Author Archives: Mona

10 avril 2016

Toleriane Ultra nuit, ou la crème qui m’a sauvée de ma petite allergie cosmétique

allergie

Difficile d’être complètement zen quand on se retrouve du jour au lendemain comme un dalmatien aux taches rouges, le tableau agrémenté de pustules éparses, une sensation rugueuse sous les doigts quand on les passe sur le visage.

J’ai parfois des réactions avec certains produits cosmétiques (mais toujours pas de troisième téton en vue). Quand ça m’arrive, je suis de très mauvaise humeur, je mange du chocolat, c’est une galère internationale.

 

D’abord, parce qu’on est tenté de tout camoufler, avec des produits de teint couvrant – poudre matifiante, farine fermentante. Qui vont rester sur la peau toute la journée, macérant (c’est bien ce qu’il se passe si tu sébumises un max), jouant avec les détritus de pollution qui voguent dans l’air ambiant.

Ensuite, on va peut-être essayer de traiter ça comme une acné basique, alors qu’il s’agit d’une mauvaise réaction à un produit cosmétique.

 

Comment je le sais ?

Retiens une règle (en plus de se démaquiller et de bien s’hydrater la peau chaque jour)(et de changer de culotte) : il ne faut jamais introduire deux nouveaux produits en même temps.

Ton minois n’est pas une usine qui s’adapte aussi facilement qu’une Nabila lâchée nue en pleine jungle, il a besoin de TEMPS pour s’habituer, de TEMPS pour se régénérer, le tout sans compter les facteurs externes (air-co, air intense en ville, la barbe de l’homme) et internes (les saloperies d’hormones, ta tequila d’hier soir) qui sont des variables sur lesquelles on a un contrôle plus que modéré.

 

Quand on s’assied un instant, et qu’on choisit un soin à intégrer dans sa routine il faut :

  • qu’il réponde à un besoin immédiat : on n’utilise pas un gel nettoyant en hiver, en été c’est mieux, on ne traite pas ses taches avant d’avoir régler son acné, etc.
  • qu’il ait du sens dans notre quotidien : si on sait qu’on va à la piscine trois fois par semaine, une crème légère le jour ne suffira pas à rattraper les dégâts du chlore. Soit on s’arme d’un nouveau masque pour endiguer les plaques de déshydratation sur les pommettes, soit on upgrade son hydratant
  • qu’il se marie bien avec le reste : autant le matin, même un fond de teint peut être une raison pour s’armer d’une bombe d’eau dessous, surtout s’il est trop matifiant. Autant le soir, il faut veiller à ce que les couches de soins travaillent en harmonie, pas de double emploi (trop de gras sur trop de gras), et pas des ingrédients qui sont too much (un sérum avec du silicone sur une crème avec silicone en haut de liste, ça peut pelucher, mais aussi empêcher l’action de l’autre par effet barrière)

 

Mon petit combat

Depuis deux mois, j’avais deux plaques qui s’étaient installées sur, respectivement, le bord de ma narine et de ma bouche (côté menton), comme si je m’étais râpé la zone à l’aide d’un grattoir.

Je veux bien l’admettre, je suis une fille spéciale, mais je ne pousse pas le vice de l’exfoliation jusque-là.

J’ai d’abord incriminé la barbouze de l’homme, sauf que, dans une logique toute naturelle, j’aurais du avoir tout le bas du visage irrité à la « mraouw, vient me gratouiller le mentounioux avec tes pwals par milliers ».

 

J’ai ensuite prétendu qu’il s’agissait peut-être d’une dermatite (ça en avait tout l’air en regardant sur gougeul), avec sa sécheresse et ses « boutons morts » (les rouges inutiles, sans pus ni tête), mais rien n’arrivait à la virer : le nettoyant super doux, les huiles végétales et les sérums de nuit basique appliquées localement et en lesquels j’avais toujours eu une confiance aveugle.

Nada.

Aucune amélioration. J’avais une poussée une fois par semaine, c’était moche, indomptable avec mon combo fond de teint + poudre. J’en étais arrivée à ma limite ultime : j’avais pris un rendez-vous chez la dermato. YES, AGAIN.

Sauf que je n’y suis pas allée pour des raisons indépendantes de ma volonté, un problème de faille spatio-temporelle, mon filofax et moi n’étions pas en saine communion, j’ai fini par me rendre compte le jour-même que j’avais oublié la consultation en flûtant un « merdouille ».

Mais mais mais.

Je n’avais soudainement plus besoin d’y aller (ouuuh, le teasing).

 

La crème qui gère tout

Je veux bien m’habiller comme une plouc pendant une semaine si cette crème ne règle pas vos problèmes, mais en soi, sur ma peau, elle a été tellement miraculeuse que j’étais grandement ennuyée en regardant mon calendrier de test.

Je marmonnais des « plus que deux semaines, une semaine, trois jours, demain, ayé JE PEUX EN CAUSER MAINTENANT ? ».

Elle a agit dès la première nuit, le lendemain, j’ai presque réussi à me maquiller normalement. Il y a eu des tentatives de rechute de la couenne, mais cette night cream la tenait par la croupe en lui soufflant qu’elle n’avait pas intérêt à sombrer.

Et elle l’a écoutée.

