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1 juillet 2015

Le petit beurre à la camomille The Body Shop, pas si fondant

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Ce qu’il y a de fun dans le maquillage, c’est le démaquillage – pas que, I KNOW.

Pour le rendu « yeux de panda drôle », la bouche entourée d’un rouge fondu dans la masse, le fond de teint qui se dissout lentement, de mon point de vue d’adulte j’apparente ça à une grosse marrade de bac à sable, une bataille de boules de neige, un doigt trempé dans le pot de Nutella – je m’en fous, plus ça tache, mieux c’est.

En passant chez The body Shop, je me rappelle que j’ai un bon de 5 euros à dépenser, je ne sais pas trop quoi acheter, je me tartine la paluche pendant que des gamines de 15 ans se maquillent au fond de la boutique.

« Non mais sérieusement, ce n’est pas du tout naturel votre makeup, les girlz ».

Elles pensent que oui, je renchéris sur ce qu’a dit la responsable « non ce n’est vraiment pas de bon goût ». Apparemment, les adolescentes sont encore la cible phare des marques, mais vaudrait mieux livrer un bouquin d’apprentissage du coloriage du minois avec tout bidule de beauté, pour le bien des jeunes poupettes – on apprend à cuisiner comme un chef quand on connaît ses ustensiles.

Dit la fille qui se peinturlurait l’oeil de la muqueuse jusqu’au sourcil – chaque époque a ses erreurs.

 

BREF, après avoir bien ri, je me décide à prendre le baume démaquillant (sachant, après avoir lu mille revues, que l’huile de la même gamme ne valait pas une patte de gnou); je sniffe la pâte blanche pour me rassurer, puis encaisse le tout avant de me diriger d’un pas de gazelle chez Lush.

J’ai beau savoir que la masse AIME profondément renchérir sur la qualité du produit, je suis pas née d’hier, je veux épuiser le sujet.

 

The Body Shop Baume à la Camomille

J’ai toujours un back-up d’Ultrasimple de Lush, par principe, amour éternel, pour la santé de mes pores chéris.

Parce que je sais que dans le monde des baumes, même en passant le meilleur des nettoyants par après, on peut expérimenter des effets indésirables (les noirauds qui viennent en groupe sur le tarin et font la file jusqu’en bas de ta rue).

Il suffit que le produit se rince mal, que la peau décide qu’elle en garde un peu pour elle, qu’un des ingrédients soit du genre à pénétrer sans demander son reste, pas facile de s’y retrouver à moins de tester.

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Devant le lavabo, je prélève une noisette, je l’étale entre mes doigts pour profiter de la texture, mais j’ai déjà un gros problème à ce niveau-là : je sais qu’un des ingrédients de base est un mix issu d’huile de palme et de la cire synthétique. Au toucher, j’ai une impression de gras sec qui me dérange, un peu dans le style du cleanser 27 (de très très loin) en moins agréable.

L’odeur est délicieuse – sûrement une des raisons pour laquelle je continue de l’utiliser de temps en temps, le démaquillage est efficace même sur les mirettes (pas DANS les yeux, goumiche), ça ne pique pas ni ne coule.

Au rinçage, je conseille d’utiliser un muslin cloth pour ne pas se retrouver avec un film gras : de tous les baumes testés, c’est celui qui me laisse le plus cette sensation si je ne m’arme pas d’un tissu – mode kung-fu Mona ON.

Après, libre à vous de passer un nettoyant, je suis plutôt habituée à une one-step-cleansing-routine quand j’utilise un cleansing balm, mais celui-ci craint.

Après quatre ou cinq utilisations, je me suis rendue compte que des noirauds avaient élu domicile jusque sur mon front, j’ai donc ralenti la cadence et inclu le bidule dans un programme de nettoyage du style  baume / crème nettoyante / lotion / sérum / crème en espérant voir une amélioration.

 

Après recherche il s’est avéré que l’ethylexyl palmitate est réputé comédogène, j’en ai fait les frais sur l’arête du naseau (QUI VA PLANTER SA TENTE SUR PIC SI HAUT ?), j’ai donc commencé à switcher entre l’ultrasimple et celui de The Body Shop, en me disant que l’alternance finirait par être bénéfique.

Apparemment, à raison de trois utilisations par semaine, j’atteins ma limite avec ce beurre, au-delà, je commence à avoir la peau qui se prend dans un nuage terne et sans vie. Par deux fois j’ai enchaîné les utilisations, et par deux fois le même constat, c’était la fête à la pustulette.

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Le prix est souvent motivant pour les gens, il y a toujours cette entité dans la population qui cherche l’efficacité à moindre coût, mais honnêtement, je préfère recommander mon chouchou de chez Lush (pour sa composition irréprochable, sa texture beurre et son odeur si particulière) plutôt que de faire l’impasse sur le bien-vivre de ma couenne avec un produit similaire qui n’apporte aucun bénéfice – à part de l’huile d’olive et du beurre de karité, rien de transcendant dans le reste de la composition.
Liste d’ingrédients

Allez, on dira que c’est une petite déception, je vais m’en remettre, vous aussi, mais quand il s’agit de texture grasse, j’aime être contentée, ici ce n’était clairement pas un looping pour la lune.

