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15 décembre 2014

Routine d’hiver contre les fantômes de gremlins

routine1Autant je suis quelqu’un de très volontaire, autant dès que mes pieds entrent en contact avec des chaussettes moelleuses et que je mange un bout de chocolat, je suis transportée dans une grotte sans bruit où je me crée une hibernation temporaire (deux minutes max) histoire d’un peu plus toucher au quotidien de l’ours roulé en boule pendant la saison froide.

Plaisir d’hiver, fourrure et calme intérieur.

Bla bla bla et hurlements dans la salle de bains, peau qui tire, mains qui crèvent la dalle, je pense que plus le vent s’installe, plus on risque de finir comme la vieille feuille qui refuse de tomber et se givre puis dégèle d’un soir à l’autre.

Je subis tout comme elle, je ferme la bouche et les yeux (difficile d’avancer sans trébucher), mais j’emmerde les intempéries et les dégâts qu’elles causent.

 

J’ai toujours ce sentiment que les bourrasques ressemblent à des fantômes de gremlins qui viennent te picorer le haut des joues comme des morfals, une fois que j’en balaye un et le met à terre, un autre me grimpe dessus et s’accroche à mon cou en faisant glisser ses griffes sur mes pommettes.

Sale bête.

Contre eux, il n’y a rien faire, à part essayer d’endiguer les dégâts, les ignorer, ou les faire frire dans un wok.

Du coup je dépense mon argent en skincare en essayant de passer à travers les boules et les « jingle bells » sans casser la déco, en ayant dans la tête une ritournelle qui souhaite le supplice intense de ces monstrueux gâcheurs de Santa Time.
Je les épluche, les zigouille, je hais les gremlins ghosts qui me chatouille dès que je mets un pied dehors.

 

Le démaquillage du soir

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Je crois dur comme fer à la théorie du « ce qui passe en premier peut te dézinguer une routine » : en gros, croire que le pouvoir d’un démaquillant/nettoyant n’a aucun impact sur l’état de la peau parce que « tu sais, ça ne reste que quelques secondes/voire minutes », c’est comme se mettre une asperge sous le bras, ça n’a pas de sens.

Plus la peau est sensible, plus elle multiplie les contraintes.

Partant du principe que la mienne est mixte, réactive (surtout en hiver), et qu’elle a une tendance à la déshydratation intense, je ne suis pas servie avec le chaud-froid, les ongles des gremlins, et ma recherche de zone T impeccable.

 

Du coup,

  • soit je pratique le sans eau, quand je sens que VRAIMENT, je ne peux rien supporter de plus (technique de la lotion micellaire + un pshiiit d’eau thermale, puis crème et basta)
  • soit je me rue sur un de mes baumes : je touche bientôt le fond du cleanser 27 comme celui du baume à la camomille. Vous qui râliez sur le prix, sachez que le premier je l’ai depuis 4 bons mois et que j’en ai encore pour 2 mois minimum, et que le lulu & boo n’aura pas fait long feu malgré son prix et son ultra-douceur. Alors c’est qui le winner ?

 

Dans un cas comme dans l’autre, je masse doucement, je ne me grouille pas, histoire de ne pas encore plus me stresser la bajoue.

Je ne suis encore qu’en phase de test du nettoyant Pai à la Rose & Camelia, mais je n’en pense vraiment pas grand chose (disons que dans la même gamme de prix, j’ai déjà trouvé mieux, sorry).

 

Tone your skin

routine3-copie-1.jpgJ’ai carrément craqué sur ce coup-là, parce qu’au niveau lotion, j’ai toujours été une skincare addict raisonnable et qui se tient.

Ca faisait un petit moment que je traquais une formule idéale qui fasse peeling, mais avec un bon dosage et surtout une vraie garantie d’éclat du teint à l’usage.

 

Et quand j’ai utilisé et surtout décrypté la formule de l’alpha toner forte d’Environ, j’ai sauté au plafond, en mode « mon tamagotchi a évolué, je suis une warrior ! » : trois ingrédients dans la formule (eau, acide glycolique, hydroxyde d’ammonium), 10% de dosage en AHA, le graal intégral.

Le petit précieux se cachait chez Kroonen & Brown – again – dans une vitrine qui ne m’attirait pas du tout, pour cause de packaging et philosophie très technique de la marque.

On en reparlera, parce qu’il y a tout un pan sur le pH de la peau qui est intéressant, mais clairement, malgré son prix de gros malade (54 euros pour 200ml, existe en version 100ml, sensiblement moins chère), c’est un des meilleurs toners spécifiques que j’ai pu m’appliquer sur la couenne depuis le début du blog.

 

Quant à l’hydrolat d’hélichryse, elle passe toujours très bien, tout comme son odeur, j’ai fini par m’y faire et apprécier son bouquet morbide. Je l’utilise plutôt le matin, ou certains soirs quand je veux faire un mini break avec mes peelings.

Donc je me balade toujours entre l’éclat et l’apaisement, admire la constance.

 

Hydrate 

routine4.jpgJe trouve ça toujours compliqué de trouver de bons produits en hiver parce que : de un, je développe des plaques sèches même quand je ne fais que du sans eau pendant une semaine, de deux, tout ce qui rime avec « soin intense » est souvent trop riche pour une peau mixte.

Alors qu’une peau sèche prendra la version riche de son doudou d’été, je ne peux sensiblement pas faire la même chose.

 

Le midnight recovery concentrate est le revenant qui, chaque année, à la même période, débarque ni vu ni connu sur mon armoire et me soulage à la manière d’une tasse de thé lors de soirées difficiles.

Le problème est qu’à part venir à bout de mes plaques et d’un teint ponctuellement parcheminé, il n’hydrate pas EN SOI, même s’il permet à la peau de mieux préserver son capital aqueux.

Je ne l’utilise donc qu’en phase de crise, jamais vraiment en continu. 

