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22 février 2017

Les savons et l’huile de palme

Je suis en proie à ce petit sentiment de haine qui parcoure mon cerveau quand je suis embêtée.

Depuis quelques temps, shopping en ligne ou pas, chaque petit détour en magasin se passe dans la douleur et le grognement parce que je n’arrive pas à trouver un savon solide pas trop cher (dont les autres ingrédients me plairaient) et sans huile de palme (oui, tout ça).

Tu vas me dire qu’il y a de plus gros problèmes dans la vie et que ça ne te concerne pas, tout en retournant croquer dans ta tartoune de Nutella. Sauf que si, ça te touche aussi.

Tu crois qu’ils utilisent quoi pour rendre ta pâte à tartiner si crémeuse ?

 

Le bon savon comme on les aime

Pour faire un savon de bonne qualité (le fameux conçu « à froid ») on a besoin :

D’une phase d’huile

Et de soude (et d’eau pour la diluer)

Oui oui, c’est tout !

 

On choisit d’abord sa formule grasse selon l’effet recherché, on liquéfie les beurres – si on a décidé d’en mettre dans la préparation, et ensuite, une fois que l’on a atteint une température d’environ 40°c, on mêle la soude aux grassouillettes en protégeant ses yeux et ses mains.

Le mélange va créer une réaction, la saponification, de laquelle des sodium something vont résulter (je ne sais pas les nommer autrement, ils peuvent à la fois être du sodium oleate quand c’est issu de l’huile d’olive, ou encore du sodium shea butterate pour le karité, ou cocoate pour la coco, etc.).

On retrouve également de la glycérine (apparaît quand la pâte devient savon) : dans la plupart des pains conventionnels, elle est presque ou totalement inexistante et en grande partie revendue à d’autres fins, cosmétiques ou pharmaceutiques essentiellement.

De manière générale, un savon industriel aura toujours plus ou moins tendance à assécher la peau – parce qu’il est parfois créé en excès de soude, qu’il y a un raffinage et que les huiles ne conservent pas du tout toutes leurs propriétés bénéfiques à une cuisson qui excède 100 degrés.

Donc si on a la couenne sensible, on privilégiera plutôt une version homemade.

Ca va c’est cool, tu suis jusque-là ?

 

L’huile de palme et le naturel dans tout ça

A la base, elle répond au doux nom de palm oil ou elaeis guineensis, qui devient ensuite du sodium palmate (oui, un sodium something) – après le procédé de saponification.

Elle est naturelle et massivement utilisée dans le secteur agro-alimentaire, avec une production qui a atteint les sommets en 2015 – plus de 60 millions de tonnes à disposition du marché mondial.

De ce total, plus ou moins 20% est utilisé dans le secteur cosmétique, avec un certain ratio se rapportant à la récolte issue de plantations qui respectent les normes d’agriculture biologique.

 

Cette huile :

  • est rouge quand elle est brute, et apporte beaucoup de bénéfices – riche en antioxydants grâce à sont taux de vitamine E et de carétinoïdes (  une partie transformé en Vitamine A dans le corps)
  • coûte peu cher, parce que son rendement est gigantesque par hectare
  • et est répandue dans une très grande partie des savons solides du marché

Seulement voilà, cet ingrédient qui arrive dans nos soins n’est plus exactement le même et peu comparable à la grassouillette presque rouge qui sortait du fruit du palmier à huile. On l’a épuré, chauffé, fait refroidir, clarifié, désodorisé, pour obtenir une matière grasse qui laisse la margarine solide et donne son moelleux au chips comme aux couques au chocolat.

Mais qui, cosmétiquement parlant ne sert plus à grand chose, à part à apporter de la dureté au bloc et à participer à un quart d’heure mousseux sous la douche.

 

Le savon à choisir 

Sa culture bio ou non importe (parce que cela permettra peut-être à de petits producteurs indonésiens ou malaisiens d’être traités avec plus de respect), mais dans l’absolu, je préfère ne pas acheter un pain qui en contient, parce que, typiquement, je ne suis pas sur place pour être vraiment sûre que tout est cultivé dans le meilleures conditions du monde.

La formule étant majoritairement décisive lors de mon achat, il m’arrive de retourner 100 blocs avant de trouver ce que je recherche.  Je vois trop souvent de l’huile de palme traditionnelle et non organic qui se retrouve dans des carrés parfumés, avec les broutilles de scandale qui vont avec : l’exemple du carré de savon naturel à la rose de Weleda est très parlant, avec cette grassouillette comme premier ingrédient, mais il y en a plein d’autres comme ça.

