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7 mars 2016

Baume tout doux L’Occitane

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Je vous dis pas la misère physique qui m’a mise KO la semaine passée. J’avais plus ou moins l’esprit d’une limace, la voix de Mono le camionneur (mon alter ego qui se manifeste quand je suis un peu enrouée de la corde vocale), les poches sous les yeux de la taille d’un stock de quatre fesses de la famille Kardashian.

Même le postier avait pitié de moi.

 

Dans toute maladie, il y a d’abord l’étape des trois premiers jours, les plus rudes, ceux pendant lesquels la douche ne voit pas une seule de mes patounes, C’EST LA GREVE DE L’HYGIENE, j’ai de la paille sur le caillou, la peau qui crie famine (non, je ne connais pas le fameux « glow de la maladie », j’ai une couenne de merde quand je suis une bactérie ambulante), j’ai l’impression d’être une loque de mauvaise marque, je sers à rien.

 

Puis, doucement, je me décide à me bouger le popotin, parce qu’on émerge et prend conscience que se laver, ce serait pas mal, que la brosse à dent, c’est pas pour les chiens.

Et dans un sursaut d’évidence, je brandis un miroir pour me dire bonjour et voir un peu le carnage dans la glace. Misère, j’ai jamais eu le pif en si piteux état.

Les plaques désertiques allaient de tout le bout du nez jusqu’à la lisière de la lèvre supérieure. Enfin, je dis « les plaques », c’en était juste une. Gigantesque.

 

J’ai essayé :

  • le beurre de mangue / coco : ça marche deux secondes puis les bouts de peau se remettent à flotter au vent, ça flap-flap à tout-va au bout du naseau
  • l’huile équilibrante Dr Hauschka : si ça équilibre du gras vers le normal, ça doit bien le faire dans l’autre sens, du sec vers le juste milieu ? Nein.
  • de ne pas mettre de crème : pour stimuler la flore naturelle de mon minois (elle en avais rien à branler, la flore, crois-moi)
  • de gommer touuuuut doucement : laisse tomber, j’avais des plaies ouvertes sur les deux narines, c’était pire que bien
  • d’hydrater simplement comme d’habitude, sans chercher à huiler le mammouth : beuh, pas de changement

J’ai fini par capituler et pris un petit baume L’Occitane dans ma boîte à tests (CARIBOUTE ORGANISEE), et je m’en suis tartiné généreusement sur tout le dessus de la babine.

Et là, ça a bien voulu prendre.

 

Alors, ça sent la rose, donc faut aimer l’idée d’avoir les trous de nez plongés dans un bouquet. La texture est fondante mais légèrement épaisse – juste comme on aime pour protéger et cicatriser en même temps.

Et la composition est vraiment bueno : du beurre de karité, de l’HE de rose de damas (pour le parfum, régénérante et cicatrisante), de la cire d’abeille (protectrice), de l’huile de tournesol (pour le toucher et l’émollience), du tocopherol (antioxydant), du parfum (comme si t’en avais pas assez), alpha isomethyl ionone (un agent masquant, il a un potentiel allergène mais est un des moins problématiques), et ensuite du citronellol/limonene/geraniol (y a de l’huile essentielle, c’en sont des composants naturels après distillation)

 

C’est tout, c’est précis, concis, efficace, on trempouille ses boudins dans le petit pot en fer et on attend que la magie opère. C’est évident que tu peux trouver un équivalent dans une autre marque, tant qu’il a du beurre de karité et un zeste de HE cicatrisante, tu es dans le bon.

J’aurais pu aller directement vers l’ingrédient brut, le shea butter au naturel, le problème c’est que pur, l’odeur est immonde – pourtant j’ai déjà testé bien pire dans les rayons bios, cf. l’immortelle en hydrolat.
Comme on respire déjà la misère à renifler quand on est malade, on va pas EN PLUS en rajouter avec un onguent qui sent la chèvre en fin de vie.

Je tiens à ma dignité tout de même.

 

Sur ce, j’ai du tartinage de babine qui m’attend, moi, madame.

(Psssst : ce baume a été créé pour la journée de la femme afin de soutenir des ONG pour favoriser l’entreprenariat féminin au Burkina. Ca fait 3 euros de dépensé pour vous, et un geste pour elles, pensez-y 😉 )

 

Des bisous les Caribous !

Baume tout doux reçu par la marque
3 euros les 20gr, en boutique l’Occitane

 

Caribouland
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1 juillet 2015

Le petit beurre à la camomille The Body Shop, pas si fondant

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Ce qu’il y a de fun dans le maquillage, c’est le démaquillage – pas que, I KNOW.

Pour le rendu « yeux de panda drôle », la bouche entourée d’un rouge fondu dans la masse, le fond de teint qui se dissout lentement, de mon point de vue d’adulte j’apparente ça à une grosse marrade de bac à sable, une bataille de boules de neige, un doigt trempé dans le pot de Nutella – je m’en fous, plus ça tache, mieux c’est.

En passant chez The body Shop, je me rappelle que j’ai un bon de 5 euros à dépenser, je ne sais pas trop quoi acheter, je me tartine la paluche pendant que des gamines de 15 ans se maquillent au fond de la boutique.

« Non mais sérieusement, ce n’est pas du tout naturel votre makeup, les girlz ».

Elles pensent que oui, je renchéris sur ce qu’a dit la responsable « non ce n’est vraiment pas de bon goût ». Apparemment, les adolescentes sont encore la cible phare des marques, mais vaudrait mieux livrer un bouquin d’apprentissage du coloriage du minois avec tout bidule de beauté, pour le bien des jeunes poupettes – on apprend à cuisiner comme un chef quand on connaît ses ustensiles.

Dit la fille qui se peinturlurait l’oeil de la muqueuse jusqu’au sourcil – chaque époque a ses erreurs.

