27 septembre 2014

Des peeling pads au top par Philosophy !

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Il y a un mois, je vous disais qu’il était temps de se mettre à utiliser un peeling, histoire d’éviter les bubons de retour de vacances, d’être la plus éclatante sur le dancefloor pour les dernières soirées de l’été, briller par sa beauté (et non son sébum dégoulinant) par un beau matin d’automne précoce.

A chaque fois, ça me prend comme un tic nerveux, j’ai besoin de donner un coup de boost à mon visage, le pousser par les fesses, l’inciter à faire bonne figure, et depuis que j’ai découvert les acides de fruits, je suis un peu comme la nana de la pub au yaourt qui bave un « mon visage s’est transformé », en extase.

 

La découverte des pads 

L’avantage de ce genre de format en cosmétique, c’est la facilité d’usage : le coton est pré-imbibé du produit, on en prend un, on le passe vite fait sur l’épiderme, de quoi ravir la flemmarde de haut niveau que je suis.

Aussi, on peut rarement se tromper sur le dosage vu que le disque est déjà imbibé de la juste quantité de liquide/d’ingrédients pour traiter le minois.

Top top top!

 

Les triple acid brightening peel pads par Philosophy

A vrai dire, je n’ai pas acheté ces pads : ils traînaient dans ma commode suite à un event, et je n’avais jamais vraiment eu le réflexe de m’en servir.

La mauvaise expérience avec le hope in a jar night de la même marque devait y être pour quelque chose, comme la mauvaise communication avec eux, j’avais donc remisé l’idée aussi loin que possible dans mon cerveau.

Puis, comme à chaque fin de saison de boeuf (l’été, oui, saison de vache qui sue), la recherche d’un peeling me prend au corps, il me faut une solution, liquide, acide, qui arrache des larmes, fait couiner jusqu’aux pores, un vrai bouzin pas pour les faiblards qui repousserait le teint terne jusqu’au placard.

Just kidding, maintenant on se pèle la peau en douceur, vive la chimie. 

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L’avantage des formules combinées d’AHA, c’est qu’elles offrent une synergie qui fonctionne du tonnerre, plus multi-tâche qu’avec un seul acide de fruit vu que la palette des tailles de molécules est plus large, donc on opère à plusieurs niveaux de la peau en un traitement.

 

Dedans il y a

Pas grand chose, la composition est relativement claire et concise. De l’eau, de l’alcool (histoire de bien faire pénétrer les actifs), un émollient, niacinamide (agit sur l’hydratation de la peau), de l’acide mandélique (de l’amande, reste plus en surface, agit sur la pigmentation superficielle), un peg filmogène, un régulateur de pH, de l’acide glycolique (mon préféré, pénètre plus profondément, agit aussi sur l’éclat et le renouvellement précipité de l’épiderme), acide phytique (intéressant car agit sur l’enzyme qui déclenche l’hyper-pigmentation) et du bisabol (pour apaiser).

Apparemment, la version que j’ai ne contient pas d’acide azelaic, comme écrit sur le site officiel de la marque : il a le même genre d’action que l’acide phytique, très antioxydant aussi, donc je pense que c’est une erreur ou volonté d’étiquetage différent selon les pays.

ingredients : aqua, alcohol denat., glycereth-7 trimethyl ether, niacinamide, mandelic acid, peg-8/smdi copolymer, trethanolamine, glycolic acid, arginine, bisabolol. 

 

Le conditionnement en petit sachet est également très bien pensé et adapté pour la conservation de ce genre d’ingrédients (l’acide mandélique étant particulièrement sensible à la lumière).

 

La promesse / la posologie // au fur et à mesure 

Philosophy promet une peau plus douce et éclatante après deux utilisations, une réduction des rides & ridules causées par les effets néfastes du soleil après 4 usages.

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Le premier pad me faisait un peu peur : nouvel outil cosmétique, deux AHA que je connaissais pas en plus de l’acide glycolique, et un coton imbibé qui sentait fort l’alcool pour compléter le tableau, j’y suis carrément allée à reculons.
J’ai bien fait attention d’éviter les yeux et parties sensibles, passant le pad sur peau propre et sèche un samedi soir, histoire de pouvoir rattraper le coup si je devenais rouge comme l’honorable fessier d’un macaque.

Après deux minutes, mes pommettes ont un peu réagi, je devenais rosâtre comme une fleur pâle, j’ai donc suivi la recommandation de la marque : rinçage (à l’eau de bleuet pour ma part) après une pose de 5 mn. Puis cleanance expert et au dodo.

Le lendemain, une amorce de changement se faisait ressentir, la peau était adoucie, claire. J’attendais la seconde étape avec impatience.

 

Deuxième/troisième pad (2ème et 3ème semaine du coup) : peau de plus en plus douce, teint clairement plus éclatant.

Quatrième pad : ma routine déchire :: avec le cleanser 27 en démaquillant/nettoyant, suivi de temps en temps par la clarisonic, plus ces pads et le cleanance expert, j’ai clairement un peau lisse comme c’est pas croyable. Aucune action sur mes deux kystes du moment qui vont et viennent encore selon leur humeur (les poches sous peau c’est pas le nirvana).

Ce soir j’en serais donc au cinquième peel pad et j’ai hâte.

padpeel.jpg Photo haut 15 septembre / bas 27 septembre // No makeup

 

Concernant les taches, je vois une nette différence sur les plus récentes, m’est avis que pour celles que je traîne depuis mon adolescence, il me faudrait un rendez-vous chez un spécialiste pour un peeling plus profond.

