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1 mars 2015

Le démaquillage soft d’une peau en crise avec Tolériane

tolériane1

Clairement, dans mon corps de moustique, y a un petit bonhomme qui gère ma peau selon mes humeurs.

Un peu à la manière des gnomes dans « la vie la vie », qui derrière leur poste de contrôle essayaient d’endiguer une invasion de microbes VOIRE du virus du sida enragé, je me mène la vie dure quand mon quotidien subit une attaque.

Il y a donc dans mon cerveau un petit comique qui appuie sur le bouton « pustule » dès que j’ai l’humeur vacillante, gros vicelard de mes deux boobs, enfoiré de première, lâche international, si je t’attrape, je te zigouille.

 

Il y a deux semaines de cela, croyant que j’avais perdu toutes les données de mon blog (je vire très « Marianne James » en mode drama queen dans ces cas-là), j’avais instauré un nouveau calendrier où l’an zéro portait le doux nom de « tu vas en chier ma belle ».

En quinze foutus jours, je suis donc passée par une période d’adolescence fulgurante, des kystes du menton aux joues, une humeur de chacal, jamais vu ça.

Et ce sans rien changer dans ma routine de soins.

 

Au même moment, dans ma caboche, j’étais à la recherche d’un baume démaquillant bien cocoon (envie de changement, tout ça), mais j’ai vite compris qu’un NOUVEAU produit, quel qu’il soit, bourré d’ingrédients en tout genre et aussi naturels et/ou bénéfiques soient-ils, ne ferait pas avancer mon schmilblick.

And we want the schmilblick to move forward.

Aux grands maux les grands remèdes, j’ai été gambader comme un faon dans ma pharmacie de quartier pour y prendre un démaquillant sans rien dedans.

Voilà.

 

Tolériane dermo-nettoyant, le démaquillant sans rien dedans

En gros, mon choix est issu d’un tri drastique, j’ai retourné tous les flacons dans les rayons en cherchant ceux qui avaient le moins d’ingrédients possible dans leur popote.

La parade n’a pas été du goût de ma pharmacienne flamande, vu son regard de faucon mal luné et son agitation. Je n’aurais pas du faire la guignol sur son tabouret pour attraper un soin en haut d’une étagère, certes. Mais quand ça urge, ça urge.

tolériane2Ce qu’il y a de bien avec les produits de pharmacie française, et notamment dans les gammes pour peaux sensibles, c’est qu’elles sont généralement dépourvues de ce qui apporte du plaisir. T’y a pas accès, non non.

Tu as droit à un bon plat, mais sans la sauce, le fumet, ni entrée ni dessert, et pour la fourchette tu peux toujours courir. Le chef ne s’est pas foulé, on est d’accord, mais c’est pour ton bonheur épidermique.

Un mal pour un bien vu que la peau n’est pas toujours plaquée au ciel comme un beau soleil d’été, parfois la drache s’impose, faut juste attendre que le déluge se casse AVEC PATIENCE ET DIGNITE.

 

Selon LRP, le dermo-nettoyant est spécialement formulé pour démaquiller le visage tout en douceur, il est sans parfum ni tensioactif , ne nécessite pas de rinçage et laisse la peau douce et hydratée.

 

Dedans il y a 

De l’eau, une huile estérifiée pour le côté émollient (raaah j’ai la peau d’une pêche), de la glycérine (hydratante), un solvant, un gélifiant (mouahaha, consistance pudding), un agent d’entretien de la peau (qui fait office de conservateur aussi), et enfin un autre émollient booster d’activité pour le conservateur.

Donc oui, il n’y a rien.

Aqua / Water • Ethylhexyl Palmitate • Glycerin • Dipropylene Glycol • Sodium Carbomer • Ethylhexylglycerin • Capryl Glycol / Caprylyl Glycol

 

De mon point de vue

Grosse surprise. Dégoulinante.

tolériane3

Pourtant, je n’aime VRAIMENT PAS ce qui est gélifié, ni dans les cheveux ni dans les nettoyants, ça enlève tout le peu de bonheur que l’on peut ressentir quand on se chouchoute.

Mais ici, ça passe sans problème.

Vu que la texture n’est pas trop liquide, jamais rien ne coule, ou du moins tu as tout le temps pour rattraper la goutte avant même qu’elle ne touche le sol.

