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9 décembre 2016

Where is your lip balm ?

ABOUT
By Terry Baume de Rose

Il y a quelques semaines, mes lèvres ont vécu l’enfer.

Sûr que de savoir ce que branle ta voisine à 3h du matin quand t’as l’impression d’entendre un bruit ronflant de perceuse chez elle a plus de chance de t’intéresser.

Mais moi je suis toute babine aujourd’hui, je vais mettre en place un contexte labial stressant pour occuper tes mirettes.

 

J’avais les deux boudins crevassés, meurtris, en sang (un peu par endroits, pas gravissime), et absolument aucune envie de retourner à la pharmacie pour exposer ma bidoche éventrée. Les contours n’étaient plus nets, les gens m’observaient en se demandant si, vraiment, je n’avais pas honte – si si, mais fallait bien que je fasse mes courses en plein jour.

Ma ventouse était habillée de pomortes qui volaient au vent et j’arrivais lentement mais sûrement au pic tendu où je tape de manière automatique remèdes de grand-mamy sur Gougeul.

Un soir de déchéance totale, j’ai appliqué généreusement le fameux baume de rose sur la zone de guerre, en me disant qu’au moins, ça boucherait les tranchées le temps de trouver une solution valable et qu’au pire, on resterait sur un statu quo.

J’avais un effet gloss intenable, une surdose de produit, je ressemblais à une cinquantenaire le lendemain d’une séance de botox labial, mais en moins de 24h, mes deux boudins infirmes ont été requinqués comme jamais.

 

J’utilise le by Terry à petites doses, parce que la composition est une horreur (bien que l’ingrédient principal soit de l’huile de ricin, un cicatrisant épais très recherché pour une action rapide), et que, SURTOUT, je ne veux pas finir avec une bouche à trois niveaux – y a de l’octonixate dedans, entre autres, un filtre UV qui perturbe les hormones et tout le toutim.

Si je veux bien faire, je vais d’abord miser sur un soin PROTECTEUR – avec des cires haut placées dedans, c’est ce qu’il y a de plus efficace sur le court terme. Et quand le tout recommence à ressembler à quelque chose, passer à une formule qui cible les bons ingrédients sans tomber dans le panneau du stick culte de chez Labello.

Parce que lui, pour le coup, c’est une pure crasse à l’odeur addictive.

 

Il faut juste que j’abandonne cette vieille habitude de peupler mes tables de baumes à lèvres sans en emporter aucun quand je sors de chez moi. Il y a des réflexes à la con qui m’abandonnent quand je dois faire preuve de bon sens.

Typiquement, le meilleur produit culte au monde aura beau être une bombe, s’il est à 10km de moi, j’aurai du mal à saisir son efficacité. Gnih.

Un jour je répondrai à la phrase « where’s your lipbalm darling ? » avec la nonchalance d’une donzelle qui gère tout en lançant un « dans mon sac, Ginette ». En attendant je me balade la couenne au vent comme une goumiche bien trop téméraire, en me jurant de ne plus jamais oublier mon doudou de babines.

Jusqu’à la prochaine amnésie. Y en a là-dedans.

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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7 décembre 2016

Winter makeup removers, et fondre pour de Mamiel

ABOUT
Liz Earle Cleanse & Polish
de Mamiel botaniques Restorative Cleansing Balm
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Je suis encore une fois naturellement repassée de l’huile au baume démaquillant.

Je vais d’ailleurs pleinement rejeter la faute sur le temps hivernal qui m’arrache l’épiderme chaque matin (tope-là si tu vas à véli-vélo au boulot), chaque soir je me lamente en passant la main sur mes pauvres joues, en chouinant entre deux « ouin ouin » que le carnage est total, que ça tire-ça brûle-j’ai mal. Mais j’ai trouvé la parade.

 

En général, dès que les températures frôlent l’indécence, je change complètement la manière de prendre soin de moi.

Il faut absolument oublier tout ce que l’on sait sur une routine, essayer de se concentrer sur l’agression extérieur (Froide La Putasse) et la contrer de la manière la plus simple possible.

