Catégorie : Skin care

29 juillet 2016

The perfect mousse éclat

ABOUT
Mousse Nettoyante Flash Eclat Novexpert
mousse eclat novexpert

Je me souviens que Kim m’avait parlé d’une mousse incroyable, le genre de bidule à la rendre heureuse comme un petit faon galope dans sa forêt, sauf que je suis très longue à la détente dans certains domaines et que le franc tombe souvent tardivement.

Le style de nana systématiquement dans les derniers au courant, capable de dégoter une crème géniale dans les vieux pots mais dont tout le monde a déjà entendu parler. Ca ne me dérange pas d’être comme je suis, ça suit le cours d’une recherche de SATISFACTION PERSONNELLE – et non pas de course à « ce qui vient de sortir il y a 30 minutes chez Sepho, AGAGAH ».

En général, je me fous royal de la ruée vers la nouveauté, ce qui m’intéresse ce sont :

  • les ingrédients actifs
  • la qualité de la marque (pas trop de blabla, tu essaies et tu vois)
  • la facilité d’utilisation

Et si tout ça se retrouve dans le dernier hit parade des must have skincare de Glamour MagaCouenne, alors oui, forcément, je serai la première dans la file d’attente.

 

J’avais déjà fait un tour chez Nono il y a trois pluies, avec leur nettoyant lacté (plus doux tu meurs) et leur sérum à l’acide hyaluronique (excellent et très dosé avec cette molécule, mais j’avais préféré la sensation post-application avec celui de chez Evolve, une petite bombe moins chère et moins active).

C’est en allant gambader à un event beauté que j’ai recroisé la marque, le flash éclat glissé entre mes patounes avec un « essaie, tu m’en diras des nouvelles ».

Le soir-même je m’en suis joyeusement barbouillé et au moment du rinçage j’ai lancé un franc petit couinement de satisfaction et décidé de le placer illico dans mon top 3 niveau mousse douceur, avec celle de Nominoë (imbattable jusqu’à présent) et le nuage céleste de Cattier.

Ceci étant dit, il est un peu à part parce qu’il ne s’utilise pas d’une manière conventionnelle (et là on rejoint mon attitude de flemmarde absolument COM-BLEE avec ce soin), on ne doit pas se masser longuement la caboche pour qu’il agisse, il s’en charge tout seul.

 

Dedans il y a : de l’eau, des tensioactifs avec un rôle humectant pour la peau (tu perdras pas son hydratation en cours de route), un agent d’entretien de la couenne, un antioxydant naturel, du zinc pour encore apporter un splash cutané, de l’hydrolat d’orange douce (pour booster les peaux fatiguées, acnéiques, sensibles), de l’aloe vera pour encore adoucir le terrain au cas où ton épiderme est casse-coucougnette, et un extrait de papaye pour compléter une action d’éclat, entre autres.

Aqua, glycerin, coco-glucoside, decyl glucoside, capryl/capryl glucoside, gluconolactone,citric acid, disodim cocoyl glutamate, parfum, ascorbyl glucoside, zinc pca, citrus aurautium dulcis fruit water, glyceryl caprylate, sodium cocoyl glutamate, aloe barbadensis leaf juice, pca ethyl cocoyl arginate, phytic acid, carica papaya fruit extract

 

Ca peut paraître bizarre mais je n’ai jamais vu une composition aussi bien foutue pour un nettoyant et, pourtant, Novexpert ne se revendique pas « marque naturelle », le logo ecocert étant presque honteusement coincé en tout petit sur l’étiquette à l’arrière de la bouteille.

Ils ont plutôt le même credo que moi, à savoir des formules efficaces qui lient chimie et trou du cul d’une plante pour vous concocter les meilleurs alchimies possibles.

 

Concernant la mousse flash éclat, c’est une masterpiece.

Elle s’applique 10 secondes chrono pour un nettoyage basique, 20 pour un micro-peeling. Y a juste à se la tartiner sur le visage et danser comme un caribou pendant que le produit agit sur la bouille.

Le must de la flemmarde citadine ou des retours de soirée à ramper sur le sol.

 

En général je la laisse une vingtaine de secondes vu que rien ne picote, on entend juste les petite bulles de bonheur qui éclatent a fur et à mesure de la pose.

Au premier rinçage, j’avais déjà la peau lissée, comme sur-hydratée.

Et depuis, à force de l’utiliser, j’ai vu un gros mieux du jour au lendemain alors que je partais de loin.  Il y a un bon mois et demi, ma peau était encore passée en mode bubon-kalachnikov (« si tu me touches, je te bombarde la zone avec des z’autres potos, t’as vu »), complètement récalcitrante à toute tentative de négociation avec moi, une saloperie d’emmerdeuse.

Je sais que je vous en remet toujours une couche avec ma grande phrase du « un ingrédient ne fait pas toute la formule », mais ici, un produit a bien changé la donne tout seul, comme la bonne pièce d’un puzzle qui donne du sens au reste du tableau.