J’en prends trois pompes sur un coton, je passe tout ça gentiment sur mon minois, en insistant sur les yeux, les coins du nez, les sourcils, et tout part sans trop d’effort (entendre par-là « ça vaut quand même pas un cleansing balm« ).

 

Ce que j’aime

  • le produit en lui-même : ça ne sent rien de rien, la matière est agréable et rincé ou pas, il ne m’a jamais causé de boutons
  • il démaquille/nettoie très bien ! Un peu trop léger pour le mascara waterproof mais pour le reste il gère
  • qu’on puisse l’utiliser avec les mains ou avec un coton
  • que ce soit vendu en gros bidon, même si moins pratique à emporter, les gros flacons-pompe sont mon dada

 

C’est la première fois qu’un produit avec si peu d’ingrédients dedans m’enchante. Peut-être parce que je m’attendais à un produit fonctionnel banal (type PQ pour le visage), ou trop simple pour être efficace, mais je suis obligée d’avouer que le dermo-nettoyant est un basique de chez basique – un must have pour couenne sensible.

 

Au début je voulais surtout me faire une diète de routine faciale, sans aucun autre traitement que PAF ce démaquillant, PAF un pshiiit d’eau thermale pour « rincer » et PAF ma crème.

Mais j’ai fort apprécié la balade, fini par voir ce démaquillage comme une petite délivrance quand mes boutons étaient au maximum de leur potentiel (comme un Johnny Hallyday rougeaud hurlant à pleins poumons dans son stade), une manière d’éviter la VRAIE grosse crise en restant dans une zone de confort.

 

J’ai fini par trouver la cause de mes multiples kystes passagers – même si une grande partie était liée au stress soudain.

J’avais temporairement arrêté la prise de vitamine B2 (que je prends surtout pour mes migraines)(même que ça marche du tonnerre !), et après quelques recherches je me suis rendue compte que ma petite pilule jaune est aussi très active au niveau de la peau, et que celle-ci était en manque et exigeait sa dose.

Je suis retournée fissa à la pharmacie avec une prescription, la pharmacienne flamande était toujours d’excellente humeur, le tabouret évanoui.

tolériane4Elle a eu pitié de moi et m’a aussi refilé une solution antibiotique puissante pour soigner les petits monts récalcitrants. Avec ma mini-routine, la vitamine et cette lotion, j’ai retrouvé un visage humain en un temps éclair, une peau qui cicatrise sans effort et viré mes plaques sèches près du nez.

J’avais un peu touché le fond quand un couple de pensionnés soutenait mordicus que je n’avais pas plus de 18 ans et voulait absolument que je leur lâche le nom de mon école.

 

Tout ce topo pour dire que si vous cherchiez un démaquillant simple et efficace en période de crise, celui-ci est parfait.

Comme la texture est épaisse, elle vous enveloppe dans un petit coussin crémeux bien frais et agréable, contrairement à l’eau micellaire qui accentue un peu plus les frottements (et NOUS ON VEUT PAS DE FROTTI-FROTTA).

Aussi, si vous ne l’utilisez qu’en one-step-routine, il hydrate assez bien la peau sans effet collant, le top si elle craint un rinçage quelconque.

 

Ma peau n’est définitivement pas du genre à accepter à boire et à manger quand le bateau prend l’eau, et à chaque fois que ça arrive, je réduis drastiquement le nombre de produits (en général, les sérums de nuit sont les premiers à pâtir du changement). Juste le temps que ça se calme, que je trouve la source du problème et lui envoie un bon coup de pied au derrière.

En tout cas viser le démaquillant sans rien dedans n’était pas une mauvaise idée, t’as vu.

La prochaine fois, on tente la crème de jour sans rien dedans, et puis la lotion sans rien, et on fera une grosse routine de rien du tout avec du rien et des meetings de gens sans rien dans la caboche.