 

Pour commencer, en journée je mets du costaud et surtout, je ne me nettoie pas le visage avant de le faire – une habitude bizarre mais qui fonctionne, cela permet à ma peau de garder un peu des bénéfices de la nuit + de profiter de sa protection naturelle + de celle que je lui apporte par-dessus en étalant un soin doudou. Si il y a un surplus de matière, « j’éponge » simplement en tapotant avec un mouchoir, et basta.

Ma crème hivernale, tu la connais déjà, c’est le fluide confort absolu à l’amande de Weleda qui, en plus d’avoir un nom complètement approprié, est imbattable pour soigner une peau mixte qui tiraille – à condition d’hydrater un peu dessous aussi avec un sérum hydratant ou…une lichette de crème gorgée d’eau tant qu’à faire, parce qu’elle est plus chargée en corps gras qu’en phase aqueuse.

 

Le soir, le délire atteint d’autres sommets étant donné mon addiction à tout ce qui enlève le maquillage.

Pour ne pas passer pour la troisième dingo du coin, je résumerai le délire comme suit :

  • soit j’ai la flemme, pas envie de passer du temps avec ma tête par-dessus le lavabo : c’est l’eau micellaire que je choisis, parce que ça va vite, c’est simple et sans prise de tête. Je rince à l’eau thermale, puis hop, je crème
  • soit je suis de bon humeur mais économe : alors je me rue sur mon cleanse & polish de Liz Earle – un peu comme pour le pot nivea qui traîne chez une personne lambda, tu trouveras toujours un cleanse & polish chez moi. Il sent bon le spa (l’eucalyptus, oui), est crémeux à souhait et laisse la peau très douce sans ce film persistant qui en dérange plus d’une
  • soit je suis vannée – exténuée – moralement raplapla et j’ai envie d’un remontant : là je me rue sur mon baume démaquillant
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Restorative Cleansing Balm par De Mamiel

Comment vous exprimer à quel point j’ai été ravie de recevoir ce produit-ci au pied de ma porte magique ? En gros, j’ai ressenti comme une forte envie d’exécuter la danse de la joie sur un pied, avec des arcs-en-ciel qui me seraient sorti par le bout des doigts. La joyance pure nature, Michel.

Pour info, De Mamiel me poursuit depuis quelques mois comme une ombre qui plane et s’insinue lentement dans mon ciboulot, en me murmurant doucement chaque nuit que j’ai besoin d’elle, qu’elle rendra ma vie plus belle et tout le toutim.

Il est désormais plus qu’évident maintenant que ce baume rend mes fins de journées fondantes et côtoie gaiement le cleanser 27, l’ultra simple et le Lulu & boo dans mon top 5 des cleansing balms qui me rendent le sourire instantanément.

Comme quoi, je n’ai pas fini d’être surprise.

 

Dedans il y a

De l’huile DE CAMELIA (rooooh, une bombe anti-âge, adoucissante au possible, PAR-FAITE pour cette saison), de mangue (nutrition cutanée intense), de tournesol, de la cire d’abeille, de la bourrache (revitalisante cutanée), de l’huile de kukui (extrêmement pénétrante, elle va réparer en profondeur), de moringa (soulage la sécheresse), de riz (adoucissante), de baobab (encore pour contrer l’aspect sec), du squalane végétal (pour aider à garder l’eau dans l’épiderme), de l’huile de marula (pour donner un coup de boost à l’éclat et la qualité de la couenne), du beurre de murumuru (voilà d’où vient le fondant ?), du beurre de cacao (protecteur), de la cire de rose (anti-âge), de l’huile de ricin – du bisabol et de l’HE de calendula (pour contrer l’inflammation et apaiser la peau), de l’extrait de carotte pour redonner vie au teint, l’HE de fragonia (histoire de rester zen et d’éviter les rougeurs), du géranium rosat pour cicatriser plus vite, HE d’eriocephalus (pour calmer l’anxiété), une variété de tea tree pour le côté antibactérien, du tea tree citronné (sédatif, calmant), de l’eucalyptus (qui fait du bien quand on inspire), entre autres.

