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25 août 2016

The Banana Cleanser, ou la panade-crumble mou

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Pure Chimp Super cleanser
chimp cleanser

Y a des odeurs cocooning comme celles des produits pour bébé, de linge frais, un bon petit feu de bois de caribou (je sais, il fait chaud, j’en rajoute une couche) de guimauve sucrée ou de soupe crème-courgette qui me mettent tout de suite dans l’ambiance.

Puis il y a le monde des bidules qui ont un parfum improbable, que t’achètes sur un coup de tête parce que le packaging est foufoudingue alors que tu n’es toi-même pas sûre d’avoir fait preuve d’intelligence au moment de l’achat.

J’avoue tout, j’ai pété une durite en découvrant le site Love Lula, au taquet sur la commande histoire de bien remplir mon quota de « goumiche qui ne contrôle absolument pas ses pulsions donzelliennes ».

Je pourrais vous dire que c’est la faute au temps, qu’il m’a un peu dézingué le cerveau, et que depuis début juillet, je me douche à l’eau froide tout en gardant des chaussettes aux pieds pour ne pas tomber malade (madame est prévoyante).
Ou que j’avais besoin d’un peu plus de folie cosmétique.

Quoiqu’il en soit, je pense qu’avec ce nettoyant on se situe pile-poil à la frontière entre un saut dans une rivière et la crème glacée qui coule du cornet sur les doigts.

Avec un zeste de course pieds nus dans les bois.

 

THE PURE CHIMP SUPER CLEANSER

Quand j’ai aperçu la panade jaune séchée tassée dans le pot en verre, j’ai un peu hésité à ouvrir le couvercle. Je ne suis pourtant pas coquette, je me suis déjà tartinée de rhassoulavocado – et autres flocons d’avoine, mais faut croire que la Monette, ça la branche pas plus que ça les textures trop grumeleuses.


Le premier stade magique : mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi-ha.

J’ai eu un petit frisson quand j’ai plongé mon nez dans la semoule et qu’un bonbon à la banane s’est faufilé dans mes narines. A priori, le sucré, je le préfère plutôt dans l’assiette que dans mon divin pif, mais c’est une telle réplique du bonbec qu’on en mangerait goulument sans partager une miette avec ses voisins.

 

Le deuxième stade magique : essayer de gérer la panade.

chimp 23-2

Le côté chiant quand on se démaquille à l’eau avant d’utiliser un produit sec comme le pure chimp, c’est qu’on doit d’office avoir un essuie sous la main pour se sécher les mains avant de les jeter dans le pot. Je pourrais utiliser une cuiller propre mais je suis concon du ciboulot, et je ne vais pas me trimballer mes casseroles et pelles à tarte dans le bain pour étaler les gommages et faire la vaisselle par la même occasion – je respecte les limites d’hygiène basique, tututu.

BREUF, on en prend une noisette (ou l’équivalent, parce que ça grumelle sec), on la place bien dans sa mimine, puis on rajoute de l’eau – trois larmes, ou quatre, histoire que ça soit malléable et à la limite du liquide épais, pas compact. Ensuite on commence à masser, tout en profitant d’une bouille qui pue la gourmandise et d’un mini-gommage vu la matière panade crumble mou.

 

Le troisième stade magique : c’est intelligent, ludique et doux

Dedans on trouve de la poudre d’amande (peut s’utiliser comme nettoyant quotidien, doux exfoliant), de la glycérine végétale (pour hydrater), de l’huile d’olive (émolliente), de l’argile blanche (pour également désincruster et participer à la douceur de la couenne en post-cleansing), des pétales de calendula (LA fleur des peaux sensibles, apaise et limite les rougeurs), de l’extrait de banane (pour l’éclat du teint), de l’huile d’argousier (antioxydant et cicatrisant d’enfer), et de la vitamine E (pour la conservation).

Le tout vegan, non testé sur les animaux, fait à la main par les Engloush (y a un cheveu de la Queen dans le pot) et 100% naturel

C’est intelligent parce qu’on est dans la simplicité des ingrédients (je te vois venir avec un « pourquoi j’irais payer pour ça, j’aurais pu le fabriquer maison ». Et ? Tu l’as fait ?), qu’il n’y a pas une seule chose agressive dans la formule et que ça sent sacrément bon.

Ce qui m’amène au côté ludique, vu que c’est la première fois que je vois sur un soin « convient aux enfants de 3+ », et j’imagine déjà bien les scènes de mimétisme, maman et bout’chou se massant le visage au-dessus du lavabo, appréciant l’instant ensemble, en communion totale. Avoue, c’est mignon comme tout.

