18 mai 2014

Mais qu’est-ce qu’elles ont toutes à parler de leur peau ? #yourskinhasabody

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Elle a besoin d’une petite cure détox

Je sens très vite quand elle va mal

Ma peau  n’aime pas tropquand je mange du chocolat et je le sens passer

Elle se sent agressée si je la gomme

Elle a son mot à dire dans le choix de mes soins

Ma peau me dit merci

Elle ne supporte pas que je ne change pas mes taies d’oreiller assez souvent

Elle n’est pas trop capricieuse, malbouffe ou grosse bouffe, tout lui va

Ma peau a besoin de beaucoup de douceur

L’acné lui fait du mal, elle ne peut pas combattre ce fléau toute seule

Ma peau a une histoire

Elle délire complètement à coup de boutonnage intense

Ma peau est sur la voie de la guérison

J’écoute les besoins de ma peau

Elle a besoin de boire, de se nourrir

Si je ne la lave pas, elle râle le lendemain matin

Elle parvient à trahir mon âge sans parler

Elle n’en fait qu’à sa tête

Elle a décidé que du jour au lendemain, elle ne répondait plus à rien

Ma peau et moi, on est souvent d’accord

Elle aime bien quand je la masse

Elle aime quand je la chouchoute

Plus je m’occupe d’elle, plus je la sens soulagée

Si elle va bien, je me sens bien.

 

C’est dingue, plus le phénomène du soin prend de l’ampleur, plus tout le monde parle de son épiderme comme s’il s’agissait d’un troisième homme, un être à part qui a toute son importance.

Alors bien sûr, je suis aussi touchée par le phénomène, mais comme un gosse sur un manège, je n’avais pas la vue d’ensemble.

 

J’ai commencé à tiquer en voyant des filles parler en ces termes sur youtube, être dans une totale dévotion pour un ami imaginaire qui a son avis, ses humeurs, ses petits caprices qui changent chaque jour.

Le « ma peau me dit merci » m’horripile en un clin d’oeil, toute cette phrase résume entièrement ce dédoublement de personnalité qui n’accepte le corps que comme un patchwork ou chaque entité (jambe, lèvres, vagin) a son mot à dire. Bientôt les cuticules raconteront leurs histoires rocambolesques au bout des mains, les ongles pipelettes comment ils ont griffé le tableau noir.

 

Je suis en plein dedans, donc, mais un peu à part, plus dans le « moi-je » que dans le « ma-peau », puisque finalement, c’est MOI la planche à billets dans l’histoire, et la tête pensante de toute cette entreprise.

Je me demande si le marché des cosmétiques est en train d’atteindre son paroxysme en changeant carrément l’optique des acheteuses potentielles quand je lis des articles qui m’évoquent l’histoire de deux meilleures ennemies alors qu’on parle bien d’une personne et de son acné

 

Le sujet dévie toujours en société, sur la superficialité d’un tel engouement, que l’apparence n’est finalement qu’une porte ouverte sur toutes les conneries d’une fille en proie à ses états d’âmes de gamine.

Qu’est-ce qu’elles ont toutes à parler de leur peau ?

Il est nécessaire d’avoir une vision qui va plus loin que la beauté, plus loin que le cocooning, plus loin que le bien-être, et rattacher ce recentrement sur soi à une manière d’arriver à concilier toutes les parties d’un corps pour mieux être à son écoute.

Une sorte d’ouverture des chakras made in toi-même, un pass pour te donner le sentiment que tu as réussi à prendre le contrôle de ton derme, et que la résolution d’un problème TE (et non LUI) fait du bien .

Il faut voir l’espoir dans les petites victoires même si on est clairement pas sortis de l’auberge.

 

Ca pue encore le foin et la tête dans la paille, pour résoudre une telle pagaille il nous faudrait le routard cosméto-pratique, de quoi ne pas passer pour une donzelle à enfermer quand on affirme (en parlant de notre peau) « qu’elle ne va vraiment pas bien en ce moment ».

Mais on est un peu tous comme des boussoles, dermo-centrées, sans que cela nous pose un problème, puisqu’on n’est pas les premiers à se tartiner de crème et que l’image que l’on a de nous a toujours été évolutive et démembrée (un jour tu n’aimes que ton gros orteil, le lendemain tes fesses).

