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30 mars 2014

Phase 1 du programme anti-taches/cicatrices : un coup de flash au visage avec de la vitamine C et O.S.T

ost1-copie-1.jpgJe pense que s’il y a bien une chose qui me concerne le plus depuis que je ne fais plus d’acné violente, ce sont les cicatrices.

Parce qu’elles laissent une trace, que j’ai la peau extrêmement claire, et que ça me donne encore l’impression d’avoir des boutons partout alors que ce qui reste (quand je ne me gave pas de lait entier/junk food/bonbon trop bons/chocolat/et tralala) n’est que le champ d’une bataille qui est déjà finie et que j’espère ne plus devoir mener.

Le miel en masque peut aider, mais j’ai souvent la flemme/un bras qui passe par là, et en une vingtaine de minutes il ne me reste plus rien sur le menton et une tache collante sur le bras et le décolleté.

Bien joué, bébé.

Donc, dans mes petites recherches, je savais que la vitamine C était ce qu’il pouvait y avoir de plus efficace dans le genre et je me suis lancée dans une cure avec un des best-seller du marché asiatique : le OST C20 Sérum.

 

La vitamine C In & Out

J’ai vraiment eu du mal à bosser sur le sujet, parce que c’est de la bio-chimie, que j’aimais bien ce cours en secondaire quand il fallait disséquer un coeur, mais moins quand il s’agissait de parler d’action-réaction de l’organisme.

La vitamine C fait partie de ces vitamines qu’on nous recommande de prendre en hiver pour renforcer nos défenses immunitaires, qu’on retrouve dans le kiwi, la fraise, le citron (entre autres), et deux oranges suffisent largement à couvrir les AJR.

Cette vitamine protège l’intérieur des cellules du stress oxydatif : pour pouvoir vivre, nos cellules ont besoin d’oxygène qu’elles vont utiliser comme source d’énergie. PENDANT cette modification il y a une formation de radicaux libres, contre lesquels, a priori, le corps sait se défendre, mais il arrive que l’instabilité de ceux-ci et leur production en excès (à cause de la pollution, la cigarette, les UV) aient un impact considérable sur la peau et se traduisent, sur la peau, par :

  • des rides, ridules
  • un relâchement cutané, manque de fermeté
  • un teint plus inégal

 

La vitamine C agit comme un fort cicatrisant, anti-oxydant, inhibiteur de l’enzyme responsable de la coloration des taches et non, elle ne fait pas machine à glaces.

Pas encore fort certaine que le sujet soit clair dans ma tête, mais il est indéniable que les actifs antioxydants en application cutanée m’avait déjà bluffée concernant la fermeté : on se rappelle de l’épisode « moi et ma peau en mode framboise pulpeuse » après avoir découvert mon premier tube du Philtre de Beauté de Nominoë, sûr que la criste marine y était pour quelque chose.

 

Packaging, praticité et composition

ost2-copie-1.jpgJ’ai cassé la pipette.

Pourtant au départ l’idée était vraiment bonne, c’est plus pratique pour prélever du produit, on ne met pas ses doigts en contact avec le soin, on compte les gouttes comme un chimiste et on apprécie la magie de l’instant.

Mais la pipette a buté sur le bord du flacon et tout a atterri à terre en plein milieu de ma routine de soin, résultat des courses j’ai un bout de verre qui se balade au fond du pot histoire de rajouter un peu de piquant chaque soir.

Une partie du produit en a également profité pour se faire la malle sur mon meuble et le lendemain matin je voyais encore de belles traces oranges miner mon meuble blanc.

Les sérums dans un flacon en verre, c’est vraiment me faire du mal, je suis trop maladroite pour des objets comme ça.

ost3-copie-1.jpgDu coup maintenant, j’essaye de mettre la juste dose de produit sur le dos de ma main, et je tapote ensuite chaque partie de mon visage avec en espérant secrètement que je ne me retrouve pas avec une balafre à cause d’un éclat « pipettal » que je n’aurais pas vu passer.

 

Au niveau de la composition, c’est simple (hihi !)