 

Pas d’inquiétude pour les minois sensibles, vu la bonne balance huile d’olive – poudre d’amande, le pure chimp ne dessèche pas pour un sou, il me rappelle vaguement la crème purifiante d’Hauschka mais avec un côté moins médicinal, plus funky. Sans compter qu’il gère très bien les rougeurs et donne un côté reposé au visage.

Si tu as envie d’un nettoyant qui te donne la banane dès le matin, je te le conseille à 1000%. Et ne râle pas sur la maigre quantité dans le pot, même s’il n’y a que 80 grammes, la dilution avec l’eau augmente la longévité du soin (j’en suis à peine aux 2/3 et je l’ai depuis un petit mois)(et je suis généreuse).

Je trouve ça bien qu’il exister de beaux flacons blancs sur le marché, mais une bonne routine cocooning doit aussi amuser l’assistance de temps en temps – je te dis pas le nombre de goumiches tendues du pore tellement elles s’imposent un régime strict au niveau de l’épiderme, sans un pet de travers.

Franchement, il faut savoir lâcher du lest parfois, et avec un nettoyant comme celui-ci, tu deviendras aussi peace qu’un monkey.

 

Des bisous les Caribous !

Pure Chimp Super Cleanser, acheté 14 euros sur Love Lula
(livraison gratuite à l’international)

Caribouland
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1 août 2016

Plaisirs de douche

ABOUT
Coslys gel douche peaux sensibles à la figue bio
Lovea gel douche pina colada
The body shop Tahitian orchid massage oil
douche time

Je suis une grosse fan de gel douche. J’ai juste un corps qui a « ses petites préférences » et ne me laisse pas toujours le choix quand il s’agit de mes achats.

Monsieur le body veut du naturel, monsieur le body ne supporte pas trop le chimique à la longue (sinon il te fait une crise d’hystérie, se transforme en boule irritée que je gratte – bah oui, jusqu’à muter en une plaie géante)(j’avais qu’à écouter ses demandes).

Quand je suis dans les rayons de supermarché, on me retrouve en train de baver comme une limace, le nez coincé sur un goulot de wash-wash « tahiti rêve de donzelle ». Même si je sais que ça m’arrache l’épiderme. La vendeuse qui s’occupe du réassort doit se dire que j’erre seulement par-là pour sniffer comme une droguée, mais je passe outre.

Alors des fois je grimpe au-dessus de mes réticences, je tente quand même l’expérience, même si je sais que je suis sur la route du diable. Juste parce que je suis faible et que les fragrances sont un péché mignon sans limites dans mon monde de poney arc-en-ciel.

Sauf que le retour de flammes est toujours violent, faudrait voir ma bouille de « mais enfin, je voulais juste essayer une fois, pour me relaxer ». Tu parles d’un bonheur de détente, ça dure le temps que ça s’évacue dans les égouts, après commence la danse de la gratouille.

J’ai l’impression d’être une grosse nouille.

J’ai pris sur moi vers le début de l’été, la douceur est revenue dans mes tiroirs, mais croquante, avec son zeste estival, j’ai réussi à trouver trois produits qui me rendent gaga sans mordre mon divin corps.

 

Number ouane – Lovea Pina Colada

Cruche jusqu’au bout, je demande à quidam ce que sent la Pina, parce qu’au fond, en reniflant le flacon, je ne percevais qu’une franche dose de coco.

« Logique, ça baigne dans ce cocktail ».

Peut-être que tu seras plus à même de déceler le rhum et l’ananas, la lampée que je me sers sous la douche comble surtout mon envie de farniente sur une plage tropicale, le côté agrumesque en moins, avec un nuage gourmand qui reste dans la pièce bien après le wash-wash.

Ce produit a l’avantage d’un effet peau douce alors que la compo est à la limite du « chimique » pour ma couenne, mais vu que je le tolère très bien, j’en abuse.

 

Number toutouyoutou – Gel Douche Coslys à la figue 

Je l’ai siphonné comme une grosse malade, lui.

Je n’ai jamais mangé de figue de toute ma vie, ce fruit étant un des rares sur cette terre à ne pas avoir rencontré mes babines. Mais, chose étrange, j’adore le sentir en cosmétique.

Je traque son odeur, j’aimerais avoir un parfum avec ce bidule mauve pressé dedans, mêlé à un côté lacté et coulant, histoire d’en avoir pour mon argent.