En quête d’un produit, votre corps déambule dans les rayons, mais votre, peau, ses petites crises du moment, vous essaierez de les apaiser en tentant l’impossible pour la satisfaire momentanément. Donc finalement, il y a bien deux décisionnaires ? Ou juste une fille schizodermique qui prend son temps ?

 

Cette histoire est trop perturbante pour MOI, MA PEAU a besoin d’un calmant.

Caribouland
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13 mai 2014

Le Natural Brow Shaper de Bobbi Brown, l’unsung hero

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J’avais déjà abordé le sujet il y a quelques temps (naguère quoi), et depuis, mon avis était resté le même : mes sourcils ont toujours été mes pires ennemis, de vrais foulamerde.

Quand tu prends la peine de bien maquiller ton visage, de faire en sorte d’avoir les yeux charbonneux et le regard qui crie chagasse, les sourcils-pwals qui me poussent au milieu du front décident de vivre leur vie et déstructurent un chef d’oeuvre en un simple coup d’oeil.

 

Bien les épiler n’a jamais rien changé, j’ai vraiment deux cas plaqués sur mes arcades : indomptables, certains crient « rebique et rebiquette », d’autres poussent vers le bas (à l’asiatique, j’ai toujours dit que j’avais un fond japonais), et quand en fin de journée, je passe vite fait devant le miroir, je les vois se battre en duel sans dignité ni retenue.

 

Le Crayon à sourcils

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Jusqu’à présent, j’utilisais un crayon bien sympathique de chez Hema, qui coûte trois pommes (ou quatre, je ne sais plus, il date de l’ère fossile), et avait l’avantage d’être un tout en un. Il avait un goupillon dans le derrière pour tenter de maîtriser cette galère, et je comblais ensuite les trous en simulant de faux poils avec la pointe du crayon. Puis, repassage de goupillon, et c’était tout.

Le problème avec cet outil, c’est qu’il remplit l’espace, il dessine quelque chose de très précis, et même en fondant le trait un maximum (il a une texture légèrement crémeuse, donc si vous êtes fan, go for it), j’avais toujours le sentiment d’être pwalue au dessus des yeux, mais également d’avoir deux traits innommables qui ne répondaient pas du tout à mon style.

D’ailleurs tape un peu eyebrow routine dans youtube, TOUTES les ricaines sont branchées sourcil-pwal ratiboisé comme la foret amazonienne en fin de vie, la nature partie au galop, plus qu’un désert de fins troncs à dessiner à l’arrache pour faire croire qu’il n’y a pas eu la guerre.

Trop loin de mes envies de naturel.

 

Grand moment, j’ai été influencée par une blondasse et une brunasse

Ca m’arrive très rarement, mais oui, j’avoue, je confesse, j’ai été influencée par Charlène et la pétillante Lexie Blush. La première en a parlé ni vu ni connu dans un article, puis la brune en a rajouté avec une vidéo, et il ne me restait plus en tête qu’une litanie : « va chez Bobbi, va chez Bobbi, zigouigoui, va chez Bobbi, va chez Bobbi, zigouagoua ».
Échec et mat.

 

Le Natural Brow Shaper de Bobbi Brown

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En magasin, je tombe sur une charmante vendeuse, et lui explique mon problème. Que j’en ai rien à carrer de remplir mes sourcils à même la peau, que je veux du corps pour mes pwals, qu’ils soient plus denses pour justement cacher le fait que j’en ai peu.

Elle comprend, va farfouiller dans la commode, veut me faire essayer le gel en CLEAR, mais je l’arrête tout de suite, en lui disant que je préfère de la couleur pour apporter du volume à mes petits frisés.

 

Il s’est passé la même chose que lorsqu’on m’avait appliqué le fond de teint parfait pour ma carnation : elle s’est armée de la sourcil-brosse, a fait tcheuk-tcheuk par-ci, tcheuk-tcheuk par-là, et j’ai eu envie de pleurer.

