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10 juin 2019

Kufu & son zéro déchet

Je n’aime vraiment pas ce qui donne un air bobo, mais pour certaines choses, je suis prête à faire des efforts. Pour l’environnement. Le porte-monnaie. Me faciliter la vie.

La première fois que le mot « coton lavable » est tombé dans mon vocabulaire, c’était à l’époque où les donzelles hurlaient cup menstruelle en se trifouillant l’oreille à l’oriculi, la grande période du renouveau du consommable. On se faisait mal voir si on jetait. On devait avoir au moins trois compost et 6 lombrics chez soi, et une parcelle participative dans la commune où on habitait.

On voulait des céréales ? On se baladait dans les vracs avec notre bocal. On ne bazardait plus les sacs de supermarché, on les usait jusqu’à la moelle. On s’éloignait du plastique, le verre brillait sur toutes nos étagères, et ça nous rendait fier.

Puis les gens ont eu d’autres problèmes. Avec la viande, les avocats qui viennent de très loin, les avions qui polluent, les bananes fairtrade, les abattages violents d’animaux, les carottes qui souffrent, le gluten qui agresse, les SLS, les OGM, les produits transformés, le jambon rose d’herta, les livres papier, les bonbons à gélatine de porc.

Le nitrate de sodium, le methylisothiazolinone, les billes des gommages, les paillettes dans les poissons, le sachet unique de l’aubergine, les lessives agressives, les médocs handicapants, les bougies toxiques, le commerce du saumon, les cancers du déo – et du barbecue, le lait de vache, le cuir porté, le cuir jeté, l’eau consommée pour produire la p**** de bouteille d’eau.

Moi dans tout ça, j’étais chez moi, à regarder le monde tourner. A découvrir les pailles recyclables du Mc Do, les coton-tiges qui n’ont plus de plastique, les gourdes pour le boulot, les couverts que tu peux planter dans la terre, les chaussures aussi.

J’essayais de me rassurer en me disant que mes petits cotons lavables, c’était au moins un problème de résolu – à mon échelle. Je ne suis pas née pour sauver le monde, sinon mon nom serait sailor moon, tu vois.

On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.

Les cotons Kufu

J’ai utilisé les cotons des tendances d’Emma pendant un siècle, jusqu’à mon premier déménagement, il y a deux ans. Ils étaient pratiques, il y en avait des touts doux, des plus « forts » – pour les jours de liner, j’avais un bon roulement et les passais à la lessive une fois par semaine quand je n’avais pas le temps ou oublié de les nettoyer à la main.

Ma soeur m’a fait découvrir Kufu, la petite marque française qui monte avec ses produits upcyclés.

Des sacs à vracs, des pochettes à pain, des pochons et des mouchoirs fabriqués à partir de chutes de tissus, récoltés au foyer Notre-Dame des sans abris, du travail pour ceux en réinsertion professionnelle et du zéro-déchet dans la mesure du possible.

Là où les tendances d’Emma jouent sur le strict plan du non jetable, Kufu est allé un cran au-dessus de la foule avec sa dimensions sociale / éthique / territoriale.

J’ai adoré leurs petits pochons différents, y en a pas un pareil, la sérigraphie so cute, que d’autres marques puissent leur demander des tote bag éco avec leur logo . J’ai validé le prix et le fait que TOUT vienne de France.

Les cotons Kufu en pratique

  • il n’y a pas de choix de matière, mais des disques bi-face coton + molleton bio
  • le transport pratique avec la petite bourse
  • hyper simple à nettoyer (toujours avec ma technique de savon d’alep, on passe le pain sur les deux côtés puis on frotte jusqu’à ce que le mascara et le makeup s’en aille)
  • comme je les nettoie à la main en les frictionnant un peu, ils ont une petite usure, mais cela ne change pas grand chose à l’usage
  • je n’en ai utilisé que 1 pour le moment : ils proposent un pack à 10 recharges, mais honnêtement, comme je me démaquille le soir, le coton que j’utilise est mis à sécher sur le radiateur et ready to use 24h plus tard. A ce train-là, je vais mettre trois plombes pour les dégommer et arriver au dernier du pochon
  • ils sont bien finis au niveau de la couture

Ce genre de marque s’adresse directement aux personnes qui comme moi ont besoin d’avoir du mignon et responsable pour passer le cap du réutilisable. A la maison, on a déjà pas mal de nos habitudes qui sont concentrées sur le local / le non gaspillage systématique, on fabrique notre lessive, le nettoyant maison, et les bocaux sont chargés de graines et flocons en vrac.