On trouve aussi de la graisse animale pour saupoudrer le tout parfois, oui oui, donc essayez d’ouvrir l’oeil ( le sodium something tallowate par exemple).

 

Si vous voulez sincèrement mieux consommer (ou en tout cas suivre mon raisonnement), soit achetez une version dont chaque élément est marqué d’une « origine = agriculture biologique », soit une qui exclue totalement l’huile de palme.

Le plus simple étant de se ruer sur un bon vieux savon saponifié à froid, parce qu’il est d’une douceur absolue et qu’au moins, les huiles utilisées dedans on un vrai pouvoir hydratant et émollient.

Il aurait juste été intéressant que la palm oil soit brute et sa culture moins dévastatrice sur l’environnement en fait, mais les industriels sont des foulamerde qui préfèrent me zigouiller mon temps libre dans les rayons.

 

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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20 février 2017

Angela Langford Repair & Renew face oil, avec du kiwi dedans

ABOUT
Repair & Renew Angela Langford sur @lovelula
Huile balanced & beautiful, dispo sur @angelalangford

Depuis le début de mon traitement antibio, j’ai l’impression que ma peau me parle en morse.

Le signal n’est pas très clair, j’arrive à détecter le sens, mais entre SEC ou DESHYDRATE, mon coeur balance. J’ai du, j’avoue, un peu patouiller dans mes pots pour me trouver des soins qui me parlent et causent enfin ma langue.

Parce que jusqu’à présent, c’était charabia sur charabia en passant par carabistouille et tralala.
Même toi t’y pigerais rien à ces bafouilles.

 

En commandant le sérum dont je vais vous parler, je dansais d’un pied sur deux, parce que la structure générale de la formulation était plutôt destinée aux peaux les plus arides et les plus rêches de la terre, tout comme les matures.

Comme mon minois a toujours plus connu le manque d’eau que de gras (même si ça se rejoint)(voir mon article sur pourquoi j’hydrate ma peau), je me demandais si je n’étais pas occupée à craquer avec déraison.

Même si j’avais comme un pressentiment que le bidule allait coller à mes besoins, en grande partie parce qu’il était riche en huile de kiwi. Oui oui, ça existe.

 

Après quelques semaines sous thérapie anti-bubon, je n’avais pas le visage abîmé en tant que tel, juste un peu capricieux, à tirer puis à s’inflammer d’un jour à l’autre – oui, c’était la merdasse couennale mais j’ai géré comme une baleine à bosse nage, avec grâce et remous.

Il me manquait seulement un petit plus pour survivre avec un épiderme sans plaques ni résidus de pomortes.

En soi, je voulais bien prendre des cachetons pour éviter les kystes, mais l’inconfort cutané était l’une des choses les plus difficiles à vivre pour moi.

Comparable au moment où je veux me préparer un thé et que le réservoir de ma bouilloire est vide. Et qu’il faut le remplir. Blah.


A
ngela Langford, une aventure personnelle

A la base, la créatrice de la marque était surtout passionnée par la cuisine et frustrée car elle n’arrivait pas à avoir accès à ses soins préférés pendant son séjour en Espagne. Lui était alors venu l’idée de préparer sa propre tambouille, histoire de toujours disposer de ce dont sa bouille avait besoin, sans dépendre de ce qui était disponible sur le marché.

Elle a d’abord créé sa gamme pour toujours avoir des soins de qualité sous la main, pour ensuite les vendre au grand public.

Angela Langford ne teste pas sur les animaux – uniquement sur des humains consentants, et les produits sont exclusivement fabriqués en Grande-Bretagne, la plupart convenant aux végétariens comme aux vegans.

Aussi, tant que faire se peut, elle essaie de se fournir en ingrédients bio ou tout du moins naturels (le pourcentage étant à chaque fois mentionné sur le site, pour l’un comme l’autre).

 

 

Une fiole dorée ULTRA-ACTIVE

Vous commencez à me connaître, je choisis mes soins comme une psychopate: faut que ce soit actif/mais pas trop, chargé en naturel/mais avec sens et SURTOUT, d’une sensorialité à te détendre jusqu’au panard.