 

Comme ma vie n’est qu’un heureux concours de circonstances, la semaine passée, j’ai reçu le fameux flacon du sérum Booster de Novexpert sur lequel je lorgnais depuis un petit moment (à cause des zouailles) et de la promesse d’une formule aux trois poids moléculaires d’AH – acide hyaluronique.

Rien d’occlusif dans le flacon, que du comblement « interne » par repulpage et donc pas avec des ingrédients flouteurs (OUT les gros menteurs !).

Le lendemain de ma première utilisation, mes petits plis habituels près du nez étaient partis et j’avais les joues d’une gosse qui emmagasine bien ce que sa grand-mère lui prépare comme petits plats.

 

Quant à la crème, le choix a été difficile car je finissais l’hydralba légère et je rechignais à acheter la riche, du coup j’ai jeté mon dévolu sur Weleda, crème rose – bio – confort absolu, suis mon regard.

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Dedans il y a :

Eau, huile d’amande douce, alcool, esters d’acide gras, glycérine, cire d’abeille hydrolysée, huile de noyau de prune, xanthane, acide lactique

 

Pour celles et ceux qui veulent du basique, qui n’a pas de parfum (à part celui des ingrédients), et qui respecte sa promesse, à savoir « prévenir du desséchement cutané », ce fluide confort est une merveille dans sa gamme de prix.

Il ne faut pas craindre l’alcool en troisième position (ça ne veut pas dire que cela compose 30% de la formule !!!), entouré de l’huile d’amande douce (très émolliente), de la glycérine (pour l’hydratation intense), de l’huile de prune (assouplissante, régénératrice) et de cire d’abeille (protectrice), il n’agresse pas et est surtout là pour assurer une bonne répartition cutanée des actifs.

Sur le papier, on s’attend à une formule assez épaisse, mais une fois étalée, le fluide se comporte comme une crème classique, qui pénètre instantanément – sent vraiment une odeur bizarre – et adoucit en un clin d’oeil.

Je l’utilise matin et soir depuis que je l’ai, et malgré les 30ml, je pense qu’elle pourra me tenir trois mois sans problème. Je n’ai noté ni boutons, ni rien d’alarmant (type RAAAAH MON DIEU ça me graisse la zone T), donc je note que l’huile d’amande douce passe très bien en hiver sur ma peau.

Comme un plaid cosmétique. 

 

Yeux & Peeling du visage 

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Les peelings et le contour des yeux sont chez moi deux sujets qui répondent aux même exigences : application de temps en temps, en petite quantité, surtout sur la zone la plus touchée. On tapote, et on attend de voir les effets.

 

Pour mes mirettes, je n’espère rien, à part un bon niveau de chouchoutage, j’ai déjà abandonné l’idée qu’un petit tube (cher ou pas) pouvait CARREMENT changer mon tour orbital.

J’ai donc continué à utiliser le SVR quand j’avais la paupière irritée, et le baume regard d’Avène pour le soin quotidien.
J’avais reçu ce dernier quand il faisait encore assez « chaud » (haha, chaleur, Belgique), et il ne me convenait pas du tout pour la saison.

Quand les températures aglagla ont débarqué, son utilisation avait plus de sens, vu sa texture épaisse.

 

Dedans il y a :

De l’eau d’avène (apaisante), de la paraffine liquide (très protectrice, pas remarqué de grains de miliums à l’usage), des huiles estérifiées, de la glycérine, des silicones et polymère (effet baume), et bien plus loin les ingrédients mis en avant pour décongestionner (sulfate de dextran), repulper (acide hyaluronique) et à l’action antioxydante (tocopheryl glucoside).

AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). MINERAL OIL (PARAFFINUM LIQUIDUM). CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE. ISOHEXADECANE. GLYCERYL STEARATE. PEG-100 STEARATE. GLYCERIN. DIMETHICONE. PEG-12. PROPYLENE GLYCOL ALGINATE. 1,2-HEXANEDIOL. CAPRYLYL GLYCOL. CARBOMER. DIMETHICONE CROSSPOLYMER. DISODIUM EDTA. GLYCERYL LINOLEATE. GLYCERYL LINOLENATE. GLYCINE SOJA (SOYBEAN) OIL (GLYCINE SOJA OIL). SODIUM ACETATE. SODIUM DEXTRAN SULFATE. SODIUM HYALURONATE. SODIUM HYDROXIDE. TOCOPHEROL. TOCOPHERYL GLUCOSIDE. WATER (AQUA)

 

Finalement, l’effet anti-poches et fatigue n’est vraiment pas flagrant, il convient surtout comme texture fine MAIS riche pour le contour de l’oeil, qui remplit son rôle de bouclier contre les golums extérieurs (froid, pluie, neige, orage). Rien de furieusement fou, juste un basique sans fioritures.

 

Concernant le peeling, je couple, un soir sur trois, la lotion Environ avec la crème LACM1 à l’acide lactique. Je touille, j’en applique une fine couche en masque, et après 20 minutes je rince et me fais des doudouces (forcément, ça rend la peau soyeuse !).

Un avant/après est prévu pour l’article à un mois et demi après le début de la cure avec ces deux produits.

Mais jusqu’à présent, je suis ravie, j’ai juste du réduire la fréquence du traitement, parce qu’avec le temps, la peau s’affine et devient plus sensible (forcément).

NDLR : Je porte toujours un écran solaire si je vois que la journée sera chargée en UV, et donc en général, soit j’utilise la hydralba UV, soit la daliy defense de Kiehl’s. Comme d’habitude.

 

Tu remarqueras que les masques sont les absents de ma routine d’hiver, j’ai plutôt tendance à passer de l’hydratant apaisant d’Avène à la crème de massage Tsukika – et vice et versaetera.

Quand je voulais de la « vraie » hydratation, je raclais jusqu’à présent les bords du pot de mon overnight hydrating masque de Kiehl’s.

Mais je l’ai fini.