Avant, j’utilisais les Demak-up sensitive, les gros disques bien doux qui coûte une blinde pour 50 pièces.
Je les aimais beaucoup trop.

Mais quand tu tombes en rade un dimanche, et que tu cherches désespérément une solution, t’as l’air bien fine. Ici, tu n’as plus ce problème, c’est à dispo, ça se lave et c’est bio.

Welcome to my world.

Des bisous les Caribous !
Pochon 5 cotons acheté sur Birchbox lors d’une big promo.
A shopper sur Kufu pour les frenchies

Caribouland
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3 juin 2019

Garnier bio, c’est bien ?

Hello les caribous,
Y a comme qui dirait un petit os dans la soupe quand une marque de grande surface qui surfait déjà depuis un moment sur la vague du « je suis nature, j’ai un brin de foin dans les cheveux, oulalah » décide de te sortir une gamme qui sent l’herbe fraîche et les pâturages et crie BIO, JE SUIS BIO.

Je suis de celles qui sont ravies de tester. J’attends soit le moment de down où je vais hurler au scandale, soit celui où je serai tellement happy du pore que je vais conseiller à la mère, la soeur, l’amie de se ruer dans une GMS pour se payer le bidule.

Garnier m’a envoyé une grosse partie de la gamme. J’avais dit que je voulais bien tremper mes doigts dans un pot, ils ont compris « on va lui faire parvenir toute l’étagère du carrouf ».
Bref, je me suis retrouvée avec plein de goodies dans les bras à m’appliquer sur la bouille. Welcome to my life.

Certifié plaisir, certifié efficace

C’est Mr Garnier qui le dit. J’imagine donc qu’il y a du background, que ça s’est lancé les textures au derme aux réunions du lundi matin. S’il te certifie, c’est qu’il y a du vécu de tartinage à la pelle.

Number 1 : la Konjac

Bon, c’est de l’éponge un peu similaire à celle de kiko (qui était plus poreuse), mais tout aussi efficace. J’ai toujours eu un peu de mal avec le succès de ce genre d’accessoires, même si à l’époque c’était IN d’en parler, maintenant c’est devenu barbant d’en utiliser une. Cela me fait le même effet qu’un gars qui parlerait de l’art de la fourchette, alors qu’au final, ça sert à se mettre des aliments dans le gosier, y a pas besoin d’en parler pendant 3h.

C’est une sponge, ça marche cool à l’aise.

Number 2 : L’huile pour le faciès au lavandin régénérant

La compo est somme toute basique, avec de l’huile d’olive fractionnée (ça donne de la texture), de jojoba (équilibrante), d’argan (aaah la richesse), de lavande (pour le repos de la couenne) et de cameline (pour adoucir), de tournesol, puis un conservateur naturel.

Ca sent la lavande, donc te réconcilie avec tes démons du jour en un sniffage de paumes. J’ai juste du l’utiliser sur le décolleté plus que sur le visage parce que mes joues n’ont pas apprécié et ont rameuté les Pustules Party 4. Chouette huile au demeurant mais que je ne conseille pas aux peaux chiantes (celles qui réagissent après un bout de carré de chocolat de trop tombé par accident dans la bouche).

Number 3 : La lotion perfectrice au Thym Purifiant

J’ai passé les 31 ans tout en en ayant toujours 26 dans ma tête. J’ai une petite distortion psychologique qui me dirige toujours naturellement vers des soins d’ado anti-acné/peau mixte/décape-moi alors qu’en soi, je suis déjà occupée à perdre mon capital lipidique à grande échelle.

J’ai voulu tenter la lotion, parce que, qui ne chevauche pas un cheval ne sait pas ce que ça fait d’en tomber. J’avoue je n’ai pas aimé la balade : les lotions et moi sont deux univers qui ne se rencontrent que lorsque je vois de l’eau de rose pur jus macérée sous les aisselles de mamie. Sans cet élément distinctif, je n’ai pas ce réflexe du toner, ça m’emmerde de m’en passer sur le naseau (je le fais sans coton, des mains à peau)(tu devrais aussi). Celle de Garnier est un mélange d’eau, d’alcool dénaturé, de jus de tige d’orge, de thym et de bleuet.