 

Ce que j’aime :

  • la facilité d’usage est un ÉNORME atout : un pad à utiliser une fois par semaine, ça ne prend absolument pas de place dans un sac si vous devez l’emporter avec vous
  • les taches superficielles les plus récentes sont oubliées/radicalement estompées
  • la presque grande tolérance pour un peeling : à part au premier pad où j’ai constaté que je rougissais un peu (mais sans sensation de picotement ou de chauffe), chaque nouvelle étape s’est très bien passée, sans dessèchement le jour d’après, aucune pelade, une peau repulpée à souhait (certaines ont même constaté une réduction immédiate des pores, mais sur moi, les bougres sont déjà serrés comme des sardines)
  • mon front s’est détendu : pourtant je n’ai pas le front particulièrement ridé, mais c’est là que j’ai vu le fameux changement « sur les ridules » :  de fines lignes que je voyais auparavant sous un certain angle ne sont plus là
  • à chaque fois que je pense que je ne peux pas avoir la peau plus douce qu’elle ne l’est, j’arrive quand même à franchir un stade où je suis en extase toute seule en me palpant la couenne (fort bien dans ma tête, oui oui)
  • il y a vraiment assez de produit sur le coton, au moins ils n’ont pas été chiche sur la quantité
  • avec 12 pads dans la boîte, on a trois mois de traitement, une très bonne moyenne
  • la peau est lisse lisse lisse, une patinoire Herbert !

 

J’ai moins aimé :

  • l’odeur : forcément, pas de parfum spécifique, ça ne sent ni bon ni mauvais, juste pas le nirvana
  • l’effet sur la peau après application : ça colle un peu, j’ai vu plus sexy comme sensation
  • sûrement du à l’acide mandélique, j’ai tendance à un peu plus briller le lendemain, mais rien de fou furieux

 

peeling5.jpgLe prix pourrait être un couac pour certain(e)s, vu que la boîte de douze est vendue à 65 euros en moyenne, mais comme il y en a pour plusieurs semaines de cure, il s’agit d’un investissement sur le long terme qui vaut VRAIMENT son coût.

Au niveau du public concerné, je dirais qu’à partir de 25 ans jusqu’à 100 ans et plus on est dans le bon : l’usage de ce genre de pad peut être bénéfique si vous êtes à la recherche d’un peeling maison efficace (mais que vous avez la peau sensible), qui renouvelle la peau sans dommages et respecte vraiment ses promesses. Je rappelle que les peelings aux AHA induisent une meilleure hydratation de la peau, donc peaux déshydratées ne vous privez pas, on parle de repulpage intense !

 

Voilà, malgré mon a priori négatif sur cette marque pour cause de non divulgation, après demande, des dosages en acide de fruits de ses produits (chose qui me tue, m’enfin, chaque enseigne de cosmétiques choisi sa communication malheureusement), ces pads ont réussi à me séduire comme de vulgaires dragueurs.

Plébiscite total dans ma salle de bains, le retour d’autres filles qui ont commencé la cure est aussi enthousiaste que le mien, c’est dire l’unanimité.

 

Quel que soit votre choix, la protection contre les UV reste au menu chaque matin, histoire de ne pas ruiner tout le boulot du peeling, et se retrouver avec de vilaines taches après une bête marche dans un parc.

En tout cas, je ne regrette absolument pas la balade, ces pads sont impeccables et laissent la peau douce et claire, j’adhère !

 

Des bisous les Caribous !
Pour les belges, c’est dispo chez Ici Paris Xl
Pour les frenchies, sur amazon entre autres (vendeur fiable)

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23 septembre 2014

Petite revue non scientifique sur les ingrédients actifs/inactifs, comédogènes, etc.

lady-gaga-2.jpgOn entend de tout, depuis quelques années, sur les ingrédients à éviter, ceux qui, potentiellement, causeraient la perte de votre beauté épidermique, catastrophes de salle de bain, petits fouteurs de merde intégrés dans des formulations pourtant bien foutues.

C’est à qui trouvera le meilleur coupable, celui qui pointé du doigt, n’aura plus qu’à subir la mauvaise réputation qui va avec la sanction populaire : tu es un petit minable qui ne sert à rien dans mes produits de soins, dégage.

 

Pourtant, rien qu’en me basant sur des tests personnels, le fameux empirisme (comme à l’époque le compère qui tombait dans les fougères en ayant goûté une plante mortelle, le voisin ne voulant pas perpétuer la même erreur. Toute faute implique une leçon, un nivellement vers le haut à terme), je me suis mise à avoir une opinion sur ce que j’utilise.

Définitivement, j’aurais pu m’y perde, dans cet imbroglio, cette jungle, on trouve des affirmations qui se balancent à tout va sans réellement savoir si le « sans machin truc » a vraiment du sens, ou si « le naturel vaut mieux que le chimique ».

 

Dans la pratique, il y a quelques années, j’aurais sûrement fait le raccourci. De dire que ce qui est tiré du cul d’une plante vaut forcément mieux qu’une substance se baladant dans une éprouvette.

C’est là qu’on retrouve une idée fortement ancrée dans la croyance populaire : les hommes scientifiques sont les représentants du mal, au service de l’humain (contre le naturel), quand ceux qui brandissent une tige de laurier se font une gloire de roi comme à la fin d’un combat rondement mené.
GAME OVER.