 

Si tu es dans le même cas que moi tu comprendras très vite l’émotion, je découvrais enfin de vrais sourcils, ceux que j’avais toujours traqués sans réussir à mettre la main dessus (imagine un peu le sourcil dodu qui erre dans les rues sans but). Et là, dans un magasin, caché au fond d’un tiroir, il y avait enfin la délivrance, un petit tube magique qui me donnait envie de danser et d’écraser les fards avec mes talons pour bien montrer ma joie.

 

Le packaging, la couleur, mon a priori 

Honnêtement, quand je faisais mes recherches de psychopatate, j’avais mis les gels de côté : dans mon esprit, ils faisaient un effet paquet absolument immonde, le genre de rendu qui donne l’impression que quelqu’un a mangé et bavé dessus. Et pour moi, de près comme de loin, on ne doit absolument rien voir.

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Le manche est court, parfait pour mes mains, et la brosse assez épaisse et fournie.

La vendeuse m’avait expliqué qu’au début il valait mieux que j’utilise un goupillon de rechange (qu’elle m’avait donné), parce qu’autrement la brosse allait délivrer trop de produit pendant les premières utilisations, du au fait que le tube est rempli à ras-bord.

Gentil conseil…que je n’ai pas suivi.
Je préfère sortir la brosse et essuyer le surplus de matière sur le rebord (pour ne pas en perdre une miette), puisqu’au final je n’utilise jamais qu’un seul côté pour me maquiller.

J’ai pris la couleur Mahogany, ayant les sourcils déjà noirs, le Rich Brown allait être trop chaud, je me voyais plutôt partir sur une tonalité froide, ce qui me va le mieux. Au final cette teinte est un brun gris, assez indéfinissable, mais qui se marie très bien avec mes deux boudins noirs.

 

Maniabilité et résultat 

Je l’ai depuis une semaine, et pas une fois je me suis loupée. Pourtant il y a toutes les conditions réunies pour faire un gros carnage: produit en surplus, brosse épaisse, petit manche, teinte foncée.

Mais non. Je passe le brow shaper tranquillement, et en moins de 30 secondes, tout est plié, puisqu’une fois sec, le produit ne bouge plus d’un iota jusqu’au soir.

D’ailleurs la tenue est vraiment bonne, même en passant le doigt dessus en journée (vieux tic).

eye4.jpgHaut : premier essai // Bas : Today 

 

Alors, oui, je n’en mets pas une tonne, et mon sourcil gauche a besoin d’un petit rafraîchissement, mais on voit le changement sans que je passe pour une rigolote qui s’est collé de monstrueux faux poils.
Classe et subtil, en somme, je suis absolument charmée.

 

Même si je sais que la plupart des gens sont absolument conquis par le gimme brow de benefit, à mon avis le brow shaper est le unsung hero de l’histoire vu qu’il mérite totalement sa place dans la catégorie gel à sourcil au rendu « naturel », pratique et moins cher que son confrère.
(De plus, n’importe quelle femme totalement gauche arrivera à le manipuler sans soucis)

Si vous n’avez pas encore trouvé VOS sourcils, parce que vous ne cherchez qu’un rembourrage de la zone sans le côté « j’ai imprimé mes pwals sur le front », il se pourrait qu’il vous plaise. Et vu son côté modulable, on peut aisément pousser le vice jusqu’à mimer un effet chewbacca sans que cela fasse trash.

Love Love Luv.

 

Des bisous les caribous ! 
Brow Shaper de Bobbi Brown, 21.50 euros

Caribouland
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11 mai 2014

J’ai perdu la magie de Disney le jour où j’ai découvert l’INCI

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La magie de Disney, tu t’en souviens ?

Quand la bonne fée chantait « salagadou, la magica bou, la bibidibabidibou », j’avais des étoiles dans les yeux, je regardais Ariel en boucle en fantasmant sur sa robe couverte de diamants, celle qu’elle portait en sortant de l’eau (classic move).
Les dessins animés étaient du LSD pour gamins et mettaient tellement d’écrans entre nous et la réalité qu’il était difficile de s’en défaire, ils étaient un moment de pause pour les parents, et une rencontre bienveillante avec un ami virtuel pour les gosses.

Dans le monde de la beauté, les gens croient souvent qu’il y a des gentils et des méchants.
Un peu comme dans les films de Walt.

