16 août 2013

Plus poilue de la tête, forte et détendue avec Juvamine

juva1.jpgSI JU-VA-BIEN, C’EST JUVAMINE ! (A l’époque on souhaitait secrètement étrangler le gars qui passait la publicité en boucle sur les grandes chaînes, après trois fois, ça commençait à bien faire)

 

En général, je suis quelqu’un qui réagit assez bien aux compléments alimentaires, surtout quand il s’agit de vitamines ou de compléments contre la chute de cheveux saisonnière.

Pas besoin « d’y croire », il y a des personnes (comme moi) qui sont sujettes à certaines carences, le tout s’expliquant par la pauvreté de certains aliments dans l’assiette ou des habitudes de vie radicales :

  • celle qui n’aime pas les légumes VERTS (les rouges ça passe)
  • celle qui ne mange jamais d’agrumes (manque de vitamine C)
  • celle qui ne s’expose jamais au soleil (manque de vitamine D)
  • celle qui ne mange rien de ce qui est animal (carence en vitamine A)

 

Et j’en passe.

Un corps qui reçoit tout ce dont il a besoin pour affronter une journée type (saut à l’élastique, attraper le gosse à la sortie de l’école, essuyer une dispute, affronter la tempête hivernale) est un corps qui va moins nous faire souffrir lors d’une maladie ou d’un passage à vide.
J’ai donc attaqué mes trois petits pots offerts par la marque, en espérant devenir une sorte de Wonder Woman immunisée contre les microbes, plus détendue des cervicales et plus chevelue du crâne.

Le score a été de 2 sur 3 finalement.

 

La cure pour le poil de tête : capital cheveux

juva2.jpgIl y a quelques mois, j’avais du faire une cure de fer car j’avais un petit déficit de ce côté-là, et le manque de fer, c’est connu, ça amène une chute de cheveux passagère.

Une fois que j’étais arrivée au bout de ma boîte, j’ai enchaîné sur ma cure Juvamine.

Dedans il y a :

  • de la Biotine (Vitamine B8) contribue à préserver le capital santé des cheveux
  • de l’extrait d’Ortie, un actif naturel qui contribue à redonner force et vitalité aux cheveux
  • du Zinc qui participe à la synthèse des protéines comme la kératine et permet le maintien des cheveux en bonne santé
  • de la Cystéine et la Méthionine qui font partie des acides aminés soufrés et constituent certaines protéines comme la kératine

 

Les suppléments de Vitacys que je prenais en hiver avaient la même composition, sans l’extrait d’ortie, donc j’étais à peu près sûre que ça marcherait.

J’ai pris 30 comprimés, un par jour pendant un mois, et plutôt vers midi, parce que le matin ça ne passait pas pour ceux-là, va savoir pourquoi.

 

Cette petite cure combinée à mes soins à l’ortie a fait beaucoup de bien à ma crinière.

Mais comme toujours, ce sont mes cils qui ont fortement profité de ces cachets : ils étaient devenus longs et bien fortifiés, c’est le plus gros effet positif de ce genre de cure sur moi, je finis toujours avec des yeux de biche.

Une note de 8/10 pour ce produit, parce qu’en un mois je vois déjà un résultat, et que pour 3 mois de cure, cela vous revient à environ 24 euros, donc un peu moins cher que la plupart des compléments fortifiants du marché.

 

La cure pour être détendue du string : Magnésium marin + Vitamine B6

juva3.jpg

Quand j’ai commencé les produits Juvamine, je sortais enfin d’une période de sevrage de bêta-bloquants (médicament qu’on m’avait prescrit comme traitement de fond pour mes migraines).

 

Toute personne qui se sèvre sait que l’on passe par différentes phases très joyeuses à l’arrêt progressif du traitement :

  • des moments où le corps est énervé et calme en même temps
  • le coeur qui bat la chamade sans raison
  • un petit stress peut paraître une montagne alors que sous traitement, on se sentait invincible et calme

 

C’était donc le moment idéal pour entamer la cure, je mettais vraiment beaucoup d’espoir dans ce complément alimentaire et j’avais très envie que ça m’aide à passer le cap plus facilement.

 

Dedans il y a :

  • du magnésium marin, un nutriment essentiel nécessaire au bon fonctionnement des systèmes nerveux et musculaires. Ce minéral contribue à limiter la fatigue passagère liée à un mode de vie intense
  • de la vitamine B6 qui aide à fixer le magnésium et aide au maintien d’un bon équilibre nerveux (on en trouve dans la banane, les viandes, le poisson)

 

Même chose que pour la cure pour les cheveux, j’ai pris 30 comprimés pendant un mois, mais je les prenais le matin, ceux-ci.

 

En fait, le début de ma prise de magnésium marin correspond à ma reprise de la course à pied.

Donc je ne sais pas exactement si le retour à cette pratique ou ces cachets agissent mieux l’un que l’autre, mais clairement, ils sont complémentaires.

Je suis dans une phase de bien-être assez positive, chose que je pensais ne pas connaître après un sevrage plutôt ardu (il a duré plus de deux mois !).