 

C’était pas faute d’avoir essayé des soins spécifiques pour peaux en détresse : de la dermalibour en passant par le baume à la rose qui avait sauvé mon pif enrhumé, puis le masque anti-rougeurs d’Avène (qui m’a fait dire « bonjour pustule » au réveil), la xeracalm corps (tant qu’on y est), tout ce qui pouvait être sans parfum/pour escalope irritée est passé sur ces deux foutues plaques.

Pas de changement, elles restaient coites, à me reluquer par le biais du miroir. Avec ou sans soin, c’était du pareil au même, comme si je m’esquintais à grimper un mur sans fin.

Et, entre nous, je la connais bien ma saloperie de peau, j’aurais du trouver la bonne recette dès le début, mais ici, j’avais plutôt l’impression de parler italien avec un russe.

toleriane

De la gamme Tolériane, je n’ai jamais testé que le lait dermo-nettoyant, une petite tuerie basique et lactée pour se démaquiller.

Donc a priori, j’étais conquise d’avance quand j’ai vu débarquer un – minuscule – tube d’Ultra Nuit devant ma porte magique.

 

Dedans on trouve :

de l’eau, de la glycérine, du squalane hydratant, du beurre de karité, de la niacinamide (anti-âge, régule le sébum, participe à endiguer les poussées de rougeurs), un silicone (pour le côté doudou), de l’allantoïne (anti-inflammatoire et apaisante), un polymère (toujours pour avoir un bel effet de texture), de la carnosine (cicatrisante, anti-oxydant), entre autres.

Liste sur le site

 

Je ne pense plus chercher de crème pour une éventuelle nouvelle crise, depuis que je l’ai, je l’ai utilisée sans discontinuer, à la manière d’une ourse en manque, la patoune dans son pot de miel salvateur.

Elle est simplement parfaite : parce qu’elle a une texture ni trop grasse ni trop légère, on sent qu’elle est riche en agents hydratants (pas eu une seule plaque sèche depuis que je l’utilise), elle a réussi à dégommer mes deux zones de râpage près du nez et de la bouche en deux nuits top chrono (et je t’assure que c’était la guerre depuis deux mois, j’en pouvais plus).

Sans compter que le packaging a du sens, il a une petite taille et contient un « sachet » dans le tube qui s’amincit à force qu’on se sert du bidule (un mix entre le flacon pompe et air-less).

 

Il est certain que j’ai aussi adapté ma routine, utilisé un baume safe en démaquillant et un nettoyant que je connais bien, deux-trois sprays d’hydrolat de bleuet pour apaiser, puis l’Ultra nuit. Et quitte à être impeccable, je ne me tournais que vers des valeurs sûres en makeup.

Enfin plus ou moins… j’ai voulu frimer en m’achetant la dernière touche confort de gemey, en pensant qu’elle me donnerait un teint de poupée à moi aussi, mais en quelques jours, elle m’a ravagé le terrain à la vitesse d’une taupe enivrée sur un green de golf.

J’ai arrêté de l’utiliser, et pareil, tout est redevenu normal à la vitesse grand V avec le soin Laroche Posay, fini la rugosité passagère à cause des dégâts d’essais cosmétiques.

 

Je m’accroche à ce tube comme une désespérée mais j’assume.

Quand tu trimes pendant des semaines parce qu’absolument rien n’agit sur ta couenne sensibilisée, et que d’un coup, au détour d’une noisette hydratante, tu revis (du minois), tu peux me croire, la victoire est belle.

 

Ceci étant dit, don’t forget : quand tu as une petite allergie/intolérance cosmétique, il ne faut pas agir comme une idiote. On prend sa liste de basiques, on réduit au minimum, le temps que tout passe. Et surtout, on ne joue pas à plus malin que son voisin en essayant d’introduire un max de nouveaux produits dans sa routine. Ca ne sert à rien de se grouiller, tes pores ne sont pas des machines.

Et a priori, si tu suis mes conseils, tu devrais vite pouvoir cibler le fauteur de trouble : c’est le dernier comique que tu as introduit dans ta salle de bains.

 

Des bisous les Caribous !

Crème Ultra nuit Tolériane de Laroche-Posay, offert par la marque (MER-CI)
Environ 20 euros selon les dépositaires, trouvable en parapharmacie

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4 avril 2016

Deux baumes de printemps

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Tu sais qu’au début de ma « vie cosmétique », je me démaquillais avec des lingettes et des eaux micellaires, parce que ça ne coûtait pas cher et que je m’intéressais fort peu au pouvoir du toucher.

J’ai suivi un chemin plus huileux depuis, plus gras, plus baumesque, jusqu’à amener mon lectorat à une surdose écoeurante de textures épaisses pour enlever la pollution de son minois le soir venu.

Je sais que tu m’en veux, un peu – je suis navrée, parce que toi aussi, au début, tu aurais voulu te contenter d’un bête coton et d’un splash d’eau. Tu peux, dans l’absolu. Ta salle de bain, ta bouille, tes choix.

Mais crois-moi quand j’affirme qu’une simple texture change le sens d’une journée, il y a des soirs où le nettoyage du visage me permet de mieux dormir parce que j’ai utilisé des soins plaisir.

 

Deux baumes

Sachant que je suis un Caribou poilu de la mirette et que je tiens à mes précieux cils, je me les pré-démaquille avec une eau micellaire pour aller vite, en en prenant une bien efficace qui nécessite 3 passages maximum (la garnier puractive pour peaux mixtes est PARFAITE).

Ca peut paraître étrange, sachant que j’utilise des baumes avec une forte base huileuse, tout devrait partir en un seul geste.