Quand ce gel douche a débarqué, je l’ai tout de suite testé et approuvé. Il a ce côté « je nettoie ta peau, je prends soin de toi, je  ne sens pas trop fort, j’ai une texture simple et je suis bio » qui me plaît (moi et les produits basiques, suis mon regard).

Dedans on a de l’hydrolat de reine des prés (très bon anti-inflammatoire) AVANT les tensioactifs (doux), de l’inuline (connue pour son action hydratante intense), de l’extrait de figue bio plus bas (pour que le nom corresponde à la formule) et de la glycérine histoire d’assouplir un peu plus, entre autres.

Aqua (eau), spiraea ulmaria flower water** (eau florale de reine des prés bio), sodium coco-sulfate (tensioactif anionique issu du coco, du palmiste et de la glycine), decyl glucoside (tensioactif non ionique issu du glucose), inulin (extrait de racine de chicorée), sodium chloride (sel), cocamidopropyl betaine (tensioactif amphotère issu du coco), polyglyceryl-2 laurate (agent surgraissant issu du palme et du coco), ficus carica fruit extract** (extrait de figue bio), glycerin (glycérine végétale), parfum (parfum 100% naturel), sodium benzoate (agent de conservation), potassium sorbate (agent de conservation), citric acid (régulateur de pH), coco alcohol (alcool de coco), sodium sulfate (tensioactif anionique issu de la noix de coco).

Honnêtement, je pense que tu peux laver toute ta famille avec, le chien aussi, et tant que t’y es, achète le gros format d’ un litre, parce qu’en tube ça part trop vite.

Si tu as cette chance énorme de partir en vacances en Août, il pourrait bien combler tes épaules de homard au retour de plage, c’est un peu l’équivalent bio et sucré de mon huile lavante xeracalm d’Avène, d’où mon enthousiasme.

 

Number Threenity – L’huile de massage The Body Shop à l’orchidée tahitienne

Je cherchais un petit quelque chose pour masser l’homme Caribou, et comme d’habitude, je me retrouve à me tartiner d’huile de massage au sortir de la douche parce que la sensation de cabillaud qui glisse dans un fond de poêle grasse m’enchante.

Quand je traîne chez The Body Shop, j’essaie d’éviter tous les rayons sauf celui des grassouillettes (sérums compris). Je ne sais pas ce qu’il se passe dans leur équipe marketing, mais de tous leurs soins, il n’y a que cette catégorie-là qui donne une impression d’effort sur ce qu’on a voulu mettre dans le flacon.

L’effort étant même un peu trop poussé, tu jugeras par toi-même, BodyshopMan a pété un câble et mis toutes les huiles du marché dedans. Juste pour le fun.

huile massage

C’est aromatique, c’est enivrant (même si tout le monde n’est pas d’accord sur l’odeur de celui-ci, deux autres versions sont disponibles), ça s’écoule facilement par le goulot (MEGABRAVOHOURRA, premier flacon qui n’en met pas plus sur le sol que sur ma divine couenne), et ça assouplit sacrément fort mon corporel.

La seule chose c’est qu’on est loin des huiles sèches, ce soin sensoual se prête vraiment à une séance post-douche où l’on prend son temps pour bien palper son épiderme, ouvrir ses chakras, ses amygdales, tout ça. Mais si rien que l’idée de  toucher une goutte de grassouillette te met dans état proche de Barbapapaland, ne tente même pas l’expérience.

 

Suffit de pas grand chose pour me remettre à flots, et même avec la caboche mangée par la migraine ou la fatigue, je ne lésine jamais sur le temps que je passe dans ma salle de bain.

Parce que je n’ai pas de piscine ni pris de vacances, je fais plouf-plouf avec les moyens de bord.

Et quoi de mieux que l’été pour transformer le simple nettoyage en une cocooning party ?

 

Des bisous les Caribous !
Huile de massage Tahitian Orchid, acheté 18 euros les 170ml
Lovea Pina Colada, acheté 4 euros (il me semble) chez Di, trouvable en France chez Leclerc
Gel douche Coslys à la figue bio, reçu par Sebio (Merci !), 

Caribouland
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18 juillet 2016

Le cheveu simple avec Sante et Garnier

ABOUT
SANTE repair shampoo gingko & olive
Garnier Ultra-Doux masque hydratant délicatesse d’avoine
cheveu simple

Parfois faut pas chercher à se compliquer la vie.

