Author Archives: Mona

13 novembre 2016

Joik et ses bougies naturelles

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Joik Candles : Vanille et noisette / Cinnamon Coffee / Sensuelle
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J’ai une terrible envie de flocons plein les cils alors qu’on est seulement mi-novembre, d’une écharpe XXL de laquelle naîtrait ma tête, le froid m’appelle comme un irrésistible Johnny Depp caché nu en pleine forêt, s’insinue et me donne des frissons.

Hier matin, point de brume, l’aube était gelée, avec la rosée croustillante accrochée aux brins d’herbe, le calme plat de la campagne sur plusieurs kilomètres sans aucune moto lancée à plein régime ou un cheval pour quadriller le macadam avec son purin.

Non.

La buée sortait de ma bouche en forme de Caribou et annonçait enfin le début de LA PUTAIN de saison aglagla-je-me-les-caille que j’aime tant. Un bonheur simple animé par mon chien qui sautillait comme un lapin blanc dans les trous du champ glacé.

Winter is coming, my friends, winter is coming; avec la magie qui l’accompagne, les odeurs de vin chaud qui s’échappent des marchés, les guirlandes mal accrochées dans les vitrines des commerçants, les gants perdus qui trainent dans le caniveau, les passants qui ne sont plus que des yeux et un nez entourés de tissu, le regard bridé par le vent.

Vive le vent, vive le vent d’hiver.

Les sapins vont se vendre comme des petits pains et bientôt, les pères de famille se battront pour un grand bleu qui ne perd pas ses épines et débarrasseront le plancher avec une masse touffue plaquée sur le toit de leur bagnole. Les deux barbus de décembre se disputeront les étalages des supermarchés sous une marée de cris de marmots indignés, et je regarderai ce carousel tourner comme on savoure une friandise.

 

Il y a bien une chose qui me ravit PLUS QUE TOUT en cette saison: se faufiler à l’intérieur comme un petit chenapan, passer de zéro degré à la chaleur d’un foyer, et sentir les odeurs qui s’engouffrent dans notre pif comme une farandole pétillante.

Ca, juste là, ce moment-là.

Le « baby i’m home », le je secoue-mon écharpe-mes chaussures et j’embrasse la différence de température comme une claque bienveillante. Rentrer chez soi quand il fait froid n’a pas la même saveur qu’en été, on apprécie d’autant plus les loupiotes qui scintillent, les casseroles qui fument, les plaids, les coussins, les pantoufles.

La mammyfication est intense, je vous le dis.

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Et la recherche de douceur aussi.

J’ai toujours une bougie allumée sur un coin de table, qui se consume lentement et diffuse pleinement son parfum. A l’époque, les « senteurs d’intérieur » se résumaient souvent à  Vent de fraîcheur/ou Vanille/ou Musc, maintenant, j’organise des sittings d’une heure devant un stand de Durance, autant de temps chez Maison du Monde, j’ai le nez qui passe d’une jarre à l’autre sans jamais se lasser.

 

Histoire de découvrir autre chose que les marques habituelles, j’ai dégoté une merveille d’enseigne estonienne (c’est-y pas farfelu) qui appelle le givre (le vrai Nord) et comble PLEINEMENT mon divin pif. Elle s’appelle Joik et s’est aussi bien développée dans le milieu cosmétique que des plaisirs olfactifs.

J’avais jeté mon dévolu sur une bougie gourmande de chez eux, puis j’ai vite pigé que j’étais partie pour devenir une soumise de leurs fragrances et j’ai rempilé avec deux autres exemplaires.

Vanille et Noisette me fait penser à une crème vanille avec une touche de caramel croquant, Sensuelle est plus classique et me rapelle Soft Blanket de Yankee Candle, quant à Cinnamon Coffee, c’est une énorme tasse de café fumant avec un côté machiatto au caramel de chez Starbucks.

Elles font partie de ma pièce à vivre, embaument généreusement l’espace en très peu de temps et me donneraient presque envie de mordre un coup dans l’air.

Pour info : non testé sur les animaux, vegan, ils utilisent de la cire de soja et la mèche est en coton

 

Pourtant, malgré ces arômes apaisants, J’AVOUE,  je suis à deux doigts d’aller scier le tronc d’un conifère pour le traîner jusqu’à mon appartement et apporter une touche festive à mon quotidien. Je me sens relativement faible quand on évoque une guirlande lumineuse, une couronne de Noël ou un mix pomme-canelle. Ne me lance même pas sur le sujet des thés, j’en ingurgite une bonne flasque chaque jour avec une petite chnute de miel, posée comme un yak ruminant devant l’intégrale d’How I Met Your Mother.

