20 février 2013

Edenens et son huile lactée

edenens1.jpgSi le matin, je m’en tiens à une routine sans eau depuis un petit moment, le soir, je fais toujours le layering selon les règles de l’art.

En première étape, c’est l’huile qui me sert de démaquillant, et même si en été je suis réfractaire à une sensation de gras sur mon visage, l’hiver, je privilégie le cocooning intense.
J’ai eu l’occasion de tester l’huile démaquillante lactée d’Edenens qui me faisait envie depuis un petit moment, mais qui malheureusement reste une marque non disponible en Belgique.

 

Edenens et son huile démaquillante lactée

Ce qu’il faut savoir c’est que j’ai une sorte d’attirance naturelle pour les emballages blancs en cosmétique.
DONC, j’en attendais beaucoup de cette huile [aucune logique].

 

Celle que j’utilisais juste avant était la Liérac :

  • un peu faible sur le maquillage waterproof
  • piquait un peu les yeux si je ne faisais pas attention

MAIS :

  • odeur géniale
  • s’émulsionnait vraiment bien
  • sa texture était d’enfer

 

Quand j’ai reçu la Edenens, j’ai du patienter jusqu’au soir pour l’utiliser, un peu intriguée par des atouts différents de mon huile précédente.

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Pour rappel : les peaux grasses peuvent se mettre à l’huile démaquillante, car le gras est le meilleur matière pour enlever le gras.

On vous promet une huile qui vient à bout du maquillage waterproof, testée ophtalmologiquement (très important pour moi car je suis porteuse de lentilles mais je ne les enlève qu’après le démaquillage, je suis une warrior) et qui fait la peau plus belle.

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Le flacon est peu généreux avec ses 125ml, mais dure environs 4 mois et est plus pratique qu’un flacon pompe pour le transport.

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Quant à la texture, je suis tombée dans un autre monde.

Rien à voir avec la Liérac, elle est vraiment très fine sans concourir avec une huile sèche.

L’émulsion se fait très bien quand on ajoute de l’eau, mais on perd la douceur cocooning au profit d’une eau lactée qui ne mousse pas.

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Mon avis

En toute honnêteté, même si elle a de gros atouts, elle ne m’a pas fait oublier la Liérac.

Alors c’est sûrement lié au fait qu’elles ne jouent pas dans la même cour, que l’une est fine, l’autre plutôt épaisse, mais j’ai ma préférence.

 

Objectivement, la Edenens est impeccable pour le démaquillage :

  • elle ne laisse aucun résidus sur les yeux (elle ne pique jamais), le waterproof ne lui résiste pas !
  • elle ne laisse pas un fini gras sur la peau ni ne l’assèche
  • elle ne m’a pas donné de boutons, mais, même si j’ai vraiment une belle peau ces derniers temps, je ne saurai dire si c’est totalement du aux extraits phyto-natifs censés agir sur les cellules de la peau et donc sa beauté

Si je devais lui faire des reproches :

  • elle a vraiment une odeur étrange. Pas top du tout à mes narines (peut-être la mûre arctique, ou le melon, ou le mélange, no idea)
  • je dois un peu trop frotter pour que l’émulsion prenne bien

 

Voilà, si vous voulez une huile qui est plutôt bien foutue, issue d’une marque qui a un crédo qui penche du côté vert de la force et que la texture fine ne vous effraye pas, alors oui, elle est faite pour vous.

Moi je préfère retourner à ma Liérac quand j’arriverai au bout de la Edenens, mais c’est uniquement lié à un choix personnel plutôt qu’à une réelle lucidité.

 

Des bisous les Caribous !
Site EDENENS / 125 ml à 13 euros

Caribouland
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19 février 2013

Un filofax, des idées, february setup.

filofax1

Depuis mon premier article sur le filofax, je m’étais dis que si après deux mois, j’en avais marre, c’est qu’encore une fois, j’avais eu une lubie et que j’avais dépensé mon argent pour rien.

On est en février, et je suis toujours aussi addict de mon petit carnet rouge, c’est dire l’amour que je lui porte.

Après avoir fait le tour des vidéos qui présentaient l’organisation général d’un agenda, j’ai commencé à virer du côté des espaces créatifs, à regarder ces gens fabriquer plein de chose pour pouvoir faire de leur filofax un espace bien à eux.