On est déjà tellement sur une autre planète avec le makeup, les routines soins et notre tendance à nous justifier sur nos 20 paires de chaussures (une pour marcher sur le parquet, l’autre sur le béton, l’autre quand il bruine, ..) que si je me cassais la tête sous la douche, je finirais dingo-dingue en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire.

Depuis mon test du des shampoings chimiques de grande surface, j’ai voulu reprendre le chemin d’une simplicité sans fioritures avec un wash wash basique et un après-shampoing découvert cette année et qui s’intègre parfaitement dans ma besace des « petit prix/grande classe ».

Je suis en grand manque de shikakai, faut le dire, ça doit bien faire quelques mois que je n’ai plus touché à cette poudre indienne magique, rapport à mon absence conséquente dans mes magasins bio préférés sur bruxelles.

Mais je compte y remédier sous peu. Ma touffe en a bien besoin, dès que je recommence une cure de wash-wash avec cet ingrédient de fifou, j’ai le poil vigoureux, léger, qui ne demande qu’à sortir au grand air pour parader devant le peuple.

Rien que ça.

 

Du shampoing

Je remise petit à petit mes produits chimiques, que j’utilise de manière sporadique quand j’ai eu une journée absolument crade au boulot (ce sentiment d’avoir du produit ménager jusqu’au plus profond de la couenne). A ce moment-là, c’est l’Ultra-Doux à l’huile d’olive que je prends, il un effet assouplissant super puissant, pas spécialement besoin de soin par après, ce qui me ravit quand mes fins de journées ressemblent à un crawl au sol de ma personne juste pour atteindre le bac de douche.

De manière plus régulière (90% du temps), c’est un petit nouveau qui me comble : le repair shampoo au gingko & Olive de Santé. La marque est allemande, du soin à l’emballage on respecte l’environnement et les hommes, elle fait d’ailleurs partie du grand quatuor « Sante Naturkosmetik – Logona – Lavera – Weleda », des maisons vertes qui n’ont plus rien à prouver.

Ce wash-wash a vraiment tout pour plaire : un prix ultra-mini pour la contenance (9 balles pour 500ml, t’en as pour une petite année), une odeur basique et une base lavante végétale suivie d’agents nettoyants encore plus doux.

On notera la présence d’inuline, réputée pour être un adoucissant capillaire.

Aqua (Water), Sodium Coco Sulfate, Lauryl Glucoside, Coco Glucoside, Inulin, Aloe Barbadensis Leaf Juice, Citric Acid, Betaine, Maris Sal (Sea Salt), Glyceryl Oleate, PCA Glyceryl Oleate, Ginkgo Biloba Leaf Extract, Olea Europaea (Olive) Fruit Oil, Arginine, Glycerin, Potassium Sorbate, Phytic Acid, Parfum (Essential Oils), PCA Ethyl Cocoyl Arginate

 

J’ai déjà testé pas mal de shampoings bios, mais celui-ci apporte un volume considérable en racine, et, sur les cheveux ondulés à bouclés comme les miens, un manque de définition par moments (même s’ils ont un toucher velours). D’où l’usage d’un baume par après pour ne pas me donner l’air d’avoir de la barbapapa en surface crânienne.

Mais on s’en fout, parce qu’il lave bien, sans arracher, et qu’il est économique comme tout.
NB : jamais eu de problème de phase d’adaptation avec celui-ci, avec la fameuse zone des tempes qui est grasse-collante-dégueulasse. Il m’a tout de suite convenu.

 

De l’après-shampoing

L’AS délicatesse d’avoine d’Ultra-Doux est un must have plaf-plouf (tu plafes sur la touffe, tu plouffes la touffe à l’eau). Je l’adore d’un bout à l’autre, à tel point que j’en suis à mon deuxième pot sans l’avoir vu venir (à vrai dire je m’en sers à la louche, la patoune franchement plongée dans la crème blanche).

Si je l’aime autant c’est parce qu’il laisse une odeur de vacances lactée sur la perruque, parfum ni trop imposant ni trop fugace, qui arrive à rester sur ma caboche pendant 2-3 jours d’affilée.

Alors, OUI, c’est de la cosmétique conventionnelle, on ne s’en badigeonne pas jusqu’au follicule, ça passe merveilleusement bien en application sur les longueurs en évitant la racine pour ne pas la surcharger – parce qu’il y a des quats et des polymères et des machins adoucissants qui ne conviennent pas aux bulbes.

