Catégorie : Beauté

11 juillet 2014

Quand le soin passe par le maquillage, le cas du Micro Blur Skin perfector de Kiehl’s

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Dernièrement, à la lecture d’un article où il était mentionné que « les taches de rousseur étaient la nouvelle tendance de cet été », je me suis demandée si la journaliste s’était penchée sur son sujet. Parce que bon, quand on arrive à dire d’une spécificité génétique qu’elle est « IN », on touche le fond grumeleux des modes douteuses.

Bientôt on dira que le bégaiement est un atout primaire et que les cheveux crades font partie des nouvelles lubies des stars, manque plus qu’à prôner le retour des dents qui se chevauchent et on aura atteint l’apogée.

WHY.

 

Et j’essaye de garder mon calme, parce que je ne peux pas, physiquement, « sauver le monde », et que les gens font ce qu’ils veulent et se fringuent comme ils le sentent, mais depuis les années 2000, le mouvement général est à qui mettra l’échelle encore plus haut (ou plus bas, c’est selon), en trouvant un nouveau penchant hors norme qui en deviendra une, de norme.

J’étais pour les sourcils épais, le cheveu wavy, roux, le stamping, le no makeup makeup, mais quand le blur a débarqué, j’ai fait couic.

 

Je vous avais déjà parlé de ces bases qui permettent au maquillage d’être mieux appliqué (sur une peau qui craint, on voit tout de suite la différence), et de garantir sa longue durée.
Elles ont changé de nom récemment et se font appeler les blur, fluides qui jouent aux soins sans en être, de petits miracles.

La dernière en date qui fait chavirer tout le monde est la Micro Blur Skin Perfector de Kiehl’s et je me devais de réagir parce qu’honnêtement, je ne trouve pas que les vendeurs de la marque soient eux-mêmes assez informés sur le produit.

 

Un peu de soin dans le brouillard ?

Question simple : est-ce qu’il vous arrive, après votre routine de soin, d’appliquer un produit de maquillage avant d’aller dormir ?

Oui, non, peut-être ? Pour ressembler à la blonde au bois dormant ?

 

Plusieurs témoignages sont arrivés à mes oreilles comme quoi le Micro Blur était un vrai soin et qu’il pouvait agir sur la peau de NUIT (!!!) comme de jour. Re couic, et analyse de compo pour le bien de la planète.

Le premier ingrédient n’est pas de l’eau mais du SILICONE (et je ne vais pas tous les citer parce qu’honnêtement, c’est le premier produit que j’analyse qui en contient autant !!), puis un peu de glycérine et re-silicone, et ainsi de suite, il y a une flopée d’ingrédients filmogènes dans la formule.

 

Là où le bât blesse, c’est quand la marque avance qu’il s’agit d’un soin qui améliore la qualité de la peau au fur et à mesure des utilisations alors que, clairement, au regard de sa formule, il n’y a rien de spécifiquement bénéfique pour la peau, on peut même y voir de l’alcool assez haut placé, j’ai vu plus probant comme « actif ».

Le Blur de Kiehl’s se targue de contenir des acides naturels (des lipo-hydroxy-acides, dérivés de l’acide salicylique, ce fameux BHA qui débouche les pores comme un dieu) qui à terme, devraient agir sur le teint en le rendant plus éclatant en le débarrassant naturellement de ce qui le ternit.

Il y a donc des LHA, sous forme d’extraits de plantes, placés bien en-dessous du phenoxyethanol (dosé à maximum 1% dans les produits cosmétiques je le rappelle, c’est la loi), entendre par-là qu’ils ont une action tellement faible que le frottement de votre main sur le visage serait plus efficace pour vous dégager les cellules mortes et les pores.

Si tu pensais t’acheter une vraie base bien foutue qui améliore le grain de peau, tu t’es un peu fait avoir.

Dimethicone, Aqua/Water, Glycerin, Dimethicone Crosspolymer, Methyl Methacrylate Crosspolymer, Isononyl Isononanoate, Alcohol Denatured, Vinyl Dimethicone/Methicone Silsesquioxane Crosspolymer, Butylene Glycol, Boron Nitride, Lauryl PEG-9, Polydimethylsiloxyethyl Dimethicone, Silica Silylate, Phenoxyethanol, PEG/PPG-18/18 Dimethicone, Perlite, Magnesium Sulfate, Caprylyl Glycol, Menthyl Lactate, Lens Esculenta Seed Extract/Lentil Seed Extract, Bisabolol, Parfum/Fragrance, Dextrin, Dimethiconol, CI 77491, CI 77492, CI, 77499/Iron Oxides, CI 77492/Titanium Dioxide, Synthetic Fluorphlogopite, Eperua Falcata Bark Extract, Farnesol, Limone, Disodium Stearoyl Glutamate, Alpha-Isomethyl Ionone, Citronellol, Aluminum Hydroxide, FMLA 685678 Code F.I.L. D163527/3

 

Don’t believe the hype

Quand un produit paraît trop beau pour être vrai, on tourne le flacon, on fait un peu de recherche et on se décide après.