 

J’ai du mal à ne pas tarir d’éloges, ce petit tube est magique au possible parce que son utilisation est archi-simple et son effet clairement visible. Je perds juste un peu le plaisir que j’ai à me masser les bajoues pendant des heures pour « décoller la crasse », mais la souplesse que je gagne une fois que mon visage est essuyé compense tout le reste.

Quant à son efficacité en tant que zigouilleur de maquillage, je ne pourrai pas en juger. J’utilise toujours un lait nettoyant qui vient de chez les Engloush avant de passer au nettoyage, histoire de me sentir droite dans mes baskets et d’être sûre qu’après les 20 secondes, je n’aurai plus rien d’autre qu’un épiderme fringant sans trace de makeup.

Et puis de tout façon, Nono dit que sur les yeux c’est no-no, alors on ne tentera pas le diable.

 

Si tu veux te procurer ce bout de paradis qui sent les agrumes, il coûte la modique somme d’une vingtaine d’euros (grandement rentabilisée, je pense que le flacon peut tenir deux-trois mois facilement) – y en a qui paient plus cher pour se sentir vivants.

Donc oui, c’est de la bonne qui ne se prend pas pour du cosmétique de luxe, du simple et de l’efficace, c’est ce qui rend les couennes heureuses.

Juste un petit NB pour finir mon speech : a priori l’effet peeling est vraiment minimal, donc pas trop de risques avec le soleil, mais dans l’absolu, protège toujours tes petits pores avec un solaire, Big Sun s’en branle de ta routine, il cherche juste à cuire ta bouille.

 

Des bisous les Caribous !

Novexpert Flash Eclat pour la Belgique
Novexpert Flash Eclat pour la France 

Caribouland
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5 juillet 2016

Apprivoiser le cleansing milk

ABOUT
Juice Beauty Cleansing Milk
John Masters Organics Linden blossom face cream cleanser
lait 1-2

Les laits, ça craint du boudin à la sauce Mémé Sauciflard.

Parce que c’est froid, ça pique, ça ne ressemble à rien, on passe plus de temps à essayer de ne pas laisser couler une grosse slotch blanche à terre qu’à vraiment arriver à se démaquiller avec – en gros si tu n’as pas le diplôme des matières visqueuses, t’es foutue.

Et jusqu’à présent, on n’avait jamais entendu une quelconque goumiche crier en rue comme une poissonnière que c’était son graal, sa nouvelle raison de vivre, son ananas sur un lit de pierres précieuses. Tout bonnement parce qu’on était à l’ouest niveau usage du bidule.

Pour ça que les english de tous horizons ont pensé à nous, ni vuch nich connuch (ni vu ni connu, roooh) : le cleansing milk, chez eux, c’est un nettoyant, l’intelligence d’adaptation est clairement sans limite.

 

Bon, on va d’abord remettre les bases du wash-wash du minois à plat au cas où tu vis dans l’espace :

  • dans l’absolu il vaut mieux se démaquiller, puis enchaîner sur un nettoyage du visage
  • rien n’oblige d’utiliser deux matières différentes, certaines utilisent même un gel deux fois de suite (mais faut avoir l’épiderme accroché)
  • le mieux c’est de prendre un produit compact pour le démaquillage et un plus léger pour la seconde étape, le tout assez chargé en phase grasse pour ne pas dessécher la peau
  • un baume nettoyant va forcément démaquiller en même temps qu’il nettoie (surtout si on l’enlève comme il faut avec un muslin cloth)
  • il ne faut pas se formaliser sur les catégories d’une routine (comme dans le layering), le nettoyage du visage est souvent une question de feeling, si un seul passage suffit et que ta peau ne s’engorge pas au fur et à mesure du test, alors ne change rien

 

En gros, le lait nettoyant est, sur l’échelle des compagnons de lavabo, en troisième position derrière la crème nettoyante (plus compacte) et le baume nettoyant (plus riche).

C’est donc un excellent compromis pour celles qui ont la peau parmesan à cause des formules décapantes, qui souhaitent pouvoir rincer le visage sans trop de mal mais tout de même avoir cette petite impression d’hydratation en lançant des clins d’oeil entendus vers sa couenne pulpeuse dans le miroir, ou encore qui sont des flemmardes internationales mais boudent l’eau micellaire d’un air entendu.

 

Histoire de vous jeter dans le bain, je vais vous parler d’un nettoyant crème et d’un lait, pour que vous saisissiez bien la différence.

 

John Masters Organics – linden blossom face cream cleanser

JMO et moi c’était un shampoing à l’odeur de caramel, et depuis je n’avais plus rien testé de la marque, m’est avis que mon manque d’enthousiasme pour une gamme aux sous-tons bobo-hippie-chic-bouche-en-fleur-de-lotus a totalement influé sur mon choix.

Je suis plus dans la catégorie des adorateurs de packaging « ancienne pharmacie », dont on pourrait croire que la mixture a été étudiée par M’sieur Merlin en personne, touillée à la barbichette et testée sur crapaud.