Et au rinçage, je me permets une petite danse de la joie sous la douche : il démêle, il assouplit, il fait tout ce qu’une pub aurait envie d’en dire (« à se rouler sous les cocotiers, une douche de crème onctueuse pour les lianes, envie de se parer d’une couverture de nounours ») mais sans casquer 20 balles.

De toute manière, les après-shampoings purement chimiques ne devraient pas coûter la peau du booty, sinon, sur quoi poserions-nous notre divin cul ?

 

Chaque été c’est pareil, les gels douche peuplent par millier ma salle de bains, mais au niveau de ma routine capillaire, less is more, je me contente du strict minimum. Parce qu’il fait chaud, que j’en ai ras la couenne de passer du temps sous l’eau quand je sais pertinemment qu’une fois la peau sèche, je vais recommencer à suer des gouttes de la taille d’un dindon par mes pores.

HOTNESS ISN’T FOR PRINCESSES.

Mais vraiment, je te conseille ces deux produits, parce qu’ils ont un excellent rapport qualité prix, et qu’on ne rechigne jamais sur des euros gagnés quand on est en mode playa/j’ai dépensé tout mon fric dans les solaires.

Ca te fera plus de pesetas pour t’enfiler des glaces.

 

Des bisous les Caribous !

Shampoing Sante gingko & olive reçu par Sebio (merci !)
Après-shampoing Garnier Ultra-doux délicatesse d’avoine, acheté et racheté

Caribouland
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10 juin 2016

La crème SOS velours de Madara

ABOUT 
SOS Hydra Recharge Cream MADARA
SOSS

Tu la vois la pub où la femme se caresse la peau comme si elle vivait un extase sans nom et qu’elle se l’arracherait bien pour se bidouiller une literie entière made in LaCouenne avec ? (sanguinolent le lit, du coup)

He bien la donzelle, elle nous vend sa conviction d’avoir trouvé le soin parfait pour elle, à tel point qu’elle ne peut décoller ses patounes de son minois de velours.

 

Ces crèmes miracles existent (même si on est des millions de goumiches à les traquer), tu sens sous les doigts que le terrain devient moelleux et qu’au réveil la bouille est reposée, détendue du string, une dose de molécule du bonheur infusée sur le visage et dans le sourire.

J’avais eu ce sentiment il y a un bail, quand j’avais testé le philtre de beauté de Nominoë pour la première fois, l’effet framboise dodue était impressionnant, je n’avais jamais utilisé une crème qui me donnait un tel sentiment de satisfaction ou l’envie d’hurler « j’ai le pore hydraté jusqu’à la moelle, envie de me foutre à pwal ». Ha ça, oui,  j’étais scotchée au plancher.

Ca me fait penser à la nana qui met une serviette hygiénique et se retrouve suspendue à la tyrolienne l’après-midi parce que ses règles sont un vrai bonheur de foufoune sur coussin épais (gros mensonge, c’est la cup menstruelle qui me motive à me payer une session d’accro-branche pendant les menstrues, pas le pampers taille adulte); y a pas à chipoter, quand je dégote une merveille dans son domaine, je suis dans le partage mondial, la liberté m’habite, JE VEUX QUE TOUT LE MONDE ME SUIVE.

Parce qu’à force d’avoir vu et revu des annonces publicitaires qui vendent du rêve mais oublient de le mettre dans le flacon, on a plus trop envie d’avoir confiance. Question de méfiance primaire du primate.

 

Il y a deux grosses semaines, j’ai reçu la crème Madara au pied de ma magic door, avec un slogan du genre « je repasse ton minois, je lui donne de l’éclat, et le soulage jusqu’aux tongs », le genre de discours que je trouve surfait parce que la majorité des marques se touchent la nouille en balançant ce genre de phrase.

Bah ici, non non non, le tube est honnête comme un juge.

 

En lisant les ingrédients, on a cette impression de popote de base : de l’huile de jojoba pour équilibrer la couenne, de l’alcool (dispersant des éléments de la formule, ne sois pas effrayée s’il-te-plaît), de l’eau de rose plus bas (décongestionnante, tonique, apaisante), de l’extrait d’argousier (la plante magique qui va apaiser, adoucir et agir comme un anti-oxydant, à bas la pollution), du sodium PCA pour l’hydratation, de l’extrait d’ortie (action vaste, autant sur les peaux acnéiques qu’eczémateuses), de l’extrait de graine de lin (pour l’odeur et l’hydratation), des phytostérols de soja (encore un lubrifiant cutané), de l’extrait de pivoine (contre les rougeurs), de l’acide hyaluronique et sa forme hydrolysée (décidément, elle va finir saoule la couenne), et enfin plusieurs anti-oxydants comme la vitamine E-C.