 

BREF, après avoir bien ri, je me décide à prendre le baume démaquillant (sachant, après avoir lu mille revues, que l’huile de la même gamme ne valait pas une patte de gnou); je sniffe la pâte blanche pour me rassurer, puis encaisse le tout avant de me diriger d’un pas de gazelle chez Lush.

J’ai beau savoir que la masse AIME profondément renchérir sur la qualité du produit, je suis pas née d’hier, je veux épuiser le sujet.

 

The Body Shop Baume à la Camomille

J’ai toujours un back-up d’Ultrasimple de Lush, par principe, amour éternel, pour la santé de mes pores chéris.

Parce que je sais que dans le monde des baumes, même en passant le meilleur des nettoyants par après, on peut expérimenter des effets indésirables (les noirauds qui viennent en groupe sur le tarin et font la file jusqu’en bas de ta rue).

Il suffit que le produit se rince mal, que la peau décide qu’elle en garde un peu pour elle, qu’un des ingrédients soit du genre à pénétrer sans demander son reste, pas facile de s’y retrouver à moins de tester.

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Devant le lavabo, je prélève une noisette, je l’étale entre mes doigts pour profiter de la texture, mais j’ai déjà un gros problème à ce niveau-là : je sais qu’un des ingrédients de base est un mix issu d’huile de palme et de la cire synthétique. Au toucher, j’ai une impression de gras sec qui me dérange, un peu dans le style du cleanser 27 (de très très loin) en moins agréable.

L’odeur est délicieuse – sûrement une des raisons pour laquelle je continue de l’utiliser de temps en temps, le démaquillage est efficace même sur les mirettes (pas DANS les yeux, goumiche), ça ne pique pas ni ne coule.

Au rinçage, je conseille d’utiliser un muslin cloth pour ne pas se retrouver avec un film gras : de tous les baumes testés, c’est celui qui me laisse le plus cette sensation si je ne m’arme pas d’un tissu – mode kung-fu Mona ON.

Après, libre à vous de passer un nettoyant, je suis plutôt habituée à une one-step-cleansing-routine quand j’utilise un cleansing balm, mais celui-ci craint.

Après quatre ou cinq utilisations, je me suis rendue compte que des noirauds avaient élu domicile jusque sur mon front, j’ai donc ralenti la cadence et inclu le bidule dans un programme de nettoyage du style  baume / crème nettoyante / lotion / sérum / crème en espérant voir une amélioration.

 

Après recherche il s’est avéré que l’ethylexyl palmitate est réputé comédogène, j’en ai fait les frais sur l’arête du naseau (QUI VA PLANTER SA TENTE SUR PIC SI HAUT ?), j’ai donc commencé à switcher entre l’ultrasimple et celui de The Body Shop, en me disant que l’alternance finirait par être bénéfique.

Apparemment, à raison de trois utilisations par semaine, j’atteins ma limite avec ce beurre, au-delà, je commence à avoir la peau qui se prend dans un nuage terne et sans vie. Par deux fois j’ai enchaîné les utilisations, et par deux fois le même constat, c’était la fête à la pustulette.

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Le prix est souvent motivant pour les gens, il y a toujours cette entité dans la population qui cherche l’efficacité à moindre coût, mais honnêtement, je préfère recommander mon chouchou de chez Lush (pour sa composition irréprochable, sa texture beurre et son odeur si particulière) plutôt que de faire l’impasse sur le bien-vivre de ma couenne avec un produit similaire qui n’apporte aucun bénéfice – à part de l’huile d’olive et du beurre de karité, rien de transcendant dans le reste de la composition.
Liste d’ingrédients

Allez, on dira que c’est une petite déception, je vais m’en remettre, vous aussi, mais quand il s’agit de texture grasse, j’aime être contentée, ici ce n’était clairement pas un looping pour la lune.

 

Comme l’été nous cuit enfin le cerveau (vive juillet, pom pom pom), je suis repassée à un régime d’eau micellaire de temps en temps le matin, histoire de rafraîchir aussi un peu le minois :

Et j’ai enfin fini le tolériane dermo-nettoyant, que je rachèterais sûrement en septembre quand j’aurai envie de repasser à la douceur du retour de « vacances » (qui rime surtout avec boulot cette année, mais je tolère).

Je pense qu’au niveau démaquillage / tonique du matin, je suis bien, là.

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Donc voilà, je suis d’avis qu’en terme de baume démaquillant, j’ai moins été déçue par des formules plus chères, et pour l’instant, à part l’Ultra-Simple que j’ai racheté 3 ou 4 fois, je suis un peu blasée du doigt dans le pot de gras. A l’avenir je me concentrerai sur des formules à bas prix qui en ont dans le ventre – entendre bourrées d’actifs naturels et pas avec des huiles végétales jetées dans le fond d’une compo histoire de dire que.

 

Je pensais, comme souvent, que le nettoyant trilogy suffirait comme second cleanse, mais faut croire que, quelle que soit la technique, quand on a une peau qui s’engorge plus vite qu’un battement de cils, il est plus prudent d’espacer.

Pour celui-ci, je suis en mode « un chouilla, toute les trois pluies » jusqu’à écouler le produit.

Parce que je ne gaspille pas moi, madame, je finis les soins. Jusqu’au bout.

 

Des bisous les Caribous !
Baume Camomille The Body Shop acheté 14 euros (avec réduc)

Caribouland
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16 mai 2015

Les baumes du samedi

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En une seule journée, je peux avoir marché sur une merde, raté un métro, annoncé par téléphone que j’allais être GRANDEMENT en retard, vérifié dix fois que mon gsm est bien dans la poche gauche (raté, dans la droite), qu’il me reste assez d’argent pour rentrer chez moi, évité un pigeon qui me prend pour cible.

