25 septembre 2016

Sleeping masks pour les sleeping beauties ?

ABOUT
Garnier Miracle sleeping crème
Akane Masque cocon nocturne

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Je me souviens que le jour où j’ai vu ce terme débarquer dans un magazine, j’ai ronchonné comme un vieil âne.

En mode mamy lourdingue, je marmonnais qu’un sleeping mask n’était autre qu’une adaptation de la crème de nuit qui promettait un réveil de princesse.

Mrrh mrrh mrrh.

On allait pas me la faire.

La « technologie » derrière tout ça réside en une matière plutôt élastique (pour ne pas dire gluante et compacte comme un pudding anglais oublié dans le fond du frigo), qui a la capacité de rester en surface de peau et de créer un véritable bouclier qui renferme « des ingrédients phytoactifs, des molécules authentiques du cul d’une plante, l’innovation issue de 30 ans de recherche », en gros, on envoie la patate quand on te balance le nouveau bidule en bavassant sur un changement conséquent en seulement 8h de repos.

Mais crois-moi, le sommeil y est souvent plus pour quelque chose.

Les endorphines qu’on libère en appliquant le soin, aussi.

Et l’effet moyennement occlusif semi-protecteur.

Le seul pot magique qui m’a littéralement amené à me frapper fessier à terre était le Revival Mask d’Environ Skincare, une bombe jamais égalée. Qui lisse, hydrate, dégomme les irrégularités, rafraîchit le teint, te rend ta dignité – le seul avec lequel j’ai des compliments sur ma couenne le lendemain. Pour info, j’ai toujours un pot en back-up, et je ne le prête jamais.

 

L’intérêt du sleeping mask

Quand on se lance dans ce genre de soin, c’est que :

  • soit on n’a pas 5 minutes sur la semaine pour laisser poser un truc collant sur son visage
  • soit on veut du vite fait bien fait sans se prendre la tête

Les sleeping masks ne sont pas une nécessité mais peuvent être plus qu’utiles quand on a besoin de remettre la peau sur pied en une nuit. Encore faut-il choisir le bon.

Ceux qui seront plus à même de traiter un manque d’hydratation (problème NUMBER OUANE de la population) auront un haut taux de glycérine, ou encore la capacité de se muer en couverture de couenne pour empêcher la déperdition d’eau pendant la nuit.

 

Les défauts du sleeping mask

Ca colle. Souvent. C’est, la majorité du temps, peut intéressant au regard des actifs – noyés, oubliés, invisibles.

Le combo le plus fréquent au niveau des ingrédients est eau, silicone, glycérine, et ce qu’on peut piocher en fin de compo n’a que peu d’impact sur le défroissage final du minois.

Aussi, ils induisent un budget supplémentaire alors qu’une crème un peu plus épaisse que votre soin du soir habituel massée longuement procurera une sensation de revitalisation épidermique quasiment équivalente.

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Des deux que j’ai testé dernièrement, il n’y a que le Garnier qui me plaise beaucoup (c’est étonnant !). Il a une texture crème basique, est très onctueux (le plaisir de la patoune plongée dans le pot), se masse sans problème et laisse un léger film « gras » pas du tout dérangeant. Au réveil la peau est souple et dit coucou au miroir, mais rien de fifou dedans – ils parlent d’un effet anti-âge au fur et à mesure des applications, je n’ai toujours pas rajeuni d’un iota. On appréciera l’effort sur l’acide hyaluronique en fin de liste, même si son apparition reste épisodique.

 

Le second est le fameux masque cocon nocturne d’Akane, que j’aurais vraiment aimé aduler comme le reste de la planète bio, mais PAS MOYEN de changer d’avis en plusieurs mois de test.

Il ressemble à un vieux flan en bout de vie dont je n’arrive jamais à prendre « une noisette »; je me retrouve toujours avec une slotch collée sur le doigt – oui, c’est marrant, si t’as la main qui gigote, ça bloblote.

