8 novembre 2014

Un bal d’Afrique, une montre au poignet, la tête dans le masque

Samedi, jour béni, jour de congé, oh oui oh oui !

J’ai enfin pu faire la grasse matinée, allongée (étalée comme un hippopotame en phase de digestion, j’avais de quoi baver sur l’oreiller), pliée comme un origami, même pas mal au cou au réveil, j’étais une pivoine fraîche prête à affronter la tempête.

Sauf qu’il faisait beau quand j’ai ouvert les yeux, un soleil jaune et radieux, une ampoule collée au ciel qui me narguait dans mon demi-sommeil en me hurlant « allez allez, debout là-dedans ! ».

 

Je pense que j’arrive plus ou moins à trouver mon rythme, malgré des horaires changeants, le décalage horaire de mi-saison (j’ai une âme de pigeon voyageur, les pendules à l’envers), et la course vers la maison quand « il faut – bordel de quiche – que je me magne si je veux capter la lumière naturelle pour les photos ».

Toute ma vie je serai le petit lapin d’Alice au pays des merveilles, toute ma vie.
Si vous ne me voyez pas courir pendant une journée, c’est que j’ai trouvé de quoi me calmer.

Ces derniers jours, trois choses font mon bonheur, un masque, un bal d’Afrique, et une montre.
Faut peu de chose pour ralentir la cadence.

 

Un bal d’Afrique par Byredo
// Hand Cream 30 ml // Achetée 25 euros
Free shipping sur le site Byredo

A CHAQUE FOIS je vais chez Kroonen & Brown en me disant « je ne vais acheter que ça et papoter ». Puis je ressors avec trois trucs en plus. Epic fail.

Fait étonnant, j’ai craqué pour une crème pour les mains parfumée, le genre de produit qui m’écoeure et que j’ignore en évitant soigneusement les stands dans les grands magasins (tout ce qui sent trop les fruits sucrés comme on plonge ses mains dans les pamplemousses ne me tente pas)(sinon je serais occupée à exploser des raisins avec mes palmes dans un baquet).
Au départ, j’ai beaucoup aimé Tulipe, un univers floral, comme un petit bouquet de printemps qui traînait sur le bras (oui, on a « swatché » le produit sur tout mon corps).

Mais il n’était plus en stock – rapport à mon karma en berne depuis un bon mois – et j’avais surtout besoin d’une odeur plus cocoon pour la période.

D’où mon détour par les régions africaines.

bal-d-afrique33.jpg byredo.jpg

Bal d’Afrique est un parfum de Byredo qu’ils ont décliné en plusieurs gammes de produits, dont des soins pour le corps. On retrouve de la bergamote (miam miam), du citron (à peine, et tant mieux), néroli, du jasmin, cèdre marocain et de l’ambre noire entre autres.

Ma description perso de la fragrance : classe et olfactivement crémeux, très cocooning et douillet dans le sens « sentiment de linge de maison bien lavé/plié/rangé », avec une touche plantue et de la chaleur dans la bergamote et le jasmin.
Alors, bien sûr, j’ai aussi craqué pour le packaging, une crème pour les mains en faux tube de peinture, c’est un attrape-Caribou tout désigné.

 

Au niveau de la composition, il y a de l’eau et du beurre de karité, et le reste est plutôt chimique. DONC on n’achète pas cette crème mains pour le soin (même si elle assure, les 30 ml vont se finir bien vite), mais plutôt pour la petite bouffée de plaisir dans le tram et se couper du reste du monde.

Un parfum bulle.

 

Oh la belle Swatch
// Forêt Noire // 85 euros
Bruxelles Store – Rue au Beurre 42 

En gagnant mon award l’autre jour, j’avais reçu un bon d’une valeur maximum de 130 euros pour aller m’acheter une montre dans le nouveau popupstore de bruxelles.

Autant te dire que je comptais faire exploser les cadrans, quitte à rajouter de l’argent, je voulais une montre haut de gamme, ma dernière remontant à l’ère flik flak, une rose et bleue avec trotteuse à tête de bonhomme rouge.

 

Une fois en boutique, j’ai très vite compris que :

  • mon minuscule poignet serait un frein pour certains modèles
  • que je n’aimais pas le style madame (le genre tout en or ou argent, j’aime les diamants mais pas le clinquant de partout)
  • que je voulais qu’on voit des chiffres, pas juste des lignes pour indiquer les heures (vieille école)
  • que je ne dépenserais pas autant que prévu sur mon bon cadeau

 

foretnoireswatch.jpg
En faisant mon petit tour, j’ai rapidement repéré celle-ci, la Swatch Forêt Noire de la collection Let it Shine : un bon style old school dans la présentations des heures, les mécanismes à l’air libre, le bracelet en cuir (faut que ce soit PERENNE), un poids plume et une taille parfaite pour mon poignet de moustique.