Guerrière, je sors du sous-sol de la ville après 30 minutes de trajet, et vois la pluie qui cascade en goutes sur les marches bétonnées. Je pourrais râler, mais je suis quelqu’un de foncièrement lié à la NATURE et ses bouleversements (dans les sens J’AI PAS LE CHOIX).

Je fais avec ce qui m’empêche d’arriver à temps à un endroit, ce qui me fout une claque en pleine rue, le vent qui plaque une mèche de cheveux et me rend aveugle sur le passage pour piétons, il y a quelque chose de revigorant là-dedans – le petit stress mêlé au boucan.

On se dit que les concerts sont les endroits d’un tintamarre impossible, les bars d’un vacarme sans limites, je suis plus sensible à la ville, à sa clameur sans nom.

 

Une fois arrivée à mon home sweet home, j’apprécie le contraste entre la city agitée et la campagne qui hennit. J’entends le coq chanter, à peine une voiture qui passe toutes les dix minutes, il y a cet espace serein quand on est hors du fleuve constant de la vie urbaine, j’aime bien.

Pour ça que, quand je mets un pied en ville, je le prends parfois comme un affront, la petit brise qui me souffle un « allez, gamine, montre-nous en combien de morceaux t’arriveras à destination ».

 

Je m’attends au pire, j’évite les catastrophes, excédée je finis par bousculer des gens qui se mettent sciemment en travers de mon chemin, je remue les babines comme une chèvre pour effrayer le passant.

Faut pas déconner, on me voit arriver, c’est quoi leur délire de se figer juste devant moi sans bouger d’un pouce quand je suis PRESSEE ?

 

J’ai BESOIN d’arrondir les bords, de me plonger dans un espace de cocooning où que j’aille. La petite dose sur les lèvres, la crème en couche épaisse autour des yeux le soir, et enfin le petit plus qui règle tous les petits bobos du quotidien. Quand tu te coupes, que les gens mordent, qu’il faut grimper dans un arbre et endurer les échardes pour éviter la cohorte.

On est une fille du pavé ou on ne l’est pas.
J’essaie, je te jure, je fais que ça.

 

EYES

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Si tout le monde, sans exception, a du mal à trouver son contour des yeux, c’est parce qu’en grande partie, il y a un problème de formulation et de problème visé (on ne traite pas un cerne pigmentaire comme un cerne du à une mauvaise circulation lymphatique).

J’en ai testé certains qui piquaient, d’autres qui étaient frais, ou encore sans intérêt. On finit par abandonner le navire, on ne va pas non plus investir 1/80ème de son salaire dans un petit pois de douceur qui ne change rien au schmilblick, chaque test est l’affaire de deux jours, après ça, on sait assez vite si le produit convient ou pas.

L’oeil est sensible, il sait se faire entendre, l’ingrat.

Me concernant, j’étais un peu fatiguée ces derniers temps, accumuler travail + le blog + les mails + la maladie de deux semaines a eu raison de mon regard et j’ai muté en boeuf à l’air hagard, une couette sur le côté pour la touche girly.

 

Dans toute cette pagaille, j’ai trouvé un contour des yeux qui me plaît vraiment (archi-testé le bidule).

J’en ai déjà essayé des pas mal, mais le baume regard Avène réussit le tour de force de la simplicité : ni trop épais ni trop léger, mes yeux n’ont pas couiné en répondant par une attaque de grains de Milium, aucune lourdeur le matin, ou de contour congestionné.

Non non, je n’ai jamais touché une texture comme ça, je le préfère de loin à l’hydratant apaisant que tout le monde adule, sur moi il n’apaise rien, alors que le Sérénage me comble.

 

Plutôt étonnant pour une paresseuse de la mirette, je l’utilise chaque soir, chaque matin, j’en mets une grosse couche juste pour profiter du massage du contour de l’oeil.

 

Il n’y a rien de spécial dans ce soin, à part la parfaite balance que je recherchais, et dieu sait que dans un contour des yeux, c’est casse-couille à dénicher.

On trouve surtout des agents de texture comme la paraffine liquide, le silicone, ou des polymères, avec de l’acide hyaluronique noyé dans la masse et des ingrédients émollients, mais je le classe définitivement dans ces baumes regard qui ne se font pas sentir, lisse le contour de l’oeil par effet d’optique, sauvent d’un coup de froid ou rattrapent la sécheresse passagère.

Faut bien ça pour affronter la jungle, je gère.

Liste Ingrédients

 

LIPS

baumes 3

Je me souviens qu’à une époque, le simple fait d’évoquer mes baumes en pot dégoûtait l’assistance, ça se lançait des « et quoi, tu mets tes doigts dedans ? », donc forcément le bon goût se prenait un coup dans les burnes qui résonnait jusqu’aux oreilles.

J’ai toujours eu plus de respect pour ce format-là que pour celui en tube, me souciant si peu des bactéries du monde environnant, plus il y en a plus tu es résistant, donc vas-y, trempe tes boudins dans ce soin et ne fais pas le môme.

 

Quand j’ai reçu ce baume à lèvres, je me suis rappelée ma préparation burlesque de stick home made il y a deux ans, les vieux souvenirs sont remontés à la surface en l’appliquant sur mes babines, je connaissais ce genre de sensation pour l’avoir croisée auparavant.

 

J’avais été un peu inquiète en voyant que le packaging promettait fièrement du coco-vanille – kill me, on parle surtout ici d’huile de coco (sans odeur), de beurre de karité (pour la protection) et d’huile essentielle de vanille bourbon (donc bien plantue comme j’aime), suivis de la cera bellina et cire d’abeille pour la texture onctueuse et solide, et du romarin comme antioxydant (on le sent bien, même si c’est moins flagrant sur les lips, faut aimer ce genre d’odeur).