Je ne peux pas être plus pré-hivernale que ça avec mes bougies et mes fanfreluches, même s’il me manque encore une bouillote en forme de loutre ou d’ornythorinque pour parfaire le tableau. Une fois que j’aurai accumulé toutes mes conneries qui clignotent, brillent et font des bruits de grelots, là je serai vraiment détendue de la croupe.

 

Des bisous les Caribous !
Les trois bougies achetées sur Love Lula
Avec encore plus de parfums disponible sur le site de Joik

Caribouland
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7 novembre 2016

L’oral B genius 9000 et blabla sur le brossage électrique

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Oral B Genius 9000
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C’est un sujet peu abordé sur le blog, alors qu’il occupe et a occupé une très grande partie de ma post-adolescence, mais mes dents sont une oeuvre d’art (à peine moins sérieuse qu’un Picasso pendu dans un musée).

Un projet archi-accompli qui, 8 années durant, a réuni mon orthodontiste, des stomatologues et parontologues, des spécialistes de la gencive, des fous de la molaire, je me retrouvais parfois couchée sur le siège avec 4 visages entendus penchés vers ma bouille.

Des opérations peu ragoûtantes et sérieuses se sont suivies pour, au final, me donner le bas du visage que ces gens qualifiés identifient comme BOUCHE STABLE ET VIABLE qui ressemblera encore à quelque chose à mes 50 piges.

A l’heure actuelle, j’ai 26 dents (petite gueule de base oblige) dont 3 implants, ce qui pose ces doux mots dans la bouche de ma mère depuis que le traitement est terminé : « tu as une bagnole de 20 000 euros coincée entre les canines ».

Voilà.

 

Loin de moi l’idée de vous rendre jaloux avec mes crocs alignés si vous avez l’incisive vagabonde ou la gencive qui vole au vent, on peut très bien avoir les dents parfaitement droites et être un manche en ce qui concerne le nettoyage buccal.

Souvent, on appuie fort, pour bien tout décrasser. Comme un sagouin.

En étant complètement ignare du coin là-bas derrière, celui où les dépôts s’accumulent. ignorant qu’il faut se brosser l’extérieur comme l’intérieur du chicot (les dents ont deux faces, t’sais quoi, parfois 3 – bordel) et que 30 secondes vite vite ne suffisent pas.

Il est prouvé que Mr Lambda ne connaît absolument pas la technique de base / la fréquence de brossage / et s’en branle le citron de voir que les poils bleus ont viré au blanc.

Cela ne déclenche aucun signal d’alarme dans sa caboche malgré les hystériques en blouse blanche qui nous suivent jusque dans les pubs – ceci étant dit, leur crédibilité est amoindrie quand on voit que la fiction met en scène une goumiche harponnée au supermarché et à qui on demande si son hygiène dentaire lui convient.

W’The Fuck – tu veux aussi savoir si je me récure le conduit auditif ?

 

Très clairement, au sortir de ma dernière opération, un beau gosse spécialiste des implants m’avait observée jusqu’à la glotte (qu’est-ce qu’on fait pas, je te jure), et avait déclaré que le tartre était ma bête noire et qu’il fallait que je me dégote une brosse à dents électrique fissa parce qu’apparemment – je cite – je n’avais pas l’air de savoir comment me servir correctement d’une manuelle.

T’avoueras que quand tu pratiques la chose depuis tes 3-4 ans en solo, c’est rude à entendre.

 

J’ai fait ma « pas contente, je proteste ».

Pour enfin, deux jours plus tard, me mettre à la recherche d’un modèle pas trop cher sur internet en pestant sur les docteurs canons qui te convainquent d’acheter des bidules qui vibrent alors que ton tartre n’a rien demandé au peuple et n’emmerde personne à part sa fraise de dentiste.

 

L’Oral B Genius 9000 (celle qui se vante)

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Tout ce que je t’ai raconté avant a plus de sens que si je t’avais directement dit « ah oui, elle brosse bien, elle vaut 250 euros, c’est d’office mieux qu’une manuelle ».

Je préfère te donner de la vraie viande à becqueter, te conter le parcours concret du chicot du caribou.

 

La première Oral B électrique que je me suis achetée – on l’appellera Bibounia – était une simple à 60 euros qui nettoyait honnêtement, sans excès, elle m’avait d’ailleurs permis de décrocher un sourire à Dr Bogoss quand il avait vu qu’effectivement les dépôts de tartre n’étaient plus aussi importants entre deux rendez-vous (tous les 6 mois pour moi, la nature ne m’aide pas).