Water, Ascorbic Acid, Alcohol, Sodium Lactate, Butylene Glycol, Glucose, PEG-60 Hydrogenated Castor Oil, Sodium Hyaluronate, Bis-PEG-18 Methyl Ether Dimethyl Silane, Methylparaben, Diethoxyethyl Succinate, Phenoxyethanol, Ammonium Acryloyldimethyltaurate/VpCopolymer, Xanthan Gum, PEG-180, Gluconolactone, Camellia Sinensis Leaf Extract, Beta-Glucan, Rosa Davurica Bud Extract, Citrus Aurantium Dulcis (Orange) Oil, Zinc PCA, Panthenol, Niacinamide, Carthamus Tinctorius (Safflower) Flower Extract, Glycerin, Tocopheryl Acetate, Lecithin, Caprylic/Capric Triglyceride, Ubiquinone, Diisopropyl Adipate

 

Il y a de l’eau, de l’acide ascorbic dosé à 20% (la fameuse vitamine C), de l’alcool (pas top en haut de liste comme ça, mais il est un très bon conservateur, et la VitC est une des molécules les plus instables en cosmétique : elle craint la lumière, la chaleur, l’oxydation, donc on conserve le sérum dans un endroit adapté), du sodium lactate pour réguler le pH, de l’acide hyaluronique (hydratant), du paraben et du phenoxyethanol pour renforcer l’effet conservateur de l’alcool j’imagine, de l’extrait de feuille de thé vert (antioxydant et émollient), de la niacinamide et de l’extrait de fleur de carthame pour leurs propriétés anti-âge, ainsi que de la vitamine E (garantit une meilleure stabilité et également un effet antioxydant).

La présence d’HE d’orange douce me dérange grandement, car cette huile essentielle est photosensibilisante et peut donc occasionner de nouvelles taches si on ne fait pas assez attention et qu’on est paresseux de la crème solaire, été comme hiver.

Même en l’appliquant ce sérum le soir, faites attention en journée si vous traînez en terrasse et tartinez-vous !

 

Texture et application

Typiquement le genre de texture que j’aime, ça s’étale comme un charme, est bu rapidement par ma peau (ou s’évapore très vite, c’est selon) et ne laisse pas la peau déshydratée.

Je n’ai pas l’impression qu’il a une odeur, à part un lointain souvenir d’orange.

ost4.jpgPar contre il y a un vrai point emmerdant, c’est le fini collant.

Par la porte ou par la fenêtre, pas moyen de m’enlever cette sensation du visage, j’ai essayé mélangé à ma crème, sous celle-ci, en attendant plus de temps avant d’enchaîner sur mon hydratant/huile végétale de noisette, mais c’était toujours le même discours.

Le rendu est moins dérangeant quand on va se laver les mains pour enlever ce qui reste du sérum sur les paumes, mais sinon, j’aimerais bien qu’on me donne une piste.

 

Première cure d’un mois et demi avec l’OST C20 Serum

Je l’ai appliqué tous les soirs sur ma peau depuis le 21 février.

Ces derniers temps j’ai eu des boutons sans importance (type ceux de fin de mois), et deux gros à cause d’un abus non contrôlé de lasagne à la béchamel bien (trop) crémeuse.

Et d’un mars glacé. En fait deux.

De pizzas.

De chocolat.

Vwala.

 

  • Premier constat : oui, certaines taches se sont bien affadies, quelques-unes étaient récentes et sont carrément devenues un souvenir grâce au très bon effet cicatrisant du sérum
  • Deuxième constat : quel teint ! L’effet coup de flash se ressent d’autant plus un lendemain de veille ou quand a nuit n’a pas été réparatrice
  • Troisième constat : ce sérum a resserré mes pores encore plus, surtout au niveau des ailes du nez
  • Quatrième constat : sur peau lésée ça pique, et le bouton met trois plombes à s’en remettre :: mieux vaut éviter la zone et privilégier la cicalfate pour la guérison initiale, et le sérum pour la deuxième phase de dégommage de mélanine
  • Cinquième constat : les plus vieilles taches ressortent, et c’est là le plus étrange parce que la vitamine C ne fait pas un effet peeling sur la peau, donc rien à voir avec des acides de fruits, elle devrait zigouiller toutes les taches en stoppant l’hyperpigmentation. Ou alors, le fait d’avoir le teint plus clair me donne peut-être cette impression de contraste (oh bon ça va, je suis myope comme le cul d’une taupe)

 

ph.jpg
En peau de départ, en commençant ce sérum j’avais :

  • une peau mixte
  • trois boutons de fin de mois
  • des cicatrices, la majorité datant de l’an passé
  • une peau en bonne forme, sans plus

En peau de fin (30/03/2014)

  • j’ai toujours ma peau mixte (ouf !)
  • taches moins présentes
  • beau teint, c’est fou ! Et quelle douuuuuuuuceur !
  • les boutons que j’avais fin février ont laissé des cicatrices qui se voient à peine aujourd’hui, good job

Même si le sérum promet un effet sur les points noirs, j’en ai, bien sûr, mais mes pores sont tellement petits que soit je n’ai pas vu la différence, soit il a bel et bien agit dessus, mais la blogueuse en carton que je suis ne peut se prononcer sur le sujet (limite tu espérais que je sois infestée de noirauds en début de test, je sais).
(Hé bien non)

 

Pour conclure, Guldure !