Camellia oleifera seed oil*, Mangifera indica seed oil, Helianthus annuus seed oil*, Cera alba/beeswax*, Borago officinalis seed oil*, Aleurites moluccana (kukui) seed oil, Moringa oleifera seed oil, Oryza sativa bran oil, Adansonia digitata (baobab) seed oil*, Squalane, Sclerocarya birrea (marula) seed oil*, Astrocaryum murumuru (murumuru) seed butter, Theobroma cacao seed butter*, Polysorbate 20 (derived from coconut), Rosa damascena (rose) cera, Ricinus communis seed oil*, Bisabolol, Calendula officinalis flower oil*, Daucus carota sativaroot extract*, Agonis fragrans (fragonia) leaf oil, Pelargonium graveolens (rose geranium) leaf oil*, Eriocephalus punctulatus (cape chamomile) oil**, Melaleuca teretifolia (honey myrtle) leaf oil,  Leptospermum petersonii (rose myrtle) leaf oil, Eucalyptus radiata leaf oil*, Tocopherol . Geraniol˚, Linalol˚, Citronellol˚, Citral˚, Bespokely botaniques, created from flower and environmental essences, LightBringer Essences Alpine Meadow  (Self heal, Le jardin des alpes, Campanula rotundifolia (harebell), Aster alpinus (alpine aster), Parnassia palustris (grass of parnassus)) *Certified organic ˚Natural essential oil constituents

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J’ai du mal à utiliser ce baume nettoyant tous les jours. Il n’a pas tellement un côté addictif, le pot est petit, il renvoie à une notion de précieux et de conservation plus qu’à une débauche pendant le démaquillage.

Mais il est divin.

Il rime avec un bain quand on a les muscles tendus, avec un grand verre d’eau quand on est assoiffé, le moment où l’on s’assoit enfin en fin de journée et que tout se relâche, ou encore avec un massage de la nuque jouissif.

Il se suffit à lui-même, offre plus que du cocooning, il évoque à lui tout seul l’acte même de détente.

 

J’en prends toujours une noisette généreuse, la glisse au creux de mes paumes pour la laisser fondre un instant. Puis j’assouplis ma peau avec la matière, histoire d’en profiter pleinement, avant de placer une muslin imbibée d’eau chaude sur tout mon visage.

Breath in, breathe out, j’inspire profondément. On sent le frais, la nature légèrement acidulée s’introduire dans les narines, le tout évanoui en un coup de tissu chaud et humide qui essuie ma bouille. Je retire lentement les derniers résidus et sors de la douche avec le sentiment d’avoir vraiment pris soin de moi.

Juste avec un excellent démaquillant (même sur le mascara).

 

Tous les cosmétiques du monde devraient être comme le baume de Mamiel, une fenêtre ouverte sur le plaisir simple – cru -fondant et une invitation à lever le pied de temps à autre. Ils ont réussi à faire entrer un génie relaxant dans ce pot, une séance de hammam et des ingrédients qu’on voit peu dans la même formule.

Non vraiment, chapeau l’artiste, et merci pour le soulagement cutané, ça n’a pas de prix.

 

Des bisous les Caribous !
Baume nettoyant de Mamiel, offert par Mon Corner B (MERCI nom de dieu)
A partir de 50 euros / 50ml, à offrir ou s’offrir

Caribouland
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12 septembre 2016

Quand Tigrou soigne tes maux

ABOUT
Baume du tigre rouge
Baume du tigre blanc
tiger-balm

Je sors rarement de chez moi sans un sac qui me fait franchement pencher vers la gauche, la besace doit facilement avoisiner le poids du derrière d’un éléphant obèse, mais j’ai des raisons solides pour justifier ma marche de ginguois.

La première : j’ai toujours du dentifrice et une brosse à dent. Parce qu’un chewing-gum ça va deux secondes pour l’effet frais (même si Freedent veut te faire croire à la liberté du chicot).