Pas d’effet de ouf, parce que pas de constance, ni d’intérêt en terme de soin. J’ai une collègue qui l’adore et chez qui le flacon a atterri, tant qu’elle est heureuse, c’est parfait.

Number 4 : La crème au lavandin régénérant

Petit jeu de mot de la part de Mr Garnier, il parle du lavandin qui se régénère tout seul dans ses champs, pas de la capacité surnaturelle de ton cuir à se muer chaque année en une terre belle et lisse dépourvue de tout besoin de primer un lendemain de veille.

Dedans il y a : de l’eau, une huile neutre, de la jojoba, deux émollients, des émulsifiants, de la poudre de jus d’aloe vera (toujours mieux brut, whatever), de l’hydrolat de bleuet, de l’huile d’argan, de l’HE de lavandin (calmante et anti-inflammatoire), quelques agents d’entretien de la peau, et de l’huile de tournesol, entre autres.

Ce n’est clairement pas la crème la plus dosée de toutes celles que j’ai déjà testées, pourtant, un jour après l’autre, elle s’est imposée dans le rituel.

A l’heure où je vous parle, il reste deux sloutch, puis bye bye le pot.

Elle passe parfaitement sur peau mixte, c’est un soin hydratant généreux mais sans trop l’être (gné). A éviter en été sûrement car un peu lourde pour la saison, mais qui s’utilise sans soucis en automne ou printemps.
Pour le prix de 10€ les 50 ml, c’est une bien bonne affaire.

Number 5 : Le gel nettoyant détoxifiant

J’ai rigolé le jour où j’ai reçu le colis, parce que sur la bouteille, il y a un gros brin de citronelle avec un tag « from sri lanka ». Il aurait été écrit « from le jardin de gégé ton voisin », j’aurais sûrement été plus convaincue, parce qu’entre nous, que la plantouille ai poussé en Inde ou dans ma commune, ça ne me motive pas plus à l’achat. Et pour du bio, on aurait peut-être voulu que cela vienne de moins loin 😉

CECI ETANT, j’adore ce nettoyant.

Dedans il y a : de l’eau, une base de tensio-actifs doux, de l’HE de citronelle (rafraîchissante et assainissante), de l’hydrolat de bleuet (pour dégonfler les tensions), et des conservateurs, entre autres.

Il ne laisse pas la peau qui tiraille, il ne pique pas les yeux, il sent bon (si on aime bien le côté citronné), il dure longtemps, et ne coûte vraiment pas cher.


Je l’avais utilisé en balance avec le nuage céleste de cattier mais j’ai fini par pencher pour le Garnier, plus simple et eye-friendly quand je me débarbouillais sous la douche.

PS : ne suivez pas la notice d’application qui est mise à l’arrière du flacon : « Vaporiser à 15 cm minimum du visage ». Y a pas moyen. C’est du gel. Ou faut m’expliquer comment ça se spraye.


Si je ne devais en retenir que deux, tu l’as compris, j’embarque le cleanser sans hésiter – gros kiff estival perso rien que pour l’odeur – et la crème par défaut pour dépanner (peu riche en actifs, donc ne va pas vraiment agir sur un problème particulier, mais est un bon passe-partout ou base à mêler à un sérum).

J’imagine que l’idée était de créer des produits qui soient un peu plus responsables (on en revient quand même au sujet de la citronnelle qui aurait pu venir du jardin de Gégé, mais passons). Les contenants sont 100% recyclés et recyclables, et la gamme est vegan friendly.

Par-ci par là, de bons points si on regarde l’ensemble avec l’oeil neuf d’une jeune personne qui souhaite se tourner vers du bio mais n’a pas forcément 30€ à mettre dans un skincare.

Pour un premier essai d’une marque grand public, c’est pas mal du tout Mr Garnier.
Demandez quand même à Gégé s’il veut pas vous dépanner avec son lopin de terre.

Des Bisous Les Caribous !
Offert par Mr Garnier, bisouke merci.

Caribouland
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3 juin 2018

Le grand règne du déodorant naturel Schmidt’s

ABOUT
@SCHMIDT’S Deodorant Sensitive Formula – Jasmine Tea

Tu sais ce qu’on dit sur les têtes d’affiches que toutes les blogueuses s’arrachent : parfois c’est bien, souvent c’est naze.
Les agences de presse envoient des livraisons cargo qui arrivent devant quelques portes magiques, on voit passer 15 vidéos sur le même sujet, on a bien envie de succomber, mais on se dit qu’on sera qu’un mouton qui tombera dans un panneau doré.