Aqua, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil*, Alcohol, Glycerin***, Caprylic/Capric Triglyceride, Glyceryl Stearate, Dicaprylyl Carbonate, Behenyl Alcohol, Rosa Damascena (Rose) Flower Water*, Hippophae Rhamnoides (Sea-buckthorn) Fruit Extract *, Sodium PCA, Lecithin, Aroma, Cetearyl Alcohol, CI77891 (Titanium Dioxide)****, Cellulose, Stearic Acid, Palmitic Acid, Urtica Dioica (Nettle) Leaf Extract*, Linum Usitatissimum (Flax) Seed Extract*, Glycine Soja (Soybean) Sterols, Paeonia Lactiflora (Peonia) Root Extract, Xanthan Gum, Sodium Hyaluronate, Sodium Phytate, CI77491 (Iron Oxide)****, Tocopherol (Vitamin E), Ascorbyl  Palmitate (Vitamin C), Hydrolyzed Hyaluronic Acid, CI77492 (Iron Oxide)****, Lactic Acid, Citronellol**, Geraniol**, Benzyl Salicylate**, Eugenol**

 

Elle est un basique parfait.

D’abord parce que la phase grasse est réduite et suffisante pour permettre aux agents hydratants de faire leur boulot sans s’évaporer au moment du crémage.

Il ne faut pas avoir peur de l’alcool placé en haut de compo, si la balance est bien pensée avec les autres ingrédients, vous ne le sentirez même pas passer, il est surtout là comme dispersant des phases huileuses et aqueuses, histoire que tout soit bien homogène au moment du tartinage.

 

Après seulement une semaine, je voulais déjà vous en parler, puis je me suis dit que j’allais attendre encore 7 jours (rare, normalement je teste au moins un bon mois pour un avis définitif). Mais vu son nom, elle était censée agir comme un speedy gonzales de la beauté de la femme, ma chérie, et ça n’a pas loupé.

Elle se place facilement dans mon top cosmétique de soins d’entre-saison pour le soir (la catégorie en bas à droite de l’armoire de la fille peu chiante) : elle hydrate en mode piscine, elle assouplit la peau comme une déesse, elle sent bon et a un rendu similaire à une crème chargée en agents texturisants (silicone-like aqueux mais sans rendu poisseux).

Au niveau du soulagement, il est total et à peu près identique à celui que procure la tolériane Ultra Nuit de La Roche-Posay, avec juste un chouilla d’ingrédients actifs en plus dans la tambouille.

J’aurais juste changé l’eau en tête de gondole pour de l’hydrolat, même si j’imagine qu’il ne se sont pas mouillés pour garantir une tolérance large et tout public.

 

Je l’utilise essentiellement le soir parce qu’il commence à faire chaud et beau, et que si je double mon hydratant d’une crème solaire je suis bonne pour devenir une friteuse nationale (viens manger ton burger-fricadelle sur mon front). Donc avant le dodo, c’est pile-poil ce qu’il me faut – la première marque qui détourne ce slogan, je l’embroche.

 

A priori, je la classe dans ces crèmes tout-terrain dont on a forcément toujours besoin, parce qu’une bouille lisse et tendue, c’est plus pratique pour évacuer les gouttes de sueur estivale et ça rajeunit le visage mine de rien.

Ce n’est pas pour rien qu’on a jamais entendu un « t’es belle comme du cellulose fripé » à la télé, ça ne fait pas rêver. Donc si tes bajoues miment le papyrus égyptien en fin de vie, je te la conseille.

Sauf si c’est ton style, ta bataille, la couenne qui craque et gondole de sécheresse.

 

Des bisous les Caribous !

Reçue par MonCornerB (MERCI !), SOS HYDRA RECHARGE CREAM, 33 euros les 50ml

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11 mai 2016

Après 6 mois de soins non naturels, comment va ma perruque ?

hairr

Il y a un peu plus de 6 mois de cela, j’ai arrêté de me laver les cheveux avec des soins naturels. Comme ça.

Complètement jetée dans ma propre caboche, je voulais reprendre le chemin en sens inverse histoire de voir si ma touffe allait subir le grand désarroi du cheveux gras qui pique du nez à force de n’être en contact qu’avec des ingrédients non issus du cul d’une plante.

