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25 juin 2017

Soft mimine – Gant de Velours, 2de Nature

Je vous parle peu de mes mains sur le blog, I know, ça fait partie de ces sujets qu’on laisse de côté, même quand on utilise beaucoup de soin pour les garder « souples et agiles ». C’est un peu du même acabit que lorsqu’on aborde le sujet du niveau d’huile de sa bagnole ou du pain de viande à prix réduit du Carrouf.

On s’en fout jusqu’à ce qu’on se retrouve confronté au même problème, d’un coup, la route s’éclaire.

 

J’ai travaillé pendant presque trois ans pour un club de fitness avec, comme boulot principal, le nettoyage de la salle. Avec des produits qui agressent, des gants en latex portés très souvent, j’avais fini par avoir les patounes en piteux état, je faisais des réactions pour un rien, c’était la cata.

Je suis la première concernée, parce que j’ai les mains aussi sèches que mes lèvres et que ça doit se jouer dans mes gènes, quelque part par-là, j’ai toujours besoin de m’en tartiner une louche, sinon je fini par entendre la peau craquer/se fendre et mes doigts se disputer la couronne de roi de la crevasse.

MASSE DE BONHEUR.

 

 

J’ai déjà eu pas mal de succès :

  • avec la crème main rêve de miel de Nuxe (le plus souvent), un vrai bonheur pour le pif surtout, à réappliquer souvent mais rend heureux
  • avec des fonds de sérums hydratants que je n’utilisais plus, paf sur les menottes, avec une goutte d’huile par-dessus pour la protection
  • ou encore le bête baume pour le corps qu’on étale jusqu’au bout du majeur

Je ne cherche donc clairement pas à trouver un soin exceptionnel dans ce domaine, juste à ne surtout pas oublier d’en mettre, tu n’imagines même pas tout ce boulot que tu demandes à tes mimines sur une seule journée.

Elles ont le droit d’être crevées et tourner de l’oeil, pas toi.

 

 

Devant ma porte magique, j’avais reçu celle-ci il y a quelque temps, d’une petite marque belge Seconde Nature (ou 2de Nature) (raaaaah, leur sérum amazonien était top ! ), un flacon airless pour ne pas se faire flouer sur le contenu, et une bonne petite odeur d’agrumes.

 

Dedans il y a

De l’eau, de l’huile de noyau d’abricot (excellent anti-âge pour les mimines fripées), du beurre de karité (nutrition wouhou), de ricin (parce que la réparation, on en veut), des émulsifiants par-ci par-là, de l’extrait de mélisse officinale (pour la bonne odeur citronnée et le côté antibactérien), de l’onagre (parce c’est aussi génial contre les rides), du bisabol (pour le soin des couenne gercées), de l’extrait de graine de chia, d’aloe vera, encore un émulsifiant, de l’extrait de grenade (pour adoucir), de l’huile de tournesol (riche en vitamine E), et de l’acide hyaluronique (pour le boost d’hydratation), entre autres.

aqua, prunus armeniaca kernel oil, butyrospermum parkii butter, ricinus communis seed oil, cetearyl alcohol, glycerin, distarch phosphate, glyceryl stearate, melissa officinalis leaf extract, oenothera biennis seed extract, bisabolol, salvia hispanica seed extract, aloe barbadensis leaf extract, glyceryl caprylate, punica granatum seed extract, p-anisic acid, cellulose gum, heliantus annus seed oil, rosmarinus officinalis leaf extract, fragrance (extrait naturels)  levulinic acid, inulin lauryl carbamate, microcrystalline cellulose, xanthan gum, schizophyllan, sodium hyaluronate, sodium hydroxyde, sodium levulinate, citral, geraniol, limonene, linalol

 

J’aime bien son nom, gant de velours, parce que ça résume un peu l’histoire, elle est riche et généreuse comme un gros plat de spaghetti, ne rend pas les menottes glissantes, elle est fabriquée par chez moi et n’as pas un prix trop excessif pour une crème main.

Mais l’idée c’est surtout de l’APPLIQUER, d’en abuser, sans ça tu retournes à la case départ d’un jour à l’autre, et frôle le désert couennal. Eté comme hiver.

 

Si tu es belge, plutôt dans le bio (pas allergisant, sans perturbateurs de glandes, que le biodégradable te rend foufou), et que tu veux prendre soin de tes 10 doigts, y à ça.

Pour les autres et ceux qui s’en foutent du local & responsable , y a celle de Nuxe, sérieusement.

 

Des bisous les Caribous ! 

#produitoffert 2de Nature, gant de velours
Code promo HELLO20 (20% sur tout le site, enjoy 🙂 )

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6 mai 2017

La peau qui repart de zéro

Ma peau a ses marronniers apparemment.