Mes maux de tête sont un peu revenus, mais il a fait très chaud fin juillet et à part mes crises pendant cette période-là, je n’ai pas eu d’épisode migraineux notable (ce qui me fait penser que le magnésium marin et l’activité sportive me permettent d’être détendue et donc d’éviter les pics de stress qui me couchaient au lit pendant plus d’une journée).

 

Si vous devez choisir entre le Magnésium Marin et le Magnésium, privilégiez le premier, il est plus facilement assimilable par l’organisme.

Une note de 7/10 pour cette cure que je compte continuer, qui n’est pas miraculeuse (je ne suis pas non plus ultra-zen, je reste une hystérique) mais a le mérite d’avoir de réels effets bénéfiques sur moi.

 

La cure pour se renforcer : Echinacée et Vitamines A, C, E

juva4.jpg
L’échinacée a beaucoup de vertus qui peuvent aider au quotidien pour les petits maux comme les rhumes et les rhinites chroniques, en renforçant le système immunitaire.

 

Donc dans ce gros flacon il y a :

L’association de 4 actifs aux vertus reconnues :

  • l’Echinacée purpurea utilisée pour renforcer les défenses naturelles et favoriser la résistance de l’organisme
  • les Vitamines C et E contribuant à protéger les cellules contre le stress oxydatif
  • les Vitamines A et C contribuent également au fonctionnement normal du système immunitaire

 

Je n’ai pas supporté cette cure, je vous le dis.

Je l’avais commencée en même temps que les autres, et dès les premières prises je me suis sentie fébrile, incommodée par des vertiges et des nausées plus ou moins fortes.

Il fallait prendre deux comprimés le matin et deux à midi, et plus ça allait, plus je me sentais mal.

 

J’ai continué à prendre les comprimés pendant 15 jours, mais comme rien ne s’arrangeait, j’ai arrêté de les prendre.

Les symptômes ont directement disparu à l’arrêt, j’ai donc rapidement fait le lien.

 

Apparemment, je ne supporte pas cette plante.

Pour les personnes qui sont allergiques aux fleurs qui font partie de la famille des marguerites, il est certain que vous ne supporterez pas l’échinacée.

Je ne vais pas noter cette cure, vu qu’une intolérance n’est pas signe qu’un produit est inefficace, il ne m’a juste pas convenu DU TOUT.

 

Conclusion

Les produits Juvamine ont l’avantage de coûter un peu moins cher que les cures qu’on peut trouver en parapharmacie, et, en Belgique, j’ai remarqué que ça se trouvait chez Di donc vous ne devriez pas avoir trop de soucis pour vous procurer les suppléments qui vous feront plaisir (cette marque en a PLEIN).

Dans l’ensemble ce fut une expérience bénéfique, malgré l’épisode malheureux avec l’échinacée (plus jamais de ma vie je touche à ce flacon).

 

Je compte continuer le Magnésium Marin, pour essayer de voir si mes crises se calment grâce à la prise de ce complément alimentaire ou si c’est juste du au hasard.

Il paraît que pour prévenir la migraine chronique, la Grande Camomille serait un complément alimentaire reconnu, mais je n’ai pas encore trouvé d’endroit où ça pourrait se vendre sur Bruxelles (EDIT : finalement si, chez Desmecht !)
Je vous tiens au courant !

Des bisous les Caribous !
Juvamine
Infos sur les vitamines

Caribouland
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14 août 2013

Skin News : un mois sans se démaquiller le visage

Je parlais déjà ici de mes habitudes de démaquillage, et que, de manière générale, j’essayais d’être intransigeante là-dessus.

Je peux accepter de passer une ou deux nuit sans me démaquiller, mais pas plus.

 

Une journaliste britanique, Anna Pursglove, a poussé le bouchon un peu plus loin en acceptant le challenge de laisser du make-up sur sa peau pendant plus d’un mois.

A part le matin, où elle s’autorisait un nettoyage rudimentaire du visage sous la douche et un peu de crème pour hydrater, elle passait ensuite à l’application de son fond de teint, de son mascara ainsi que de son gloss.

Vers le dixième jour de son expérience, un de ses yeux a commencé à devenir si enflé qu’elle a du demander conseil à un ami opticien.

Rien de grave, sûrement un cil trop plein de mascara coincé quelque part sous l’oeil, mais elle a préféré ne pas se maquiller cette zone pendant deux jours, préférant voir plutôt que de devenir aveugle à cause d’une expérience cosmétique malheureuse.

Au fur et à mesure, sa peau est devenue de plus en plus obstruée, sèche, elle avait peur d’avoir fait de réels dommages à sa peau en ayant tenté cette aventure.

dailymailonemonth.jpg

Au début du mois, avant son challenge, elle avait été faire une sorte de prise de vue avec une caméra 3D de son visage, permettant de voir le niveau d’élargissement de ses pores, ses rides et les varicosités.

Une mesure du taux d’hydratation à trois points de son visage a également été faite.

 

Après 30 jours, l’état de sa peau avait empiré de 10 à 20% par rapport à son état initial, et de manière plus prononcée sur les zones du visage sur lesquelles elle avait l’habitude de dormir.