J’ai été dérangée par la campagne de pub autour du Micro Blur parce qu’il avance une réelle capacité à entretenir la peau et à la rendre plus belle, dermatologiquement parlant, alors qu’au final il s’agit de poudre aux yeux (même s’il paraît qu’il est un des meilleurs flouteurs de sa catégorie).

Le seul grand intérêt de ce petit bijou chimique est qu’il peut photoshoper votre peau en moins de deux secondes, et c’est à peu près tout ce qu’on peut espérer attendre de lui.

 

Quant à la recommandation « peut s’appliquer le soir » après/comme votre crème de nuit, elle m’inspire l’image d’une fille à qui on oblige de porter un manteau alors qu’elle n’a pas froid.
Inutile.

Si vous voulez vraiment prendre soin de vous, hydratez la peau, achetez des crèmes qui remplissent leur rôle, parce qu’une base reste une base et n’apporte rien comme actifs intéressants (à part l’effet grosse doudoune cité plus haut), sans parler du carnage qu’elle peut faire sur des peau qui s’engorgent vite comme la mienne.

 

J’ai très mal dormi la nuit passé, les jambes par-dessus la tête pour essayer de ne pas entendre l’orage qui grondait, du coup le jour qui suit est toujours un jour de râlerie.

Mais je vais me boire un café.

Je ne dénigre pas le produit, juste les mots qu’on choisit dans les recommandations d’usage. Oui parce que moi aussi je parle le « cosmétique », et quand on fait passer une base pour une crème hors norme, ça m’irrite les yeux.

J’ai vu mieux comme entourloupe.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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9 juillet 2014

Les petits basiques beauté que j’aime

soin1.jpgLes achats massifs ne sont pas mon truc (même avec 1000 euros, je serai capable de ne m’acheter qu’un seul vêtement plutôt que plein de petites fringues), la démesure transformerait mes armoires en hall de stockage cosmétique et ce n’est pas l’idée que j’ai du consumérisme raisonnable.

Du coup, je la joue fine, j’accumule des basiques, c’est mon truc, mon trip, trouver des indémodables, ce genre de produits qui répondent à plein de problèmes et font leur job sans faillir.

Pareil pour le maquillage, dès que je sens que je n’arrive pas à vivre sans un blush ou un mascara, c’est foutu, il se passe un syndrome bien connu sous le nom de « je vais dormir mais je pense déjà à comment je vais me maquiller demain », petit sentiment de contentement qui persiste jusqu’au matin quand je m’assied enfin pour prendre soin de moi avant de m’habiller.

 

Je vous ai donc pondu une liste de produits que je pourrais conseiller les yeux fermés, pour leur grande tolérance et mon recul appréciable dessus.

WELCOUME to the Cocoon awards et enjoy !

 

Les soins

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Le Philtre de beauté de Nominoë

Sûrement une des crèmes que j’adore le plus au monde, avis inchangé après avoir mangé plus de trois petits tubes. Elle hydrate parfaitement la peau, elle la laisse rebondie et pulpeuse comme les fesses d’une framboise dodue et son effet raffermissant est directement visible.

Ce que j’aime le plus dans ce soin c’est son effet douceur sur mon visage, comme de la soie (non je ne délire pas). Elle est plus adaptée aux entre-saisons, comme septembre ou au début du printemps, mais même en été j’y succombe, quand les jours jouent à me faire danser sous la pluie comme une marionnette.

 

L’ultrasimple de Lush

Utilisé pendant plus d’un an, et racheté illico.

Ce baume a une composition quasiment impeccable (juste deux parabens pour la conservation), et même si j’ai cherché d’autres produits du même genre à tester, j’ai fini par me réapprovisionner en boutique dès que j’ai eu fini le premier pot. Il démaquille parfaitement, ne coûte pas l’Amérique entière et laisse la peau douce et apaisée.