Au toucher, il fond comme cornetto au soleil et hydrate à merveille.

 

J’imagine que les 15 ml vont me durer une plombe, surtout que je le garde à la maison pour ne pas encombrer mon sac (pour ma défense, il pèse une brique, et je suis un moustique). Il fait partie, avec le burt’s bees à la grenade, de ce que j’ai pu tester de mieux au niveau composition (à part la cera bellina qui n’est pas un ingrédient brut, mais de la cire d’abeille modifiée, on est dans le bon) et consistance.

En passant, je l’utilise aussi pour masser mes ongles quand je regarde une série et que je l’ai à portée de main, je vois pas pourquoi je me priverais d’une odeur de vanille jusqu’au bout de mes knackis.

Liste Ingrédients

 

MULTI-TASK

baumes 4Faudrait VRAIMENT que plus de monde parle de la marque Cîme, c’est pas croyable ça.

 

Depuis ma découverte de leur rosée des roses, j’avais fait un long chemin et continué à utiliser leur huile corps pour me faire des bains capillaires et entretenir ma soyeuse chevelure de bison.

Il y a peu, le nez en compote à cause du rhume et des mouchoirs inadaptés (entendre PQ bas de gamme), j’ai eu besoin d’un baume réparateur pour retrouver forme humaine – ressemblant à Barbalala en sortie de désintox si on me regardait d’un peu trop près.

 

Aussitôt reçu, aussitôt testé, ce petit tube en alu contient une crème presque fouettée, grasse et aérienne en même temps, c’est la première fois qu’un produit de ce genre pénètre sans m’obliger à frotter l’excédent.

Une petite dose soigne sans effort et j’ai très vite retrouvé mon pif d’antan, débouché qu’il était par les vapeurs fraîches que dégageait la crème.

 

J’ai souvent switché entre le baume Karmameju et celui-ci pour mes mains, mais rien que pour le cool kiss, le baume universel de Cîme me ravit grandement quand il fait plus chaud.

Dedans il y a de l’huile de sésame (relipidante) et d’amande douce (émolliente), de l’hydrolat de lavande (apaise), de la cire d’abeille pour la protection, du beurre de chiuri (production du Népal, il est l’équivalent du beurre de karité), de l’huile essentielle de gingembre (anti-douleur), de gaulthérie (anti-inflammatoire), de menthe des champs (anesthésiante, décongestionnante), de l’extrait de camomille (pour calmer), de l’HE de palmarosa (cicatrisante), de l’extrait de genévrier (associé à la gaulthérie, très bon contre les courbatures, maux articulaires), et de rhododendron du népal (permet une action relaxante), entre autres.

Liste Ingrédients

Ne faites pas la même erreur que moi, il faut bel et bien LIRE LA NOTICE et ne pas entrer en contact avec les yeux, les plaies et les muqueuses, SINON CA PIQUE. L’effet frais est vraiment conséquent, donc génial quand on a besoin d’un boost respiratoire, ou encore de relâcher la pression au niveau des petons après une journée d’enfer.

Je ne me suis pas brûlée, mais j’imagine que l’effet frais sur une plaie fermée doit faire du bien. En gros, il est recommandé pour les petits bobos de tous les jours, mais en considérant chaque fois ce pour quoi on l’utilise, vu la présence d’huiles essentielles.

Son seul petit défaut (qui peut être une qualité, ça dépendra des gens), c’est sa forte odeur.
Entre la menthe, le gingembre et quelque chose de floral, le mélange devient impressionnant au nez, surtout si vous n’êtes pas familier avec les cosmétiques naturels. Personnellement, j’ai déjà connu le doux parfum de l’hydrolat d’immortelle donc plus rien ne peut m’atteindre.

 

Trois petits baumes donc, qui font passer les beaux jours doucement mais sûrement (diable, on est déjà presque fin mai !), une touche sur les yeux, une sur les lèvres et le dernier tube pour quiconque a besoin d’aide.

Je suis parée comme un para-commando du skincare, viens que je te badigeonne la couenne, le prochain qui m’emmerde dans le métro, je lui graisse les oreilles.

 

Des bisous les Caribous !

Baume universel Cîme (reçu par la marque), en vente chez Desmecht ou sur Mon Corner B
Baume lèvres Coco Vanille Hévéa, reçu par Ecocentric
Baume yeux Sérénage Avène, reçu

Caribouland
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3 avril 2015

Quand ma peau a rencontré Karmameju

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Il y a des marques qui valent vraiment le coup d’oeil parce qu’elles mettent en avant l’esprit féminin, le bien-être et le cocooning d’un simple coup d’oeil.

Karmameju fait partie de mes coups de coeur récents, la tornade so fresh qui traîne sur un bord de commode.

 

La folie avait commencé par des packagings des plus attractifs (dans le genre fluo et teintes douces, l’accord parfait), puis le nez fourré dans les pots, j’ai fini par ne plus répondre de moi-même.

Dans le genre, Nominoë m’avait transcendée avec ses parfums de bonne brise bretonne, ici je retrouvais l’esprit d’un plaid, d’un thé et d’une bougie dans des flacons en verre (n’oublions pas mon passé de maladroite godiche) tous plus cute les uns que les autres.

Can’t help myself, après plusieurs mois à danser d’un pied sur l’autre, fallait que je teste.

 

La marque Karmameju (promis tu vas t’habituer au nom)

J’en ai déjà un peu parlé, mais je remets le paquet :

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Mette (c’est le prénom de la fondatrice de cette marque danoise) a créé toute une gamme de linge de bain et de soins qui répondent à la fois à des problèmes récurrents de la vie active – peau en rade – et une envie d’apporter un vrai moment aromatique avec des senteurs qui inspirent la relaxation, le calme et le bien-être.