Du coup je suis perdue, encore un nouveau produit à trouver, acheter, essayer, kill may.

Si tu as des suggestions, je les note avec plaisir.

 

Et sinon, j’espère que tu as aussi trouvé une parade pour envoyer paître les gremlins givrés, même avec une peau mixte, crois-moi, rien ne vaut ce qui donne du gras à la peau, crée une couche, protège et mime une polaire. De l’hydratation dessous, une bonne crème dessus, et c’est la combinaison parfaite pour passer un hiver tranquille sans ces tarées de bestioles.

gizmpillow.jpg

Des bisous les Caribous ! 
(produits reçus : nettoyant Pai, Serenage Avène,
démaquillant lulu & boo, eau micellaire avène, sérum Novexpert)

Caribouland
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27 novembre 2014

Une eau micellaire, une routine sans eau de temps en temps

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J’aime bien évoquer la routine sans eau de temps en temps.

Comme on brandit un « OUAIS, JE SUIS UNE FEMELLE DES CAVERNES, y a des soirs où le robinet ne voit pas l’ombre de mon naseau, ni même mon pif de donzelle. Je suis au « sans water » et j’aime les omelettes. Rapport choucroute ».

Je fais partie de celles qui varient les repas cosmétiques, je ne m’astreins jamais à une routine cadenassée, j’écoute mes pores, je suis mes pores. Je deviens pore.

 

Donc, à force de faire des petits allers-retours jusqu’au boulot, à vélo ou en bus, j’ai recroisé madame la bourrasque pas mal de fois (c’est moi la bossue qui grogne sur son tricycle quand elle a le vent de face tout le long du trajet) et lui ai à peine serré la main – faudrait pas non plus qu’on copine de trop près.

Résultat, avant chaque automne, je marmonne « fais gaffe à la claque des températures », et dès qu’arrive la saison, tintin sur le chapiteau, j’ai des plaques sèches qui apparaissent, et même le plus simple des baumes démaquillants serait de trop.

Peau fatiguée, Caribou qui veut dormir, mon minois demande une diète de temps en temps.

 

Le principe de ma routine sans eau

 

Je l’avais déjà évoqué dans certains billets :

  • je me démaquille à l’eau micellaire
  • je passe un spray d’eau thermale
  • je tamponne
  • j’applique directement ma crème de nuit ou mon masque apaisant hydratant Avène (quand VRAIMENT, j’ai la bajoue qui mime une escalope de dinde sans vie)

 

Et basta.

Jusqu’à présent, mon eau micellaire préférée (5 ou 6 bidons vidés, hihihi) était celle au bleuet de Klorane. Une vraie lotion douce, juste efficace, pas irritante, avec un bon rapport qualité prix et un flacon pompe qui me ravissait.

Puis Avène a voulu m’envoyer un flacon de leur nouvelle version : plus hydratante (bio-mimétique)(qui mime ta biologie)(« coucou on est potes avec ton pH et tout le toutim ») et plus efficace encore.

 

Dedans il y a 

De l’eau thermale, un hydratant synthétique, un émulsifiant/émollient, du parfum (peut mieux faire, surtout pour les peaux sensibles), un tensioactif, un conservateur, entre autres.

AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). PENTYLENE GLYCOL. PEG-6 CAPRYLIC/CAPRIC GLYCERIDES. DISODIUM EDTA. FRAGRANCE (PARFUM). PEG-40 HYDROGENATED CASTOR OIL. SCLEROTIUM GUM. SODIUM BENZOATE. SODIUM CHLORIDE.

 

Pour être claire et PRECISE, je trouvais que l’ancienne version était nullissime : elle ne démaquillait pas, elle frôlait l’indécence en me donnant l’impression d’imbiber mon coton d’une simple eau, aucune sensation de bien-être.

Elle pouvait servir en rafraîchissement le matin (et encore), mais clairement pas pour se pré-démaquiller ou, seule, se charger du nettoyage du visage.

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Ici par contre, avec la nouvelle version, je suis toute crème : la texture n’est pas du tout pareille, on se balade du côté des eaux légèrement gélifiées, qui accrochent au coton, et démaquillent les liners les plus chiants en trois passages.

Puis bon, ce qui m’intéresse surtout, c’est l’eau thermale qu’il y a dedans.

Pour le rinçage, j’en rajoute encore avec le spray, ça dégouline de partout sur mon pijama de caribou, puis la plupart du temps je termine le combo avec un masque de nuit.

Et rien que comme ça, on ne chamboule aucun pH, on laisse la peau tranquille pendant une nuit et on récupère par la même occasion.

 

Ca ne fait aucun mal de faire ce genre de « routine » once in a while, même quand on a une peau acnéique. On s’évite des sur-inflammations quand il y a des poussées, et surtout l’eau chaude du robinet qui a tendance à exciter le flux sanguin du visage.

On reste tranquille, on passe le coton sur le visage, assis sur un pouf couleur nuage, j’aime bien aussi mettre un frein quand la peau ne supporte rien, ça fait du BIEN.

 

Des bisous les Caribous !
Eau micellaire Avène, reçue, dispo en parapharmacie

Caribouland
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8 novembre 2014

Un bal d’Afrique, une montre au poignet, la tête dans le masque

Samedi, jour béni, jour de congé, oh oui oh oui !

J’ai enfin pu faire la grasse matinée, allongée (étalée comme un hippopotame en phase de digestion, j’avais de quoi baver sur l’oreiller), pliée comme un origami, même pas mal au cou au réveil, j’étais une pivoine fraîche prête à affronter la tempête.

Sauf qu’il faisait beau quand j’ai ouvert les yeux, un soleil jaune et radieux, une ampoule collée au ciel qui me narguait dans mon demi-sommeil en me hurlant « allez allez, debout là-dedans ! ».