Ses rides étaient également plus marquées à cause d’un manque significatif d’hydratation.

La sécheresse a pu être aggravée par la pollution de son environnement qui, mêlée à son make-up, a causé du stress oxydatif là où la peau était attaquée par un tropgrand nombre des radicaux libres.

Les rougeurs avaient également augmenté à cause de l’irritation consécutive au port permanent de maquillage, celui-ci créant une couche sous laquelle les composants irritants restaient prisonniers et au contact de la peau.

Ses pores avaient également une taille plus importante, ceci pouvant être expliqué par des pores bouchés, donc plus larges car contenant des impuretés.

 

Mais il était également possible que l’âge et la perte d’élasticité ai également joué un rôle, le tout accéléré par ce test.

On a estimé que sa peau avait, biologiquement parlant, pris plus de dix ans en un mois.

 

Heureusement, les effets sont réversibles, mais pour les personnes qui seraient du genre à se coucher sans se démaquiller, et de manière systématique, ce genre de pratique peut causer deux principaux dommages :

  • le surdéveloppement de radicaux libres à cause de la pollution
  • la perte d’élasticité de la peau

 

Après cette expérience, Anna jure qu’elle ne se couchera plus jamais sans se démaquiller.

 

Ma Conclusion

De manière générale, et sachant que la grande majorité des femmes mettent du maquillage qui est plus chimique que minéral ou naturel, je vous encourage vivement à en prendre de la graine si vous êtes du genre à éviter plusieurs fois par semaine l’étape du « je me scrogneugneuh le faciès ».

 

Se démaquiller, c’est :

  • laisser sa peau respirer librement
  • lui permettre de se renouveler de manière optimale pendant la nuit
  • éviter l’obstruction des pores, un teint brouillé, une gueule douteuse à 8h du matin
  • garantir à sa peau une plus grande « longévité », même si la génétique joue beaucoup, autant optimiser son capital « peau de jeune »
  • s’éviter des réactions allergiques inopinées à cause de la stagnation sur la peau de certains composants des produits de maquillage les plus couramment vendus

 

Si je mets un point d’honneur à essayer d’être la plus régulière possible dans ma routine de démaquillage, c’est aussi parce que quand je suis plus laxiste, j’ai vite l’impression d’être défigurée, que ma peau me gratte et que mes yeux en pâtissent beaucoup également.

Le mascara collé dans les cils, ce n’est ni glam, ni bénéfique pour le contour de l’oeil : c’est la meilleure voie vers une petite infection/irritation/danse de la veine éclatée. Pour le regarde de biche, on repassera..

 

Avec de l’huile, avec une eau micellaire, avec un baume, avec un lait, une gelée, il faut privilégier les produits avec une phase grasse dedans pour bien décoller les impuretés.

Et si vous ne vous maquillez pas, passez au moins un coton imbibé de lotion sur votre visage pour éliminer les traces de pollution accumulées pendant la journée.

L’important c’est de trouver des produits qui vous donnent ENVIE, et démaquillent en douceur.

 

Regardez un peu ce qui se vend, renseignez-vous, pour moi il est clair que les baumes et les textures extra-grasses sont celles qui me plaisent le plus et sont les plus efficaces.

 

Alors, ce soir, tu laisses ton masque ou tu l’enlèves ?

 

Des bisous les Caribous !
Article Daily Mail what sleepin your make-updoes to your skin

Caribouland
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11 août 2013

Les bienfaits de la rose au quotidien

rose1.jpg« Odeur de vieux schnock, ça pue la grand-mère ».

Quand il s’agit d’eau de rose, il y a clairement deux camps qui se dessinent : ceux qui adorent l’odeur, et ceux qui ne peuvent la supporter sans évoquer leurs mauvais souvenirs d’enfance dans la maison de campagne des grands-parents.

C’est une lotion que j’adore et que j’utilise depuis des années de manière plus ou moins régulière, j’étais d’ailleurs tombée là-dedans quand ma mère m’avait offert un bidon d’un litre en espérant que mes problèmes cutanés se fassent la malle.

Bidon qui ne devait pas être très safe vu l’allure qu’avait le liquide, on se baladait du côté du rose fluo version techno-parade pour rendre mes soirées soin d’ado plus funky.

 

L’eau de rose

Précaution : malgré qu’elle soit en général conseillée pour les peaux sensibles et couperosées, testez sur une petite zone de votre visage si vous avez la peau réactive, car on a déjà observé des rougeurs chez des personnes qui souhaitaient au départ apaiser leur peau avec cette fleur.

Je suis occupée à faire des recherches pour répondre à ce mystère : Sherlock, here I come !

 

Il y a plusieurs variétés de roses employées dans le monde cosmétique, mais celles qui sont le plus souvent utilisées sont la Rose de Damas et le Rosier Cent-Feuilles (Centifolia).

La rose a un effet astringent (qui permet de resserrer les pores des peaux les plus grasses), anti-inflammatoire (qui permet de réduire les rougeurs), cicatrisant, tonifiant et régénérateur (pour une peau qui se renouvelle plus vite et avoir bonne mine).