Que L’oréal c’est la vieille mégère qui fait bouffer une pomme à toutes les bonnes poires qui veulent bien la croire, et qu’on finira tous empoisonnés et finis, à délirer sur une boîte de Frosties moisie au fond d’un tiroir.

Partout, ça grouille, des petites folies chimiques qui jurent apporter tellement de choses à votre corps, le rendent fort, fou, fougueux et invincible (c’est la pub qui le dit).
J’ai perdu la magie de Disney le jour où j’ai découvert l’INCI.

 

Comment j’en suis arrivée là 

Comme une fleur qui éclôt au soleil, j’imagine, il y a un cheminement qui se fait naturellement, et à force de voir que certains produits fonctionnent et d’autres pas, on veut absolument retrouver les mêmes effets dans d’autres soins, en prenant par exemple tout les flacons du supermarché qui clament leur grande teneur en « beurre de karité », ou en cherchant tout ce qui évoque la nature, les cascades d’eaux tropicales, parce que l’amoureux a aimé votre déo senteur baobab.

L’acheteur a une ligne de conduite banale, et j’étais comme ça il y a trois ans encore, jusqu’à une radicalisation totale à force de vouloir me battre pour le maintien de la dignité de l’acheteuse compulsive (si elle achète tout ce qui passe, autant qu’elle le fasse bien et en connaissance de cause).

 

Mon comportement dans les rayons de supermarché/magasins de beauté/parfumeries

Je suis une vraie « casse-couille », autant être honnête.

Je peux rester plantée pendant plus de dix minutes au rayon crèmes pour le corps, à retourner tous les bidons pour trouver quelque chose d’un minimum acceptable pour moi (en supermarché je ne rêve pas trop), souvent la vendeuse se demande ce que fait cette dingodingue de cliente à lire le dos des flacons pendant seulement quelques secondes. Elle doit penser que je cherche les antivols.

Si je ne connais pas un produit (hum), j’ai l’application beauté-test ouverte et le navigateur internet au cas où l’étiquette est collée sur la liste des ingrédients mais qu’à première vue le shampoing paraît vraiment bandant.

En parfumerie, j’ai toujours un but précis, donc dès qu’une vendeuse essaye de m’entourlouper, je coupe court à la conversation en prétextant une rubéole imminente ou un profond ennui, je ne suis pas née de la dernière pluie.

 

Plus qu’une histoire d’INCI

Il s’agit aussi d’un problème d’omniscience : j’ai BESOIN de tout savoir avant d’aller me procurer un produit. Sa quantité, son prix, les alternatives du marché au cas où un swatch ne me plaît pas, les revues positives et négatives sur le net, anglo-néerlando-francophones, j’accumule tout ce qu’il y a à connaître sur l’objet de mes désirs, quitte à changer d’avis en magasin.

Quand je prends un peu de recul sur cette frénésie à vouloir contrôler mes achats un par un, je sais que je suis arrivée à un stade où j’en fais une étude, un petit combat, quitte à souffler des « c’est quand même incroyable » quand je vois qu’en tête de gondole une marque se tape l’affiche avec un produit qui ne vaut pas son prix/le coup.

Dans le cadre de mon blog, ce genre d’attitude prend tout son sens, mais parfois, faire mes courses (en tout cas dans la catégorie cosmétiques de soin) devient un vrai challenge.

 

Je n’ai plus cette folie qui ne se base que sur un packaging coloré pour finaliser mon achat, je ne peux pas me permettre de payer une lotion aux ingrédients funky-douteux, même si la pompe ressemble au cou d’une girafe bleue.

J’aime être dans cette quête permanente du mieux, mais il y a certains jours où j’atteins des limites : celle de la créativité des cosméticiens et de ma recherche de perfection.

 

Avec une peau moins capricieuse

J’aurais sûrement eu un autre discours si j’avais vécu avec une peau moins capricieuse. Que mes problèmes d’acné et de sécheresse cutanée aient été (en partie) conditionnés par les produits vendus sur le marché ou par une condition naturelle, il est certain (et juste) que l’on obtient des résultats quand on cible ses besoins et qu’on sait ce qui nous convient ou nous crée une irritation irréparable.