Love Love Love en noir et or, j’ai un peu de Nowel au bout du bras, il ne manque plus que les boules rouges et le givre.

 

Le carnage automnal
// Reçu Masque apaisant hydratant Avène

Je suis la première à dire à tout le monde « prenez bien soin de vous », en oubliant de, personnellement, faire attention à moi. Un jour sans écharpe et j’ai failli décéder d’une pneumonie (bon, d’un rhume à rallonge)(qui faisait pleurer), et à la fin du carnage, les ailes de mon nez ressemblaient à deux drapeaux rouges prêts à s’envoler.

Ni une ni deux, j’ai ressorti une valeur sûre que j’avais en back-up, le masque cultissime pour les peaux qui crient « merde, je deviens parchemin ».
ave-nemm.jpgJ’ai déjà utilisé au moins quatre tubes de ce masque, mais c’est le seul qui fasse un bien fou à mon visage après une longue journée à gober un ouragan. Appliqué en couche épaisse, j’attends de voir par où la matière est absorbée en mode glouglou j’ai soif et j’en rajoute un peu aux endroits les plus arides.

Le lendemain, TADAM, un nouveau Caribou sort de mon corps.

Si j’ai un hydrolat sous la main, j’en profite pour masser ce qui reste du masque sur mon visage avec la lotion, histoire d’augmenter encore le potentiel réparateur (le mieux, c’est de choisir une eau florale réputée pour apaiser, comme la camomille, la fleur d’oranger, la rose, le bleuet, l’immortelle, etc.)

Pas de miracle pour les zones gercées de mon nez, j’ai utilisé tour à tour l’huile de noisette et le baume absolution en stick, et ce soir il ne reste plus qu’un léger souvenir de la bataille.
HEY, demain, je serai à nouveau humaine !

 

Voilà pour le petit tour de mes doudou-dis-donc du saturday, j’espère que votre week-end a bien commencé, en mode cocooning avancé SURTOUT !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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7 novembre 2014

Un award sous le bras

blogawards.jpg

Le cycle de Mona la Pwasse est peut-être bien en train de se prendre un plomb dans l’aile.

La morve au nez, j’ai commencé ma journée d’hier comme un pauvre oiseau sans soutien, les pieds dans le froid, le rhume intense collé aux naseaux (j’envisageais la construction home made d’un pif en plasticine), les yeux qui pleuraient et rendaient le maquillage des mirettes hasardeux.

Un vrai challenge personnel que j’ai essayé de relever comme une grande, enchaînant les contrats avec les clients dans un vent d’automne/hiver plus que désagréable.

J’ai pris le chemin de la maison au soir, cherché une tenue casual (parce que la malade se refuse à se mettre sur son 31 quand elle ressemble à une poire au milieu d’un champde maïs), et j’ai débarqué aux weekend blog awards.

Et j’ai gagné l’award du meilleur blog beauté de cette année.

 

Alors, comme il dit, « c’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup », quand j’ai vu le nom du blog s’afficher sur l’écran et entendu les applaudissements, j’ai entamé une danse de la joie, vu la famille aux anges dans la foule, les amis aussi, et j’étais fière de moi.

Parce qu’après trois ans et demi de blogging, un milieu professionnel reconnaît mon travail d’une certaine manière (hé oui, on trime pour mettre un blog en place), et malgré tout, j’ai toujours fait partie de ces blogueuses qui en veulent mais ne pagayent pas autour de la vague qui vient.

Entendre par-là, j’aime faire du mouvement mais rester discrète, en attendant que les choses se fassent, pour ça que mon petit bout du web prend parfois du temps à se construire.

 

Donc, merci pour votre soutien sans faille, ma petite bande de Caribous, elle est aussi à vous cette récompense !
Je vous aime, et longue vie à notre aventure cosmético-fofolle.

Caribouland
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5 novembre 2014

Jane Iredale et ses blushs

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Il fait un temps à se fourrer la tête dans un bronzer.

Dans un mouchoir imbibé de bronzer. Ou encore mieux, à se badigeonner d’auto-bronzant tout en mangeant une carotte en tenue de bibendum orange, à la gloire de la Hollande, une tulipe plantée entre les fesses.