Pas de grand discours, il s’agit du meilleur démaquillant gras simplissime que je connaisse, même s’il est souvent décrié parce qu’il « ne se rince pas bien à l’eau chaude ». Il faut l’ôter avec un linge en coton bien humide et les résidus partent sans problème, un bon outil change tout.

 

Le Sérum Midnight recovery concentrate, le skin rescuer et l’ultra light daily defense de Kiehl’s

Ah oui, Kiehl’s quoi.

J’ai du me séparer de la première bouteille du midnight parce qu’après un an et demi d’utilisation, je n’avais siphonné qu’un tiers du flacon, et la date après ouverture était dépassée.

J’ai déjà entamé un deuxième flacon et je suis toujours aussi fan : c’est le sérum que je sors quand j’ai besoin d’un coup de boost, de revitaliser ma peau, quand elle est à la dérive et boutonneuse, ou sèche à cause du temps froid de l’hiver. L’odeur appelle le calme et le massage, je l’applique par pressions pour répartir l’huile puis je passe à mon soin de nuit. Un des meilleurs sérums à tout faire à la texture fine vraiment divine.

Le skin rescuer est une crème basique qui m’a duré plus de 8 mois en utilisation biquotidienne (au point qu’à la fin j’en avais ras-le-bol). Mais pour sa longévité et son très bon rapport qualité-prix, elle vaut vraiment le coup de pore (coup d’oeil, coupde pore, mouahahah), surtout qu’elle diminue vraiment les rougeurs diffuses quand la peau est un peu irritée.

Et pour finir leur solaire, la Ultra light DD, impeccable, elle a vraiment une texture incroyable pour une crème solaire et s’applique comme un charme. Rien à signaler, ni boutons ni taches dues au soleil, un excellent produit qui protège sans blanchir le teint.

 

Cicalfate lotion et crème et huile essentielle de niaouli

Après trois flacons de la lotion, on peut aisément dire qu’il s’agit de mon meilleur allié pour tuer les indésirables, surtout les boutons sous peau que j’avais en grappe l’an passé, mes kystes, qui mettaient trop de temps à partir si je ne faisais rien.

J’appliquais d’abord de l’huile essentielle de niaouli à l’aide d’un coton tige pour mieux cibler la pustule, puis je mettais une sclotch de lotion par-dessus. Son effet patch tenait toute la nuit et dès le lendemain j’y voyais un peu plus clair. La cicalfate en crème prenait ensuite le relais s’il restait une croûte et cicatrisait la zone en un temps record.

 

L’eau thermale Avène et le masque hydratant apaisant

Que dire. En brume le matin pour se rafraîchir, en surdose le soir quand j’avais des irritations cutanées, c’est ma lotion à tout faire qui m’a très souvent sauvé la vie. Combinée avec le masque hydratant apaisant, elle fait des merveilles : j’applique le soin en grosse couche, et je pshiiit l’eau d’Avène à intervalles réguliers tout en massant le produit.

Un combo qui fonctionne quand la météo joue au yo-yo avec ses températures.

 

Eau florale démaquillante au bleuet de Klorane et eau nettoyante cleanance d’Avène

J’en ai vidé des bidons, comme une grande malade, mais ces deux lotions démaquillantes sont des basiques impeccables dans leur genre : la Klorane pour enlever le maquillage le soir quand j’utilise ma clarisonic, elle ne laisse pas la peau collante, elle enlève tout sans broncher et ne coûte pas un rein. A noter que son packaging est très bien pensé pour ne pas perdre trop de produit (contrairement à la sébium de Bioderma).

Pour le matin, l’eau nettoyante cleanance d’Avène est un bon basique pour une routine sans eau du matin, surtout quand on a une peau réactive/sensible et mixte : elle n’a pas tellement de micelles, donc il ne faut pas compter sur elle pour décrasser votre peau. Elle tient plutôt le rôle d’une lotion fraîcheur qui réveille la peau sans l’agresser. TopTopTop!

 

L’huile de douche Eucerin

Je n’ai jamais fait de revue dessus, pourtant je l’ai utilisée pendant des mois et des mois, son bidon d’un litre très économique se vidant lentement. Même si j’adore l’huile de douche de nivea pour son parfum qui me rappelle les retours de plage en Sardaigne, la Eucerin respecte la peau, l’assouplit et la nettoie comme un charme, elle est cocoon.