Là où j’ai vu un changement conséquent, c’est quand j’ai switché de Bibounia à Genius la vantarde.

Sans vous étaler tout le toutim, elle fonctionne avec une application sur le gsm, sur laquelle différents modes peuvent être choisis, selon les conditions de nos dents (blancheur, en plein traitement orthodontique,… ) ou nos objectifs.

Ayant trois implants, j’ai les gencives qui sont plus gonflées / irritées à leur base, ce qui m’oblige à les masser régulièrement lors du brossage pour bien enlever les dépôts et ne pas risquer de baver du sang.

Ensuite je passe le fil dentaire, je m’engloutis une dose de bain de bouche (le Sensodyne, c’est le meilleur), et je me retrouve pimpante comme Shakira dans la pub 3D white – wakawakahéhé.

 

La petite vidéo

Les points positifs

  • les vibrations ont plus de répondant sur celle-ci que sur mon ancienne : plus de modes sur le manche (blancheur – léger – pro-clean – langue – floss – et quotidien) entre lesquels on peut switcher en plein brossage
  • elle est bien plus efficace sur le tartre : au point où en à peine deux mois avant ma dernière consultation ortho j’ai réussi à dégommer plus que ce que j’aurais pu espérer avec Bibounia
  • elle m’aide mieux pour les zones avec les implants – en mode sensible, le massage passe comme crème, on peut aussi régler les sessions pour avoir du temps supplémentaire de nettoyage sur certains quadrants
  • on peut la transporter partout, rien que l’étui est génial : on peut y poser 2 embouts brosse et le corps. La boîte en elle-même permet de recharger la genius, donc pas besoin de toute la base de chargement en voyage ! Et elle dispose d’un emplacement pour mettre son smartphone
  • elle est UBER fun : l’application est très complète et va jusqu’à nous proposer les dentistes pas loin de chez soi. On peut régler des rappels de brossages/ de changement de brosse, avoir un suivi de notre activité, lire les news pendant le brossage et recevoir des récompenses
  • l’autonomie est très bonne, je n’ai pas compté les jours sans recharge mais j’oublie chaque fois la dernière fois que je l’ai rechargée (signe que ce n’était pas la veille)
  • elle est fournie avec 4 embouts, toujours bon à prendre vu leur prix
  • elle a le même détecteur de pression que Bibounia, et ralentit ou s’arrête si on appuie trop fort
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Les points négatifs (hé oui !)

  • son prix : même s’il a déjà baissé de 100 euros depuis sa sortie (vers juillet), elle reste un modèle de luxe que toutes les bourses ne pourront pas se payer – je l’ai vue à 199 euros chez Mediamarkt, contre les 299 en prix de départ
  • le socle de recharge devient toujours aussi sale après quelque temps (ce n’est pas spécifique à ce modèle, il est juste trop incurvé, tous les dépôts s’y logent)
  • elle est bruyante : si quelqu’un dort dans la pièce adjacente, c’est un peu tendu de l’allumer – mais l’hygiène buccale prime toujours sur le repos du conjoint
  • son détecteur de position est un peu bancal : plusieurs fois je me suis retrouvée à nettoyer le quadrant supérieur alors que l’appli pensait que j’étais sur l’inférieur. Du coup je passais plus de temps à grommeler, des bulles blanches me sortant par les naseaux, qu’à vraiment me concentrer sur les 2 minutes de wash wash
  • l’appli est insistante : je pourrais désactiver les notifications, c’est vrai. Et elle ne prend pas non plus en compte les jours de flemme où j’ai préféré un brossage manuel.
  • les revues sur youtube sont encore le reflet que les gens ne savent pas utiliser une brosse à dent électrique correctement : on ne « brosse » pas ses dents comme on le ferait avec une brosse manuelle, non. On passe l’embout de la brosse électrique lentement sur chaque face de la dent sans va et vient mécanique, elle se charge de tout (c’est un peu le même délire que les gens qui doublent le mouvement de leur clarisonic. Ca ne sert à rien, à part s’irriter la couenne). Tu peux effectuer de légers mouvements par moments, pour insister sur une zone, mais pas d’acharnement, s’il-te-plaît

 

Ce qui m’embête le plus c’est sûrement qu’aux yeux du monde, la genius 9000 est passée du statut d’appareil pro à gadget, à cause de son ultra-connectivité via bluetooth – et de toutes ces filles dans le vent qui en ont parlé en même temps.

Je suis un cas spécifique, j’avais déjà des implants en bouche à 24 ans, j’ai encore deux fils de contention pour empêcher que mes dents ne bougent, je porte une gouttière la nuit – de temps à autre.