C’est un sérum qu’il te faut si tu frôles l’âge mature ou que tu psychotes comme moi sur les hypothétiques effets du temps (dans tous les sens du terme, temps qu’il fait, temps qui passe, temps de chien, temps de sa race), que tu cherches un coup de flash et un bon effet cicatrisant ciblé.

Il convient à tous les types de peaux, mais pour les sensibles/réactives, faites un test dans le creux du coude pour plus de sûreté car le OST C20 est fortement dosé.

Le prix est quasiment un cadeau, il coûte 14 euros et dure un bon bout de temps si on ne l’utilise que le soir (3 à 4 gouttes sont suffisantes pour le visage et le cou), à mon avis il faut pousser jusque trois mois pour commencer à avoir un résultat optimal.

Même s’il me reste du produit, je pense que le fait d’avoir fait l’idiote maladroite altère un peu plus vite le soin car je suis obligée de le verser sur le dos de ma main, sûr que ce contact n’est pas ce qu’il y a de mieux pour le préserver.

cua.jpgDepuis quelques jours j’utilise de nouveaux produits de chez Caudalie pour ma routine de jour et qui jouent sur le même créneau, mais avec la carte raisin-zinzin en plus.

On verra bien ce que ça donne !

 

Des bisous les Caribous !
Produit offert par Wishtrend, 19.99USD

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9 février 2014

La crème réparatrice hivernale parfaite Dermalibour + (COSTAUD POWER)

aderm0-copie-1.jpgEn hiver, faut du costaud, du lourd, de quoi envoyer un doigt d’honneur au vent sans finir avec un majeur en moins.

Il y a quelques temps de cela j’avais reçu une crème réparatricede la marque A-derma(une énième oui, mais j’en ai jamais assez, c’est comme les orchidées, plus j’en ai mieux c’est), le genre de tube censé durer mille ans, qui fait très sérieux et invite au massacre juste pour voir si ça marche dans des conditions extrême d’acharnement épidermique.

 

La marque

A-derma fait partie des laboratoires Pierre Fabre (il m’arrive parfois d’acheter pleins de produits en para et de me rendre compte par après que c’est issu de la même maison mère. Karma ou pas, cette méga-cosméto-pole ne m’a quasiment jamais déçue), et est clairement une marque qui fait partie de celles qu’on voit en arrière-plan dans la pharmacie, mais qui attire bien moins qu’Avène ou Laroche Posay.

A-derma est une marque qui s’est fait connaître au début des années 1990 grâce à une crème directement inspirée de la préparation dalibour (avec cuivre et zinc, histoire d’aseptiser mais également d’apporter un soin efficace aux peaux les plus irritées) et a rapidement étendu ses gammes pour répondre aux attentes des peaux très sensibles.

Leur dernière nouveauté, c’est le développement de nouveaux soins qui contiennent de l’avoine rhéalba, réputée pour son action extrêmement apaisante sur la peau comme le cuir chevelu.

La marque possèdent également des flacons qui ont la même technologie D.E.F.I que chez Avène (un système ingénieux qui permet de garder le produit stérile tout au long de son utilisation).

 

La crème réparatrice Dermalibour +

aderm1-copie-1.jpgDe toutes les crèmes réparatrices que j’ai, celle-ci est la plus dense, épaisse, et collante.

Donc contrairement à la cicalfate qu’on peut appliquer de manière OCCASIONNELLE sur le visage entier pour remettre sur pied une peau complètement ravagée, la dermalibour+ sera à utiliser quand on cherche « une crème « à tout faire », pour les petits maux dermatologiques du quotidien : rougeurs, gerçures, écorchures etc. ».

Au niveau de la composition, il y a une dominante d’eau et d’huile minérale, un agent émollient (assouplit!), de la glycérine, une huile végétale hydrogénée (donc pas pure), du zinc et du cuivre pour le côté antiseptique, de l’avoine sous forme de farine mais également d’huile, et enfin du sulfate de zinc pour le côté anti-microbien et l’astringence.

Deux PEG aussi comme émulsifiants.

Water (aqua), mineral oil (paraffinum liquidum), caprylic/capric triglyceride, glycerin, hydrogenated vegetable oil, zinc oxide, PEG-30 dipolyhydroxystearate, propylene glycol, Avena sativa (oat) kernel flour*, PEG-22/dodecyl glycol copolymer, Avena sativa (oat) kernel oil*, copper sulfate, magnesium sulfate, zinc sulfate.