Il sent le chewing-gum, laisse un film comparable à celui de l’aloe vera mais sans l’effet tenseur (didju), quand bien même il aurait été fabuleux, je trouve qu’au niveau sensoriel il y a eu un fameux laisser-aller le jour de sa conception.

Le lendemain commencent les festivités: la chose se désintègre en peluches (le même style qui nous faisait délirer en maternelle avec la colle liquide qu’on arrachait par lambeaux de nos mains), il faut CLAIREMENT la rincer sous peine de se maquiller sur une couenne craquelée.

 

Là où le bât blesse rudement, c’est au niveau du rendu. Ma peau paraît encore plus déshydratée, je n’ai pas l’air en forme ni d’avoir la dégaine de quelqu’un qui s’est pris une bonne vieille séance cocooning en plein sur le visage.

Il doit manquer un stuut dans la composition, une petite huile pour apporter une dose de lipide protectrice, ou une phase grasse. Parce que, l’ayant utilisé de toutes les manières possibles, je n’arrive pas à arriver à mes fins avec ce masque. Il reste juste en surface comme un film, sans bouger – c’est cool pour ne pas que l’hydratation naturelle de la couenne foute le camp, mais si ça n’apporte pas ce dont elle a besoin, à un moment on tourne en rond.

 

Ca ravira la plupart d’entre vous, pour une fois c’est le masque le moins cher qui gagne haut la main, cela valait la peine d’être signalé. Et même s’il y a des silicones dans le Garnier, il ne faut pas le fuir pour autant : dès que l’hiver arrive, ils peuvent justement servir à protéger la peau par-ci par-là. Tant qu’on n’en abuse pas.

Et qu’on ne vienne pas me dire que le combat est injuste, parce que j’ai déjà utilisé pas mal de masques bio (de nuit ou pas nuit), et de tous, celui d’Akane est le plus décevant. Si tu veux vraiment réhydrater ta peau en toute sérénité éthique le temps d’un sommeil, celui de Nominoë te transformera en licorne ET redonnera un coup de splash à tes pores.

Sans te rendre minable au réveil.

Mais comme toujours, tu peux très bien détourner un vieux pot de nivea, les soins hebdomadaires ne sont pas ceux qui ont le plus d’impact sur la qualité de la peau, ils permettent juste de profiter d’une remise en forme forcée quand on en a le plus besoin.

Quoiqu’il en soit, au cas où tu as un first date demain, tu sais dans quel pot jeter ta bouille fissa.

 

Des bisous les Caribous !
Masque sleeping cream Garnier, reçu par la marque, environ 12 euros les 50ml
Masque Cocon Nocturne, reçu par MoncornerB, 20 euros les 50ml

Caribouland
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20 septembre 2016

Another basic, l’huile démaquillante DHC

ABOUT
Deep Cleansing oil DHC
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Nan mais la CHIEUSE de service.

Je promets toujours de ne pas trop enfoncer le clou sur certains produits. Comme les baumes. Ou les huiles. Mais quand tu as un hobby pour les matières poisseuses, c’est comme lancer un « promis-juré » je ne mangerai plus de croissant frangipane jusqu’à la fin de ma vie.

It’s never gonna happen. A cause des amandes. De la pâte d’amandes. Du moelleux de la couque.

T’avoueras que c’est toujours plus sympa comme passion que celle pour les truites d’Amazonie.

 

Je ne sais pas ce qu’il se passe, mais depuis quelques mois, je me démaquille plutôt avec des cleansing oils, rapport (peut-être) au format pompe, ou à la fatigue latente qui me poursuit jusqu’à mon oreiller. Je suis certaine que ce genre de produit a été inventé pour les paresseuses de service qui ne veulent pas se battre avec les amas noirs sur le bout des cils parce qu’elles ont un peu trop forcé pour avoir un regard de biche.