Elle adoucit les peaux les plus sèches et hydrate à fond l’épiderme, elle est également conseillée pour les peaux qui manquent de fermeté.

 

Dans un élan un peu « roso-phage », j’avais fait quelques virées dans mon magasin bio et en quelques jours, je m’étais retrouvée avec trois produits qui vendaient du rêve.

Pour rappel, j’ai la peau mixte et qui a une tendance à la déshydratation et je n’ai plus (à part une fois par mois) d’imperfections depuis le début de l’année.

Can we sing Hallelujah ?

 

Mon hydrolat de rose Florame

rose2.jpgSi vous cherchez à acheter un hydrolat, essayez d’en prendre un qui a une liste d’ingrédients la plus réduite possible, et observez bien le flacon à la lumière pour voir s’il y a des boules de moisi qui se sont développées dedans, ça vous évitera de revenir à la boutique pour échanger le produit.

 

Pour être certain qu’il s’agisse d’eau de rose et non pas d’un extrait dilué, le nom INCI peut vous aider : il faut qu’il soit écrit WATER après le nom latin de la rose, comme ROSA DAMASCENA WATER, ou DISTILLATE (et que ce soit le premier ingrédient, et le seul, si possible).
Quand j’ai été en magasin bio pour en choisir un, j’ai rapidement fait mon choix, et je suis repartie avec celui de la marque Florame : uniquement de l’eau de rose dedans et un conservateur naturel à base de racines de radis.

J’étais assez fière de ma trouvaille.

 

Je l’utilise toujours après ma phase de nettoyage :

  • le soir, après mon nettoyant Lush Ultrasimple, pour ôter les éventuels résidus de gras et pour bien hydrater ma peau
  • le matin, après mon eau nettoyante d’Avène et le pshiit d’eau thermale, parce qu’elle me donne un coup de fouet et réveille ma peau toute froissée par un sommeil trop lourd

 

Elle peut s’utiliser comme tonique avant la crème de jour, si vous n’êtes pas adepte du nettoyage à l’eau, elle retirera en douceur les impuretés accumulées pendant la nuit.

Conseil général : un hydrolat se conserve au frigo pour le garder le plus longtemps possible, cela décuplera l’effet rafraîchissant de la lotion le matin (et oui, je sais, aller jusqu’à la cuisine, ça implique de marcher avec ses pieds).

 

Ma gelée Fraîche Désaltérante de Melvita

rose3.jpgJ’ai essayé de résister, mais à force de voir Coline en parler depuis une éternité comme « le must have de l’été », j’ai voulu moi aussi toucher un bout de paradis.
J’ai acheté cette crème quand il faisait caniculaire parce que même si mon skin rescuer de Kiehl’s convenait pour la journée quand les températures étaient encore tolérables, passé les 25 degrés, il me fallait quelque chose de plus léger.

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Je m’attendais vraiment à une gelée mais c’est un fluide tout blanc qui est sorti du tube la première fois (et les fois suivantes aussi, d’ailleurs), une texture assez étrange qui se change en gel et s’étale aussi vite qu’il est bu par la peau.

En gros, le matin, si tu n’as pas le mental de Chuck Norris, tu risques de devoir un peu t’activer pour tout faire pénétrer avant que cela ne s’évapore.

 

La composition est vraiment bien :

Ingredients : aqua/water – rosa damascena flower water* – aloe barbadensis leaf juice* – glycerin – squalane – sesamum indicum (sesame) seed oil* – cetyl palmitate – oryza sativa (rice) powder – oleic/linoleic/linolenic polyglycerides – hydrogenated argania spinosa kernel oil – hydrolyzed jojoba esters – bentonite – rosa canina fruit oil – rosa canina flower extract* – rosa gallica flower extract – helianthus annuus (sunflower) seed oil – rosa damascena flower oil – xanthan gum – behenyl alcohol – sclerotium gum – sodium salicylate – levulinic acid – lactic acid – hyaluronic acid – glyceryl stearate citrate – sodium levulinate – galactaric acid – lecithin – polyglyceryl-3 diisostearate – tocopherol – glyceryl stearate – cinnamic acid – glyceryl caprylate – sodium phytate – sodium benzoate – potassium sorbate – parfum/fragrance – geraniol** – citronellol** – linalool** – citral** – limonene**

De l’eau de rose ( et d’autres ingrédients issus de la plante), du gel d’aloe vera, de la glycérine, du squalane, de la poudre de riz (censée matifier, mais par grosse chaleur, tu luiras de toute façon comme un diamant sous projecteur) et quelques huiles, de quoi hydrater et nourrir le visage de manière équilibrée.

 

Au niveau de l’action, cette « crème » donne un vrai coup de booster à la peau en apportant une grande quantité d’eau et ce sur une longue durée (ma peau reste bien pulpeuse du matin jusqu’au soir, sans tirer).

Elle est impeccable les jours où le mercure grimpe assez haut, je valide son effet non gras !

 

Par contre, chaque pompe délivre beaucoup trop de produit à mon goût, et le flacon reste petit par rapport à ceux que j’utilise en temps normal (40ml contre 50ml).