Chaque année c’est la même rengaine, je repasse en mode petite souris économe au printemps, pendant que mon minois bourgeonne pour bien me montrer qu’il en chie.
Et que la nouvelle saison ça ne lui inspire que boutonniauds – kystounays et pustules à tête pointue.

Fourte hein dis.

 

Je suis restée pendant plusieurs mois sur la case antibiotique et je vois qu’effectivement, pour ma part, le miracle a eu lieu avec la prise du cacheton, mais qu’en arrêtant, cendrillon a mué en laideron qui grogne râle et fait « gnagnagna » en pointant un doigt énervé vers ses boutons.

J’exagère, okaaaay, je suis juste revenue à un statu quo d’avant traitement, donc, en soi, j’ai plus perdu du temps – mon estomac – et un petit chouilla d’argent – qu’autre chose, mais au moins, je le clame, J’AI TENTE, MADAME !

 

Comment ça a été ?

J’ai donc pris du Tetralysal de janvier jusqu’à un bon fin mars sans vraiment espérer devenir une licorne au duvet lisse, je voulais juste la paix couennale.

 

Sur ces 3 gros mois :

  • mon bidou m’a clairement fait comprendre qu’il allait me mener la vie dure et que si j’avais envie de m’enfoncer un cachet dans le gosier, c’était mon problème, pas le sien – hello les nausées de compèt’, continues et indépendantes de ce que je pouvais manger (ou pas d’ailleurs)
  • du coup j’avais mal de tête – et je me plaignais sec comme une loque mal lavée
  • les intestins en ultra-vrac : sur un dessin, c’aurait mimé une boule de tricot très emmêlée. Sur les WC, c’était très compliqué.
  • la peau est super jolie, mais t’as vraiment pas envie de rire : faut savoir que, mon ventre et moi, c’est une relation psychologique de premier plan. S’il y a un chou dans la tarte aux fraises, la machine pète une durite et je suis de mauvaise humeur pendant toute ma phase d’éveil. Jusqu’au coucher. Hin hin.
  • Sur la fin, tu finis par « en oublier », par-ci par-là : parce que tu commences à avoir la nostalgie des bubons qui, soyons réalistes, me fichaient des douleurs infimes comparées aux crampes
  • les probiotiques que j’ai pris  n’ont pas vraiment aidé (je devais avoir les tuyaux complètement dégommés)

 

Le plan d’attaque a donc complètement changé depuis l’arrêt de ces dragées magiques.

J’accueille à nouveau une faune et une flore qui m’est totalement propre, ça s’envoie des jets de sébum et ça bouche des pores comme si aucun traitement n’était passé par là. REGARDE COMME JE SUIS HEUREUSE.

Paraît que ça doit parfois prendre deux ou trois essais pour tout éradiquer, mais je ne suis pas du tout d’avis de remonter dans le bateau. Et si je choisis les pustules plutôt que la peau lisse, c’est vraiment pour te montrer à quel point c’était une poisse d’avoir le bedon dans les chaussettes.

 

Savoir dire non

Je vais prendre le sujet dans son ensemble, donc en incluant n’importe quelle solution qu’un dermatologue vous aurait proposée pour en finir avec l’acné : si, à un moment où à un autre, après une bien longue période, vous voyez que les effets secondaires sont toujours aussi pénibles, que vous en venez à regretter l’ère des croûtes et des cicatrices, c’est qu’il faut peut-être un peu lever le pied.

Pourquoi pas peser les POUR et les CONTRE avec son propre ressenti, et arrêter si ça prend plus la tête que cela ne la rend belle.

Je ne dis pas de tout stopper et de ne plus rien tenter, je suis pas toubib. Juste qu’avec tous ces hommes en blouses blanches qui bidouillent des formules dans les labos, on n’a pas qu’une réponse A pour un cas particulier, donc pas de regrets si on laisse tomber un antibiotique qui nous rend la vie impossible, on pourra toujours en gober un autre plus doux ou plus belly-friendly.

Personnellement, j’étais arrivée à ma limite, j’en avais ras-la-patate-douce sur la fin de la deuxième boîte, au point où j’emmerdais l’homme en lui disant  hurlant que je refusais de me soumettre aux  deux dernières semaines de gélule. 

 

Tout remettre à zéro

Sachant que ce mois d’avril a été un mois de jachère pour mon corps comme mon compte en banque (j’ai eu mon permis, mais ça a son prix 😀 ) , j’ai très peu investi en soin dans ma salle de bain.