Et, encore une fois, j’ai craqué.

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J’ai dabord commencé par les outils d’écriture, je cherchais du kawaï, du multicolore, du « je sors un peu de l’ordinaire ».

Puis je suis tombée sur un article où une femme toute joyeuse fabriquait ses propres intercalaires et ça m’a rendue heureuse.

J’ai donc fait une virée dans un rayon de scrapbooking, j’ai bavé devant tous les coloris de papiers disponibles, et je suis repartie fière comme un paon avec des imprimés vintage façon papier-peint des années 70.

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Tout ce bricolage a eu pour conséquence une modification de l’intérieur de l’organiser, j’ai commencé par faire des catégories un peu plus logiques et qui correspondent à mes occupations :

  • une partie DIARY : dans laquelle se retrouvent le FOOD DIARY (et une petite « latte » Homemade, histoire d’accéder directement à la bonne page)
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  • une partie SANTE/SPORT : dans laquelle je mets le journal de mes migraines (so sexy), et les courses à pied que je fais (en ce moment c’est plutôt rare, mais mon bidou crie « VA COURIR » à chaque madeleine que j’enfourne, ça pourrait peut-être me motiver). J’ai aussi mis une sous catégorie « NOTES » dans laquelle je mets mes bouquins lus, ceux que je veux lire, et mes wishlists.
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    • une partie PROJETS/BLOG : dans laquelle j’écris toutes les idées de revues à venir, ou déjà faites, mes réflexions sur les soins de la peau en général

 

  • une partie FINANCES/INFORMATIONS : je n’ai pas encore fini l’intercalaire, il lui faut encore un onglet digne de ce nom, mais c’est dans cette catégorie que j’écris les informations plus générales, que tout le monde préfère oublier.

 

Je n’ai gardé que deux sections pour le carnet d’adresse, parce qu’en général, je n’écris jamais que les numéros vraiment importants, et d’enlever les séparateurs m’a libéré de l’espace.

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Donc voilà, tout ce petit monde tient dans mon filofax, et je suis plutôt fière de mes intercalaires homemade même si je sais que je peux pousser l’artiste que je suis encore plus loin.

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Si vous avez aussi ce genre d’agenda, évitez l’achat (toujours trop onéreux) d’une troutrouteuse à 6 trous. Avec une simple perforatrice à un trou, et moins de cinq euros déboursés, vous devriez déjà pouvoir faire pas mal le foufou.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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13 février 2013

Liste non exhaustive des nettoyants compatibles avec une Tosowoong

Depuis environs un mois, j’ai fait ma petite enquête sur le groupe du Millefeuille pour savoir quels nettoyants étaient utilisés par les détentrices d’une tosowoong, et surtout, lesquels paraissaient convenir a priori.

Comme expliqué dans mon article à ce sujet, la Tosowoong décuple les effets du nettoyage, et j’avais connu une expérience assez douteuse en la couplant au savon d’alep, alors que ce dernier me convenait parfaitement quand il était utilisé avec les mimines.

 

Alors, malgré sa douceur, cette brosse reste un ustensile qui change le niveau de tolérance d’une mousse, d’un lait, ou d’un pain de lavage, c’est pourquoi j’ai voulu vous présenter une liste de nettoyants compatibles pour vous guider au mieux.

NB : il s’agit d’avis extérieurs, et même si certains produits reviennent souvent, je ne peux garantir que cela vous conviendra. Néanmoins la liste existe pour que vous vous trompiez le moins possible dans votre choix.

 

La liste modulable

Voici la liste non exhaustive, classée par type de peau, afin de mieux vous aider dans votre recherche du nettoyant parfait.

 

Les deux grands gagnants toutes catégories

  •  le TAMAGOHADA : avec son petit packaging bleu, je l’avais moi-même testé pendant presque deux mois avec la tosowoong, et c’était impeccable. A utiliser le soir de préférence vu la présence de AHA.
  • la MOUSSE NETTOYANTE NOMINOE. Je vous avais parlé de sa douceur, eh bien c’est ce qui en fait un must à l’usage. La peau ne tire pas, elle reste souple, belle et propre, j’en suis vraiment fan.