 

Comme l’été nous cuit enfin le cerveau (vive juillet, pom pom pom), je suis repassée à un régime d’eau micellaire de temps en temps le matin, histoire de rafraîchir aussi un peu le minois :

Et j’ai enfin fini le tolériane dermo-nettoyant, que je rachèterais sûrement en septembre quand j’aurai envie de repasser à la douceur du retour de « vacances » (qui rime surtout avec boulot cette année, mais je tolère).

Je pense qu’au niveau démaquillage / tonique du matin, je suis bien, là.

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Donc voilà, je suis d’avis qu’en terme de baume démaquillant, j’ai moins été déçue par des formules plus chères, et pour l’instant, à part l’Ultra-Simple que j’ai racheté 3 ou 4 fois, je suis un peu blasée du doigt dans le pot de gras. A l’avenir je me concentrerai sur des formules à bas prix qui en ont dans le ventre – entendre bourrées d’actifs naturels et pas avec des huiles végétales jetées dans le fond d’une compo histoire de dire que.

 

Je pensais, comme souvent, que le nettoyant trilogy suffirait comme second cleanse, mais faut croire que, quelle que soit la technique, quand on a une peau qui s’engorge plus vite qu’un battement de cils, il est plus prudent d’espacer.

Pour celui-ci, je suis en mode « un chouilla, toute les trois pluies » jusqu’à écouler le produit.

Parce que je ne gaspille pas moi, madame, je finis les soins. Jusqu’au bout.

 

Des bisous les Caribous !
Baume Camomille The Body Shop acheté 14 euros (avec réduc)

Caribouland
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15 décembre 2014

Routine d’hiver contre les fantômes de gremlins

routine1Autant je suis quelqu’un de très volontaire, autant dès que mes pieds entrent en contact avec des chaussettes moelleuses et que je mange un bout de chocolat, je suis transportée dans une grotte sans bruit où je me crée une hibernation temporaire (deux minutes max) histoire d’un peu plus toucher au quotidien de l’ours roulé en boule pendant la saison froide.

Plaisir d’hiver, fourrure et calme intérieur.

Bla bla bla et hurlements dans la salle de bains, peau qui tire, mains qui crèvent la dalle, je pense que plus le vent s’installe, plus on risque de finir comme la vieille feuille qui refuse de tomber et se givre puis dégèle d’un soir à l’autre.

Je subis tout comme elle, je ferme la bouche et les yeux (difficile d’avancer sans trébucher), mais j’emmerde les intempéries et les dégâts qu’elles causent.

 

J’ai toujours ce sentiment que les bourrasques ressemblent à des fantômes de gremlins qui viennent te picorer le haut des joues comme des morfals, une fois que j’en balaye un et le met à terre, un autre me grimpe dessus et s’accroche à mon cou en faisant glisser ses griffes sur mes pommettes.

Sale bête.

Contre eux, il n’y a rien faire, à part essayer d’endiguer les dégâts, les ignorer, ou les faire frire dans un wok.

Du coup je dépense mon argent en skincare en essayant de passer à travers les boules et les « jingle bells » sans casser la déco, en ayant dans la tête une ritournelle qui souhaite le supplice intense de ces monstrueux gâcheurs de Santa Time.
Je les épluche, les zigouille, je hais les gremlins ghosts qui me chatouille dès que je mets un pied dehors.

 

Le démaquillage du soir

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Je crois dur comme fer à la théorie du « ce qui passe en premier peut te dézinguer une routine » : en gros, croire que le pouvoir d’un démaquillant/nettoyant n’a aucun impact sur l’état de la peau parce que « tu sais, ça ne reste que quelques secondes/voire minutes », c’est comme se mettre une asperge sous le bras, ça n’a pas de sens.

Plus la peau est sensible, plus elle multiplie les contraintes.

Partant du principe que la mienne est mixte, réactive (surtout en hiver), et qu’elle a une tendance à la déshydratation intense, je ne suis pas servie avec le chaud-froid, les ongles des gremlins, et ma recherche de zone T impeccable.

 

Du coup,

  • soit je pratique le sans eau, quand je sens que VRAIMENT, je ne peux rien supporter de plus (technique de la lotion micellaire + un pshiiit d’eau thermale, puis crème et basta)
  • soit je me rue sur un de mes baumes : je touche bientôt le fond du cleanser 27 comme celui du baume à la camomille. Vous qui râliez sur le prix, sachez que le premier je l’ai depuis 4 bons mois et que j’en ai encore pour 2 mois minimum, et que le lulu & boo n’aura pas fait long feu malgré son prix et son ultra-douceur. Alors c’est qui le winner ?

 

Dans un cas comme dans l’autre, je masse doucement, je ne me grouille pas, histoire de ne pas encore plus me stresser la bajoue.

Je ne suis encore qu’en phase de test du nettoyant Pai à la Rose & Camelia, mais je n’en pense vraiment pas grand chose (disons que dans la même gamme de prix, j’ai déjà trouvé mieux, sorry).

 

Tone your skin

routine3-copie-1.jpgJ’ai carrément craqué sur ce coup-là, parce qu’au niveau lotion, j’ai toujours été une skincare addict raisonnable et qui se tient.

Ca faisait un petit moment que je traquais une formule idéale qui fasse peeling, mais avec un bon dosage et surtout une vraie garantie d’éclat du teint à l’usage.

 

Et quand j’ai utilisé et surtout décrypté la formule de l’alpha toner forte d’Environ, j’ai sauté au plafond, en mode « mon tamagotchi a évolué, je suis une warrior ! » : trois ingrédients dans la formule (eau, acide glycolique, hydroxyde d’ammonium), 10% de dosage en AHA, le graal intégral.