 

Je ne vais pas re-parler de mon avis sur le bio, et de pourquoi cette ambivalence dans le marché des cosmétiques contemporains me convient tout à fait (je suis la reine du mix, pas besoin de carte, je fais ma popote et me crée des listes pour identifier ce qui fait réagir ma peau, quelle que soit son origine); je voulais juste entamer une petite revue non scientifique sur la problématique des composants « occlusifs » exclus pour cause de gros tapage.

Et aussi apprendre à regarder plus loin qu’un seul ingrédient se baladant nonchalamment comme un petit padawan pompant sur son cigare.

 

Des ingrédients comédogènes/occlusifs 

NB : pour rappel, la mention « non comédogène » ne rime à rien, elle sert juste à rassurer le client sur un produit, mais elle ne garantit pas une non-pullulance programmée. Faut tester. (Gloire aux échantillons grattés en pharmacie en faisant les yeux du chat de Shrek)

 

Les ingrédients peuvent avoir un potentiel comédogène, quelle que soit leur origine. Cela peut dépendre de leur richesse (huile d’avocat sur une peau grasse : c’est tendu), de leur caractère filmogène, des saisons (ce qui fait un effet « manteau » passe souvent mieux en hiver, tous types de peaux confondus), de leur association avec d’autres soins dans la routine, etc.

Là où ça devient intéressant, c’est quand on observe que la majorité des gens pensent que ce qui est chimique génère plus de bubons que ce qui ne l’est pas.

 

Faux :

  • il existe des ingrédients naturels qui ont un potentiel comédogène élevé : les cires naturelles et animales, certaines huiles végétales, beurres végétaux, certaines huiles essentielles pouvant augmenter la réactivité de la peau/leur sensibilité
  • l’activité d’un produit naturel peut être « néfaste » sur certaines personnes : réaction boutonneuse en ayant voulu passer à du tout bio/naturel ==> routine bien plus active

 

Dans l’industrie cosmétique conventionnelle on pointe souvent les silicones, l’huile de paraffine, car largement utilisés :

  • ces substances sont inactives, ce qui veut dire qu’elles n’apportent rien à la peau en terme de bienfaits nets (contrairement à ce qui contient des nutriments, acides gras essentiels à la bonne hydratation de la peau)
  • elles ont un rôle protecteur (moins élevé pour les silicones, très élevé pour la paraffine) : elle peuvent donc également contribuer à éviter à la peau de se dessécher, notamment lors de traitements médicamenteux contre l’acné
  • dans une crème traitante, un silicone peut représenter une bonne balance entre « ce qui traite et inclut une déshydratation » et « la recherche de confort »

 

L’importance d’une formulation/ne pas regarder à l’ingrédient unique

Si vous êtes plutôt comme moi, à varier naturel/bio/cosmétique conventionnelle ciblée (rarement parfumerie),  vous êtes sûrement passé par une étape de grand sectarisme.

Sectarisme de Type 0 (moi maintenant) : tant que ça marche ou « je me fais des listes de ce qui coince, sinon je m’en fous » ou « tant qu’il y a des actifs intéressants ».

Sectarisme de Type 1 (le mien, il y a un an et demi) : je bannis tout ce qui est tamponné sur les bidons de wash-wash du supermarché. J’avais intégré par coeur la ribambelle « sans parabens, conservateur, colorants, sulfates, canard flottant », et les marques qui criaient « je suis SANS ». Fort bien.

Sectarisme de Type 2 : NON MAIS T’ES DINGUE, tu crois que je suis une fille à me mettre du phenoxyethanol et des filtres chimiques sur le visage ? HU ! Je suis pas une loutre cosmique !

Sectarisme de Type 3 (le plus strict) : Je mets plus rien sur mon visage ni ne le lave, je suis quand même née sans produits de beauté et de maquillage, je vois pas l’intérêt. Et puis ma grand-mère elle se met seulement de la Nivea bleue de temps en temps et elle ressemble à Kim Kardashiante alors qu’elle a 100 ans. Tu peux pas test, goumiche.

 

Je me suis calmée. Parce que, de moi-même, j’ai compris que les ingrédients inactifs les plus connus N’AVAIENT RIEN DE NOCIF (pour l’humain), et que j’ai toujours du mal quand j’entends « oui mais tu sais, les silicones étouffent, ta peau sue dans le mauvais sens ».

Déjà, non, ça dépend du silicone, certains s’accumulent (comme le dimethicone) alors que le cyclopentasiloxane souvent utilisé chez Avène par exemple est « volatil » (ou en tout cas poids plume). Voir cet article du cosmétologue

Etant donné que j’arrive à faire une balance entre mes produits, je m’y retrouve une fois maquillée vu que je ne superpose pas une multitude de couches, et ce n’est pas un dimethicone par-ci par-là qui va enrayer la machine.

 

Quantité/position de l’ingrédient

Là où ça devient problématique, et c’est valable pour les deux camps cosmétiques, c’est quand on exagère sur la quantité d’ingrédients filmogènes utilisés matin et soir, qu’on se tartine de bio oil en sérum et qu’on enchaîne sur du beurre de karité pour hydrater par exemple (HAHA, je souffre en écrivant cette phrase).

Il faut essayer de faire attention à la place des ingrédients : si l’huile d’argan vous fait un peu réagir quand elle est en tête de liste, mais qu’elle se trouve sur un nouveau soin après la troisième ou quatrième place, les peaux chiantes et de sectarisme de type 2 seront contentes.