Je suis clairement en train de vivre un mois éprouvant, où Mona La Pwasse dans toute sa grandeur a décidé que c’était ma fête. J’ai eu droit à un petit tour dans les toilettes d’un paki, débarquant avec ma tarte et les cheveux en bataille, parce que je n’en pouvais plus et qu’il fallait que j’évacue mon « pipi de baleine ».

Raz de marée et soulagement.

Jusqu’à la prochaine poisse, le prochain couac.

 

Chaque jour m’offre une petite misère, comme la couque aux noix de pécan dont j’ai rêvé dans mon sommeil qui n’est présente dans aucune boulangerie où je plante mes sabots, une crème main en rupture de stock, un rhume doublé d’un torticolis, des réveils en sursaut chaque matin (concerto de chien et travaux à côté), des colis qu’on laisse sur le pas de la porte, des trajets interminables.

Autant l’an passé, le mois de novembre était sûrement passé comme une feuille d’automne dans le caniveau, autant cette année, j’ai vraiment HÂTE d’être en décembre, que j’enclenche la deuxième sur 2015 et qu’on me foute la paix.

Du coup, j’en ai profité pour refaire un peu de shopping, me laisser emmerder par les gens en rue (y en a pas un pour me contourner, on dirait des obus fonçant sur leur cible) et exploser mon budget.

 

Personnellement, si je suis en mode « gros blues », il y a trois endroits où vous pouvez me trouver : dans la salle de bains, chez Kroonen & Brown, ou chez le coiffeur.
La tête dans un cappuccino est aussi valable.

 

Des blushs et copper wind

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A une époque, quand je sentais que j’avais le moral qui criait trompette, HOP, je débarquais avec ma charrette dans une boutique et tout ce qui tombait dedans était le bienvenu.

J’appelais ça la string therapy.

Je me ruais dans un magasin de lingerie et achetais des millions de culottes en sachant pertinemment que tout m’irait. Simple satisfaction de l’achat sans faille, sourire en coin, il ne m’en fallait pas plus.
Depuis que je connais le monde des cosmétiques, j’ai un peu changé de crèmerie.

Je fais des listes de ce qui me rend fofolle, et une fois que j’ai besoin de réconfort, de souffler, je plie et succombe au plaisir de la dépense.

 

C’est en allant faire un tour chez Kroonen & Brown, avec mes cernes et ma mauvaise humeur passagère, que j’ai repensé à ce blush que Sybille m’avait posé sur les bajoues, le genre de produit qui illumine une journée rien qu’en le regardant (oui oui, il y a tout ça dans une si petite boîte).

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Durant la saison chaude, j’aime énormément – au point de lui vouer un culte – le pot rouge fresh melon de Bobbi Brown, le genre de touche fraîche et peps, avec de minuscules paillettes qui illuminent tout le visage.

Puis, en recevant le magnifique cadeau de Ioana, une beauty box de Jane Iredale, j’ai découvert et adoré cotton candy : un rose froid, irisé, qui réveille instantanément le teint (comme une bonne baffe) et flatte SUPER BIEN les peaux claires.

 

Mais il restait le copper wind en toile de fond, comme une ritournelle, une chanson d’LMFAO qui ne me quittait pas (I’m Sexy & I Know It), j’avais besoin d’un entre-deux.

Ce petit nouveau est cher (36 euros pour la même quantité que le pot rouge) mat, en format poudre, et différent de mes deux favoris habituels : il est un corail orangé, plus du côté doré que rouge de la force, sans fioritures, simplement parfait.

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Haut : Fresh Melon Bobbi Brown  Milieu : Jane Iredale Copper Wind  Bas: Jane Iredale Cotton Candy

 

Je l’avais déjà évoqué, mais les blushs de Jane Iredale sont exempts de talc (souvent présent dans les matières sèches pour le teint, il rend ma peau granuleuse) : on retrouve dedans seulement du mica (minéral), du boron nitride (facilite l’application du blush, naturel), de l’extrait de pin et de grenade. Tu apprécieras la composition courte et efficace, quant au silicone, il est vraiment présent en quantité minime, et je n’ai JAMAIS eu de problèmes.

Mica, Boron Nitride, Dimethicone, Pinus Strobus (Pine) Bark Extract, Punica Granatum (Pomegranate) Extract. [+/- (May Contain) Titanium Dioxide (Ci 77891), Iron Oxides (Ci 77489, Ci 77491, Ci 77492, Ci 77499), Carmine (Ci 75470), Manganese Violet (Ci 77742), Ultramarines (Ci 77007), Red 30 Lake (Ci 73360).