Dans le repair & renew on trouve tout ce qu’elle a pu choper dans la forêt, avec, dans l’ordre (je t’ai divisé le bloc sinon c’était indigeste) –

de l’huile végétale de kiwi et d’églantier (riches en omegas 3, des acides gras essentiels, elles apaisent les rougeurs et revitalisent les teints ternes et fripés en hydratant en profondeur et en encourageant le renouvellement cellulaire),

de la vitamine E (antioxydante),

de l’HV d’onagre, d’argan (les huiles de base pour nourrir et assouplir les couennes en manque de lipides, antirides naturels), de riz (un adoucissant cutané de dingue), de macadamia (basique et riche en acide oléique pour la santé de la peau à travers les âges), du squalane hydratant (issu de l’huile d’olive), de l’HV de coco fractionnée,

de l’extrait de cassis (anti-inflammatoire puissant), de romarin (purifiant et revitalisant),

de la vitamine A (stimule la synthèse du collagène, en chute à partir de 25-30 ans), de l’huile essentielle d’encens, de palmarosa et de néroli (toutes trois tonifiants cutanés qui stimulent les cellules et la qualité épidermique),

de citron (pour l’éclat), de bois de rose (pour encore un peu plus booster la jeunesse de la peau), de mandarine (encore un agrume, riche en vitamine C, excellent pour les couennes fatiguées ou plus matures), de petitgrain (tonique de couenne et régénérant), de poivre noir (stimulant et anti-inflammatoire), de brèdes mafane (une plante raffermissante souvent utilisée dans les anti-rides)

et du Q10 (le couteau suisse pour ralentir les effets naturels du vieillissement).

actinidia chinensis seed oil, rosa rubignosa oil*, tocopherol , oenothera biennia oil*, argania spinosa oil*, oryza sativa bran oil, macadamia ternifolia seed oil*, squalane, caprylic/capric triglyceride, ribes nigrum fruit extract, rosmarinus officinalis leaf extract*, retinyl palmitate, boswellia carterii oil*, cymbopogon martinii oil*, citrus aurantium flower oil, citrus limon peel oil*, aniba roseodora wood oil*, citrus reticulate peel oil*, citrus aurantium leaf oil*, piper nigrum fruit oil*, spilanthes acmella flower extract, ubiquinone

 

L’huile qui répare et renouvelle

J’ai eu 29 ans, donc je touche encore du pied la petite portion de fin de vingtaine, mais de loin comme de près on me donne souvent moins que mon âge. Peut-être est-ce du à la génétique (sûrement même), mais il ne faut pas ôter son heure de gloire à mon choix méticuleux des soins qui habitent ma salle de bain.

Si je passe des heures à me pencher sur la composition de 1000 & 1 produits, c’est aussi souvent parce que je cherche l’unique, ce qui sort de l’ordinaire et n’est pas juste un aplat d’eau, de glycérine et d’huile de tournesol.

 

La repair & renew face oil entre dans la catégorie des huiles pour le visage à utiliser par saison pour choquer la peau et lui donner un coup de boost.

Au niveau de l’odeur, je la trouve assez neutre, rien de déplaisant ni citronné, ça sent bien quelque chose de fruité mais mon naseau n’est pas des plus fins.

Concernant l’action, elle est excellente : comme on a un complexe d’omega 3 – 6 et 9, on va à la fois avoir une action anti-inflammatoire, mais aussi éviter la déperdition d’eau et observer sa peau s’adoucir et se détendre au fur et à mesure des applications (je ne parle pas du glissant de l’huile, le lissage sera presque visible – je ne suis pas encore assez mature pour avoir un avis tranché là-dessus, mais déjà sur moi, je vois un changement).

Les ingrédients sont tournés vers la clarté (qui ne voudrait pas briller comme une licorne à paillettes ?) mais également vers une recherche de stimulation de l’élasticité (avec le Q10 et le retinyl palmitate).

En gros, dans ce mini flacon, on a de quoi envoyer du bonheur aux couennes ternes comme plus matures, tout en passant par la case déshydratation et sécheresse aride, du jamais vu.

 

Je l’applique en mêlant deux trois gouttes à mon soin de nuit, ça dépend un peu du temps que je veux passer à me masser la binette. Les huiles ont une très grande affinité avec la peau, mais le mieux est de choisir une crème hydratante pour optimiser leur pénétration – une HV mettra bien plus de temps à être absorbée si elle n’est pas massée sur une trombine encore légèrement humide.

C’était le quick tip du jour.

