31 mai 2014

Le-mona-jito-monade, le mojito sans alcool

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Je suis vraiment nulle en cuisine.

Enfin, c’est ce que je répète à tout  le monde pour me mettre moins de pression quand une casserole me passe entre les mains (je préfère la nettoyer que tenter d’y cuire un gigot sous l’oeil médusé des gens qui m’entourent)(la dinde de Noël et sa cuisson interminable ne feront jamais partie de mes classiques, c’est certain).

Je me suis donc débrouillée pour faire de mes origines un credo et les pâtes ont été ma première passion. Les gnocchi, les spirelli, les spaghetti, un festival de tubes et papillons dorés qui plongeaient dans l’eau bouillante pour s’y faire chatouiller, touillant de temps en temps en les voyant rester au fond, il fallait que rien ne colle, que la cuisson se fasse à point, al dente.

Je versais la petite armée fumante dans une poêle où j’avais fait revenir les lardons, la crème, l’ail et les brocolis. Et me disais bon appétit surtout, profitant de la vapeur pour me lécher les babines.

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Je ne suis donc pas très aventureuse en cuisine, je préfère faire de petites choses qui me comblent simplement, comme une mini salade de fruits, un smoothie, une glace au café maison bien moulinée, et puis je savoure, avec une mine qui mime celle d’une femme amoureuse.

Même si le temps n’est pas au réconfort, il fait plus chaud que froid dehors, et la tasse de café devient superflue, j’ai les papilles qui s’agitent dès qu’un verre qui pétille pointe le bout de son nez.

 

Depuis deux jours alors, pour combler mes envies et prendre le large, mon addiction tourne autour du citron (il y a pire comme péché), avec un Monajito sans alcool qui passe très bien et sans recette compliquée.

 

  • Un verre d’eau pétillante
  • Le jus de trois petits limes
  • 3 cuillers à café de sirop de sucre de canne
  • De la menthe pour le goût et une rondelle de citron pour décorer.

 

Scrountcher la menthe au fond du verre et la rondelle solitaire pour qu’elle couine et donne encore un peu de son jus. L’été arrive bientôt, Filoute, il se trame une chaude mélodie dans l’air.

Caribouland
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28 mai 2014

Nettoyer sa peau en crise avec des flocons d’avoine

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Il y a deux grosses semaines, je suis arrivée au bout de mon sérum antiox de Caudalie. Je vous épargnerai ce grand moment où, trois jours plus tard j’avais le teint brouillé et complètement à la dérive, l’envie de m’arracher le sébum et les pores avec s’est présentée comme un poil au centre d’un bol de soupe.

Il faisait chaud en Gelbik, et quand une « canicule » soudaine arrive, ma petite entreprise en prend un coup sans que je puisse répliquer.

 

Je suis restée calme car ce n’est pas en pleine colère qu’une dame passe pour digne et j’ai cherché une solution pour apaiser mon visage vite fait bien fait.

J’ai donc, dans mon optique d’éclat du teint, et ce à n’importe quel prix, opté pour l’option petit budget mais d’une grande efficacité : le flocon d’avoine.

Promis, ce n’est pas une vanne.

 

Un grumeau reconnu pour ses bienfaits

Si vous avez une peau sèche de nature, cet ingrédient fait sûrement partie de vos « potes » réguliers vu qu’il est très utilisé en cosmétique pour soulager les problèmes de peau les plus cracra ET insupportables :

  • l’épiderme qui dit merde
  • la peau sèche/déshydratée/enflammée
  • l’eczéma
  • tout ce qui gratte

 

L’avoine est très riche en antioxydants, aide à la cicatrisation, à assouplir la peau et retrouver un éclat du teint comparable à un masque à la banane (en moins collant mais plus pâteux)(oui c’est différent).

Elle permet aussi d’obtenir de bons résultats sur les pores dilatés et encombrés, donc HAUTS LES COEURS, les petits Smacks (ça y ressemble)(de loin) vont vous récurer la peau en douceur et la rendre potable.

 

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Source

 

Il existe plusieurs façon de l’utiliser, en en plaçant une poignée dans un bas et en récupérant le lait pour l’eau du bain, comme démêlant pour les cheveux, comme soin sur un gros coup de soleil, ou comme exfoliant maison (même si la version sucre + huile me paraît plus appropriée), etc.