 

Je pense que j’arrive plus ou moins à trouver mon rythme, malgré des horaires changeants, le décalage horaire de mi-saison (j’ai une âme de pigeon voyageur, les pendules à l’envers), et la course vers la maison quand « il faut – bordel de quiche – que je me magne si je veux capter la lumière naturelle pour les photos ».

Toute ma vie je serai le petit lapin d’Alice au pays des merveilles, toute ma vie.
Si vous ne me voyez pas courir pendant une journée, c’est que j’ai trouvé de quoi me calmer.

Ces derniers jours, trois choses font mon bonheur, un masque, un bal d’Afrique, et une montre.
Faut peu de chose pour ralentir la cadence.

 

Un bal d’Afrique par Byredo
// Hand Cream 30 ml // Achetée 25 euros
Free shipping sur le site Byredo

A CHAQUE FOIS je vais chez Kroonen & Brown en me disant « je ne vais acheter que ça et papoter ». Puis je ressors avec trois trucs en plus. Epic fail.

Fait étonnant, j’ai craqué pour une crème pour les mains parfumée, le genre de produit qui m’écoeure et que j’ignore en évitant soigneusement les stands dans les grands magasins (tout ce qui sent trop les fruits sucrés comme on plonge ses mains dans les pamplemousses ne me tente pas)(sinon je serais occupée à exploser des raisins avec mes palmes dans un baquet).
Au départ, j’ai beaucoup aimé Tulipe, un univers floral, comme un petit bouquet de printemps qui traînait sur le bras (oui, on a « swatché » le produit sur tout mon corps).

Mais il n’était plus en stock – rapport à mon karma en berne depuis un bon mois – et j’avais surtout besoin d’une odeur plus cocoon pour la période.

D’où mon détour par les régions africaines.

bal-d-afrique33.jpg byredo.jpg

Bal d’Afrique est un parfum de Byredo qu’ils ont décliné en plusieurs gammes de produits, dont des soins pour le corps. On retrouve de la bergamote (miam miam), du citron (à peine, et tant mieux), néroli, du jasmin, cèdre marocain et de l’ambre noire entre autres.

Ma description perso de la fragrance : classe et olfactivement crémeux, très cocooning et douillet dans le sens « sentiment de linge de maison bien lavé/plié/rangé », avec une touche plantue et de la chaleur dans la bergamote et le jasmin.
Alors, bien sûr, j’ai aussi craqué pour le packaging, une crème pour les mains en faux tube de peinture, c’est un attrape-Caribou tout désigné.

 

Au niveau de la composition, il y a de l’eau et du beurre de karité, et le reste est plutôt chimique. DONC on n’achète pas cette crème mains pour le soin (même si elle assure, les 30 ml vont se finir bien vite), mais plutôt pour la petite bouffée de plaisir dans le tram et se couper du reste du monde.

Un parfum bulle.

 

Oh la belle Swatch
// Forêt Noire // 85 euros
Bruxelles Store – Rue au Beurre 42 

En gagnant mon award l’autre jour, j’avais reçu un bon d’une valeur maximum de 130 euros pour aller m’acheter une montre dans le nouveau popupstore de bruxelles.

Autant te dire que je comptais faire exploser les cadrans, quitte à rajouter de l’argent, je voulais une montre haut de gamme, ma dernière remontant à l’ère flik flak, une rose et bleue avec trotteuse à tête de bonhomme rouge.

 

Une fois en boutique, j’ai très vite compris que :

  • mon minuscule poignet serait un frein pour certains modèles
  • que je n’aimais pas le style madame (le genre tout en or ou argent, j’aime les diamants mais pas le clinquant de partout)
  • que je voulais qu’on voit des chiffres, pas juste des lignes pour indiquer les heures (vieille école)
  • que je ne dépenserais pas autant que prévu sur mon bon cadeau

 

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En faisant mon petit tour, j’ai rapidement repéré celle-ci, la Swatch Forêt Noire de la collection Let it Shine : un bon style old school dans la présentations des heures, les mécanismes à l’air libre, le bracelet en cuir (faut que ce soit PERENNE), un poids plume et une taille parfaite pour mon poignet de moustique.

Love Love Love en noir et or, j’ai un peu de Nowel au bout du bras, il ne manque plus que les boules rouges et le givre.

 

Le carnage automnal
// Reçu Masque apaisant hydratant Avène

Je suis la première à dire à tout le monde « prenez bien soin de vous », en oubliant de, personnellement, faire attention à moi. Un jour sans écharpe et j’ai failli décéder d’une pneumonie (bon, d’un rhume à rallonge)(qui faisait pleurer), et à la fin du carnage, les ailes de mon nez ressemblaient à deux drapeaux rouges prêts à s’envoler.

Ni une ni deux, j’ai ressorti une valeur sûre que j’avais en back-up, le masque cultissime pour les peaux qui crient « merde, je deviens parchemin ».
ave-nemm.jpgJ’ai déjà utilisé au moins quatre tubes de ce masque, mais c’est le seul qui fasse un bien fou à mon visage après une longue journée à gober un ouragan. Appliqué en couche épaisse, j’attends de voir par où la matière est absorbée en mode glouglou j’ai soif et j’en rajoute un peu aux endroits les plus arides.

Le lendemain, TADAM, un nouveau Caribou sort de mon corps.

Si j’ai un hydrolat sous la main, j’en profite pour masser ce qui reste du masque sur mon visage avec la lotion, histoire d’augmenter encore le potentiel réparateur (le mieux, c’est de choisir une eau florale réputée pour apaiser, comme la camomille, la fleur d’oranger, la rose, le bleuet, l’immortelle, etc.)

Pas de miracle pour les zones gercées de mon nez, j’ai utilisé tour à tour l’huile de noisette et le baume absolution en stick, et ce soir il ne reste plus qu’un léger souvenir de la bataille.
HEY, demain, je serai à nouveau humaine !