Toujours est-il que j’ai choisi ce nettoyant en connaissance de cause, la composition étant vraiment bien :

Pour hydrater et cicatriser on trouve du jus d’aloe vera, de l’hydrolat de rose, de la glycérine, du sureau noir (pour les peaux sensibles) et de l’HE de rose.
Pour illuminer le teint et le booster, de la calophylle ( décongestionnante), du tilleul (antioxydant), du ginseng (énergisant), du romarin (purifiant) et de la mélisse (anti-taches).

Et encore d’autres choses incroyables, mais surtout une base lavante douce à base de coco seulement en 7ème position et deux huiles sensorielles et relipidantes comme celle de tournesol et de germe de blé (grosse pote des couennes dévitalisées).

Aloe barbadensis (aloe) vera leaf juice,* helianthus annuus (sunflower) seed oil,* rosa damascena (rose) flower water,* triticum vulgare (wheat) germ oil,* glycerin,* leuconostoc/radish root ferment filtrate, sucrose cocoate, lauryl glucoside, coco glucoside, coconut alcohol, lecithin, calophyllum inophyllum (foraha) oil,* sclerotium gum,* tilia cordata (linden) blossom extract,* panax ginseng (ginseng) extract,* sambucus nigra (elder) flower extract,* rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract,* cananga odorata (ylang ylang) flower oil,* rosa damascena (rose) flower oil,* melissa officinalis (melissa) flower extract, xanthan, citric acid, potassium sorbate

En général, toute dénomination mise à part (il y a des responsables marketing capables de te vendre un pudding quand ce n’est qu’un vague truc flasque), dès que vous voyez une huile assez haut placé, c’est qu’on est face à un cream cleanser, riche en matière grasse (en cosmétique, tu peux en abuser), ce qui lui donnera un pouvoir nettoyant moyennement élevé.

A l’usage, je le place plutôt le soir, en premier nettoyage (les yeux pré-démaquillés à l’eau micellaire si j’ai le regard chargé), suivi d’une mousse pour parfaire le débarbouillage.

En gros, une crème nettoyante est un mix de démaquillant nettoyant avec la touche de grassouillette hydratante qui va créer un film protecteur par-dessus ta couverture hydro-lipidique naturelle. De ce point de vue là, je pense que ce produit est un des meilleurs testés dans sa catégorie (odeur d’agrumes et couenne soyeuse), mais qu’il convient mieux en entre-saison qu’en période chaude, et aussi plus aux minois secs et sensibles, même si ça passe très bien sur moi (mais c’est parce que j’ai un visage compliqué).

Par contre, et JE VOUS JURE que je n’en ai pas bu des coups pendant mon sommeil, ce petit flacon se vide à une vitesse dingue. 

 

 

Le Juice Beauty Cleansing Milk

Le lait nettoyant, lui, se distingue plutôt par une base aqueuse avec des huiles végétales (si t’as bien choisi ton produit) qui arrivent un peu plus bas dans la compo.

On est donc devant une version light du nettoyant crème, une sorte de lotion lactée, assez fuyante entre les doigts mais qui possède quand même cette « touche » gnagnagnou qu’on aime tant, sans laisser une sensation de désert craquelé.

Dans celui-ci on trouve (UNE SUPER COMPO) : du jus de raisin (antioxydant), de groseille rouge (bonne pour le teint), du jus d’aloe vera (cicatrise), de la glycérine végétale (bam bam bam, hydratation au rendez-vous), la première huile de la recette (HV de coco fractionnée, mais huile végétale quand même, sans ses bénéfices ou si peu), plein d’huiles du cul de plante comme celle de carthame (texture fine), de tournesol, de sésame, d’amande douce (nutrition, souplesse), de raisin (désincrustante, régulatrice), du gluconolatone (le genre de master mind qui empêche la déperdition d’eau cutanée), et une flopée d’extraits verts comme celui de fleur de soucis et de camomille (pour contrer les inflammations), de tilleul (pareil, ça va chouchouter ta peau sensible), et de chanvre (pour le rééquilibrage de surface), des vitamines antioxydantes, du panthenol pour le soin et l’hydratation, et enfin de l’allantoine (au cas où t’avais pas encore la dose pour calmer les ardeurs de tes rougeurs), et quelques HE comme celles d’orange douce et de néroli (haaa quelle odeur), de camomille et de chanvre.

organic white grape juice, organic red raspberry juice, organic aloe juice, vegetable glycerin, caprylic/capric triglyceride, organic plant oils of organic safflower seed oil, organic sunflower seed oil, organic sesame seed oil, sweet almond oil, grape seed oil, cetearyl alcohol, gluconolactone, cetearyl glucoside, sorbitan stearate, sodium benzoate, botanical extracts of marigold flower extract, chamomile extract, linden flower extract, frankincense extract, Vitamin E, Vitamin C, Vitamin B5, xanthan gum, tetrasodium glutamate diacetate, allantoin, sodium hydroxide, organic sweet orange & sweet neroli, chamomile and organic frankincense pure essential oils

Bon déjà, ne t’effraye pas toute seule en grimpant sur un baobab et criant « vade retro satanas », les huiles essentielles,  on les sent pas du tout passer, et pourtant ma peau a beau avoir le cuir épais, elle est vraiment récalcitrante à certains ingrédients trop actifs (sauf pour les AHA, mais ça, c’est parce qu’elle est quand même intelligente et qu’elle accepte d’être traitée quand il le faut)(saloperie).