J’ai reçu une nouvelle eau micellaire de chez La Roche-Posay, qui tombait à pic parce que (celles qui me suivent depuis un moment le savent), à chaque fois que les bourgeons s’en donnent à coeur joie sur les arbres, moi je passe en mode diète dans ma routine avec une lotion démaquillante – un sproutch d’eau thermale – un sérum – une crème et basta.

Je crois aussi que ça a un peu à voir avec le changement de saison qui, par la porte ou par la fenêtre, va t’en faire voir de toutes les couleurs jusqu’en juin, du coup tu balises – on en parle de l’écharpe et la doudoune pour sortir le chien hier soir ?

 

DONC, cette eau micellaire Ultra, je la place au même niveau que ma Klorane à l’eau de bleuet niveau douceur, même si elle est bigrement plus efficace.

Je l’ai utilisée pendant deux bonnes semaines sans vraiment regarder la compo (je te dis, j’étais dans mon mois off, sans blog ni rien, j’avais perdu mes réflexes de chieuse).

Dedans, on a surtout de l’eau, deux PEG (tensioactifs), des émulsifiants, de la glycérine jetée plus loin et du parfum. Sans compter le BHT qui est un allergène reconnu.

water, peg-7 caprylic/capric glycerides, poloxamer 124, poloxamer 184, peg-6 caprylic/capric glycerides, glycerin, polysorbate 80, disodium EDTA, BHT, myrtrymonium bromide, parfum

 

Alors, je sais qu’on ne doit pas blâmer un clown pour son nez rouge, ça fait partie du packaging, mais JE TROUVE, maintenant que je connais un peu mieux la marque, que la composition a été torchée au dessous de bras et que, pour un produit de la gamme ULTRA (censée être réservée aux peaux les plus sensibles et allergiques), il y avait moyen de s’appliquer un chouilla plus. Juste une pitchenette.

J’aime beaucoup l’utiliser pourtant, apprécie ma schizophrénie cosmétique du « ta compo est limite mais je te vide quand même chaque jour ».

 

Personnellement, pas de réaction ni rien pour ma part. A part des boutons soudains même sous le nez, et les tempes, endroits « acne free » a priori.

Je sais qu’on rapporte parfois que les PEG seraient des générateurs de points noirs et pustules mais si ce sont bien les fautifs, la goumiche va te faire un update. Il est aussi possible que ce soit simplement une sorte de remise à niveau de ma bouille après traitement.

A part ça, si tu n’as aucun problème avec les compos chimiques et que les cotons sont tes amis, tu peux toujours l’essayer, elle démaquille vraiment bien.

Ensuite, un bon gros sproutch d’eau, j’éponge mon visage.

Puis je me tartine avec le sérum Trilogy – qui me ravit toujours autant – mêlé à la crème overnight replenishing cream de trevarno qui est sûrement ma plus belle découverte de ce début d’année.

Elle sent bon la lavande, elle rend la peau souple, elle se marie divinement bien avec mon huile d’églantier et ne coûte pas une blinde du tout par rapport à sa longévité; après 3 mois il m’en reste encore un bon tiers !

Niveau masque, je n’ai vraiment pas cherché loin, j’ai jonglé entre celui de Balm Balm et le Nominoë.

 

Je t’avoue que là j’attends juste un peu de passer par l’épreuve difficile du printemps, du froid mêlé au soleil, en continuant à mettre une bonne crème solaire le matin en allant à vélo au boulot (la anthelios XL fluide, parce qu’elle laisse la peau HYPER douce et la protège un max).

Et puis, tu sais quoi aussi ? Je vais pouvoir reprendre mes expériences avec les peelings, les acides de fruits, les trucs qui piquent et mangent les pomortes. Donc faudrait que j’arrête un peu de me plaindre, je peux enfin recommencer à jeter ma bouille dans les pots qui scalpent sans rien craindre (à part ma dinguerie).

Elle est pas belle la vie ?

 

Des bisous les Caribous !
Eau Micellaire Ultra – offerte par La Roche-Posay
(tu la trouves en para-pharmacie, easy peasy, 11e / 400ml)

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13 mars 2017

La routine soin bien zen

Je ne vais pas ENCORE te faire un dessin de la misère d’une peau sous traitement dermato, mais, histoire d’établir un référent pour ceux qui n’ont jamais connu ça, c’est comme de passer son temps à se faire picorer le minois par des moineaux en se prenant un vent frais de plein fouet.

Ni vu ni connu.

Depuis quelques mois, désert cutané oblige, je tourne avec des produits qui sont censés remettre sur pied les bouilles les plus sèches et ridées, à 29 ans, je pourrais presque mal le prendre.

Oui, bon, entre nous, je l’ai mal pris. Même si c’était le bon réflexe et que je ne regrette absolument rien.