 

Le maquillage

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Pot rouge en fresh melon et brow shaper de Bobbi Brown

Je suis amoureuse de ce blush. D’un amour infini qui va jusqu’au ciel, je l’utilise tous les jours depuis que je l’ai acheté, parce qu’il réveille instantanément mon teint et apporte une touche de « c’est le printemps, je pète la forme » sans en faire trop. Il s’applique au doigt (donc se suffit à lui-même), perdure toute la journée sans s’affadir et ne me donne pas de boutons.

Incroyablité de blushouille.
Quant au brow shaper, j’ai vraiment du mal à m’en passer depuis mon coup de coeur en boutique quand la vendeuse m’en a appliqué sur mes petits pwalus. Il dompte mes sourcils dodus en leur laissant leur côté « broussaille qui s’assume ». Sa plus grande qualité étant qu’il résiste à la pluie, la sueur et aux frottements légers, et qu’il ne fait pas de chutes pendant la journée. Love.

 

Le mascara Givenchy Noir Couture et le High Impact de Clinique

Au niveau des cils, je n’ai pas à me plaindre, ils sont longs et nombreux, donc je recherche souvent de quoi les séparer comme il faut sans que les paquets soient au rendez-vous (pas fan de l’effet twiggy sur moi, les cils collés ne me donnent l’air pas réveillée).

Du coup quand j’ai découvert le mascara noir couture, j’ai eu une révélation.

Un peu quitte ou double, certaines personnes ne l’aiment pas du tout quand d’autres l’adulent, je fais partie des conquis, même si j’utilise le plus souvent la boule à la fin de la brosse pour me maquiller (ce qui me fait penser que le Phenomen’eyes de la marque me conviendrait peut-être mieux).

Le High Impact de Clinique donne un peu le même genre de résultat, un air de « j’ai plein de cils » séparés un à un, mais avec un peu moins de volume, j’utilise donc plus souvent le Gyvenchy en soirée et l’autre de jour. Ce sont les deux seuls mascaras que j’ai qui ne deviennent pas pâteux aux fil des mois : la texture est pareille du début à la fin du tube, chose rare !

 

La cream foundation de Mud et l’expert face brush de Real Techniques

C’est l’alliance naturelle, un fond de teint crème fabuleux et bien réparti grâce au meilleur des pinceaux RT, l’expert face brush.

Il est doux, il sèche en deux secondes après le lavage et ne bouge pas d’un poil (ni n’en perd). On parle plus souvent du buffing brush de la marque, qui a eu droit à un grand moment de gloire sur le net, mais personnellement, vu la densité et sa coupe courte, l’expert face brush est parfait pour bien écraser la matière sur le visage et la répartir uniformément.
Je ne m’en sépare plus non plus de la cream foundation de Make-updesignory, elle a le bon taux de jaune dedans et est extrêmement chargée en pigments, donc a little goes a long way et elle annule la rougeur de mes cicatrices persistantes comme une reine.

 

Les outils de soin

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Le magic mitt de Jane Iredale

Depuis que je l’ai, il n’a pas bougé, il est resté fidèle à lui-même à part quelques peluches DANS le gant, mais on s’en balance les rouflaquettes, je l’adore.

Pour ceux qui n’auraient pas suivi, il s’agit d’un gant démaquillant, qui débarbouille, enlève toute trace de make-up et de résidus de sébum/sueur uniquement grâce à de l’eau chaude ou tiède.

Une petite révolution que je réservais aux jours de flemme et qui s’est finalement imposé deux fois par semaine de lui-même. Aucun regret, je le trouve efficace sans arracher l’épiderme, et malgré un matériau qui paraît fragile, je suis contente qu’il tienne la route, plusieurs mois après l’avoir acheté.

 

L’embout peau délicate clarisonic

Après être passée de l’embout pour peau sensible  à l’embout delicate, je ne voulais plus revenir en arrière, no way. Le nettoyage est doux, les poils sont bien plus serrés (et nombreux ?), et donnent une impression de massage plus intense (graou le palpage de la bajoue).

Je crois toujours aussi fermement au pouvoir intense et sans limite du nettoyage à la Clarisonic, et, après plusieurs mois, je ne l’utilise plus que 3 fois par semaine pour maintenir un terrain viable et bien poli sur mon visage, j’entretiens le jardin quoi.

 

Les muslins cloth de Liz Earle

Souvent, on me demande quel tissu utiliser avec un baume démaquillant qui ne s’émulsionne pas, et je rétorque sans faillir qu’un bête carré de coton suffit.