Non, mais ça va pas la tête, totoche.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 17 euros les 400ml

Caribouland
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24 août 2014

Le doux peeling de la rentrée

peelyourskin.jpg
Il me semble qu’il est bien de penser à certaines choses à la fin du mois d’août pour ne pas se retrouver dans un merdier sans fond, comme :

  • trier ses pulls par saison
  • refaire son stock de thé spécial « jour hivernal-grosses chaussettes-bout du nez rouge »
  • perdre les pizzas stockées sur les hanches pour faire de la place à la bûche de Nowel, dans 4 mois pile
  • rêver d’une doudoune même s’il fait encore chaud
  • manger de la soupe pour s’habituer au goût
  • se créer un bouclier anti-marronniers (attention, attention, avec diodes intégrées)
  • décider qu’on ne fera pas de déprime saisonnière (mais préparer un Bridget Jones au cas où)
  • commencer à prendre des gélules pour ne pas perdre sa perruque par poignées
  • entreposer les rayons du soleil dans sa mémoire (dans quelques temps on les allumera dans notre tête, en rentrant chez nous dans le noir, à 4h de l’après-midi)
  • faire un plan de raclette
  • sniffer toutes les bougies en magasin en cherchant celle qui sent les grelots de Caribou
  • devancer Pernaut et vous dire que « OUI à leur première rentrée VOS GOSSES VONT CHIALER »
  • sous-entendre que même si la mode veut du gris, je serai toujours habillée en noir, pourquoi changer
  • savoir où se trouvent les stations de chauffage les plus proches
  • commander une luge à paillettes, modèle rétro, double glisse
  • enfin faire mon choix entre « le carré flou c’est trop bien, je l’entretiens » ou « en hiver, je serai bien la plus heureuse avec mon écharpe capillaire » #dilemme

 

Vu que la beauté reste mon « hue » dada, trouver une bonne crème d’entre-saison (check !), ni trop légère ni trop grasse pour ne pas souffrir de l’effet poêle à frire, trop courant en septembre.
lotionclarte.jpg

Puis surtout, investir dans un produit exfoliant léger (ou en sortir un de ses stocks, CHECK !), un petit tonique enrichi en acide de fruits pour ne pas trop souffrir de l’effet rebond/du changement de temps/du teint terne de rentrée : on passe la lotion sur peau sèche et démaquillée, LE SOIR, après le nettoyage, et on profite du peeling sans lever le petit doigt.

Comme avec n’importe quel acide de fruit, on se protège la peau du soleil et des UV (bah oui, même quand le temps se rafraîchit Mireille, ça sert à rien de dégommer ses taches pour s’en créer d’autres), et on n’oublie pas de miser sur l’hydratation, avec les variations de température, la peau ne sait plus ou donner de la tête (et je te dis pas la moue de morue qui s’imprime sur ton visage ces jours-là, sans parler des microkystes de saison).

 

Si vous avez la peau très sensible, privilégiez les PHA, aussi doués que mon ami l’acide glycolique mais moins irritants (puis aussi plus hydratants). C’est en général ceux-là qu’on conseille aux peaux plus matures ou plus fines.

Et si vous redoutez des pores encombrés comme un champde mine, allez faire les yeux doux à votre pharmacien parce que c’est l’acide salycilique qui sera votre ami (le même qu’on trouve dans la fameuse eau précieuse).

(Petit reminder sur les AHA, BHA)

 

L’idée c’est que la rentrée apporte son lot de misère, et qu’en plus d’être soi-même au ralenti, le métabolisme prend le même chemin. Donc, pour ne pas devenir zinzin et crouler sous un amas de cellules mortes, faut penser à entretenir le terrain tant qu’il en est encore temps.

ET PERSONNELLEMENT, les gommages sensoriels ne m’ont jamais plu, je les trouve toujours inefficaces, voire inutiles, agressifs, pas assez puissant et cocoon à la fois. Oui, je demande un grand écart cosmétique, mais j’ai du mal avec les textures à grains.

Après, à vous de voir si vous préférez une version soin de nuit-tonique-ou nettoyant (viva le tamagohada), j’ai décidé cette année hier soir de prendre le chemin de la version pad multi-actif, et pourquoi pas m’acheter une lotion en appoint.

Les crèmes sont plus adaptées quand la peau est habituée (ou qu’on veut vraiment faire peau neuve), à mon avis, et comme j’ai trouvé mon bonheur sur ce plan-là, autant entrer en phase d’attaque avec un produit à utiliser une fois par semaine, ça rend le combat plus doux.

Et tout ce qui est progressif m’enchante.