Il y en a qui se cantonneront à éviter les SLS, d’autres qui ne voudront plus entendre parler d’huile minérale, moi j’essaye surtout d’être dans le compromis.

 

Ce que j’ai appris jusqu’à présent 

J’ai compris qu’une formulation est plus importante qu’un ingrédient la plupart du temps, que je modère beaucoup mieux mon porte-monnaie en faisant attention à ce que j’achète et en ciblant bien ce qu’il me faut (c’est quand même rare que je fasse une revue négative sur ce blog, je suppose que mes tactiques de psychopathes influent sur ce bon score), et qu’il ne sert à rien que j’accepte un partenariat si je sais d’avance que ce que l’on va m’envoyer n’est pas terrible.

 

Je suppose qu’il s’agit d’un mal pour un bien, que d’avoir une vue d’ensemble réduit mes chances d’être déçue. Mais oui, la magie, je l’ai un peu perdue au profit d’une meilleure connaissance de ce qui m’entoure et qui, finalement, entre le plus en contact avec ma peau.

Il me reste le petit avantage de ne pas avoir fait d’études dans ce domaine-là, n’étant ni chimiste ou dermatologue, il persiste encore une grosse part de mystère que je préserve en imposant moi-même des limites à mes recherches.

Un jour je ferai voler tout ça en éclat, mais pour l’instant je préfère stagner sur ce petit nuage qui me convient, où je parle de soin de manière un peu détaillée, mais sans pousser le bouchon trop loin.

Il faut quand même que dans tout ça, on garde un peu de magie n’est-ce pas ?

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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9 mai 2014

My Little Week-End Box

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Le jour où deux personnes délurées lancent la sauciflard-box, je signe direct.

En attendant, y a la Little Box.

 

Pour vous donner une idée du topo général

  • je n’aime pas le concept des boxes parce qu’on ne peut pas vraiment choisir ce qu’on reçoit
  • parce que la dose de mystère est élevée
  • parce les blogueuses partagent leur contenu comme des crevards (tiens donc, je fais partie de la bande pour une fois), et que donc, si j’étais une abonnée, j’en voudrais sûrement à la moitié des nanas qui peuplent la blogo-atmo-sphère
  • parce que souvent, ça n’a pas l’air transcendant, ou déjà vu

 

Étant ado, le concept m’aurait sans doute fait trépigner, à attendre le facteur comme un bulldog réclame son nonos avant l’heure, il aurait fallu m’accrocher avec une laisse pour éviter de voir un enthousiasme débordant me manger des pieds à la tête.

Calme enfant.

Toujours est-il que ce matin, j’ai reçu la box de la part d’un koala breton, et même si j’ai adoré la surprise, le soufflé retombe doucement quand on creuse les goodies.

Oui, je suis dure à conquérir.

 

Inside MY LITTLE WEEK-END BOX

Il y a une évidence indéniable (reine des menteuse repentie) : les visuels sont vraiment à mon goût et me rappellent un peu ceux qu’on peut trouver chez Marabout dans les petits carnets pour Paresseuses. Un esprit girly sans trop en faire qui a le don de me caresser dans le sens du poil (épilé le pwal), je suppose que je suis faible parfois.

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Le magazine My Little World

J’aime bien lire ce genre de papelard, c’est ce que j’emporte dans mon sac quand je n’ai pas envie de prendre ma kobo, ou que je sais que je veux me vider un peu l’esprit (Einstein, sors de ce corps). Rien de particulier à dire dessus si ce n’est qu’il y a une chouette interview de MADAME ABSOLUTION dedans, celle qui est derrière le soin purifiant dont je te parlais l’autre jour. La classe.

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Une petite trousse de voyage

Elle est large et pratique, et étant une grand fan des trousses en tout genre (j’ai un élevage arc-en-ciel du mini au maxi), ça en fait une de plus qui rejoint ma collection. Juste un regret me reste en travers de la gorge : « Aubade » s’inscrit comme une invitation à la lingerie, mais pas de string foufou à l’intérieur de la pochette, cherchez l’erreur.

