc la rend plus sensible face aux UV (même en hiver !). Une protection solaire/ ou crème de jour avec SPF est recommandée si vous voulez être tranquille et ne pas finir comme un dalmatien. 

 

Lors du premier test, j’ai prié très fort et serré les fesses pour que ce peeling me convienne parce qu’il avait, au sortir du tube, une odeur de fruitella à l’orange, avec cette petite pointe acidulée dans le parfum qui me donne envie de devenir un poney arc-en-ciel, hystérique.

 

Dedans il y a :

De l’eau, de l’acide lactique (qui élimine les cellules mortes, très bon hydratant au demeurant, il a une structure moléculaire un chouilla plus importante que l’acide glycolique, ce qui le rend un peu moins pénétrant que ce dernier, donc moins « agressif »), de l’hydrolat de lavande (purifie, cicatrisation), du GA (couplé à l’acide lactique, il crée une belle synergie exfoliante), du coing (hydratant et astringent, favorise la rétention d’eau), de l’extrait de sureau (tonifiant), et enfin le parfum, conservateur, entre autres.

Aqua, Lactic Acid, Glycerin***, Lavandula Angustifolia (Lavander) Floral Water*, Galactoarabinan, Amorphophallus Konjac Root Extract, Potassium Hydroxide, CI77019  (Mica)****, Pyrus Cydonia (Quince) Fruit Extract*, Sambucus Nigra (Elderflower) Fruit Extract*, Aroma, CI77891 (Titanium Dioxide)****, Ethyl Lauroyl Arginate HCl, Xanthan Gum, Limonene** 

 

La texture est peu avenante, dans le sens où je ne suis pas la plus grande fan des textures gel ou gel-like, je préfère le gras (on l’aura compris), mais une fois étalé, l’aventure devient quelque peu plaisante.

On laisse poser entre 3 et 10 minutes (la fourchette !), en appréciant la sensation d’un masque peel-off sans en être un visuellement.
Une fois le temps écoulé, on part rincer et puis c’est tout.

Non, il n’y a pas de transformation cosmique du gel en crème puis en huile puis en flocon puis en jelly bleue.
NON !

madara3_Fotor_Collage.jpgAlors, au niveau du rendu directement après rinçage, il est déjà probant, on sent le visage rafraîchi, pimpant et adoucit.

 

J’ai beaucoup aimé

  • son odeur de fruitella, can’t resist à celle-là
  • il ne me picote que si j’ai une plaie ouverte, le reste du visage se porte bien, pas de rougeur
  • l’efficacité de la formule : clairement, on choisit ce produit pour l’acide lactique et son effet direct sur l’épiderme, de quoi dire bye bye aux cellules mortes sans leur payer les pompes funèbres en prime
  • sa facilité d’application, j’en applique assez peu vu que le produit s’étire extrêmement bien
  • sa longévité apparente, donc son rapport qualité prix
  • la peau est repulpée et bien hydratée au réveil, rien à dire ! (Même sans utiliser de crème le soir, s’entend) Du coupbon effet sur les pores si vous êtes en manque d’eau

 

Je vous vois déjà venir avec vos questions et la comparaison avec les pads de philosophy : l’effet est comparable, clairement, on obtient une amélioration significative du teint, de certaines taches résiduelles très récentes, et la peau est extrêmement lisse. Après, à demander si ces deux traitement se valent, ni oui ni non (je les trouve même complémentaires).

D’un côté, les pads sont plus performants car ils combinent trois acides – mandélique, phytique et glycolique – donc agissent à trois niveaux différents de la peau, mais il faut faire avec la présence d’une composition plutôt chimique même si basique, et un prix assez élevé.

Ici, dans le masque Madara, on a un AHA principal pour tout gérer, l’application est basique et sans irritation, la formulation est naturelle et l’acide lactique garant d’une hydratation optimale.
Donc c’est à vous de voir si vous voulez mettre 60 euros dans un traitement qui est actif plus vite et plus profondément (sur des rides peu/moyennement marquées, des taches pigmentaires, d’acné), ou si vous voulez seulement vous mettre doucement aux AHA / recherchez un éclat du teint bien marqué sans investir de trop(il ne s’agit pas d’acheter un taureau et son ranch non plus).

 

Dans ma routine, les deux se complètent très bien, je ne mue pas comme un serpent, je marche droit et mes pores ne se mettent pas en diagonale sur mon nez.

Pour le prix, je trouve ce masque vraiment bien foutu et complètement accessible et limite GRAVE de s’en priver, vous avez enfin une bonne arme pour envoyer Sabrina au tapis (on a tous une collègue qui s’appelle Sabby) et passer pour le soleil de votre entourage.

 

Il n’y a plus de routine sage qui existe, soit on part au grand galop, soit on stagne, je préfère simuler les claques du vent (rapport à l’effet tenseur) que d’attendre qu’il vienne me gifler.