Dans mes tiroirs, les muslins cloth de Liz Earle sont toujours de la partie, et même s’il en existe d’autres sur le marché, tant que ceux-ci ne me lâchent pas, je ne vois pas l’intérêt d’aller voir ailleurs. Après un an et demi, pareil, la fabrique est quasiment intacte, sans tache incrustée, tout part au savon de marseille et un nettoyage en machine de temps en temps les entretient. C’est de la bonne.

 

Voilà.

Je reste une goumiche, j’ai mes favoris du moment, mais c’est surtout dans le temps que je vois si un produit vaut vraiment le coup et qu’il a droit au badge « sans lui, je meurs avec un poireau en travers de la gorge tellement je me morfonds, bleuaaargh ».

Une histoire qui ressemble à une boîte de chocolats Merci, dans laquelle j’aime plusieurs goûts, mais surtout le praliné, qui fond dans la bouche et m’emplit de bonheur.

 

Il ne faut parfois pas chercher très loin quand un produit convient et qu’on y revient, qu’on en use et en abuse jusqu’à racler le fond d’un pot, c’est qu’il y a une petite évidence qui se dégage dans l’air : on tient un basique qui remplit tous les critères.

Et on en demande pas plus, Mylène, vraiment pas.

 

Des bisous les Caribous !
Liste des produits testés sur le blog

Caribouland
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20 mai 2014

Les nouveaux rouges « brillance » végétale d’Yves Rocher

yr1.jpgEDIT 21/05/2014 : Cet article est avant tout une présentation des différentes couleurs de la gamme, sans vraie investigation à côté. Je ne connais pas la composition des rouges, malgré mes recherches je n’ai rien trouvé, ce qui fait que je ne peux pas étayer un propos que j’ai déjà amené sur ce blog, à savoir que Yves Rocher est une marque très adepte du greenwashing. Mais je n’en pense pas moins.

 

Il y a peu de temps de ça, il ne fallait pas me parler de rouges à lèvres, de machins pour colorier sa bouche et avoir l’air d’une folle au carnaval de Binche, j’avais un but ultime, le teint, et le reste pouvait aller se brosser.

Je n’ai jamais eu envie de porter quoi que ce soit sur ma ventouse pour une raison très simple : il faut bien appliquer le bidule, faire gaffe à ce que cela ne déborde pas, et à part mon addiction pour l’effet bouche mordue qui crie framboise, rien ne m’a jamais convaincue (puis bon, je n’ai pas une bouche hyper large, pulpeuse oui, mais elle tient plus de la ruelle que de l’autoroute).

Alors, non, la nouvelle gamme d’Yves Rocher ne m’a pas fait changer d’avis (d’autres marques l’ont fait avant elle), mais il y a quelques sticks que j’aime beaucoup dans le tas même si, pour la brillance, on repassera.

 

Rouge Brillance Végétale 

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La nouvelle gamme se targue de contenir de l’huile de cerise, dans un but de brillance digne d’un lustre bien astiqué et comporte 12 teintes (il n’y en a qu’une que je n’ai pas swatché, le corail doux, pour cause de vol éhonté par une personne dont je ne citerai pas le nom)(oui toi).

yr3.jpg Haut : marron glacé (brun laqué), sienne (rouille effet bolo), miel doré, cerise noire, iris mauve
Bas : rouge groseille, rose vif (fuschia bleuit), rose grenadine (gourgandine), litchi, rose cocktail, tangerine (orange je te mange)

 

Les couleurs sont toutes assez jolies et extrêmement modulables à condition d’user le raisin. Quand les plus claires sont les plus pailletées, les plus foncées ont un rendu plus satiné qui colle mieux avec mes envies de madame.

Avec des lèvres de départ comme les miennes, à savoir très pigmentées, j’ai tout de suite dit au revoir aux nuances les plus douces : certaines sont trop chargées en paillettes et ne sont pas du tout du plus bel effet car elles ont une tendance à la marbrisation (quand les pigments sont incontrôlables et s’amassent)(je pense à miel doré tangerine, ou iris mauve notamment, rose grenadine aussi même si la teinte d’arrière fond est vraiment magnifique).

yr4.jpg Haut // Rose Cocktail & Rouge Groseille – Bas // Cerise Noire

 