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MLB5.jpgLe pochon à produits

On arrive enfin dans le coeur du sujet avec trois produits censés vous assurer un week-end d’or et d’argent : un après-shampoing, une mousse nettoyante et un lait pour le corps.
Right.

En fait, quand je pars en week-end, moi j’aime bien qu’on m’offre une nappe à carreaux vichy, un masque pour le visage et un vernis pour peinturlurer mes petons pendant que je regarde un bon film gnangnan le dimanche (oui, je veux bien aussi une idée cinématographique, si tu en as dans ta besace).

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Les produits en eux-mêmes 

L’après-shampoing dove : j’ai beau aimer la marque pour ses déodorants qui ont toujours été des monstres d’efficacité sur mes aisselles de demoiselle, jamais plus je n’achète de produits pour les cheveux chez eux. Déjà testé et détesté leur gamme capillaire, encore un produit pour mon sample bag.

Le lait corps hydratant My Little Beauty : vendu 18 euros les 100ml, avec comme deuxième ingrédient la paraffine, j’ai vu plus excitant sur mon échelle du cocooning. Là où le bât blesse le plus, c’est au niveau de l’odeur; on se balade entre le torse d’un homme velu et le parfum d’une midinette, la fragrance est trop forte pour mes narines et me rend pompette.

 

La mousse nettoyante Nominoë en format mini : grande nouvelle, vu qu’il s’agit ici de la toute récente version reformulée du nettoyant dont je vous ai déjà tant parlé, dans un packaging qui rappelle celui du philtre de beauté.

Je viens de l’essayer et elle est effectivement PLUS DOUCE que l’ancienne version (ils doivent avoir des doigts de fées dans leurs labos, ou un Dumbo qui chante une salsa adoucissante pour accomplir un exploit pareil). À voir sur le long terme, mais je déclare qu’elle est désormais à égalité avec la mousse Cattier. Olé !

PS : Nominoë a lancé son site internet sur lequel on peut commander et ce sans frais de port (oui je sais, c’est émouvant). Enjoy enjoy, surtout l’huile !

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Pour finir, il y avait aussi une sorte bandeau foulard dans tout le toutim, mais, n’ayant pas une tête à chapeau ou à quoi que ce soit qui se porte sur mon chef (j’ai déjà tenté, en gros j’ai l’air d’une cruche), il ira directement dans le sac à main de ma soeur pour son plus grand bonheur.

 

Au final, je pense que la boîte est équilibrée pour son prix, et que le visuel joue grandement sur mon avis modéré à son égard, vu qu’un peu plus de « gourmandise » cosmétique m’aurait plu. Si je ne devais garder que trois choses, ce serait la trousse de beauté, le livret et le nettoyant (parce qu’il reste un de mes favoris de tous les temps), et rien de plus.

Je suis d’ailleurs très contente (la gamine qui s’approprie la joie bretonne) que les personnes qui ont reçu cette MLB du week-end puissent enfin découvrir la marque Nominoë via cette mousse flambant neuve. Vous me direz ce que vous en pensez, de mon côté je vous décortiquerai l’objet en profondeur dans une revue comparative une fois le flacon bien usé, just…wait for it.

 

Passez un excellent week-end les Caribous !
My Little Box 16.90 par mois (+3 euros pour la Gelbik)

Caribouland
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7 mai 2014

Le soin purifiant d’Absolution

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Vu le nombre de fois où j’ai fait un sitting chez Kroonen & Brown, j’ai réussi à accumuler plusieurs échantillons d’une marque que je ne connaissais absolument pas, en faisant ma blasée du sample bag (oui j’ai une trousse où je fourre toutes sortes de mini size variés et j’en fais toute une affaire).

Après quelques essais du soin purifiant, je me suis retrouvée un vendredi bien dépourvue, à devoir attendre le mardi suivant pour pouvoir avoir ma dose en full size, en mode camée du tartinage de gueule, je voulais que les jours se hâtent un peu, mais 24h durent leur temps et je suis trop capricieuse .
Depuis, il trône sur ma coiffeuse un petit tube blanc qui me met en joie, me rend hystérique comme une mariée dopée à l’adrénaline sauf que la perspective de m’étaler un masque en grosse couche sur le visage m’excite plus qu’une lune de miel au bout du monde.