 

Action, Usages

aderm.jpg

Rien de plus épais n’existe (sauf peut-être le vol au vent de ta grand-mère).

 

J’ai énormément utilisé cette crème, à tel point que je l’ai vidée d’un bon tiers, la préférant à la cicalfate pour certaines situations :

  • brûlures légères : totoche est maladroite et s’est cramé le poignet dans le four. Résultat, après 3 jours de tartinage, il n’y avait plus qu’un léger souvenir de mon « raaaaaaah putain de sa mère CA BRULE »
  • les pieds qui grattent : je suis du genre à aller dehors, échauffer mes pieds en allant jusqu’au magasin, et à revenir parce que le froid du dehors ne cohabite pas bien avec mes petons en feu. Du coup je me gratte, du coup ça me gratte encore plus, du coup je tartine de Dermalibour et j’attends que ça passe (en 5-10 minutes c’est plié, une petite victoire)
  • les cuticules qui vivent leur vie : les cuti-en-culées oui. Celles qui poussent au ras de l’ongle et transforme le moindre mouvement de la main en une séance de tortue (j’ai du faire l’impasse sur le tricot pendant deux jours avant de penser à la dermalibour). Hop, on retire la cuti-en-culée, on masse le doigt avec beaucoup de produit, et le lendemain, plus rien, ni mal, les bords d’ongles sont comme neufs
  • les cicatrices genre bouton en fin de vie : elle m’a beaucoup aidée pour ça aussi, vu le carnage que j’ai subi il y a quelques semaines. Comme elle est très épaisse MAIS qu’elle ne fond pas vraiment sous l’action de la chaleur de mon charmant visage, je dessinais des montagnes avec du menton à mon front et tout cicatrisait vitesse grand V

 

Pas mieux ou moins bien que la cicaplast, la cicalfate ou la crème cicatrisante de Jonzac (bon elle, elle pourrait être plus grasse qu’elle me plairait plus), la dermalibour+ est très apaisante et je la préfère pour traiter de plus grands problèmes ou grandes zones.

Elle protège à merveille les mains du froid (par contre faut masser pendant un millénaire), peut s’utiliser comme crème de nuit pour les pieds (testé et approuvé) et apaise tout ce qui demande BEAUCOUP de réconfort en hiver.

aderm3-copie-1.jpgDans la même gamme, on trouve également un stick réparateur que je fourre systématiquement dans mon sac quand je ne suis pas chez moi.

Attention si vous l’utilisez comme soin réparateur express des lèvres, il est TRES blanc, donc plutôt à réserver pour la nuit quand personne ne  vous regarde dormir (à part les Gremlins qui ont pris un bain). Il est aussi efficace que le gros tube et peut réparer les zones les plus gercées en un rien de temps.

 

Définitivement, en hiver, plus qu’un soin vous avez besoin d’une PROTECTION : donc optez pour des ingrédients qui font barrière pour protéger des zones très irritées, comme le beurre de karité, de cacao, la paraffine liquide (qui n’apporte pas de soin en tant que tel mais protège) et les huiles végétales riches comme celle d’avocat ou d’amande douce.

Faites juste attention à bien choisir le produit qui convient à la zone touchée pour éviter des boutons, par exemple, si vous avez les joues très irritées mais une peau mixte, il vaut mieux éviter les éléments barrières qui n’apportent pas de soin (ceux qu’on appelle les éléments inactifs), ils peuvent s’avérer occlusifs sur le long terme.

 

Des bisous les Caribous !
Produits offerts par A-derma,
Stick 8gr et dermalibour+ 50ml à 10 euros en moyenne

Caribouland
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13 octobre 2013

Skin News : le derma roller contre les cicatrices d’acné

derma-copie-2Je suis dans une phase « grosse guedin découvre les appareils qui rendent la peau plus belle ».

Ca a commencé en découvrant la clarisonic, puis la tosowoong, puis la foreo, puis la hada crie, et tous ces gadgets de nettoyage intelligent de la peau.

 

Il y a pourtant souvent des peaux un peu laissées de côté quand on pense au marché cosmétique : certes on promet la disparition des taches, ou des irrégularités peu sévères, mais les grands « marqués » par une époque peu glorieuse de leur adolescence (la fameuse acné qui laisse des cratères derrière elle), on les aide un peu moins.

Il y avait déjà des séances de laser plutôt coûteuses et de moyennement à assez efficaces qu’on pouvait s’offrir chez le dermatologue ou un spécialise du sabre (sabre laser, haha, Yoda sort de ce corps).

Mais j’ai découvert pire, et à faire à la maison : le petit rouleau bardé de piques extrêmement fines et petites à se passer sur le visage, aka le Dermaroller.

dr-roller-with-blury-handle

Et depuis, je suis fascinée.