La deuxième : je fourre une culotte dans la poche zipée (celle des trucs intimes), parce qu’on ne sait jamais que je me retrouve trempée pour une raison ou une autre.

La troisième : j’ai trop de makeup pour mon visage, mais je prends toujours tout avec. Alors que je ne fais absolument aucune retouche en journée. Juste pour le plaisir.

La quatrième : j’embarque toujours une brosse à cheveux. Je hais le poil qui rebique.

La cinquième : je me pare d’une trousse de médocs d’enfer. Avec plein d’antalgiques, d’anti-douleurs, des cachets pour la gorge et de l’antihistaminique. Potentiellement, je n’ai besoin de ces choses qu’une fois tous les mois, mais j’anticipe. Et puis on croise souvent quelqu’un qui a un mal de crâne pas possible, alors autant jouer sa carte de pharmacie ambulante.

On peut rajouter par-dessus tout ce mic-mac le filofax, la bouffe, le porte-feuille, deux trousseau de clefs, des papiers qui volent, des machins qui devraient être à la poubelle, et parfois le Macbook Air.

En gros, si je choisis de partir avec un nouvel objet en plus de tout ce bazar, c’est qu’il vaut vraiment la peine.

 

Le baume du tigre

Parmi les soins qui paraissent tout de go sortir du cerveau de Mamy les bons tuyaux, il y a le baume du tigre.

J’ai du utiliser ce produit plusieurs fois sur ma vie sans jamais l’acheter. Mais en ayant commencé le sport en mai, puis enchaîné pas mal d’heures au boulot à me courber, nettoyer, porter des poids, mon petit physique de moineau a fini par accuser le coup.

En lançant de partout.

Un peu dans les jambes les lendemains d’entraînements, sous forme de torticolis quand j’avais dormi comme une étoile tordue, par le biais d’un faisceau de maux de tête latents qui refusaient de dégager.

J’ai fini par débarquer comme une fleur fanée dans ma pharmacie de quartier pour choper la version rouge, le TIGER RED.
Deux jours plus tard, j’avais aussi la blanche, le TIGER WHITE.

(D’ailleurs, ma pharmacienne a toujours un air bien euphorique quand je passe le pas de la porte, c’est le signe que je suis une trop bonne cliente et qu’il serait pas mal temps que je me calme)

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Les deux baumes sont magiques mais ne servent pas les mêmes besoins. D’où le combo (je me contente rarement d’un produit dans une gamme, Monagaga exagère).

 

LE ROUGE va surtout soulager tout ce qui est plutôt de l’ordre musculaire (quand c’est inflammatoire, qu’on se bloque une vertèbre, qu’on a la cheville en angle droit). Je m’en mettais joyeusement sur les épaules quand j’avais des tensions qui allaient dégénérer, sur les jambons quand la courbature commençait à installer son lit de camp, sur le bas du dos quand il avait trop casqué, en gros, dès que je voyais qu’une douleur allait me pourrir ma journée, je le dégainais.

Dedans il y a : du camphre (11%)(anti-inflammatoire, favorise la bonne circulation du sang), du menthol (10%)(pour l’effet antalgique immédiat), de l’huile essentielle de cajeput (7%)(tonifie, réduit la douleur également), de l’HE de menthe démentholisée (6%), de clou de girofle (5%), de cassia (a une action anesthésiante), le tout dans une base de paraffine.

 

LE BLANC (un peu moins connu) est de loin celui qui me servira le plus des deux dans les mois à venir même si je l’ai déjà bien entamé.

La majorité de son action est concentrée sur le visage et le système respiratoire : vu qu’il a une plus grosse dose de menthe, il se frictionne sur la poitrine en cas de grosse toux, sur le côté des narines pour déboucher sa trompe, et sur les piqûres de moustiques pour éviter la gratouille qui les accompagnent.

Il est également (et c’est là qu’il devient mon poto international) un excellent remède contre le mal de tête commun – pas la grosse crise migraineuse, dans ces cas-là, l’HE de menthe poivrée sera toujours plus efficace, surtout couplée à une bonne nuit de sommeil.