Le petit précieux se cachait chez Kroonen & Brown – again – dans une vitrine qui ne m’attirait pas du tout, pour cause de packaging et philosophie très technique de la marque.

On en reparlera, parce qu’il y a tout un pan sur le pH de la peau qui est intéressant, mais clairement, malgré son prix de gros malade (54 euros pour 200ml, existe en version 100ml, sensiblement moins chère), c’est un des meilleurs toners spécifiques que j’ai pu m’appliquer sur la couenne depuis le début du blog.

 

Quant à l’hydrolat d’hélichryse, elle passe toujours très bien, tout comme son odeur, j’ai fini par m’y faire et apprécier son bouquet morbide. Je l’utilise plutôt le matin, ou certains soirs quand je veux faire un mini break avec mes peelings.

Donc je me balade toujours entre l’éclat et l’apaisement, admire la constance.

 

Hydrate 

routine4.jpgJe trouve ça toujours compliqué de trouver de bons produits en hiver parce que : de un, je développe des plaques sèches même quand je ne fais que du sans eau pendant une semaine, de deux, tout ce qui rime avec « soin intense » est souvent trop riche pour une peau mixte.

Alors qu’une peau sèche prendra la version riche de son doudou d’été, je ne peux sensiblement pas faire la même chose.

 

Le midnight recovery concentrate est le revenant qui, chaque année, à la même période, débarque ni vu ni connu sur mon armoire et me soulage à la manière d’une tasse de thé lors de soirées difficiles.

Le problème est qu’à part venir à bout de mes plaques et d’un teint ponctuellement parcheminé, il n’hydrate pas EN SOI, même s’il permet à la peau de mieux préserver son capital aqueux.

Je ne l’utilise donc qu’en phase de crise, jamais vraiment en continu. 

 

Comme ma vie n’est qu’un heureux concours de circonstances, la semaine passée, j’ai reçu le fameux flacon du sérum Booster de Novexpert sur lequel je lorgnais depuis un petit moment (à cause des zouailles) et de la promesse d’une formule aux trois poids moléculaires d’AH – acide hyaluronique.

Rien d’occlusif dans le flacon, que du comblement « interne » par repulpage et donc pas avec des ingrédients flouteurs (OUT les gros menteurs !).

Le lendemain de ma première utilisation, mes petits plis habituels près du nez étaient partis et j’avais les joues d’une gosse qui emmagasine bien ce que sa grand-mère lui prépare comme petits plats.

 

Quant à la crème, le choix a été difficile car je finissais l’hydralba légère et je rechignais à acheter la riche, du coup j’ai jeté mon dévolu sur Weleda, crème rose – bio – confort absolu, suis mon regard.

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Dedans il y a :

Eau, huile d’amande douce, alcool, esters d’acide gras, glycérine, cire d’abeille hydrolysée, huile de noyau de prune, xanthane, acide lactique

 

Pour celles et ceux qui veulent du basique, qui n’a pas de parfum (à part celui des ingrédients), et qui respecte sa promesse, à savoir « prévenir du desséchement cutané », ce fluide confort est une merveille dans sa gamme de prix.

Il ne faut pas craindre l’alcool en troisième position (ça ne veut pas dire que cela compose 30% de la formule !!!), entouré de l’huile d’amande douce (très émolliente), de la glycérine (pour l’hydratation intense), de l’huile de prune (assouplissante, régénératrice) et de cire d’abeille (protectrice), il n’agresse pas et est surtout là pour assurer une bonne répartition cutanée des actifs.

Sur le papier, on s’attend à une formule assez épaisse, mais une fois étalée, le fluide se comporte comme une crème classique, qui pénètre instantanément – sent vraiment une odeur bizarre – et adoucit en un clin d’oeil.

Je l’utilise matin et soir depuis que je l’ai, et malgré les 30ml, je pense qu’elle pourra me tenir trois mois sans problème. Je n’ai noté ni boutons, ni rien d’alarmant (type RAAAAH MON DIEU ça me graisse la zone T), donc je note que l’huile d’amande douce passe très bien en hiver sur ma peau.

Comme un plaid cosmétique. 

 

Yeux & Peeling du visage 

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Les peelings et le contour des yeux sont chez moi deux sujets qui répondent aux même exigences : application de temps en temps, en petite quantité, surtout sur la zone la plus touchée. On tapote, et on attend de voir les effets.

 

Pour mes mirettes, je n’espère rien, à part un bon niveau de chouchoutage, j’ai déjà abandonné l’idée qu’un petit tube (cher ou pas) pouvait CARREMENT changer mon tour orbital.

J’ai donc continué à utiliser le SVR quand j’avais la paupière irritée, et le baume regard d’Avène pour le soin quotidien.
J’avais reçu ce dernier quand il faisait encore assez « chaud » (haha, chaleur, Belgique), et il ne me convenait pas du tout pour la saison.

Quand les températures aglagla ont débarqué, son utilisation avait plus de sens, vu sa texture épaisse.

 

Dedans il y a :

De l’eau d’avène (apaisante), de la paraffine liquide (très protectrice, pas remarqué de grains de miliums à l’usage), des huiles estérifiées, de la glycérine, des silicones et polymère (effet baume), et bien plus loin les ingrédients mis en avant pour décongestionner (sulfate de dextran), repulper (acide hyaluronique) et à l’action antioxydante (tocopheryl glucoside).

AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). MINERAL OIL (PARAFFINUM LIQUIDUM). CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE. ISOHEXADECANE. GLYCERYL STEARATE. PEG-100 STEARATE. GLYCERIN. DIMETHICONE. PEG-12. PROPYLENE GLYCOL ALGINATE. 1,2-HEXANEDIOL. CAPRYLYL GLYCOL. CARBOMER. DIMETHICONE CROSSPOLYMER. DISODIUM EDTA. GLYCERYL LINOLEATE. GLYCERYL LINOLENATE. GLYCINE SOJA (SOYBEAN) OIL (GLYCINE SOJA OIL). SODIUM ACETATE. SODIUM DEXTRAN SULFATE. SODIUM HYALURONATE. SODIUM HYDROXIDE. TOCOPHEROL. TOCOPHERYL GLUCOSIDE. WATER (AQUA)

 

Finalement, l’effet anti-poches et fatigue n’est vraiment pas flagrant, il convient surtout comme texture fine MAIS riche pour le contour de l’oeil, qui remplit son rôle de bouclier contre les golums extérieurs (froid, pluie, neige, orage). Rien de furieusement fou, juste un basique sans fioritures.

 

Concernant le peeling, je couple, un soir sur trois, la lotion Environ avec la crème LACM1 à l’acide lactique. Je touille, j’en applique une fine couche en masque, et après 20 minutes je rince et me fais des doudouces (forcément, ça rend la peau soyeuse !).

Un avant/après est prévu pour l’article à un mois et demi après le début de la cure avec ces deux produits.

Mais jusqu’à présent, je suis ravie, j’ai juste du réduire la fréquence du traitement, parce qu’avec le temps, la peau s’affine et devient plus sensible (forcément).

NDLR : Je porte toujours un écran solaire si je vois que la journée sera chargée en UV, et donc en général, soit j’utilise la hydralba UV, soit la daliy defense de Kiehl’s. Comme d’habitude.

 

Tu remarqueras que les masques sont les absents de ma routine d’hiver, j’ai plutôt tendance à passer de l’hydratant apaisant d’Avène à la crème de massage Tsukika – et vice et versaetera.

Quand je voulais de la « vraie » hydratation, je raclais jusqu’à présent les bords du pot de mon overnight hydrating masque de Kiehl’s.

Mais je l’ai fini.

Du coup je suis perdue, encore un nouveau produit à trouver, acheter, essayer, kill may.

Si tu as des suggestions, je les note avec plaisir.

 

Et sinon, j’espère que tu as aussi trouvé une parade pour envoyer paître les gremlins givrés, même avec une peau mixte, crois-moi, rien ne vaut ce qui donne du gras à la peau, crée une couche, protège et mime une polaire. De l’hydratation dessous, une bonne crème dessus, et c’est la combinaison parfaite pour passer un hiver tranquille sans ces tarées de bestioles.

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Des bisous les Caribous ! 
(produits reçus : nettoyant Pai, Serenage Avène,
démaquillant lulu & boo, eau micellaire avène, sérum Novexpert)

Caribouland
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8 août 2014

Le Cleanser 27 ou ce baume nettoyant extraordinaire. Vraiment.

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Comme toujours, l’histoire commence par un échantillon jeté au fond d’un sac au moment de l’achat, Mona qui rentre chez elle, arrive complètement vannée, se dit « oh bon, on va essayer ».

Le Cleanser 27 n’est pas un baume nettoyant qui s’essaye, c’est un cleanser qui s’adopte.

 

Les yeux brillants de la gosse qui découvre ses jouets sous la sapin, qui vient d’apprendre une très bonne nouvelle, qui entrevoit de nouvelles sensations, un monde olfactif fantastique par lequel on voyage, s’apaise.

J’ai entrevu tout ça la première fois que j’ai utilisé ce foutu soin, et depuis, après 3 samples, j’avais commencé à mettre de côté pour m’acheter le grand format, me persuadant qu’il était utile, vital que je le possède.

De tous les cosmétiques de démaquillage, il n’y a que lui qui me mette dans un état pareil.
Kimmy dit qu’il fait glousser, oui c’est un peu ça, la danse de la joie en prime, et les mains qui rient.

 

Cosmetics 27

Bien loin d’une atmosphère américaine, la marque a été créée par  Michèle Evrard (à qui je voue un culte sans limites depuis, je lui construis un pont, un kaléidoscope sans plan, tout ce qu’elle veut).
Elle a voulu « proposer des soins dermo-cosmétiques essentiels », dont l’ingrédient central est la centella asiatica, et viser des formulations avec un maximum d’ingrédients d’origine naturelle, sans parabènes, phénoxyethanol, dérivés pétrochimiques ou silicone.

Il y a seulement 7 produits qui ont été développés, le plus connu étant le baume 27, petite bombe qui contient 27 ingrédients actifs et permet aux peaux le plus sensibles de se remettre sur pieds, un genre de doudou universel qu’on dégaine dès que notre visage a du mal à retrouver le droit chemin .

 

Cleanser 27

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Quand j’ai découvert mon premier baume nettoyant, je pensais qu’il n’y avait que les huiles démaquillantes qui faisaient bien leur boulot pour se débarbouiller, et qu’une autre texture ne serait jamais aussi efficace.

Boum dans le mur.