Dans la majorité des cas, le buzz n’est pas justifié.

Comme avec…
La cellublue
, petite cup qui aiderait à casser les amas de cellulite sur les cuisseaux et qui m’a surtout laissé des bleus, elle traîne désormais dans mon placard.

Le masque glamglow tenseur (celui qui fait la tête comme un robot) et qui au final est juste un peel off argenté qui n’apporte pas plus de vigueur à ta peau qu’un splash d’eau fraîche.

Le contour des yeux all about eyes de Clinique qui m’a surtout marqué la mirette au fer rouge, me donnant l’agréable sensation d’être un lapinou albinous sous influence.

Je ne parle pas trop de ce qui me déçoit ici parce que tu pourrais n’avoir que 5 minutes à tuer sur ta journée quand tu ramènes tes fesses sur mon bloug, du coup je préfère te donner de la pépite sur laquelle casser ton dentier plutôt que de la description détaillée d’une daube.

 

Dans la catégorie JE SUIS PETIT, INDISPENSABLE ET BON POUR TON CORPS, voici le déo qu’on a tous vu passer et qui a fini par devenir un de mes petits favoris du monde entier.

 

Déodorant Schmidt’s
Sensitive Formula – Jasmine Tea

J’ai encore ce petit réflexe d’utiliser des déos chimiques, c’est comme ça, ça fait partie de ma génération, on se spraye joyeusement chaque matin dans un nuage de gaz, on se tartine de crème, on attend que ça sèche et on s’habille.

Dans tout ce toutim, il y a ce qu’on aime sans vraiment le savoir, nos très chers sels d’aluminiums.

Parce que OUI c’est ultra efficace, que lorsqu’on veut que tout se passe comme sur des roulettes, rien ne vaut un bon petit stick bourré de chimie – mon pire du pire et préféré jusqu’ici étant le Dove Maximum Protection, impossible de sentir quoique ce soit avec ce produit, il crée une couche qui bouche les glandes. Pour le nettoyer, il faut un karscher, en gros, il est à utiliser surtout pour ce genre d’occasion où l’on veut être impec jusqu’au bout des pores (entretien d’embauche, marathon de courses de Nowel, remise de prix Nobel de la plus grande emmerdeuse).

En « déo naturel » je n’avais testé que la pierre d’alun jusqu’à présent, un petit cristal passé sous l’eau qu’on passait et repassait sur la peau pour éviter les mauvaises odeurs : résultat top même si – EN FAIT – trop topitop, après quelques jours à ce rythme, il me déclenchait des plaques d’eczéma de la taille de l’Afrique, rendant l’épilation plus ardue et la vie de tout les jours très…irritante.

 

On m’a donc proposé de tester le précieux, le fameux, celui qui se glisse sous les bras du peuple depuis une éternité sans que je n’ai pu me résoudre à me le commander jusqu’ici.

Mais cette fois, j’ai dit oui (n’est bête que l’âne qui ne change pas de pâture).

Dedans il y a : du magnesium (agit sur les odeurs) , de l’huile de coco (pour rester hydraté du dessous de bras), de l’arrowroot powder (permet de rester au sec), du beurre de karité (toujours pour des aisselles doudouces), de la coco fractionnée (pour le toucher soyeux), de l’huile de jojoba (pour son action équilibrante),  de la cire de candelilla (cicatrisante), un conservateur naturel, et du parfum plantu (ça sent bien le thé au jasmin dans les naseaux !)

Tu constateras que, contrairement à d’autres déodorants cleans, celui-ci ne contient pas de bicarbonate de soude, bien qu’étant un excellent agent anti-bactérien, il a tendance à pas mal assécher cette zone fragile du corps – donc à éviter quand on fait son petit shopping et qu’on a la couenne sensible.

Magnesium hydroxide, Cocos Nucifera (coconut) Oil, Maranta arundinacea (arrowroot) powder, Butyrospermum parkii (shea butter), Caprylic/Capric, Triglyceride (fractionated coconut oil), Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Euphorbia Cerifera (candelilla) Wax, Tocopherol (vitamin E), Natural fragrance

 

Au niveau de la texture c’est assez fondant, je ne me suis pas battue pour m’en étaler de grand matin, c’est aussi agréable à utiliser qu’un bête stick habituel.