 

Ce que j’adore :

  • pour le cotton candy comme le copper wind : la meilleure tenue de tous les blushs que j’ai pu avoir dans ma vie. On atteint facilement les 8h !
  • le rendu est ultra naturel pour une matière poudre : je suppose que ça tient à leur nature minérale, mais ils sont facile à poser, facile à estomper, une fois en place ils ne bougent pas, des amours de blushs
  • le prix est élevé MAIS, j’ai cotton candy depuis 3 mois, je l’utilise au moins 25 jours sur 30, et il commence à peine à se creuser, donc il va sûrement me durer 9 mois-un an (yeah, encore un produit interminable !)
  • la matière ne s’effrite pas en la prélevant
  • la couleur de copper wind me souffle, il était le petit plus qu’il me fallait pour cet automne (en supplément du thé – du plaid – la doudouce au chien)

 

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Je suis contente comme une gosse qui a eu droit à sa barbapapa au saut du manège parce que je le voulais depuis des mois, et qu’il est enfin à moi au meilleur moment de l’année.

Pas sûre qu’il m’aide à affronter le mauvais temps, le froid et la tenue statique dehors pendant des heures, mais il me fait le même effet qu’une boisson chaude, un rayon de soleil manqué coincé dans un boîtier.

Et si je pouvais, je m’en ferais une écharpe de poudre dorée.

 

Des Bisous les Caribous !
Acheté 36 euros chez Kroonen & Brown
Egalement disponible sur feelunique 

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29 octobre 2014

De l’éclat, de Caudalie à Philosophy en passant par Madara

madara-copie-1.jpg

Le mythe de la belle au bois dormant se répercute dans ma vie sous la forme d’une routine de soin éclat. Ne demande pas à Walt comment mon cerveau traduit un dessin animé en un chemin illuminé, il n’en sait fichtre rien.

Depuis quelques mois, malgré un petit retour des bubons magiques (doux nom pour les bombes kystiques qui se pointent aussi aléatoirement qu’un bus en pleine ville, la faute à la junk food, au McDo un peu trop récurrent et ma tendance à me masser le menton comme un savant lance un « tiens tiens »), j’ai tout misé sur une apparence jeune et fraîche de mon minois.

Je te vois venir avec tes hallebardes, « mais t’as 26 ans, de quoi tu causes, tu cherches le combat ?  ».

 

Depuis un an plus ou moins, je planque un fer à repasser la bajoue sous le lit, j’essaye de ne pas trop sourire pendant mon sommeil (dur, quand tu penses à Adam Levine qui te fait des guilis), je maximise l’apport sanguin au cerveau en pratiquant le poirier de temps en temps, bref, je suis très impliquée dans ma recherche d’une peau lisse et sans faille.

Sans compter que j’optimise mes chances en restant face au vent belge pendant les bourrasques, paraît que ça te retend l’épiderme du front au string sans bouger.

Renée aurait du le savoir, avant d’échanger sa tête avec une autre. 

 

Il y a trois axes de base qui fonctionnent très bien pour repulper/tonifier la peau sans l’agresser (à part les astuces citées juste au-dessus), et on peut y avoir recours à volonté

  • les antioxydants (vitamine C, E)
  • les peelings/traitements (AHA, PHA, rétinol)

 

Il y a quelques mois, j’avais vidé le flacon du sérum C15 de Caudalie en scrutant la dernière goutte qui me narguait du coin de l’oeil, un si petit contenant se vidant aussi vite qu’une Doloréane qui atteint les 88 miles à l’heure. Comble cosmétique.

 

J’ai ensuite testé les pads de Philosophy, une pure merveille dans leur genre : du peeling dans les règles de l’art, sans douleur ni scalpde nuit, une promesse plus que tenue d’un teint ravivé et lissé dès le lendemain du premier usage. Pour une fois qu’on ne m’avait vraiment pas menti.

Et j’ai encore ajouté le flash rinse de Ren pour parfaire la tambouille et pouvoir illuminer la ville avec mes pores.

Right.

Mon train-train quotidien est assez basique, en comptant la triple balade du dog en journée, les intempéries, le chaud-froid froid-chaud, le boulot au grand air sans phase de repos.

 

Ce qui me crève se voit directement, d’un jour à l’autre, j’ai des cernes qui se glissent comme des chenilles sous les yeux à grands renforts de remous et teinture bleuâtre.