La première vidéo du genre que j’ai vue sur cet outil m’a carrément fait couiner.

De douleur.

Sérieusement, la recherche d’une peau lisse et non marquée devait-elle passer par un tel traitement ?

Après quelques recherches, j’ai compris l’utilité de la chose, et j’ai même trouvé l’idée brillante.

En fait, les aiguilles « obligent » la peau à se restaurer plus vite qu’à son tempo naturel, et donc stimulent la production des éléments qui font que la peau est belle, lisse, et souple.

 

C’est ce qu’on appelle la Collagen Induction Therapy, ou la CIT.

Le derma roller va transpercer la peau sur toute sa surface (il est d’ailleurs recommandé de prendre une longueur de 0.5 mm minimum pour effectivement avoir « accès » au derme) pendant que la personne le fait rouler dans différentes directions pour optimiser l’efficacité de la démarche.

Une fois que tout le visage (ou juste la zone à traiter) a été poinconné, si j’ose dire, on procède à la désinfection du DR et de son visage (chose que l’on prend également soin de faire avant sa séance de torture).

La plupart des youtubeurs font suivre ce traitement d’un sérum à la vitamine C, réputée pour illuminer le teint, être un excellent anti-oxydant, mais surtout pour être un activateur de la production de collagène.

L’immortelle (chère !!) serait également le toppour régénérer et synthétiser cette même protéine.

vitc.jpg

Ce qui différencie ce soin rajeunissant d’un peeling chimique par exemple, c’est que l’épiderme n’est pas endommagé en soi. On va directement stimuler la peau profondément sans la débarrasser de sa « protection ».

Dans les jours qui suivent, les fibroblastes vont créer du collagène qui va combler les espaces « vides » et améliorer l’aspect général du problème esthétique initial (le DR peut également être utilisé pour des problèmes de vergetures ou de manque d’élasticité sur certaines zones du corps, comme le cou, les mains. Il est également recommandé pour des problèmes d’alopécie, un petit miracle quoi).

 

Pour un prix qui va de 30 à plus de 150 dollars, vous avez à la maison une technique de pointe qui a apparemment fait ses preuves depuis quelques années dans les instituts spécialisés et qui n’en finit pas d’avoir ses adeptes.

Précautions d’emploi : cet outil n’est pas recommandé pour les peaux qui ont du mal à cicatriser, qui sont sujettes à une forte acné, de l’eczema, du psoriasis, de la rosacée, des inflammations de la peau, etc.

Il est évident que d’éviter toute exposition au soleil s’impose.

 

Je vous laisse quelques liens pour la forme,

Le collagène par le Figaro

Elle on Skin Needling

Dailymail : can the derma roller make you look younger ?

Les soins intensifs de la peau

 

Et pour l’achat,

Le DermarollerShop

MTSroller.com

Derma Heal Skin Roller

 

Bon Dimanche les Caribous !

Caribouland
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6 octobre 2013

Toi aussi, fais une cure de AHA !

sugarcane.jpg

Quand j’avais commencé à écrire par ici, j’avais entamé une cure de AHA.

Un mot un peu étrange mais carrément emballant une fois qu’on était au courant des effets de ces fameux acides naturels.

J’avais acheté la Neostrata crème lissante dosée à 8% d’acide glycolique (et 2% d’acide citrique), parce que j’avais lu que pour les peaux plutôt épaisses c’était l’acide phare à avoir.

Et j’ai vite été conquise par l’idée.

 

La famille des AHA

On en trouve dans le lait, dans la canne à sucre, dans le citron et dans la pomme, pour les plus connus (acide lactique, glycolique, citrique et malique).

Ce sont des alpha hydroxy acids, et son ceux qui pénètrent le plus profond dans l’épiderme.

Ils sont plus puissants que les BHA et les PHA, et permettent d’avoir un résultat assez convaincant sur les peaux les plus « endommagées » (taches, rides, peau moche, manque d’élasticité).

 

Si l’acide glycolique est en général le plus utilisé dans les formulations grand public, c’est parce qu’il est reconnu comme étant le plus efficace des AHA, car le plus petit ! Il pénètre donc plus profond la peau et permet de dissoudre les liaisons qu’il y a entre les peaux mortes pour permettre à une peau fraîche et neuve de pointer son nez plus vite que de nature.

On se retrouve dans les 2 à 4 semaines avec un teint moins terne, une peau plus jolie, et des défauts cutanés qui commencent doucement à être effacés ! (Si tu as des cicatrices d’acné, go for it)

L’efficacité des AHA sur l’hydratation de la peau et la production de collagène est également prouvée, ce qui donne une impression de comblement des ridules de la peau et un air plus épanoui.