Faux faux faux, depuis que j’ai viré mes huiles je ne jure plus que par des textures qui se présentent sous forme de pâtes, fondent sur le visage et me procurent un plaisir intense, le but étant que plus c’est épais et gras, plus j’aime ça.

Donc quand le cleanser 27 a débarqué dans ma vie, j’avais déjà roulé ma bille, grand dinosaure, roi de la jungle, diplodocus qui pensait brouter la même herbe que d’habitude, et pourtant, même lorsqu’on pense avoir tout vu, l’étonnement nous guette encore et surprend sans crier gare.

BOUH !

 

Packaging, texture et composition

Côté packaging, rien de bien filou, un pot, une spatule, et roule ma poule.

Au niveau des ingrédients, la tête de liste est occupée par des huiles estérifiées/hydrogénées (donc pas pures, surtout là pour apporter un vrai plaisir pendant le massage), de l’huile de sésame (émolliente et antioxydante), de tournesol (adoucissante), du beurre de karité (nourrissant, protecteur), de l’huile de macadamia (normalisante, apaisante), poudre de bambou (action exfoliante et détoxifiante), du parfum, huile de pracaxi (puissant hydratant cutané, antiseptique), du bisabol (anti-inflammatoire reconnu), de l’alcool, de la centella asiatica (plante magique, excellente anti-radicalaire, apaisante, calmante, et cicatrisante) et de l’extrait de camomille allemande, entre autres.

Comme promis, on ne retrouve pas de silicone, pas d’huiles minérales, rien que du bon.
Dans l’absolu, j’aurais aimé une base plus active, rien qu’à la lecture des composants, mais finalement, à l’utilisation, l’équilibre a été parfaitement pensé et je n’ai rien à redire dessus.

Caprylic / Capric triglyceride, Hydrogenated palm kernel glycerides, Caprylic/Capric glycerides polyglycerin-10 esters, Tribehenin, Glyceryl dibehenate, Sesamum indicum (Sesame) seed oil, Sucrose distearate, Hydrogenated castor oil, Trihydroxystearin, Hydrogenated palm glycerides, Helianthus annuus (Sunflower) seed oil, Butyrospermum parkii (Shea butter) extract, Macadamia ternifolia seed oil, Glyceryl behenate, Bambusa arundinacea stem extract, Glyceryl undecylenate, Parfum (Fragrance), Pentaclethra macroloba seed oil, Aqua (Water), Tocopherol, Bisabolol, Alcohol, Centella asiatica extract, Chamomilla recutita (Matricaria) flower extract.

 

Les doigts dans le pot

La première fois que je me suis démaquillée avec ce petit précieux, j’avais passé un excellent moment chez kroonen & brown, un maquillage élaboré sur le visage, le genre de terrain favorable pour voir ce qu’un cleansing balm avait dans le ventre, et en à peine une utilisation, je suis tombée amoureuse.

Les doigts dans le (minuscule échantillon) pot, j’ai prélevé une noisette, et commencé à masser mon visage avec. Au rinçage le résultat était sans appel, mon petit épiderme respirait comme jamais, une merveille.

 

Ce qui séduit avant tout, c’est le parfum qui se déplie comme une fleur, rien de tropprenant, quelque chose de crémeux et très relaxant (contrairement à certaines odeurs de parfumerie qui m’assomment d’une migraine rien qu’en sniffant le pot, ici MADAME, y a de la délicatesse).

Il me serait incapable de décrire ce qui se dégage comme fragrance pendant que je masse mes bajoues, mais ce n’est ni herbacé, ni artificiel, très particulier et directement enchantant (la fille sous acide te dit que ça sent BON).

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La pâte se transforme rapidement en huile sans se faire prier et glisse comme du petit beurre sur la peau. On est donc plus proche d’un démaquillant huileux que gras (oui, dans ma tête, il y a une différence, tu me diras si tu fais la même), fin sous les doigts sans mimer une texture trop »sèche ».

 

Après deux-trois utilisations, j’ai fini par suivre le protocole exact :

  • Prélever à l’aide de la spatule une noix de baume
  • Appliquer à sec sur le visage, le cou et le décolleté
  • Masser durant 1 minute, le baume se transforme et devient huileux
  • Humidifier le visage , le baume se transforme en une émulsion crémeuse et douce
  • Continuer le massage encore 1 minute pour parfaire le nettoyage  et l’exfoliation douce
  • Rincer à l’eau, puis sécher le visage en tamponnant à l’aide d’un linge propre.

 

Pour une meilleure action des principes actifs, il est recommandé de réaliser un massage complet d’environ 2 à 3 minutes. Cet exercice stimulera la circulation ce qui aura pour effet de décongestionner les tissus, d’améliorer l’éclat et la tonicité de la peau

 

Parce qu’il est addictif, j’ai toujours eu du mal à décoller les mains de mon visage pour ajouter de l’eau, voulant prolonger le massage (qu’il soit de la phase grassouillette ou crémeuse), le rinçage est un moment de déception totale, de descente du carrousel quand on veut encore faire hue dada.

On aimerait se balader avec le minois mouillé et revivre sans arrêt la phase pâte/huile/eau lactée/pâte/huile/eau lactée, ne jamais se séparer du cleanser 27.

Dormir avec.

 

Une fois qu’on a tapoté et séché sa peau avec une serviette, elle est lisse (mais lisse !) comme celle d’un bébé et tellement agréable au toucher qu’on oublie tout, on retournera faire hue dada dans 24h, en attendant, on se plotera les joues devant une série.