En gros, de la bonne came pour faire plouf plouf-cream cream.

 

Les produits, s’y retrouver

Très simple, les gammes sont classées par catégorie :

La 01 qui regroupe les produits régénérants, donc plutôt conseillée pour les peaux sèches, qui ont besoin d’un coup de boost, d’un effet anti-âge et émollient. Les senteurs se rapprochent de la rose, des épices, etc.

La 02 qui regroupe les produits apaisants, parfait pour les peaux plus sensibles, les mamans et les bébés, et contiennent des huiles essentielles à moins d’1%

La 03 qui regroupe les produits énergisants, donc plutôt des agrumes, des odeurs toniques

 

Donc à moins d’être un minimal brain disease, tu ne devrais pas avoir trop de mal pour t’y retrouver. Tu suis les chiffres.

 

Les petits trésors

Jusqu’à présent, tous les produits que j’ai pu tester sont vraiment à la hauteur de mes attentes : ils font partie des mes routines détente, de ce que je dégaine quand j’ai un coup de pompe, envie de me chouchouter, de la douche au brossage à sec, je prends mon pied.

Buff Natural Body Brush
REVUE ICI

Luxe Balm 01
REVUE ICI

 

Nova Salt Body Scrub 02
350ml – 40 euros

scrub karmameju

Le seul gommage à grain que je tolérais jusqu’à présent était le Nominoë, parce qu’il avait une phase huileuse et des grains doux, le genre de scrub qui te laisse la peau comme de la soie avant même de sauter hors de la douche.

Ici, on est dans le même genre d’esprit, avec du sel de mer et de l’Himalaya pour le côté « je te ponce l’épiderme mais je le fais en restant chic », de l’huile de tournesol, d’argousier, d’argan et d’amande douce pour nourrir, du beurre de karité et de la cire d’abeille pour protéger la peau, de l’huile essentielle de mandarine rouge (mamma mia, ça rend heureux !), de petit grain bigarade (pour éliminer les tension, le côté relax), de menthe (oh so fresh), et de l’extrait de romarin (pour te déboucher le nez par la même occasion).

Sodium chloride, sodium chloride (himalayan crystal salt), helianthus annuus oil, butyrospernum parkii, prunus amygdalus dulcis oil, cera alba, mel, theobroma cacao, genus hippophae seed oil, argania spinosa oil, ºcitrus reticulata, ºcitrus aurantium spp amara, ºmentha spicata, rosemarinus officinalis (rosemary) leaf extract. ººlimonene, ººlinalool.
/ ºNatural essential oil / ººpotential allergens.

 

J’avais un peu peur de me retrouver avec un énième gommage agressif et sans grand intérêt, je me lance des fleurs quand je passe du dépit à la joie : il est GENIAL. D’abord parce que le pot est énorme, en verre, et que rien que pour la quantité, je voue un culte à la personne qui a décidé de nous vendre plus que les 200ml habituels (qui partent souvent TROP VITE, alors que j’ai un gabarit de moustique à la diète).

 

Ensuite, parce que malgré la TRES grosse dose de grains (y a pas à dire, tu ne dois pas les chercher dans le fond, y en a plus qu’assez), il y a tellement d’huiles et d’ingrédients émollients dans la composition que tu ne les sens pas passer comme du papier de verre.

Au rinçage, tout le sel part et reste la phase huileuse qui te permet un petit massage de derrière les fagots en te séchant.

Quant à l’odeur, rien que la mandarine émoustille les papilles, tu sens le fond de menthe qui rafraîchit l’esprit, et t’enveloppe pendant quelques heures après le wash-wash. Fan je vous dis.

 

Hope Body Oil 01
200ml – 40 euros

body oil karmameju

Ca se saura, moi et les huiles pour le corps, c’est une histoire d’amour faite pour durer. Une romance sûrement liée à mon culte pour le gras, ce qui rime avec baume, protège, adoucit, mime un plaid de peau, les grassouillettes sont mes amies.

J’ai bien vite choisi celle-ci dans les rayons de Kroonen & Brown, parce que ma couleur préférée sur l’étiquette, parce que NON MAIS T’AS SENTI LE PARFUM – ylang-ylang, rose et bois de santal – une texture qui s’étalait comme un charme sur les mains, m’en faut pas plus pour craquer.

Dedans il y a de l’huile de pépins de raisin (connue pour son toucher sec), d’amande douce (favori des peaux sèches), de sésame (riche en antioxydants, tu vas rajeunir de la couenne). Puis on passe aux huiles essentielles d’ylang ylang (euphorisante, très bon pour les nerfs quand t’as passé une journée à courir à gauche et à droite), de l’absolu de rose (pour le côté Pocahontas qui va cueillir des fleurs), du benjoin (pour le réconfort), de la mandarine (raaah oui, ENCORE !), du jasmin (mona va péter une durite), du vetiver (pour la note fraîche et vivifiante, et le boost de tonicité), du santal (pour l’odeur mais aussi le soin des peaux ridées, qui tirent la gueule), du patchouli (ami des jambes lourdes), du gingembre (hopla encore un aphrodisiaque), et de l’extrait de romarin.

Vitis vinifera oil, prunus amygdalus dulcis oil, sesamum indicum oil, ºcananga odorata, ºrosa centifolia, styrax benzoin, ºcitrus reticulata, ºjasminum grandiflorum, ºvetiveria zizanoides, ºsantalum album, ºpogostemon cablin, ºzingiber officinalis, rosmarinus officinalis leaf extract, ººlinalool, ººbenzyl benzoate, ººbenzyl salicylate, ººfarnesol, ººgeraniol, ººlimonene, ººcitral. / ºNatural pure essential oils, ººpotential allergens, ºººcertified organic ingredients.