En BHA, on connaît l’acide salicylique qui lui est plus efficace sur les comédons et la désincrustation des pores encombrés car il est liposoluble (donc soluble dans le gras, donc il va manger tes comédons, dis-lui bon appétit).

 

Donc, si ton problème est l’acné, il vaut mieux un soin aux BHA ou PHA, ces derniers sont moins irritants que les AHA, car exfolient plus en surface, ils sont aussi plus hydratants et de bons antioxydants. Ils conviennent bien mieux aux peaux plus sensibles.

Si ton problème est un teint d’outre-tombe, des rides, un problème de taches résiduelles et une peau irrégulière, alors les AHA sont tes amis.

Le seul bémol dans tout ça, c’est qu’une cure donne de vrais bons résultats à partir d’un bon mois et demi d’utilisation régulière, donc patience !

 

Conseil à l’achat d’un produit
aha1.jpg Si vous voulez faire une cure de AHA (ou BHA ou PHA, ou HALALALA), c’est LE bon moment pour s’y mettre.

Il commence à faire plus frais, le soleil est à priori moins présent, donc moins de risque d’abîmer sa peau.
Pour une première cure, un dosage entre 5 et 10% est largement suffisant.

Tapez dans les 15% quand vous avez déjà une peau habituée aux AHA et qui est costaude (donc pas trop sensible ni irritée)

Il est évident que ce genre de soin ne s’applique pas sur une peau lésée, ou qui est sujette à des problèmes dermatologiques importants comme une acné sévère, une réactivité anormale, les conseils que je donne s’appliquent pour des personnes qui n’ont pas un terrain critique ou hors norme.

Pour l’instant j’utilise un tonique qui contient de l’acide glycolique et de l’acide lactique, la combinaison des deux a l’air de ravir ma peau même si je n’ai commencé la cure qu’il y a deux petites semaines.

Beaucoup de marques proposent des produits qui contiennent des actifs qui agissent sur la couche supérieure de l’épiderme : on les reconnaît en parapharmacie car, dans/après leur nom, il y a souvent un K, comme dans le gel-crème cleanance K, Hyséac K18, effaclar K, keracnyl.

Les leaders du marché du « peeling maison » sont, selon moi, Neostrata, Filorga, et Mene & Moy.

 

Pourquoi je me fâche ?

tri.jpg

 

Mon traitement au triacnéal d’Avène fait partie des top recherches sur ce blog.

Les gens aimeraient soigner leur peau avec de l’acide glycolique, l’aider à aller mieux avec des soins réguliers, je comprend.
Mais à force de m’être renseignée sur ce produit, je le connais par coeur, et j’ai un peu du mal à voir comment les gens l’utilisent parfois.

Il n’est donc pas du luxe de rappeler quelques petites règles générales en utilisant le triacnéal comme exemple…

 

REGLE N°1 Tu suivras la notice

Tellement bête mais plus efficace que n’importe quel conseil, quand on démarre un traitement aux aha il vaut mieux suivre la notice.

Sinon Avène ne se serait pas foulé à imprimer la marche à suivre sur l’emballage ET le papier dans la boîte.

C’est donc un soin qu’on applique DE NUIT, et pas de jour.

Et en local de préférence, vu que le triacnéal n’est pas une crème spécialement hydratante.

 

REGLE N°2 Tu protégeras ta peau du soleil

Comme tous les soins aux AHA, il agit comme un peeling de surface qui va rendre la peau plus sensible aux éléments extérieurs, et donc, la rendre potentiellement prompte à développer des taches/rougeurs après un après-midi en terrasse. On dégaine donc un écran de ville pendant cette saison.

Protection UV o-bli-ga-toire.

 

REGLE N°3 Tu ne l’appliqueras pas là où ce n’est pas conseillé

Gare aux conseils type « ça efface mes grains de milium ». Plus on s’approche de la zone du contour de l’oeil plus on s’expose à un risque d’irritation cutanée et autres dégâts.

La peau étant très fine à cet endroit, je déconseille totalement l’usage d’AHA pour cette problématique, et encore plus d’acide glycolique !

On va chez le dermato pour faire enlever ces boules de graisse, et on regarde si le problème ne vient pas d’une crème qu’on applique trop près des yeux, qu’on se les nettoie bien après le démaquillage et que le soin du contour de l’oeil n’est pas trop riche en gras (première cause de grain de milium chez moi).