 

Je conseille d’ailleurs de souvent lire la formulation dans son ensemble, un ingrédient n’étant pas seul passager dans un train, il y a des alchimies qui fonctionnent bien (et d’autres qui peuvent craindre, comme l’accumulation d’ingrédients occlusifs), y a que le conducteur et son copilote qui peuvent vraiment foutre la pagaille puissance 1000 en une utilisation (mais en général c’est de l’eau et de la glycérine, donc rien de méchant).

Aussi, vous pouvez très bien ne pas supporter une huile essentielle seule mais la tolérer dans un soin de jour, donc on ne peut pas faire de grands débats et affirmations sur, finalement, une expérience qui reste très personnelle.

On peut néanmoins essayer de se diriger dans des cadres pré-établis et se créer sa propre steppe de caribou, avec de bonnes choses à brouter (attention, métaphore power), en piochant dans ce qui nous fait du bien au fur et à mesure des tests cutanés.

 

N’ayez pas honte/ou ce qu’induit le bannissement du chimique et non du naturel

Il est un phénomène très à la mode qu’induit le « sans-machin-brol », à savoir la honte cosmétique. Par vagues, je lis que certaines personnes se sentent coupables d’utiliser des produits qui ne sont pas « exempts d’un ou deux ingrédients CRACRA », mais qu’elles vont bientôt s’y mettre (même rengaine du côté du fumeur qui promet à son ami super sain d’arrêter dans un futur proche. Hum).

Faut pas avoir honte d’utiliser un produit entièrement chimique, parfois plus « safe » qu’un produit naturel, juste vous poser les bonnes questions : est-il réellement nocif ou seulement inactif/peu actif ? Est-ce que je suis concernée par le problème des perturbateurs endocriniens ? Leur accumulation ? La pollution induite par certaines industries ? L’impact sur la nature ou sur ma peau ? La surpopulation de Caribous ?

Il faut voir jusqu’où votre cheminement de pensée balise vos achats, à partir de là tout sera plus clair et net, rien ne sert de suivre la même routine que Ginette. Si tu aimes ton sérum Lancôme, garde-le.

 

Reste une chose

L’importance du démaquillage, avec de préférence un produit bien gras, puis un nettoyant, pour finir d’enlever ce qui part à l’eau. Un visage propre et net est la garantie d’aller se coucher sans se boucher les pores, peu importe ce qu’on a mis sur son visage en journée.

Le mieux, me concernant, reste de faire le choix d’utiliser une crème plus légère au niveau de la compo le soir, et privilégier les silicones le matin, maintenant qu’il commence à faire frisquet.

Chacun gère le positionnement de ses produits comme il le sent, mais la clef est sûrement dans la variation des textures (pas trop de gras sur du gras, pas d’hydratation sans la sceller, etc.)

 

Finalement, je voulais sortir ma tête du brouhaha pour souffler un peu, parce qu’à mesure que j’avance dans mes recherches, dans mes tests, mes envies coupées par la lecture d’une liste INCI, je remarque que je me cadenasse trop pour ne brusquer personne, ne pas partir dans des débats hors de ma portée.

J’ai toujours affirmé qu’une routine était un tout, comme ce que vous mangez dans une journée vous fait grandir, comme le corps humain ne fonctionne pas sans le sang, ni l’oiseau ne vole sans air.

Faut qu’on saisisse que tout n’est pas si SIMPLE, que j’aimerais que les gens sachent crier sur le bon coupable quand ils boutonnent, mais qu’à force de vouloir isoler les produits, puis leur compo, puis les ingrédients, on va finir par arriver à faire des articles pour parler de la structure moléculaire et dire que le « H » est mal placé et que ça craint.

 

Donc oui je vais continuer à utiliser des produits conventionnels et bio, parce que ça a du sens pour moi, parce que mon « millefeuille » revisité tient la route, et que j’arrive toujours à trouver un équilibre entre tous les ingrédients que j’utilise.

Mais essayez de voir aussi, de temps en temps, plus loin qu’un seul vilain petit canard dans une liste, the big picture comme on dit.

Avoir le nez tropprès d’une feuille fait loucher, tu m’étonnes que t’en perds tes idées claires, Herbert.

 

Des bisous les Caribous !
La petite liste indicative de beauté pure à garder sous le coude 

Caribouland
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15 septembre 2014

Topo imperfections, le nouveau cleanance expert au banc d’essai

cleanance-expert-00.jpg

La dernière fois que je vous avais fait un vrai bilan « boutons », j’en étais à mon – presque – deuxième mois de clarisonic, ma peau était vraiment impeccable, rien à redire, le grain lissé et sans anicroches.

Seulement les pores sont des putes qui tournent au vent comme des girouettes, et, leur instabilité liée à ma tendance à faire des tricots de boutons quand mes hormones ne digèrent pas un couac de pilule donne une palette de couleur à ma peau, du jaune au rouge, je suis un vrai Cézanne en furie qui se tire les cheveux en galopant sur la montagne Sainte-Victoire.

 

Disons que l’été s’est mal passé au début, j’avais du faire face à une sécheresse inattendue (forcément, l’arrêt d’un sérum caudalie n’a pas aidé à la remettre sur le droit chemin), et à force de masque à l’avoine et de persévérance épidermique, j’ai réussi à trouver un semblant d’équilibre.

Mais c’était sans compter un job « chez les gens tous nus », un centre de sauna-hammam qui turbinait à presque 40° non stop, et ma tête prise dans le courant d’air pour garder un semblant de dignité et ne pas rentrer chez moi le démaquillage dégoulinant comme sur la face d’un clown en fin de vie.