Avec une huile, tu ne t’emmerdes pas avec des cotons, tu ne fais que masser, rincer, et apprécier le moment avec la danse du « taadaaam ». Oh oui, c’est vraiment pour les gens qui refusent de se bouger les fesses.

 

La fameuse de chez DHC

Je la connais depuis longtemps, l’ai croisée de multiples fois sur le net, dans ces revues hystériques où tout le monde la bénissait et lui baisait les patounes. Sachant que j’ai du mal avec les soins adulés par le plus grand nombre, j’ai refermé les onglets en refusant d’admettre qu’il s’agissait d’un bon démaquillant.

En août arrive un mail, je demande ce que twitter en pense, on me hurle que « c’est de la bonne, tu devrais tester sans déconner ». J’arrive à me persuader que, parfois, il faut savoir ravaler sa fierté et expérimenter pour devenir plus intelligente encore.

Du coup, le bidule a débarqué devant ma porte, frais et pimpant, avec un jouet en forme de mini-geisha pour l’accompagner dans le colis. J’ai couiné et je suis partie me débarbouiller le soir avec le flacon, en me demandant si j’allais moi aussi devenir gaga.

 

Mon scepticisme débarque toujours quand l’ingrédient de base est une forme brute, naturelle et pas chère. Parce que je sais pertinemment que le simple fait de prendre de l’eau et la mettre dans une bouteille sur des étagères blanches de parfumerie la rendra tout de suite plus sexy – et abusera de la faiblesse des gens à cause des éclairages.

En haut de la formule on a de l’huile d’olive, plus classique tu meurs (y a même la petite odeur quand tu t’en tartines), réputée pour être excellente pour revitaliser et adoucir la peau – comme l’huile de tournesol mais en un peu plus épais.

Ensuite, on une huile esthérifiée, un émulsifiant, un solvant, deux conservateurs (un chimique et un naturel),  un booster d’hydratation et de l’HE de romarin (purifiant).

Olea europaea (olive) fruit oil, Caprylic/Capric triglyceride, Sorbeth-30 tetraoleate, Pentylene glycol, Phenoxyethanol, Tocopherol, Stearyl glycyrrhetinate, Rosmarinus officinalis (Rosemary) leaf oil.

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Du classicisme cosmétique.

Pas un pet de traviole, on est tout droit plongés dans le monde des « plus basique, tu rêves ».

 

Je rends à César sa toge et sa couronne, cette huile démaquille très bien (sans laisser le halo noir sous l’oeil, la chose la plus barbante à dégommer), elle a une texture ni trop fluide ni trop épaisse, elle me durera quatre mois sans problème, s’émulsionne en un clin d’oeil et ne nécessite pas forcément un nettoyant par après.

Je peux facilement la comparer au baume ultra-simple de Lush, mais en version huile, pour son côté naturel ou presque (rapport aux conservateurs), sa capacité à enlever tout le makeup sans arracher la peau, et à durer un moment sans spécialement coûter une blinde – vu sa longévité.

C’est d’ailleurs la première fois que je me dis que je vais sûrement racheter un exemplaire quand j’aurai fini cette bouteille – même si l’hiver arrive bientôt, les frimas, les « aglaglah j’ai froid », et la possibilité qu’un cleansing balm passe aussi par ma salle de bains.

Je m’en fous, je switcherai entre les deux, selon les envies et le temps, je ne vais pas me contenter d’une texture alors que le MONDE est à ma portée.

 

En tout cas, j’avoue, un genou à terre, les mains levées au ciel, que j’ai compris le buzz, que je valide le buzz, et que j’apprendrai à moins baliser quand un soin « mythique » voudra glisser sur ma bouille.

 

Des bisous les Caribous !
Deep Cleansing oil DHC, reçue par la marque (MERCI !)
27,50 les 200 ml (4 mois) ou 11,50 le format voyage

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16 septembre 2016

Le masque à la tourbe

ABOUT
Turbliss Toning & Firming mask
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Je suis une fille curieuse, cela va sans dire (tu peux me lancer sur le sujet de l’homme aux mains d’écorce, j’en ai pour 3h).