Lui, je l’utilise le matin.

Peut-être rapport à son odeur, à sa facilité de rinçage, je lui trouve vraiment un côté dynamisant qui n’a clairement pas sa place au soir. Sauf si tu fais la fête dans ton lit toute seule, alors tu l’utilises quand tu veux, ça ne me regarde pas.

Toujours est-il que j’en prends une pompe, je l’applique sur peau sèche, je massouille la surface, puis je rince gentiment à l’eau tiède et il se barre sans trop d’efforts.

 

Pour en revenir au débat de départ, oui, il existe une différence notable entre un lait et une crème nettoyante : le premier devra plutôt faire office de nettoyant de second plan ou d’unique petit bonheur du matin, le genre de flacon sans prise de tête. Quand la seconde est plutôt appréciée pour effectivement enlever un makeup léger, ou encore une journée de crème solaire accumulée dans les pores, le tout sans s’esquinter les mimines et en ne s’armant pas d’outils externes comme une muslin.

Mais perso, surtout depuis que « l’été » a débarqué, quand j’utilise le JMO, je passe toujours une mousse ensuite; et c’est la fille fan de baumes qui te dit ça – c’est juste une question de ressenti, mais si je l’enlève au muslin ça passe, si je la rince simplement à l’eau, j’ai besoin d’un produit supplémentaire pour me sentir « nickel Michel ».

Concernant l’application, pour les deux c’est le même menu : sur peau sèche, massage, rajout d’eau au fur et à mesure (même si ça ne s’émulsionne pas des masses, ça permet de bien tout décoller), puis gueule sous le jet pour tout enlever.

 

A vous de voir si vous êtes plutôt crème, lait ou baume (je suis même sûre que les laits démaquillants européens traditionnels pourraient très bien faire office de cream cleanser, vu qu’ils sont généralement plus gras qu’aqueux)(dis « qu’aqueux » 10 fois de suite). Chacun son budget, chacun ses objectifs.

Quoiqu’il en soit, ces deux petits démaquillants-nettoyants-qu’on-ne-sait-pas-vraiment-ranger-dans-une-catégorie sont vraiment TOP. A choisir, je vous conseille le Juice Beauty, mais je dis juste ça parce que je n’avais pas vraiment de nettoyant matinal, et que le lait, c’est nouveau pour moi. Après, si tu es une petite frivole, et que tu aimes avoir la peau dans un cocon, le JMO devrait bien s’intégrer dans ta routine du soir.

Sur ce, longue vie à ta couenne, je te laisse faire pic-l’andouille pour savoir lequel des deux te conviendra le mieux.

 

Des bisous les Caribous !
Crème nettoyante au tilleul de JMO, offerte par ECOCENTRIC (Thanks !)
Cleansing Milk Juice Beauty, acheté sur Naturisimo 

Caribouland
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10 juin 2016

La crème SOS velours de Madara

ABOUT 
SOS Hydra Recharge Cream MADARA
SOSS

Tu la vois la pub où la femme se caresse la peau comme si elle vivait un extase sans nom et qu’elle se l’arracherait bien pour se bidouiller une literie entière made in LaCouenne avec ? (sanguinolent le lit, du coup)

He bien la donzelle, elle nous vend sa conviction d’avoir trouvé le soin parfait pour elle, à tel point qu’elle ne peut décoller ses patounes de son minois de velours.

 

Ces crèmes miracles existent (même si on est des millions de goumiches à les traquer), tu sens sous les doigts que le terrain devient moelleux et qu’au réveil la bouille est reposée, détendue du string, une dose de molécule du bonheur infusée sur le visage et dans le sourire.

J’avais eu ce sentiment il y a un bail, quand j’avais testé le philtre de beauté de Nominoë pour la première fois, l’effet framboise dodue était impressionnant, je n’avais jamais utilisé une crème qui me donnait un tel sentiment de satisfaction ou l’envie d’hurler « j’ai le pore hydraté jusqu’à la moelle, envie de me foutre à pwal ». Ha ça, oui,  j’étais scotchée au plancher.

Ca me fait penser à la nana qui met une serviette hygiénique et se retrouve suspendue à la tyrolienne l’après-midi parce que ses règles sont un vrai bonheur de foufoune sur coussin épais (gros mensonge, c’est la cup menstruelle qui me motive à me payer une session d’accro-branche pendant les menstrues, pas le pampers taille adulte); y a pas à chipoter, quand je dégote une merveille dans son domaine, je suis dans le partage mondial, la liberté m’habite, JE VEUX QUE TOUT LE MONDE ME SUIVE.

Parce qu’à force d’avoir vu et revu des annonces publicitaires qui vendent du rêve mais oublient de le mettre dans le flacon, on a plus trop envie d’avoir confiance. Question de méfiance primaire du primate.