 

C’est à peu près à ce moment-là que j’ai été faire un petit coucou chez Avène, et qu’on m’a glissé dans le sac une nouveauté cleanance. Tu connais sûrement mon addiction pour le Triacnéal, deux tubes plus tard, il reste mon allié DE FOUDINGUE quand je suis en crise générale, branle-bas de combat, tout le monde sur le pont MON CAPITAINE, DES BUBONS EN VUE !

Du coup, rien qu’à lire la description, je me suis dit qu’on était VRAIMENT sur le bon chemin. Un peu à la façon de l’effaclar duo, le Cleanance Expert se la joue soin quotidien qui prend soin des peaux capricieuses sans les martyriser, un bon point.

 

Cleanance Expert   

La marque le présente comme un soin qui peut s’utiliser pour traiter les imperfections légères à modérées, s’attaque aux points noirs et aux boutons.

 

Dedans il y a

De l’eau thermale avène (très apaisante), plusieurs émollients, du silicone, un agent filmogène, suivent ensuite la X Pressin (ingrédient lissant au fur et à mesure des applications, ravive le teint), du beurre de karité, la diolényl (antibactérien, réduit la prolifération des indésirables), la monolaurine (le glyceryl laurate, censé réduire la production de sébum), entre autres.

avene thermal spring water (avene aqua). isohexadecane. propylene glycol dicaprylate/dicaprate. cetearyl alcohol. butylene glycol. dimethicone. polymethyl methacrylate. glycerin. 1,2-hexanediol. algin. butyrospermum parkii (shea) butter (butyrospermum parkii butter). caprylyl glycol. caprylyl glycol linseedate. carbomer. cetearyl glucoside. dipotassium phosphate. disodium edta. disodium phosphate. fragrance (parfum). glyceryl laurate. papain. polyacrylate-13. polyisobutene. polysorbate 20. potassium sorbate. sodium cetearyl sulfate. sodium hydroxide. sorbitan isostearate. water (aqua) 

 

Bon, honnêtement, quand j’ai vu la composition, j’ai un peu tiqué : je ne gère pas trop le dimethicone en général (encore que cette année, plusieurs produits qui en contiennent sont devenus mes favoris), il y a plusieurs agents de textures qui auraient pu être un peu occlusifs, et je ne connaissais pas bien les actifs.

Ceci étant dit, quand un produit traitant contient une phase qui permet de ne pas déshydrater la peau, on parle d’avantage.

 

La première semaine

Je l’ai utilisé matin et soir en phase d’attaque, je pensais que j’allais complètement attaquer ma peau comme une débutante, mais vu que les recommandations d’usage parlaient même d’une application le matin, j’ai suivi la notice à la lettre.

Dès le lendemain de la première utilisation, j’ai vu une différence. Je traînais un chapelet de joyeux bubons autour de ma bouche, ils commençaient déjà une dés-inflammation.

En sept jours, je n’entendais plus parler de ces imperfections qui me pourrissaient la vie depuis deux semaines, complètement bluffée.

cleanexpert1 Fotor

Avant/après J+7, restent les cicatrices

Concernant les points noirs, il agit raisonnablement sur ces emmerdeurs : certains revenaient irrémédiablement et se font moins présents depuis que j’utilise le Cleanance Expert, d’autres ont carrément dégagé de la carte. Je pense que sa petit action sur la régulation du sébum joue un rôle dessus.

Une fois appliqué le matin, le rendu est mat et net, pas d’espèce de luisance désagréable.

 

Ses limites, quand le Triacnéal intervient

Le Cleanance Expert se veut être une crème qui agit surtout sur les imperfections légères à moyennes, comme sur la photo ci-avant. Vous le savez sûrement si vous êtes un Caribou, un vrai (sors tes rameaux !), que je suis sujette à des kystes hormonaux depuis des années.

Exemple flagrant, il y a moins d’un mois, j’ai fait l’erreur de ne pas enchaîner deux plaquettes, j’ai repris la suivante un peu plus tôt que prévu, résultat : en cette fin de « mois », mon menton se colle trois kystes.

topo-acne.jpg

Peau nue // Hier après-midi, trois kystes menton + légères cicatrices résiduelles

 

RIEN DE DRAMATIQUE, s’entend, mais c’est là que j’ai constaté que la marque a très bien ciblé le dosage et le public. Si comme moi, vous avez parfois des épisodes plus « hard » que de simples boutons passagers, clairement il vous faudra vous tourner vers le triacnéal, parce qu’arrivé à un certain stade le CL. Expert ne suit plus et ne propose pas un traitement en profondeur.

Je vous conseille donc de l’utiliser comme un soin quotidien, pour entretenir une belle peau, ou même pour essayer de repousser le fameux « effet rebond » du retour de vacances, personnellement je l’utilise tous les soirs comme produit traitant et il gère, il semble d’ailleurs tout conseillé pour les « difficiles » changements de saison.