Bientôt, j’aurai des papillons qui doubleront mes cils du bas, j’ai hâte.

Du coup, j’ai abandonné le sauvetage de mes mirettes (peine perdue), me concentrant sur le teint, entamant une virée par les flots pour trouver l’île des gens qui ont la peau comme une loupiote.

 

On m’a demandé de choisir un produit il y a deux grosses semaines, et j’ai encore cédé à un peeling sans aucune retenue.

A force, on retrouvera peut-être des lambeaux de ma peau en rue et ce sera devenu commun d’entendre les passants se chuchoter « oh c’est rien, c’est encore Mona qui mue ».

Bah quoi.

 

 

Le peeling bio aux AHA de MADARA

La marque Madara est lettonne, et propose des produits vegan, non testés sur les animaux, certifiés ecocert, à des prix qui n’explosent pas le plafond.

NB : si vous êtes un newbie dans le monde des acides de fruits, sachez qu’un peeling maison entraîne une sensibilisation de la couche supérieure de l’épiderme, donc la rend plus sensible face aux UV (même en hiver !). Une protection solaire/ ou crème de jour avec SPF est recommandée si vous voulez être tranquille et ne pas finir comme un dalmatien. 

 

Lors du premier test, j’ai prié très fort et serré les fesses pour que ce peeling me convienne parce qu’il avait, au sortir du tube, une odeur de fruitella à l’orange, avec cette petite pointe acidulée dans le parfum qui me donne envie de devenir un poney arc-en-ciel, hystérique.

 

Dedans il y a :

De l’eau, de l’acide lactique (qui élimine les cellules mortes, très bon hydratant au demeurant, il a une structure moléculaire un chouilla plus importante que l’acide glycolique, ce qui le rend un peu moins pénétrant que ce dernier, donc moins « agressif »), de l’hydrolat de lavande (purifie, cicatrisation), du GA (couplé à l’acide lactique, il crée une belle synergie exfoliante), du coing (hydratant et astringent, favorise la rétention d’eau), de l’extrait de sureau (tonifiant), et enfin le parfum, conservateur, entre autres.

Aqua, Lactic Acid, Glycerin***, Lavandula Angustifolia (Lavander) Floral Water*, Galactoarabinan, Amorphophallus Konjac Root Extract, Potassium Hydroxide, CI77019  (Mica)****, Pyrus Cydonia (Quince) Fruit Extract*, Sambucus Nigra (Elderflower) Fruit Extract*, Aroma, CI77891 (Titanium Dioxide)****, Ethyl Lauroyl Arginate HCl, Xanthan Gum, Limonene** 

 

La texture est peu avenante, dans le sens où je ne suis pas la plus grande fan des textures gel ou gel-like, je préfère le gras (on l’aura compris), mais une fois étalé, l’aventure devient quelque peu plaisante.

On laisse poser entre 3 et 10 minutes (la fourchette !), en appréciant la sensation d’un masque peel-off sans en être un visuellement.
Une fois le temps écoulé, on part rincer et puis c’est tout.

Non, il n’y a pas de transformation cosmique du gel en crème puis en huile puis en flocon puis en jelly bleue.
NON !

madara3_Fotor_Collage.jpgAlors, au niveau du rendu directement après rinçage, il est déjà probant, on sent le visage rafraîchi, pimpant et adoucit.

 

J’ai beaucoup aimé

  • son odeur de fruitella, can’t resist à celle-là
  • il ne me picote que si j’ai une plaie ouverte, le reste du visage se porte bien, pas de rougeur
  • l’efficacité de la formule : clairement, on choisit ce produit pour l’acide lactique et son effet direct sur l’épiderme, de quoi dire bye bye aux cellules mortes sans leur payer les pompes funèbres en prime
  • sa facilité d’application, j’en applique assez peu vu que le produit s’étire extrêmement bien
  • sa longévité apparente, donc son rapport qualité prix
  • la peau est repulpée et bien hydratée au réveil, rien à dire ! (Même sans utiliser de crème le soir, s’entend) Du coupbon effet sur les pores si vous êtes en manque d’eau

 

Je vous vois déjà venir avec vos questions et la comparaison avec les pads de philosophy : l’effet est comparable, clairement, on obtient une amélioration significative du teint, de certaines taches résiduelles très récentes, et la peau est extrêmement lisse. Après, à demander si ces deux traitement se valent, ni oui ni non (je les trouve même complémentaires).