 

Voilà pour le petit tour de mes doudou-dis-donc du saturday, j’espère que votre week-end a bien commencé, en mode cocooning avancé SURTOUT !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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15 septembre 2014

Topo imperfections, le nouveau cleanance expert au banc d’essai

cleanance-expert-00.jpg

La dernière fois que je vous avais fait un vrai bilan « boutons », j’en étais à mon – presque – deuxième mois de clarisonic, ma peau était vraiment impeccable, rien à redire, le grain lissé et sans anicroches.

Seulement les pores sont des putes qui tournent au vent comme des girouettes, et, leur instabilité liée à ma tendance à faire des tricots de boutons quand mes hormones ne digèrent pas un couac de pilule donne une palette de couleur à ma peau, du jaune au rouge, je suis un vrai Cézanne en furie qui se tire les cheveux en galopant sur la montagne Sainte-Victoire.

 

Disons que l’été s’est mal passé au début, j’avais du faire face à une sécheresse inattendue (forcément, l’arrêt d’un sérum caudalie n’a pas aidé à la remettre sur le droit chemin), et à force de masque à l’avoine et de persévérance épidermique, j’ai réussi à trouver un semblant d’équilibre.

Mais c’était sans compter un job « chez les gens tous nus », un centre de sauna-hammam qui turbinait à presque 40° non stop, et ma tête prise dans le courant d’air pour garder un semblant de dignité et ne pas rentrer chez moi le démaquillage dégoulinant comme sur la face d’un clown en fin de vie.

 

C’est à peu près à ce moment-là que j’ai été faire un petit coucou chez Avène, et qu’on m’a glissé dans le sac une nouveauté cleanance. Tu connais sûrement mon addiction pour le Triacnéal, deux tubes plus tard, il reste mon allié DE FOUDINGUE quand je suis en crise générale, branle-bas de combat, tout le monde sur le pont MON CAPITAINE, DES BUBONS EN VUE !

Du coup, rien qu’à lire la description, je me suis dit qu’on était VRAIMENT sur le bon chemin. Un peu à la façon de l’effaclar duo, le Cleanance Expert se la joue soin quotidien qui prend soin des peaux capricieuses sans les martyriser, un bon point.

 

Cleanance Expert   

La marque le présente comme un soin qui peut s’utiliser pour traiter les imperfections légères à modérées, s’attaque aux points noirs et aux boutons.

 

Dedans il y a

De l’eau thermale avène (très apaisante), plusieurs émollients, du silicone, un agent filmogène, suivent ensuite la X Pressin (ingrédient lissant au fur et à mesure des applications, ravive le teint), du beurre de karité, la diolényl (antibactérien, réduit la prolifération des indésirables), la monolaurine (le glyceryl laurate, censé réduire la production de sébum), entre autres.

avene thermal spring water (avene aqua). isohexadecane. propylene glycol dicaprylate/dicaprate. cetearyl alcohol. butylene glycol. dimethicone. polymethyl methacrylate. glycerin. 1,2-hexanediol. algin. butyrospermum parkii (shea) butter (butyrospermum parkii butter). caprylyl glycol. caprylyl glycol linseedate. carbomer. cetearyl glucoside. dipotassium phosphate. disodium edta. disodium phosphate. fragrance (parfum). glyceryl laurate. papain. polyacrylate-13. polyisobutene. polysorbate 20. potassium sorbate. sodium cetearyl sulfate. sodium hydroxide. sorbitan isostearate. water (aqua) 

 

Bon, honnêtement, quand j’ai vu la composition, j’ai un peu tiqué : je ne gère pas trop le dimethicone en général (encore que cette année, plusieurs produits qui en contiennent sont devenus mes favoris), il y a plusieurs agents de textures qui auraient pu être un peu occlusifs, et je ne connaissais pas bien les actifs.

Ceci étant dit, quand un produit traitant contient une phase qui permet de ne pas déshydrater la peau, on parle d’avantage.

 

La première semaine

Je l’ai utilisé matin et soir en phase d’attaque, je pensais que j’allais complètement attaquer ma peau comme une débutante, mais vu que les recommandations d’usage parlaient même d’une application le matin, j’ai suivi la notice à la lettre.

Dès le lendemain de la première utilisation, j’ai vu une différence. Je traînais un chapelet de joyeux bubons autour de ma bouche, ils commençaient déjà une dés-inflammation.

En sept jours, je n’entendais plus parler de ces imperfections qui me pourrissaient la vie depuis deux semaines, complètement bluffée.

cleanexpert1 Fotor

Avant/après J+7, restent les cicatrices

Concernant les points noirs, il agit raisonnablement sur ces emmerdeurs : certains revenaient irrémédiablement et se font moins présents depuis que j’utilise le Cleanance Expert, d’autres ont carrément dégagé de la carte. Je pense que sa petit action sur la régulation du sébum joue un rôle dessus.

Une fois appliqué le matin, le rendu est mat et net, pas d’espèce de luisance désagréable.

 

Ses limites, quand le Triacnéal intervient

Le Cleanance Expert se veut être une crème qui agit surtout sur les imperfections légères à moyennes, comme sur la photo ci-avant. Vous le savez sûrement si vous êtes un Caribou, un vrai (sors tes rameaux !), que je suis sujette à des kystes hormonaux depuis des années.

Exemple flagrant, il y a moins d’un mois, j’ai fait l’erreur de ne pas enchaîner deux plaquettes, j’ai repris la suivante un peu plus tôt que prévu, résultat : en cette fin de « mois », mon menton se colle trois kystes.

topo-acne.jpg

Peau nue // Hier après-midi, trois kystes menton + légères cicatrices résiduelles

 

RIEN DE DRAMATIQUE, s’entend, mais c’est là que j’ai constaté que la marque a très bien ciblé le dosage et le public. Si comme moi, vous avez parfois des épisodes plus « hard » que de simples boutons passagers, clairement il vous faudra vous tourner vers le triacnéal, parce qu’arrivé à un certain stade le CL. Expert ne suit plus et ne propose pas un traitement en profondeur.