 

First of all, petit topo dermato

J’ai été parader chez Dr. Couenne il y a une ou deux semaines, en lui montrant que « là et là, c’est impressionnant comme changement, mais que sur le menton, j’ai toujours deux boules de kystes qui s’amusent comme deux compères de blagounettes salaces ». Pas un pour dégager tant que l’autre campe sur ses positions, ça s’accroche à la couenne comme une moule à son rocher. Merde.

Elle m’a dit de continuer l’antibiotique pendant deux mois supplémentaires, « pour faire fondre ce qu’il reste, on va les avoir à force », parce que s’il n’y a pas de réaction du comité Peau, va falloir inciser dans le gras et ôter les deux rigolos.

Et on ne veut pas en arriver là, n’est-ce pas.

 

De loin, je suis assez contente, parce que j’ai bien moins à me plaindre – goumiche qui la boucle est une goumiche heureuse. Mais de près, j’ai encore des cicatrices en dormance là où Gros 1 et Gros 2 sont tapis. Ce qui, parfois, me donne encore l’impression d’avoir le menton rouge d’acné alors que ce ne sont que deux ridicules taches qui ne veulent pas dégager.

En ajoutant par-dessus le marché que j’ai l’estomac en compote à cause des cachetons, je suis mi-figue mi-raisin, alors que, très objectivement, c’est le jour et la nuit par rapport à début janvier.

 

La routine de soin pour pores en manque de tout

Je pense que n’importe quelle personne qui prend des antibios pour son acné sera d’accord avec moi : la couenne devient lunatique au possible, on dirait un gosse hyperactif incapable de se décider entre un tour de balançoire ou fabriquer une compote de tourbe.

Souvent, l’hystérie ressemble au désert puis vire gras, honnêtement, j’ai beau avoir de la connaissance couennale sous la sandale, ça ne m’a pas menée bien loin dans cette bataille-ci; j’ai bien mis deux semaines avant d’arriver à un combo valable.

En gros, et comme chaque fois que je nage dans la semoule, j’ai repris mes basiques et me suis imposé un classicisme cosmétique. 

 

Le nettoyant / démaquillant

Pour le démaquillage, je suis toujours bloquée sur le baume, raclant les bords du De Mamiel (j’ai du lui dire adieu il y a peu)(snif snurf), ou vidant celui de chez Liz Earle.

J’avais énormément besoin de douceur, donc je préférais rester sur des valeurs sûres et grasses en amont.

 

En revanche, j’ai du dire adieu au no cleanse du matin, à grands renforts de « non non non » qui n’ont rien changé.

Vu que je mets un gel antibio sur certaines zones avant de dormir, je suis obligée de passer ma bouille sous le robinet le lendemain – j’ai donc plutôt choisi l’option safe qui avait déjà très bien fonctionné sur moi : la crème lavante cleanance hydra d’Avène.

Ce produit en particulier a plus une connotation nostalgique qu’autre chose, il a toujours fait partie de mes routines anti-pustules.

Au lieu de l’appliquer sur peau mouillée, j’en masse une petit noisette un peu partout sur peau sèche, puis je rajoute de l’eau au fur et à mesure. J’ai l’impression que le résultat est meilleur et plus hydratant (même si pour un wash-wash pour face à problèmes, il est déjà très doux). De temps en temps, je ressors aussi ma Foreo Luna, pour défriper la toile et ajouter de la douceur au nettoyage; j’avais complètement oublié le côté agréable de ce genre d’engin, mais il est plus que bienvenu !

 

Le sérum

Mêlé à la crème, de toute façon, pour avoir une meilleure pénétration et ne pas me retrouver avec un épiderme huileux (sinon on se tape un minois qui ne veut rien boire juste parce que l’hydratant n’arrive pas à traverser la barrière grassouillette)(et crois-moi, tu veux du soulagement i-mmé-diat).

Le massage a été une étape ultra importante pour m’éviter la bouille d’un crocodile en fin de vie, j’assouplissais les zones les plus déshydratées en pétrissant ma couenne comme un boulanger travaille sa baguette (de pain); qui dit meilleure texture dit maquillage qui ressemble à quelque chose dès le matin – sinon impossible de mettre un blush poudre sans ressembler à Mémé La Folle, c’aurait fait des paquets monstrueux.

En sérum, j’ai d’abord siphonné le Repair & Renew d’Angela langford, synonyme de bain de jouvence pétillant, il a très probablement sauvé mes journées et mon humeur en adoucissant les plaques des joues et en réduisant l’inconfort. Mais depuis peu, je suis passée à la fameuse huile d’églantier de Trilogy (best seller, toussa), en espérant qu’elle agisse un peu plus précisément sur mes taches résiduelles – ça fera ENCORE l’objet d’un topic grassouillette, tiens, tu l’avais pas vue venir, celle-là.