 

La Petite Reuchette

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Au même titre que le miel ou encore le rhassoul, il s’agit d’un nettoyant naturel tellement soft qu’il en est câlin, donc peu de risques pour les peaux les plus sensibles.

Je conviens qu’il y a plus sexy que de déclarer au saut du lit « chéri, je vais me nettoyer le visage avec tes céréales », mais quand il y a crise, il y a crise, on ne lésine pas sur les moyens.

 

 On a besoin 

  • de manger avant (parce que l’odeur donne faim)
  • d’une petite cuiller à soupe de flocons d’avoine (et encore c’est un peu trop)
  • d’eau bien chaude
  • d’un petit bol ou de ses menottes (si on préfère la technique de l’imbibage dans une paume fermée)

 

Je place les flocons dans mon petit bol, je les recouvre d’eau chaude pour les faire gonfler, puis une fois qu’ils sont bien gorgés de liquide, je les presse avec mes doigts dans le récipient pour obtenir le fameux lait.

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Plus vous mettrez d’eau plus le lait sera dilué et moins épais/collant, donc essayez d’en mettre la juste dose, il est plus facile de le passer sur son visage quand il est très concentré.

Pour la suite, rien de compliqué, je masse mon visage avec le lait récolté et j’ajoute quelques flocons au fur et à mesure (cette étape n’est pas forcément nécessaire).

Je laisse parfois poser pendant une minute, puis je rince en massant bien, et une fois le visage sec, il est ultra doux et lumineux.

 

Au quotidien

Je fais ce soin de temps en temps le matin depuis deux semaines, quand la nuit n’a pas été d’un grand secours et que je me lève avec un masque de monstre qui a mal digéré son repas de la veille (hirsute et bavant des mots incompréhensibles, même mon chihuahua penche la tête pour mieux entendre).

 

L’idée c’est que, oui j’ai mon masque chouchou pour purifier le terrain, mais il ne m’est pas d’un grand secours quand je suis vraiment dans une phase critique, comme maintenant, et qu’en une semaine d’affilée, mon menton donne tout ce qu’il a comme une Lady Gaga en plein show. Et puis, vu son prix, je préfère le garder pour des moments plaisir.

A part MentonWorld qui guérit enfin doucement, le reste de mon visage a évité la catastrophe, et cerise sur la morue, le sébum est bien moins insistant en fin de journée.

 

Hé oui, on ne peut pas TOUJOURS avoir ce qu’on veut et il est rude de passer d’une perfect skin à une horreur en moins de 24h (je soupçonne le soleil), mais si on peut endiguer le problème sans finir avec un épiderme de rechange, ça me va.
Puis rien que pour l’effet douceur, ce soin est la base de la base.

Vous pouvez aussi utiliser le lait comme phase aqueuse d’autres tambouilles, ici je voulais juste vous expliquer ma technique toute simple.

C’est ça qui est bien avec les popotes, on s’adapte, et tout roule plein gaz !
PS : si vous voulez traquer l’avoine dans ce que vous achetez, son petit nom INCI est Avena sativa.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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26 mai 2014

Skin News : No cream, No Problem ?

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Ma semaine sans crème, signe de folie extrême ?

 

Tu le vois le titre choquant ? La tête dans le parachute, tu fonces tout droit sur la pièce montée, champagne et gros cigares à volonté.

Aujourd’hui, j’ai encore lu un article qui porte à confusion, tu te prends porte et fenêtre et risque une chute sans précédent.

 

Le concept : passer un mois sans soin

Je vais vous épargner un torticolis visuel et vous traduire la popote (parce que oui tout le monde ne parle pas le rosbif)(tu devrais t’y mettre quand même, une série en VO est bien plus jouissive).

En intro, Mary Berry te nargue, 79 ans au compteur et une peau parfaite pour son âge (ridée mais lumineuse), elle révèle que son secret de beauté est qu’elle n’a aucun rituel cosmétique (et sûrement un dentier).

Kathryn, la jeune cobaye de l’histoire, est intriguée par cette no-cream routine, chose qui ne la concernait pas jusqu’à présent vu qu’elle dépensait encore de grosses sommes tous les 4 mois pour hydrater sa peau comme il faut.