 

J’ai noté 5 choses importantes, finalement :

  • une fois, utilisé sans arrêt pendant quelques soirs (5 au total), il a fait cicatriser en un temps record un kyste que j’avais charcuté jusqu’à la moelle comme une cannibale
  • il laisse la peau d’une infinie douceur : pas d’effet filmogène légèrement épais comme avec le Ultrasimple. Ici la peau ressort du nettoyage comme un tissu de soie précieuse, MAIS VRAIMENT, je n’ai jamais eu ma peau aussi douce, même pas avec la clarisonic !!!!
  • je pleure déjà le moment où je vais finir le pot alors que je viens seulement d’acheter le full size (après trois échantillons), bonjour la négativité
  • dans l’absolu, il vaut mieux éviter de l’utiliser pour se démaquiller les yeux, la marque le déconseille, j’ai essayé, et une fois sur trois, effectivement, ça picote un peu la gouttière, donc je me pré-démaquille les yeux quand je l’utilise
  • Il est parfait pour les peaux sensibles/réactives : j’ai pas eu de réactions (boutonneuses ou de plaques rouges) et les ingrédients sont sans « danger », donc validé ! Son action exfoliante sur la peau grâce au bambou ne se fait pas sentir (pas de crissement, on ne perçoit pas de grains sous les doigts), mais c’est certain qu’il participe au résultat grandiose

 

Je pense arrêter mon blog ici.

Fermer boutique.

J’ai trouvé le summum du cocooning facial, à quoi ça sert de continuer, hein ?

 

Bon , très clairement, il s’agit du produit le plus cher que j’ai jamais acheté pour prendre soin de moi, me chouchouter. J’ai fait ça comme une grande, en mettant un peu de côté, donc l’achat a été mûrement réfléchi, mais il ne s’agit pas d’un produit INDISPENSABLE pour une personne qui compte ses sous.

Donc oui, j’envoie du rêve parce que ce produit me fait rêver/baver, mais j’assume.

Il transforme ma peau en tapis doux comme une caresse (l’effet perdurant), a une odeur qui reste et m’enveloppe le soir quand je l’utilise. Je n’ai aucune sensation de tiraillement (je me balade pendant deux trois heures avant de me coucher sans rien mettre sur ma bobine, et puis parfois je mets rien en fait), pas de rougeurs, des boutons qui cicatrisent plus vite (là j’en ai plus, mais c’était valable il y a deux semaines), une peau pleine de vie (comme si elle était partie faire un jogging sans toi).

 

Si ça ne tenait qu’à moi, je ne ferais que parler en superlatifs pendant toute la soirée, te vendre le cleanser 27 en te faisant des grand yeux pour te tenter sous hypnose.

Mais enfin, à quoi bon convaincre le monde entier tant que je suis convertie et convaincue par ce doudou épidermique, il n’y a que ça qui compte.

Je suis aux anges, et je le fais savoir. #Gniiiiiiiih

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 60 euros les 125ml chez Kroonen & Brown à Bruxelles (livraison possible !)
Disponible également sur le site de la marque pour les frenchies et les corses
Et y a sûrement d’autres sites mais la flemme de chercher…

Caribouland
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27 août 2013

Un démaquillage Ultracool avec Ultrasimple de Lush

US1.jpgEdit du 03/06/2014 : ce produit (la version 100 gr) m’a duré un an, à raison de deux à trois utilisations par semaine, selon les saisons, donc excellent rapport qualité prix.

 

Ah les cleansings balms, des petites merveilles qui se cachent dans une texture aussi grasse que le fond d’une friteuse…

Ça donne envie, hein ?

Goumiche, il faut que tu retiennes ceci (si ce n’est toujours pas imprimé sur chacun de tes neurones) : plus un démaquillant est gras, plus il va ôter ton maquillage et les impuretés accumulées au fil de la journée pour te rendre un visage naturel, reposé et bien net.

 

Il y a un mois et demi, un peu en rade, et surtout, arrivant sur la fin de mon tube de Liz Earle, j’ai du faire une concession : acheter un produit qui vienne de Belgique.

Oui mais, trouver un baume dans mon pays, c’est comme qui dirait la GALÈRE internationale, j’avais un peu de mal à savoir vers quelle enseigne me tourner et je refusais de repartir vers les huiles démaquillantes.

 

Plus que larguée, je me suis mise à fouiller le site de Beauté Test de long en large, affinant les filtres jusqu’à arriver à une sélection de 20 produits, et dedans, TADAM, il y avait l’Ultrasimple de Lush.

J’ai quand même mis trois jours pour l’acheter (oui, en général je cherche des avis pendant un jour, puis le second je l’achète, mais là j’ai eu un bug) parce que les avis étaient soit totalement pour, soit totalement contre et pour trancher il fallait que je me jette à l’eau et mette ma peau en jeu.

Donc j’ai mordu sur ma lèvre, fait un petit gniiih, et je suis repartie avec un minuscule pot de 100 grammes et 17 euros en moins dans ma poche.

 

Ultrasimple de Lush

(Petite parenthèse sur Lush

Lush est une marque qui vogue un « chouilla » (sans le vouloir ?) sur la vague du greenwashing et vous vend des produits faits mains et à base de composants naturels.

Du coup, les gens imaginent des gentils employés qui épluchent des bananes, pèlent des avocats, et mixent le tout avec un robot de troisième main.

Teuteuteuh.