Me concernant, le fait d’avoir ce genre d’outil dans ma salle de bain est recommandé voire nécessaire.

 

Au cas où tu danses d’un pied sur l’autre, quoiqu’il arrive je te conseille les Oral B de la gamme pro : elles débutent aux alentours de 70-80 euros et te permettront d’avoir déjà de très bons résultats. Et puis je te dirige naturellement vers cette marque-là parce que c’est la seule qu’on a testé et approuvé dans la famille depuis des années, avec plus de 3 modèles achetés et validés. That’s why.

(Par contre pour les dentifrices, on ne me fera jamais changer d’avis, c’est le Sensodyne Powa).

 

Question de feeling, rien qu’à la première utilisation on sent que tout est lisse, y a pas un accro, les brosses à dents électriques sont un des rares produits qui mettent tout le monde d’accord dès le départ- le prix mis à part.

Je suis fan du côté geek de la Genius et tout ce qu’elle me permet d’éviter à l’avenir (tu sais ce que c’est un détartrage tous les 6 mois ? La peur, la douleur, la haine envers Dr Bogoss ? Tout ça c’est du « pfouf, envolé » dorénavant) et me sens encore plus libérée de la canine depuis que j’ai ce nouveau joujou (et OUI, je pense que son prix actuel est totalement justifié – contrairement aux 300 boules de départ).

Je n’ai absolument rien contre les brosses à dents manuelles, mais apparemment, j’étais une handicapée de ce point de vue-là. Si ton dentiste te hurle dessus sans arrêt à chaque consultation, il se pourrait bien que la solution ultime réside bêtement dans l’abandon du mécanique.

En tout cas, après 4 ans d’usage, et avoir PHYSIQUEMENT vu des bouts de tartre éclaté partir en plein brossage, j’ai vite compris que je ne pourrais décemment plus me passer d’une brosse à dents électrique.

Just sayin’.

 

Des bisous les Caribous !
Oral B Genius 9000, offerte par Braun
Vue à 199 euros en magasin d’électro-ménager

Caribouland
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27 octobre 2016

Le cas de l’Effaclar Duo+, le zigouilleur de microkystes

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Effaclar Duo + & Effaclar A.I. La Roche-Posay

effaclar

J’ai l’impression que c’est comme une méchante amie qui m’attend sur le pas de la porte. Au-dessus de sa tête pendouille une planche en bois qui grince et sur laquelle est gravé « automne », et mon menton se barde de bubons rien qu’en entrant chez elle.

Flûte et reflûte.

Les kystes tombent sur la mâchoire, le nez s’engorge, le front (du jamais vu, une grosse nouveauté) est miné de micro kystes – ces petits salopiauds que l’on voit en relief sous une certaine lumière, histoire d’être moche de jour comme de contre-jour.

En soi, je suis toujours préparée, je suis une rodée du bubon, j’ai les doigts qui se tendent pour éclater le comédon, faire couiner le point noir, désengorger le terrain.

Mais ce n’est pas parce que tu sais que tu auras droit à une torgnole que tu as forcément envie de t’en prendre une. Les boutons c’est comme un gnome qui hurle : tu tolères, une fois, deux fois, à la troisième, tu sévis.

Jusqu’à présent, je me contentais d’Avène (le cleanance expert que j’adule), d’Hyséac d’Uriage à une époque, d’excellent produits qui avaient chacun leurs limites mais qui arrivaient à endiguer sans problème des éruptions pré-hivernales sans rechute.

Quand j’ai reçu l’effaclar duo+, je m’attendais juste à un énième produit du même genre, rien de spécial, juste du bon basique dégommeur d’imperfections. Sauf que, dans le domaine « anti-acné » des pharmacies, c’est un peu plus compliqué que ça – à un acide près, tu passes d’un monde à un autre.

 

La bestiole

On annonce que le duo+ convient aux imperfections sévères et soignera sans laisser de traces rouges ou brunes.

Dedans, on trouve du Piroctone Olamine (un équivalent du zinc, il est purifiant et anti-bactérien). De la glycérine, du zinc PCA et du niacinamide pour bien hydrater et apaiser les rougeurs.

Quelques polymères, un silicone en tête de liste (déjà dit, mais je le répète : dans un soin anti-acné, c’est un allié qui va contre-carrer la sécheresse due à la purification – donc on s’en fiche de sa présence)

Et enfin, un acide plus que bienvenu, un LHA.