Non, j’aime me rendre la vie compliquée parce que :

  • de un, l’eau micellaire enlève tout sans voile
  • de deux, j’utilise souvent des baumes qui nécessitent un double nettoyage, et j’ai les noeils plus sensibles qu’avant
  • de trois, je me concentre mieux sur le massage du visage en évitant mes yeux, ça me permet les garder ouverts sous la douche, et donc d’être consciente d’où je mets les pieds
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Honey Magic 2-en-1 Funny Bee

Je ne suis pas DU TOUT une fan des odeurs sucrées, de bonbon. Je suis pourtant un haribo sur pattes, mes guiboles sont des carambars et je parle en toussant des fraises tagada.

J’aime m’empiffrer de bonbecs mais leur parfum dégouline, ça peut m’empêcher d’utiliser un produit juste parce que je n’arrive pas à passer au-dessus de cette odeur.

 

Pour le Honey Magic, j’ai fait de gros efforts.

Dedans on trouve :

Caprylic/Capric Triglyceride (une huile estérifiée commune en bio, pas entière mais bon), Glycerin (hydratante), Simmondsia chinensis seed oil* (de la jojoba, équilibrante cutanée), Prunus Amygdalus dulcis oil (de l’amande douce pour son côté adoucissant), Perilla ocymoides seed oil* (excellente huile pour les peaux sensibles, agressées) , Sucrose laurate, Parfum, Mel* (du miel, hydratant et nettoyant naturel), Triticum vulgare germ oil (de l’HV de germe de blé, pour adoucir les squames), Aqua, Helianthus annuus seed oil (de l’HV de tournesol, émolliente), Tocopherol, Squalane, Beta-sitosterol, Dehydroacetic acid, Benzyl alcohol.
* ingrédients bio
99,8% des ingrédients sont d’origines naturelle dont 19,1% sont issus de l’agriculture biologique

La composition est plus que bonne, mais comme d’habitude, je suis ronchon parce que le premier ingrédient est toujours une bonne vieille huile estérifiée. A QUAND une huile végétale en haut de liste pour enfin valider un vrai esprit nature jusqu’au bout ?
Le nom est également trompeur sur les bords, la dose d’honey est assez minime.

 

La texture est une sorte de mix entre celle du miel et d’une huile épaisse. Elle fond avec la chaleur des mains et de la peau et se transforme en doudou cutané.

 

Concernant l’efficacité, je l’ai déjà testé avec un bon makeup bien épais sur les cils, mais il a fallu un peu de temps avant de vraiment venir à bout de mon mascara.
Ils suggèrent que sa puissance est totale sur du waterproof, je préfère modérer leur enthousiasme en disant qu’il fonctionne bien, mais sur un maquillage léger des mirettes.
Au niveau du visage, c’est un autre discours, tout se dissout en deux secondes chrono.

Au rinçage, il faudra un muslin cloth ou s’armer d’un nettoyant pour retirer la sensation de gras qui ne part pas « juste à l’eau ».

Une fois sèche, la peau est douce et souple, donc on est dans le bon.

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Sensational Soft Cleanser de Rituals

ALORS CA !

Il s’avère que chez Rituals, certains produits visage ont une composition plus que correcte, j’étais sur mon fessier en découvrant la chose.

Il faudra un peu faire le tri, parce qu’on est dans un mix « cosméto conventionnelle et non conventionnelle », mais des deux soins que j’ai testé pour l’instant, je peux vous dire qu’on est dans une catégorie de doudoux à bon prix avec des ingrédients pas mal.

 

Dedans il y a :

Caprylic / capric trygliceride (la même huile estérifiée que pour le honey magic), Glycerin (hydratante), eau, sucrose laurate, sucrose palmitate, panthénol (réparateur et apaisant), jus de feuille d’aloes vera (hydratant et cicatrisant), huile de graine de tournesol (émolliente), Poria Cocos Extract (dérivé d’un champi, anti-inflammatoire cutané), Phragmites Kharka Extract (traitement des problèmes de peau), sucrose Stearate, Tocopherol, acide citrique, citrate de sodium, benzoate de sodium, phénoxyéthanol, Ethylhexylglycerin, parfum.

Ce qui me frappe, c’est que, les conservateurs mis à part, on a une petite dizaine de composants dans la recette, la plupart tournés vers le soin des peaux sensibles. Quand je l’ai lue pour la première fois, je me suis dit : « en v’la un bon nettoyant pour une chieuse de couenne ».

 

Sur leur site, l’utilisation n’est pas claire, ni même sur le tube, où l’usage diffère selon qu’on parle français ou anglais – hin hin.

De mon point de vue, il peut s’utiliser comme démaquillant du minois, en ayant à l’esprit qu’on ne doit pas être pomponnée comme la Kim Kardashiante, sinon on va vider deux bouteilles comme on s’enquille du pinard pour fêter une victoire.

En suivant mon rituel d’eau micellaire sur les yeux et de baume sur le visage, j’ai les pores nettoyés et l’épiderme en bonne forme. Je l’utilise d’ailleurs plutôt les jours où je ne suis pas fort maquillée, juste histoire de rafraîchir la façade et d’honorer son rôle de nettoyant (mais t’inquiètes, il enlève très bien le barbouillage de couleur du matin).