 

Ce que j’aime 

  • le résultat rapide, sur le teint comme sur le grain de peau sans passer par des AHA, et aucun surplus de boutons malgré une composition qui aurait pu se révéler occlusive (bonne balance !)
  • lissage presque immédiat de petites zones à microkystes passagers
  • l’odeur ! typique de la gamme
  • la facilité d’étalement, elle est vraiment agréable à appliquer
  • elle fait une EXCELLENTE base de maquillage, vu qu’elle rend la peau veloutée (peut-être bien que le silicone joue un rôle là-dedans, mais le résultat est le même si je ne l’ai utilisée que la veille)
  • le flacon hygiénique
  •  hydrate parfaitement sans faire tirailler, aucune sécheresse malgré le traitement, tout se fait en douceur mais sur la durée

 

Ce qui manque

  • aucune action sur les cicatrices : la cicatrisation est optimisée mais pas l’après-bubon (à ce moment-là faut prévoir autre chose en local si on a une peau qui marque)
  • le flacon ne va me durer que 2 mois et demi, 10 ml en plus auraient été bienvenus
  • pas de version avec SPF, et pourtant DIEU SAIT que c’aurait été judicieux de le décliner avec un indice dedans pour avoir une version de jour et s’éviter un cata « bouton+UV »

 

Il m’est arrivé de l’utiliser SOUS une crème solaire sans que cela pose de problèmes, donc si vous cherchez un sérum, vous pouvez très bien faire comme moi les soirs où il fait un peu plus froid : mon petit sérum anti-soif d’Absolution, suivi du cleanance expert et de la hydralba légère d’aderma. Plus cocooning/épiderme sous contrôle, tu meurs.

cleaneaumicellaire.jpg

En passant

Je vous avais déjà parlé de l’eau nettoyante d’Avène, ils en profité pour changer le design du packaging, mais pas de panique, la formule reste la même dedans, y a juste le nom qui change.

Pour rappel, je l’utilise le matin pour me rafraîchir le minois, je la rince à l’eau thermale puis j’enchaîne sur le reste de mes soins. Pas de grand nettoyage donc, une routine sans eau me convient parfaitement au réveil.

 

Donc voilà, j’avais souvent du mal à trouver mon juste milieu quand j’avais juste un ou deux boutons, la flemme d’utiliser une huile essentielle, ou même de me faire un masque. Le Triacnéal me narguait, mais je trouvais ça trop costaud pour le chantier. Donc finalement, cette crème tombe pile-poil comme il faut, agit pendant qu’on se balade les bras en l’air, les panards dans l’eau et la tête au vent.

Si clairement le Triacnéal est ce qu’il vous faut, n’oubliez pas de lire les deux revues du blog à ce sujet, histoire de ne pas vous brûler la peau (par PITIAY, FAIS GAFFE avec les acides de fruits) :

Test du Triacnéal
Plus de renseignements sur les peelings aux AHA

 

Mais si vous avez un teint un peu irrégulier et que vous voulez agir sur tout le visage SANS RISQUE, c’est plutôt le Cleanance Expert qui est adapté, a perfect cream pour les peaux lunatiques.
Je crois bien que j’ai tout dit, pour les questions, vous connaissez le chemin, coin coin, puis surtout, j’espère que votre rentrée cutanée (sûr que ça existe), n’a pas été tropTROUBLE.

 

Des bisous les Caribous  !
Triacnéal acheté 16 euros

Reçu Cleanance Expert 11,90 euros et Eau micellaire cleanance 12 euros

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11 septembre 2014

Du gant démaquillant, gant de grand-mère et muslin cloth

gant-jane-iredale.jpg

Autant vous dire que le jour où j’ai découvert le gant démaquillant (le principe), j’ai été un peu over limit, hystérique dans le bus, impatiente de me démaquiller (WTF), un foutu bout de tissu à 16 euros allait changer ma vie quand des personnes réalisent des rêves un peu plus dingues, comme sauter en parachute.

Depuis qu’il trône dans ma salle de bain et au fur et à mesure des conversations, de l’ampleur que le phénomène a pris, je me suis rendue compte qu’il y avait un petit amalgame entre la bête lavette (le gant flappy qui sert à rien et coûte deux euros) et la technologie d’un magic mitt.

Toutes marques mises à part, la nuance est grande puisque non, manger une soupe avec une cuiller ou une fourchette n’apporte pas le même résultat, y a qu’à regarder les taches sur ta chemise à la fin du repas.

 

Le gant démaquillant

Celles et ceux qui en possèdent un l’auront remarqué, une fois utilisé, le matériau sèche à la vitesse de la lumière, réaction simple due à sa fabrique : la microfibre ne retient pas l’eau comme un simple tissu, elle est hydrophobe (pas pote avec les liquides).

Vu qu’elle ne retient pas trop l’eau, et que le tissage est extra-fin, les résidus auront une plus grande place pour s’accrocher et être retenus dans la fibre ; ça couplé au frottement, on gagne sur tous les terrains.

Surtout que l’effet ventouse est assez surprenant et presque agréable, le gant bécote les bajoues comme une mamy.

Plus d’infos sur le site de Nelly.    

Je conseille toujours d’utiliser ce genre de solution en appoint, surtout quand on a une peau qui s’encrasse vite et ne supporte pas un nettoyage léger et non en profondeur (on est bien d’accord que la micro-fibre ne micro-pénètre pas le pore).

 

Le fait est que, dans ma routine, je l’utilise les jours où j’ai moins de maquillage sur mon visage, que je suis crevée, que ma peau ne veut rien entendre. Dans un cadre quotidien et répété, il faut soit s’autoriser à utiliser des produits uniquement hydrosolubles (et bon, mon maquillage n’est pas aquatique, ni ma protection solaire), soit d’avoir une routine teint inexistante.