Petit Rappel sur les acides…

AHA – molécule d’acide relativement petites, elles pénètrent plus profondément la peau en cassant les liaisons intercellulaires de l’épiderme. Elles sont humectantes (elles attirent l’eau de l’environnement pour l’amener dans la peau, on observe d’ailleurs une meilleure hydratation au fur et à mesure des application, surtout avec le lactique). Mais c’est aussi le plus irritant
Reminder sur les AHA et leurs usages

BHA – molécule lipo-soluble, a une affinité certaine avec les comédons remplis de sébum, les points noirs, qu’elle dégorge en grignotant le surplus lipidique. Bien moins irritant que les AHA, mais aussi à visée purement désincrustante. Le plus connu est l’acide salycilique (issu du saule noir, mais aussi produit chimiquement) – qu’on classe dans cette catégorie par défaut

PHA – en général conseillés aux peaux plus matures, ce sont les poly-hdroxy-acids, ils grignotent plus en surface, et sont bien mieux tolérés par les peaux sensibles.

Le petit nouveau, le lipo-hydroxy-acid ou LHA

Une espèce de cousin des BHA, à ceci près qu’il est encore plus gras-friendly et grignote moins au passage – du coup moins irritant au fur et à mesure des applications, pas de desquamation et un effet anti-bactérien. On le voit souvent traîner dans les produit La Roche-Posay d’ailleurs (dans la gamme effaclar), et il va permettre de retrouver un teint uniforme tout en douceur.

 

J’ai commencé mon test dans une phase cutanée répugnante (j’exagère à peine), avec des vagues rouges qui envahissaient tout le pourtour de mes babines comme on encercle une proie facile. Je te dis pas la dégaine que je me trainais, une ado en plein bourgeonnement, la fête du slip dans tous les pores et un agacement à peine masqué quand on me demandait ma carte d’identité pour acheter du vin – j’ai, nom de dieu de rutuflu à pompons, 28 bêches, Frénégonde !

Je n’étais partie que deux semaines sous un temps relativement mitigé en août, donc pas de quoi dire « han mais patiente, ça va aller mieux d’ici trois semaines, le temps que ton épiderme s’affine à nouveau après le soleil ». Que nenni, je n’ai vu que de la grisaille durant mes vacances et la bataille a continué plus d’un mois après mon retour.

 

A la première application, j’ai eu l’impression de me tartiner une bête crème sur la bouille (un poil pas assez hydratante pour septembre), qui sentait vraiment bon, ne piquait pas, tout à fait le genre de texture qui me plaît dans un soin traitant.

Le lendemain, je vois un léger mieux sur les crasseux les plus rouges, du coup je continue sur ma lancée.

J + 1 semaine : pas encore de miracle, j’ai de nouveaux boutons qui arrivent quand d’autres partent

J + 1 semaine et demie : MHANDIEU, les microkystes du front ne sont plus, n’existent plus, j’ai la vague impression qu’on m’a fichu un nouveau front sur le haut du visage pendant la nuit (et pourtant, y en avait un paquet !)

J + 2 semaines : je me rends compte que le produit a une action ultra-ciblée sur les pores :: les points noirs dégagent déjà au pas de course, et les petits bubons à tête rouge commencent à partir (en même temps, je me trainais la chose depuis des semaines, je n’espérais pas trop que tout s’en aille en une lichette de crème)

 

J+ 4 semaines : le constat

Sachant que j’ai un gros passé (et présent, de temps en temps) d’acné kystique, quand un produit a une mention « imperfection sévères », je m’attends à ce qu’il se charge des cartaches. Ce qui n’est pas le cas.

La liste d’ingrédients étant TOUJOURS plus précise qu’un grand discours, on retrouve dans le tube des acteurs de surface plus que des balayeurs de grands fonds, donc, l’un dans l’autre, si tu sais lire une formule, tu sais directement dans quel schmilblick tu t’engages.

Spécifiquement, si tu as besoin :

  • de te débarrasser de microkystes en un rien de temps
  • de zigouiller des points noirs récalcitrants
  • et de virer des comédons de taille minuscule à petite

il gère.

D’ailleurs son acolyte, l’effaclar AI est plus que recommandé en combo pour avoir une action décuplée sur ceux qui ont décidé de s’installer sans demander ta permission (et pour dézinguer de manière plus rapide et permanente, la pâte SOS d’Uriage reste un must have de saison – surtout pour les missiles XXL).

 

J’ai beau avoir utilisé beaucoup de produits anti-acné de pharmacie, c’est la première que je trouve un soin aussi efficace sur l’effet grumeleux que BEAUCOUP cherchent à éradiquer en un rien de temps.