CERTES, ils fabriquent les produits frais à la main et il y a des ingrédients bien cleans qui composent la majorité de leurs gammes de soin, mais LUSH n’a jamais prétendu se passer de SLS dans ses shampoings, ou encore de parabens dans ses toniques.

Donc, si vous voulez des produits qui ont tout de même de vrais actifs dedans, je vous dis OUI, allez faire un tour en boutique (les employés sont souvent déjantés, ça met de bonne humeur!), mais si vous pensez que c’est totalement nature et que vous achetez une marque bio 100% sortie de la gueule du lion de la savane, non, TRY AGAIN.

On referme la parenthèse)

 

Quand je vous parlais des revues que j’avais lues, les remarques négatives qui revenaient le plus souvent étaient :

  • ça laisse un film gras
  • ça ne nettoie pas bien
  • ça m’a donné des boutons
  • et c’est cher pour ce que c’est

 

Les trois premières constatations se rejoignent, mais je pense que quand on a la technique, on peut rarement se louper.
Tour d’horizon du bestiau pour les nul(le)s.

 

Démontage de la bête

Le pot est tout simple, bien hermétique, ce qui m’incite à vouloir le balancer un peu partout pour voir s’il peut résister aux chocs les plus violents. En soi, je trouve le format plus que pratique MAIS peu hygiénique.

Donc, on ne met pas ses doigts poisseux dedans, on se lave les mains avant de l’utiliser, ou on utilise une petite spatule pour prélever du produit.

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Dedans, il y a plein de bonne choses

De l’huile d’amande douce qui assouplit la peau et la protège, de l’eau de rose et de l’absolu de rose qui ont un effet astringent et calment les rougeurs, de la cire d’abeille cicatrisante et anti-inflammatoire également, du miel et de la glycérine pour l’hydratation, de l’iris pour apaiser, du benjoin pour empêcher la déshydratation de la peau, et enfin deux parabens (bon ça c’est pas des bonnes choses, mais ça empêche le tout de moisir).

Huile d’amande douce (Prunus dulcis), Eau de rose (Rosa damascena), Cire d’abeille (Cera alba), Miel, Extrait d’iris frais (Iris florentina), Glycérine, Absolu de rose (Rosa damascena), Teinture de benjoin (Styrax benzoin), Parahydroxybenzoate de méthyle (Methylparaben), Parahydroxybenzoate de propyle (Propylparaben)

 

Le produit se conserve pendant un an, mais à mon avis, au rythme d’une utilisation par jour, il peut facilement durer trois mois.

Au niveau de l’odeur, j’ai un peu eu du mal à m’y habituer mais je m’y suis faite : on est dans le vague, entre une odeur chaude et un reste de tapenade d’olive, en gros ça sent juste les joyeux lipides qui s’assument des pieds à la tête.

 

Comment on s’y prend ?

  • On prélève une noisette de produit (environ deux à trois haricots dodus), et on commence par chauffer la matière entre ses mains
  • Une fois que le baume est bien travaillé, on l’applique sur visage sec en massant les zones à problèmes pour décoller un maximum de crapougniasses (on n’appuie pas comme une malade non plus, le but n’est pas de finir rouge comme une tarentule en feu)

 

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  • Une fois qu’on a bien démaquillé son visage (et qu’on ressemble à un mélange de fond de teint et de pollution sur pattes), on démaquille les yeux du bout des doigts comme avec de l’huile démaquillante classique
    On peut reprendre un peu de baume si on a un maquillage très chargé sur cette zone
  • On rince ses mains avec un savon gras(sinon ça colle de partout avec l’eau, c’est désagréable), et on prend un tissu type muslin cloth ou linge en coton pour bébé (un gant de toilette ou une éponge en cellulose sont tout aussi valables)
  • On passe le tissu sur son visage en veillant à bien ôter tous les résidus du baume et du maquillage
  • On rince son visage à l’eau froide pour bien refermer ses pores, on tamponne avec un essuie et on passe un coton imbibé d’une lotion au choix (pour moi, c’est de l’eau de rose)


Et c’est fini.

 

Mes recommandations, conseils, mon expérience du produit

J’ai la peau mixte et déshydratée qui s’est stabilisée depuis quelques mois et malgré quelques boutons passagers quand je suis stressée, je n’ai rien à signaler.

Les premières fois où j’ai utilisé Ultrasimple, j’ai remarqué qu’effectivement cela laissait un film sur la peau après nettoyage, mais rien de désagréable, au contraire.

Vu l’état du tissu après le débarbouillage, je savais que ce qui restait sur mon visage n’était autre que les fameuses couches de protection que laissent les huiles et la cire contenues dans le produit.

Une fois la lotion passée, vous avez la sensation d’une peau propre, fraîche, qui ne tire absolument pas, qui n’a pas spécialement besoin de crème (en hiver je pense que ce sera un très bon allié pour certaines d’entre vous), et qui est toute jolie.