De plus, il s’agit d’une crème de jour selon la marque, mais je ne pense pas que vous risquiez grand chose à l’utiliser également le soir (sauf si la poudre de riz matifie effectivement votre peau, et l’assèche un peu, mais c’est peu probable d’arriver).

 

Le Gel Frais Contour des Yeux de Melvita

rose6.jpgJ’avais abandonné le bougre à un moment.

Si je me souviens bien, c’était parce que je trouvais qu’il laissait un fameux effet collant et que je trouvais ça désagréable au possible…

Et puis, j’ai acheté la gelée de Melvita et j’ai voulu ressortir ce produit de ma beauty case.

 

En fait, je me suis rendue compte que j’en mettais trop et que même la quantité d’un gros grain de riz était déjà conséquente.
Le gros désavantage de ce contour de l’oeil, c’est sa tendance à délivrer une masse de gel quand on veut l’utiliser (donc gare à toi si un soir, en rentrant bourrée, tu ne contrôle pas ta force).

Combien de fois me suis-je retrouvée avec la moitié du tube sur le doigt sans comprendre le pourquoi du comment ?

Il serait bon de développer un petit flacon-pompe, ou un gel moins liquide, tropcasse-gueule pour les godiches du dosage équilibré.

rose5.jpgPareil que pour la gelée Melvita, la composition est de toute bio-té (allez, rigole):

Aqua/water – rosadamascena flower water* – centaurea cyanus flower water* – glycerin – caprylic/caprictriglyceride – helianthus annuus (sunflower) seed oil – magnesium aluminum silicate – cetearyl alcohol – polygonum fagopyrum seed extract – palmaria palmata extract – rosa canina flower extract* – rosa gallica flower extract – rosa canina fruit oil – olus oil/vegetable oil*** – cellulose gum – xanthan gum – levulinic acid – sclerotium gum -sodium levulinate – lauryl laurate – galactaric acid -hydrogenated vegetable oil – tocopherol – polyglyceryl-3diisostearate – lecithin – glyceryl stearate – glyceryl caprylate -cinnamic acid – sodium glycolate- sodium phytate – sodium benzoate – potassium sorbate.

On retrouve de l’eau de rose de Damas, mais aussi de l’eau de bleuet qui est décongestionnante, de l’huile de tournesol, des extraits d’algue rouge (pour stimuler la micro-circulation), de blé noir (tiens tiens, comme dans l’huile Nominoë), et plic ploc encore quelques extraits de roses diverses.

Quand j’ai compris qu’il ne fallait pas en mettre une truelle, j’ai commencé à apprécier ce contour de l’oeil : il est frais, il sent bon, il dégonfle mes yeux (et si je le mets au frigo, c’est assez probant !), on peut en mettre même SUR la paupière (!), et il hydrate très bien

 

Je le place devant le Dioptigel de Liérac pour son efficacité sur les gonflements.

Je n’ai pas d’avis concernant les cernes, je n’en ai pas, ou très rarement, mais si vous êtes du genre à avoir les yeux gonflés comme ceux d’un caméléon, ce contour de l’oeil est un bon basique (qui ne coûte pas cher) et qui n’irrite pas les yeux.

 

Conclusion

Depuis que je me suis remise à utiliser de la rose régulièrement dans ma routine, je vois un changement significatif au niveau de mon teint : il est plus clair, plus sain, et surtout j’ai la peau douce comme un bébé !
Mes rougeurs sont aussi moins visibles qu’avant.

J’ai pris l’habitude de passer mon coton imbibé d’hydrolat sur mon cou et mon décolleté également, pour nettoyer ces zones fragiles le matin comme le soir sans les agresser (ne jamais arrêter ses soins au visage, le reste du corps révèlera votre âge avant que vous n’ouvriez la bouche..hé oui).

J’ai aussi testé l’eau de rose comme phase aqueuse du rhassoul (donc à la place de l’eau chaude), et c’était divin.
Peut-être bien que je vais aller m’acheter de l’eau de fleur d’oranger tiens, histoire de varier les plaisirs.

J’ai aussi bien envie d’essayer de me faire de l’eau de rose maison quand j’aurai le temps, mais là c’est dimanche, et LE DIMANCHE on reste immobile et on procrastine.
Avec joie.

 

Des bisous les Caribous !
Florame Rose Bio // 8 euros les 200ml
Gelée Melvita // 20 euros les 40ml
Gel Frais CDY Melvita // 18 euros les 15 ml
Le tout en magasin bio

Caribouland
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4 août 2013

Skin News : « Oil cleansing Method », la vraie bonne idée ?

Encore plus loin que le nettoyage au savon, à l’huile démaquillante, ou naturelle suivie d’un savon puis d’une crème, il existe l’oil cleansing method.

Oui oui.
oil.jpg

C’est sur le forum du Millefeuille que ça a tilté, quand on a posté un article sur le « nettoyage à l’huile ».

Plus fort qu’un cleansing balm, qui faisait déjà du deux en un en démaquillant et nettoyant, ici, avec cette méthode, on se nettoie le visage, on ôte le maquillage et en plus de ça on fait l’impasse sur le soin hydratant (dis donc, ça vous ferait gagner des sous ça, non ?).