 

Dans son panier :

  • la kiehl’s ultra facial oil-free lotion (jour) pour combattre une zone T un peu tropbrillante
  • elemis pro-collagen marine cream (jour) réputée anti-âge
  • contour des yeux No7 Youthful eye serum
  • crème de 8 heures Elizabeth Arden (nuit) pour apaiser la sécheresse de sa peau
  • nettoyant cleanse & polish de Liz Earle qu’elle utilisera matin et soir sans rien utiliser après

 

Au final, si elle entame cette petite expérience, c’est surtout parce qu’elle se demande si tout ce qu’elle se met sur le visage ne ferait de sa peau une toile à la dérive. Après tout, ce qu’elle s’étale chaque soir sur l’épiderme est loin d’être naturel.

Après un rapide examen, la situation de départ est plutôt banale : pas spécialement de rides, hydratation assez basse, des pores et des rougeurs assez conséquents, et des dommages dus aux UV.

 

Constat au fur et à mesure du test

La première semaine, elle ressentait de l’inconfort et des zones de sécheresse sont apparues.
La deuxième semaine, son fond de teint tenait mieux et sa peau était mate et ce pendant plus longtemps que la normale. Elle essayait autant que possible d’éviter l’eau au nettoyage, le moindre splash pouvait lui donner des tiraillements.

L’inconfort s’est accompagné d’un petit bataillon de boutons sur son menton.

La troisième semaine, elle commence à observer que son maquillage s’accroche à toutes les petites peaux sèches de ses joues et de son nez. Son visage paraît plus lumineux et l’inconfort commençait à se faire oublier.

 

Les résultats

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Après analyse et comparaison aux résultats de départ : les dommages dus au soleil sont visibles (exposition pendant la première semaine), sa peau a perdu 10% de son hydratation, les rides autour de ses yeux sont plus importantes, les rougeurs ont fortement été réduites et ses pores sont dix fois moins visibles.

L’expert finit en disant que « les crèmes sont souvent là pour remplir les rides, les rendant ainsi moins présentes, sans pour autant prévenir leur apparition. Quant aux pores, leur apparence certaine peut être due à leur engorgement à cause de crèmes’.

Maintenant Kathryn ne portera plus qu’un bon SPF (puisqu’il nourrit aussi la peau) et un contour des yeux pour garder un regard  moins ridé.

 

Ce que tout ça m’évoque

Comme pour la plupart des tests qui sont entrepris par dessus la manche, celui-ci me donne envie de danser la lambada avec un lama ivre.

Jamais n’est mentionné son type de peau, ni si ses habitudes de démaquillage sont régulières ou encore si elle a pris en compte que les rougeurs de sa peau pouvaient être le résultat d’une routine inadaptée (nettoyant au muslin cloth qui pourrait favoriser une irritation + hydratant oil free, et crème ultra riche le soir, tous les deux suggérant une peau à la fois tropnourrie et pas assez hydratée).

A chaque fois, je trouve que plein de variables ne sont pas prises en compte, qui nous dit qu’elle n’avait pas une peau normale au départ qu’elle agressait comme on récure les jantes d’une bagnole ?

 

« Les femmes qui arrivent à vivre sans rien se mettre ou à peine une touche de crème Nivea de temps en temps ont quand même une sacrée chance et souvent un type de peau qui le permet (puis si ça leur convient, why not). Quand j’étais ado et que je ne mettais rien, ne me lavais le visage que le soir, ma peau était une catastrophe, et le soin a grandement amélioré son aspect (team porkisebouche).

De là à dire qu’une peau sans soin peut bien voir mieux se porter qu’une peau à laquelle on en donne, je trouve ça aberrant. Il est évident que certaines donzelles pourront se passer d’un régiment de produits, mais c’est sans compter que dans une société normale, avec les UV, la pollution, et la sueur, l’épiderme accusera vite le coup et qu’à 70 ans, on aura plus l’air d’une fleur fanée que d’une rose fraîchement éclose.

 

Et là il s’agit de ton positionnement par rapport aux cosmétiques :

tu veux les rides ou une vieillesse bien conservée ?