Plusieurs fois, je me suis retrouvée au boulot avec la caboche dans un petit étau de grand matin, et une petite dose massée sur les tempes m’a directement sauvé mes journées. C’est plus pratique à manier qu’une huile, ça se transporte facilement, et un pot de 20 grammes vous durera des mois.

Dedans il y a : de l’HE de menthe démentholisée (16%), de cajeput (13%), du camphre (11%), du menthol (8%), de l’HE de clou de girofle (1,5%), le tout dans une base de paraffine comme son frérot.

 

Les petites précautions

Comme pour n’importe quel « médicament naturel », on évite la surdose (il en faut TRES PEU pour un effet maximal), d’appliquer le tout trop près des muqueuses/yeux/zones d’irritation (complètement déconseillé), on se nettoie bien les mains après et on évite de porter des vêtements auxquels on tient (il est dit que ça peut décolorer, même si je n’ai rien observé de tel).

Aussi, les deux ont un effet chaud-froid et sentent très fort, donc si vous êtes une petit âme frêle et sensible, vous risquez d’avoir un mouvement de recul en ouvrant le pot.

 

En résumé, le blanc est plus souvent dans mes bagages que le rouge mais les deux valent vraiment la peine. Surtout qu’ils ne coûtent pas cher (7 euros les 20 grammes).  La gamme est étendue parce qu’ils ont des solutions sous forme d’huile, des baumes apaisants pour les maux de nuque, une version soft pour les enfants, des patchs, etc.

Et puis ça ne pèse pas lourd. Et ne prend presque pas de place.
Deux raisons supplémentaires pour que je les fourre dans le bordel de ma maison sur le dos sans regrets.

 

Des bisous les Caribous !
Achetés en pharmacie (attention aux contrefaçons)

Caribouland
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30 mai 2016

Basics : le wash-wash du visage

washsoir

On fait poser des masques pendant 30 minutes, on s’épile avec un outil électrique pendant autant de temps, on attend que la coloration agisse en regardant un game of thrones de quasiment une heure, c’est commun de dire que d’avoir une routine beauté c’est être :

  • une grosse paresseuse habile du tournicota de pouces affalée dans son canapé
  • une personne très centrée sur elle-même (pourtant on dit bien « aimes-toi, les autres t’aimeront », donc va casser des pattes de mouches sur ta caboche)

En gros, j’ai remarqué que le nettoyage de la bouille était ce qui prenait le moins de temps pour une personne lambda – parce qu’elle veut éviter de passer trop de temps sous le robinet, que ça pique les yeux, que ce n’est pas agréable, que c’est suffisant de torcher cette corvée en quelques secondes matin et soir.

Pourtant, j’obtiens une réelle différence sur l’éclat/la souplesse/l’efficacité quand je ne suis pas dans le rush et que je m’applique pendant toutes les étapes du nettoyage quotidien.

Pas besoin de se grouiller, il faut prendre soin de soi dans les règles de l’art, ce n’est pas en deux frictions que tu deviendras une goumiche fringante.

 

Le démaquillage

J’y passe une minute en moyenne, la plupart du temps avec un baume nettoyant – parce que c’est doux, c’est plus chargé en corps gras qu’un nettoyant lambda, et que je vais pouvoir apprécier le massage et la détente par la même occasion. Le démaquillage va permettre de virer le makeup qu’on s’est appliqué sur le visage au matin, ou encore de se débarrasser de la pollution. Je retire le cleansing balm longuement avec un muslin cloth imbibé d’eau.

Le nettoyage

Pareil, au moins 60 secondes au chrono, brosse nettoyante comprise ou pas (la Luna de Foreo est toujours de la partie baby !) . J’estime que deux mains plaquées sur la bouille qui la frictionne comme on décrasse le crin d’un cheval n’ont pas plus d’efficacité qu’un long nettoyage du bout des doigts en mouvements circulaires. La douceur n’empêche pas un bon résultat, les pores ressortiront tout autant bichonnés de la séance.