Pour bien commencer, j’ai du mettre de côté ce qui faisait mon bonheur jusque-là : la poudre de shikakai et son odeur de foin et le henné en priorité. Ainsi qu’une ou deux bouteilles de shampoings bio dont je ne me souviens même plus.

Exit mes teintures naturelles et mon wash-wash qui sent la campagne, retour à la case zéro du consommateur de base, celui qui va s’approvisionner au supermarché en rêvant d’avoir la même cascade brune que Nabila sur les épaules.

J’ai essentiellement gravité autour des marques Garnier, Elsève de l’Oréal et Dove, sachant qu’a priori leurs produits m’avaient déjà convenu par le passé (pas folle la loutre).

 

Premier constat : ça coûte plus cher parce qu’on en veut plus

Vous allez rire, mais acheter ses soins en supermarché m’a, au final, coûté plus cher que mes shampoings bios. Ces derniers s’utilisaient avec parcimonie et ne descendaient pas à une vitesse folle quand une bouteille d’Ultra-doux se siphonne facilement en deux petits mois. Et un exemplaire ne suffisait pas. Du coup j’ai récidivé dans les rayons toutes les trois courses. Pour varier. Vala.

Deuxième constat : ça sent bon

Y a rien à dire là-dessus, tout ce qui se trouve en GMS sent le propre, la fleur qui galope, la douceur d’un marshmallow, on en redemande tellement les cheveux s’imprègnent de l’odeur au-delà du lavage.

Troisième constat : les lianes sont douces et le wow effect est quasiment toujours immédiat

On a moins de chance de se retrouver avec une tignasse électrique et rêche avec ce genre de produits, ils apportent tous (ou quasiment) un lissage de la fibre et un effet badaboum directement visible au séchage. Vaut mieux prendre du non bio que du bio quand on veut avoir un résultat direct.

 

L’évolution des wash-wash

J’ai les cheveux compliqués, de base : la racine qui graisse un peu après 4-5 jours, les pointes qui font grise mine quand je ne les chouchoute pas assez avec des bains d’huile, en rajoutant sur la choucroute une dermite qui va et vient selon les saisons et une tendance à développer un cuir absolument dégueulasse une fois par mois, sous l’effet des hormones (apparemment y a que moi qui le voit, mais ça me dérange).

On peut dire que je suis un cas classique de donzelle aux cheveux mixtes et sensibles, je dois également porter une attention particulière à leur chute, j’ai eu des épisodes où j’avais quelques trous sur le crâne, peu esthétique quand on est une goumiche.

 

Dès le premiers mois, j’ai assez vite remarqué que je devais un peu plus souvent me laver la tête.

Quand je tenais presque une semaine auparavant, c’était vite devenu nécessaire de me shampouiner la caboche tous les 3 jours maximum, une réduction significative de l’espacement entre deux wash-wash que j’avais durement gagné avec mes cures naturelles.
Tous mes efforts partis à la poubelle.

Jusqu’à ce jour, ça n’a pas changé, j’en suis toujours à deux shampoings minimum par semaine.

 