Je pense que ce qui me dérange le plus dans cet article (et c’est le but de l’expérience j’imagine), c’est ce déni cosmétique, de parier sur une peau en bonne santé sans soins, qui ira forcément mieux sans tout ce que la chimie offre comme propriétés sensorielles et les formidables actifs que la nature produit.

 

J’ai une routine aléatoire, fait qui se vérifie d’autant plus à l’approche de l’été, quand les températures augmentent, je suis encore plus dans une optique « à la carte » et peux aisément sauter certains hydratants le soir et abuser de masques en journée.

Mais bon, l’éclat qu’apporte la vitamine C, le plaisir d’un nettoyage avec un cleansing balm, le gommage à l’avoine du dimanche, l’huile de noisette quand c’est la fête, le sérum midnight recovery concentrate pour apporter un boost éclair, le spray d’eau thermale en pleine chaleur, le contour des yeux sur mes paupières en pleurs, la protection UV en journée, les crèmes épaisses en hiver.

Autant de produits, mais tout ça m’apporte un bien être, une plénitude chaque soir et chaque matin, que je fasse faire le grand huit à mon visage ou que je me contente du petit shot d’énergie, j’ai besoin de ce rituel pour prendre soin de moi et pour me voir plus radieuse.

 

Du coup, oui j’avoue, je ne comprends pas qu’une démarche devienne  – dans l’absolu – drastique au point de faire savon puis crème avec SPF en journée. C’est compter sans la saison d’hiver, les problèmes de peau qui changent chaque jour et les conditions génétiques (une peau sèche restera sèche quoiqu’il arrive, sans soin).

Donc oui, ça me titille.

Je ne sais pas ce que tout cela vous inspire mais tant mieux si cela vous a fait réfléchir.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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25 mai 2014

Le sectarisme des JBMP (je-brûle-ma-peau)

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J’ai eu une période homard.

Couchée dans le sable, à attendre que ma peau pèle, à vivre dans les vagues sans appliquer un produit toutes les deux heures, « parce que j’en ai rien à branler, je suis jeune, je brûle ma santé, ça agite mes cellules, mais je m’en fous je bulle ».

Vwala.

Personne ne voulait me mettre de crème solaire dans le dos, j’étais criblée de monts rouges (sans merveilles) et demander de l’aide pour atteindre ce fameux endroit qui oblige à se tortiller comme une anguille atteinte de bougeotte aiguë était comme obliger le peuple à manger du sable et à respirer en même temps.

Personne ne voulait s’y plier.
Du coup je cramais.

 

Les blancs, les brûlés, les bronzés

« Pourquoi tu restes à l’ombre ? Pourquoi tu ne viens pas t’étendre au soleil ? Roh ça va, ça tape même pas »

 

Ma tolérance au soleil a dégringolé ces dernières années.

Il y a deux étés, j’ai fait connaissance avec Lucite La Bitch, et depuis, en chat qu’on a trop trempé dans un bac glacé, je préfère les endroits aérés sans soleil direct.

Si je passe seulement trente minutes en pleine matinée à attendre un bus (protégée ou pas), ou que je marche pendant un certain temps au soleil, tout prend l’eau.

 

Sur le moment je ne sens rien, mais le soir, le haut des épaules me le fait GRAVEMENT payer, la gratouille se manifeste, la peau irrégulière team « poil à gratter », le décolleté se rebelle et boutonne joyeusement.

Je préfère alors entrer en diète forcée, prendre le large et ignorer le comique qui se balade dans le ciel pendant les jours qui suivent.

 

Viennent les questions qui dérangent, les gens qui ne comprennent pas, bah oui bordel, c’est bientôt l’été, pourquoi jouer au vampire ?

 

T’as l’air ridicule.

Tu passes pour le plancton du coin qui ne veut pas suivre la troupe, pour la mégère qui hurle et que personne n’écoute, la biquette trop blanche dans le pré, ou une personne incapable de profiter de la vie (la plénitude ultime se résumant à : serviette bariolée et fesses à l’air, l’anus qui maronne sur la plage).

 

L’apologie du soleil

Ayant été d’un extrême à l’autre, je comprends totalement les personnes qui adorent se dorer la toile, quand d’autres préfèrent accumuler les couches jusqu’à devenir un white monster couvert de crème protectrice.