C’est une bonne philosophie de vie aussi, prends-en de la graine, cacahuète.

 

Des bisous les Caribous !
Peeling Madara offert par Mon Corner B, 60ml à 24,90 euros
Aussi dispo en petit format de 12 ml
La revue de Sonia sur les masques Detox et AHA de Madara

Caribouland
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23 octobre 2014

Du baume nettoyant et son usage, Lulu & Boo, et froid d’automne

cleansingbalms1.jpgJe suis réglée comme une horloge quand il s’agit de changer de routine.

Autant en été, je suis sujette au syndrome du « il me faut du léger mais que ça nettoie jusqu’au trognon », autant, quand l’automne se pointe avec sa robe de feuilles pourries, je suis prise d’une envie de me badigeonner le corps entier de substance bien grasse pour coller à la saison.

C’est la maladie de la skincare addict, j’oscille entre deux tendances sans jamais pouvoir me décider, schizo du nettoyant jusqu’au bout des ongles.

 

Très concrètement, quand débarque le temps froid, ma peau devient un membre à part entière de mon corps, elle s’érige comme une autocratie perdue en haut de mon tronc qui craint de tomber au moindre coup de vent.

Les lèvres se craquèlent (oui même avec 8 degrés dehors, la souffrance est réelle), mes mains ont déjà besoin de gants, mes pieds de moonboots, mon dos d’une fourrure en poils de ragondin.

Je recherche le style pwalu et extravagant, ce qui transformera mon corps de moustique en bonhomme Michelin tout blanc.

 

Du baume nettoyant par temps froid

cleansingbalms2.jpg

Le jour de ma première découverte des baumes nettoyants, j’avais laissé glissé la crème nettoyante de Liz Earle entre mes doigts et succombé aussi vite.

Puis essayé l’Ultrasimple, la version la plus économique et abordable en Belgique d’un cleansing balm, et enfin la merveille qu’est le Cleanser 27 (qui coûte un bras à mémé, mais me rend gaga).

L’intérêt de ce genre de démaquillant-nettoyant quand il commence à faire caillasse se trouve dans la texture et l’effet post-nettoyage.

 

On prend une noisette de produit (ou une cuiller à café, comme moi, pour huiler ses sabots), on la masse entre ses doigts pour la réchauffer, puis on l’applique sur son visage sec en en profitant pour apprécier le palper-rouler sur la bajoue.

Le secret du baume nettoyant s’appelle muslin cloth ou linge (type essuie) : sans muslin cloth, les baumes nettoyants non émulsionnables sont extrêmement compliqués à enlever car ils ne se dissoudront pas avec quelques splashs d’eau.

En revanche, avec un tissu de coton qui adhère bien (le mieux étant un gant en micro-fibre, mais n’importe qu’elle essuie en éponge fera l’affaire), et imbibé d’eau bien chaude, on dit bye-bye aux résidus et enlève les dernières traces de maquillage/crapougniasses de la journée sans encombres.

Reste en surface de peau un film protecteur qui vous assure que votre peau est bien hydratée avant même de passer au reste de la routine (oui, tout est normal là-dedans).

 

C’est pour ça que je suis aussi enjouée chaque soir, quand je me pointe devant mon lavabo, ou avant de grimper sous la douche. C’est mon moment détente par excellence : prendre la spatule, la plonger dans le pot, se servir d’une généreuse noisette, et sentir le parfum du produit. PUR PLAISIR dans une si petite dose, qui laisse la peau douce et bien oxygénée (forcément, le massage stimule la couenne) sans lever le petit doigt.

 

Lulu & Boo  

J’ai reçu un petit pot de 50ml du baume nettoyant Lulu & Boo de la part de Mon Corner B et en à peine une semaine, il m’a conquise et soigné la peau comme un chef. Il ne s’émulsionne pas, fond comme un charme et laisse un fini doux un peu plus costaud en résultat post-nettoyage que le cleanser 27 (dans le même style que l’Ultrasimple, même si le Lush a vraiment une texture particulière).

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Au niveau de la composition, je vous conseille de toujours prendre, dans les baumes bruts, des formulations riches en huiles végétales entières (donc pas estérifiées), c’est leur synergie qui permettra à votre peau de se sentir bien.

 

Dans ce baume nettoyant à la camomille il y a : 

De l’huile de coco, jojoba, olive, ricin et macadamia, de la cire d’abeille, de l’huile de chanvre, du millepertuis (qui pose problème avec la pilule en usage interne, mais apparemment pas en externe), un extrait de camomille et calendula (pour apaiser) et de romarin (purifie), de l’huile essentielle de rose, d’ylang-ylang, de mandarinier et de camomille, de l’huile de tournesol.