 

Une solution pour les peaux mixtes

Pour celles et ceux qui ont la couenne peu tolérante, je trouve la repair & renew extrêmement bien dosée en actifs (pas d’huiles essentielles qui crèvent le plafond et mon nez par la même occasion), le mix est très équilibré et le résultat progressif comme tout. Donc non, pas de « peau sensible s’abstenir », elle conviendra vraiment à tout le monde.

Peut-être un peu moins aux minois plus impurs ou à tendance grasse – je testerais plutôt celle-ci à votre place, la balanced & beautiful, moins chargée que la mienne, c’est l’autre version qui m’avait tentée mais uniquement disponible sur le site mère.

Elle contient un mélange plus basique en huiles végétales intéressantes (même si la plus grosse partie est identique), on retrouve surtout des ingrédients plus « pore-friendly » pour nettoyer ses petites cuvettes et profiter d’un léger effet peeling.

Voilà, j’arrête de te tenir la jambe comme un chien enragé pour aujourd’hui, je pense que tu as compris que la repair & renew était une ultra-bombe en flacon. Le seul mini-rikiki bémol est la contenance, mais après un mois, je n’en ai utilisé qu’un bon tiers, donc je devrais facilement tenir les 2 mois et demi avec 15ml en l’utilisant une fois par jour.

Au regard de ce que m’offre le menu – la qualité des matières premières et le résultat, je te garantis que ce sont 25 euros bien placés.

Et au moins, TU SAIS que ce qu’il y a dedans est là pour te faire du bien. Elle est pas belle la vie ?

 

Des bisous les Caribous !
Sérum Repair & Renew Angela Langford sur @lovelula
Reçu sur demande via Love Lula

Huile balanced & beautiful, dispo sur @angelalangford

Caribouland
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12 janvier 2017

Herbfarmacy refining cleanser, le baume du débutant

HERBFARMACY refining cleanser / @LoveLula

Avec tout ce qu’on branle sur nos blogs et youtube et le stagram et le twitteur, tu penses qu’on a encore le droit de venir clamer « je suis une débutante » ?

Non.

Même la petite midinette s’y connaît sûrement plus en crochet que sa grand-mère au même âge, la faute au système qui donne beaucoup d’infos sans les trier, on est pluri-capables, sans spécialité, des touche-à-tout qui se passionnent pour le lancer de « ah oui, je connais » – quand tu sais de quoi tu causes, t’es IN. Quand tu n’en a pas entendu parler, t’es OUT.

C’est aussi pour ça que je suis POUR l’apprentissage silencieux, ça te permet de rester chez toi sans te taper la honte, mais au moins demain, tu pourras lancer un « ha, j’en ai déjà entendu parler » ni vuch nich connuch.

 

Bref, quand j’étais une débutante dans le skincare (le genre qui utilise un gommage visage à grosses billes chaque jour « pour avoir la peau bien nette  » – quand je me scalpais, quoi), j’osais bruyamment poser des questions, je m’en fichais un peu du bazar d’être en deçà de la moyenne de connaissance couennale, j’avais envie de savoir comment je pouvais prendre soin de ma bouille comme une pro et j’emmagasinais tout ce que ces « chercheuses de bien-être » pouvaient bien me balancer.

Aujourd’hui, si tu oses demander ce qu’est une éponge konjac, tu risques la pendaison par fil dentaire.

 

Dans le toutim, j’aurais aimé – chose peu souvent arrivée – qu’on me guide à l’époque vers des produits basiques ET sensoriels. Pas les simples qu’on utilise en cas d’allergie / d’hypersensibilité passagère, pas ceux qui ne coûtent pas cher et nous enlèvent tout plaisir mais font leur boulot. Ni encore ceux « dont les ingrédients sont hors de prix, mais faut bien vendre sa famille si on veut des résultats cutanés, M’dame Donzelle ».

J’aurais juste aimé découvrir un soin original qui me ravisse plutôt que de mimer tout le monde et me ruer sur l’eau micellaire.

 

C’est un peu de tout ça qui m’a traversé l’esprit quand j’ai utilisé le refining cleanser pour la première fois, l’insatisfaction de l’époque a bêtement plié bagage en me laissant avec un regret de moins et une bouille ravie et crémeuse au-dessus de l’évier . J’aurais pu mettre le Liz Earle dans le même panier, sauf qu’il a le désavantage d’être moins old school et de sentir le spa – moi j’aime, mais tout le monde n’a pas une addiction pour l’eucalyptus, je crois. 