Ce qui me titille la glotte, c’est cette norme qui s’est installée il y a quelques années, qui suggère qu’en été, il faut forcément s’exposer et bronzer, quand en hiver, on capitule et se terre dans un bar.

La peau qui crie glowy m’attire forcément, mais les pustules d’allergie bien moins, et m’imposer comme une « j’y vais ultra-mollo avec le soleil » m’a souvent valu des réflexions à la con.

J’ai donc découvert qu’il existait un sectarisme, une incompréhension quand on refuse de mettre le peton dehors pendant les heures les plus chaudes, et qu’affirmer qu’on est « allergique au soleil » c’est passer pour l’idiote du village, chapeau pointu et turlututu folklo.

 

Être un cas

J’assume donc totalement mon positionnement puisque :

  • j’ai un élevage de grains de beauté qui devient de plus en plus important chaque année, ils sont tous atypiques et demandent une surveillance rapprochée (guili-guili la loupe du dermato qui observe ton épiderme puissance 1000)
  • je suis phototype 2, donc la classe hamburger, qui crépite sous la chaleur et vis mieux dans un environnement aquatique ou glaciaire
  • ça me rend irrésistiblement plus blanche que la population normale, tout le monde veut s’occuper de moi, pense que je suis malade, en phase terminale
  • je connais tous les endroits les plus frais de Bruxelles et ses environs (surtout le petit bosquet-là)
  • ma glace fond moins vite à l’ombre
  • je m’évite les rides papillons au coin des yeux à vouloir essayer de deviner qui me parle (éblouie, tu t’adresses à un âne, ce genre de situation n’existe pas quand tu marches au ras des bâtiments publics)
  • tu sues moins, mais fais suer les autres qui essayent de te comprendre (Carpette et Carpepette qui sont incrustés sur la terrasse la plus popu de la ville depuis midi)

 

La petite pharmacie 

Depuis une semaine, je cherche donc de quoi protéger mon corps de gazelle, et bien qu’on me dise que la différence entre du 30 et du 50 est vraiment minime, je tape toujours dans les plus hautes protections pour être sûre, au cas où je participe à une activité hors du commun (bataille d’eau, cumulet dans l’herbe, tour de grand roue en plein cagnard), de ne pas finir comme une endive enduite de sauce tomate.

Pour le visage, j’utilise le fluide de Caudalie les jours les moins chauds, et la crème solaire de chez Kiehl’s quand il fait un temps plus intense. Je pense ensuite enchaîner sur les nouvelles formules solaires pour le visage d’Avène (mono-maniaque de la marque), puisque sans silicone, on verra ce que ça donne.

Pour le corps, ce sera du La Roche-Posay, testé et adoré en Sardaigne, jamais déçue par leurs produits à la plage, donc on ne change pas une équipe qui gagne !
Pour finir, sous la douche, je vais reprendre ma technique de grosse malade, en mode hammam et savon noir toutes les deux semaines, et m’enduire d’huile comme une fofolle gaga de l’effet gras (poisson qui attend qu’on le cuise)(miamiamioum).

 

Je suppose que j’aurai moins de risques d’augmenter mon début de lucite si ma peau est aussi bien entretenue qu’une allée de garage de Wisteria Lane, donc ma peau sera comme de la soie ou ne sera pas.

 

On m’a déjà suggéré de prendre des compléments alimentaires pour augmenter ma tolérance au soleil. Mais comme expliqué plus haut, je n’y vais que si j’y suis vraiment obligée (et que les constructeurs ont mal géré l’agencement de leurs buildings), alors pourquoi mettre une quinzaine d’euros dans des gélules qui m’habitueraient à quelque chose qui m’irrite ?

Si la peau dit « pique », je dis « nique le soleil ».
Mais je veux bien un petit mojito glacé, Mireille.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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20 mai 2014

Les nouveaux rouges « brillance » végétale d’Yves Rocher

yr1.jpgEDIT 21/05/2014 : Cet article est avant tout une présentation des différentes couleurs de la gamme, sans vraie investigation à côté. Je ne connais pas la composition des rouges, malgré mes recherches je n’ai rien trouvé, ce qui fait que je ne peux pas étayer un propos que j’ai déjà amené sur ce blog, à savoir que Yves Rocher est une marque très adepte du greenwashing. Mais je n’en pense pas moins.