 

Peau Sèche

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Peau Normale
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Peau Mixte/Grasse

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Peau Mature

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À vous de jouer !

Si vous avez trouvé un bon nettoyant qui fonctionne à merveille avec la tosowoong, n’hésitez pas à me le dire en commentaire, je le rajouterai dans la liste.

J’ai aussi besoin d’expériences de personnes l’ayant testée avec un lait, une huile qui s’émulsionne ou tout autre chose un peu plus frivole, tant qu’à faire.

Si vous n’avez pas encore succombé au charme de la tosowoong, ce n’est plus qu’une question de temps, foi de moi.

 

Des bisous les caribous !

Caribouland
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8 février 2013

Ma routine sans eau du matin

Après avoir longtemps débattu avec ma peau, et certainement trouvé des compromis, il restait une sorte d’interrogation pour le matin : dois-je ou ne dois-je ?

Autrement dit, le passage au robinet pour ma peau mixte et bien calmée niveau boutons était-il toujours utile ou pouvais-je faire l’impasse dessus ?

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J’ai profité d’un produit que m’a envoyé Avène pour faire le test (OUAIS ENCORE du Avène, mais je  vais finir par vous fabriquer une chanson avec des cotons à la gloire de cette marque, tellement queuuuu-je-l’aime) .

 

Ce qui inquiète le plus quand on passe à une routine sans eau le matin

C’est de se retrouver avec les pores bouchés.

Véridique, je pensais que mes pores allait subir la chose comme des âmes en détresse, et crier qu’ils voulaient repasser à l’eau pour faire des glissades.
J’ai aussi eu peur que le teint devienne terne, que je n’aie plus la fameuse tête « effet grand splash d’eau » dès le réveil.

 

Pourquoi c’est bénéfique pour la peau

Alors, autant vous le dire, il y a une histoire de film hydrolipidique dans tout ça.

Le nettoyage altère en partie la protection que l’on a en surface de peau et qui est composée d’eau et de gras.

Même si cette barrière naturelle se restaure en quelques heures, il est important de connaître les conséquences possible d’un nettoyage systématique: cela peut amener du gras, la peau essayant de se protéger comme elle peut dans l’immédiat, elle produit du sébum pour faire un film protecteur.

Peu esthétique, il est néanmoins vital pour se protéger de l’extérieur.

L’idée d’une routine sans eau, c’est donc de respecter sa peau en utilisant des produits qui ne nécessitent pas de rinçage, en évitant l’eau du robinet qui peut être trop calcaire dans certaines régions et faire des ravages.

Cela convient surtout aux peaux qui sont sensibles, très déshydratées, qui sont réactives, et aux femmes pressées.

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Voilà comment ça se passe

Le matin, je me lève (et je me bouscuuuuuuule), je me dirige vers la salle de bains, je me douche, je m’habille, puis je m’occupe de mon visage.

Le gros avantage d’une routine sans eau, c’est sans conteste le gain de temps.

En une minute topchrono, c’est plié, on a eu le temps de se faire la totale nettoyant-lotion-crème.
Pour commencer, je prends mon petit coton, je l’imbibe de l’eau nettoyante Cleanance d’Avène, et c’est parti pour le rafraîchissement de façade.

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Ce que j’aime dans cette eau, c’est que malgré le fait qu’elle soit estampillée « purifiante » et pour peau grasse et sensible, ma peau la tolère très bien.

J’avais essayé de l’utiliser comme eau micellaire au départ, mais clairement, le démaquillage n’est pas son point fort, elle est vraiment destinée à être utilisée comme un nettoyant express.
Dedans il y a une majorité d’eau d’avène, du glyceryl laurate (pour réduire la production de sébum), et des ingrédients assainissants.

Une fois que j’ai fini de passer le coton, je pulvérise une bonne dose d’eau thermale sur mon visage.

Je sais qu’il est écrit est « sans rinçage » sur la bouteille bleue mais c’est un peu le même combat qu’avec l’eau micellaire : tu laisses le tout sur ton visage ou pas, c’est un peu toi qui vois.

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Moi je préfère rincer.

Je laisse l’eau thermale un peu trempouiller mon visage pour profiter de ses bienfaits puis je  tamponne avec un essuie.