Je vous conseille donc de l’utiliser comme un soin quotidien, pour entretenir une belle peau, ou même pour essayer de repousser le fameux « effet rebond » du retour de vacances, personnellement je l’utilise tous les soirs comme produit traitant et il gère, il semble d’ailleurs tout conseillé pour les « difficiles » changements de saison.

 

Ce que j’aime 

  • le résultat rapide, sur le teint comme sur le grain de peau sans passer par des AHA, et aucun surplus de boutons malgré une composition qui aurait pu se révéler occlusive (bonne balance !)
  • lissage presque immédiat de petites zones à microkystes passagers
  • l’odeur ! typique de la gamme
  • la facilité d’étalement, elle est vraiment agréable à appliquer
  • elle fait une EXCELLENTE base de maquillage, vu qu’elle rend la peau veloutée (peut-être bien que le silicone joue un rôle là-dedans, mais le résultat est le même si je ne l’ai utilisée que la veille)
  • le flacon hygiénique
  •  hydrate parfaitement sans faire tirailler, aucune sécheresse malgré le traitement, tout se fait en douceur mais sur la durée

 

Ce qui manque

  • aucune action sur les cicatrices : la cicatrisation est optimisée mais pas l’après-bubon (à ce moment-là faut prévoir autre chose en local si on a une peau qui marque)
  • le flacon ne va me durer que 2 mois et demi, 10 ml en plus auraient été bienvenus
  • pas de version avec SPF, et pourtant DIEU SAIT que c’aurait été judicieux de le décliner avec un indice dedans pour avoir une version de jour et s’éviter un cata « bouton+UV »

 

Il m’est arrivé de l’utiliser SOUS une crème solaire sans que cela pose de problèmes, donc si vous cherchez un sérum, vous pouvez très bien faire comme moi les soirs où il fait un peu plus froid : mon petit sérum anti-soif d’Absolution, suivi du cleanance expert et de la hydralba légère d’aderma. Plus cocooning/épiderme sous contrôle, tu meurs.

cleaneaumicellaire.jpg

En passant

Je vous avais déjà parlé de l’eau nettoyante d’Avène, ils en profité pour changer le design du packaging, mais pas de panique, la formule reste la même dedans, y a juste le nom qui change.

Pour rappel, je l’utilise le matin pour me rafraîchir le minois, je la rince à l’eau thermale puis j’enchaîne sur le reste de mes soins. Pas de grand nettoyage donc, une routine sans eau me convient parfaitement au réveil.

 

Donc voilà, j’avais souvent du mal à trouver mon juste milieu quand j’avais juste un ou deux boutons, la flemme d’utiliser une huile essentielle, ou même de me faire un masque. Le Triacnéal me narguait, mais je trouvais ça trop costaud pour le chantier. Donc finalement, cette crème tombe pile-poil comme il faut, agit pendant qu’on se balade les bras en l’air, les panards dans l’eau et la tête au vent.

Si clairement le Triacnéal est ce qu’il vous faut, n’oubliez pas de lire les deux revues du blog à ce sujet, histoire de ne pas vous brûler la peau (par PITIAY, FAIS GAFFE avec les acides de fruits) :

Test du Triacnéal
Plus de renseignements sur les peelings aux AHA

 

Mais si vous avez un teint un peu irrégulier et que vous voulez agir sur tout le visage SANS RISQUE, c’est plutôt le Cleanance Expert qui est adapté, a perfect cream pour les peaux lunatiques.
Je crois bien que j’ai tout dit, pour les questions, vous connaissez le chemin, coin coin, puis surtout, j’espère que votre rentrée cutanée (sûr que ça existe), n’a pas été tropTROUBLE.

 

Des bisous les Caribous  !
Triacnéal acheté 16 euros

Reçu Cleanance Expert 11,90 euros et Eau micellaire cleanance 12 euros

Caribouland
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15 juillet 2014

Avoir une belle ventouse et éviter les lèvres gercées

drylips1Raaaaaaaaaaah, zombies, craignez mon look de mamzelle en décomposition, mes lèvres font ma gloire dans votre donjon ! (Oui, les Bizon aussi ont des installations médiévales chez eux, classe internationale)

 

Quand j’étais petite, j’arrachais les peaux mortes de mes lèvres sans vraiment les distinguer des parties saines et je me retrouvais souvent avec la saignante dégoulinante dont le flot ne s’arrêtait qu’à moitié après quelques minutes, pour reprendre de plus belle dès que je souriais.

Le sourire sur une ventouse craquelée n’est VRAIMENT pas conseillé (oui ça craint, mais vaut mieux pas étirer le bouzin).

 

Du coup, j’ai passé une grande partie de ma vie à tirer la gueule sans pouvoir donner d’explication tangible aux gens (qui râle pour des POMORTES à part moi ?), et, souffrant en silence quand je n’avais pas de quoi soulager mes babines, je m’imaginais vivre toute ma vie avec du papier mâché en guise de bouche.

Oui, moi aussi je trouve ça louche.

 

Le Labello-Gate

J’ai eu mon premier déclic le jour où quelqu’un a lancé le « labello-gate », sorte d’embargo sur le stick le plus vendu de l’univers qui s’avérait être une clinche pour soigner les lèvres et les protéger durablement.

Regard croisé vers le tube bleu et dégoût à l’appui pour engager le combat.

Après plusieurs recherches, j’ai découvert l’ingrédient fautif en ouvrant de grands yeux, c’était la cera microcristallina qui causait des dégâts incognito, un dérivé de pétrole qui crée ce film épais qu’on apprécie tant mais qui ne règle pas le problème.