Je peux passer des plombes sur internet juste pour m’informer sur les bienfaits du rooibos, quitte à avoir 40 onglets ouverts – ma moyenne générale, et ressortir de cette séance de learning intense avec l’impression d’avoir une tête en forme d’orange pelée et les mains éreintées à force de pianoter sur le clavier.

Etudier me fait suer.

 

Quand je suis tombée sur un masque à la tourbe il y a deux petits mois, je me suis largement imaginée me barbouiller de terre humide avec des restes d’asticots qui la parsème, le bonheur du pré sur la couenne sans me douter du potentiel énergétique de la masse brune.

Je pense que, dans le monde cosmétique comme dans le monde humain, il faut savoir faire preuve d’indulgence et ne pas trop baver d’a priori sous peine de finir avec une bavette trempée par les clichés. La découverte les yeux fermés a souvent plus de mérite et de goût que les « caca-beurk, c’est noir, on dirait de la merde fermentée ton truc ».

Plonge avec moi dans l’univers des plantes, et apprends.

 

La petite explication boueuse

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A mon avis, ça a du démarrer comme suit : « on a vu que la tourbe avait préservé des anciens corps pendant des millénaires, on veut tous rester figer dans notre peau de la vingtaine, on va vendre des milliers de pots avec cet ingrédient incroyable histoire de booster le collagène du peuple et finir par se mouvoir dans un monde de teenager de 60 piges ».

En résumé (et pour faire un schéma archi-simple), la terre a évolué depuis des siècles et accumulé la décomposition naturelle biologique dans ses sols. Tout ce toutim résulte en de la tourbe, une matière humique (tu sais bien, tout ce qui est terreux et humide à la fois), qui elle-même est composée d’acide fulvique et humique – qui permettent la bonne décomposition des végétaux.

 

Ces deux petites merveilles ont un pouvoir antioxydant hors du commun, le pouvoir antibactérien d’un Monsieur Propre déchaîné, d’apaiser les inflammations tout en réactivant la micro-circulation (apparemment le même effet que l’arnica et l’immortelle combinés), et de stimuler la régénération et le nettoyage naturel de la peau.

Tout ça dans une boue brune. Ca te donnerait presque envie d’aller retourner la forêt en face de chez toi par un soir de pleine lune.

 

Turbliss (la marque sur laquelle j’ai craqué) est d’origine nordique et propose de la tourbe dans des flacons mignons comme tout, histoire de ne pas trop te dégoûter avant même de soulever le couvercle.

A toutes les personnes à qui j’ai montré le produit, y en a pas une qui n’a pas soulevé le naseau dans un geste de refus total – malgré tous les bienfaits avancés sur la gadoue merveilleuse.

« Mona, s’il-te-plaît, arrête de tester des trucs dégueulasses, y a des soins plus fancy sur le marché, non ? ». Oui. Mais non.
(Fais pas ta fine bouche d’ailleurs, je ne l’ai pas encore ramené avec un billet sur la bave d’escargot)

 

Pourquoi c’est topissime

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A la première application, j’étais en mode guignol sur snapchat, le temps de pose avait largement été dépassé (j’avais tablé sur 5 petites minutes – peau sensible oblige) et je n’avais pas humidifié mon visage correctement. Résultat, après un rinçage brun caca et un séchage minutieux, j’ai moins rigolé en observant ma couenne.

Dans le miroir, je voyais le reflet d’une goumiche qui avait deux plaques rouges sur les joues, comme si elle s’était pris deux bonnes claques sans les avoir vu venir. J’ai un peu pris peur (j’avoue, je craignais l’allergie), mais j’ai quand même retenté le schmilblick.