 

Il faudra l’appliquer sur peau sèche (ils disent sur peau mouillée dans la version française, mais n’y crois pas), bien masser, puis le rincer. Il part mieux que le honey magic, et laisse une sensation moins grassouilleuse, mais je conseille quand même le passage d’une lotion au coton ou deux étapes (le baume rituals + un cleanser normal) pour être sûr.

Ou simplement de l’ôter avec un linge humide, à l’ancienne.

 

J’ai testé pas mal de baumes ces derniers mois, et ces deux-ci sont ceux que je mettrais facilement dans la catégorie « basique », parce qu’ils sont simples, ont une bonne compo et qu’ils ne coûtent pas SI cher (respectivement 25 et 13 euros).

Après, de mon point de vue, je préfère le Rituals, parce qu’il a une texture plus inédite (un gel-baume qui ne déshydrate pas du tout), et qu’il sent le propre. Mais là, on parle de moi.

NB : le sensational cleanser utilisé en nettoyant voudrait dire qu’on se démaquille, qu’on se sèche la bouille, puis qu’on enchaîne avec lui. Je trouve ça tiré par le cheveux, pour ça que je le considère comme un démaquillant doux/cleansing balm, un hybride du côté soft de la force.

 

Si vous êtes plus dans un délire d’odeurs sucrées, il est clair que le honey magic vous conviendra mieux. Mais si vous cherchez quelque chose d’économique et qu’au quotidien, vous ne vous maquillez pas comme une truite au bal des harengs, le Rituals est plus adapté.

Il n’y a pas de mauvais produits, tu sais. C’est comme pour choisir un resto, tout est une question de goût.

En tout cas, les deux s’emportent facilement en weekend avec un muslin cloth, ça réduira les bagages de certaines 😉

 

Des bisous les Caribous !

Honey Magic, offert par Sebio, à shopper ici
Sensational soft Cleanser Rituals, offert par RP rituals, à shopper en boutique ou sur leur site

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1 avril 2016

Face friday avec Ilia Beauty

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Je me connais bien tu sais.

Même si ça fait seulement un an et demi que je m’intéresse vraiment au makeup (entendre par-là que le budget soin-maquillage est devenu sur-catastrophique), j’ai des principes de base qui n’ont jamais changé.

Je veux que le rendu soit naturel, j’applique la règle fond de teint – poudre – blush, et je n’abuse jamais.

Parce que j’ai une peau mixte, que le look caky (si on voit une seule schmut de poudre à 30 cm, ça m’énerve) ne m’emballe pas, que je connais ma peau et ses défauts (ça pèle parfois, ça te fabrique des grumeaux à d’autres moments) et que passer trois heures à rattraper des petites imperfections n’est pas mon délire.

Selon moi, le principe de se colorier le visage doit rester un amusement, un plaisir, et pas une bagarre de pomortes et pigments mal placés.

 

Ilia Beauty

Quand j’ai découvert Ilia Beauty et ses compositions, j’ai directement senti qu’on était dans la même veine que Jane Iredale : le genre de marque qui se bat pour créer des produits de qualité, avec une majorité d’ingrédients naturels et/ou d’origine naturelle, une envie de donner dans la beauté par la matière brute.

Pour être honnête, j’ai zieuté le multistick pendant des plombes sans jamais avoir réussi à passer le pas de l’achat (je jouais à « je le mets dans le panier, je le supprime du panier. JE LE REMETS DANS LE PANADOU, JE L’EN SORS »).

Pourtant je suis cette femme qui avait craqué comme craquote en s’achetant deux just kissed chez Jane, un duo de baumes à lèvres colorés à 25 euros la pièce.

J’avoue, j’ai développé une notion des prix toute personnelle et complètement biaisée par mon délire du « je veux, m’en fous du tarif », mais ça ne m’empêche pas d’être raisonnable et de me retenir d’une impulsion malheureuse.

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Le multistick

Dedans on trouve de l’huile de tournesol, de ricin, du beurre de cacao, de la cire d’abeille, de candelilla, de l’huile de sésame, du beurre de karité, d’orange, du tapioca, de l’huile de soja, et un antioxydant naturel. Pour colorer le tout, on a mis du mica, entre autres.

Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil*, Ricinus Communis (Castor) Seed Oil*, Theobroma Cacao (Cocoa) Seed Butter*, Beeswax (Cera Alba)*, Euphorbia Cerifera (Candelilla) Wax, Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil*, Butyrospermum Parkii (Shea Butter) Fruit*, Citrus Aurantium Dulcis (Orange) Fruit Butter, Manihot Esculenta (Tapioca) Starch, Glycine Soja (Soybean) Oil, Tocopherol Acetate (Natural Vitamin E). May Contain: Mica, Titanium Dioxide, Iron Oxide (Ci 77499, Ci 77492, Ci 77491), Red 7 Ci15850, Red 28 Ci45410, Yellow 5 Ci19140. *Certified Organic Ingredients. Ingrédients Certifiés Biologiques.

 

J’ai essayé de ne pas en attendre grand chose, de rester calme, stoïque, imperturbable.

Mais ce bidule est gnagnagnouh doubidou – entendre pratique et parfait.

 

Dans le domaine des blushs crémeux, j’avais déjà eu mon histoire d’amour avec le pot rouge de Bobbi, que j’avais siphonné l’été passé. Le petit pot d’RMS aussi.

Celui d’Ilia est fondant, il s’applique par touches sur les pommettes puis s’étale du bout des doigts, en tapotant un peu pour chauffer la matière.

En même pas 30 secondes, il est posé comme un charme.