Donc beaucoup d’huiles rééquilibrantes, très cicatrisantes (comme le ricin, et la coco), quand le chanvre est un excellent émollient. La formulation est clairement tournée vers le calme et l’éclat de la peau, une bonne balance pour un produit entièrement naturel (99% bio).

*Cocos nucifera(coconut)oil,*Simmondsia chinensis(jojoba) oil, *Olea europaea (olive)oil, *Ricinus communis(castor) oil,*Macadamia ternifolia (macadamia) oil,*Cera alba(beeswax),*Cannabis sativa(hemp) oil, *Hypericum perforatum(St Johns wort)extract, Tocopherol, *Chamomilla recutita(chamomile) extract, *Calendula officinalis (calendula) extract, *Rosa damascena(rose oil), *Rosmarinus officinalis(rosemary) extract, *Helianthus annuus(sunflower)oil, *Anthemis nobilis (roman chamomile oil),*Citrus reticulata(manderin oil),*Cananga odorata(ylang ylang oil) *Citronellol,*D-Limonene,*Geraniol,(from essential oils)

A l’usage, je le préfère largement à l’Ultrasimple :

  • il est beaucoup plus fin sous les doigts (malgré un visuel de panade pour gosse), tout en adhérant à merveille à la peau
  • il sent les plantes avec un fond d’agrumes, et dieu sait que c’est ma petite faille
  • il démaquille vraiment très bien, ne pique ABSOLUMENT PAS les yeux, malgré les huiles essentielles. Je lui trouve même une texture plus liée, donc qui a moins tendance à faire un voile sur l’oeil pendant le nettoyage (et ne t’oblige donc pas à affronter le parcours un oeil fermé/un oeil ouvert jusqu’au robinet, un orteil en moins parce que tu n’avais pas vu le foutu pied du meuble)
  • je le rince avec le muslin cloth de Paï, et il part sans tropfrotter : donc pour les adeptes du « je me tartine de baume puis je rince avec un nettoyant », ça ne devrait pas poser de soucis
  • il laisse la peau douce et hydratée (pas seulement nourrie, on la sent vraiment plus souple)

 

Du choix du muslin cloth 

Souvent les gens sont déçus à l’usage d’un baume nettoyant : fini gras, se rince mal, un nettoyant trop léger n’en vient pas à bout, boutons parfois, petit pot (quoi ? JE VAIS PAYER 30 euros un baume de 50 ml ?? ça va pas la trogne ?) qu’on trouve cher.

Déjà, ce genre de produit est connu pour sa très longue durée de vie, quand on voit qu’un pot d’ultrasimple de 100 grammes me dure une année en moyenne, il y a de quoi revenir sur son jugement.

Ensuite, la plupart des utilisateurs ne savent pas s’en servir correctement : sans muslin cloth, pour la grande majorité, ce sera une vraie bataille de salle de bains où le baume sortira vainqueur et vous vaincu (des cheveux mêlés au gras, la bouille défaite et le regard de panda).

Donc si je n’avais qu’un seul conseil à vous donner ce serait de vous en acheter un si votre balm n’est pas fourni avec un linge.

Pas d’obligation cependant, vous pouvez très bien utiliser le genre d’essuie-éponge qu’on trouve chez Ikea, un bête gant de toilette, les carrés de coton du rayon pour le change des bébés, n’importe quel tissu qui aurait un tant soit peu d’adhérence sur votre minois.

cleansingbalms4.jpg

Pour l’entretien des mousselines, je m’arme d’un gros cube de savon de Marseille qui se suffit à lui-même pour ôter le gras, et basta.

Au départ, ce savon me sert à rincer mes mains avant de passer au démaquillage du visage avec le tissu, histoire de ne pas mettre les résidus de gras de mes doigts déjà sur la muslin.

Une fois que j’ai bien démaquillé ma bouille, c’est au tour du nettoyage de mes petits carrés : je passe le bloc sur toutes les parties tachées, je frotte bien entre mes mains pour tout décoller, puis je rince. Et ils redeviennent comme neufs.

Une fois par mois, ils passent en machine, voire moins.

 

Call me crado ou pas, je n’ai jamais eu de problème en faisant cela, ça me permet d’avoir besoin de moins de muslins, et de le faire tourner sans me préoccuper d’une machine de blanc à lancer chaque semaine juste pour ça (quand tu t’habilles le plus souvent en noir, c’est compliqué darling).

Les tissus que je possède depuis presque deux ans n’ont pas bougé à ce rythme-là, je réserve d’ailleurs le même sort à mon magic mitt de Jane Iredale, histoire de ne pas abîmer la fibre.

 

Les a priori sont les mêmes que pour les huiles démaquillantes, et pourtant, il s’agit selon moi, de la manière la plus douce de se démaquiller. Comme il y a un film protecteur qui reste à la fin du cycle de nettoyage, vous ne « souffrez pas » d’une torture aqueuse qui laisserait votre visage complètement déshydraté par le wash wash.