Dude, mon échelle de valeur assure.

J’ai découvert mon précieux dans la catégorie des bouffeurs d’impuretés, et je suis presque fière de moi (et des créateurs aussi, allez), parce que JAMAIS je n’aurais parié sur une trouvaille majeure dans ce qui fait la fête aux pores. Et pourtant, Gontrand, et pourtant.

 

La marque ABSOLUTION

« Parce que nous sommes en quête du juste équilibre entre éco-conscience et mode de vie urbain, parce que nous sommes à la fois concernés par notre image, notre bien-être et la sauvegarde de la planète, de plus en plus attirés par le bio sans vouloir renoncer au plaisir des sens, parce que nous voulons toujours plus de résultats et d’efficacité…

Moins de produits, plus de simplicité, des soins certifiés bio, adaptables aux différentes humeurs de la peau, au jour le jour… pour les femmes comme les Hommes . »

 

En gros, Absolution est une marque qui propose des soins sur mesure, parce qu’effectivement, on n’a pas la même peau chaque jour, qu’on regrette son teint après une nuit blanche ou qu’on le veuille comme après une grande balade dans les champs, chaque épisode de notre vie se reflète sur notre visage (et oui, la tête dans le cul ne se règle pas avec une bonne gastro, ça se débouche avec des baffes et un regain d’énergie).

 

Il règne une philosophie qui colle totalement à mes idéaux cosmétiques : des soins qu’on personnalise selon nos besoins et qui ont l’avantage du design bien pensé (j’avoue que c’est ce qui m’avait le plus transcendé la première fois que j’avais vu les petits flacons).

Cerise sur la carotte, il y a énormément d’ingrédients d’origine naturelle dans chaque popote, qui ne sont pas ceux que l’ont a l’habitude de voir dans des compositions clean (tu le connais toi aussi le refrain « glycérine, gel d’aloe vera, hydrolat de lavande, eau de rose », après un moment, la valse a assez duré, il me faut du plantu de luxe qu’on ne voit pas partout et pas la rengaine habituelle des produits bio).

 

Le soin purifiant

Comme pour le reste de la gamme, c’est surtout le format général qui m’a plu, un petit tube hermétique dont on tourne le bouchon pour faire sortir la juste dose. Pas de perte de produit, tout est sur la plateforme, je voue donc un culte ultime à la team qui a si bien pensé les packagings.

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Dedans on trouve ENORMEMENT d’ingrédients actifs, une vraie bombe :

De l’huile de sésame (régénérante), de la glycérine (hydratante), de l’argile blanche (la plus doudouce des argiles), de l’extrait de camomille (calme la peau), de la bentonite (astringente), de la sève de bouleau blanc (tonifiant et resserre les pores), de l’huile de tournesol (antioxydante, adoucissante), de l’extrait de Maté (très revitalisant, c’est ce qui remet sur pied ton teint mortel), de l’huile essentielle de zeste de citron et mandarine (léger effet peeling, éclat), de menthe des champs (coup de frais), de lavandin (cicatrisante), de basilic et de myrte (tonifiantes) et de litsée citronnée (anti-inflammatoire), de l’extrait de réglisse (éclaircissante) et saule blanc (purifiant). Enfin, il y a aussi de l’extrait de calendula, reconnu pour ses qualités apaisantes.

 

On remarquera qu’il n’y a pas d’ingrédient chimique majeur, comme du silicone, de la paraffine ou une huile estérifiée (à fuir parce qu’elles n’ont pas les mêmes qualités que les bonnes vieilles huiles végétales « entières » !)

Aqua (Water), Sesamum indicum (Sesame) seed oil*, Glycerin*, Kaolin, Chamomilla recutita (Matricaria) flower extract*, Cetearyl alcohol, Bentonite, Alcohol*, Betula alba juice*, Arctium majus root extract*, Glyceryl stearate, Squalane, Helianthus annuus (Sunflower) seed oil*, Cetearyl glucoside, Citrus limon peel extract*, Benzyl alcohol, Ilex paraguariensis leaf extract*, Xanthan gum, Tocopherol, Zinc PCA, Citrus nobilis (Mandarin orange) peel oil*, Citrus limon peel oil*, Mentha arvensis leaf oil*, Lavandula hybrida oil*, Litsea cubeba fruit oil, Copper PCA, Glycyrrhiza glabra (Licorice) root extract*, Salix alba (Willow) bark extract*, Ocimum basilicum (Basil) oil, Myrtus communis oil, Dehydroacetic acid, Calendula officinalis flower extract*, Citric acid, Sodium benzoate, Sorbic acid, Limonene**, Citral**, Linalool**.
* Ingrédient issu de l’agriculture biologique.** Constituant naturel des huiles essentielles.