Et, justement, il me ravit parce qu’il a ce petit je ne sais quoi de blush idéal de matin pressé.

 

Il ne m’a pas donné de boutons – mais mes joues sont une zone blanche, c’est rare qu’un grumeau ose y pointer son naseau.

Et concernant la tenue, il tient sans problème plus de 8h sans filer ni luire, le tout avec un rendu naturel au possible.

Pour la couleur je n’ai vraiment pas eu de mal à choisir, j’avais pris All Of Me, une teinte étrange, entre le rouge, le orange et le terre de sienne. Un chouilla dans l’esprit je me colle une brique qui a pris chaud, donc à doser avec parcimonie parce que les pigments sont bien là !

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Los Roques Sheer vivid tinted mstrzr – multistick all of me – R04 Une Beauty rouge by Une

 

Ilia sheer vivid tinted moisturizer
Liste ingrédients ici

Concernant le second produit, on va faire un parallèle tout naturel : il est dans la même veine que le dream tint de Jane Iredale. C’est un hydratant teinté, donc pas besoin de se tartiner dessous, il est suffisamment riche pour prendre soin de la peau.

Là où j’ai un peu du mal, c’est au niveau de l’application : okay il s’étale bien, okay il unifie le visage sans apporter de réelle couvrance (tinted moisturizer oblige), mais il met beaucoup de temps à se fixer.

Dans le sens où, après une minute, si je repasse mon doigt à un endroit, une ligne apparaît parce que j’aurai déplacé les pigments.

Ca peut venir de ma peau, ou de son type, mais à moins de le poudrer, on a de quoi faire un transfert illimité sur les joues de nos proches en leur claquant la bise.

 

J’avais pris la teinte Los Roques, la plus claire, qui a un rendu un peu « plombant » parce qu’elle est un peu trop neutre/rose pour moi (là ce n’est pas un défaut en soi, juste une question de calibrage – avec du bronzer j’arrive à plus ou moins contrebalancer l’ensemble).

D’où un rendu de femme un peu malade sur ma bouille à chaque fois que je le portais, ce qui avait le don d’accentuer mon malaise.

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De près, c’est un fini semi-mat, pas glowy, avec une tendance à un peu marquer les zones sèches ou le duvet du minois.

En soi, ce n’est pas un mauvais produit, je pense qu’il passerait bien mieux sur une peau normale sans trop d’imperfections et qui a besoin d’un coup de frais le dimanche avant d’aller au marché du coin.

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Face 2ème photo – Vivid tinted moisturizer los roques Ilia – Multistick All Of Me sur les joues – Une Beauty Rouge By Une R04 sur les lèvres –
YSL mascara volume effet faux cils Baby Doll

 

Pour la crème teintée, je suis vraiment embêtée, parce que sa base d’aloe vera et la pincée d’acide hyaluronique auraient pu être un plus pour moi.

Sauf que je ne suis pas convaincue : à chaque fois que je l’ai portée, j’avais cette désagréable sensation que je ne pouvais pas faire confiance à mon teint, que tout allait foutre le camp, migrer ou se désintégrer.

 

Concernant le multistick, je l’ai utilisé non stop depuis que je l’ai reçu, c’est dire le love international. J’ai tenté l’application sur les lèvres mais vu que mes babines sont ultra-pigmentées, le rendu n’était pas uniforme. Ceci étant dit, il hydrate très bien et la couleur est belle, donc si tu as la ventouse plus claire que la mienne, il remplira son rôle multi-usage à merveille.

NB : certes le stick est vendu 35 euros, mais il y a 5 grammes de produit, c’est quasiment le double de la mesure standard

 

En gros, si vous avez la peau très claire, neutre voire rosée, et presque parfaite, le vivid devrait vous plaire (à fuir si vous avez une base plutôt jaune comme moi).

Et si vous avez un coup de mou et envie de peps jusqu’au bout des joues, BUY THE STICK, EAT THE STICK, LOVE THE COLOUR AND STICK WITH IT.

En tout cas, ne cherchez plus du clean au niveau compo, je crois qu’on est bon là, je vous ai dégoté une nouvelle marque, y a de quoi explorer les revues du web pendant un bon moment. 

Sinon, vous pouvez toujours manger du Jane Iredale, je vous ai déjà dit que c’était bon comme un cake à la banane.

 

Des bisous les Caribous !

Produits offerts par MonCornerB, à shopper sur leur site

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21 mars 2016

Quand Nominoë te transforme en licorne, Nuit Hydratante éclat

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Si j’avais le choix, je m’achèterais un ranch avec une maison aux murs bardés de paillettes, un verger où les poires poussent en forme de diamant, des poneys dorés caracolant sur la verdure.

Si j’avais le choix.

Je suppose que ça doit venir de mon obsession pour tout ce qui brille, reflète la lumière, les petits bonheurs sont quand même plus beaux quand ils évoquent une rivière étincelante.

 

Mais force est de constater que je ne suis pas une princesse, les peintures qui flashent font kitch (les gens n’ont aucun goût, la vie serait plus excitante vue par le trou d’un kaléidoscope), on ne parade pas chaque jour dans le métro avec une robe arc-en-ciel parce que ça choquerait et enverrait un bon coup dans la bienséance générale.

La frivolité ne se partage qu’en petit comité.

I get it.

 

D’où ma recherche constante de produits qui seraient comme une tiare intime, un bijou qu’on ne sort de ses tiroirs que pour les grandes occasions.