L’odeur est très présente, reste toute la journée (il faut aimer le jasmin) et, pour éviter les traces blanches, je l’appliquais plutôt après avoir mis mes vêtements; en trois passages j’étais prête.

 

L’efficacité est vraiment dingue :

  • je l’ai testé en faisant du ménage hardcore, c’était impeccable
  • au quotidien, parfait
  • par grande chaleur, super !

Cela n’empêche pas de transpirer, cela permet surtout d’avoir l’aisselle fragrance free en fin de journée.

Son seul défaut est qu’il se vide à une vitesse phénoménale : en deux semaines j’avais dégommé le format voyage jusqu’à la moelle, donc on peut supposer que le grand format dure 6 à 8 semaines selon usage.

A 12 euros le déo, c’est plus cher qu’une formule classique, mais au moins c’est clean et ULTRA efficace.

 

Donc si vous êtes concentrée sur le bien-être au naturel sans prise de tête, je vous le conseille les yeux fermés – et puis si vous êtes comme moi, cela vous permettra, la majorité du temps, d’utiliser quelque chose d’un peu plus recommandé pour votre peau que ce que l’on trouve au supermarché.

Les risques de cancer du sein seraient plus importants chez les femmes qui utilisent des produits contenant des sels d’aluminium, alors, autant changer de comportement d’hygiène avant d’en avoir un n’est-ce pas ?

En tout cas, je suis bien contente d’avoir trouvé mon bonheur chez eux, ça m’évite de devoir commander 10 marques pour en trouver une bonne.
Merci Schmidt’s & la jungle végétale pour cette petite merveille, mes aisselles sont en joie.

 

Des bisous les Caribous !
Offert par moncornerB
@SCHMIDT’S Deodorant Sensitive Formula – Jasmine Tea

 Caribouland

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30 avril 2018

Balm Balm Box

J’aime bien les petites marques qui ne se touchent pas la nouille niveau prix.

On a LE DROIT de craquer pour un bidule à 60 billets, si la journée a été rude et tout le toutim – mais j’estime que d’avoir envie de naturel ET DONC de viser des soins qui ont des composants plus fiables qu’un bête silicone ne devrait pas nous ruiner.

J’ai vu un sérum de chez Tata Harper passer à 400 € les 30ml, une formule entièrement naturelle par dessus le marché, ça doit faire mal de s’appliquer une noisette d’un tel produit .

 

Balm Balm est une marque 100% bio.
N’essaie même pas de chercher entre les lignes pour trouver la petite bestiole immonde, il n’y en a pas :

l’huile d’églantier revient souvent

l’huile essentielle de géranium rosat aussi

les flacons sont pratiques et user friendly

Leurs parfums mis à part, on est sur une gamme de prix allant grosso modo de 10 à 20 € – ils commercialisent également certaines HE basiques comme la lavande, le citron, la menthe poivrée et celle de pamplemousse.

 

6 produits pour 1 box

J’ai eu l’occasion de me prendre leur gift set sur le site de Love Lula, j’avais des envies champêtres et leurs packagings étaient choupi-trognons. La boîte est arrivée avec 6 full size dedans qui n’attendaient que mon minois pour lui sauter dessus – j’étais ravie comme un kangourou et impatiente de me tartiner les bajoues.

Dans la boîte il y a …

1. Rose floral hydrosol – une lotion

De l’hydrolat de rose 100 % pur dans une petite bouteille opaque à spray, pratique à transporter et à utiliser. Un excellent basique et celle-ci est de bonne qualité 🙂 Essayez dans la mesure du possible, quand vous achetez une eau florale, de bien en choisir une qui n’a qu’un ingrédient – pas d’eau tout court en haut de la liste (c’est une formule diluée dans ce cas), pas de conservateur, pas de parfum. Juste blabla flower water.
Plus d’infos sur la rose ici

 

2. Lip balm face balm – un baume à lèvres

Le petit baume pour les lèvres qui est en fait un tout en un avec du beurre de karité, de l’huile de tournesol, de la cire d’abeille protectrice, du calendula pour apaiser et de l’HE de géranium rosat pour réparer.