Et que dire de ma gracieuse contribution à la bonne vie des couennes de cette planète en partageant cette information !

 

J’aurais pu faire ma déçue, et grommeler que, bon, l’un dans l’autre, j’ai encore un kyste de la taille d’un ongle qui me nargue à l’heure où j’écris cet article.

Sauf que je n’ai plus rien d’autre sur le visage qui me donne l’air d’une gamine de 18 piges, les dernières cicatrices s’affadissent petit à petit, du coup j’ai remisé l’effaclar duo+ (quand ça va mieux, je ne m’acharne pas, non non), et je continue encore un peu mon démaquillage à l’eau micellaire.

Voir cet article si ta peau est en crise

 

Je sais que c’est pénible. Que dans les premiers mois de la rentrée on veut plus impressionner avec son humour que le diamètre de ses boutonniauds.

Il faut juste que tu te rappelles qu’on ne creuse pas avec un râteau quand on sait qu’une pelle est plus adaptée, sinon c’est une perte de temps et d’argent. Une fois que tu auras trouvé le soin qui contient la bonne molécule dedans selon ton problème, ce sera good.

Et tu pourras enfin parader comme un paon aux plumes lisses qui ne craint aucun lendemain – même si tu as abusé de chocolat hier.

 

Des bisous les Caribous !

Effaclar duo+ et AI, offerts par La Roche-Posay

Caribouland
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12 octobre 2016

De l’éthique, du bio et une marque

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PHB anti-aging cleanser
weeds

Il y a de cela deux ou trois ans, la virulente vague bio avait investi les sites, les magazines, les moutons dansaient sur les affiches placardées dans les bibliothèques, en tête de gondole dans les supermarchés on ne voyait que ça, des vaches qui broutaient l’herbe avec un slogan « choisissez bien, choisissez la poule nature ».

Parce que, jusqu’à présent, on s’enfilait des oeufs bioniques.

Le bio c’était chic, hype, personne ne comprenait grand chose au schmilblik, juste que ce n’était pas « cra-cra », et que, désormais, on pouvait faire un VRAI choix entre manger/se laver sainement ou bien se comporter comme une ordure polluante.

Le contraste entre ces deux possibilités ne vient pas de moi, c’est le mouvement de foule qui l’a créé.

 

Dégommant au passage le gris qu’on peut pourtant trouver au centre du noir et blanc, la tendance médiane qui prend un peu dans un panier, un peu dans l’autre et s’accommode du discours à la mode sans pour autant s’y plier.

Je fais totalement partie de ces centristes, ceux qui ne négocient pas avec ces gens qui ont des convictions, je veux qu’on me laisse choisir ce que je mets dans mes plats, sur mes cheveux. Et tant pis pour moi si mes croyances craignent, même si je sais que j’oublie au passage la vue d’ensemble.

Cette BIG PICTURE, pourtant non négligeable, qui touche aussi à l’environnement – ah le mot barbant.

On nous parle trop souvent du « faites-vous du bien » avant de nous parler de la planète – rah c’est bon, elles sont loin les usines à cra-cra, les discours écologiques des marques sont concentrés vers un égoïsme tout humain qui incite à ne se préoccuper que de soi et sa santé, alors que la goutte à l’origine de tout ce bazar médiatique était essentiellement…une idée/une approche contemporaine pour une survie – planétaire – dans les meilleures conditions possibles.

Entretenir l’extérieur – le cul des plantes – pour en bénéficier à l’intérieur – dans notre estomac.

 

Bref, dans nos flacons de beauté, chaque petite inflexion vers un monde plus sûr doit être reconnue – Michelle refuse, elle braille parce qu’il y a des parabens, alors que si elle se concentrait un peu, elle verrait du bio injecté par-ci-par-là. 

On ne peut décemment pas critiquer une marque qui fait des efforts – parce que ces changements coûtent de l’argent, et qu’elle engage une bonne partie de son futur dans un coup de poker marketing. Qu’à l’origine, le gars qui a bougé ses fesses pour clamer un matin, à la réunion d’entreprise « je veux qu’on  secoue notre popotin, on avancera petit à petit, mais on y gagnera sur le long terme » est un homme bien.

Parce qu’il est réaliste – qu’il a peut-être la trouille qui lui rétrécit la nouille – mais qu’il ose quand même.

Ce sont les petites choses qui tissent les étoffes les plus précieuses. Nous ne sommes pas TOUS révolutionnaires dans l’âme – sinon, à ce prix-là, on vivrait dans des maisons auto-suffisantes, avec un réseau de vente local, sans aucune envie d’expansion et, surtout, j’aurais lancé mon entreprise de découpe de bois en Suède. Mais je n’envoie pas tout bouler. J’ai des frais quotidiens, la vie coûte son prix, et j’ai un chien – ça mange, un chien.