Et depuis quelques semaines, je suis une licorne euphorique dans ma salle de bains parce que j’ai mis la main sur un doudou de couenne auquel je suis complètement accro.

C’est d’ailleurs la première fois que je siphonne un tube de 40ml aussi vite, mais j’ai pas du tout honte.

 

Le masque nuit hydratante éclat Nominoë

En terme de masque, je suis assez parée. Je dois en avoir une dizaine d’ouverts (fofolle inside), la plupart plus proches de leur date de péremption que d’ouverture, ils paradent un peu partout sur les armoires en attendant leur tour de manège.

 

Quand on en reçoit un (ou achète un, c’est selon), on s’attend à :

  • avoir la peau repulpée comme une framboise
  • sentir une douceur incomparable sous les doigts
  • être dans une harmonie totale avec la déesse des soins de la couenne

Mais on oublie souvent une variable qui a toute son importance : le rituel.

 

Avec le masque Nominoë, je m’attendais à un énième « tu te tartines, t’attends, tu rinces, et TADAM », sauf que les bretons ont mis le paquet sur l’expérience sensorielle.

 

Au niveau de la composition, on trouve :

Helianthus Annuus Seed Oil* (de l’HV de tournesol, très pénétrante et riche en antioxydants), Glycerin (pour l’hydratation), Caprylic/Capric Triglyceride, Oleic/Linoleic/Linolenic Polyglycerides, Sucrose Laurate (du sucre pour l’hydratation encore), Parfum (le fameux, celui qui sent Nominoë), Sucrose Stearate (émulsifiant), Aqua, Eryngium Maritimum Callus Culture Filtrate (du chardon bleu des dunes, pour la fermeté), Polygonum Fagopyrum Seed Extract (le blé noir, tonifiant cutané), Cynara Scolymus Leaf Extract* (de l’artichaut, pour booster le renouvellement des cellules), Cytisus Scoparius Branch/Flower/ Leaf Extract*(du genêt, pour le côté purifiant), Ulex Europaeus leaf/root/stem extract (de l’ajonc, pour apaiser), Centaurea Cyanus Flower Water*(du bleuet, pour bazarder les rougeurs des peaux sensibles), Benzyl Alcohol, CI 77891 (Titanium Dioxide), Mica (à l’origine de la couleur de dingue), Glycine Soja Oil (de l’huile de soja, adoucissante), Tocopherol, Dehydroacetic Acid, Linalool, Benzyl Salicylate, Lactic Acid, Geraniol. * ingrédients issus de l’agriculture biologique 98,5% du total des ingrédients sont d’origine naturelle. 43% du total des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique.

Une base très hydratante et pas mal d’ingrédients pour remettre sur pied n’importe quel minois en manque de fermeté, tonus, et sujet aux rougeurs. On croise de l’ajonc, composant de la majorité des produits de la marque et que j’adore à haute dose dans leur philtre de beauté. Mais aussi d’autres substances qu’on a peut l’habitude de voir dans les cosmétiques bios (l’artichaut, le genêt, le chardon bleu des dunes).

Tout ça s’annonce comme un cocktail plaisir après une journée à se traîner les baskets, quand on a envie d’un bain chaud, d’un chocolat (bah chaud aussi) et de ne rendre de compte à personne.

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Là où je suis gaga comme une gamine qui reçoit son premier vélo deux-roues à pompons, c’est que ce masque est absolument sublime.

Un magnifique festival de nacres roses (et vertes, on dirait) explose devant les mirettes, chaque changement de lumière me faisant trépigner d’impatience à mesure que la couleur se métamorphose.

L’expérience

Le premier soir, je ne voyais pas l’intérêt de me l’appliquer sur la bouille, je préférais observer la matière évoluer sur le dos de ma main, aplat duochrome qui avait le don de me relaxer le neurone (oui, j’en ai qu’un, blogueuse beauté oblige).

Une fois posée sur la peau, la matière devient moins nacrée, on brille de mille feux, certes, mais pas de quoi effrayer un hibou en passant sa caboche par la fenêtre.

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Au niveau de la marche à suivre, j’ai adapté les instructions à mon rythme d’escargot :

  • je le laisse poser en couche moyenne pendant plus d’une heure (contre les 10-15 minutes recommandées) – c’est le moment où il stagne un peu et se transforme en plaid pour la bouille
  • puis je masse pour chauffer la matière et la rendre plus huileuse
  • enfin, j’alterne malaxage de la bajoue et spray d’eau thermale (pour émulsifier le masque) afin d’aider le soin à pénétrer dans mes pores
  • s’il reste un surplus trop important après mes 5 bonnes minutes de pétrissage, je tamponne doucement avec un essuie
  • puis au dodo

 

Il a absolument tout pour lui.

Quand on l’applique, on sent qu’il enveloppe la peau comme un cocon de douceur (pas humide ni huileux, plutôt baumesque), l’odeur se développe lentement pendant qu’on vaque à ses occupations de nuit (me concernant: apprendre à Marty à s’asseoir comme un lémurien).

Et comme il ne faut pas le rincer, on profite du soir au matin de tout ce qu’il peut apporter de bon à l’épiderme – le minois tendu, les pommettes rebondies, le doux parfum des plages bretonnes sans le relent des algues.

 

Vu que j’ai absolument tout testé chez eux, je peux assurément dire que ce soin est une tuerie qui rendrait n’importe qui heureux. Pour les reflets, avant tout, mais aussi son effet fifou sur moi le lendemain, y a pas à tourner trois plombes autour du pot, CA HYDRATE GRAND-MERE et apporte un bon coup d’éclat.