 

La marque / Le produit

La marque Herbfarmacy a obtenu le label « soil association organic », ses produits sont garantis cruelty free, sans ogm, avec des ingrédients issus en majorité de l’agriculture biologique (il y en a moins dans les crèmes visage par exemple, qui ont un émulsifiant non bio mais dérivé d’une plante, parce qu’ils n’ont pas pu faire autrement pour présenter une texture valable) et avec une production dans le respect de la biodiversité – pour les vegan, attention, certains de leurs produits contiennent de la cire d’abeille, les autres sont ok.

En gros, je n’ai pas craqué pour toutes ces raisons, mais c’est toujours bien de savoir qu’on n’a pas tué toute une écosphère et trois vaches en achetant son petit nettoyant.

 

Dans le refining cleanser, on trouve : de la camomille (bonjour toi, fleur du bonheur apaisante), de l’huile d’abricot (parfaite pour les peaux sensibilisées), de ricin (pour la réparation), de l’huile de tournesol, un agent nettoyant doux, de la cire d’abeille protectrice (c’est souvent elle qui laisse cette impression plus ou moins hydratée de la peau après le rinçage), de la glycérine hydratante, de l’extrait de racine de marshmallow et de calendula (pour soulager les irritations), de l’aloe vera (en poudre réhydratée, mieux que rien), du romarin pour tonifier, du géranium rosat pour régénérer et de l’ylang ylang pour revitaliser la couenne, entre autres.

Le phenoxyethanol clashe un peu avec le reste, mais sinon rien à redire.

Aqua (Water), *Chamomilla recutita, *Prunus armenica kernel oil, *Ricinus communis seed oil, *Helianthus annuus hybrid oil, sodium stearoyl lactylate, *Cera alba, cocoamidopropyl betaine, +glyceryl stearate, +glycerin, cetearyl alcohol, tocopherol, *Althaea officinalis root extract, *Calendula officinalis flower extract, *Aloe barbadensis leaf juice powder, *Rosmarinus officinalis leaf extract, *Pelargonium graveolens (Rose geranium) oil, *Cananga odorata (Ylang ylang) flower oil,  lactic acid (from sugar), phenoxyethanol, benzyl alcohol, potassium sorbate, *citonellol, *geraniol, *limonene, *linalool, *eugenol (Last 5 essential oil components) * = Organic + = Organic origin

 

Quand je dis qu’il me fait penser au parfait produit pour débutant c’est qu’il :

  • ne laisse pas un film gras outrageux – la peau est douce, mais sans surplus
  • a une odeur aromatique lactée, loin des fragrances plus roots qui divisent le public, ça change un peu
  • est efficace sur le mascara comme tout le reste du makeup
  • il se rince TRES facilement avec le muslin cloth fourni avec (pas besoin de plus de deux trois passages pour enlever le gros du gras, il disparaît super vite, jamais vu ça)
  • il ne coûte pas excessivement cher – environ 18 euros / 100ml mais se vide lentement
  • je le tolère mieux que la plupart de mes nettoyants depuis que j’ai commencé mon traitement antibio contre l’acné

Il a un côté très facile d’utilisation et se fond parfaitement sur la peau sans qu’elle le boive, donc ça laisse du temps pour bien masser à son aise. Et surtout, la composition du refining cleanser est a priori l’amie de 99% des couennes et d’autant d’addicts des ingrédients gentils pour le minois comme pour la terre.

 

Si vous n’avez encore jamais testé les crèmes démaquillantes, je vous le conseille à 1000%, il pourrait même vous donner envie de tomber (comme moi, quelques années plus tôt) dans la marmite des textures de plus en plus grasses, jusqu’à devenir un humain-huile.

Pour les blasés des baumes, il vous plaira aussi, mais plutôt comme une solution moins onéreuse que votre doudou chéri qui coûte une blinde, parce qu’on n’a pas tous les moyens d’investir chaque mois 500 lingots d’or dans un soin dégommeur de maquillage. On doit rester des goumiches et goumiche-men raisonnables,  

Enfin, pour les peaux sensibles qui n’aiment pas trop quand ça colle sous les doigts, il sera également parfait pour vous.

En résumé, je tourne en rond tu vois, c’est un soin pour tout le monde, c’est aussi simple que ça.

PS : au cas où ce n’était pas assez clair et que tu es vraiment un débutant de chez débutant, oui tu peux utiliser le refining cleanser comme démaquillant + nettoyant. 😉

 

Des bisous les Caribous !
Produit reçu par LOVE LULA (thanks !)