La OCM base sa réputation sur cette simple affirmation : « oil dissolves oil ».

 

Dans la technique du layering, l’huile permet effectivement de se débarrasser du maquillage et des premières impuretés afin de pouvoir mieux nettoyer après, et donc de bénéficier au mieux des soins qui suivront.

J’ai déjà beaucoup pratiqué le millefeuille, et suivant les produits que vous utilisez, normalement, tout se passe bien, et vous ne déplorez pas d’effets secondaires (peau qui grince, envie de tricoter des pulls avec les stries de déshydratation qui quadrillent votre visage, etc.).

 

Le secret c’est de toujours se diriger vers la douceur, et de rejeter en bloc les produits qui assèchent, irritent et rende la peau abominable (comme ton nettoyant anti-impuretés-extra-vanish qui t’envoie du bubon depuis que tu l’utilises).

Du coup, je suis perdue, comme quand j’ai acheté le nettoyant Liz Earle il y a quelques mois et que j’ai découvert un nouvel univers pour la première fois.
Ici encore, je tangue.

 

En gros !

Il s’agit de prendre une huile végétale (en général c’est l’huile de ricin mélangée à une autre huile qui reviennent souvent sur la planète Youtube, mais selon moi, une bonne grassouillette riche en acides gras suffira).

On masse son visage avec pendant une bonne minute jusqu’à ce que tout le maquillage soit bien dissout.

On prend un linge mouillé, on l’essore, puis on le pose sur son visage jusqu’à ce qu’il soit froid, afin de bien profiter de la chaleur jusqu’au bout pour ouvrir ses pores.

On répète deux fois l’opération, et on essuie son visage avec le linge jusqu’à ne plus avoir de résidus sur le visage.

OCM-copie-1.jpg
Et comme tout est une question d’équilibre, il faudra savoir trouver la fréquence à laquelle ce type de nettoyage conviendra le mieux à votre visage, il est évident que 7 fois par semaine ne sera pas une fréquence moyenne qui sera idéale pour tout le monde.

Il est également possible de rencontrer un effet purge et une augmentation de la production de sébum du fait du délogement intense de toutes les impuretés accumulées dans votre peau (mais ce n’est qu’un phénomène temporaire, a priori, qui amènera ensuite l’épiderme à se stabiliser).

« This deep cleansing method should be done regularly, but not too frequently. You’ll know if you’re deep cleansing too frequently by the dryness that your skin will exhibit. Don’t be surprised if you find you’ve unblocked an oil flow for the first few days. Once you remove the plugs from your pores, they will begin functioning properly again. Perfect skin won’t happen overnight and while it should take a few massages to achieve your goal, you should notice a huge difference in your skin after the first deep cleansing massage. » Source

 

L’avantage de cette méthode, je l’avais pressenti, c’est que l’huile est utile à nos petites bouilles assoiffées.

C’est julien qui l’explique au top dans sa vidéo, elle pénètre plus profond dans l’épiderme et permet de recimenter les espaces intercellulaires pour ainsi éviter que la peau ne se déshydrate trop vite.

Dans cette revue, une blogueuse évoque le fait que le léger film que laisse une huile sur le visage après le nettoyage façon OCM donne aux glandes sébacées l’impression qu’elles ont fourni assez de sébum pour protéger la peau, et donc elles en produisent moins.

Moins de sébum, c’est se sauver de l’acné, car sa bactérie s’y développe toujours gaiement, donc au final, ce serait peut-être bien une solution miracle pour pas mal d’entre vous.
http://rosecocoon.be/wp-content/uploads/2013/08/8765396240_9f9cf23729-360x360.jpg

Je trépigne comme une gazelle, j’ai envie d’essayer, mais j’attendrai d’avoir fini mon nettoyant Ultrasimple de Lush pour m’y mettre.

Ultrasimple que j’utilise maintenant comme dans la technique du nettoyage unique à l’huile : je masse mon visage avec une noisette de produit, j’ouvre mes pores avec un tissu imbibé d’eau chaude, et je masse ensuite mon visage avec ce même tissu pour enlever tous les résidus.
Puis hop, un coupd’eau de rose avec un coton et c’est tout.

Après ça, j’ose le dire, j’ai la peau douce, mais douce ! Et surtout l’hydratant devient superflu (certains soirs, j’applique quand même une crème, mais c’est surtout parce que j’adore le faire plus que par réel besoin)(trulululu fait le pingouin).

 

Conclusion

Je ne sais pas du tout ce que vaut cette méthode, mais j’étais déjà convaincue des bienfaits de l’huile comme démaquillant : il s’agit selon moi de la méthode la plus douce et la plus efficace qu’on puisse trouver pour bien se débarbouiller.

Les seuls inconvénients, c’est qu’il faut être méticuleux au moment du rinçage (avec un essuie fin, un tissu, un gant de toilette), et surtout, qu’il faut bien choisir une huile qui ne soit pas potentiellement comédogène et qui convienne à votre type de peau (NB : cette méthode de nettoyage peut convenir à tout le monde !).