Au deuxième essai, j’ai rectifié le tir avec 3-4 minutes de masque et une bombe d’eau thermale que je sprayais dès que je voyais que cela devenait sec et rocailleux.

ET LA, miracle de la vie (l’envie de tendre à bout de bras le roi lion sur un rocher surplombant la jungle) : plus de rougeurs, le teint frais et fringant, la mine défroissée et prête à parader, et surtout, des pores resserrés et propres comme des cuves récurées.

 

Clairement, son pouvoir pour réactiver la microcirculation est assez dingue, parce qu’on sent réellement que la peau est revivifiée, que le terrain se réveille comme après une bonne séance de massage facial.

Sauf qu’on n’a pas levé un seul doigt.

Les gens (et moi compris) oublient souvent que la base d’un teint frais réside surtout dans son apport en oxygène. Il suffit de voir la bonne bouille reposée qu’on a quand on vient d’aller manger des kilomètres au grand air, on a le visage rosé et vivant d’un fermier.

C’est un peu ce que j’ai retrouvé avec cette boue sans devoir m’enquiquiner d’une balade à l’extérieur pour aller chasser des Pokémons, des vaisseaux sanguins faciaux qui dansaient la samba au rythme de ma bonne humeur.

 

Il existe 5 versions du bidule

Celle que j’ai, le firming et toning mask, qui contient de la tourbe, de l’eau de rose (tonifiante), de mélisse (apaisante et adoucissante) et deux conservateurs.
peat (turvas)**, rose water distillate (roosi lillevesi)*, melissa water distillate (melissi lillevesi)*, potassium sorbate, sodium benzoate

Un autre pour les peaux à problèmes (avec des hydrolats astringents pour les peaux mixtes), un pour tous types de peaux (avec uniquement de la tourbe dedans), un pour les hommes (avec du tea tree purifiant et de l’HE de menthe poivrée), et enfin, celui avec de l’or (histoire d’augmenter encore un peu plus l’effet tenseur).

Celui que j’ai choisi avait une composition assez douce et tournée vers les bouilles sensibles, d’où mon choix, mais si vous avez le cuir résistant à toute épreuve, autant prendre le All Skin Types directement.

 

En bref, il ne résoudra pas vos problème d’acné, ni ne sera une solution miracle si vous fumez-faites la bringue-ne dormez pas assez-mangez des cochonneries, mais il va clairement booster votre épiderme en lui donnant une bonne claque cosmétique comme on les aime.

Si vous avez déjà la couenne de Cendrillon, passez votre chemin, mais si l’éclat manque parce que votre sang n’arrive plus jusqu’au cerveau, je vous ai rencardé sur le produit qu’il faut.

Celui qui donne l’impression qu’une plante s’est rincé les pattes dans votre lavabo, avec le côté régressif des jeux de gosses dans la boue.

 

Des bisous les Caribous !
Toning & Firming Mask de Turbliss, acheté 17 euros les 60 ml (aussi dispo en 180)
Sur le site – qui te ruine – de Love Lula

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12 septembre 2016

Quand Tigrou soigne tes maux

ABOUT
Baume du tigre rouge
Baume du tigre blanc
tiger-balm

Je sors rarement de chez moi sans un sac qui me fait franchement pencher vers la gauche, la besace doit facilement avoisiner le poids du derrière d’un éléphant obèse, mais j’ai des raisons solides pour justifier ma marche de ginguois.

La première : j’ai toujours du dentifrice et une brosse à dent. Parce qu’un chewing-gum ça va deux secondes pour l’effet frais (même si Freedent veut te faire croire à la liberté du chicot).

La deuxième : je fourre une culotte dans la poche zipée (celle des trucs intimes), parce qu’on ne sait jamais que je me retrouve trempée pour une raison ou une autre.

La troisième : j’ai trop de makeup pour mon visage, mais je prends toujours tout avec. Alors que je ne fais absolument aucune retouche en journée. Juste pour le plaisir.