PS : si vous êtes plutôt bio, pensez à l’hydrolat de citron ou encore de pamplemousse, très efficaces pour décongestionner le teint

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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29 juillet 2014

Le cas du bouton qui n’existait pas ou du « je touche à mon visage, je m’en veux après »

penelope.jpgSon of a bitch.

Depuis deux semaines, je fais connerie sur connerie, comme une gosse qui a reçu une bonne claque mais oublie tout quand on lui tend une glace, une vraie demeurée qui cherche à se murer, aveuglée, sans accepter l’évidence : je suis à la recherche du bouton qui n’existe pas.

Tous les X temps, ça me reprend, un peu comme un alcoolique qui a décidé de balancer son jeton de sobriété pour finir ivre, comme le coq qu’on ne peut empêcher de hurler à cinq heures du mat.
Tic Tac Tic Tac, je passe devant un miroir, je m’en approche, et la fin des haricots arrive sur la pointe des pieds, à petits pas.

La catastrophe. 

 

Mon cas

Je n’ai plus de peau acnéique, comme il y a quelques années et que je luttais sans relâche pour me débarrasser de monstrueux kystes et de points noirs logés par milliers sur mon pif qui prenait le vent.

Je suis plutôt affublée du label « imperfections localisées de l’adulte », « petits monts qui font coucou avec les hormones », « boutons de chiotte du lendemain de cuite », « t’aurais pas du me proposer du sauciflard, connard ».

Ma peau pioche dans son catalogue, choisit la pustule qui conviendra pour l’occasion, mais depuis quelques temps, je n’avais plus vraiment de chtars à part « les un ou deux bâtards » de fin de mois.

Tu vois.

Ceux-là, je n’y touche JAMAIS.

On dirait une règle d’or inscrite dans mon ADN qui m’oblige à les contourner, les ignorer jusqu’à ce que les choses se calment.

 

Mais à côté de ça, je m’invente des potes.

Je regarde mon reflet, me rapproche un peu trop, ma peau est lisse, mais une fois tendue j’aperçois un minuscule indésirable (taille nano), qui serait sûrement parti de lui-même avec la clarisonic.

MAIS NON.

Je l’atomise, me dessine une belle cicatrice avec les ongles, et quand j’ai fini mon oeuvre (en répétant une dizaine de fois le même geste à plusieurs endroits), je suis comme une tomate rouge prête à exploser.

Je m’en veux.

Le résultat prend encore une autre dimension quand je décide qu’une « poche de kyste en dormance » doit arrêter de faire son hibernatus : la boule triple de volume en deux jours et j’attrape un double menton sans rien avoir demandé, face palm.

 

Alors pourquoi ?

Je me fais l’effet d’un poisson rouge qui ouvre et ferme la bouche sans donner aucune réponse, un peu béat et amnésique après un tour dans son bocal.

Ils appellent le phénomène dermatillomanie ou acné excoriée, je parle plutôt d’une impulsion qui me ruine ma zone T une fois toutes les trois pluies, une sorte de rituel qui me poursuit même quand je n’ai plus RIEN de visible sur le visage.

Une vieille habitude ancrée depuis mon adolescence qui me laisse des cicatrices par vagues.

 

Alors bien sûr il y a des cas extrêmes, des filles (il paraît qu’on est majoritaires sur ce coup-là) qui finissent par avoir plus de séquelles que de lésions originelles, qui traquent la moindre irrégularité H24 et ne peuvent PAS s’en empêcher.

Je fais plutôt partie de la rive qui se modère, mais même si autrefois je me faisais des misères en moins de 10 minutes, addiction légère ou pas, le sentiment de honte reste le même.

 

La solution, pour les cas graves ou légers

Prendre du recul.

Quand ça me reprend, je ne fais pas attention, je voulais juste toucher à un bouton proprement et j’oublie de cadenasser les prochains gestes. J’ai de plus en plus le réflexe de ne toucher à ma peau que lorsque je fais un bain de vapeur, et c’est tout.

 

Éloigner les miroirs.

Plus on se voit de loin, moins on a une image détaillée de sa peau, une atmosphère qui vous fait mieux apprécier notre visage dans son entièreté et pas en millimètres carrés.

 

Penser aux conséquences.