 

Il y a deux grosses semaines, j’ai reçu la crème Madara au pied de ma magic door, avec un slogan du genre « je repasse ton minois, je lui donne de l’éclat, et le soulage jusqu’aux tongs », le genre de discours que je trouve surfait parce que la majorité des marques se touchent la nouille en balançant ce genre de phrase.

Bah ici, non non non, le tube est honnête comme un juge.

 

En lisant les ingrédients, on a cette impression de popote de base : de l’huile de jojoba pour équilibrer la couenne, de l’alcool (dispersant des éléments de la formule, ne sois pas effrayée s’il-te-plaît), de l’eau de rose plus bas (décongestionnante, tonique, apaisante), de l’extrait d’argousier (la plante magique qui va apaiser, adoucir et agir comme un anti-oxydant, à bas la pollution), du sodium PCA pour l’hydratation, de l’extrait d’ortie (action vaste, autant sur les peaux acnéiques qu’eczémateuses), de l’extrait de graine de lin (pour l’odeur et l’hydratation), des phytostérols de soja (encore un lubrifiant cutané), de l’extrait de pivoine (contre les rougeurs), de l’acide hyaluronique et sa forme hydrolysée (décidément, elle va finir saoule la couenne), et enfin plusieurs anti-oxydants comme la vitamine E-C.

Aqua, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil*, Alcohol, Glycerin***, Caprylic/Capric Triglyceride, Glyceryl Stearate, Dicaprylyl Carbonate, Behenyl Alcohol, Rosa Damascena (Rose) Flower Water*, Hippophae Rhamnoides (Sea-buckthorn) Fruit Extract *, Sodium PCA, Lecithin, Aroma, Cetearyl Alcohol, CI77891 (Titanium Dioxide)****, Cellulose, Stearic Acid, Palmitic Acid, Urtica Dioica (Nettle) Leaf Extract*, Linum Usitatissimum (Flax) Seed Extract*, Glycine Soja (Soybean) Sterols, Paeonia Lactiflora (Peonia) Root Extract, Xanthan Gum, Sodium Hyaluronate, Sodium Phytate, CI77491 (Iron Oxide)****, Tocopherol (Vitamin E), Ascorbyl  Palmitate (Vitamin C), Hydrolyzed Hyaluronic Acid, CI77492 (Iron Oxide)****, Lactic Acid, Citronellol**, Geraniol**, Benzyl Salicylate**, Eugenol**

 

Elle est un basique parfait.

D’abord parce que la phase grasse est réduite et suffisante pour permettre aux agents hydratants de faire leur boulot sans s’évaporer au moment du crémage.

Il ne faut pas avoir peur de l’alcool placé en haut de compo, si la balance est bien pensée avec les autres ingrédients, vous ne le sentirez même pas passer, il est surtout là comme dispersant des phases huileuses et aqueuses, histoire que tout soit bien homogène au moment du tartinage.

 

Après seulement une semaine, je voulais déjà vous en parler, puis je me suis dit que j’allais attendre encore 7 jours (rare, normalement je teste au moins un bon mois pour un avis définitif). Mais vu son nom, elle était censée agir comme un speedy gonzales de la beauté de la femme, ma chérie, et ça n’a pas loupé.

Elle se place facilement dans mon top cosmétique de soins d’entre-saison pour le soir (la catégorie en bas à droite de l’armoire de la fille peu chiante) : elle hydrate en mode piscine, elle assouplit la peau comme une déesse, elle sent bon et a un rendu similaire à une crème chargée en agents texturisants (silicone-like aqueux mais sans rendu poisseux).

Au niveau du soulagement, il est total et à peu près identique à celui que procure la tolériane Ultra Nuit de La Roche-Posay, avec juste un chouilla d’ingrédients actifs en plus dans la tambouille.

J’aurais juste changé l’eau en tête de gondole pour de l’hydrolat, même si j’imagine qu’il ne se sont pas mouillés pour garantir une tolérance large et tout public.

 

Je l’utilise essentiellement le soir parce qu’il commence à faire chaud et beau, et que si je double mon hydratant d’une crème solaire je suis bonne pour devenir une friteuse nationale (viens manger ton burger-fricadelle sur mon front). Donc avant le dodo, c’est pile-poil ce qu’il me faut – la première marque qui détourne ce slogan, je l’embroche.

 

A priori, je la classe dans ces crèmes tout-terrain dont on a forcément toujours besoin, parce qu’une bouille lisse et tendue, c’est plus pratique pour évacuer les gouttes de sueur estivale et ça rajeunit le visage mine de rien.

Ce n’est pas pour rien qu’on a jamais entendu un « t’es belle comme du cellulose fripé » à la télé, ça ne fait pas rêver. Donc si tes bajoues miment le papyrus égyptien en fin de vie, je te la conseille.

Sauf si c’est ton style, ta bataille, la couenne qui craque et gondole de sécheresse.

 

Des bisous les Caribous !