 

Sur le pot, il est mis que ce produit convient plutôt aux peaux sèches et sensibles mais :

  • il faut tester : vu mon type de peau j’aurai très bien pu bourgeonner et je me retrouve avec une peau toute souple et sans imperfection, donc aucun problème
  • il faut utiliser beaucoup d’eau, ou une bassine : il est impératif que l’eau soit chaude pour faciliter le nettoyage, et il faut se passer plusieurs fois le linge humide sur le visage ===> je ne pense pas que ce genre de méthode convienne aux peaux les plus réactives et/ou qui ne supportent pas l’eau
  • Ceci étant dit, j’ai trouvé des revues youtube dans lesquelles les filles « rinçaient » Ultrasimple avec de l’ouate imbibée d’eau chaude, ou encore se passaient un coton imbibé de tonique pour tout retirer, peut-être est-ce moins agressif pour les épidermes gnangnans (ce sont les résidus qui font des boutons le plus souvent, donc prenez le temps de passer le coton partout sur le visage sans oublier les « coins », type tempes, ailes du nez, sourcils)

 

Je trouve que ce produit est une bonne alternative pour les personnes qui souhaitent une autre texture que les huiles démaquillantes, ou qui veulent un produit nomade qui fait bien son boulot (bon, nomade, mais ne le trimbalez pas en festival, ça ne colle pas avec cette ambiance-là).

Comme il fait le même boulot qu’un cleansing balm, il ne faut évidemment pas passer de nettoyant sur le visage après l’Ultrasimple et la crème pourrait s’avérer superflue.

Il fait donc office de démaquillant-nettoyant-crème tout comme le Liz Earle, J’AIME !

 

Conclusion

Il y a sûrement moyen de faire un baume chez soi qui se rapproche de celui de LUSH, mais pour une première expérience d’un produit de soin de la marque, je suis conquise (j’avais testé leur henné, mais bon, j’ai connu mieux par après).

Ultrasimple c’est la simplicité d’un corps gras qui vous laisse la peau douce et hydratée comme une framboise dodue, on peut difficilement trouver plus…simple (oui, il fallait que je fasse la blague).

 

Si le prix vous freine, Lush vend aussi ce nettoyant dans un format de 45 grammes, un bon moyen de tester sans se ruiner.

 

Et pour celles qui doutent encore de l’efficacité du baume, voilà. Pour info, je n’étais pas maquillée du teint aujourd’hui (à part un peu de bronzer) :

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Des bisous les Caribous !
Lush Ultrasimple 100gr // 17.45 euros
45gr // 10.45 euros

Caribouland
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25 avril 2013

Les cleansing balms

Quand je découvre quelque chose, je dois sûrement vivre cette même ivresse que les gars qui se ruaient vers l’or :  l’impression d’avoir déterré des pépites et hurler  » diiiiire que pendant tout ce temps c’était là sous mon nez, didjuu ! »

Ma découverte du mois, donc, le truc sous le pif que je ne connaissais pas, ce sont les cleansing balms.

J’arrive sûrement après une guerre pour les plus calées d’entre vous mais dans ma salle de bains, le changement de bord a eu lieu quand mon huile Edenens est arrivée à son terme.

cleansingbalmlizearle.jpg

La plupart du temps, je traîne sur feelunique, je traînote même, je pianote, passe d’une page à l’autre, et alors que je galère pour trouver un produit à la compo plus ou moins sympa, je tombe sur le mot « cleansing balm« .

Tiens tiens. Trois googlitudes plus tard, je suis en transe derrière mon écran parce que je viens de découvrir un monde pailleté niché entre le démaquillant et le nettoyant.
Si la plupart des huiles actuelles du commerce s’émulsionnent et deviennent du petit lait après l’ajout d’eau, je n’ai jamais eu ce sentiment de « nettoyage vraiment complet ».

Comme si l’huile était efficace mais qu’il manquait un petit quelque chose pour que je me contente de cette seule étape dans mon millefeuille.

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Le principe du cleansing balm

Souvent présentés sous forme de baumes huileux ou crémeux, ce sont des textures riches, avec beaucoup d’huiles dedans qui permettent de bien décoller le maquillage et la pollution qu’on accumule dans ses pores pendant la journée.

muslinTourné comme une sorte de rituel par la plupart des marques spécialisées, ces nettoyants/démaquillants performants sont vendus avec une mousseline (ou MUSLIN en anglais).

Il s’agit d’un carré de tissu, le plus souvent du 100% coton, qu’on imbibe d’eau bien chaude, et qui sert à ôter le produit du visage en ayant les pores bien ouverts grâce à la chaleur.

Une fois le nettoyage terminé, on referme ses pores avec un splash d’eau froide, et on est pimpant.

Je vous reparlerai du  Cleanse & Polish de Liz Earle, le baume que j’utilise en ce moment, car je n’ai pas encore assez de recul que pour avoir un avis définitif sur l’effet à moyen terme.

Mais en tout cas, sur le (très) court terme, je constate déjà deux choses :

  • la peau reste bien hydratée et parfaitement nettoyée !
  • c’est la première fois qu’un nettoyant (autre que le miel) me laisse cette sensation de douceur exceptionnelle, sans que l’application d’une crème de soin soit nécessaire par après (oui oui !)

Il est certain que l’usage de la mousseline joue énormément dans l’efficacité du produit, et surtout dans l’expérience sensorielle.

Plein de marques ont fait leur preuve, Liz Earle donc, mais aussi Emma Hardie, Balance Me, Eve Lom, et j’en passe.

Même s’il est vrai qu’en général l’investissement de départ paraît élevé, le produit va vous durer assez longtemps (et pour les tissus, he bien, ça dépendra de vos qualités de ménagère)

Le confort après utilisation en fait un soin que je trouve totalement adapté à toutes les filles, quel que soit leur type de peau.

Alors, vous connaissiez ? Ca vous donne envie ?

Des bisous mes Caribous !

Caribouland
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