Concernant la contenance (et c’est bien le seul bémol), j’aurais aimé du 50 voire 75 ml histoire de pouvoir un peu plus en abuser et ne pas devoir me modérer quand le tube aspire plus d’air qu’il ne délivre de produit (c’est là qu’on sent qu’il arrive en fin de vie).

 

CLAIREMENT, de tous les sleeping masks testés, le Nuit Hydratante est le plus convaincant de la troupe parce qu’il combine moment détente et cure intense d’hydratation.

Après, à toi de voir si tu as autant envie que moi d’être une licorne nocturne qui sent bon la lande.

 

Des bisous les Caribous !

Masque Nuit Hydratante Eclat, reçu par la marque, à shopper sur le site de Nominoë
25 euros les 40ml

Caribouland
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15 mars 2016

La taie en soie, la beauté par le dodo

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Qu’on se le dise, je ne suis pas du matin. Je n’ai rien d’un gai oiseau sautant de marche en marche pour se percher sur l’arbre à café et boire son mug tranquillou en caressant son chihuahua d’une patte.

Au réveil, je suis un ours – poilu. Et ça fait des années que ça dure.

 

Sûr que lorsque je regarde les morning routines des youtubeuses (qui ne respirent pas le même air que moi), je me dis que que leur quotidien commence toujours du bon pied. Moi, j’ai pas encore trouvé lequel était le meilleur après plus de 28 ans d’existence.

C’est une question de philosophie, apparemment, d’état d’esprit, d’avoir envie d’être dans une impulsion positive en ouvrant les mirettes. Toute chose finit par s’apprendre, je suis juste longue à la détente.

 

J’habite dans une sorte de maison-appartement où mon premier sursaut de vie est rythmé par les aboiements du chien d’en bas. Chaque jour. Sans faillir.

Secundo, j’oublie parfois de m’acheter du café.

Tertio, me lever tôt pour sortir ma boule de poils (qui n’hurle pas, hallelujah) n’a pas le don de m’enchanter – mais j’assume. Faut bien qu’il se libère de ses fluides nocturnes.

 

Je ne vous parle même pas d’un manque d’entrain, je suis sur-motivée le matin. J’ai juste besoin d’espace, de calme, et d’une boisson chaude avant de prononcer un seul mot.

En gros, je devrais vivre dans un château, seule, avec une source naturellement tempérée à disposition. Ou dans un pub vide bâti sur la lande.

 

La taie en soie

Sachant que Mona (moi) dort en moyenne 7h par jour (quand elle a le temps) sur un coussin avec une taie en coton, quelle est la probabilité pour qu’elle se réveille avec des sillons de la largeur d’une fissure intercontinentale qui dureront jusqu’à midi, les doigts dans le kiki ?

98%.

Quasiment tous les matins, et ce, depuis des années, je me levais – énervée – avec une trace tatouée sur la bouille. Parfois sur la joue, souvent au niveau des yeux-tempes, ou bien calée dans les sillons naso-géniens.

AH MAIS QUELLE MARADE, le cotonnou s’auto-proclame roi de l’origami épidermique, il te plie le pore par-ci par-là, et tant pis s’il te donne l’air d’un accordéon en fin de vie. Quand je vous dis que j’avais des crevasses, on parle bien de la tranchée dans laquelle on peut cacher 6 soldats, des munitions et du ravitaillement pour quinze jours. Easy.

 

Petit blablablouh avec Peau d’anges, on discute de la taie en soie pendant que je divague et navigue entre mes neurones, m’imaginant comme une Gaby Solis fraîchement pondue par son lit, reine de la couenne souple et lisse grâce à de la literie de luxe.

Il doit forcément y avoir un truc magique derrière cette matière pour qu’on en parle, ça jasait jusqu’à la stratosphère des Kardashiantes, le tissu à 85 boules de sleep’n’beauty se répandant dans les chaumières comme un petit choléra.

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La matière 

la soie est tissée selon différents grades qui vous permettront de pouvoir choisir un tissu qui soit un bon compromis entre longévité et douceur.

En général, on vous conseillera le plus basique, d’épaisseur moyenne, le 19 mommes (unité de mesure du tissage). Plus élevé, on a droit à de la haute qualité, moins élevé, il est possible qu’il faille remplacer la taie plus souvent parce qu’elle s’abîmera plus vite (he oui, on ne peut pas tout avoir, Grégoire).

 

Les avantages reconnus

CARACTÉRISTIQUES DE LA soie

Résistante : Le fil de soie est aussi résistant qu’un fil d’acier de taille identique.

Chatoyante : La soie a d’élégants reflets nacrés. En effet, la structure prismatique multicouche de sa fibroïne réfléchit la lumière.

Douce pour la peau : La soie est constituée d’acides aminés doux pour la peau. On dit qu’elle prévient diverses affections cutanées. Certains produits de beauté sont fabriqués avec de la poudre de soie.

Absorbe l’humidité : Les acides aminés et les interstices de la fibre de soie absorbent la transpiration et en laissent échapper une quantité importante, ce qui vous maintient au frais et au sec en saison chaude.

Résiste à la chaleur : La soie est difficilement inflammable et, si toutefois elle prend feu, elle ne dégage aucun gaz toxique.