Aussi, tous les types de peaux peuvent s’y mettre, sans se coller aux étiquettes : le Lulu & Boo est soi-disant adapté aux peaux matures et sèches, je suis loin du compte avec ma peau mixte et pourtant je le trouve parfait.

Donc pas d’excuse.

Enfin, si vous avez une peau réactive, vous ne devez pas utiliser le muslin cloth comme un barbare, donc à moins de frotter vigoureusement, vous n’êtes pas censé ressortir avec le visage écarlate et bouillant de ce genre de nettoyage : on prend son temps pour bien imbibé le linge d’eau chaude, et on le passe en appuyant (avec des petits mouvements circulaires, si tu veux), sans trop en faire. La chaleur se chargera de disperser les huiles toute seule.

 

Je vais terminer ma tirade par une question qui revient TRÈS SOUVENT : faut-il nettoyer après ? 

Comme toujours, c’est selon votre ressenti. Même avec un programme d’une semaine non stop, matin et soir, de baume nettoyant, je ne ressens jamais le besoin de faire suivre de la mousse nominoë, je laisse juste sécher puis j’applique une crème si VRAIMENT j’en ressens le besoin et c’est tout.

Les baumes nettoyants (au même titre que les huiles végétales utilisées à cet effet) sont vraiment les rois pour vous faciliter la vie. D’où le nom Ultrasimple pour celui de Lush : qui démaquille, nettoie et hydrate la peau en un clin d’oeil.

Un must.

 

J’espère que ce sera plus CLAIR pour vous, et surtout que cela servira votre peau, maintenant qu’il fait un vrai temps de Caribou dehors et qu’on a besoin de couches supplémentaires sur le corps comme sur le visage (NON PAS LA CAGOULE), il me semble que les baumes nettoyants ne seraient pas de trop dans votre trousse de soins.

Si vous avez encore des questions n’hésitez pas, j’aurais pu écrire un article énorme à ce sujet, mais la longueur me semble déjà raisonnable, n’est-ce pas.
Prenez soin de vous, achetez une doudoune rose et de belles shoes rembourrées, c’est pas parce que c’est l’automne qu’on doit remiser son côté funky.

 

Des bisous les Caribous ! 
Reçu de la part de Mon Corner B, baume Lulu & Boo, 50 ml pour 32 euros

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8 août 2014

Le Cleanser 27 ou ce baume nettoyant extraordinaire. Vraiment.

cleanser27.jpg

Comme toujours, l’histoire commence par un échantillon jeté au fond d’un sac au moment de l’achat, Mona qui rentre chez elle, arrive complètement vannée, se dit « oh bon, on va essayer ».

Le Cleanser 27 n’est pas un baume nettoyant qui s’essaye, c’est un cleanser qui s’adopte.

 

Les yeux brillants de la gosse qui découvre ses jouets sous la sapin, qui vient d’apprendre une très bonne nouvelle, qui entrevoit de nouvelles sensations, un monde olfactif fantastique par lequel on voyage, s’apaise.

J’ai entrevu tout ça la première fois que j’ai utilisé ce foutu soin, et depuis, après 3 samples, j’avais commencé à mettre de côté pour m’acheter le grand format, me persuadant qu’il était utile, vital que je le possède.

De tous les cosmétiques de démaquillage, il n’y a que lui qui me mette dans un état pareil.
Kimmy dit qu’il fait glousser, oui c’est un peu ça, la danse de la joie en prime, et les mains qui rient.

 

Cosmetics 27

Bien loin d’une atmosphère américaine, la marque a été créée par  Michèle Evrard (à qui je voue un culte sans limites depuis, je lui construis un pont, un kaléidoscope sans plan, tout ce qu’elle veut).
Elle a voulu « proposer des soins dermo-cosmétiques essentiels », dont l’ingrédient central est la centella asiatica, et viser des formulations avec un maximum d’ingrédients d’origine naturelle, sans parabènes, phénoxyethanol, dérivés pétrochimiques ou silicone.

Il y a seulement 7 produits qui ont été développés, le plus connu étant le baume 27, petite bombe qui contient 27 ingrédients actifs et permet aux peaux le plus sensibles de se remettre sur pieds, un genre de doudou universel qu’on dégaine dès que notre visage a du mal à retrouver le droit chemin .

 

Cleanser 27

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Quand j’ai découvert mon premier baume nettoyant, je pensais qu’il n’y avait que les huiles démaquillantes qui faisaient bien leur boulot pour se débarbouiller, et qu’une autre texture ne serait jamais aussi efficace.

Boum dans le mur.