La final touch

Je rince le cleanser à l’eau tempérée et enfin je finis avec un splash d’eau froide pour réveiller le teint (c’est plus sympa qu’une baffe perdue).

 

Les 5 conseils utiles

Il faut que l’eau soit à température ambiante voire un tout petit mini chouilla plus élevée pendant les wash wash (ça dépend ce qu’on ôte du minois) : c’est bien connu, l’eau trop chaude a tendance à déshydrater la peau, ce qui n’est pas non plus l’effet recherché. On va donc essayer de rester éloigné du niveau bouillant autant que possible.

On n’essuie pas son visage comme une bourrine, on tamponne doucement pour enlever l’excédent d’eau, ça ne sert à rien de le sécher en l’étirant par tous les côtés.

On dose bien son nettoyant. Concernant le démaquillant, on peut être généreux sur la dose, en général ce n’est pas à cette étape-là qu’on risque la déshydratation. Si on adoooore les gels (ce n’est pas mon délire, mais ton choix est roi), ça ne sert à rien d’en mettre une flopée dans la paume, la première étape devrait déjà s’être occupée de la majorité des crasses. Et bon, si tu aimes vraiment ton épiderme, je te conseille quand même de tenter de dénicher un bon petit flacon d’un cleanser sans sulfates (c’est la base).

On adopte le double nettoyage uniquement si notre peau le supporte : encore une fois, c’est une affaire de test, si on sent qu’on est du côté plus sensible de la force, on se contente d’un lait rincé à l’eau thermale, en adaptant les masques de la semaine pour qu’ils purifient régulièrement derrière cette routine slow.

Le rinçage est sûrement une des étapes les plus importantes à respecter : j’ai toujours une muslin à portée de main (celle de Liz Earle, qui n’a quasiment pas bougé depuis ma revue sur son cleanse & polish d’amour). A une époque, j’utilisais aussi une éponge végétale – jaune, avec des trous, tirée du fond marin où crèche Némo, parce que c’était un accessoire indispensable pour vraiment bien retirer le surplus de phase grasse et ne garder que cette « fine pellicule hydratante » qui me rend heureuse – je vis dans un monde de grassouillettes, il m’en faut peu.

 

Autour de cette structure, c’est à vous de tricoter votre routine, mais personnellement, un bon baume et un nettoyant doux comme la mousse Nominoë (qui a du sucre en deuxième ingrédient, vive la couenne pulpeuse) pourront ravir la majorité des bouilles.

Je te prie, sincèrement, de ne pas cibler le purifiant ou le traitant à ces deux étapes, pour la simple et bonne raison que le nettoyage inclut l’eau, et que « l’agression » aqueuse est déjà bien suffisante. Si tu as de l’acné, tu dois savoir que la majorité des bubons sont inflammatoires, tu n’as pas envie d’emmerder leur monde, si ?

 

Anyway, j’ai mis la main sur un lait nettoyant tout doux pour le matin dont je vous parlerai bientôt, mais pour le soir, mon combo ultime est devenu mon classique : le gras, la mousse légère ET un bon muslin cloth. Il me semble que je suis à ce régime nocturne depuis quelques années déjà, mais honnêtement, c’est ce qui patine le mieux ma couenne en lui laissant un toucher velours.

T’avais pas dit que tu voulais être un chat ?

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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4 avril 2016

Deux baumes de printemps

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Tu sais qu’au début de ma « vie cosmétique », je me démaquillais avec des lingettes et des eaux micellaires, parce que ça ne coûtait pas cher et que je m’intéressais fort peu au pouvoir du toucher.

J’ai suivi un chemin plus huileux depuis, plus gras, plus baumesque, jusqu’à amener mon lectorat à une surdose écoeurante de textures épaisses pour enlever la pollution de son minois le soir venu.

Je sais que tu m’en veux, un peu – je suis navrée, parce que toi aussi, au début, tu aurais voulu te contenter d’un bête coton et d’un splash d’eau. Tu peux, dans l’absolu. Ta salle de bain, ta bouille, tes choix.