Protectrice : La soie absorbe les rayons ultra-violets ; elle protège donc la peau.

Antistatique : Étant donné que la soie contient des ions positifs et des ions négatifs et qu’elle absorbe l’humidité, elle ne génère pas facilement d’électricité statique, contrairement à d’autres tissus.

SOURCE

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Pendant deux bons mois, j’ai dormi sans arrêt avec cette taie, passant d’années de coton à la douceur de la soie.

La première nuit a été… surprenante. Je ne vous mentirai pas en disant qu’il s’agit d’une matière à laquelle on s’adapte plus qu’on ne l’adopte illico. Question d’habitude, j’ai eu des difficultés à COMPRENDRE l’adhérence avec ma peau, pourquoi je ne m’enfonçais pas dedans comme dans de la mousse mais surfais en surface.

Ce sentiment étrange laisse place, au fil des nuits, à un petit moment bonheur.

 

D’abord, on ne sue plus trop, ou du moins, on ne se réveille pas parce qu’on a le cou humide de transpiration.

Ne me regarde pas de travers, ça arrive à n’importe qui, même hors maladie; depuis que je suis petite, j’ai des périodes de festival geyzerien du pore, sans explication aucune. Je pense sincèrement que j’avais juste trop chaud pendant la nuit et que le simple changement de taie a réglé une partie du problème.
Ensuite, je dois dire que l’effet sur les cheveux est indéniable : si vous avez des boucles ou des ondulations, vous le verrez directement puisqu’on perd moins en définition sur ce genre de textile. La perruque n’est pas emmêlée comme une scoubidou ivre le matin, et je ne connais plus l’effet mousseux (bombe hiroshima à la racine qui ne soulève qu’une partie de la touffe, dans le genre « coucou je viens de me lever »).
Il paraît que sur les cheveux fins qui souffrent d’électricité statique, c’est tout aussi bénéfique 😉

 

Et le meilleur du meilleur OF DA MEILLEUR DE MEILLEUR DE SUPER PONEY PWALU – je n’ai plus de tranchées qui se dessinent au réveil.

Nada. Que dalle à cheval.

Ca a l’air de rien, une petite révolution pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup (t’as la chanson en tête, tu me hais, ça y est ? – CHANTE – il jouait du bougnou debout, et pour moi ça veut dire cougnou..). Je n’ai que 28 ans, mais bon dieu de bonsoir, la poisse du lundi matin quand tu dois te maquiller et que t’as un alphabet morse tatoué sur la face à faire disparaître en 10 minutes chrono.

Sous peine qu’on te gratifie d’un « t’as eu une panne d’oreiller, goumiche ? ».

Michel ne pourra plus se gratter le bout du nombril en te disant que la carte routière de France a atterri sur ton visage en pleine nuit, non non. La taie en soie, de ce point de vue là, c’est une révolution cosmétique.

Le teint est lisse, l’épiderme n’est plus froissé, on a la bouille plus reposée et fraîche, et rebondie aussi (si ton coussin ne boit plus tes crèmes, faut bien que ta peau s’y colle). Un vrai miracle, te dis-je.

 

Je sais que le point « et alors, acnéiquement parlant, c’est le panard ou l’enclume ? » va revenir dans les commentaires, je préfère prendre de l’avance :

  • je n’ai pas eu de crise de kystes ou quoi que ce soit depuis que je l’utilise, je ne sais pas si c’est une coïncidence, mais c’est clairement un mieux qui mérite d’être signalé
  • les rougeurs sur les joues sont bien moins fortes au réveil
  • mon minois se déshydrate peu, ou en tout cas, il a l’air de bien plus profiter de son cocktail de nuit
  • il brille moins (forcément, s’il est mieux hydraté…gné gné gné)

Le seul point « négatif » à signaler, c’est l’entretien. Je la mets à tremper dans l’évier avec un peu de savon de marseille, puis rinçage et quelques gouttes de vinaigre blanc (comme préconisé par la marque), et jusqu’à présent, ça se passe bien. Mais le wash wash a mano ne m’excite pas des masses.

Je pourrais la mettre en machine à 30°c en programme délicat, mais cette température n’existe pas sur le modèle que j’ai dans ma buanderie. Je suis vernie.

Je signale au passage qu’avec une taie en soie, on a moins de risque d’allergie (c’est même plutôt conseillé si on veut éviter les ennuis liés aux acariens). Sachant que je suis vite incommodée par la poussière, c’est toujours bon à prendre.

 

Je pense que cette taie est une de mes meilleures découvertes de cette année, je ne ressemble plus à du papier crépon au saut du lit et ce, pour la modique somme de 26,50 euros.

Certes, il s’agit d’un budget dodo, tout le monde ne peut pas investir une somme pareille dans un carré de soie (y a des tutos sur le net pour la fabriquer soi-même), mais quand on sait que le sommeil est d’or et la base d’une couenne en pleine forme, ça vaut son prix.

Après c’est sûr que si on commence à vouloir toute la panoplie pour sa couchette, on atteint le plafond financier et s’offre les yeux effarés du banquier. Personnellement, ça ne me choque pas de n’en avoir qu’un seul exemplaire, je n’ai pas l’hystérie maniaque d’une Bree Van De Kamp qui coule dans mes veines.

Je suis juste une cool à l’aise à la mine non fripée qui dort sur de la soie de mûrier.

 

Des bisous les Caribous !
Offerte par Peaux d’anges, 26,50 euros la taie

Caribouland
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