Faux faux faux, depuis que j’ai viré mes huiles je ne jure plus que par des textures qui se présentent sous forme de pâtes, fondent sur le visage et me procurent un plaisir intense, le but étant que plus c’est épais et gras, plus j’aime ça.

Donc quand le cleanser 27 a débarqué dans ma vie, j’avais déjà roulé ma bille, grand dinosaure, roi de la jungle, diplodocus qui pensait brouter la même herbe que d’habitude, et pourtant, même lorsqu’on pense avoir tout vu, l’étonnement nous guette encore et surprend sans crier gare.

BOUH !

 

Packaging, texture et composition

Côté packaging, rien de bien filou, un pot, une spatule, et roule ma poule.

Au niveau des ingrédients, la tête de liste est occupée par des huiles estérifiées/hydrogénées (donc pas pures, surtout là pour apporter un vrai plaisir pendant le massage), de l’huile de sésame (émolliente et antioxydante), de tournesol (adoucissante), du beurre de karité (nourrissant, protecteur), de l’huile de macadamia (normalisante, apaisante), poudre de bambou (action exfoliante et détoxifiante), du parfum, huile de pracaxi (puissant hydratant cutané, antiseptique), du bisabol (anti-inflammatoire reconnu), de l’alcool, de la centella asiatica (plante magique, excellente anti-radicalaire, apaisante, calmante, et cicatrisante) et de l’extrait de camomille allemande, entre autres.

Comme promis, on ne retrouve pas de silicone, pas d’huiles minérales, rien que du bon.
Dans l’absolu, j’aurais aimé une base plus active, rien qu’à la lecture des composants, mais finalement, à l’utilisation, l’équilibre a été parfaitement pensé et je n’ai rien à redire dessus.

Caprylic / Capric triglyceride, Hydrogenated palm kernel glycerides, Caprylic/Capric glycerides polyglycerin-10 esters, Tribehenin, Glyceryl dibehenate, Sesamum indicum (Sesame) seed oil, Sucrose distearate, Hydrogenated castor oil, Trihydroxystearin, Hydrogenated palm glycerides, Helianthus annuus (Sunflower) seed oil, Butyrospermum parkii (Shea butter) extract, Macadamia ternifolia seed oil, Glyceryl behenate, Bambusa arundinacea stem extract, Glyceryl undecylenate, Parfum (Fragrance), Pentaclethra macroloba seed oil, Aqua (Water), Tocopherol, Bisabolol, Alcohol, Centella asiatica extract, Chamomilla recutita (Matricaria) flower extract.

 

Les doigts dans le pot

La première fois que je me suis démaquillée avec ce petit précieux, j’avais passé un excellent moment chez kroonen & brown, un maquillage élaboré sur le visage, le genre de terrain favorable pour voir ce qu’un cleansing balm avait dans le ventre, et en à peine une utilisation, je suis tombée amoureuse.

Les doigts dans le (minuscule échantillon) pot, j’ai prélevé une noisette, et commencé à masser mon visage avec. Au rinçage le résultat était sans appel, mon petit épiderme respirait comme jamais, une merveille.

 

Ce qui séduit avant tout, c’est le parfum qui se déplie comme une fleur, rien de tropprenant, quelque chose de crémeux et très relaxant (contrairement à certaines odeurs de parfumerie qui m’assomment d’une migraine rien qu’en sniffant le pot, ici MADAME, y a de la délicatesse).

Il me serait incapable de décrire ce qui se dégage comme fragrance pendant que je masse mes bajoues, mais ce n’est ni herbacé, ni artificiel, très particulier et directement enchantant (la fille sous acide te dit que ça sent BON).

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La pâte se transforme rapidement en huile sans se faire prier et glisse comme du petit beurre sur la peau. On est donc plus proche d’un démaquillant huileux que gras (oui, dans ma tête, il y a une différence, tu me diras si tu fais la même), fin sous les doigts sans mimer une texture trop »sèche ».

 

Après deux-trois utilisations, j’ai fini par suivre le protocole exact :

  • Prélever à l’aide de la spatule une noix de baume
  • Appliquer à sec sur le visage, le cou et le décolleté
  • Masser durant 1 minute, le baume se transforme et devient huileux
  • Humidifier le visage , le baume se transforme en une émulsion crémeuse et douce
  • Continuer le massage encore 1 minute pour parfaire le nettoyage  et l’exfoliation douce
  • Rincer à l’eau, puis sécher le visage en tamponnant à l’aide d’un linge propre.

 

Pour une meilleure action des principes actifs, il est recommandé de réaliser un massage complet d’environ 2 à 3 minutes. Cet exercice stimulera la circulation ce qui aura pour effet de décongestionner les tissus, d’améliorer l’éclat et la tonicité de la peau

 

Parce qu’il est addictif, j’ai toujours eu du mal à décoller les mains de mon visage pour ajouter de l’eau, voulant prolonger le massage (qu’il soit de la phase grassouillette ou crémeuse), le rinçage est un moment de déception totale, de descente du carrousel quand on veut encore faire hue dada.