L’écrire sur un post-it près d’une glace, se remémorer la dernière cicatrice qu’on a eu à cause de ça, et ne pas prendre à la légère ces gestes qui peuvent entamer l’épiderme mais aussi la dignité.

 

Traiter les imperfections sans manipulation.

En appliquant un produit asséchant par-dessus, en le couvrant d’un patch anti-spot, il faut éviter de manipuler la bestiole un maximum (sauf si un rendez-vous de prévu avec Adam Levine).

 

Un peu de self-confidence 

Je n’ai pas de quoi me plaindre honnêtement : j’ai les joues et le front lisse, les pores quasiment invisibles sur le visage et un menton qui a des cicatrices mais pas d’imperfections majeures quand je n’y touche pas.

Pas de vantardise, c’est le discours que je me récite quand je sens que la balance a du mal à s’équilibrer et que mes doigts se baladent un peu trop sur ma peau.

La majorité du temps, j’arrive à me contrôler (sans m’en rendre compte) et j’en fais une fierté.

 

Je pense que le geste est banalisé quand on voit la femme penchée vers son miroir dans tous les articles qui parlent de bubons hilares, on croit fermement au pouvoir du « deux doigts », de se retirer les points noirs sans précautions et toucher aux lésions sans faire attention.

Et puis une fois qu’on a vaincu l’acné, on fait quoi ? On ne va quand même pas arrêter de triturer notre toile juste parce que les pullulards ont migré sur une autre face ?

Si si, il faut même essayer de se contenir et trouver le moyen de ne pas transformer l’élimination d’un bouton innocent en un carnage facial sous prétexte qu’il gâche le paysage.

 

J’essaye d’avoir confiance en moi, d’être la plus objective possible quand j’aborde mon apparence : des fois je me vois encore comme un pore bourgeonnant sur pattes alors que je suis loin de ressembler à ça.
Old habits.

Je pense qu’il faut surtout être tolérant envers soi-même, ne pas chercher la perfection, être dans le lâcher-prise et le mouvement positif.

 

Si toucher à ses boutons avait été une solution universelle, tout le monde n’en serait pas là.

Mieux vaut occuper ses mains avec autre chose, un bouquin, et attendre que la nature fasse son affaire à l’indésirable.

Il finira bien par déguerpir, non ?

En attendant, j’ai trois cicatrices d’avant-hier à soigner, promis c’était la dernière fois.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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24 mars 2014

Re-Belotte, la clarisonic n’est pas un traitement contre l’acné

clari.jpgClarisonic Index
Tome 1 déballage – Tome 2 bilan 1 mois et demi – Tome 3 Bilan à 5 mois

 

Je suis énervée depuis que j’ai lu cet article (et vraiment désolée pour la jeune fille, faut dire)(et pour comprendre pourquoi je suis embêtée, lis les commentaires avant de commenter).

 

Alors, j’en ai vu de toutes les couleurs sur le net, à propos de la clarisonic, de gens qui l’utilisaient matin et soir, d’autres une fois par mois, ceux qui l’utilisait pour gommer leur cou, et des zinzins qui la frottaient sur la peau comme s’il s’agissait de polir la surface à outrance.

Je suis donc à chaque fois atterrée quand je vois que les gens ne comprennent pas que la Clarisonic n’est pas un MIRACLE, un outil qui va régler tous les problèmes de peau.

Tout ce qu’elle fait c’est nettoyer (QUOI, COMMENT CE FESSE ?).

 

En faisant des micro-oscillations, elle entraîne l’eau et la dirige d’une manière puissante vers les pores, ce qui va déloger les impuretés.

 

Première chose, si vous êtes du genre à appuyer comme une malade, arrêtez tout de suite :: la clarisonic sait faire le boulot toute seule.

Secundo, on n’utilise pas la Clarisonic sur une peau OBJECTIVEMENT à la dérive : les imperfections passagères sont une chose, mais si l’on observe que le phénomène empire de manière inconsidérée, comme chez la demoiselle, ou que l’on a de l’acné, la vraie (celle qui est induite par la purulente bactérie, par des hormones en pagaille ou autre raison interne), on arrête de suite !