Butyrospermum parkii (shea butter), helianthus annuus (sunflower oil), cera alba (beeswax), calendula officinalis (calendula oil), simmondsia chinensis (jojoba oil), pelargonum graveolens roseum (rose geranium oil)

Je ne le trouve pas exceptionnel, il fait le job sans pour autant que j’en sois mordue – il a un petit côté baume de rose de By Terry, le coup de coeur en moins. Ceci étant dit, il passe très bien dans le fond du sac pour les petits bobos du quotidien qui ont besoin d’un secours express.

PS : le chéri trouve que ça goûte bizarre après un bisou.

 

3. Rosehip serum – un soin intense 

Ou huile dont je me sers pour les boobs (hin hin) parce qu’il y en a beaucoup dans la fiole & que j’ai d’autres grassouillettes pour le visage comme ma petite fiole adorée de chez Angela Langford.

Contrairement à la majorité des sérums à l’églantier du marché, celui-ci est une sorte de super boost, avec de l’églantier (oui, quand même)(plus d’infos ici), de la bourrache (ultra-nourrissante, convient très bien aux peaux matures en général, vu son apport lipidique et son action antioxydante), de l’HE d’encens neglecta (sédative et apaisante), de géranium rosat (pour cicatriser et son côté antibactérien), de palmarosa (pour les petits boutons et la bonne odeur), de genévrier (pour la détente) et de mandarine (pareil, ça dézingue les mauvaises ondes et apporte un beau teint).

 Il y a une légère odeur citronnée, la texture se prête au massage et assouplit vraiment bien la peau.

Rosa Canina Fruit Oil, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Borago Officinalis (Borage) Seed Oil, Boswellia Neglecta Oil, Pelargonium Graveolens Flower Oil, Cymbopogon Martini Oil, Juniperus Communis Fruit Oil, Citrus Nobilis (Mandarin Orange) Peel Oil, citronellol*, geraniol*, linalool*, citral*, limonene*, farnesol*

Pour celles qui ont envie de se lancer dans le monde des grassouillettes sans pour autant lâcher un rein, il est top. On le trouve en 10 ml à 10 € ou en 30 à 19€ (plus avantageux du coup). C’est une très belle synergie qui passerait très bien sur ma bouille – déjà fait, c’était un succès – mais c’est sur le décolleté que je le préfère 🙂

 

4. Beauty Balm – un démaquillant-nettoyant-hydratant-tutti frutti

Un de leurs soins multi-usage que j’ai surtout utilisé comme baume démaquillant, il était également fourni avec une muslin pour faciliter le démaquillage.

La base est classique et infusée de beurre de karité, ce sont surtout les huiles essentielles qui sont intéressantes ici : de lavande, de romarin, d’encens, de tea tree, de géranium rosat et de sauge sclarée (attention, cette HE est spéciale et déconseillée si vous êtes sous traitement hormono dépendant notamment) 

Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Butyrospermum Parkii (Shea Butter), Rosa Canina (Rosehip) Seed Oil, Borago Officinalis (Borage) Oil, Cera Alba (Beeswax), Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Calendula Officinalis Flower Oil,  Lavendula Angustifolia (Lavender) Oil, Rosmarinus Officinalis (Rosemary) Oil, Boswelia Neglecta (Frankincense) Oil, Melaleuca Alternifolia (Tea Tree) Oil, Pelargonium Graveolens (Rose Geranium) Oil, Salvia Sclarea (Clary Sage) Oil, Citronellol*, Geraniol*, Linalool*, Camphor*, Limonene* *naturally occurring components of essential oils

Ce baume est surtout axé vers la souplesse et le côté purifiant, je le trouve un peu inégal dans sa composition. Au toucher, il n’est pas aussi agréable que grand nombre de ceux que j’ai pu tester – pour un prix moindre je préfère celui de Lush, sans hésiter.

 

5. Super Light Coconut Cleanser – un nettoyant bizarre

J’adore quand c’est gras, que ça brille tellement c’est riche, mais j’ai peut-être utilisé cette huilette 3 fois avant de le mettre dans mon bac à « j’ai vraiment pas d’avis sur la question ».

Elle est uniquement composée d’huile de coco fractionnée – contrairement à l’huile de coco pure, elle est plus fine, plus purifiante aussi (plus chargée en acide caprique et caprylique), elle ne rancit pas et est fine au toucher.

NE FROTTEZ JAMAIS ce « nettoyant » sur vos mirettes, j’ai passé des soirées à voir flou, en étant pourtant plus que méticuleuse pour justement éviter de m’en mettre plein la vue.