On aimerait se balader avec le minois mouillé et revivre sans arrêt la phase pâte/huile/eau lactée/pâte/huile/eau lactée, ne jamais se séparer du cleanser 27.

Dormir avec.

 

Une fois qu’on a tapoté et séché sa peau avec une serviette, elle est lisse (mais lisse !) comme celle d’un bébé et tellement agréable au toucher qu’on oublie tout, on retournera faire hue dada dans 24h, en attendant, on se plotera les joues devant une série.

 

J’ai noté 5 choses importantes, finalement :

  • une fois, utilisé sans arrêt pendant quelques soirs (5 au total), il a fait cicatriser en un temps record un kyste que j’avais charcuté jusqu’à la moelle comme une cannibale
  • il laisse la peau d’une infinie douceur : pas d’effet filmogène légèrement épais comme avec le Ultrasimple. Ici la peau ressort du nettoyage comme un tissu de soie précieuse, MAIS VRAIMENT, je n’ai jamais eu ma peau aussi douce, même pas avec la clarisonic !!!!
  • je pleure déjà le moment où je vais finir le pot alors que je viens seulement d’acheter le full size (après trois échantillons), bonjour la négativité
  • dans l’absolu, il vaut mieux éviter de l’utiliser pour se démaquiller les yeux, la marque le déconseille, j’ai essayé, et une fois sur trois, effectivement, ça picote un peu la gouttière, donc je me pré-démaquille les yeux quand je l’utilise
  • Il est parfait pour les peaux sensibles/réactives : j’ai pas eu de réactions (boutonneuses ou de plaques rouges) et les ingrédients sont sans « danger », donc validé ! Son action exfoliante sur la peau grâce au bambou ne se fait pas sentir (pas de crissement, on ne perçoit pas de grains sous les doigts), mais c’est certain qu’il participe au résultat grandiose

 

Je pense arrêter mon blog ici.

Fermer boutique.

J’ai trouvé le summum du cocooning facial, à quoi ça sert de continuer, hein ?

 

Bon , très clairement, il s’agit du produit le plus cher que j’ai jamais acheté pour prendre soin de moi, me chouchouter. J’ai fait ça comme une grande, en mettant un peu de côté, donc l’achat a été mûrement réfléchi, mais il ne s’agit pas d’un produit INDISPENSABLE pour une personne qui compte ses sous.

Donc oui, j’envoie du rêve parce que ce produit me fait rêver/baver, mais j’assume.

Il transforme ma peau en tapis doux comme une caresse (l’effet perdurant), a une odeur qui reste et m’enveloppe le soir quand je l’utilise. Je n’ai aucune sensation de tiraillement (je me balade pendant deux trois heures avant de me coucher sans rien mettre sur ma bobine, et puis parfois je mets rien en fait), pas de rougeurs, des boutons qui cicatrisent plus vite (là j’en ai plus, mais c’était valable il y a deux semaines), une peau pleine de vie (comme si elle était partie faire un jogging sans toi).

 

Si ça ne tenait qu’à moi, je ne ferais que parler en superlatifs pendant toute la soirée, te vendre le cleanser 27 en te faisant des grand yeux pour te tenter sous hypnose.

Mais enfin, à quoi bon convaincre le monde entier tant que je suis convertie et convaincue par ce doudou épidermique, il n’y a que ça qui compte.

Je suis aux anges, et je le fais savoir. #Gniiiiiiiih

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 60 euros les 125ml chez Kroonen & Brown à Bruxelles (livraison possible !)
Disponible également sur le site de la marque pour les frenchies et les corses
Et y a sûrement d’autres sites mais la flemme de chercher…

Caribouland
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10 juin 2014

La nouvelle mousse nettoyante Nominoë

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Quand j’ai commencé à utiliser la clarisonic, je savais que je devais encore plus faire attention à mes nettoyants.

Pas de face-wash trop agressif, toujours aller vers la douceur et cibler les rayons bisounours des magasins et e-shop favoris (ceux qui envoient du rêve sous LSD), et ne jamais, JAMAIS regarder en arrière.

Donc quand j’ai vu que Nominoë en avait profité pour revisiter sa popote derrière mon dos et sortir une nouvelle version de la mousse nettoyante, j’étais contente mais sceptique : parce que parfois, les recettes traditionnelles souffrent d’un changement, même mineur, et perdent les faveurs des plus grands gagas de cosmétiques, comme moi.