 

Si vous retournez aux hormones naturelles, les vôtres, il faut compter environ 3 à 6 mois pour apercevoir une lueur de stabilisation. Si l’acné qui en résulte n’est pas de l’ordre « j’ai la peau merdique ces derniers temps » mais plutôt « hey dis, si j’allais me fourrer la tête sous un coussin, là où personne ne peut la voir », alors c’est qu’il est temps d’aller faire un bilan.

Chez le dermato.

Le médecin.

La gynécologue.

Quelqu’un qui TRAITERA ce problème (et dieu sait que je n’aime pas les dermatologues et certaines de leurs recommandations, mais il y a un moment où il faut écouter sa peau et admettre la réalité ma p’tite dame !)

 

Soyez intelligents, lisez des revues mais cherchez des informations particulières et n’interprétez pas ce que dit une marque, les faits sont des faits, si elle dit qu’une voiture n’a pas de micro-ondes intégré, ça ne veut pas dire qu’il y a un four à la place ! (Oui j’ai faim !)

Par contre, on s’adapte, on fait selon son mode de vie, ses habitudes de maquillage et l’état initial de la peau.

 

Clarisonic vend des produits de nettoyage, qui nécessitent un DEMAQUILLAGE, qui ne sont pas là pour remplacer l’oeil d’un professionnel quand celui-ci est nécessaire, et sont juste là pour bien libérer l’épiderme de ce qui s’y est mis pendant la journée.

Quant à l’usage de ce bidule sur peau lésée, c’est NON, la marque le signifie dans sa notice.

 

La Mia 2 m’a été bénéfique, car elle permet de ne plus avoir la peau aussi encombrée qu’avant.

Mais je suis sous pilule.

Plus ou moins stable hormonalement.

Et j’essaye (sauf cette semaine, grosse junkie de la malbouffe) de manger des fruits, des aliments sains.

 

Je pense que si vous êtes assez réceptive à l’état de votre peau, et que vous savez l’observer, faire des liens de cause à effets (ah tiens, j’ai bu un cageot de lait entier, j’ai trois boutons sur le menton, est-ce la faute de la clarisonic ?), ce sera plus constructif.

Et surtout, SURTOUT, faites une très grande place dans votre salle de bains à des produits doux, parce qu’utiliser un nettoyant anti-acné avec ce genre de brosse, c’est se mettre la tête sous l’eau (et appuyer dessus avec sa propre main).

 

Je ne travaille pas pour la marque, mais si je pouvais, j’aurais déjà fait une bannière qui dirait « My Mia removes impurities, but that’s all she does ».

Et c’est déjà bien comme ça.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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22 octobre 2013

Fight l’acné avec des craaaaaies !

ker1.jpgQuand j’ai reçu les produits Ducray, j’ai pensé « Du-QUOI ? Des CRAIES ? » (je tiens une grosse blague, là, je vais la servir jusqu’au bout), la marque ne faisant pas partie de celles que j’ai l’habitude de voir en pharmacie, je lui trouvais un style bien clean qui rappelait un peu d’Avène et de La Roche Posay.

 

Comme lors de la réception de ma cargaison hebdomadaire de Caribous en string , j’étais bien intriguée et ne savait pas à quoi m’attendre.

 

La gamme Keracnyl m’a fait un peu peur au début, j’avoue, les trucs estampillés « pour peaux grasses, viens que je te décape et te scalpe », ça n’a jamais été mon dada.

Sauf quand j’étais ado.

Et que j’utilisais des gommages corps sur mon visage – Opa Guedin Style.

Ceci étant dit, j’ai quand même testé trois des produits que j’ai reçu, et j’ai été assez conquise par la marque.

 

Viens, on va faire un tour sur la planète Ducray.

 

La crème Keracnyl PP 

ker2.jpgC’est une crème vraiment onctueuse, présentée dans un tube canule qui délivre la juste dose tout en restant hygiénique.

Ce soin contient un ingrédient favorisant la disparition de l’acné (P. Acnes plus précisément), la Myrtacine.
Issue de la Myrte, elle est assainissante, anti bactérienne et promet une diminution de boutons inflammés en 7 jours.

La composition est basique mais tient la route : il y a du beurre de karité pour assouplir et éviter le dessèchement, de l’extrait de feuille de myrte pour purifier et de l’extrait de fruit de Serenoa Serrulata qui a une action sur la production de sébum.

ker3.jpgLa marque recommande une utilisation biquotidienne du produit, et je pense que ça peut être bénéfique pour les personnes qui suivent effectivement un traitement un peu rude pour combattre leur acné.