D’un côté, les pads sont plus performants car ils combinent trois acides – mandélique, phytique et glycolique – donc agissent à trois niveaux différents de la peau, mais il faut faire avec la présence d’une composition plutôt chimique même si basique, et un prix assez élevé.

Ici, dans le masque Madara, on a un AHA principal pour tout gérer, l’application est basique et sans irritation, la formulation est naturelle et l’acide lactique garant d’une hydratation optimale.
Donc c’est à vous de voir si vous voulez mettre 60 euros dans un traitement qui est actif plus vite et plus profondément (sur des rides peu/moyennement marquées, des taches pigmentaires, d’acné), ou si vous voulez seulement vous mettre doucement aux AHA / recherchez un éclat du teint bien marqué sans investir de trop(il ne s’agit pas d’acheter un taureau et son ranch non plus).

 

Dans ma routine, les deux se complètent très bien, je ne mue pas comme un serpent, je marche droit et mes pores ne se mettent pas en diagonale sur mon nez.

Pour le prix, je trouve ce masque vraiment bien foutu et complètement accessible et limite GRAVE de s’en priver, vous avez enfin une bonne arme pour envoyer Sabrina au tapis (on a tous une collègue qui s’appelle Sabby) et passer pour le soleil de votre entourage.

 

Il n’y a plus de routine sage qui existe, soit on part au grand galop, soit on stagne, je préfère simuler les claques du vent (rapport à l’effet tenseur) que d’attendre qu’il vienne me gifler.

C’est une bonne philosophie de vie aussi, prends-en de la graine, cacahuète.

 

Des bisous les Caribous !
Peeling Madara offert par Mon Corner B, 60ml à 24,90 euros
Aussi dispo en petit format de 12 ml
La revue de Sonia sur les masques Detox et AHA de Madara

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23 octobre 2014

Du baume nettoyant et son usage, Lulu & Boo, et froid d’automne

cleansingbalms1.jpgJe suis réglée comme une horloge quand il s’agit de changer de routine.

Autant en été, je suis sujette au syndrome du « il me faut du léger mais que ça nettoie jusqu’au trognon », autant, quand l’automne se pointe avec sa robe de feuilles pourries, je suis prise d’une envie de me badigeonner le corps entier de substance bien grasse pour coller à la saison.

C’est la maladie de la skincare addict, j’oscille entre deux tendances sans jamais pouvoir me décider, schizo du nettoyant jusqu’au bout des ongles.

 

Très concrètement, quand débarque le temps froid, ma peau devient un membre à part entière de mon corps, elle s’érige comme une autocratie perdue en haut de mon tronc qui craint de tomber au moindre coup de vent.

Les lèvres se craquèlent (oui même avec 8 degrés dehors, la souffrance est réelle), mes mains ont déjà besoin de gants, mes pieds de moonboots, mon dos d’une fourrure en poils de ragondin.

Je recherche le style pwalu et extravagant, ce qui transformera mon corps de moustique en bonhomme Michelin tout blanc.

 

Du baume nettoyant par temps froid

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Le jour de ma première découverte des baumes nettoyants, j’avais laissé glissé la crème nettoyante de Liz Earle entre mes doigts et succombé aussi vite.

Puis essayé l’Ultrasimple, la version la plus économique et abordable en Belgique d’un cleansing balm, et enfin la merveille qu’est le Cleanser 27 (qui coûte un bras à mémé, mais me rend gaga).

L’intérêt de ce genre de démaquillant-nettoyant quand il commence à faire caillasse se trouve dans la texture et l’effet post-nettoyage.

 

On prend une noisette de produit (ou une cuiller à café, comme moi, pour huiler ses sabots), on la masse entre ses doigts pour la réchauffer, puis on l’applique sur son visage sec en en profitant pour apprécier le palper-rouler sur la bajoue.

Le secret du baume nettoyant s’appelle muslin cloth ou linge (type essuie) : sans muslin cloth, les baumes nettoyants non émulsionnables sont extrêmement compliqués à enlever car ils ne se dissoudront pas avec quelques splashs d’eau.

En revanche, avec un tissu de coton qui adhère bien (le mieux étant un gant en micro-fibre, mais n’importe qu’elle essuie en éponge fera l’affaire), et imbibé d’eau bien chaude, on dit bye-bye aux résidus et enlève les dernières traces de maquillage/crapougniasses de la journée sans encombres.