Moi aussi d’ailleurs.

Du coup j’agis à mon niveau. J’essaie de moins jeter, de réutiliser, de mieux calculer mes besoins, de prendre des fruits et des légumes bios (je veux un potager maison dans l’absolu), je me déplace à vélo quand je peux, surtout quand je vais au boulot, je suis sensible aux cosmétiques naturels, ne bois quasi plus de lait de vache (vive le lait d’amande), je trie et je me renseigne un peu plus qu’avant.

 

Il reste juste le pan éthique. La souffrance.

Les bonnes conditions de production, la défense des animaux, des gens, de la nature, le soutien aux bonnes causes. Ce pan-là engage la personne dans un cheminement personnel parfois compliqué.

Une mère de famille qui achète du lait de vache bio est-elle tout de même un monstre ? Les gens qui ont moins de moyens doivent-ils s’appauvrir en consommant mieux ?

 

Je ne fais pas spécialement attention au petit lapin cruelty free, je l’avoue, je me dirige dans les rayons selon le principe du « plus le produit est brut, mieux c’est, et s’il a en plus un badge éco-friendly, je prends ».

Je ne me sens pas MAL quand je prends un pack de 12 oeufs sans certification « safe », je ne ressens pas l’organic-shaming quand j’aime un produit L’Oréal. Je n’ai pas un cerveau où des poussins à l’agonie pleurent quand j’alimente l’industrie traditionnelle, je m’habille chez Zara, j’adore les bottes en cuir. Je suis une goumiche de base en somme… mais qui ne s’en sent pas moins redevable envers les brins d’herbe devant chez elle.

Je fais REELLEMENT du mieux que je peux, à mon niveau, et me dis que la première phase d’un changement doit toujours passer par un espace de réflexion profond. On ne peut décemment pas changer du jour au lendemain sous prétexte que le commerce du coin surdose ses abeilles avec du sucre et que ça nous dépasse.

Ca doit peut-être venir de mon instinct de survie, cette envie irrésistible de ne pas monter des murs autour de moi pour mieux coller à une éthique de vie, je suis un peu claustro sur les bords, moi, j’ai besoin de liberté. Je ne nie pourtant pas les élevages intensifs ou les bêtes qu’on tue à la chaîne.

Je n’en suis simplement pas encore vraiment là.

 

Je sais juste que tout le monde arrivera, à un moment ou un autre, à décider d’une manière différente, à s’engager pour une valeur essentielle qu’on n’avait pas défendue avant. Me concernant, ça passe par les soins, par une balance que je m’étais créée qui a souvent tendance à pencher pour le naturel ces derniers temps (même si je ne renie rien aux avancées du chimique).

Juste parce qu’a-priori c’est plus safe.

Pour tout le monde. (Je parle de la manufacture, de la vente, du recyclage, de l’impact des déchets, pas du « c’est parce que c’est green que c’est forcément bon », non non, c’est faux.)

phb

Bref, tout ça a commencé avec un tube posé près de mon évier, avec un bunny sur la bouteille, la promesse d’une marque vegan-halal-cruelty free-sans produits chimiques- sulfates-phtalates et j’en passe.

Une marque concernée qui reverse 20% de son chiffre d’affaire à des oeuvres caritatives, garantit que tout a été fabriqué à la main et sans OGM. Une marque britannique qui s’appelle PHB Ethical Beauty, est née en 2012 et représente très bien mon double tranchant et ma volonté de poser un lego à la fois sur ma tour.

Au niveau de la composition, ce nettoyant-ci est vraiment pas mal et il laisse la peau ultra douce quand je l’utilise avec ma foreo. Mais on le choisit surtout parce que celle qui a créé cette entreprise a tout compris, et que, si on pouvait déjà se nettoyer le minois avec un cleanser responsable, le monde se porterait un chouilla mieux.

Et t’avoueras qu’une chtouille, c’est toujours mieux que nada.

 

Des bisous les Caribous !
anti- aging cleanser PHB ethical Beauty, acheté sur Love Lula

Caribouland
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5 octobre 2016

Le powerbank bubble gum

ABOUT
Fresh’n’rebel Powerbank
powerbank-freshnrebel

Toute geekette qui se respecte a des impératifs de base concernant les objets techno qui l’entourent : ils doivent être rapides, efficaces, sans lag (si ça buggue, je saute au plafond), je caresse l’idéal d’un quotidien où les appareils sont au taquet quand j’ai besoin d’eux.