De manière générale

  • la tenue n’est vraiment pas exceptionnelle, le côté brillant passe assez rapidement (paye ton nom) et ne résiste pas à une boisson, quand la couleur a un petit effet lipstain, surtout dans les plus chargés en rouge
  • aucun ne dessèche les lèvres, ils sont tous hyper agréables à porter
  • plus que de vrais lipsticks, ils m’évoquent des baumes très colorés
  • il y a un léger parfum fruité très agréable (pas entêtant)
  • le Rose Vif est un fuschia qui aurait pu me plaire mais il tire beaucoup trop sur le bleu
  • il faut faire énormément de passages sur les lèvres pour avoir un rendu qui ne soit pas évanescent, donc la durée de vie du tube laisse à désirer si on cherche à apporter un coup de flash à sa ventouse

 

Clairement, si vous ne jurez que par des rouges longues tenue et un effet mat ou encore très couvrant, passez votre chemin, il s’agit d’une gamme qui plaira plutôt aux goumiches qui veulent un stick facile à appliquer et sans prise de tête.

 

Rien d’exceptionnel donc, mais une chouette découverte tout de même, vu que le Rose Cocktail me suit partout (je suis un caribou prévisible)(Rose Cocoon, Rose Coc..Oh ça va, trouvais ça drôle).

Je suppose que la modulabilité a touché mon point faible, le côté sans risque dans un stick pour une fille comme moi, qui ne veut pas passer trois heures à se maquiller quand elle a mieux à faire.

Comme manger.

Ou dormir.

Je crois qu’il faut que j’aille en remettre.

 

Des bisous les Caribous !
Rouge Brillance végétale // 11.95 euros (mais jetez un coup d’oeil sur le site, en général les nouveautés sont à prix réduit)
Produits reçus par la marque

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13 mai 2014

Le Natural Brow Shaper de Bobbi Brown, l’unsung hero

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J’avais déjà abordé le sujet il y a quelques temps (naguère quoi), et depuis, mon avis était resté le même : mes sourcils ont toujours été mes pires ennemis, de vrais foulamerde.

Quand tu prends la peine de bien maquiller ton visage, de faire en sorte d’avoir les yeux charbonneux et le regard qui crie chagasse, les sourcils-pwals qui me poussent au milieu du front décident de vivre leur vie et déstructurent un chef d’oeuvre en un simple coup d’oeil.

 

Bien les épiler n’a jamais rien changé, j’ai vraiment deux cas plaqués sur mes arcades : indomptables, certains crient « rebique et rebiquette », d’autres poussent vers le bas (à l’asiatique, j’ai toujours dit que j’avais un fond japonais), et quand en fin de journée, je passe vite fait devant le miroir, je les vois se battre en duel sans dignité ni retenue.

 

Le Crayon à sourcils

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Jusqu’à présent, j’utilisais un crayon bien sympathique de chez Hema, qui coûte trois pommes (ou quatre, je ne sais plus, il date de l’ère fossile), et avait l’avantage d’être un tout en un. Il avait un goupillon dans le derrière pour tenter de maîtriser cette galère, et je comblais ensuite les trous en simulant de faux poils avec la pointe du crayon. Puis, repassage de goupillon, et c’était tout.

Le problème avec cet outil, c’est qu’il remplit l’espace, il dessine quelque chose de très précis, et même en fondant le trait un maximum (il a une texture légèrement crémeuse, donc si vous êtes fan, go for it), j’avais toujours le sentiment d’être pwalue au dessus des yeux, mais également d’avoir deux traits innommables qui ne répondaient pas du tout à mon style.

D’ailleurs tape un peu eyebrow routine dans youtube, TOUTES les ricaines sont branchées sourcil-pwal ratiboisé comme la foret amazonienne en fin de vie, la nature partie au galop, plus qu’un désert de fins troncs à dessiner à l’arrache pour faire croire qu’il n’y a pas eu la guerre.

Trop loin de mes envies de naturel.

 

Grand moment, j’ai été influencée par une blondasse et une brunasse

Ca m’arrive très rarement, mais oui, j’avoue, je confesse, j’ai été influencée par Charlène et la pétillante Lexie Blush. La première en a parlé ni vu ni connu dans un article, puis la brune en a rajouté avec une vidéo, et il ne me restait plus en tête qu’une litanie : « va chez Bobbi, va chez Bobbi, zigouigoui, va chez Bobbi, va chez Bobbi, zigouagoua ».
Échec et mat.

 

Le Natural Brow Shaper de Bobbi Brown

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En magasin, je tombe sur une charmante vendeuse, et lui explique mon problème. Que j’en ai rien à carrer de remplir mes sourcils à même la peau, que je veux du corps pour mes pwals, qu’ils soient plus denses pour justement cacher le fait que j’en ai peu.