Caribouland
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27 novembre 2016

Le cheveu précieux avec l’huile de camélia

ABOUT
Huile de Camélia Laboratoire du Haut-Ségala
camelia

Cette année, j’ai brûlé ma perruque chez le coiffeur. Façon de parler.

Je traînais sur pinterest en plein milieu des vacances, la chaleur estivale me chatouillant les narines, je me suis dit qu’un petit ombré tirant sur du auburn serait le must de la sexitude pour trancher avec le ciel bleu. Deux jours plus tard, je me suis pris une douche chimique sur la trogne pour avoir un bout d’Ariel dans la fibre.

Sans vraiment me préoccuper des conséquences – tu penses.

Mi-brune mi-rouge du tif, la coiffeuse a du s’y reprendre à deux fois pour me décolorer les cheveux, tout en clamant qu’ils étaient en excellent état – tu apprécieras le contraste du monstre qui te prend en chasse tout en te complimentant sur le fait que tu coures bien.

Trois mois plus tard, je ne suis plus aussi joyeuse du bulbe. La faute à ma faute.

J’en ai eu marre de ressembler à une ado « qui essaie des choses », j’ai reteint par-dessus mes restes de mèches décolorées pour repartir sur un brun foncé uniforme qui s’est patiné depuis. Si le tout a encore plus ou moins de la gueule (avec des zones rouges-châtain qui ressortent, bonjour), c’est parce que le lundi soir est dédié au soin du cheveuillou en profondeur.

Même la raclette ne passe pas avant. Ni les hot-dog moutarde d’Ikea à 1 balle.

 

Après quelques mois de traque, j’ai enfin pu mettre la main sur un trésor végétal sur lequel je zieutais depuis un bail, la merveilleuse huile de camelia (oui, non, même gougeul ne voulait pas coopérer, pourtant je tapais bien le mot, pas cameliane, ni cameline, tu vois). La fameuse se vante d’être le secret des japonaises pour avoir des lianes impeccables et qui réfléchissent la lumière comme un miroir, en gros, si tu n’as pas ce flacon, tu rates ta vie capillaire et ta reconversion en panneau solaire.

 

Il en existe trois variétés essentielles :

le camelia sinensis ou camelia chinois, essentiellement utilisé pour la cérémonie du thé

le camelia oleifera dont les graines produisent l’huile qu’on retrouve en général dans le domaine alimentaire et cosmétique

le camelia japonica, la version japonaise du sinensis, qu’on se passait sous le manteau à une époque, tellement elle coûtait cher et se faisait rare

Ceci étant dit, les trois produisent l’huile de camelia.

 

Je ne reviendrai pas (trop) sur le mythe de l’huile qui répare la fibre: si elle est déglinguée, elle le restera, juste que les écailles seront plus disciplinées si vous suivez un traitement grassouillet régulier. Une huile va, le plus souvent, assouplir et détendre votre cheveuillou pour le rendre moins stressé du bulbe et donner une IMPRESSION de gros changement.

On mate les mèches rebelles, on évite le plus gros des frisottis, on a moins de mal à se peigner la perruque, en gros, on revit.
Et puis surtout, on aide sa tignasse à rester lubrifiée tout du long, ce qui est une grande lacune des cheveux secs – ils ont le sébum « lent ».

 

La particularité de celle-ci, c’est qu’elle est TRES riche en acide oléique (avec un dosage encore plus élevé que dans l’huile d’olive), ce qui lui donne un haut pouvoir nourrissant et assouplissant. On n’oubliera pas ses effets antioxidants et anti-âge grâce à la vitamine E (combien de fois on ne t’as pas emmerdé avec « le thé, ça rajeunit la bouille et dégage les cernes »), elle stimule le collagène et ralentit les effets du vieillissement (à prendre avec des pincettes, tout de même). Elle a, par-dessus le marché, un effet protecteur plus que probant.

 

Personnellement, je l’utilise sur mes cheveux comme un bain d’huile classique, en la laissant poser pendant tout l’après-midi si possible, et le soir je file sous la douche. NB : cette huile végétale de camelia convient aussi bien en pré qu’en post-shampoing sur les pointes

Comparé aux autres huiles que j’ai déjà pu utiliser, celle-ci a un énorme avantage pour elle : la légèreté en texture comme dans le résultat au séchage. Et cet effet perdure à chaque fois pendant 4 jours, avant de légèrement s’estomper.

Il y aussi le lissage sans perdre dans les ondulations, un peu comme on repasserait un vêtement fluide, sans lui enlever son volume ou sa souplesse. Et puis, du gonflant en racine, pour encore embellir le tableau.