Ma peau mixte craignant le moindre écart, je préfère me faire plaisir sur le make-up et adapter le nettoyage ensuite.
Après, libre à vous d’adapter, de d’abord vous démaquiller puis de l’utiliser ou faire le contraire, mais l’attrait d’un outil comme celui-là, c’est surtout le gain de temps, d’énergie et l’efficacité en deux temps trois mouvements. Je ne passe même pas de nettoyant après histoire d’user le concept jusqu’au bout, c’est dire.

 

Le gant de grand-mère en comparaison, les muslins cloths

Au niveau du nettoyage, un gant normal ne ferait pas l’affaire, ou si peu : il devient aussi imbibé qu’une éponge de mer, difficile d’éviter d’inonder la salle de bain, ça coule le long du bras (ça ne m’arrive jamais avec le magic mitt), puis surtout les taches restent incrustées quand il y en a.

Différence de matière, différence de texture, autant de paramètres qui font du gant de grand-mère un tout autre outil, bon pour se laver le corps, mais moins pour attaquer le vrai problème du démaquillage à l’eau (à moins de se récurer la couenne… jusqu’à l’os).

Donc, dans le cadre du rinçage d’un baume nettoyant (qui s’émulsionne ou non), d’une texture huileuse (comme une huile végétale), ou encore d’un masque de rhassoul ou d’argile (le genre qui s’accroche à la peau), un muslin cloth ou un gant normal peut très bien faire l’affaire, la première option restant celle qui sera la plus efficace, compte tenu qu’il s’agit d’un tissu fait pour enlever le gras comme personne.

 

De l’entretien d’une mousseline ou d’un gant démaquillant

Dans un cas comme dans l’autre, je n’utilise que du savon de Marseille authentique, parce qu’il a l’avantage d’avoir une phase grasse pour enlever ce qui colle mais se dissout bien dans l’eau, donc tout part en un clin d’oeil et le linge reste blanc.

Le magic mitt de Jane Iredale n’a d’ailleurs pas bougé, j’ai respecté les recommandations de la marque : pas de passage en machine, le tissu n’est pas propice aux bactéries.

Vu qu’il ne retient pas l’eau, pas de milieu humide qui stagne, donc pas de développement d’indésirable, aussi simple que ça.

 

A vous de voir ce dont vous avez besoin, vos habitudes de démaquillage et la sensibilité de votre peau.

Si vous peinez à rincer un cleansing balm, un muslin cloth n’est pas du luxe, mais dans le cadre d’un démaquillage simple et économique, le gant démaquillant est approprié.

 

Au niveau des marques à tester, il y en a plein, lapiglove et glov restant les plus connues, mais rien qu’en regardant sur google, il y a de quoi trouver votre bonheur sans casser votre tirelire.

Le mien est encore impeccable, donc j’aurais tendance à vous recommander celui-là, mais VOUS FAITES COMME VOUS VOULEZ.

Tant que vous prenez soin de votre peau comme il faut, c’est le principal.

 

Des bisous les Caribous !  

Caribouland
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7 septembre 2014

La routine « pampering » du dimanche

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J’aime tellement me chouchouter, je pourrais faire une thèse sur le chouchoutage de couenne abusif.

C’est un peu l’égoïsme qui s’assume de la célibataire, sans enfant, mais qui incite les jeunes mamans à faire de même parce que, avec ou sans mioches, on reste des femmes avant tout et que le soin de la caboche apporte un bien-être certain, la dose quotidienne d’endorphines en plus du rire entre amis.

Chaque dimanche, la goumiche (moi), se tartine en suivant un petit rituel. Les produits varient un peu selon les saisons, mais la démarche reste souvent la même : en profiter pour détoxifier, gommer, nourrir à donf’, remettre les pendules à zéro.

 

La routine cheveux // le bain d’huile 

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Je suis une fervente addicte du bain d’huile.

Ca vient de mon époque « je fais une tarte de bouillasse » quand j’étais gosse, depuis tout ce qui est gras, cracra, me rend heureuse. Donc, j’humidifie légèrement mes cheveux avec de l’eau thermale Avène (seul spray tout fait que j’ai sous la main), et ensuite, j’imbibe mes cheveux avec la grassouillette.

En général, c’est l’huile d’avocat qui remporte mes faveurs, mais j’ai fini le tube, donc j’ai entamé la nouvelle huile de Cîme : elle a une texture sèche très pénétrante et une odeur d’abricot chaud (c’est ce que ça m’évoque) qui me plaît sans plus, la composition étant basique mais riche en bons ingrédients.

Dedans il y a de l’huile de sésame, d’abricot (HAHA, il se cachait là), d’argousier, de dhatelo, d’églantier, de l’extrait de carotte, de l’huile de tournesol, et de l’extrait de romarin. Donc pas mal d’antioxydants et de bonne choses pour se lustrer la touffe. Plus d’infos ici.

 

Une fois que j’en ai assez de me balader dans la maison avec un air de « hé, ‘rgarde, je suis une ado pré-pubère aux cheveux dégueulasses », je file sous la douche.

Le seul shampoing que j’ai, capable d’enlever les résidus sans totalement anéantir mes efforts est le sensinol de ducray. Je vous ai évité la photo en gros plan du flacon – il a pas mal souffert sous la douche – mais j’en suis fan.

Il n’est pas bio, il a des sulfates, il contient du zinc pour apaiser les démangeaisons et une fois ma touffe séchée, j’ai la brillance du bain d’huile (et la bonne odeur qui va avec et reste quelques heures) combinée au volume du shampoo, donc je suis contente, je n’en demande pas plus.

Puis ça m’évite de me battre avec un nettoyant bio comme le lavera à l’amande qui est vraiment trop faible pour disperser une huile végétale.