Elle comprend, va farfouiller dans la commode, veut me faire essayer le gel en CLEAR, mais je l’arrête tout de suite, en lui disant que je préfère de la couleur pour apporter du volume à mes petits frisés.

 

Il s’est passé la même chose que lorsqu’on m’avait appliqué le fond de teint parfait pour ma carnation : elle s’est armée de la sourcil-brosse, a fait tcheuk-tcheuk par-ci, tcheuk-tcheuk par-là, et j’ai eu envie de pleurer.

 

Si tu es dans le même cas que moi tu comprendras très vite l’émotion, je découvrais enfin de vrais sourcils, ceux que j’avais toujours traqués sans réussir à mettre la main dessus (imagine un peu le sourcil dodu qui erre dans les rues sans but). Et là, dans un magasin, caché au fond d’un tiroir, il y avait enfin la délivrance, un petit tube magique qui me donnait envie de danser et d’écraser les fards avec mes talons pour bien montrer ma joie.

 

Le packaging, la couleur, mon a priori 

Honnêtement, quand je faisais mes recherches de psychopatate, j’avais mis les gels de côté : dans mon esprit, ils faisaient un effet paquet absolument immonde, le genre de rendu qui donne l’impression que quelqu’un a mangé et bavé dessus. Et pour moi, de près comme de loin, on ne doit absolument rien voir.

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Le manche est court, parfait pour mes mains, et la brosse assez épaisse et fournie.

La vendeuse m’avait expliqué qu’au début il valait mieux que j’utilise un goupillon de rechange (qu’elle m’avait donné), parce qu’autrement la brosse allait délivrer trop de produit pendant les premières utilisations, du au fait que le tube est rempli à ras-bord.

Gentil conseil…que je n’ai pas suivi.
Je préfère sortir la brosse et essuyer le surplus de matière sur le rebord (pour ne pas en perdre une miette), puisqu’au final je n’utilise jamais qu’un seul côté pour me maquiller.

J’ai pris la couleur Mahogany, ayant les sourcils déjà noirs, le Rich Brown allait être trop chaud, je me voyais plutôt partir sur une tonalité froide, ce qui me va le mieux. Au final cette teinte est un brun gris, assez indéfinissable, mais qui se marie très bien avec mes deux boudins noirs.

 

Maniabilité et résultat 

Je l’ai depuis une semaine, et pas une fois je me suis loupée. Pourtant il y a toutes les conditions réunies pour faire un gros carnage: produit en surplus, brosse épaisse, petit manche, teinte foncée.

Mais non. Je passe le brow shaper tranquillement, et en moins de 30 secondes, tout est plié, puisqu’une fois sec, le produit ne bouge plus d’un iota jusqu’au soir.

D’ailleurs la tenue est vraiment bonne, même en passant le doigt dessus en journée (vieux tic).

eye4.jpgHaut : premier essai // Bas : Today 

 

Alors, oui, je n’en mets pas une tonne, et mon sourcil gauche a besoin d’un petit rafraîchissement, mais on voit le changement sans que je passe pour une rigolote qui s’est collé de monstrueux faux poils.
Classe et subtil, en somme, je suis absolument charmée.

 

Même si je sais que la plupart des gens sont absolument conquis par le gimme brow de benefit, à mon avis le brow shaper est le unsung hero de l’histoire vu qu’il mérite totalement sa place dans la catégorie gel à sourcil au rendu « naturel », pratique et moins cher que son confrère.
(De plus, n’importe quelle femme totalement gauche arrivera à le manipuler sans soucis)

Si vous n’avez pas encore trouvé VOS sourcils, parce que vous ne cherchez qu’un rembourrage de la zone sans le côté « j’ai imprimé mes pwals sur le front », il se pourrait qu’il vous plaise. Et vu son côté modulable, on peut aisément pousser le vice jusqu’à mimer un effet chewbacca sans que cela fasse trash.

Love Love Luv.

 

Des bisous les caribous ! 
Brow Shaper de Bobbi Brown, 21.50 euros

Caribouland
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2 mai 2014

La NMUMUT (no make-up make-up theory)

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« Sois belle au naturel… mais avec une touche de gloss. De mascara. Puis rajoute quand même du blush, et du correcteur par-là. Voilà. Fais tes sourcils quand même, on dirait la jungle. Mouais. Je crois que tu ferais mieux de rajouter de la poudre. Et du liner. T’as oublié le bronzer, et puis l’highlighter. Ouais, un peu pluuus. Et par là. Paaaaaarfait. ».