Au niveau de la brillance, je pense qu’il doit y avoir un mieux – mais j’ai toujours eu le tif qui brille comme une guirlande, donc je ne suis pas le meilleur juge du monde de ce point de vue-là.

camelia2

Je lui voue un culte parce que dans un monde de base, une chevelure qui s’est pris trois teintures dans la figure en 2 mois de temps devrait plutôt ressembler à un casque filandreux mimant une barbapapa.

Ce qui n’est pas mon cas – même la coco et l’argan n’ont pas donné ce résultat-là.

Alors, soit j’ai un ADN mutant dans ma fibre, soit l’huile de camelia est miraculeuse. Je penche quand même pour la deuxième option, sachant qu’avec la première j’aurais du naître avec la perruque de Megan Fox.

Et on en est vraiment loin.

J’attends juste que tout pousse pour que je puisse tailler mes cheveux et survivre avec un carré sain, parce que si je vais me raccourcir l’ensemble maintenant, il ne me restera qu’une coupe au bol immonde.
Du coup je m’enduis généreusement les longueurs en attendant que l’orage passe.

Et pour l’instant, cette huile végétale de camelia a plus que sauvé les meubles, donc je vais pouvoir attendre que pousse se fasse en toute sérénité.

 

Des bisous les Caribous !
Huile de Camelia Haut Ségala, achetée 20 euros environ sur Love Lula

Caribouland
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12 octobre 2016

De l’éthique, du bio et une marque

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PHB anti-aging cleanser
weeds

Il y a de cela deux ou trois ans, la virulente vague bio avait investi les sites, les magazines, les moutons dansaient sur les affiches placardées dans les bibliothèques, en tête de gondole dans les supermarchés on ne voyait que ça, des vaches qui broutaient l’herbe avec un slogan « choisissez bien, choisissez la poule nature ».

Parce que, jusqu’à présent, on s’enfilait des oeufs bioniques.

Le bio c’était chic, hype, personne ne comprenait grand chose au schmilblik, juste que ce n’était pas « cra-cra », et que, désormais, on pouvait faire un VRAI choix entre manger/se laver sainement ou bien se comporter comme une ordure polluante.

Le contraste entre ces deux possibilités ne vient pas de moi, c’est le mouvement de foule qui l’a créé.

 

Dégommant au passage le gris qu’on peut pourtant trouver au centre du noir et blanc, la tendance médiane qui prend un peu dans un panier, un peu dans l’autre et s’accommode du discours à la mode sans pour autant s’y plier.

Je fais totalement partie de ces centristes, ceux qui ne négocient pas avec ces gens qui ont des convictions, je veux qu’on me laisse choisir ce que je mets dans mes plats, sur mes cheveux. Et tant pis pour moi si mes croyances craignent, même si je sais que j’oublie au passage la vue d’ensemble.

Cette BIG PICTURE, pourtant non négligeable, qui touche aussi à l’environnement – ah le mot barbant.

On nous parle trop souvent du « faites-vous du bien » avant de nous parler de la planète – rah c’est bon, elles sont loin les usines à cra-cra, les discours écologiques des marques sont concentrés vers un égoïsme tout humain qui incite à ne se préoccuper que de soi et sa santé, alors que la goutte à l’origine de tout ce bazar médiatique était essentiellement…une idée/une approche contemporaine pour une survie – planétaire – dans les meilleures conditions possibles.

Entretenir l’extérieur – le cul des plantes – pour en bénéficier à l’intérieur – dans notre estomac.

 

Bref, dans nos flacons de beauté, chaque petite inflexion vers un monde plus sûr doit être reconnue – Michelle refuse, elle braille parce qu’il y a des parabens, alors que si elle se concentrait un peu, elle verrait du bio injecté par-ci-par-là. 

On ne peut décemment pas critiquer une marque qui fait des efforts – parce que ces changements coûtent de l’argent, et qu’elle engage une bonne partie de son futur dans un coup de poker marketing. Qu’à l’origine, le gars qui a bougé ses fesses pour clamer un matin, à la réunion d’entreprise « je veux qu’on  secoue notre popotin, on avancera petit à petit, mais on y gagnera sur le long terme » est un homme bien.

Parce qu’il est réaliste – qu’il a peut-être la trouille qui lui rétrécit la nouille – mais qu’il ose quand même.