Reste en surface de peau un film protecteur qui vous assure que votre peau est bien hydratée avant même de passer au reste de la routine (oui, tout est normal là-dedans).

 

C’est pour ça que je suis aussi enjouée chaque soir, quand je me pointe devant mon lavabo, ou avant de grimper sous la douche. C’est mon moment détente par excellence : prendre la spatule, la plonger dans le pot, se servir d’une généreuse noisette, et sentir le parfum du produit. PUR PLAISIR dans une si petite dose, qui laisse la peau douce et bien oxygénée (forcément, le massage stimule la couenne) sans lever le petit doigt.

 

Lulu & Boo  

J’ai reçu un petit pot de 50ml du baume nettoyant Lulu & Boo de la part de Mon Corner B et en à peine une semaine, il m’a conquise et soigné la peau comme un chef. Il ne s’émulsionne pas, fond comme un charme et laisse un fini doux un peu plus costaud en résultat post-nettoyage que le cleanser 27 (dans le même style que l’Ultrasimple, même si le Lush a vraiment une texture particulière).

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Au niveau de la composition, je vous conseille de toujours prendre, dans les baumes bruts, des formulations riches en huiles végétales entières (donc pas estérifiées), c’est leur synergie qui permettra à votre peau de se sentir bien.

 

Dans ce baume nettoyant à la camomille il y a : 

De l’huile de coco, jojoba, olive, ricin et macadamia, de la cire d’abeille, de l’huile de chanvre, du millepertuis (qui pose problème avec la pilule en usage interne, mais apparemment pas en externe), un extrait de camomille et calendula (pour apaiser) et de romarin (purifie), de l’huile essentielle de rose, d’ylang-ylang, de mandarinier et de camomille, de l’huile de tournesol.

Donc beaucoup d’huiles rééquilibrantes, très cicatrisantes (comme le ricin, et la coco), quand le chanvre est un excellent émollient. La formulation est clairement tournée vers le calme et l’éclat de la peau, une bonne balance pour un produit entièrement naturel (99% bio).

*Cocos nucifera(coconut)oil,*Simmondsia chinensis(jojoba) oil, *Olea europaea (olive)oil, *Ricinus communis(castor) oil,*Macadamia ternifolia (macadamia) oil,*Cera alba(beeswax),*Cannabis sativa(hemp) oil, *Hypericum perforatum(St Johns wort)extract, Tocopherol, *Chamomilla recutita(chamomile) extract, *Calendula officinalis (calendula) extract, *Rosa damascena(rose oil), *Rosmarinus officinalis(rosemary) extract, *Helianthus annuus(sunflower)oil, *Anthemis nobilis (roman chamomile oil),*Citrus reticulata(manderin oil),*Cananga odorata(ylang ylang oil) *Citronellol,*D-Limonene,*Geraniol,(from essential oils)

A l’usage, je le préfère largement à l’Ultrasimple :

  • il est beaucoup plus fin sous les doigts (malgré un visuel de panade pour gosse), tout en adhérant à merveille à la peau
  • il sent les plantes avec un fond d’agrumes, et dieu sait que c’est ma petite faille
  • il démaquille vraiment très bien, ne pique ABSOLUMENT PAS les yeux, malgré les huiles essentielles. Je lui trouve même une texture plus liée, donc qui a moins tendance à faire un voile sur l’oeil pendant le nettoyage (et ne t’oblige donc pas à affronter le parcours un oeil fermé/un oeil ouvert jusqu’au robinet, un orteil en moins parce que tu n’avais pas vu le foutu pied du meuble)
  • je le rince avec le muslin cloth de Paï, et il part sans tropfrotter : donc pour les adeptes du « je me tartine de baume puis je rince avec un nettoyant », ça ne devrait pas poser de soucis
  • il laisse la peau douce et hydratée (pas seulement nourrie, on la sent vraiment plus souple)

 

Du choix du muslin cloth 

Souvent les gens sont déçus à l’usage d’un baume nettoyant : fini gras, se rince mal, un nettoyant trop léger n’en vient pas à bout, boutons parfois, petit pot (quoi ? JE VAIS PAYER 30 euros un baume de 50 ml ?? ça va pas la trogne ?) qu’on trouve cher.

Déjà, ce genre de produit est connu pour sa très longue durée de vie, quand on voit qu’un pot d’ultrasimple de 100 grammes me dure une année en moyenne, il y a de quoi revenir sur son jugement.