C’est en ouvrant My Little Box de mai que j’ai découvert avec plaisir une petite bouteille que je connaissais bien, cachée au fond du pochon de soins comme une petite fiole perdue.
Je voulais attendre le soir pour la tester, sauf qu’en bonne fille à la volonté de fer blanc, cinq minutes plus tard, j’étais totalement démaquillée et armée de ma Mia pour tester ce nouveau cru.

Incroyable goumiche.

 

La différence entre l’ancienne et la nouvelle

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Elle se situe au niveau de la base lavante, qui s’est enrichie de sucrose (pour adoucir la peau) et de tensioactifs encore plus doux, le reste de la composition étant à peu de choses près pareil.

 

Ancienne version

aqua (water), saccharum officinarum (sugar cane) extract*, cocamidopropyl betaine, sodium lauroyl sarcosinate, glycerin, cynara scolymus (artichoke) leaf extract*,polygonum fagopyrum seed extract*, cytisus scoparius branch/flower/leaf extract*, crithmum maritimum extract, ulex europaeus leaf/root/stem extract, parfum (fragrance),dehydroacetic acid, sodium chloride, benzyl alcohol, linalool.*

 

Nouvelle version

aqua (water), sucrose*, cocamidopropyl betaine, sodium lauryl glucose carboxylate, lauryl glucoside, glycerin, cynara scolymus (artichoke) leaf extract*, cytisus scoparius branch/ flower/leaf extract*, polygonum fagopyrum (buckwheat) seed extract*, crithmum maritimum extract, ulex europaeus leaf/root/stem extract, sodium chloride, citric acid, parfum (fragrance), benzyl alcohol, dehydroacetic acid, sorbic acid, linalool*

 

Là où j’attendais la marque au tournant, c’était au niveau du rendu sur la peau après nettoyage.

Vrai, avec l’ancienne version, ma peau ne tirait pas, mais il manquait ce petit plus qui me permettait de dire que oui, il ne s’agissait pas simplement d’un nettoyant qui mimait l’ouate lavante, mais qu’il pouvait faire le ménage en prime.

 

Le constat est surprenant puisque les simples changements dans la liste d’ingrédients l’ont rendue vraiment hydratante pour la peau, de quoi la monter au même rang que la Cattier sur l’échelle d’amour de mon petit coeur, j’ai donc maintenant deux nettoyants qui se disputent le même barreau, c’est bien le bonheur.

Je trouve juste que l’odeur est un chouilla différente de celle de l’ancienne version.

 

Un petit code promo pour vous remercier

Je vous en avait déjà touché un mot, mais Nominoë a désormais sa propre boutique en ligne où (fait plus qu’intéressant) les frais de ports sont gratuits pour l’Europe !

Cette nouvelle version de la mousse est vendue en exclusivité chez les bretons, et, pour tout achat vous recevrez le format voyage en mentionnant MONABELLA (ça vaaaaaa, je n’ai pas choisi le code) dans la zone « message au vendeur » au moment de payer sur Paypal.

 

Le concours muy caliente

Vu que vous avez été des amours depuis le début de ce blog, et pour finir la triade de concours qui ont permis de dignement fêter l’anniversaire de Rose Cocoon, c’est Nominoë qui clôt les festivités avec un lot à vous faire chavirer l’épiderme cet été…

Je vous présente la NomiBox (bave pas).

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Elle comprend :

  • une version voyage de la mousse nettoyante

Un magnifique cadeau d’une valeur de plus de 100 euros, non ce n’est pas une blague !
Pour participer :

  • il faut habiter en Belgique, en France, en Suisse, en Allemage, au Luxembourg, en Espagne ou au Portugal
  • entrer  une adresse mail valide dans le formulaire de commentaire pour que je puisse vous contacter facilement si vous êtes le fifou gagnant
  • répondre à cette question  sous cet article (OBLIGATOIRE) : combien y a-t-il de consonnes dans l’alphabet ?

 

Le concours prendra fin mardi 24 juin à 18h30, et le gagnant sera tiré au sort, comme d’habitude !

Aucune réponse divulguée sur les réseaux sociaux, facebook, twitter ou autre ne sera validée, uniquement celles sous ce billet.
PS : les commentaires sont modérés jusqu’à la fin du concours !

Mais vous pouvez quand même venir nous faire coucou sur nos pages facebook, Nominoë et Rose Cocoon, parce que plus on est de dingodingues, plus on rit !

 

CONCOURS TERMINÉ !!

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Que la force soit avec vous, bande de Caribous !
BOUTIQUE NOMINOË 

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28 mai 2014

Nettoyer sa peau en crise avec des flocons d’avoine

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Il y a deux grosses semaines, je suis arrivée au bout de mon sérum antiox de Caudalie. Je vous épargnerai ce grand moment où, trois jours plus tard j’avais le teint brouillé et complètement à la dérive, l’envie de m’arracher le sébum et les pores avec s’est présentée comme un poil au centre d’un bol de soupe.