Reçue par MonCornerB (MERCI !), SOS HYDRA RECHARGE CREAM, 33 euros les 50ml

Caribouland
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30 mai 2016

Basics : le wash-wash du visage

washsoir

On fait poser des masques pendant 30 minutes, on s’épile avec un outil électrique pendant autant de temps, on attend que la coloration agisse en regardant un game of thrones de quasiment une heure, c’est commun de dire que d’avoir une routine beauté c’est être :

  • une grosse paresseuse habile du tournicota de pouces affalée dans son canapé
  • une personne très centrée sur elle-même (pourtant on dit bien « aimes-toi, les autres t’aimeront », donc va casser des pattes de mouches sur ta caboche)

En gros, j’ai remarqué que le nettoyage de la bouille était ce qui prenait le moins de temps pour une personne lambda – parce qu’elle veut éviter de passer trop de temps sous le robinet, que ça pique les yeux, que ce n’est pas agréable, que c’est suffisant de torcher cette corvée en quelques secondes matin et soir.

Pourtant, j’obtiens une réelle différence sur l’éclat/la souplesse/l’efficacité quand je ne suis pas dans le rush et que je m’applique pendant toutes les étapes du nettoyage quotidien.

Pas besoin de se grouiller, il faut prendre soin de soi dans les règles de l’art, ce n’est pas en deux frictions que tu deviendras une goumiche fringante.

 

Le démaquillage

J’y passe une minute en moyenne, la plupart du temps avec un baume nettoyant – parce que c’est doux, c’est plus chargé en corps gras qu’un nettoyant lambda, et que je vais pouvoir apprécier le massage et la détente par la même occasion. Le démaquillage va permettre de virer le makeup qu’on s’est appliqué sur le visage au matin, ou encore de se débarrasser de la pollution. Je retire le cleansing balm longuement avec un muslin cloth imbibé d’eau.

Le nettoyage

Pareil, au moins 60 secondes au chrono, brosse nettoyante comprise ou pas (la Luna de Foreo est toujours de la partie baby !) . J’estime que deux mains plaquées sur la bouille qui la frictionne comme on décrasse le crin d’un cheval n’ont pas plus d’efficacité qu’un long nettoyage du bout des doigts en mouvements circulaires. La douceur n’empêche pas un bon résultat, les pores ressortiront tout autant bichonnés de la séance.

La final touch

Je rince le cleanser à l’eau tempérée et enfin je finis avec un splash d’eau froide pour réveiller le teint (c’est plus sympa qu’une baffe perdue).

 

Les 5 conseils utiles

Il faut que l’eau soit à température ambiante voire un tout petit mini chouilla plus élevée pendant les wash wash (ça dépend ce qu’on ôte du minois) : c’est bien connu, l’eau trop chaude a tendance à déshydrater la peau, ce qui n’est pas non plus l’effet recherché. On va donc essayer de rester éloigné du niveau bouillant autant que possible.

On n’essuie pas son visage comme une bourrine, on tamponne doucement pour enlever l’excédent d’eau, ça ne sert à rien de le sécher en l’étirant par tous les côtés.

On dose bien son nettoyant. Concernant le démaquillant, on peut être généreux sur la dose, en général ce n’est pas à cette étape-là qu’on risque la déshydratation. Si on adoooore les gels (ce n’est pas mon délire, mais ton choix est roi), ça ne sert à rien d’en mettre une flopée dans la paume, la première étape devrait déjà s’être occupée de la majorité des crasses. Et bon, si tu aimes vraiment ton épiderme, je te conseille quand même de tenter de dénicher un bon petit flacon d’un cleanser sans sulfates (c’est la base).

On adopte le double nettoyage uniquement si notre peau le supporte : encore une fois, c’est une affaire de test, si on sent qu’on est du côté plus sensible de la force, on se contente d’un lait rincé à l’eau thermale, en adaptant les masques de la semaine pour qu’ils purifient régulièrement derrière cette routine slow.

Le rinçage est sûrement une des étapes les plus importantes à respecter : j’ai toujours une muslin à portée de main (celle de Liz Earle, qui n’a quasiment pas bougé depuis ma revue sur son cleanse & polish d’amour). A une époque, j’utilisais aussi une éponge végétale – jaune, avec des trous, tirée du fond marin où crèche Némo, parce que c’était un accessoire indispensable pour vraiment bien retirer le surplus de phase grasse et ne garder que cette « fine pellicule hydratante » qui me rend heureuse – je vis dans un monde de grassouillettes, il m’en faut peu.

 

Autour de cette structure, c’est à vous de tricoter votre routine, mais personnellement, un bon baume et un nettoyant doux comme la mousse Nominoë (qui a du sucre en deuxième ingrédient, vive la couenne pulpeuse) pourront ravir la majorité des bouilles.

Je te prie, sincèrement, de ne pas cibler le purifiant ou le traitant à ces deux étapes, pour la simple et bonne raison que le nettoyage inclut l’eau, et que « l’agression » aqueuse est déjà bien suffisante. Si tu as de l’acné, tu dois savoir que la majorité des bubons sont inflammatoires, tu n’as pas envie d’emmerder leur monde, si ?