Un maquillage « léger » en somme, pour gommer les imperfections, avoir l’air d’une jeune fille qui a eu ses dix heures de sommeil, alors qu’en réalité, c’est un illuminateur bien placé qui nous sauve la mise.

 

Pourquoi tu te déguises ?

Honnêtement, si tu as l’impression chaque matin, en te maquillant, que tu mets un masque social, c’est que ta relation avec le make-up est en mode « compliqué ». La femme n’est pas censée se prostituer pour des pinceaux, ni avoir le sentiment de devoir s’apprêter pour les autres.

Je me suis toujours maquillée, machinalement, sans me demander pourquoi j’avais envie de le faire : quand j’avais 16 ans j’étais tellement fan du trait de khôl dans la muqueuse que je ressemblais à une ado blafarde au regard mort. Mais je trouvais ça cool, hype, tendance, je créais ma propre mode dans la salle de bains et j’étais (limite) fière de moi (depuis j’ai déchiré les clichés de cette époque-là, faut pas pousser bobonne).

Maintenant, je m’amuse devant mon miroir parce que je peux profiter d’une peau potable et que je suis une fan d’expérimentation (le coeur de boeuf en classe de bio et mes deux doigts dans l’artère aorte, c’était mon oeuvre ultime de test bien mené).

 

Du pouvoir du cocooning

Je situe le maquillage, en ce qui me concerne, au même niveau de cocooning que la tasse de thé, ça me réconforte, me donne du pouvoir (à l’achat, pour l’adrénaline, et à l’usage, parce que je possède quelque chose de nouveau), me donne envie d’essayer des couleurs, des textures (grande fana des blush crèmes, fond de teint crème, correcteur crème, creamy me).

Mais ce qui m’électrise, c’est bidouiller des techniques afin de m’embellir sans avoir l’air d’une tarte.

 

Le déni de ta gueule

C’est pour ça que je suis ennuyée quand je lis qu’une jeune femme a « mis son masque » avant de sortir de chez elle, parce que sans, elle se sent nue et pas elle-même.

Prends un chien (la balade en jogging et cernes gambadantes devant les voisins change les perspectives), va faire du sport (t’évites d’être à ton avantage, c’est ton corps que tu muscles pas ton lipstick), que sais-je.

Je préfère savoir qu’on me reconnaît sans maquillage qu’avec, sinon à quoi ça sert d’avoir essayé de gonfler sa personnalité si tout le monde t’ignore quand tu ne portes pas de faux-cils ?

 

La NMUMUT (no makeup makeup theory)

Se montrer avec une peau qui mime la sainte n’y touche alors qu’au moins trois produits on été utilisés est tendance, moi-même je prône ce genre de maquillage qui mime sans miner votre vraie nature .

Mais ne me parlez pas de Make-up naturel, vous ne tromperez personne, il n’y a rien de moins nude que tout ce qui compose votre beauty bag, et même si je suis une grande adepte du NMUMU, je préfère de loin mes dimanches et les soirées que je passe à chouchouter ma peau pour la rendre encore plus belle que de me tartiner de fond de teint juste pour faire bien et couvrir ce que je n’ai pas eu le temps de TRAITER.

 

Donc, oui au NMUMU raisonnable, mais tant qu’il fait partie d’une logique de façade, et qu’on s’autorise de temps en temps à accepter qu’une peau sans rien fait aussi la parade.

L’idée c’est de s’amuser, d’oser, et de se sentir femme avec de belles lèvres pulpeuses et fuschia (oui, je suis revancharde moi), pas de miteusement essayer de faire mieux que la Ève d’Adam, et faire croire au monde qu’on ne porte rien alors qu’on eu le temps de repeindre sa commode en essayant de se refaire « une beauté ».

 

Enfin, tu me diras, les hommes ne voient pas fort loin et même un blush pourrait leur faire l’effet d’un flush à cause de la chaleur du bar où tu traînes.

Mais ce que j’aime dans le maquillage, ce sont ses folies, pas la notion d’un masque, même si je concède qu’il y a une différence entre être belle et se faire belle, il n’y a pas de raison intense qui t’autorise à te penser laide au saut du lit.

Donc abats ce mur, Guldur, et imagine cette situation « si tout le monde s’en foutait, tu prendrais autant de temps à te faire un NMUMU ou tu sortirais les poils à l’air ? ».

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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