La crème

De manière générale, si vous commencez un traitement trash de la nouille, je vous conseille de ne PAS vous diriger vers le 100% naturel bourré d’huiles essentielles si vous n’y comprenez rien.

Certes, certaines d’entre elles font des miracles et permettent de remettre sur pied une peau ravagée jusqu’à l’os, mais…ce n’est pas ce qu’il y a de plus safe si on n’a jamais été du côté vert de la force.

 

Il vaut mieux éviter :

  • toutes les substances très/trop actives
    HE, donc, mais aussi les peelings – j’ai utilisé mon revival masque d’amour alors que je savais pertinemment que j’avais la face un peu réticente; résultat des courses, j’ai passé deux jours à me tartiner du baume B5 cicaplast pour rattraper la misère sur les joues. FACEPALM
  • des ingrédients en tête de liste auxquels on a jamais touché: on est déjà sur un terrain glissant, pourquoi tenter le diable ?
  • du purifiant/le décapage : ça tombe peut-être sous le sens, mais ça fait double emploi
  • et enfin de chipoter ou de vouloir traiter PAR-DESSUS le traitement pour que « ça aille plus vite ». NON.

 

J’ai choisi une crème douce chez Trevarno avec des composants safes et non agressifs que j’avais déjà pu croiser lors d’autres tartinages, donc pas de surprise de ce côté-là.

Il y a 3 huiles essentielles en fin de liste, mais, de un, elles viennent après les conservateurs – donc la dose est limitée à 1/3 de larmichette maximum par pot, et de deux, elles ne font pas partie des plus irritantes.

 

Dedans il y a : de l’eau florale de lavande (apaisante olfactive et cicatrisante), du macérât de carotte (pour la bonne mine grâce à la vitamine A, reconnu comme revitalisant des couennes sèches), de la jojoba (normalisante), de l’huile de germe de blé (réparatrice, apporte un beau glow), de la cire d’abeille (protectrice), un émulsifiant naturel, du beurre de cacao (assouplissant profond), de l’extrait de pamplemousse (conservateur), de la vitamine E (conservateur number 2), de l’huile essentielle d’encens et de bois de rose  (réparatrices) et de cèdre atlantique (tonique et bénéfique dans les cas d’eczéma).

Organically Produced* Lavendula Angustifolia Flower Distillate* (Lavender Flower Water) Sesamum Indicum Daucus Carota* (Sesame with Carrot Oil) Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil) Triticum Vulgare* (Wheatgerm Oil) Cera Alba* (Beeswax) Emulsifying Wax (Vegetable based-used to combine Flower Water and oil) Theobroma Cacao* (Cocoa Butter) Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract) Tocopherol (Vitamin E) Boswellia Thurifera Essential Oil (Frankincense) Octea Caudata Essential Oil (Rosewood) Cedrus Atlantica Essential Oil* (Cedarwood) (Constituents of Essential Oil: Linalol, Gerariol)

 

Le soin hydratant de chez Esse Skincare aux probiotiques m’a tellement laissée pantoise qu’il m’arrive d’utiliser celle de Trevarno également le matin. De loin, elle me fait penser à la crème essentielle de Trilogy, avec une texture plus agréable encore et une odeur de lavande à relaxer les patounes les plus tendues.

Malgré son onctuosité, elle n’engorge pas les pores pour un sou (oui parce que le côté « riche » me décourage parfois, par peur de me muer en point noir géant). Elle laisse la couenne douce et souple au réveil – ce qui n’était pas gagné d’avance et surtout, sa composition est TOP DE CHEZ TOP sans pour autant exagérer au niveau des actifs. Un bien belle formule, quoi !

Son prix peut paraître élevé, mais il vous en faut peu pour le visage et le cou, donc un très bon achat sur le long terme  🙂

 

C’est vraiment TOUT, et super simple. Je ne me suis pas foulée, ça se résume à un baume, un nettoyant, une crème régulière et deux sérums.

Le contour des yeux est un peu oublié dans ma routine, j’ai juste eu le réflexe de monter ma crème jusque-là plutôt que d’investir dans un énième tube minuscule qui ne m’aurait servi à rien. Ceci étant dit, je garde toujours celui de La Roche-Posay sous la main quand j’ai la paupière qui tire (on a de ces problèmes).

Pour les lèvres, je t’en parlais ici, ça n’a pas changé d’un iota. Et quand je dois passer un moment en balade dehors, je fais ultra-gaffe au soleil – pas envie de me débarrasser de boutons et de décrocher la timbale en me brûlant avec les UV, au besoin, j’applique le fluide ultra-léger visage Anthélios de LRP en bonne couche. The best.