Ensuite, la plupart des utilisateurs ne savent pas s’en servir correctement : sans muslin cloth, pour la grande majorité, ce sera une vraie bataille de salle de bains où le baume sortira vainqueur et vous vaincu (des cheveux mêlés au gras, la bouille défaite et le regard de panda).

Donc si je n’avais qu’un seul conseil à vous donner ce serait de vous en acheter un si votre balm n’est pas fourni avec un linge.

Pas d’obligation cependant, vous pouvez très bien utiliser le genre d’essuie-éponge qu’on trouve chez Ikea, un bête gant de toilette, les carrés de coton du rayon pour le change des bébés, n’importe quel tissu qui aurait un tant soit peu d’adhérence sur votre minois.

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Pour l’entretien des mousselines, je m’arme d’un gros cube de savon de Marseille qui se suffit à lui-même pour ôter le gras, et basta.

Au départ, ce savon me sert à rincer mes mains avant de passer au démaquillage du visage avec le tissu, histoire de ne pas mettre les résidus de gras de mes doigts déjà sur la muslin.

Une fois que j’ai bien démaquillé ma bouille, c’est au tour du nettoyage de mes petits carrés : je passe le bloc sur toutes les parties tachées, je frotte bien entre mes mains pour tout décoller, puis je rince. Et ils redeviennent comme neufs.

Une fois par mois, ils passent en machine, voire moins.

 

Call me crado ou pas, je n’ai jamais eu de problème en faisant cela, ça me permet d’avoir besoin de moins de muslins, et de le faire tourner sans me préoccuper d’une machine de blanc à lancer chaque semaine juste pour ça (quand tu t’habilles le plus souvent en noir, c’est compliqué darling).

Les tissus que je possède depuis presque deux ans n’ont pas bougé à ce rythme-là, je réserve d’ailleurs le même sort à mon magic mitt de Jane Iredale, histoire de ne pas abîmer la fibre.

 

Les a priori sont les mêmes que pour les huiles démaquillantes, et pourtant, il s’agit selon moi, de la manière la plus douce de se démaquiller. Comme il y a un film protecteur qui reste à la fin du cycle de nettoyage, vous ne « souffrez pas » d’une torture aqueuse qui laisserait votre visage complètement déshydraté par le wash wash.

Aussi, tous les types de peaux peuvent s’y mettre, sans se coller aux étiquettes : le Lulu & Boo est soi-disant adapté aux peaux matures et sèches, je suis loin du compte avec ma peau mixte et pourtant je le trouve parfait.

Donc pas d’excuse.

Enfin, si vous avez une peau réactive, vous ne devez pas utiliser le muslin cloth comme un barbare, donc à moins de frotter vigoureusement, vous n’êtes pas censé ressortir avec le visage écarlate et bouillant de ce genre de nettoyage : on prend son temps pour bien imbibé le linge d’eau chaude, et on le passe en appuyant (avec des petits mouvements circulaires, si tu veux), sans trop en faire. La chaleur se chargera de disperser les huiles toute seule.

 

Je vais terminer ma tirade par une question qui revient TRÈS SOUVENT : faut-il nettoyer après ? 

Comme toujours, c’est selon votre ressenti. Même avec un programme d’une semaine non stop, matin et soir, de baume nettoyant, je ne ressens jamais le besoin de faire suivre de la mousse nominoë, je laisse juste sécher puis j’applique une crème si VRAIMENT j’en ressens le besoin et c’est tout.

Les baumes nettoyants (au même titre que les huiles végétales utilisées à cet effet) sont vraiment les rois pour vous faciliter la vie. D’où le nom Ultrasimple pour celui de Lush : qui démaquille, nettoie et hydrate la peau en un clin d’oeil.

Un must.

 

J’espère que ce sera plus CLAIR pour vous, et surtout que cela servira votre peau, maintenant qu’il fait un vrai temps de Caribou dehors et qu’on a besoin de couches supplémentaires sur le corps comme sur le visage (NON PAS LA CAGOULE), il me semble que les baumes nettoyants ne seraient pas de trop dans votre trousse de soins.

Si vous avez encore des questions n’hésitez pas, j’aurais pu écrire un article énorme à ce sujet, mais la longueur me semble déjà raisonnable, n’est-ce pas.
Prenez soin de vous, achetez une doudoune rose et de belles shoes rembourrées, c’est pas parce que c’est l’automne qu’on doit remiser son côté funky.

 

Des bisous les Caribous ! 
Reçu de la part de Mon Corner B, baume Lulu & Boo, 50 ml pour 32 euros

Caribouland
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