Mais crois-moi quand j’affirme qu’une simple texture change le sens d’une journée, il y a des soirs où le nettoyage du visage me permet de mieux dormir parce que j’ai utilisé des soins plaisir.

 

Deux baumes

Sachant que je suis un Caribou poilu de la mirette et que je tiens à mes précieux cils, je me les pré-démaquille avec une eau micellaire pour aller vite, en en prenant une bien efficace qui nécessite 3 passages maximum (la garnier puractive pour peaux mixtes est PARFAITE).

Ca peut paraître étrange, sachant que j’utilise des baumes avec une forte base huileuse, tout devrait partir en un seul geste.

Non, j’aime me rendre la vie compliquée parce que :

  • de un, l’eau micellaire enlève tout sans voile
  • de deux, j’utilise souvent des baumes qui nécessitent un double nettoyage, et j’ai les noeils plus sensibles qu’avant
  • de trois, je me concentre mieux sur le massage du visage en évitant mes yeux, ça me permet les garder ouverts sous la douche, et donc d’être consciente d’où je mets les pieds
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Honey Magic 2-en-1 Funny Bee

Je ne suis pas DU TOUT une fan des odeurs sucrées, de bonbon. Je suis pourtant un haribo sur pattes, mes guiboles sont des carambars et je parle en toussant des fraises tagada.

J’aime m’empiffrer de bonbecs mais leur parfum dégouline, ça peut m’empêcher d’utiliser un produit juste parce que je n’arrive pas à passer au-dessus de cette odeur.

 

Pour le Honey Magic, j’ai fait de gros efforts.

Dedans on trouve :

Caprylic/Capric Triglyceride (une huile estérifiée commune en bio, pas entière mais bon), Glycerin (hydratante), Simmondsia chinensis seed oil* (de la jojoba, équilibrante cutanée), Prunus Amygdalus dulcis oil (de l’amande douce pour son côté adoucissant), Perilla ocymoides seed oil* (excellente huile pour les peaux sensibles, agressées) , Sucrose laurate, Parfum, Mel* (du miel, hydratant et nettoyant naturel), Triticum vulgare germ oil (de l’HV de germe de blé, pour adoucir les squames), Aqua, Helianthus annuus seed oil (de l’HV de tournesol, émolliente), Tocopherol, Squalane, Beta-sitosterol, Dehydroacetic acid, Benzyl alcohol.
* ingrédients bio
99,8% des ingrédients sont d’origines naturelle dont 19,1% sont issus de l’agriculture biologique

La composition est plus que bonne, mais comme d’habitude, je suis ronchon parce que le premier ingrédient est toujours une bonne vieille huile estérifiée. A QUAND une huile végétale en haut de liste pour enfin valider un vrai esprit nature jusqu’au bout ?
Le nom est également trompeur sur les bords, la dose d’honey est assez minime.

 

La texture est une sorte de mix entre celle du miel et d’une huile épaisse. Elle fond avec la chaleur des mains et de la peau et se transforme en doudou cutané.

 

Concernant l’efficacité, je l’ai déjà testé avec un bon makeup bien épais sur les cils, mais il a fallu un peu de temps avant de vraiment venir à bout de mon mascara.
Ils suggèrent que sa puissance est totale sur du waterproof, je préfère modérer leur enthousiasme en disant qu’il fonctionne bien, mais sur un maquillage léger des mirettes.
Au niveau du visage, c’est un autre discours, tout se dissout en deux secondes chrono.

Au rinçage, il faudra un muslin cloth ou s’armer d’un nettoyant pour retirer la sensation de gras qui ne part pas « juste à l’eau ».

Une fois sèche, la peau est douce et souple, donc on est dans le bon.

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Sensational Soft Cleanser de Rituals

ALORS CA !

Il s’avère que chez Rituals, certains produits visage ont une composition plus que correcte, j’étais sur mon fessier en découvrant la chose.