 

Mon seul regret, pour le moment est de ne pas pouvoir faire mumuse avec les bidules qui me plaisent le plus au monde comme les acides, les antioxydants, le micro-needling, de l’éclaircissant, du fouettant qui me ferait hurler « vavavoum! »… C’est tout un pan cosmétique que je boude par obligation, pour ne pas empirer ma situation.

Mais, oh god, qui me titille tellement. J’en rêve parfois, la nuit.

 

Des bisous les Caribous !
Toutes les références disponibles sur Love Lula,
Replenishing night cream de Trevarno, 25 euros / 60ml
Produits reçus par Love Lula sur demande

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4 mars 2017

Le tout petit lexique du greenwashing naturel

Je lisais le bouquin de Paula’s Choice l’autre jour, en me demandant si, finalement, les gens qui « s’y connaissent » n’ont pas toujours un peu le réflexe de prendre les autres pour des cons – parce que même à mon niveau, j’avais l’impression qu’elle s’adressait à ma petite personne comme on aimerait apprendre l’arabe à une chèvre, sans réelle conviction.

Je trouve cela plus stimulant d’instruire sans arrogance, de partager à outrance pour justement, faire réagir, conscientiser, aider ceux qui veulent changer de mode de vie ou encore atténuer leur impact écologique à leur échelle, le tout dans la bonne humeur, et non une bataille de courgettes contre éprouvettes.

 

A force de connaître les différentes facettes du greenwashing, j’ai fini par avoir un avis tranché sur la question : je préfère qu’une marque me dise clairement ce qu’elle contient plutôt que ce qu’elle a viré de la composition, qu’elle soit plus réaliste que bardée de slogans magiques (au coeur du végétal, mon oeil) et aussi, ne prenne pas le consommateur pour un énième énergumène bourré qui observe à peine ce qu’il fout dans son panier.

J’avoue parfois me positionner comme une petite vache sacrée en plein milieu d’une route indienne dans l’espoir de couper le flot du marketing douteux pour le transformer en « regardez, nous ne sommes pas parfaits, mais nous faisons des efforts ».

Mais il y a encore un gigantesque chemin à parcourir avant d’arriver à l’ultra-transparence du marché.

 

Le tout petit lexique du greenwashing naturel

J’ai essayé de vous regrouper dans un petit lexique de base de ce que l’on retrouve le plus souvent sur les étiquettes les plus sujettes à controverse, avec, en prime, leur décryptage.

  • ingrédients naturels (100% d’)
    Cela signifie que le soin contient 100 % de matières premières brutes, non modifiées (le pourcentage peut se révéler important, selon ce dont vous avez besoin)
  • ingrédients d’origine naturelle (90% d’)

    l’eau peut être considérée comme naturelle, mais également certains tensioactifs à base de coco, chimiquement modifiés, des huiles qu’on aurait estérifiées (changées pour garder leur toucher soyeux, au détriment de leurs bénéfices), certains conservateurs également.

    Il faut se méfier de ce genre d’appellation car elle ne garantit ni une quantité valable de l’ingrédient mis en avant sur la bouteille, ni que ce qui l’entoure aie gardé un chouilla de la nature en lui après avoir subi des modifications chimiques en labo. On pourrait s’en contenter, mais il y a moyen de trouver mieux

  • Extraits naturels (ou 100% d’)
    Les extraits sont présents à un dosage ridicule dans une formule conventionnelle, ils n’ont pratiquement pas d’intérêt, d’autant plus s’ils ne sont pas concentrés comme une huile essentielle, par exemple. Ou simplement jeté dans le pot sans participer à synergie intéressante.

    Un conditionner « with natural extracts of lavender and white orchid » suggère qu’il contient de la lavande (alors qu’on a juste isolé certains de ses actifs à l’aide d’un solvant pour pouvoir coller son nom dans la liste INCI).

    Les cheveux sentiront sûrement très bon grâce au parfum de synthèse, mais, à votre place, je passerais mon chemin, parce qu’il ne s’agit que d’une fraction du potentiel végétal de la plante originelle.