Résultat, avant même de mettre ma crème, ma peau est déjà bien hydratée, elle n’est pas agressée et j’évite la case « je suis rouge parce que je me suis essuyée la figure pendant trois heures ».

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J’applique ma crème Nominoë en dernier lieu, et c’est fini.

 

Ce que ça a changé au quotidien pour ma peau

Le sans eau a contribué à faire de ma peau un terrain plus sain. J’ai été malade pendant quatorze jours entiers d’affilée, hé bien pas un jour je n’ai eu à craindre de boutons.

Sur les photos j’en ai quelques-uns depuis qu’il a recommencé à neiger-pleuvoir-faire-un-temps-qui-craint en Belgique, mais sinon mon épiderme est au meilleur de sa forme.

Les pores ne sont pas plus engorgés en évitant l’eau le matin, ils restent resserrés et en bonne santé.

 

Mon grain de peau est toujours aussi lisse et je n’ai pas de dessèchement à déplorer malgré le temps un peu rude de cette semaine.

 

Ce que je peux attribuer comme bienfaits à l’eau nettoyante cleanance d’Avène :

  • grâce à elle je ne brille plus en fin de journée sans avoir la peau en manque de quoi que ce soit (et ça c’est WAOUW !)
  • elle laisse un fini vraiment doux à la peau une fois rincée à l’eau thermale
  • elle a un très bon rapport qualité prix (400ml pour 11 euros en moyenne)
  • malgré le fait qu’elle fasse partie de la gamme cleanance, elle peut convenir aux peaux mixtes comme la mienne.

 

Si vous voulez vous aussi passer à une routine sans eau

Il faut que vous vous trouviez des valeurs sûres, des produits en lesquels vous avez confiance, qui ne vous ont jamais fait défaut et qui font leur job comme personne.

Certains préféreront un hydrolat à la place de l’eau thermale, d’autres une eau micellaire à la place d’une lotion nettoyante.
L’idée c’est de choisir des produits qui restent doux et adaptés à votre type de peau.

Et si vous avez envie de pousser le bouchon plus loin, il est possible de faire la même chose pour le soir, notamment si vous êtes du genre à ne vraiment pas supporter l’eau, que cela vous cause des irritations ou des problèmes cutanés.

Moi je tiens tropà mon millefeuille que pour l’abandonner de sitôt, mais le matin je me passe désormais du robinet.

 

En espérant vous avoir donné des idées,

Des bisous les caribous !

Caribouland
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6 février 2013

Le zeste du jour : la crise de la valdingue

C’est dingue ce que ça émoustille, ça traverse mon pied comme ça, un matin, et ça remonte jusqu’à mes coudes, mes épaules, mon cerveau.

D’un coup, d’un seul, je suis énervée, secouée de la tête aux pieds.

http://rosecocoon.be/wp-content/uploads/2013/02/Cheshire_Cat_KHREC.png

Ce genre de journée, c’est le genre que j’aimerais fuir mais tout le monde sait bien que les sans-joie-sans-peine-days sont des jours qui n’en finissent pas d’accumuler leur lot d’idiotie.

Au début, je me prends un clou du parquet.

Ca paraît idiot, il dépasse depuis qu’on a emménagé dans l’appartement, mais aujourd’hui, mon pied a décidé de prendre chaque virage sur la pointe, ce qui fait qu’au bout de dix passages je rumine, mais le clou reste figé.

Puis c’est au tour du wifi de monter un spectacle, il buggue.

J’essaye de capter tant bien que mal, je m’assois, me relève pour aller me faire couler un café pendant qu’une vidéo de 3mn30 charge sur mon ordinateur. (Dans mon monde, rien sous les cinq minutes ne mets autant de temps à charger)

Je me reprends le clou, je râle.

 

Comme c’est trop bête de s’arrêter sur une si bonne lancée, je décide de faire scandale au téléphone.

Parce que Nature & Découvertes, c’est surtout la jungle et le chaos d’une route mal éclairée, et qu’après trois semaines d’attente pour un globe de remplacement pour mon diffuseur d’huiles essentielles, je me dis que j’aurais eu le temps de me faire livrer un éléphant du Katmandou avec fanfreluches sur les patounes et clochette au bout de la trompe. (Dumbo, je t’aime)

L’homme qui me répond a l’air hagard de la langue (à mon avis c’est possible), il traîne du verbe, me répond qu’il va chercher, « pour voir si mon bon de commande est toujours-là ». A ce moment là, ma langue à moi à déjà fait 8 tours et ricoche un peu trop sur mes dents pour décocher une flèche de haine.