 

REGLE N°4 Tu appliqueras le soin progressivement

Dit et redit, on ne commence pas une cure aux AHA en grandes pompes, surtout si on n’a jamais exposé sa peau à ce genre de traitement. On introduit progressivement le nouveau produit, à raison d’un soir sur trois d’abord, pendant la première semaine, puis un soir sur deux et ainsi de suite.

On évite d’appliquer le soin sur une peau humide, ça peut être plus irritant, donc on attend un peu après le tonique (certains disent que l’attente doit être d’au moins 30 minutes) et on ne met pas de soin hydratant directement après car les préparations aux AHA sont plus efficaces en milieu acide (et les crèmes du commerce sont en général plus proches du basique).

Il faut également savoir que l’acide glycolique est listé comme le plus potentiellement irritant des acides naturels, donc mollo, les résultats sont encore plus beaux quand on prend son temps.

 

REGLE N°5 Tu auras une routine décente

Parce que d’entamer une cure aux AHA peut assécher la peau dans un premier temps, il vaut mieux avoir une routine bardée de produits bien hydratants, qui seront là pour pallier à ce problème.

On ne lésine pas sur les masques, on lave sa peau avec un nettoyant doux, on évite les gommages quotidien et/ou à gros grains. On met sa peau au repos, en somme, en la chouchoutant comme une reine.

On laisse l’acide glycolique faire son boulot de grignoteur de peaux mortes, il fait ça comme un chef.

 

Conclusion

Vu l’engouement, je trouve que les AHA sont un peu utilisés à tort et à travers, et je ne compte plus les témoignages qui rapportent « une peau brûlée, défigurée, je pelais comme jamais, j’avais des éruptions de bouton monstrueuses, ça marche pas ».

Pour l’histoire de l’action ou non d’un acide, c’est à vous de bien le choisir et de l’appliquer dans les règles de l’art.
Je suis grande partisane de ce genre de cure, qui permet littéralement de faire peau neuve pendant la basse saison, celle où on a plutôt tendance à avoir le teint gris. J’en suis à ma troisième cure depuis le début de ce blog, mais cette fois-ci j’attaque avec une lotion, donc on verra ce que ça donne.

Retenez juste ça : prenez soin de vous et tout ira bien !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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1 octobre 2013

Tome 1 : La clarisonic, déballage et papotage

Si vous me suivez sur instagram ou sur facebook, vous êtes forcément déjà au courant du schmilblick, mais tant pis j’en rajoute une couche.

 

J’ai eu le grand plaisir, il y a quelques jours, de recevoir de la part de Clarisonic une Clarisonic Mia 2 à tester.

L’hystérie qui a suivi a créé l’évènement à la maison, cela faisait en fait plus d’un an que je cherchais quelqu’un de la famille pour me l’offrir sans (trop) poser de questions.

La bonne nouvelle dans tout ça (à part Mona qui sautille) c’est que la Belgique n’est plus le vilain petit canard dans le réseau Clarisonic : la Mia 2 est un modèle qui se vend ENFIN chez Ici Paris Xl, donc les belges n’auront plus à devoir se faire arnaquer/commander en ligne sur Sephora ou autre.

Ceci étant dit, le prix des embouts est moins élevé sur le skinstore, qui reste le site de référence pour acheter cet engin.

clari1.jpgEn allant chercher le colis à la poste, je ne savais pas si ça allait être ZE BOUATE, j’ai donc franchement couiné quand j’ai vu le postier ressortir du tas de paquets un carton assez grand piqué du logo de la marque.

Il a cru que j’étais nerveuse, j’étais surtout un peu tropcontente, j’avais envie de faire la fête à papy et mammy qui me suivaient dans la file et de leur offrir une chope, bref, je bavais comme une loque ambulante et j’avais le sourire de quelqu’un de pas fort net.

A la maison j’ai déballé le tout, il y avait la brosse dedans, un chargeur, un nettoyant en échantillon et la brosse Delicate (c’est celle pour peaux très sensibles, on n’est jamais trop prudent).

En vrai, quand tu commandes, tu reçois tout, mais sans un embout brosse supplémentaire.

 

Mes premières impressions

J’ai du attendre 24h pour la charger.

Je la voyais clignoter de l’autre côté de ma chambre, des fois ça avait l’air de ralentir, des fois, on aurait dit que le témoin de charge allait enfin crier « OKAY C’EST BON, BROSSE TOI LA FACE GOUMICHE », mais non.

 

Reçue à 11h, chargée à 11h le lendemain, pas de surprise.

 

Pour le premier test, j’avais tellement lu de revues sur cette brosse, que j’avais déjà la méthode en tête, je me voyais tout gérer et avoir ce fameux WOW EFFECT après le premier nettoyage.