  • infusion de plantes
    Quasiment pareil que dans l’exemple ci-dessus, à ceci près qu’on joue encore plus sur les mots et l’imaginaire du consommateur – on rêve d’un liquide ambré intégré à la préparation qui va revigorer notre peau jusqu’au derme et lui donner de l’éclat, alors qu’en réalité, la couenne en profitera à peine.
  • tout ce qui contient le mot nature dans son nom

    ou a une image très exotique sur le packaging, des fruits, du vert, des arbres, l’océan : le pire du pire de manière générale (avec quelques rares exceptions), ce sont ceux qui vont à la fois faire preuve de prouesses langagières et de techniques de marketing bien foutues pour vous tromper, à grand renforts d’images qui évoquent, souvent, une balade en forêt.
  • le 0% de quelque chose

    Il n’y a jamais de garantie que 1° la substance ne soit pas remplacée par une nouvelle molécule plus irritante, 2° qu’il n’y ait pas d’autres rigolos dans la formule qui ne soient pas potentiellement chimiques / polluants / allergènes, ou 3° que ce qu’ils ont « enlevé » était réellement à la base du problème initial – le zéro pourcent est avant tout un argument de vente

 

Un shampoing comme le Timotei Pure, sans silicones, ni parabens ou colorants, avec de l’extrait de thé vert bio 100% d’origine naturelle (manquerait plus que ça XD) est extrêmement trompeur.

En réalité, il contient du Sodium Laureth Sulfate (le fameux SLS), du parfum, disodium EDTA, PEG, du lilial (un allergène et perturbateur endocrinien reconnu), un réel petit cocktail chimique loin du beau flacon transparent qui évoque la pureté comme la légèreté quand on le croise sur une étagère.

Mais bon, la bouteille est entièrement recyclable, alors c’est un mal pour un bien (admire mon cynisme éco-conscient)(le plastique, à moins d’être végétal, reste un matériau non biodégradable).

 

Normalement, rien qu’avec les 5 pistes évoquées plus haut, vous devriez être un peu moins dans le flou au moment de vous décider entre deux baumes pour votre perruque. Je ne pense pas qu’il soit forcément nécessaire de connaître les noms latins des ingrédients si l’on sait déjà trier ce que l’on VOIT en magasin.

Le bête exemple des logos et de ce qui est rond et plaqué sur le devant du cosmétique est aussi trompeur : ne vous fiez pas à ce qui ressemble à un label écologique ou naturel, certaines marques poussent le bouchon en écrivant seulement une info produit dedans (du style « 100% » en grand, et « sans huiles minérales » en petit). Soyez également attentif à l’ensemble de la gamme – si un produit a une certification bio, cela ne veut absolument pas dire que le reste est concerné.

Bref, ouvrez l’oeil, surtout si, jusqu’à présent, vous pensiez acheter quelque chose de très vert, qui en fin de compte ne l’est pas tant que ça.

Même si je sais pertinemment que mon petit lexique ne représente qu’une infime partie de l’iceberg, ça devrait déjà vous aider si vous vous sentiez un peu perdu dans la jungle cosmétique.

 

Des bisous les Caribous !
Je vous recommande mes anciens articles sur le langage des marques
Tome 1Tome 2Tome 3Tome 4

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27 février 2017

Le masque visage à l’hibiscus Balm Balm

QUI a dit que les cosmétiques devaient contenir 1000 bidules dans la même formulation et que la simplicité n’aurait jamais lieu d’être dans une salle de bains ?

Parce qu’on est déjà occupées à nous mouvoir comme des singes quand on cherche le robinet, l’oeil entrouvert sous la tonne d’huile démaquillante, je me suis dit qu’il était temps de vous parler d’un produit basique, efficace et sans artifices – au moins pour vous éviter une entorse, parce qu’il paraît que les cosmétiques c’est toute une gymnastique.

Et que je préfère te garder en vie.

 

Dans la catégorie des produits où tout le monde aimerait enfin trouver quelque chose de valable mais se heurte sans cesse à un truc qui a coûté une blinde sans casser trois béquilles à un hanneton – reprends ton souffle… humpf-fuuuf – je demande le scrub.

Autant la version corps a des adeptes, des fifolles qui s’en jettent sur les jambons et se massent les cuisseaux « en mouvements circulaires » pour bieeeen éliminer les cellules mortes. Autant pour le visage, ça n’a JAMAIS été le même combat, il y a toujours eu comme une sorte de retrait de la part du consommateur.

Faut voir si ça n’a pas de lien direct avec la tendance à ne plus trop se ruer sur des accessoires qui arrachent jusqu’au derme. Ou encore si ce ne serait pas le même sentiment que pour un contour des yeux : on aimerait vraiment trouver la perle rare, sauf qu’elle n’a pas l’air d’exister.

POUR PERSONNE. Du coup, par réflexe inné, on abandonne.

 

Le Masque à l’hibiscus

Alors, même si c’est vrai qu’il y a souvent quelques variations dans les produits gommants mécaniques comme le parfum, la taille des grains et celle du pot, je trouve quand même qu’un hydratant pour couenne a souvent plus de trésors dans sa besace.

Comme la plupart des gens, je suis le trio démaquillant – sérum – hydratant, avec un nettoyant que j’intercale parfois si j’ai mis de la crème solaire où que je me sens crassouillette le matin.