Il y a du silicone dans la composition, mais je n’ai pas eu de réaction particulière à cet ingrédient, donc je suppose que la formulation est surtout bien pensée.

Au niveau de l’hydratation, on est juste bien pour cette saison.

 

J’ai recommencé à avoir quelques boutons il y a un mois et demi (vive la transition été-automne), et l’effet sur la rougeur de ceux-ci est bon et bien là.

Je conseille surtout ce produit aux personnes qui cherchent une crème qui accompagne des soins dermatologiques lourds ou qui ont une acné légère à très modérée.

 

Passons au masque 

ker4.jpgIl est vraiment top pour purifier la peau, et je me souviens que la première fois que je l’ai ouvert, j’ai ADORÉ l’idée de me retrouver bleue comme la schtroumpfette, la perruque blonde en moins.
Même s’il contient du kaolin – de l’argile blanche – il ne sèche pas pendant la pose, donc je n’ai pas à me trimbaler une bouteille d’eau thermale pour réhydrater mon visage en cours de route.

Il fait également gommage grâce à de petits grains, donc on masse doucement sa peau pendant le rinçage et on finit avec un faciès doux comme de la soie.

Le plus : c’est un soin qui contient de l’acide glycolique, donc il fait un léger peeling pendant la pose. A utiliser plutôt le soir et surtout, pas sur une peau qui est ultra irritée ou suintante.

 

Mon petit chouchou, c’est la lotion

ker5.jpgQuand j’ai eu fini mon eau de rose, j’ai un peu fait la flemmarde et arrêter d’honorer cette étape dans ma routine, du coupla lotion Ducray est tombée à pic.

C’est le soin quotidien aux AHA que j’utilise, uniquement le soir pour éviter de trop sensibiliser ma peau au soleil.

Dedans il y a de l’eau d’hamamélis, de l’acide glycolique, de l’acide lactique et salycilique.

(Et aussi un paraben et du Phenoxyethanol, mais comme c’est en bas de compo, je me formalise moins)

 

Je l’utilise sur ma zone T et j’ai surtout vu un effet sur le teint, qui est plus clair et net, la peau reste bien hydratée jusqu’au matin.

Le seul bémol c’est l’embout du flacon qui n’est vraiment pas pratique pour faire couler la lotion, mais à raison d’une utilisation par soir, ça dure une plombe.

 

Concernant le nettoyant

Je n’ai pas d’avis, vu que j’utilise la mousse Nominoë pour le moment, et je n’ai jamais de problème d’acné générale (donc étendue sur tout le visage). C’est toujours très localisé chez moi, d’où le tube refourgué  à ma soeur, qui elle, a l’air de l’apprécier.

 

Et comme j’aime bien gâter mes lecteurs, et surtout ceux qui pleurent parce que leur peau fait un peu grise mine en ce moment (oublie pas d’hydrater, c’est la clef),


Place au concours pour gagner des craies !
craies.jpg

QUE DIS-JE, des produits DUCRAY !

 (Mais si tu veux des craies, les mala de Ikea sont vraiment géniales)

Il y a 3 lots Keracnyl en jeu, qui contiennent la lotion, la crème PP, le masque et le nettoyant.

 

Pour participer c’est simple :

  • il faut habiter en France, en Belgique ou au Luxembourg
  • avoir une adresse mail valide (sinon je ne sais pas te contacter pour prendre tes coordonnées)
  • répondre à la question ci-dessous en la postant en commentaire sous l’article

 

Combien de produits y a-t-il dans la gamme Keracnyl ?
INDICE ICI

 

Tu peux aussi aimer la page facebook de Ducray, ou celle du Blog, mais ça ne te donnera pas des chances supplémentaires, je t’aimerai juste un peu plus qu’un autre lecteur.

 

Vous avez jusqu’au 5 Novembre à 18h pour participer
et les gagnants seront tirés au sort !

Des bisous les Caribous !

(Les commentaires sont modérés jusqu’à la fin du concours)


Concours Clôturé

VOICI LES GRANDES GAGNANTES,
FELICITATIONS à Poupette, Sophie et Victoria !!

gagnantesducray.jpg  

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