Depuis des années, je m’arrache la perruque quand je bute contre l’éternel problème de batterie, le fameux qui t’empêche de CREER, parce que tu as décidé de plus faire confiance aux machines qu’au papier.

J’ai cramé quatre ordinateurs portables comme ça, plusieurs de mes GSM ne tenaient plus la route après une matinée, autant te dire que mon énergie était plus concentrée sur le niveau de charge qui descendait en flèche plutôt que sur le potentiel même du téléphone.

Un jour, j’en ai eu marre de chez marre, j’ai dépassé la limite qui me séparait de la secte blanche et grise et j’ai acheté un Mac. Je me suis directement réconciliée avec les laptops, me confrontant à une autonomie de fifou (vive la série Air) et je m’étais doucement promis que, quitte à continuer sur ma lancée, mon prochain achat serait très sûrement un Iphone.

J’ai vu les choses en grand et misé sur le 6s Plus – tant qu’à faire. Une bombe avec plus d’une journée sous le capot quand je n’en abusais pas trop. Sauf que j’ai moins rigolé quand j’ai fini par comprendre le fonctionnement de Snapchatoune, que Pokémon Go a débarqué, et que les stories d’Instagram mettaient non seulement du temps pour se loader mais pompaient également sur l’énergie vitale de mon mobile.

Be social qu’ils disent, y a moyen oui, mais avec un peu d’aide.

 

J’avais flairé que les batteries portables étaient bien parties pour être en rupture de stock un peu partout sur le territoire, j’ai donc speedé le processus de renseignement (10 000 onglets ouverts et engloutis dans mon cerveau en moins d’une après-midi).

J’ai retenu 3 choses importantes :

  • n’achète pas une remorque pour une chèvre : les sorties (le bitoniau d’où sort l’énergie de charge) doivent être calibrées à 1A pour un phone – sinon tu peux très vite dire au-revoir à la batterie de ton iFoufoune – et 2A pour une tablette (il y a les deux sur mon modèle)
  • renseigne-toi sur la capacité de base de ton smartphone pour savoir quel modèle prendre
  • il faut qu’il empêche la surcharge et se bloque automatiquement quand ton mobile est full

Bon, j’avoue, j’ai craqué sur le powerbank de Fresh’n rebel parce que le design me parlait énormément (non mais va voir sur leur site, même les baffles en jean sont so cute !), qu’ils avaient une politique d’augmentation du prix de 10 euros seulement tous les 3000mAh (quand d’autres marques font exploser le tarif), et que la chose avait l’air légère.

J’ai pris du 9000mAh (la batterie de mon Iphone étant calibrée à 2750mAh, je peux la charger totalement 3 fois), histoire de ne pas tomber en rade où que je sois mais surtout de ne pas devoir me soucier de la charger toutes les nuits (j’ai l’esprit ailleurs parfois, j’oublie de le faire)(mais j’ai le temps pour me peindre les ongles avec un bain d’huile sur la caboche, ça oui).

 

J’ai déjà passé des journées entières comme ça, sans devoir me trimballer le chargeur de base, j’avais juste un câble qui sortait de la poche de ma veste ou de mon sac à main, le powerbank devenant le must de la geekette qui ne craint pas la panne en pleine jungle urbaine.

Il n’y a pas forcément de marque meilleure qu’une autre, mais étant passée d’un modèle merdique acheté dans une station essence à 5 balles à un truc balèze comme cette batterie externe-ci, j’ai bien vu la différence.

Une charge plus rapide, une capacité plus importante, et un objet solide qui donne envie de lancer un « WHAT ELSE BORDEL » aux passants.

 

On aurait pu me dire de ralentir la cadence, de ne pas passer autant de temps accrochée à mon iPhone comme un ouistiti coincé sur sa branche, mais je suis addicte.

Je ne m’en cache pas, j’investis même dans des powerbanks pour appuyer mon discours.

Je vois pas pourquoi je me restreindrais, je suis déjà dans l’excès numérique avec ma phablette aussi grande que ma tête qui donne l’impression aux gens que j’appelle avec un cadre. Mais l’avantage avec une passion pour l’électronique, c’est que le porte-feuille saura toujours me dire non.

Alors qu’avec les cosmétiques, je n’ai pas de limite…financière – if I need it, i need it – et ça me coûte bonbon.

 

Des bisous les Caribous !

Powerbank 9000mAh Fresh’n Rebel,
achetée chez Mediamarkt à 39,99 euros

Caribouland
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