 

Je vous laisse avec un article de Crunchy Betty Ô combien précieux sur les choses à faire ou ne pas faire avec la OCM.
Une vidéo d’une frenchie pour mes lecteurs qui rament en anglais.
Et une autre revue sur les erreurs communes quand on se lance dans ce genre d’aventure.

 

Je ne sais pas ce que ça vous inspire, mais moi ça m’enchante !
Des bisous les Caribous !

Caribouland
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1 août 2013

Les blogs beauté sont non fiables, sans contenu et remplis de vernis

Ce matin, troisième jour de migraine, un peu dans le gaz mais carrément pompette à cause de la fatigue, ma soeur me sort un article de sous sa manche et me dit « tu devrais lire ça, c’est pas joli joli ce qu’ils disent sur les blogueuses beauté ».

Bon déjà, rectification du tir, moi je ne suis qu’une blogueuse « spécialisée » dans les soins de la peau, c’est ça mon créneau, mon dada, les actifs végétaux, l’épiderme en crise, la donzelle qui crie « pustule » sur le bord du trottoir.

Donc je me dis que j’aurai forcément du recul pour lire ce genre de compte-rendu blogosphérique.

Tu parles.

J’ai tout lu attentivement comme une bonne élève et l’article m’est resté en travers de la gorge.

 

Envie de faire dans le cynisme gratuit, ou dans la généralité abusive, que sais-je, ça a eu le don de me grimper sur le pompon.

 

Les sept vérités sur les blogueuses beauté selon Gaël

Magazine féminin belge // Gaël Août 2013

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1. Elles ont de l’humour…(Enfin certaines)

Bon là, pas trop de faux-pas, ça parle de Mouchtique très drôle et de Psycho et ses phrases assassines. Forcément ça tranche avec l’univers beauté-cul-cul que tout le monde se fait de la blogosphère beauté. Ils auraient du parler de Melon & Torchon tiens, pour rester dans le ton.

 

2. Elles sont vernies ! Ah ça oui !

La charmante journaliste dit que, chez eux, parce qu’ils sont fichtrement bien informés, ça va parler nouvelles technologies qu’une marque a mis 20 ans à développer dans son laboratoire mais que la pimbêche de blogueuse beauté, elle ne sait pas trop parler de ça, et que du coup ça se vernit jusqu’au derrière (les fesses bariolées, c’est funky).

Alors, de un, soit on nous prend pour des prunes incapables de chercher (une revue de presse c’est bien, mais ça ne révèle rien sur la vraie nature d’un sérum, dont on cache les silicones derrière « l’innovation hydro-activo-cellulo-pas-trop-tôt » qui t’envoie du rêve), soit on se dit que si la blogueuse elle ne cherche pas, et bien elle file fissa dans sa salle de bains pour se badigeonner les nongles, la langue coincée entre les dents pour une concentration au top.

Rapport choucroute.

 

3. Des esprits libres…Faut voir !

Je ne sais pas si vous êtes blogueuse à « beaucoup de tout votre » plein temps, mais personnellement, mon site fait corps avec mon esprit. Ce qui fait que je suis toujours en totale découverte de ce qui m’entoure pour être au courant de ce qui se fait et ne rien laisser passer.

La liberté des blogueurs, c’est surtout leur écriture, ce qu’ils veulent dire, ce qu’ils s’autorisent à révéler à leurs lecteurs, ou pas d’ailleurs.

 

Quand j’ai décidé de commencer à tester des produits de marques, il est évident que s’il s’était avéré qu’une crème pour le visage n’avait pas tenu ses promesses, il ne m’aurait servi à rien de lui lancer des fleurs dessus, parce que j’aurais :

  • perdu en crédibilité
  • me serais rendue ridicule (et gratuitement en plus)
  • je serais passée pour une tarte pas cuite

 

Ceci étant dit, si une blogueuse se fait sponsoriser par une marque, j’ose espérer que c’est parce qu’elle lui fait confiance et qu’elle a pesé le pour et le contre.

Sûr que si je me fais payer par Charal pour parler d’un steak alors que je suis végétarienne, il va y avoir un ch’ti problème dans le potager.

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4. Ce sont des As en marketing. Genre médailles d’or.

Ah bah, Gaël, t’es pas mal non plus. Démaquillages a son « question-réponse » sur la page d’en face et un rappel dans ce petit encart numéro quatre.

Un blog, au départ, c’est un lieu d’échange, alimenté par une personne qui souhaite rendre compte, comme dans un journal de bord, de ce qu’il a pu se passer au niveau personnel, politique, mondial, les envies ne manquent pas.

Une interview sur un blog et c’est une gommette ? Ne joue-t-on pas alors avec la limite qui sépare le journaliste du blogueur, qui, lui, peut souvent dire ce qu’il veut car il n’est pas limité par une contrainte financière, de hiérarchie ou d’éthique ?

Lorsque l’on fait de son site une source de revenu unique, la donne est tout de même différente, mais alors, autant tout arrêter, plutôt que de déblatérer des louanges sur une marque qui nous fait vomir.