 

Sensation sur la peau

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Ce produit a une vague odeur de citron, et de thé, ou de thé vert au citron, en tout cas quelque chose par-là, de très agréable et qui a un effet rafraîchissant sur la peau non négligeable (pas autant que le overnight hydrating mask de Kiehl’s, qui lui fouette tellement l’épiderme à coupde glaçons qu’on se croirait dans une grotte enneigée à côtoyer des Mister Freeze sous caféine).

 

 A l’utilisation 

  • La texture est vraiment douce et s’applique comme un petit bonheur
  • Au fur et à mesure de la pose (il est mis 10 minutes, mais tu me connais, je pousse les limites, j’oublie que j’ai quelque chose sur le visage (le « effrayons le facteur » sans le savoir fait partie de mon quotidien)), le produit est absorbé MAIS laisse une sorte de film
  • S’il faut vous faire un parallèle, la sensation ressemble de trèèèèèès loin à celle que l’on éprouve quand on a un masque peel-off sur le visage, mais en version dentelle ultra-fine pas désagréable, qui me rappelle qu’effectivement, j’ai quelque chose  que je dois encore enlever avant d’aller me coucher, mais visuellement, on ne voit rien, tout a pénétré dans la peau
  • Le rinçage : il prend du temps parce que, comme pour tout masque qui contient de l’argile, il faut y aller à grands splashs d’eau. Ceci étant dit, il part très bien et ne laisse aucun résidu

 

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Si j’ai un aussi gros coup de coeur pour ce produit c’est parce qu’il a un effet directement visible après la pose, et qu’en bonus, il purifie sans laisser une sensation de peau qui tiraille une fois qu’on a ôté le masque.

Vu que  je l’ai testé à une moyenne de 2 fois par semaines pendant une quinzaine jusqu’à présent, je peux sans conteste dire qu’il agit sur la production de sébum et peut permettre d’entretenir les peaux normales à grasses en douceur (pour les peaux sèches, à voir, à moins que vous ayez un rythme de vie absolument crasseux).

 

Alors pourquoi payer 28 euros ? 

Parce qu’il est le masque qu’on utilisera pendant la semaine du mois où la peau devient une misère, parce qu’il est un vrai moment spa, parce qu’il n’assèche pas et est SUPER efficace (l’effet sur mes pores du nez dure jusqu’à trois à quatre jours, dingue, encore mieux que le rhassoul), parce que le « d’origine naturelle » prend tout son sens dans une composition qui n’est pas noyée sous des ingrédients chimiques, parce que les plantes choisies font une synergie au service d’un vrai teint de princesse (qui ne cherche pas le masque parfait pour ça ? TROUVÉ !), et parce qu’il dézingue mes deux boutons uniques de ragnagna en les tuant dans l’oeuf sans dommages.

 

Pour vous donner une idée de mon addiction, elle se situe au même niveau que celle que j’ai pour le masque apaisant hydratant d’Avène en hiver, il m’est vite devenu vital d’en avoir sous la main, et vu la manière dont il plait à ma peau (et ça, c’est une grande victoire avec trompettes et fanfare), je n’ai pas vraiment envie de chercher plus loin.
Quand on aime, on aime, c’est tout.

PS: Si vous avez la peau extra-sensible à tout ce qui est très actif en ingrédients naturels, passez votre chemin, faut pas tenter le diable Chantal.

 

Des bisous les Caribous !
50ml à 28 euros

Pour les belges : chez Kroonen & Brown (FDp5 euros si livraison)
Pour les French : FDpà 5.5 euros sur le site natif, ou 4.40 euros sur Mademoiselle Bio

Caribouland
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