 

Elle me fait un peu penser à la Lazy Cow de Cowshed, avec un côté plus doux et piquant à la fois. Comme dit plus haut, elle ne met pas des plombes à être bue par la peau et le flacon pompe m’oblige à la révérence.

En deux mois de temps, je suis quand même arrivée à siphonner la moitié du produit, la faute à ma manie de me raser avec de l’huile végétale sous la douche pour éviter les coupures et les irritations. Une mini-pompe sur jambe mouillée (ou n’importe quel endroit que je veux débarrasser de sa fourrure) et j’en oublie les lames du rasoir.

De loin, ça reste une très belle synergie, de près ça me repose quand j’ai passé mon temps à courir après les clients ou me suis mise en tête que 10 000 pas par jour est mon but journalier. Une vraie bonne grassouillette pour les adeptes des pieds en l’air en soirée (le retour veineux, tout ça), faut juste que je m’habitue à boire le thé la tête en bas.

 

Solace Face Moisturiser 02
49 euros – 50 ml

solace karmameju

Quand je l’avais commandée, je m’étais uniquement basée sur la liste d’ingrédients sur le papier – bien la première fois qu’une « dzin » pareille me prend, je suis généralement très exigeante en soin du visage, quitte à tester et re-tester le produit en magasin sans lâcher les baskets de la vendeuse.

A vouloir un échantillon, une goutte, de quoi ne pas sauter trop vite du plongeoir et découvrir une piscine vide, bonjour le plat.

Non, ici, je me suis prise pour Patrick, total coup de poker sans bluff et j’ai eu de la chance qu’elle me convienne.

 

Si je l’ai tant voulue, donc, c’est pour ses ingrédients qui inspirent le calme ultime d’une peau à la dérive : de la camomille (la touche « recette de grand-mère », apaise les peaux les plus réactives), de la glycérine (hydrate), pour la phase la plus importante, suivi d’un émulsifiant et un tensioactif.

Puis, de l’églantier (puissant cicatrisant), de l’huile de noyau d’abricot et de l’huile de coco estérifiée (émollient), de l’huile de baobab (soin des peaux sèches), du beurre de Mafura (anti-inflammatoire et réparateur), de l’huile de camelia ( nourrissante et protectrice), de l’alcool (à ce stade tu risques rien, conservateur), de l’hydrolat de camomille, de l’huile de son de riz (pour lutter contre l’excès de radicaux libres), de la protéine de riz (hydrate), extrait d’épicéa (lutte contre les signes visibles du stress), de l’acide hyaluronique et de l’aloe vera (allez hop, on repulpe tout ça), de l’avoine (lutte contre les rougeurs, parfaite pour les peaux sensibles), du maca (pour stimuler la synthèse de collagène), de la vitamine E (on dit jamais non, sûrement là pour conserver encore un peu mieux les ingrédients), de l’encens oliban (régénérant cellulaire), du néroli (couteau-suisse contre les rougeurs, la fatigue, le teint terne), de la lavande (relax jusqu’au bout), encore un peu d’huile essentielle de camomille, du benjoin (pour le réconfort, Médor), de la carotte (éclat du teint), du tilleul (tranquillisant), du santal (encore un revitalisant) et ENFIN de la mandarine rouge (mraaah).

Aqua/water, °°°chamomilla recutita flower/leaf/stem water, glycerin, cetearyl alcohol, polyglyceryl-3 dicitrate/stearate, rosa canina fruit oil, prunus armeniaca kernel oil, coco caprylate, glyceryl stearate se, adansonia digitata seed oil, trichilia emetica seed butter, °°°camellia japonica seed oil, avena sativa oil, °°°alcohol, °°°anthemis nobilis flower water, oryza sativa  starch, oryza sativa bran oil, hydrolyzed rice protein, xanthan gum, abies picea extract, potassium sorbate, hydrolyzed hyaluronic acid, aloe barbadensis leaf extract, lactobacillus ferment, avena sativa extract, lepidium meyenii root extract, vitamin e, °boswellia carteri gum oil, °citrus aurantium flower oil, °lavandula angustifolia flower oil, °anthemis nobilis  flower oil, styrax tonkinensis resin, °daucus carota seed oil, °tilia vulgaris flower oil,°santalum album (sandalwood) wood oil, °citrus reticulata (mandarin red) peel oil. °°limonene, °°linalool, °°geranol, °°benzyl benzoate, °°benzyl alcohol, °°farnesol. / °Natural pure essential oils, °°potential allergens, °°°certified organic.

 

On se croirait dans une recette de bouillabaisse, vu la liste à rallonge, mais pour une fois je ne vais pas me plaindre : tous les ingrédients sont naturels, dirigés vers un but bien précis : une peau qui sourit plutôt qu’elle ne fiche la trouille.

Au premier usage, j’ai été enveloppée par la plus parfaite des odeurs, plutôt inattendu dans une crème pour peau réactive (qu’on préfère sans fioritures) : je connais enfin le parfum du cocooning – pourtant il n’y a pas de fragrance de synthèse dans la composition, TU VOIS QUE CA EXISTE du naturel qui sent le bonheur.

 

Chaque soir est devenu une délivrance, plus on avançait dans le mois de février et mars, plus ma peau reprenait des forces. Je n’ai pas une seule fois souffert du froid, des giboulées, du vent, j’avais toujours mon petit tube blanc pour m’attendre sagement chez moi et me chouchouter comme une reine.

Certains soirs, je couple cette crème au midnight recovery concentrate histoire d’avoir LE MAX de rendu « bajoue tendue comme une framboise », et le matin je me réveille sans aucun soucis de plaque sèche ou de bidule impossible à maquiller tellement ça part en vrille.

 

Je trouve aussi intelligent que la formule ne soit pas REMPLIE d’huiles essentielles, la plupart des marques « organic » en mettent une pleine truelle dans les soins du minois alors que souvent, c’est plus pour remplir le tube qu’autre chose.