 

Anyway, j’ai mis la main sur un lait nettoyant tout doux pour le matin dont je vous parlerai bientôt, mais pour le soir, mon combo ultime est devenu mon classique : le gras, la mousse légère ET un bon muslin cloth. Il me semble que je suis à ce régime nocturne depuis quelques années déjà, mais honnêtement, c’est ce qui patine le mieux ma couenne en lui laissant un toucher velours.

T’avais pas dit que tu voulais être un chat ?

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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21 mai 2016

La mirette lisse et pulpeuse passe par un contour des yeux

ABOUT
Avst eye gel Environ
Toleriane ultra contour yeux La Roche-Posay
eye contour

La méthode pour hydrater ses yeux à l’ancienne, c’est d’utiliser sa crème de jour ou de nuit jusqu’au plancher orbital et de donner la surdose d’eau à la mirette pour pouvoir gambader sans craindre de finir avec un regard de bovin.

Puis, on a commencé à vous dire que le visage était un patchwork, où chaque zone avait droit à son soin spécifique, de la ridule du contour de ventouse aux sourcils, de la bajoue au bout des cils.

Ca s’appelle le démembrement cosmétique, toutes les parties du corps n’ont pas les mêmes besoins, on creuse donc pour trouver des bidules qui conviennent uniquement à 3cm carrés de notre physique.

Est-ce que c’est nécessaire ? Non.

Est-ce que c’est inutile ? Non plus.

 

Me concernant, j’ai la mirette sensible. Je dois donc faire attention à ne pas me mettre un doigt dans l’oeil quand je me démaquille, à toujours bien ôter tout le mascara pour ne pas avoir les paupières gonflées au réveil. En gros, il me faut du simple, bien actif, doudou si possible pour le soir et énergisant pour le matin.

 

La Roche-Posay Tolériane ultra yeux

Ca, c’est de l’or en barre passé de main en main, le petit tube qui réconforte juste au bon moment.

Je suis quasiment occupée à tester toute la gamme tolériane, et ce, pendant la saison où le pollen danse dans les airs comme un ballet de rats blancs poilus. Sans ça (et mes cachets du bonheur, les antihistaminiques), je pense que tu aurais pu me trouver au fond d’un trou avec un vague souvenir d’un masque d’Elephant Man sur le visage.

J’adore la campagne, mais je la hais profondément.

aqua, glycerin, squalane, propanediol, butylene glycol, shea butter, pentylene glycol, niacinamide, dimethicone, polymethylsilsesquioxane, polysorbate 20, glyceryl acrylate/acrylice acide copolymer, dimethiconol, aluminium starch octenylsuccinate, ammonium polyacryldimethyltauramide / ammonium polyacryldimethyl taurate, disodium edta, citric acid, acetyl dipeptide – 1 cetyl ester

En gros, c’est une formule cocoon, histoire de protéger l’oeil (avec des silicones, bah oui), et quelques agents hydratants dont l’eau thermale LRP et du squalane, de la nutrition avec le beurre de karité et du niacinamide pour restructurer et réduire les effets inflammatoires de l’environnement sur l’oeil.

 

DIRECT, J’ACHETE. Il sort comme un fluide crème et s’étale comme une bombe d’eau – j’ai presque l’impression d’être une magicienne qui change la matière à l’aide de ses doigts.

On sent un soulagement immédiat, et c’est surtout dans ce but là que je l’utilise. J’en avais profité, les premières fois, pour le tartiner en couche épaisse le soir et le laisser poser comme un masque histoire d’avoir un maximum de détente de la mirette.

Je le mets directement dans la catégorie des « ouf, j’ai plus mal, quel bonheur », avec le SVR palpébral que j’avais également adoré. A dégainer quand ça pique, ça gratte, ça gonfle, qu’on ressemble à un hibou qui chouine.

Je le déconseille juste le matin – ou en mini mini dose, parce qu’il laisse une couche protectrice en surface qui prend son temps pour se faire oublier.

 

Le tonique AVST eye gel d’Environ Skincare

Là, on entre dans la cour des grands, avec une bombe dans un tube.

J’ai eu l’occasion de recevoir une celebration box de la marque (OH YEAH), avec plein de produits dedans (la goumiche a été très gâtée et fort contente). Et dans le tas, il y avait ce contour des yeux.

J’avais déjà testé la gamme AVST, la cleansing lotion m’avait grandement ravie (sauf que sa pompe coupait toute envie avait même d’attaquer le nettoyage), et j’étais allée jusqu’au niveau 2 avec l’hydratant – j’aurais du persévérer, mais l’idée du même traitement toute l’année m’a calmée. JE SUIS FRIVOLE, m’voyez.

Bon, le bidule pour la mirette est tout aussi sexy que le reste de la gamme – on n’achète d’ailleurs rien chez Environ pour sentir la rose et courir dans les pâquerettes, c’est du discours sérieux qui sort de la ventouse de M’sieur Fernandez Olé Olé, et personne n’est là pour contredire le fondateur de ces flacons tout-puissants.

 

Dedans il y a… BEAUCOUP de choses, et j’avais la flemme de mettre la composition en entier.