Démaquillant  : zéro, juste pour ce point négatif

Démaquillant visage : OK, mais pas d’effet waw.

Il faut absolument passer avec un nettoyant derrière ou simplement un linge imbibé d’eau chaude, histoire d’enlever le surplus que laisse ce coconut cleanser.

C’est le seul produit de la gamme qui est vraiment trop cher pour ce qu’il est.

 

6. Hibiscus Face Mask – un gommage comme on les aime

Last but not least, mon petit gomma-sk du dimanche. Mi-scrub-mi-thérapie pour les bajoues, il rend la peau douce, lui donne un bel éclat, c’est le genre de poudre à refourguer à sa meilleure amie si l’on voit qu’elle a les pores qui s’en donnent à coeur joie et qu’elle a grise mine.

Vous trouverez sa revue ici, c’est de loin le meilleur gommage hydratant à grains testé dans ma salle de bain, ce qui est assez dingue vu qu’il n’y a RIEN QUE DE LA POUDRE que l’on mêle à de l’eau.

On connaît bien les exfoliants qui laissent la peau douce mais desséchée comme un un bois sec en plein soleil. He bien, avec celui-ci Ginette, prépare-toi à découvrir un nouveau monde.

 

Tu l’auras compris, je retiens dans le tas trois vraies petites pépites, le masque à l’hibiscus, le sérum super boost à l’églantier et l’eau de rose, car je suis une femme qui se contente de peu (hin hin).

Donc si tu cherchais un petit miracle pour gommer / nourrir / hydrater ta couenne, y a qu’à piocher.

 

Des bisous les Caribous ! 

GIFT SET BOX, environ 60 euros, offert par @LOVELULA

Caribouland

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11 mars 2018

Une routine naturelle dans du plastique

J’ai tendance à être ce genre de femme qui réfléchit plus qu’elle ne parle et la turbine part en cacahuète quand le tempo s’accélère. La surchauffe est bonne à vivre, ça veut dire que je pense, que j’élabore des petits projets.

Je me bidouille les neurones H24, même quand je dors à poings fermés, pourtant je vous assure que de l’extérieur j’ai l’air plus ou moins calme et posée.

J’ai des sursauts la nuit, je me réveille d’un coup en pensant à une idée géniale – OMAGAD, SI J’INVENTAIS UN TIRE-BOUCH-TRUK -, un changement s’opère, j’ai une prise de conscience générale.

La dernière en date est directement liée à mon mode de vie – il était temps de se secouer les puces, darling.

 

Depuis que j’ai emménagé avec l’homme,
on a un peu changé nos habitudes de consommation 

  • je fabrique moi-même mon nettoyant cuisine / la lessive est quasiment entièrement home-made
  • on a masse de bocaux pour tous les aliments secs type graines, lentilles, épices – à shopper en vrac, on s’attaque aux pâtes bientôt
  • on achète le moins possible d’aliments frais conditionnés en emballage : l’autre jour j’ai vu une dame fourrer deux aubergines emballées chacun dans leur protection plastique individuelle, c’était…con et limite indécent. Quand t’es dans le rush, je comprends, mais les supermarchés devraient vraiment faire un effort là-dessus
  • j’ai, attention, UN SAC DE COURSES – parce que, merde, payer 10 cents à chaque fois que j’en oubliais un, ça commençait à devenir ridicule.

Loin de moi l’idée de virer bobo – tu sais que les gens qui « font attention » peuvent aussi être riches ? – , ça a juste du sens de commencer à s’intéresser à ce qu’on l’on utilise au quotidien.

Le déclic est rude, je suis en concentration constante parce que certains réflexes ne s’abandonnent pas si vite qu’on ne le croit – la main qui se tend toute seule dans les rayons, autonome et qui se fout de l’avis du reste du corps, reste une réalité.

J’ai le temps de regarder les gens se battre avec les petits sachets dans lesquels ils vont mettre un fruit, le peser, en reprendre un autre pour les pamplemousses. Depuis quand est-il normal d’avoir, en magasin, autant le choix de polluer intentionnellement en se penchant par dessus les pommes pour attraper un sac qu’on n’utilisera qu’une fois – pendant 30mn ?

On parle d’évoluer vers un natural branding, de marquer au laser à même la peau des aliments pour éviter le superflu.