La quatrième : j’embarque toujours une brosse à cheveux. Je hais le poil qui rebique.

La cinquième : je me pare d’une trousse de médocs d’enfer. Avec plein d’antalgiques, d’anti-douleurs, des cachets pour la gorge et de l’antihistaminique. Potentiellement, je n’ai besoin de ces choses qu’une fois tous les mois, mais j’anticipe. Et puis on croise souvent quelqu’un qui a un mal de crâne pas possible, alors autant jouer sa carte de pharmacie ambulante.

On peut rajouter par-dessus tout ce mic-mac le filofax, la bouffe, le porte-feuille, deux trousseau de clefs, des papiers qui volent, des machins qui devraient être à la poubelle, et parfois le Macbook Air.

En gros, si je choisis de partir avec un nouvel objet en plus de tout ce bazar, c’est qu’il vaut vraiment la peine.

 

Le baume du tigre

Parmi les soins qui paraissent tout de go sortir du cerveau de Mamy les bons tuyaux, il y a le baume du tigre.

J’ai du utiliser ce produit plusieurs fois sur ma vie sans jamais l’acheter. Mais en ayant commencé le sport en mai, puis enchaîné pas mal d’heures au boulot à me courber, nettoyer, porter des poids, mon petit physique de moineau a fini par accuser le coup.

En lançant de partout.

Un peu dans les jambes les lendemains d’entraînements, sous forme de torticolis quand j’avais dormi comme une étoile tordue, par le biais d’un faisceau de maux de tête latents qui refusaient de dégager.

J’ai fini par débarquer comme une fleur fanée dans ma pharmacie de quartier pour choper la version rouge, le TIGER RED.
Deux jours plus tard, j’avais aussi la blanche, le TIGER WHITE.

(D’ailleurs, ma pharmacienne a toujours un air bien euphorique quand je passe le pas de la porte, c’est le signe que je suis une trop bonne cliente et qu’il serait pas mal temps que je me calme)

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Les deux baumes sont magiques mais ne servent pas les mêmes besoins. D’où le combo (je me contente rarement d’un produit dans une gamme, Monagaga exagère).

 

LE ROUGE va surtout soulager tout ce qui est plutôt de l’ordre musculaire (quand c’est inflammatoire, qu’on se bloque une vertèbre, qu’on a la cheville en angle droit). Je m’en mettais joyeusement sur les épaules quand j’avais des tensions qui allaient dégénérer, sur les jambons quand la courbature commençait à installer son lit de camp, sur le bas du dos quand il avait trop casqué, en gros, dès que je voyais qu’une douleur allait me pourrir ma journée, je le dégainais.

Dedans il y a : du camphre (11%)(anti-inflammatoire, favorise la bonne circulation du sang), du menthol (10%)(pour l’effet antalgique immédiat), de l’huile essentielle de cajeput (7%)(tonifie, réduit la douleur également), de l’HE de menthe démentholisée (6%), de clou de girofle (5%), de cassia (a une action anesthésiante), le tout dans une base de paraffine.

 

LE BLANC (un peu moins connu) est de loin celui qui me servira le plus des deux dans les mois à venir même si je l’ai déjà bien entamé.

La majorité de son action est concentrée sur le visage et le système respiratoire : vu qu’il a une plus grosse dose de menthe, il se frictionne sur la poitrine en cas de grosse toux, sur le côté des narines pour déboucher sa trompe, et sur les piqûres de moustiques pour éviter la gratouille qui les accompagnent.

Il est également (et c’est là qu’il devient mon poto international) un excellent remède contre le mal de tête commun – pas la grosse crise migraineuse, dans ces cas-là, l’HE de menthe poivrée sera toujours plus efficace, surtout couplée à une bonne nuit de sommeil.

Plusieurs fois, je me suis retrouvée au boulot avec la caboche dans un petit étau de grand matin, et une petite dose massée sur les tempes m’a directement sauvé mes journées. C’est plus pratique à manier qu’une huile, ça se transporte facilement, et un pot de 20 grammes vous durera des mois.