Cinq minutes supplémentaires d’attente au téléphone.

Il me dit qu’il me prépare le globe d’une autre cliente parce qu’elle n’est pas venue le chercher. Donc en plus de me donner les restes, on me fait passer pour une rapia.

Ma vie est incroyable.

 

A midi, je décide d’aller dans une parfumerie aider ma soeur à choisir un parfum.

La vendeuse est gentille puis commence à lentement dévaler sur la pente de « je fais ma crise de la ménopause pendant que tu me causes » parce qu’on ne parvient pas à trouver une fragrance convenable.

Après un long débat sur le fleuri pas fleuri, et le fruité qui grimpe dans les narines, on décide de retourner à l’air libre se mêler au peuple et oublier l’agacement.

Je fais valdinguer mon chien, il passe lui aussi une journée de merde à tenter le côté gauche du trottoir puis le droit tout en déroulant ses cinq mètres de laisse, obligeant les passants à grommeler et moi à faire du grommelage intense en retour pour leur faire entendre que : je laisse la liberté à mon chihuahua de marquer son territoire comme un grand, et que si madame bigoudi veut se plaindre, elle a qu’à se dandiner de l’autre côté de la rue.

Passe une heure, rien ne change.

 

Je prends les transports pour me rendre en ville.

Chez Nature & Découvertes je zoome sur le mâle que j’ai eu au bout du fil.

Il me sort un globe emballé dans un bête papier bulle, sur le ton d’un « voilà » un peu trop simple.

Je lui dis que je dois traverser Bruxelles et qu’il est hors de question que je paye pour une boule en verre ainsi protégée et donc potentiellement plus cassable que la moyenne des produits environnants.

Il rajoute deux couches de papier hyprafin vert par-dessus en me disant qu’il n’a pas de carton.

Dans un magasin. Il n’a pas de carton.

Pas de carton.

Right.

 

Je sors ma carte de banque pour en finir pendant que la vendeuse (déjà repérée lors de ma visite précédente, les yeux aussi vides que le néant) me demande pourquoi je fais ça.

Pourquoi je fais quoi ?

Je lui réponds à la limite de l’agacement qu’étant donné que j’achète un bien, je suppose qu’il faut que je le paye.

Elle bugue comme mon wifi.

L’homme me demande d’attendre pour valider mon achat, parce qu’il n’y a pas de code-barre.
Encore, je perds du temps.

 

Je commence à visualiser le bouchon qu’on pousse un peu trop loin, je vois les côtés qui se distendent, l’imminence de l’impact.
Puis je règle, et je pars.
Dans le bus, il y a des sièges à une place et demie. Comme des deux-places tronqués.

J’oublie qu’il ne faut jamais s’asseoir là, je le fais quand même, et me retrouve, un arrêt plus tard, avec une femme à la générosité aussi large que ses fesses qui me plaque contre la fenêtre.

Je m’obstine, je reste assise, en poussant un « oui mais bon » avec un air bien appuyé de sardine embêtée.
Mémé, mammie, je suis énervée.

Sa cuisse est collée contre la mienne sur une bonne trentaine de centimètres et je commence à comprendre pourquoi je rumine depuis la matinée.

Il y a trop d’intrusion dans ma petite bulle.
Ca se bouscule dans ma tête et tout ce qui m’entoure chamboule mon ordre d’idée.
Je perds le fil, on coupe mon fil, la pelote s’emmêle, je trébuche, tout le monde s’en mêle.

 

Finalement, sur le pas de la porte on m’achève avec une histoire de (fond de) soupe que j’ai jeté la veille.

Alors, après deux heures d’agacement, je me dirige tout droit vers le clou, je décide que ça commence à bien faire et de sa mise à mort.
Je vais prendre des ciseaux dans la cuisine et l’extrais du sol dans une valdingue incroyable.

Direction poubelle.

Un emmerdeur en moins, un.

Caribouland
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