J’attends de voir, ça fait un an qu’on en parle, et je n’ai pas constaté d’amélioration flagrante.

 

En cosmétique,
c’est un peu le même business qui s’opère

On a un tube en plastique, emballé dans une protection dans la même matière, puis dans une boîte en carton avec du cellophane par-dessus – et pour les plus fancys, un petit noeud tout mignon qui tient avec une sclotch de colle.

Et je ne parle que de l’extérieur. 

Dedans, c’est la foire au slip kangourou; les mentions « sans » ne sont plus des petites notes placées sur les flacons, certaines substances sont source de panique pour la personne lambda qui essaie d’éviter les parabènes et les trucs en ONE.
Sauf que tu sais, avec les huiles minérales et les silicones, le problème est moins sur ta peau qu’environnemental.

Y en a que ça fait courir comme des dératés tellement ils sont effrayés par ce qu’ils peuvent bien s’étaler sur le corps, on devrait déjà se réjouir que l’information soit plus accessible qu’il y a 5-10 ans dans ce domaine.
L’upgrade, c’est d’expliquer les impacts, on peut essayer de dire aux gens POURQUOI un ingrédient est source de débat.

Histoire de ne plus perdre son temps.

 

On pourrait faire du brand-shaming quand on voit qu’une marque dépasse les bornes dans sa communication, qu’un minuscule produit arrive dans une box de 40cm sur 50. On pourrait leur dire que cette histoire de packaging est aussi importante que ce qu’il y a dans la bouteille. Qu’on peut très bien avoir une lotion stable dans du verre recyclé, et que l’argument du plastique parce que c’est plus « safe » pour les formulations n’est plus valable.

Combien de marques bio ont-elles déjà réussi à sortir des sérums à la vitamine C – vive l’instabilité – dans des pots air-less, teintés et eco-friendly ? Quelques-unes, pourtant ce n’est pas devenu une norme.

C’aurait du.

 

Quelques petits gestes skincare à mettre en place
quand t’es chez toi

et que tu veux un peu améliorer les choses :

  • évite les gommages à billes de plastique : elles sont minuscules et polluent les fonds marins, rien ne vaut le niveau de plaisir d’un bon vieux gommage au miel et sucre
  • démaquille-toi avec des cotons lavables plutôt que des cotons jetables : j’ai perdu les miens dans le déménagement, mais je vais en racheter, je sais me démaquiller avec un seul disque réutilisable , quand j’en utilise 3 ou 4 jetables
  • privilégier une muslin imbibée pour se rincer le visage plutôt que de laisser couleur l’eau en se splashant la couenne pendant 3 heures parce qu’on a pas bien rincé le front (même si c’est drôle, surtout en été)
  • TRIER les pots vides : ce n’est pas parce que ce n’est pas alimentaire que le tri s’oublie
  • se renseigner sur les plastiques végétaux : même si dans l’absolu, un label OK COMPOST n’est pas encore très courant – quand je peux, j’essaye de prendre une crème dans un pot en verre par exemple

 

Pas de morale entre nous, je préfère la conscience active que le déni total. Une personne qui sait est toujours plus responsable qu’une personne qui ferme les yeux en espérant passer à travers la tempête.

Je pense surtout qu’une fois que j’aurai bien fait le tour du sujet alimentaire, les cosmétiques seront dans ma ligne de mire, parce qu’il n’est pas acceptable qu’en 2018, on en soit encore à tolérer des (sur)emballages plastiques, même en BIO.

Tu le savais toi que biodégradable ne veut pas forcément dire sans impact sur la nature ? Que certains plastiques sont en fait composés d’une substance qui les aident à se dégrader mais ne les rend pas pour autant compostables ?
Que le seul label intéressant comme le « compost ok » n’est pas forcément présent dans toutes les caboches ni sur tous les supports ?

Et enfin que si tu te payais une gourde en verre, tu t’éviterais l’achat d’une bouteille d’eau que tu jetterais à la poubelle juste après usage ?

PS : juste pour être claire, je fais des efforts me ne suis pas parfaite, mon shampoing préféré c’est un Dove, mon makeup de tout les jours vient d’entreprises qui produisent en masse, parce que ce sont des produits qui me conviennent je continue à les racheter.  Mais si on pouvait déjà être conscients que SOUVENT, on aurait pu s’éviter un packaging à 6 couches, ce serait déjà TOP.

 

Des bisous les Caribous !
Caribouland

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