Il faisait chaud en Gelbik, et quand une « canicule » soudaine arrive, ma petite entreprise en prend un coup sans que je puisse répliquer.

 

Je suis restée calme car ce n’est pas en pleine colère qu’une dame passe pour digne et j’ai cherché une solution pour apaiser mon visage vite fait bien fait.

J’ai donc, dans mon optique d’éclat du teint, et ce à n’importe quel prix, opté pour l’option petit budget mais d’une grande efficacité : le flocon d’avoine.

Promis, ce n’est pas une vanne.

 

Un grumeau reconnu pour ses bienfaits

Si vous avez une peau sèche de nature, cet ingrédient fait sûrement partie de vos « potes » réguliers vu qu’il est très utilisé en cosmétique pour soulager les problèmes de peau les plus cracra ET insupportables :

  • l’épiderme qui dit merde
  • la peau sèche/déshydratée/enflammée
  • l’eczéma
  • tout ce qui gratte

 

L’avoine est très riche en antioxydants, aide à la cicatrisation, à assouplir la peau et retrouver un éclat du teint comparable à un masque à la banane (en moins collant mais plus pâteux)(oui c’est différent).

Elle permet aussi d’obtenir de bons résultats sur les pores dilatés et encombrés, donc HAUTS LES COEURS, les petits Smacks (ça y ressemble)(de loin) vont vous récurer la peau en douceur et la rendre potable.

 

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Source

 

Il existe plusieurs façon de l’utiliser, en en plaçant une poignée dans un bas et en récupérant le lait pour l’eau du bain, comme démêlant pour les cheveux, comme soin sur un gros coup de soleil, ou comme exfoliant maison (même si la version sucre + huile me paraît plus appropriée), etc.

 

La Petite Reuchette

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Au même titre que le miel ou encore le rhassoul, il s’agit d’un nettoyant naturel tellement soft qu’il en est câlin, donc peu de risques pour les peaux les plus sensibles.

Je conviens qu’il y a plus sexy que de déclarer au saut du lit « chéri, je vais me nettoyer le visage avec tes céréales », mais quand il y a crise, il y a crise, on ne lésine pas sur les moyens.

 

 On a besoin 

  • de manger avant (parce que l’odeur donne faim)
  • d’une petite cuiller à soupe de flocons d’avoine (et encore c’est un peu trop)
  • d’eau bien chaude
  • d’un petit bol ou de ses menottes (si on préfère la technique de l’imbibage dans une paume fermée)

 

Je place les flocons dans mon petit bol, je les recouvre d’eau chaude pour les faire gonfler, puis une fois qu’ils sont bien gorgés de liquide, je les presse avec mes doigts dans le récipient pour obtenir le fameux lait.

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Plus vous mettrez d’eau plus le lait sera dilué et moins épais/collant, donc essayez d’en mettre la juste dose, il est plus facile de le passer sur son visage quand il est très concentré.

Pour la suite, rien de compliqué, je masse mon visage avec le lait récolté et j’ajoute quelques flocons au fur et à mesure (cette étape n’est pas forcément nécessaire).

Je laisse parfois poser pendant une minute, puis je rince en massant bien, et une fois le visage sec, il est ultra doux et lumineux.

 

Au quotidien

Je fais ce soin de temps en temps le matin depuis deux semaines, quand la nuit n’a pas été d’un grand secours et que je me lève avec un masque de monstre qui a mal digéré son repas de la veille (hirsute et bavant des mots incompréhensibles, même mon chihuahua penche la tête pour mieux entendre).

 

L’idée c’est que, oui j’ai mon masque chouchou pour purifier le terrain, mais il ne m’est pas d’un grand secours quand je suis vraiment dans une phase critique, comme maintenant, et qu’en une semaine d’affilée, mon menton donne tout ce qu’il a comme une Lady Gaga en plein show. Et puis, vu son prix, je préfère le garder pour des moments plaisir.

A part MentonWorld qui guérit enfin doucement, le reste de mon visage a évité la catastrophe, et cerise sur la morue, le sébum est bien moins insistant en fin de journée.

 

Hé oui, on ne peut pas TOUJOURS avoir ce qu’on veut et il est rude de passer d’une perfect skin à une horreur en moins de 24h (je soupçonne le soleil), mais si on peut endiguer le problème sans finir avec un épiderme de rechange, ça me va.
Puis rien que pour l’effet douceur, ce soin est la base de la base.

Vous pouvez aussi utiliser le lait comme phase aqueuse d’autres tambouilles, ici je voulais juste vous expliquer ma technique toute simple.

C’est ça qui est bien avec les popotes, on s’adapte, et tout roule plein gaz !
PS : si vous voulez traquer l’avoine dans ce que vous achetez, son petit nom INCI est Avena sativa.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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