Retiens juste que c’est un vrai bain chimique bourré d’actifs (enfin pas de la joyeuse tambouille de silicone sur silicone posé sur du silicone non plus. Y en a pas dans la compo d’ailleurs)(juste un polymère). Donc ce n’est pas naturel, mais ce n’est pas de la liste d’ingrédients bouche-trou, ils ont bossé dur au labo.

En gros, on retrouve des actifs anti-âge reconnus (le matrixyl est aussi utilisé chez Avène), la vitamine C pour booster la luminosité, et toute une ribambelle de joyeux lurons qui vont vous retaper la charpente en moins de deux.

INGRÉDIENTS ACTIFS

  • Vitamine A (Retinyl palmitate) : normalise toutes les fonctions cellulaires et cutanées
  • Vitamine C (Ascorbyl Tetra Isopalmitate) : puissant antioxydant, stimule la production de collagène et  d’élastine, renforce les vaisseaux capillaires, éclaircit le pigment
  • Vitamine E, Provitamine B5 : antioxydants, hydratent
  • Extrait de thé vert, de thé  Honeybush et de thé  Rooibos, resvératrol et bêtacarotène : flavonoïdes, antioxydants
  • Matrixyl®, Dermaxyl® : peptides, stimulent la production de collagène et d’élastine
  • Thym, lupin : effet raffermissant et liftant

Alors voilà, au début je l’ai utilisé tous les jours, deux fois. Puis de temps en temps juste une application nocturne, mais j’ai été relativement assidue.

Le gel est très facile à appliquer, il ne laisse pas de trace de bave d’escargot sous l’oeil (hin hin), ça pénètre vite et bien, puis on peut vaquer à ses habitudes quotidiennes. Aussi, le maquillage ne doit pas forcément attendre des plombes vu que c’est vite bu par la zone.

Au hasard j’ai pris une photo de moi vieille de quelques mois qui traînait dans mes archives (genre septembre de l’année passée), et celle de droite, qui date d’aujourd’hui.

eyechange

Gauche, maquillée / genre septembre 2015 – Droite, peau nue, no makeup / aujourd’hui

J’ai une ridule naturelle sous l’oeil, elle a toujours été là (je ris beaucoup, je vais pas non plus me figer pour ne pas vieillir)(puis même, les cellules s’en branlent, elles continuent à pulluler).

Sur la gauche, je suis maquillée, donc c’est censé être atténué, mais on la voit quand même pas mal. Sur l’autre photo, ça a été effacé sur le bout comme par magie. Et ça fait que deux mois que je m’applique à suivre le traitement. Si la partie plus proche de l’oeil est encore visible, c’est surtout parce que je suis un caribou téméraire mais pas fifou, et que je n’ose jamais aller trop près des paupières avec un produit cosmétique.

Mais bon, tu avoueras qu’on a déjà un fameux mieux, surtout quand on tient compte du fait que mes yeux sont les zones les plus « marquées » de mon visage, la faute à mon expressivité faciale.

 

Ce produit est noté à 4,6 sur 5 sur makeupalley (5 revues, 5 happy people), il ne coûte que 37 euros les 15 ml et dure des plombes.

JE SAIS que si tu comptes tes sous, c’est un budget de dingue, mais vu tout ce qu’ils ont mis dans le flacon, on est vraiment face à une excellente affaire.

Et puis, la marque ne vient pas de nulle part, je vous avais déjà parlé de pas mal de produits, j’utilise encore le revival mask avec régularité, et le LACM1 aussi. Si vous voulez de l’efficacité, il faut parfois choisir de douiller un peu plus pour des flacons qui sont bourrés de bonnes choses.

 

Et ne viens pas avec tes grands sabots pour me dire « oui mais Moni Mona, l’huile d’avocat/d’argan/de jus de pied ça change tout ». J’ai la peau sujette aux grains de milium si j’utilise une crème trop grasse sous les yeux, donc nope, ça ne change pas tout. Les huiles végétales sont riches en bénéfices (je suis la première à le dire), mais ma couenne y est récalcitrante JUSTE à cet endroit-là.

 

Tout ce tintouin pour dire que OUI, parfois, sortant hirsute d’un buisson, un petit contour de l’oeil peut vraiment faire du bien au regard, d’un point de vue cutané ou esthétique.

Si tu es de la team allergique, je te conseille le LRP à 100%, rien que pour le soulagement total qu’il procure (je parle d’un terrain rouge, où y a le déluge, des crevasses, que ça chauffe).

Par contre, si tu veux juste paraître plus réveillée (« non moi je préfère paraître crevée, ça ajoute un certain cachet à ma visibilité sociale » – Jeanne-Paulette Ducoussin), et dégommer de manière honnête les taches / zones d’ombres légères / ridules, alors, va falloir tester l’AVST.

Mraaah, cette année cosmétique me plaît vraiment, je retourne à mes petits pots.

 

Des bisous les Caribous !

Tolériane Ultra Contour Yeux, reçu par la marque
AVST EYE GEL Environ, reçu par la marque également, à shopper chez Kroonen & Brown

Caribouland
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