Aussi, avant de t’entendre hurler au scandale par rapport au prix, il y a 50ml dans le flacon, donc ça revient à 30 euros les 30ml, un prix moyen dans n’importe quelle parfumerie. Je ne l’utilise que le soir, bien qu’ayant tenté l’application bi-quotidienne, je lui trouve un côté doudou à réserver pour la routine du dodo.

 

Ni trop épaisse, ni trop fluide, c’est une vraie crème sous les doigts MAIS à impérativement chauffer au préalable (d’où un premier essai un peu chaotique) pour bien pouvoir l’étaler, se masser et détendre l’épiderme.

Une fois que ma couenne est aux anges, je mets mes mains en cloche devant mon visage et inspire lentement le parfum comme on clôt un chapitre avec un feu d’artifices.

Un petit bonheur cosmétique.

 

Je pourrais vous en parler en long et en large de Karmamachin, mais je suis déjà occupée à écrire dans les marges.

En résumé, je vous recommande cette marque à 1000%, parce qu’elle m’apporte autant un plaisir visuel que sensoriel, que ces produits sont bien pensés, qu’ils font spa sans le côté « hipster qui va prendre soin de ses cuticules, Gudule ».

Puis, vu la qualité de ce que j’ai déjà testé, je trouve les prix ni trop élevés ni sous-estimés, me faudra juste du temps avant de tout rafler dans les rayons.

Mais j’en ai fait un but personnel. Karmamonameju.

 

Des bisous les Caribous !

A trouver ou commander chez Kroonen & Brown à Bruxelles (j’ai reçu le luxe balm et le scrub, merci !)
Ou encore sur le site de la marque, les frais de port reviennent à 6,5 euros pour l’Europe.

Caribouland
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27 août 2013

Un démaquillage Ultracool avec Ultrasimple de Lush

US1.jpgEdit du 03/06/2014 : ce produit (la version 100 gr) m’a duré un an, à raison de deux à trois utilisations par semaine, selon les saisons, donc excellent rapport qualité prix.

 

Ah les cleansings balms, des petites merveilles qui se cachent dans une texture aussi grasse que le fond d’une friteuse…

Ça donne envie, hein ?

Goumiche, il faut que tu retiennes ceci (si ce n’est toujours pas imprimé sur chacun de tes neurones) : plus un démaquillant est gras, plus il va ôter ton maquillage et les impuretés accumulées au fil de la journée pour te rendre un visage naturel, reposé et bien net.

 

Il y a un mois et demi, un peu en rade, et surtout, arrivant sur la fin de mon tube de Liz Earle, j’ai du faire une concession : acheter un produit qui vienne de Belgique.

Oui mais, trouver un baume dans mon pays, c’est comme qui dirait la GALÈRE internationale, j’avais un peu de mal à savoir vers quelle enseigne me tourner et je refusais de repartir vers les huiles démaquillantes.

 

Plus que larguée, je me suis mise à fouiller le site de Beauté Test de long en large, affinant les filtres jusqu’à arriver à une sélection de 20 produits, et dedans, TADAM, il y avait l’Ultrasimple de Lush.

J’ai quand même mis trois jours pour l’acheter (oui, en général je cherche des avis pendant un jour, puis le second je l’achète, mais là j’ai eu un bug) parce que les avis étaient soit totalement pour, soit totalement contre et pour trancher il fallait que je me jette à l’eau et mette ma peau en jeu.

Donc j’ai mordu sur ma lèvre, fait un petit gniiih, et je suis repartie avec un minuscule pot de 100 grammes et 17 euros en moins dans ma poche.

 

Ultrasimple de Lush

(Petite parenthèse sur Lush

Lush est une marque qui vogue un « chouilla » (sans le vouloir ?) sur la vague du greenwashing et vous vend des produits faits mains et à base de composants naturels.

Du coup, les gens imaginent des gentils employés qui épluchent des bananes, pèlent des avocats, et mixent le tout avec un robot de troisième main.

Teuteuteuh.

CERTES, ils fabriquent les produits frais à la main et il y a des ingrédients bien cleans qui composent la majorité de leurs gammes de soin, mais LUSH n’a jamais prétendu se passer de SLS dans ses shampoings, ou encore de parabens dans ses toniques.

Donc, si vous voulez des produits qui ont tout de même de vrais actifs dedans, je vous dis OUI, allez faire un tour en boutique (les employés sont souvent déjantés, ça met de bonne humeur!), mais si vous pensez que c’est totalement nature et que vous achetez une marque bio 100% sortie de la gueule du lion de la savane, non, TRY AGAIN.

On referme la parenthèse)

 

Quand je vous parlais des revues que j’avais lues, les remarques négatives qui revenaient le plus souvent étaient :

  • ça laisse un film gras
  • ça ne nettoie pas bien
  • ça m’a donné des boutons
  • et c’est cher pour ce que c’est

 

Les trois premières constatations se rejoignent, mais je pense que quand on a la technique, on peut rarement se louper.
Tour d’horizon du bestiau pour les nul(le)s.

 

Démontage de la bête

Le pot est tout simple, bien hermétique, ce qui m’incite à vouloir le balancer un peu partout pour voir s’il peut résister aux chocs les plus violents. En soi, je trouve le format plus que pratique MAIS peu hygiénique.

Donc, on ne met pas ses doigts poisseux dedans, on se lave les mains avant de l’utiliser, ou on utilise une petite spatule pour prélever du produit.

US2.jpg

 

Dedans, il y a plein de bonne choses

De l’huile d’amande douce qui assouplit la peau et la protège, de l’eau de rose et de l’absolu de rose qui ont un effet astringent et calment les rougeurs, de la cire d’abeille cicatrisante et anti-inflammatoire également, du miel et de la glycérine pour l’hydratation, de l’iris pour apaiser, du benjoin pour empêcher la déshydratation de la peau, et enfin deux parabens (bon ça c’est pas des bonnes choses, mais ça empêche le tout de moisir).