 

Il y a peu de temps de ça, il ne fallait pas me parler de rouges à lèvres, de machins pour colorier sa bouche et avoir l’air d’une folle au carnaval de Binche, j’avais un but ultime, le teint, et le reste pouvait aller se brosser.

Je n’ai jamais eu envie de porter quoi que ce soit sur ma ventouse pour une raison très simple : il faut bien appliquer le bidule, faire gaffe à ce que cela ne déborde pas, et à part mon addiction pour l’effet bouche mordue qui crie framboise, rien ne m’a jamais convaincue (puis bon, je n’ai pas une bouche hyper large, pulpeuse oui, mais elle tient plus de la ruelle que de l’autoroute).

Alors, non, la nouvelle gamme d’Yves Rocher ne m’a pas fait changer d’avis (d’autres marques l’ont fait avant elle), mais il y a quelques sticks que j’aime beaucoup dans le tas même si, pour la brillance, on repassera.

 

Rouge Brillance Végétale 

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La nouvelle gamme se targue de contenir de l’huile de cerise, dans un but de brillance digne d’un lustre bien astiqué et comporte 12 teintes (il n’y en a qu’une que je n’ai pas swatché, le corail doux, pour cause de vol éhonté par une personne dont je ne citerai pas le nom)(oui toi).

yr3.jpg Haut : marron glacé (brun laqué), sienne (rouille effet bolo), miel doré, cerise noire, iris mauve
Bas : rouge groseille, rose vif (fuschia bleuit), rose grenadine (gourgandine), litchi, rose cocktail, tangerine (orange je te mange)

 

Les couleurs sont toutes assez jolies et extrêmement modulables à condition d’user le raisin. Quand les plus claires sont les plus pailletées, les plus foncées ont un rendu plus satiné qui colle mieux avec mes envies de madame.

Avec des lèvres de départ comme les miennes, à savoir très pigmentées, j’ai tout de suite dit au revoir aux nuances les plus douces : certaines sont trop chargées en paillettes et ne sont pas du tout du plus bel effet car elles ont une tendance à la marbrisation (quand les pigments sont incontrôlables et s’amassent)(je pense à miel doré tangerine, ou iris mauve notamment, rose grenadine aussi même si la teinte d’arrière fond est vraiment magnifique).

yr4.jpg Haut // Rose Cocktail & Rouge Groseille – Bas // Cerise Noire

 

De manière générale

  • la tenue n’est vraiment pas exceptionnelle, le côté brillant passe assez rapidement (paye ton nom) et ne résiste pas à une boisson, quand la couleur a un petit effet lipstain, surtout dans les plus chargés en rouge
  • aucun ne dessèche les lèvres, ils sont tous hyper agréables à porter
  • plus que de vrais lipsticks, ils m’évoquent des baumes très colorés
  • il y a un léger parfum fruité très agréable (pas entêtant)
  • le Rose Vif est un fuschia qui aurait pu me plaire mais il tire beaucoup trop sur le bleu
  • il faut faire énormément de passages sur les lèvres pour avoir un rendu qui ne soit pas évanescent, donc la durée de vie du tube laisse à désirer si on cherche à apporter un coup de flash à sa ventouse

 

Clairement, si vous ne jurez que par des rouges longues tenue et un effet mat ou encore très couvrant, passez votre chemin, il s’agit d’une gamme qui plaira plutôt aux goumiches qui veulent un stick facile à appliquer et sans prise de tête.

 

Rien d’exceptionnel donc, mais une chouette découverte tout de même, vu que le Rose Cocktail me suit partout (je suis un caribou prévisible)(Rose Cocoon, Rose Coc..Oh ça va, trouvais ça drôle).

Je suppose que la modulabilité a touché mon point faible, le côté sans risque dans un stick pour une fille comme moi, qui ne veut pas passer trois heures à se maquiller quand elle a mieux à faire.

Comme manger.

Ou dormir.

Je crois qu’il faut que j’aille en remettre.

 

Des bisous les Caribous !
Rouge Brillance végétale // 11.95 euros (mais jetez un coup d’oeil sur le site, en général les nouveautés sont à prix réduit)
Produits reçus par la marque

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