Dedans il y a : de l’HE de menthe démentholisée (16%), de cajeput (13%), du camphre (11%), du menthol (8%), de l’HE de clou de girofle (1,5%), le tout dans une base de paraffine comme son frérot.

 

Les petites précautions

Comme pour n’importe quel « médicament naturel », on évite la surdose (il en faut TRES PEU pour un effet maximal), d’appliquer le tout trop près des muqueuses/yeux/zones d’irritation (complètement déconseillé), on se nettoie bien les mains après et on évite de porter des vêtements auxquels on tient (il est dit que ça peut décolorer, même si je n’ai rien observé de tel).

Aussi, les deux ont un effet chaud-froid et sentent très fort, donc si vous êtes une petit âme frêle et sensible, vous risquez d’avoir un mouvement de recul en ouvrant le pot.

 

En résumé, le blanc est plus souvent dans mes bagages que le rouge mais les deux valent vraiment la peine. Surtout qu’ils ne coûtent pas cher (7 euros les 20 grammes).  La gamme est étendue parce qu’ils ont des solutions sous forme d’huile, des baumes apaisants pour les maux de nuque, une version soft pour les enfants, des patchs, etc.

Et puis ça ne pèse pas lourd. Et ne prend presque pas de place.
Deux raisons supplémentaires pour que je les fourre dans le bordel de ma maison sur le dos sans regrets.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés en pharmacie (attention aux contrefaçons)

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27 août 2016

La brosse en bois by Tek

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Brosse Ovale En Frêne by Tek

hair brush tek

Je connais deux catégories de gens qui se battent sans arrêt. Prenons une voiture, un camp dira « tant que ça roule, on s’en fout de la marque », l’autre camp affirmera « que ce ne sont pas quatre roues qui suffisent et que l’expertise est importante ».

J’en suis arrivée au stade où je ne sais pas me contenter d’une seule version d’un même produit, je compare sans cesse.

 

On trouve des qualités dans un panier et des différentes dans un autre, et pour contenter le peuple, on offre à la populace maintes versions d’un livre – taboulé – d’une chemise classique. On a des standards multiples, la vie est ainsi faite. Et devant tout ce choix, j’ai le réflexe naturel d’en profiter pour tremper mes mains dans toutes les mangeoires histoire de voir qui propose la meilleure bouffe.

Je suis malheureusement dans la phase maniaque de la quête du graal, où n’importe quel objet/accessoire/soin qui arrive à moi se doit d’être irréprochable. Sinon je le donne en ronchonnant sec, en mode sorcière insatisfaite.

 

Quand je parle de ma brosse à cheveux (ça m’arrive), j’engage n’importe qui dans le débat, même si je sais que je touche à un sujet futile pour certains – pourtant une donzelle à la cascade ondulée et bien entretenue aura toujours plus de compliments que celle au cheveu gras, par voie de conséquence on touche à l’ego personnel, qui a dit que c’était superficiel ?

Mon intérêt pour les belles tignasses vient sûrement de Disney, l’image de la Petite Sirène qui sort de l’eau sur ses deux gambettes avec des diamants qui lui dégoulinent sur le corps restant imprimée dans mon inconscient comme une empreinte indélébile.

Ses longs cheveux surtout.

N’importe quel expert dira qu’un brossage avec une brush pas trop merdique contribuera à « répartir le sébum, empêcher la casse », Ariel s’en branlait de tout ce toutim, elle dégainait une bonne vieille fourchette, bam bam bam, pas de laque Elnett, et finissait toujours avec un volume de fifou et une masse de poils sur la caboche.

Pas de perte. Pas de pointes fourchues.