Il faudra un peu faire le tri, parce qu’on est dans un mix « cosméto conventionnelle et non conventionnelle », mais des deux soins que j’ai testé pour l’instant, je peux vous dire qu’on est dans une catégorie de doudoux à bon prix avec des ingrédients pas mal.

 

Dedans il y a :

Caprylic / capric trygliceride (la même huile estérifiée que pour le honey magic), Glycerin (hydratante), eau, sucrose laurate, sucrose palmitate, panthénol (réparateur et apaisant), jus de feuille d’aloes vera (hydratant et cicatrisant), huile de graine de tournesol (émolliente), Poria Cocos Extract (dérivé d’un champi, anti-inflammatoire cutané), Phragmites Kharka Extract (traitement des problèmes de peau), sucrose Stearate, Tocopherol, acide citrique, citrate de sodium, benzoate de sodium, phénoxyéthanol, Ethylhexylglycerin, parfum.

Ce qui me frappe, c’est que, les conservateurs mis à part, on a une petite dizaine de composants dans la recette, la plupart tournés vers le soin des peaux sensibles. Quand je l’ai lue pour la première fois, je me suis dit : « en v’la un bon nettoyant pour une chieuse de couenne ».

 

Sur leur site, l’utilisation n’est pas claire, ni même sur le tube, où l’usage diffère selon qu’on parle français ou anglais – hin hin.

De mon point de vue, il peut s’utiliser comme démaquillant du minois, en ayant à l’esprit qu’on ne doit pas être pomponnée comme la Kim Kardashiante, sinon on va vider deux bouteilles comme on s’enquille du pinard pour fêter une victoire.

En suivant mon rituel d’eau micellaire sur les yeux et de baume sur le visage, j’ai les pores nettoyés et l’épiderme en bonne forme. Je l’utilise d’ailleurs plutôt les jours où je ne suis pas fort maquillée, juste histoire de rafraîchir la façade et d’honorer son rôle de nettoyant (mais t’inquiètes, il enlève très bien le barbouillage de couleur du matin).

 

Il faudra l’appliquer sur peau sèche (ils disent sur peau mouillée dans la version française, mais n’y crois pas), bien masser, puis le rincer. Il part mieux que le honey magic, et laisse une sensation moins grassouilleuse, mais je conseille quand même le passage d’une lotion au coton ou deux étapes (le baume rituals + un cleanser normal) pour être sûr.

Ou simplement de l’ôter avec un linge humide, à l’ancienne.

 

J’ai testé pas mal de baumes ces derniers mois, et ces deux-ci sont ceux que je mettrais facilement dans la catégorie « basique », parce qu’ils sont simples, ont une bonne compo et qu’ils ne coûtent pas SI cher (respectivement 25 et 13 euros).

Après, de mon point de vue, je préfère le Rituals, parce qu’il a une texture plus inédite (un gel-baume qui ne déshydrate pas du tout), et qu’il sent le propre. Mais là, on parle de moi.

NB : le sensational cleanser utilisé en nettoyant voudrait dire qu’on se démaquille, qu’on se sèche la bouille, puis qu’on enchaîne avec lui. Je trouve ça tiré par le cheveux, pour ça que je le considère comme un démaquillant doux/cleansing balm, un hybride du côté soft de la force.

 

Si vous êtes plus dans un délire d’odeurs sucrées, il est clair que le honey magic vous conviendra mieux. Mais si vous cherchez quelque chose d’économique et qu’au quotidien, vous ne vous maquillez pas comme une truite au bal des harengs, le Rituals est plus adapté.

Il n’y a pas de mauvais produits, tu sais. C’est comme pour choisir un resto, tout est une question de goût.

En tout cas, les deux s’emportent facilement en weekend avec un muslin cloth, ça réduira les bagages de certaines 😉

 

Des bisous les Caribous !

Honey Magic, offert par Sebio, à shopper ici
Sensational soft Cleanser Rituals, offert par RP rituals, à shopper en boutique ou sur leur site

Caribouland
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