Tout le long du test 

  • j’ai perdu pas mal de mes ondulations : c’est inévitable, plus on utilise des soins gorgés de polymères et silicones, plus la structure de la fibre se fige. Je n’avais pourtant pas une impression de lourdeur sur le crâne et dus dire au-revoir à mes précieuses bouclettes d’amour dès le deuxième mois
  • j’ai tendance à prendre bien plus de shampoing dans la paume : je ne sais pas à quoi c’est du, si le parfum joue un rôle addictif ou que j’ai perdu ma notion des quantités en passant du côté obscur de la force, mais j’ai bel et bien remarqué que je ne lésinais pas sur la quantité de produit que j’utilisais. Et promis, je n’essaie pas d’en gober dans ma bouche au passage
  • ma dermite est latente : je n’ai pas eu de crise à proprement parler, pourtant j’ai souvent eu cette impression d’avoir un syndrome précurseur en continu sans jamais passer le cap de « raaaaah, j’ai envie de m’arracher le scalp au coupe-ongles ». Un peu comme un éternuement qui reste ad vitam aeternam dans le naseau
  • j’ai eu des épisodes pelliculaires : et moi la pellicule, je la voyais rarement parader quand je me mitonnais ma petite mixture indienne. Par contre c’était très aléatoire, presque anecdotique, rien à voir avec un état pelliculaire persistant
  • les après-shampoings n’étaient pas forcément nécessaires, mais j’aimais bien me tartiner de masques. Sans, c’était doux, avec, c’était de la queue de lapinou
  • toutes les marques se valent plus ou moins au niveau du rendu : à mon sens, seul mon nez sniffant les flacons m’a vraiment guidée dans mes choix, je n’ai pas forcément trouvé qu’un shampoing volume ou un nutritif avaient un résultat fondamentalement différent (et puis c’est pas leur extrait de fruit minuscule en fin de compo qui va changer ton type capillaire en un passage sous l’eau)
  • mes cheveux n’ont pas été de pire en pire : malgré l’espacement entre les lavages qui s’est réduit, je n’ai pas forcément vu un changement radical au niveau du cheveu en lui-même. Ils sont toujours beaux, visuellement parlant, et pas abîmés sur les pointes (même en continuant à les lisser avec mon petit Remington)
  • ils n’ont pas fort poussé : et c’est là que le bât blesse, parce que j’ai la preuve visuelle que tout ce qui est naturel apporte réellement un plus au niveau de la pousse. Pourtant je suis sous traitement de vitamine B2 (une vitamine qui me permet d’endiguer les crises de migraines, avec comme effet secondaire des ongles fortifiés et une perruque d’enfer), mais l’accumulation de chimique au niveau de la racine a du avoir un impact d’une manière où d’une autre sur la croissance naturelle de ma précieuse touffe
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Très honnêtement, je m’attendais à une catastrophe capillaire incroyable.

Et finalement, je suis mi-figue mi-raisin, parce que, la pousse mise à part (bon d’accord, c’est un big deal), je n’ai pas forcément souffert du changement. Certes, on se lave les cheveux plus souvent, on s’expose donc davantage à des agents potentiellement agressifs, trop gainants, obstructifs,  on ne doit pas s’attendre à trouver le miracle dans la fontaine.

Mais je n’en suis pas à courir nue dans la rue en hurlant avoir perdu ma dignité capillaire pour toujours.

 

Sur plusieurs années consécutives, je suis certaine que l’impact sur la croissance m’aurait bien emmerdée, je n’ai déjà pas énormément de masse, si en plus ça se met à pousser à l’envers, je suis vernie.

J’avais un peu peur de perdre la brillance – mes cheveux reflètent bien la lumière naturellement (comme ceux de Barbie, oui), mais je n’ai pas perdu un carat de ma perruque diamant.

 

J’ai voulu me lancer dans ce test parce qu’il y a toujours autant de piaillements à propos des produits chimiques/naturels, et je voulais voir par moi-même si, sur un laps de temps raisonnable (6 mois), je pouvais déjà me rendre compte toute seule de l’impact de ces gelées moussantes sur mon crâne.

J’en reviens donc à mon opinion de départ : un peu de temps en temps, ça va, avec des alternatives bio qui n’assèchent pas et ont une bonne balance d’agents hydratants dans la formule. Mais encore et toujours conserver les après-shampoings et masques conventionnels quand je veux sentir des patounes de lapin frôler mon visage.

Je vous l’ai déjà dit, je ne suis pas formellement attachée à un camp ou l’autre, j’ai énormément besoin de cette notion plaisir, de rentrer chez moi et de buller sous la douche avec un produit qui sent bon / lave en une fois / continue à sentir la fleur sur la perruque. Que ce soit naturel ou pas, faut juste que ce soit efficace.

J’aurai toujours une bonne jambe du côté de la cosméto bio pour la simple et bonne raison que de me laver les cheveux est une institution GIGANTESQUE dans ma routine de soin et que je ne peux pas concevoir d’avoir le tif qui fait demi-tour dans son follicule pileux.

Je veux que ça fleurisse, que ça soit la jungle sur ma petite tête.

 

Y en aura sûrement pour dire que je n’avais qu’à lire les magazines féminins pour savoir que les soins de GMS sont une poisse pour le crâne, qu’ils le rendent gras, moche et sans vie.

Bah non, je te dis, moi j’ai juste constaté plus de lavages et moins de pousse. Comme quoi un peu d’empirisme, ça peut nous apprendre des choses utiles aussi.

Psssst ! Au cas où tu cherches un shampoing pas cher, l’Ultra-doux à l’Huile d’olive est top top top !

 

Des bisous les Caribous !
Tous les produits en photo ont été achetés par moi-même, olé.

Caribouland
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