Ce sont les petites choses qui tissent les étoffes les plus précieuses. Nous ne sommes pas TOUS révolutionnaires dans l’âme – sinon, à ce prix-là, on vivrait dans des maisons auto-suffisantes, avec un réseau de vente local, sans aucune envie d’expansion et, surtout, j’aurais lancé mon entreprise de découpe de bois en Suède. Mais je n’envoie pas tout bouler. J’ai des frais quotidiens, la vie coûte son prix, et j’ai un chien – ça mange, un chien.

Moi aussi d’ailleurs.

Du coup j’agis à mon niveau. J’essaie de moins jeter, de réutiliser, de mieux calculer mes besoins, de prendre des fruits et des légumes bios (je veux un potager maison dans l’absolu), je me déplace à vélo quand je peux, surtout quand je vais au boulot, je suis sensible aux cosmétiques naturels, ne bois quasi plus de lait de vache (vive le lait d’amande), je trie et je me renseigne un peu plus qu’avant.

 

Il reste juste le pan éthique. La souffrance.

Les bonnes conditions de production, la défense des animaux, des gens, de la nature, le soutien aux bonnes causes. Ce pan-là engage la personne dans un cheminement personnel parfois compliqué.

Une mère de famille qui achète du lait de vache bio est-elle tout de même un monstre ? Les gens qui ont moins de moyens doivent-ils s’appauvrir en consommant mieux ?

 

Je ne fais pas spécialement attention au petit lapin cruelty free, je l’avoue, je me dirige dans les rayons selon le principe du « plus le produit est brut, mieux c’est, et s’il a en plus un badge éco-friendly, je prends ».

Je ne me sens pas MAL quand je prends un pack de 12 oeufs sans certification « safe », je ne ressens pas l’organic-shaming quand j’aime un produit L’Oréal. Je n’ai pas un cerveau où des poussins à l’agonie pleurent quand j’alimente l’industrie traditionnelle, je m’habille chez Zara, j’adore les bottes en cuir. Je suis une goumiche de base en somme… mais qui ne s’en sent pas moins redevable envers les brins d’herbe devant chez elle.

Je fais REELLEMENT du mieux que je peux, à mon niveau, et me dis que la première phase d’un changement doit toujours passer par un espace de réflexion profond. On ne peut décemment pas changer du jour au lendemain sous prétexte que le commerce du coin surdose ses abeilles avec du sucre et que ça nous dépasse.

Ca doit peut-être venir de mon instinct de survie, cette envie irrésistible de ne pas monter des murs autour de moi pour mieux coller à une éthique de vie, je suis un peu claustro sur les bords, moi, j’ai besoin de liberté. Je ne nie pourtant pas les élevages intensifs ou les bêtes qu’on tue à la chaîne.

Je n’en suis simplement pas encore vraiment là.

 

Je sais juste que tout le monde arrivera, à un moment ou un autre, à décider d’une manière différente, à s’engager pour une valeur essentielle qu’on n’avait pas défendue avant. Me concernant, ça passe par les soins, par une balance que je m’étais créée qui a souvent tendance à pencher pour le naturel ces derniers temps (même si je ne renie rien aux avancées du chimique).

Juste parce qu’a-priori c’est plus safe.

Pour tout le monde. (Je parle de la manufacture, de la vente, du recyclage, de l’impact des déchets, pas du « c’est parce que c’est green que c’est forcément bon », non non, c’est faux.)

phb

Bref, tout ça a commencé avec un tube posé près de mon évier, avec un bunny sur la bouteille, la promesse d’une marque vegan-halal-cruelty free-sans produits chimiques- sulfates-phtalates et j’en passe.

Une marque concernée qui reverse 20% de son chiffre d’affaire à des oeuvres caritatives, garantit que tout a été fabriqué à la main et sans OGM. Une marque britannique qui s’appelle PHB Ethical Beauty, est née en 2012 et représente très bien mon double tranchant et ma volonté de poser un lego à la fois sur ma tour.

Au niveau de la composition, ce nettoyant-ci est vraiment pas mal et il laisse la peau ultra douce quand je l’utilise avec ma foreo. Mais on le choisit surtout parce que celle qui a créé cette entreprise a tout compris, et que, si on pouvait déjà se nettoyer le minois avec un cleanser responsable, le monde se porterait un chouilla mieux.

Et t’avoueras qu’une chtouille, c’est toujours mieux que nada.

 

Des bisous les Caribous !
anti- aging cleanser PHB ethical Beauty, acheté sur Love Lula

Caribouland
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