 

Rita stiens – la déesse de la formule – en parle mieux que moi :

« Les ingrédients à base de paraffine forment un film à la surface des lèvres. Lorsque la teneur en huiles et cires de paraffine est trop élevée, les lèvres rejettent ce corps étranger et ne cessent de se dessécher. Résultat : les lèvres deviennent dépendantes et doivent être hydratées de plus en plus souvent. »

 

MAIS QUE QUOI !

Geste de rage et désespoir, ce jour-là je me sentais l’âme d’une « tout va à la poubelle, je ne veux plus en entendre parler », et j’ai continué à vivre avec mes pomortes et mon allure de peau en manque en mimant l’air énervé qui colle à ce genre de situation..

 

Le second déclic, la grosse crise

L’an passé, pratiquement à la même époque, je me suis rendue en pharmacie parce que j’avais les lèvres dans un tel état que je n’arrivais pas à m’exprimer correctement (pour ne pas ouvrir les plaies). Les plaques sèches étaient quasiment de la taille de ma bouche et les lèvres fendillées de partout, rien n’agissait dessus, même pas la magicabou, la bibidibabidibou.

La pharmacienne m’a plaqué un baume remederm de Louis Widmer dans les mains, et après quelques heures de tartinage appliqué, mon calvaire était fini.

Fort bien.

Sa composition était basique, non parfumée, il laissait un petit effet gloss qui invitait à la grosse bézouille collante, et après cette bonne expérience, j’ai commencé à collectionner les baumes à lèvres en me rendant compte que, plus qu’une question d’ingrédients, il fallait que je revoie la manière de m’occuper de ma ventouse.

 

Des baumes que j’aime en ce moment et des conseils 

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Depuis l’an passé, je n’ai pas TROP craqué mon budget LipBalm, et je me suis concentrée sur ceux qui me plaisaient le plus.

 

Le everon de weleda

J’en suis toujours à mon premier tube parce qu’il est une tannée à appliquer en hiver (et que je me balade pas avec un chalumeau planqué sous la veste pour réchauffer le raisin), du coup, il ne me sert que pendant la moitié la plus chaude de l’année. Enfin, j’habite en Belgique, t’excite pas, ce n’est pas vamos à la playa tous les matins.

Il est nourrissant comme il faut, pas gras, et la composition est un petit rêve : de l’huile de jojoba, de la cire d’abeille, du beurre de karité, de la cire de candelila, de rose, de carnuba, de l’extrait de vanille et de rose, un alcool gras et des conservateurs naturels. Rien que du bon et de la protection.

Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Beeswax (Cera Alba), Butyrospermum Parkii (Shea Butter), Euphorbia Cerifera (Candelila) Wax, Rosa Damascena Flower Wax, Copernicia Cerifera (Carnauba) Wax, Vanilla Planifolia Fruit Extract, Rosa Damascena Extract, Citronellol*, Benzyl Alcoohol*, Geraniol*, Citral*, Eugenol*, Farnesol*

 

Le baume Absolution

Reçu lors d’une centième descente chez Kroonen & Brown, il ne s’agit pas de mon produit préféré des quatre, parce que le moins hydratant, je soupçonne la cire d’abeille de prendre un peu trop de place dans la formule (très filmogène, bien pour l’hiver quoi).

Mais il a le mérite d’avoir un stick extra-large (tartinage de babines en un passage), et de sentir très bon les agrumes, donc je le dégaine quand je me sens d’humeur gourmande.

 

Il y a de la cire d’abeille, de l’huile de sésame, de jojoba, du beurre de karité, de l’huile de macadamia, de la cire de mimosa vert/jojoba/tournesol et de l’huile de graine de marula (émollients), de la cire de carnauba, de l’huile de ricin (très réparatrice), d’argan, de l’HE de citron et orange amère, du calendula, entre autres.

cera alba (beeswax)*, sesamum indicum (sesame) seed oil*, simmondsia chinensis (jojoba) seed oil*, butyrospermum parkii (shea) butter*, macadamia ternifolia seed oil*, acacia decurrens/jojoba/sunflower seed cera/polyglyceryl-3 esters, copernica cerifera (carnauba) wax*, squalane, ricinus communis (castor) seed oil*, sclerocarya birrea seed oil*, zea mays (corn) oil, perilla ocymoides seed oil*, argania spinosa kernel oil, tocopherol, bisabolol, citrus aurantium dulcis (orange) oil*, citrus limon peel oil*, hordeum vulgare extract, calendula officinalis flower extract*, citrus aurantium amara (bitter orange) leaf/twig oil, coriandrum sativum (coriander) seed oil, zingiber officinale (ginger) root oil, pelargonium graveolens flower oil*, eugenia caryophyllus (clove) bud oil*, limonene**, linalool**, eugenol**, citral**, citronellol**, geraniol**

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Mes deux préférés étant

Le Natural Care Lip Balm de chez Delhaize

Une petite découverte sortie du coin d’un rayon de magasin belge, qui s’avère être un pur délice à appliquer (honnêtement, j’ai rarement vu un baume aussi fondant !). Il a une petite odeur chaude, très agréable et pour deux euros et une compo comme celle-là, c’est cadeau.

Il contient de l’huile de ricin, de coco, de la cire d’abeille, de l’huile de jojoba, de la cire de candelilla, de l’huile de soja, du beurre de karité, de l’huile d’olive, de tournesol, de l’extrait de fleur de calendula (très apaisante !), et de racine de carotte, et un petit antioxydant et conservateur qui fait du bien, du tocopherol.

Ricinus communis seed oil, cocos nucifera oil, cera alba, simondsia chinensis seed oil, candellila cera, stearic acid, tocopheryl acetate, glycine soja oil, butyrospermum parkii butter, olea europeana fruit oil, heliantus annus seed oil, calendula officinalis flower extract, daucus carota sativa root extract, tocopherol, beta-carotène, aroma

 

Le stick au cold cream d’Avène

J’ai un baume de nuit quoi, la fille elle a tellement de baumes qu’elle en a un juste POUR LE DODO. Je l’avais découvert l’an passé, et force est de constater qu’il est le seul qui tienne sans filer pendant que je dors et protège mes lèvres comme un dieu vu que je respire essentiellement par la bouche.