 

J’ai longtemps cherché l’outil parfait pour ma touffe, celui qui ne crie pas « je vais passer dans tes lianes, les arracher, te faire souffrir, couiner, hurler, jusqu’à ce que tu n’ai plus un seul bulbe viable ». J’ai épuisé des modèles à 4 euros, du merdique en plastique, connu le peigne en bois The Body Shop (qui a les dents trop larges, faut le dire).

J’en avais marre de regarder cet accessoire comme un chat rencontre un bouledogue en pleine rue, je voulais me sentir en confiance, détendue de la perruque.

J’ai souvent envisagé l’achat d’une brosse en poil de sanglier, mais rien que le prix de base (40 euros facile quand on veut du luxe) me laissait coite. Sans compter que j’imaginais les chasseurs éplucher le cadavre de la pauvre bête sous la pleine lune en hurlant « hallelujah le pwal », le sourire taché par l’alcool.

En cherchant bien, je suis tombée sur la marque Tek qui semble être ce juste milieu entre écolo mais pas si haut de gamme, qui prend soin de la nature et de la touffe – un compromis sans trop de ruine financière tu vois. Et comme j’ai eu de la chance, elle est apparue par un beau matin (belge et pluvieux) devant ma porte d’entrée magique.

 

L’intérêt d’une brush en bois 

hair brush tek 2

  • on n’abîme pas la fibre
  • c’est doux : ha bah oui, ce n’est pas du bois de cure-dents, mamzelle, il est flexible pas agressif pour un sou
  • on contribue au massage délicat et nécessaire du scalp (histoire que tout pousse dans une belle harmonie)
  • on s’évite un effet barbapapa en surface de crâne comme sur les longueurs : pas d’effet statique comme avec du plastique
  • elle dure plus longtemps et se recycle mieux : je l’ai lavée 3 fois je pense, et à part quelques endroits où elle a pris le rosé de ma dernière coloration, elle est toujours aussi belle. Bois de frêne + caoutchouc naturel, un petit combo parfait
  • elle ne nique pas mon volume en racine
  • je perds moins de cheveux avec : bon là, c’est peut-être de l’enthousiasme immodéré mais comme le démêlage est beaucoup plus doux qu’avec une brosse standard (mais tout aussi efficace), j’ai moins de pwals qui tombent. Happy me
  • ma meilleure amie l’a testée sur sa touffe indomptable, et elle n’a rien eu à redire.

Il est vraiment temps que tu lâches ta tangle teezer, Giselle, sérieusement (la première fois qu’on l’a utilisée sur moi, c’était chez le coiffeur y a deux semaines, et jamais de la vie je ne veux revivre cette expérience. EVER).

 

Dans l’absolu, je pense que n’importe quelle femme peut faire l’effort d’un achat intelligent concernant sa brosse, vu qu’il s’agit typiquement d’un outil dont on a tout le temps besoin, qui doit mêler l’utile à l’agréable, rien que le fait de la prendre en matériau naturel va considérablement changer la donne pendant la routine de brossage.

Vous trouverez d’office un modèle qui combine prix et qualité selon votre budget, le mien est à 30 euros mais c’est une big size, y a bien plus de picots que sur la mini, et elle vient d’une marque reconnue.

 

En tout cas, depuis que j’ai ma petite Tek, je la trimballe partout, signe de mon dévouement futile d’égocentrique du bulbe. Je ne veux d’ailleurs plus entendre parler de plastique pour coiffer ma touffe, le bois est 1000 fois plus respectueux que le plastoc.

Mon rêve (rapport à ma quête du graal et mon insatisfaction innée) reste toujours de pouvoir m’offrir une vraie belle version en pwal de sanglier. Même si la densité des picots me fiche une petite trouille, ça ne m’empêchera pas de me l’auto-mettre dans ma hotte de nowel.

Parce qu’on attend pas la neige pour faire sa liste – la mienne est déjà prête. 

 

Des bisous les Caribous !

Brosse Tek Ovale en frêne, 29,90E, offerte par Sebio (MERCI !)

Caribouland
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