Ensuite, pour tout ce qui gravite autour, je m’en inquiète au besoin.

Par exemple, si je vais trottiner dehors et que me râpe les joues contre le vent, la soirée va rimer avec un masque apaisant. Ou gorgé d’actifs repulpants. Mais je ne vais pas transformer cet épisode unique en rendez-vous systématique, tout simplement parce qu’on a besoin de ce qu’on a besoin au moment où on en a besoin.

Rintintin.

 

Le masque à l’hibiscus de Balm Balm est un peu particulier mais rentre dans cette catégorie de gommages hybrides à laisser poser avant de rincer en massant.

Dedans il y a : De la poudre de riz (adoucissante et gommante), d’hibiscus (reconnu pour lutter contre le vieillissement prématuré de la peau, très riche en antioxydants et en acide de fruit, il va redonner de l’éclat)  et de l’huile essentielle de geranium rosat (anti peau qui fripe et tonique, elle est conseillée aux peaux sensibles qui s’enflamment pour un rien).

Oryza Sativa Powder, Hibiscus Sabdariffa Flower Powder, Pelargonium Graveolens

 

La découverte

J’aimerais d’abord, as a disclaimer, rappeler qu’on se gomme le visage MAXIMUM une fois par semaine, parce que si on en utilise plus souvent :

  • on risque la peau qui crisse
  • qui pleure
  • qui s’arrache par lambeaux
  • et de se plaindre de déshydratation chronique (ça va quand même influer sur la qualité du film hydrolipidique si vous y allez à la pierre ponce)

Il n’est vraiment pas nécessaire d’en abuser, à moins de vouloir s’offrir un scalp maison, ou de vouloir découvrir les joies d’une face qui ne ressemble à rien. Et qui granule.

 

Concernant le masque à l’hibiscus de Balm Balm, je le trouve bigrement efficace.

Il s’agit d’une poudre à mêler à l’eau, en tentant d’arriver à une texture de pseudo-pâte (je t’assure que ce n’est pas gagné d’avance) pour enfin l’appliquer sur sa frimousse. Tant bien que mal. Avec des bouts qui tombent partout.

Mais tu dois absolument mimer la donzelle en extase, quoiqu’il arrive. Sauvons les apparences.

 

Une fois que cela pose gentiment, je te rassure, il n’y a plus de miettes qui se perdent – sauf si tu engages une battle de grimaces à grand renfort de bouche tordue.

On attend dix minutes, puis on part rincer en ajoutant de l’eau au fur et à mesure du massage pour bien profiter du gommage. Et, surtout, on n’insiste pas trop, on caresse sa peau plutôt qu’on ne la palpe vigoureusement, merci.

 

Sachant qu’il n’y a absolument aucune phase grasse ni hydratante dans la composition, le résultat est assez grandiose : le teint est bien plus radieux et la peau douce – grandement grâce à la présence d’hibiscus, c’est évident.

L’exfoliation n’est d’ailleurs pas pénible pour un sou, il y a tellement de grains qu’elle est très uniforme et presqu’agréable.

 

De mon point de vue, ce qui m’intéresse surtout c’est le rapport qualité/ prix : on a un produit qui coûte peu cher, est ultra rentable (je pense qu’il s’auto-renouvelle dans la boîte, chaque fois que je m’en sers elle est toujours aussi remplie), et surtout qui gomme comme on l’a rêvé dans notre caboche : sans dessécher et en rendant la couenne toute soyeuse.

Il se rapproche en tout cas de ce à quoi un scrub devrait ressembler dans ma salle de bain, un soin redoutable qui ne tue pas mes pores et ne crève pas le budget. Il a également la plus longue conservation possible, on peut l’utiliser jusqu’à 24 mois après ouverture !

Juste une petite note négative ceci étant dit – une fois qu’on a terminé de masser et qu’on passe au rinçage pur et dur, je vous conseille d’être sous la douche, par facilité, ou de vous armer d’une éponge naturelle pour enlever le moindre grain. A la main, cela part naturellement, sauf que cela met trois plombes.

 

Je vous partage le bon plan avec plaisir, au cas où vous étiez déjà des blasés de l’exfoliation et que vous aviez juré ne plus jamais recommencer à vous frictionner les bajoues. Pour une fois, je le dis, j’ai trouvé un exfoliant qui fait ce qu’on attend de lui.

Sans ruiner (et que tu pourrais même bidouiller en homemade, elle est pas belle la vie  😉  ).

 

Des bisous les Caribous !
Masque à l’hibiscus Balm Balm, environ 10 euros sur @lovelula
Reçu sur demande via Love Lula

Caribouland
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