Je le réserve au soir pour la simple et bonne raison qu’il a un fini blanc sur le lèvres (look « je vais aller faire du ski attends, je chope un tire-cul pour grimper sur la montagne »), mais ce petit défaut mis à part, j’adore ce stick.

Il y a de l’huile de ricin, un émollient, le trio lanoline/huile minérale/paraffine liquide (protège bien, pas premier ingrédient et pas en utilisation régulière, donc ça passe), de l’huile de ricin hydrogénée, du squalane hydratant, de la cire d’abeille, de l’eau d’avène, du beurre de karité, entre autres.

 

La composition est moins naturelle que pour les 3 autres sticks, mais bon, quand un produit fait ce qu’on attend de lui, je ne vois pas de raison d’en changer.

ricinus communis (castor) seed oil (ricinus communis seed oil). isopropyl palmitate. hydrogenated lanolin. petrolatum. ozokerite. mineral oil (paraffinum liquidum). hydrogenated castor oil. squalane. beeswax (cera alba). cetyl esters. bis-diglyceryl polyacyladipate-2. hydrogenated polyisobutene. aluminum sucrose octasulfate. glyceryl linoleate. cetearyl ethylhexanoate. mica. avene thermal spring water (avene aqua). butyrospermum parkii (shea butter) (butyrospermum parkii butter). bht. fragrance (parfum). glyceryl linolenate. glycine soja (soybean) oil (glycine soja oil). isopropyl myristate. propylparaben. stearyl glycyrrhetinate. titanium dioxide (ci 77891). tocopherol. tocopheryl acetate.

 

Les conseils pour éviter le look lèvres en accordéon

Le meilleur conseil que je puisse vous donner, c’est de toujours avoir un baume avec vous. Ne jamais sortir de chez vous sans être sûr qu’il y en a un jeté au fond du sac, vérifier qu’on en a toujours un à portée de main dans chaque pièce à vivre, en mettre un stock dans les toilettes, la cave et le grenier.

L’idée c’est de peupler votre environnement avec pour vous rappeler de vous badigeonner le bec.

Parce que, si vous avez les lèvres qui sont pathologiquement des acharnées de la sécheresse, vous ne retrouverez pas un beau sourire en n’appliquant du baume qu’une fois par jour. No way. Jamais.

 

Le deuxième conseil, c’est de faire un gommage de temps en temps pour éliminer les peaux mortes. Pas besoin d’en acheter un spécifique (OUI JE SAIS, lush en fait qui sentent le bubble gum et le popcorn), il suffit d’avoir une huile/du miel/une crème grasse comme la Nivea et un peu de sucre/sel. Les deux mélangés et PAF, ça fait un gommage tout doux pour les babines. Sinon une vieille brosse à dents marche aussi.

Et faites le scrub sur des lèvres qui sont déjà bien hydratées, ça ramollit les pomortes, les rendant plus faciles à exfolier.

 

Le troisième conseil c’est d’éviter (autant que possible) de baver sur sa ventouse. J’étais une grosse abonnée de la langue qui fait essuie-lips toutes les 5 secondes, il faut essayer de se retenir de le faire, autant que possible, tout ce qui est humide assèche la zone en moins de deux.

 

Le quatrième conseil c’est de cibler les ingrédients bénéfiques pour les lèvres à l’achat : s’il est riche en cires végétales, le stick sera plus protecteur qu’hydratant, ce n’est pas une tare en soi, mais son action sera d’anticiper les lèvres en charpies, plutôt que de les soigner.

Si le stick commence par une huile végétale reconnue réparatrice (l’huile de ricin est la meilleure dans cette catégorie), et que d’autres ingrédients bénéfiques comme le beurre de karité, de cacao, de coco, ou l’huile de jojoba suivent, c’est bingo, le soin est au rendez-vous.

 

Le cinquième conseil c’est de se faire plaisir ! On peut superposer un baume soignant et un protecteur, pour se faire un layering labial et varier en prenant une version pot plutôt que tube.

Si vous trouvez votre bonheur dans le tout chimique, why not, mais j’ai rarement vu une personne ultra-contente de son pot de vaseline sur le long terme, puis, y a plus glam dans le genre. J’ai adoré utiliser le burt’s bees à la grenade parce qu’il apportait un effet lèvres mordues, donc, oui, même au naturel, il est possible de trouver des soins un peu plus funky que l’éternel stick blanc. Suffit de chercher.

Et un dernier pour la route : ne dénigrez pas pour autant les cosmétiques réparateurs potentiellement occlusifs comme l’homéoplasmine ou la cicaplast (de La Roche-Posay), qui restent des « soins » extrêmement efficaces en cas de grosse sécheresse et de crevasses. Ils remettent le cavalier sur sa monture et son TRÈS utiles en cas de crise, il faut juste savoir les mettre de côté une fois que tout est rentré dans l’ordre.

 

Pour l’avoir énormément vécu, je sais que le problème des lèvres sèches est une vraie tare dont on ne peut se défaire (bah oui, les bougresses ne produisent pas de sébum, elle se baladent à poil toute l’année comme des fofolles naturistes), mais dont on peut néanmoins atténuer les effets négatifs en étant régulier et PRÉCIS dans ses achats.

Fiez-vous aux premiers ingrédients pour mieux vous guider et ne faites pas comme tout le monde juste parce que c’est la mode, un mauvais choix cosmétique peut très vite rendre la situation catastrophique.

 

Voilà, j’espère que mon article vous aide, puis surtout, soyez cool avec votre porte-monnaie, j’ai bien réussi à trouver un excellent baume à 2 euros alors qu’il ne payait pas de mine dans son emballage. Donc fouinez, fouillez, et vous trouverez (poil au nez) !

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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