 

La routine corps // Gommage et gel douche

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Depuis quelques temps, j’utilise un gel douche de la marque Erbaviva.

Complètement inconnue au bataillon, je l’ai découverte chez Kroonen & brown (comme d’habitude) et, JE PENSE qu’il y a eu erreur de casting au moment du choix du produit.

Ce qui me plaisait, c’était l’éthique de la marque : des produits initialement dédiés aux jeunes mamans et à leurs bébés, complètement safe (composition bio, produits ENTIERS naturels, rien d’absolument douteux). Du coup, j’ai fait ma gaga, j’ai jeté mon dévolu sur un gel douche à la lavande/rose/néroli, le body wash relax.

 

En soi, il est top, sans sulfates et enrichi en protéines de blé pour le voile de douceur, il nettoie très bien (sans vraiment mousser, mais ça ne me dérange pas), il sent bon les plantes sans aucune note sucrée (MUST), et détend mon string tendu.

Mais le gros point noir c’est son débit (et dieu sait que la longévité m’importe).

En trois semaines de temps, je l’ai déjà vidé d’un tiers.

Sur une contenance de 175ml, c’est moyen, vu que j’utilise au moins une cuiller à soupe de la chose pour vraiment en profiter/me sentir clean et que le prix n’est pas donné (dans les 17 euros).

 

J’aurais peut-être du jeter mon dévolu sur l’huile pour le corps de la même gamme, qui m’aurait sûrement duré plus longtemps (bon après, j’avais besoin d’un nettoyant, on se lave pas avec une grassouillette, on est d’accord), mais j’aime quand même beaucoup ce produit, en bonne lavande-addict que je suis.

Quant à mes gambettes, je profite du gel lavant pour les raser, et une fois séchées, elles ont droit à un petit coup de Promenade Sur Le Boulevard qui, TU VAS PAS LE CROIRE, est un soin après-rasage d’enfer.

Dans le genre, il apaise les guiboles et évite la gratouille à cause de l’irritation due aux lames. Un soin anti-rougeurs post épilation insoupçonné donc, mais totalement adopté pour cet usage.

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Une fois bien propre, j’enchaîne, une semaine sur deux (parce que ce baume m’est précieux, je distille), avec l’exfoliant de Nominoë.

J’avais déjà testé l’ancienne version, plus huileuse au toucher, mais je dois dire que celle-ci transcende TOUT. L’odeur me rend dingue et se dégage à l’ouverture du pot comme un nuage envoûtant (en deux ans de temps, je n’ai pas changé d’avis, c’est sûrement l’odeur cosmétique qui me fait le plus voyager).

A chaque fois je râle, parce que le niveau baisse vraiment trop vite, mais MESDAMES, le plaisir est souvent volatile et éphémère.

 

Le gommage est super agréable, la texture étant plus épaisse, elle fait encore plus barrière et adoucit vraiment la peau. J’en profite souvent pour le laisser poser deux-trois minutes avant de le rincer histoire de nourrir mon petit épiderme au passage.

Et là, bonheur et volupté, une fois les grains partis dans l’eau, j’ai le corps doux comme un agneau (ça se dit sûrement). MAIS VRAIMENT.

Je sens bon le breton et je suis tellement hydratée que je n’ai pas besoin de me jeter sur une crème pour soigner mes pattes de crocodile. Une merveille gourmande qui porte bien son nom.

 

La routine soin // Visage 

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Côté soin du visage, le dimanche est minimaliste.

Je ne veux pas entendre parler de maquillage (ou si peu), je fais même parfois l’impasse sur la crème, mais je profite toujours de la journée pour me faire un petit gommage léger et purifier sans m’arracher le minois.

 

La petite découverte du mois, c’est angel on bare skin de Lush : une sorte gommage, vu les amandes moulues, mais qui a une odeur de lavande (oui encore) très intense et le pouvoir de laisser la peau vraiment très douce (limite comme après un gommage à l’avoine). En nettoyant quotidien, je doute qu’il passe bien sur moi, mais comme nettoyant/gommant ponctuel il convient sans problème.

 

Une fois rincé, c’est au tour du soin purifiant d’Absolution.

J’en suis toujours à mon premier tube, encore une fois un produit à la Mary Poppins, qui ne finit jamais et m’enchante toujours autant. Depuis la revue, mon avis n’a pas changé dessus, il s’agit du meilleur masque nettoyant que j’ai pu essayer, très apaisant, pas du tout agressif, complètement valable sur la longueur vu le temps qu’il dure.

Je l’oublie souvent et le laisse quelques heures sur ma bouille pour enfin aller l’enlever à l’eau et profiter de mes pores cirés comme des chaussures neuves.

 

Alors vu de loin, on dirait que tout ça prend des plombes, mais à part l’étape « huile sur la perruque », je ne mets pas plus de trente minutes pour m’occuper de ma personne.

Après cette routine bain d’huile/lavage/gommage/hydratation de la guibole/purification de la couenne, je me sens comme au septième ciel, un petit mouton bouclé qui sort de chez le coiffeur et gambade.

Je me mets Perception sous les yeux, Marty sous la main, et les chevaux du pré qui hennissent en arrière plan pour remplir le cadre.

La semaine peut commencer comme elle veut après ça, une fois que je me suis entièrement chouchoutée, j’entre dans la sphère du chill posay, je gère ma barque.

 

Des bisous les Caribous !
Et bonne semaine 😉

Caribouland
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