 

5. Il arrive qu’elle écrivent pour ne rien dire.

Mon encart préféré, de loin. Parce que JE NE VOIS PAS LE RAPPORT entre un magazine qui ne sort pas le bon jour, mon chien qui pisse sur le pallier et moi qui le prend en photo pour amuser la galerie, et les articles écrits avec les pieds où les images sont tellement belles qu’elles nous font oublier que l’auteure ne s’est pas foulée pour écrire un texte de plus de trois mots.

Après, il y a testeuse et testeuse du dimanche, si on a pas l’intelligence de fermer une fenêtre où l’on a un compte-rendu plutôt mince sur le dernier hit en matière de make-up, c’est qu’on s’autorise à tomber dans le panneau.

 

6. Ce sont vos copines. Et les vraies alors ?

Encore une fois, dans quel monde vivez-vous ?

Depuis quand une blogueuse s’adresse à ses lecteurs comme à sa meilleure amie ? Qu’y a-t-il de mal à montrer ce qui traîne comme accessoires beauté dans le fond de notre sac ? (Tu sais bien, l’amas douteux et collant où se mêlent chewing-gum, brosse à cheveux et tampons).

L’idée même du blog, c’est de se vider la tête, de parler de ce qui nous passionne, nous dérange, nous fait envie, nous transporte. Alors si on veut faire de son site un journal « intime », why not ?

Il y en a pas mal qui existent, sous forme de BD ou autre, et qui nous rapprochent souvent de ressentis qu’on a pu partager pendant la semaine, c’est aussi l’échange sur des évènement platement quotidiens qui permettent parfois d’avancer. Alors si on est plusieurs à se réunir sur un site internet, les barrières paraissent parfois moins hautes, on se confie plus facilement.

L’humain et le naturel, c’est le plus important.

 

7. Les blogueuses, c’est le futur. Pas si sûr.

Pourquoi cette comparaison systématique entre les blogs et les magazines ?

Ils ont souvent l’impression qu’on joue sur les mêmes terrains qu’eux, qu’on complète le monde des torchons féminins.

Que neni.

La force du blogueur, c’est qu’il pourra dire ce qu’il veut, il n’aura de comptes à rendre à personne. Il pourra émettre un avis négatif sur MAC, on ne lui renverra pas un pot de poudre libre à la face.

Les blogs sont pourtant bien souvent plus à jour que les magazines, plus à la pointe, plus précis, et ciblent souvent de vraies problématiques (mise en situation, budget réduit donc plus d’inventivité que lorsqu’on fait partie d’une rédaction).

 

Je ne suis donc pas du tout d’accord avec l’idée « qu’un magazine permet un traitement plus approfondi de l’info ». En tout cas pas les papelards que je connais, et qui à l’heure actuelle sont souvent :

  • en retard sur les tendances beauté
  • à la ramasse parce que même si la régie publicitaire est séparée de l’espace rédactionnel, il reste qu’on voit encore de trop les placements produits dans des phrases glissées par-ci par-là
  • trop peu intéressés par les innovations à l’international, les tutos de youtubeurs archi-connus, etc.

 

La dernière phrase mérite une ola, un super shooting réalisé par des artistes photographes ne suffit pas. C’est comme un mannequin magnifique qu’on aura habillé avec une robe de soie, elle sera JUSTE belle, mais sans charme où est l’envie ?

 

En bref

On apprécie le « c’est quoi un bon tuto ? » avec une réponse qui n’en est pas une (et une petite promo en outre).

Et je passerai sur la mise en avant de Garance Doré et de Babillages, qui sont, certes, des sites très bien lissés et accessibles, mais la blogosphère a plus de contours que ces éternels « gourous » qui restent souvent sur les mêmes routes (et me barbent).

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Conclusion

Je pense que, de plus en plus, et face à l’ampleur du phénomène que constituent les blogs en général, les responsables de magazines ont souvent tendance à banaliser tout ce qui se fait sur internet pour donner un avis hautain et tranchant sans prendre la peine de creuser trop profond.

Auraient-ils peur qu’on prennent leur place ?

 

Je déplore qu’il persiste encore trop de condescendance envers les blogueurs beautés, à ce jour.

Certes, il existe des sites qui ne méritent même pas d’être et qui pourtant, grâce à leur contenu tellement succinct qu’il en devient inutile, arrivent à se placer dans le peloton de tête en terme de popularité.

Mais il faut devenir un as du tri, savoir se renseigner et puis apprécier les vraies belles découvertes, ces autodidactes qui sont devenues des artistes, ces passions qui donnent de la couleur à la blogosphère, ces accès de folie qui font voler les pigments.

La beauté ce n’est pas qu’une affaire de superficialité, mais aussi de redonner confiance, de se prendre pour quelqu’un d’autre, d’innover dans des matières qui donnent envie de se faire belle et de s’aimer.

 

On ne peut pas plaire à tout le monde, mais qu’on ne vienne pas me faire croire A MOI que les blogs beauté sont tenus par des idiotes, j’ai une liste longue comme ça de fifilles au talent grand comme le ciel.

 

Non mais !

Caribouland
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