Huile d’amande douce (Prunus dulcis), Eau de rose (Rosa damascena), Cire d’abeille (Cera alba), Miel, Extrait d’iris frais (Iris florentina), Glycérine, Absolu de rose (Rosa damascena), Teinture de benjoin (Styrax benzoin), Parahydroxybenzoate de méthyle (Methylparaben), Parahydroxybenzoate de propyle (Propylparaben)

 

Le produit se conserve pendant un an, mais à mon avis, au rythme d’une utilisation par jour, il peut facilement durer trois mois.

Au niveau de l’odeur, j’ai un peu eu du mal à m’y habituer mais je m’y suis faite : on est dans le vague, entre une odeur chaude et un reste de tapenade d’olive, en gros ça sent juste les joyeux lipides qui s’assument des pieds à la tête.

 

Comment on s’y prend ?

  • On prélève une noisette de produit (environ deux à trois haricots dodus), et on commence par chauffer la matière entre ses mains
  • Une fois que le baume est bien travaillé, on l’applique sur visage sec en massant les zones à problèmes pour décoller un maximum de crapougniasses (on n’appuie pas comme une malade non plus, le but n’est pas de finir rouge comme une tarentule en feu)

 

US3.jpg

 

  • Une fois qu’on a bien démaquillé son visage (et qu’on ressemble à un mélange de fond de teint et de pollution sur pattes), on démaquille les yeux du bout des doigts comme avec de l’huile démaquillante classique
    On peut reprendre un peu de baume si on a un maquillage très chargé sur cette zone
  • On rince ses mains avec un savon gras(sinon ça colle de partout avec l’eau, c’est désagréable), et on prend un tissu type muslin cloth ou linge en coton pour bébé (un gant de toilette ou une éponge en cellulose sont tout aussi valables)
  • On passe le tissu sur son visage en veillant à bien ôter tous les résidus du baume et du maquillage
  • On rince son visage à l’eau froide pour bien refermer ses pores, on tamponne avec un essuie et on passe un coton imbibé d’une lotion au choix (pour moi, c’est de l’eau de rose)


Et c’est fini.

 

Mes recommandations, conseils, mon expérience du produit

J’ai la peau mixte et déshydratée qui s’est stabilisée depuis quelques mois et malgré quelques boutons passagers quand je suis stressée, je n’ai rien à signaler.

Les premières fois où j’ai utilisé Ultrasimple, j’ai remarqué qu’effectivement cela laissait un film sur la peau après nettoyage, mais rien de désagréable, au contraire.

Vu l’état du tissu après le débarbouillage, je savais que ce qui restait sur mon visage n’était autre que les fameuses couches de protection que laissent les huiles et la cire contenues dans le produit.

Une fois la lotion passée, vous avez la sensation d’une peau propre, fraîche, qui ne tire absolument pas, qui n’a pas spécialement besoin de crème (en hiver je pense que ce sera un très bon allié pour certaines d’entre vous), et qui est toute jolie.

 

Sur le pot, il est mis que ce produit convient plutôt aux peaux sèches et sensibles mais :

  • il faut tester : vu mon type de peau j’aurai très bien pu bourgeonner et je me retrouve avec une peau toute souple et sans imperfection, donc aucun problème
  • il faut utiliser beaucoup d’eau, ou une bassine : il est impératif que l’eau soit chaude pour faciliter le nettoyage, et il faut se passer plusieurs fois le linge humide sur le visage ===> je ne pense pas que ce genre de méthode convienne aux peaux les plus réactives et/ou qui ne supportent pas l’eau
  • Ceci étant dit, j’ai trouvé des revues youtube dans lesquelles les filles « rinçaient » Ultrasimple avec de l’ouate imbibée d’eau chaude, ou encore se passaient un coton imbibé de tonique pour tout retirer, peut-être est-ce moins agressif pour les épidermes gnangnans (ce sont les résidus qui font des boutons le plus souvent, donc prenez le temps de passer le coton partout sur le visage sans oublier les « coins », type tempes, ailes du nez, sourcils)

 

Je trouve que ce produit est une bonne alternative pour les personnes qui souhaitent une autre texture que les huiles démaquillantes, ou qui veulent un produit nomade qui fait bien son boulot (bon, nomade, mais ne le trimbalez pas en festival, ça ne colle pas avec cette ambiance-là).

Comme il fait le même boulot qu’un cleansing balm, il ne faut évidemment pas passer de nettoyant sur le visage après l’Ultrasimple et la crème pourrait s’avérer superflue.

Il fait donc office de démaquillant-nettoyant-crème tout comme le Liz Earle, J’AIME !

 

Conclusion

Il y a sûrement moyen de faire un baume chez soi qui se rapproche de celui de LUSH, mais pour une première expérience d’un produit de soin de la marque, je suis conquise (j’avais testé leur henné, mais bon, j’ai connu mieux par après).

Ultrasimple c’est la simplicité d’un corps gras qui vous laisse la peau douce et hydratée comme une framboise dodue, on peut difficilement trouver plus…simple (oui, il fallait que je fasse la blague).

 

Si le prix vous freine, Lush vend aussi ce nettoyant dans un format de 45 grammes, un bon moyen de tester sans se ruiner.

 

Et pour celles qui doutent encore de l’efficacité du baume, voilà. Pour info, je n’étais pas maquillée du teint aujourd’hui (à part un peu de bronzer) :

US4.jpg

 

Des bisous les Caribous !
Lush Ultrasimple 100gr // 17.45 euros
45gr // 10.45 euros

Caribouland
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