J’ai pris ma Clarisonic sous la douche, j’ai mouillé mon visage à l’eau chaude, l’embout aussi, puis j’ai appliqué TROpPEU de nettoyant sur la brosse, et hop, j’ai passé ça sur le visage.

Alors, non seulement ça ne moussait/ne se répandait pas, mais en plus, une fois incée, je n’avais pas plus l’impression d’avoir la peau plus propre qu’en utilisant mon Ultra-Simple de Lush.

Donc je suppose que le produit qu’on utilise avec la brosse a toute son importance dans la routine, chaque outil de ce genre est toujours plus performant quand on arrive à trouve THE cleanser qui va à merveille avec.

 

En fait, j’ai vite compris la technique pour avoir un résultat plus doux: il ne faut pas lésiner sur le nettoyant et bien l’appliquer sur la brosse centrale, éviter d’avoir le visage/la brosse trophumide sinon ça coule, et puis surtout, utiliser un nettoyant HYPER doux.

Il m’a fallu quatre utilisations pour comprendre tout ça.
Mais maintenant je gère du babouin.

 

Je trouve que les poils ne sont pas agressifs quand on n’utilise pas cette brosse comme pour récurer un WC (j’en vois certaines qui se scalpent sur Youtube, tout le monde a l’air de trouver ça normal).

Je la pose à peine en surface de peau et je fais des mouvements rotatifs sans finir rouge après la sacro-sainte minute, UN TRES BON POINT.

 

Comment je compte l’utiliser

Pour l’instant, mon seul fil rouge c’est une utilisation un soir sur deux, et puis j’augmenterai progressivement la fréquence si je ne vois aucun problème particulier pointer le bout de son nez.

J’utilise l’échantillon du Refreshing Gel Cleanser de Clarisonic, qui sent le propre, fait un peu tirer ma peau, et n’a pas grand chose de bon dedans (mais il est sans sulfates, wouhou la timbale).

Je ne vais pas trop l’utiliser car je préfère retourner à mes favoris et coupler ma Clarisonic à la mousse nettoyante que j’adore de Nominoë.

Cette dernière convenait déjà quand j’utilisais la Tosowoong, donc je pense que ça devrait très bien passer avec mon nouveau joujou et puis ça me permettra de mieux comparer les deux brosses.
nono-copie-1.jpg A quoi je m’attends ?

Je déteste Septembre pour une seule chose, le changement de saison me fait luire et un peu bourgeonner.

Et le tout sans rien changer  ma routine.

 

Donc, j’attends de la Clarisonic :

  • un bon nettoyage de la peau
  • un teint plus éclatant
  • un nettoyage aussi efficace qu’avec un cleansing balm (je me démaquille quand même avant, je ne suis pas fort adepte du démaquillage à la Clarisonic, par principe)
  • qu’elle fasse disparaître certaines irrégularités qui apparaissent quand je suis dans ma « période »
  • que ma peau soit encore plus douce au toucher
  • que je luise un peu moins en fin de journée

 

Je pense que c’est tout.

Et c’est déjà pas mal.

 

Conclusion

J’attendais énormément de cette brosse, avant même de la recevoir, ce qui fait que je la voyais un peu comme le Graal pour avoir une peau veloutée et archi-douce.

Je n’ai plus tellement de boutons, donc à mon avis, je ne m’étendrai pas tellement sur son action sur l’acné, la vraie, parce cette bougresse ne me tourmente plus.
En revanche, les imperfections par-ci par-là, leurs réactions et tutti frutti, ça OUI, je vous en reparlerai.

 

J’ai déjà commencé à prendre des photos, histoire d’avoir une belle chronologie et une vision évidente des progrès (??) de mon épiderme.
Tout le monde parle d’un effet purge à venir, et c’est LA petite question qui me taraude.

Je sais que certaines peaux ont tendance à être parsemées de micro-kystes et qu’effectivement, l’abrasion de surface peut donner lieu à une poussée un peu forte et des inflammations.

Mais je n’ai plus vraiment ce problème de peau engorgée.

 

Ma routine tient la route, je n’ai plus de kystes monstrueux sur le menton, et je peux enfin profiter d’une peau qui ne connaît pas « la crise » instantanée et sans raison.

En général, je vois assez vite quand il faut que j’arrête d’utiliser un produit, la réaction cutanée se traduit chez moi par des boutons et de plaques de sécheresse en haut des pommettes (ON DIT MIAM!).

On verra avec le temps, rien n’a encore poussé jusqu’à présent et je croise les doigts; je trouve ma peau plus lumineuse que d’habitude, surtout sur les joues.

La suite au prochain épisode !

 

Des bisous les Caribous !
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Caribouland
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