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22 octobre 2015

Quick tip: s’hydrater sous la douche avec des barres de massage

barre massage

Et la tentative désespérée de la Monette pour en créer une.

J’ai une très grande motivation, par nature. Mais mon degré de concrétisation des idées approche la tentative d’escalade d’un lombric sur un rocher.

Grande gueule on dit.

Il y a deux semaines, je passe sous la douche, et je me dis que, quitte à faire des folies, j’allais laisser le king of skin de côté pour prendre une « bête » barre de massage de chez Lush, et voir si on arriverait à un résultat post wash-wash équivalent – mona qui se fout des catégories, c’est devenu un karma perso.

 

Shades of earl grey dans une main (hin hin, les comiques)(christian grey, sors de chez moi), je me passe le galet sur le corps comme on surfe sur une vague, y a pas d’accroche, rien, elle fond aussi bien que son homologue – même prix, un chouilla moins de matière, mais du coup, une palette plus large d’odeurs accessibles dans le bouquet des barres de massage de la boutique.

Et là, l’essuie de bain qui pendouille encore sur mon corporel, me vient l’idée saugrenue de faire tagada tsoin tsoin avec la cuisine home-made, en mode recherche du graal créé par mes petites mains.

Je note ce qu’il me faut pour le lendemain : des beurres naturels, des huiles essentielles, et de la vitamine E au cas où. Basta.

Beurre de cacao issu du commerce équitable (Theobroma cacao), Beurre de karité issu du commerce équitable (Butyrospermum parkii), Huile essentielle de bergamote (Citrus aurantium bergamia), Parfum (parfum), huile essentielle de citron vert de Perse (Citrus aurantifolia), Huile essentielle de citron (Citrus limonum), Hydroxycitronellal* (Hydroxycitronellal*), Citral* (citral), Géraniol* (geraniol), Eugénol* (eugenol), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool)

barre massage 2

24h plus tard, je rentre chez moi avec mes précieux ingrédients MAIS je me sens comme une idiote – Totoche 3000 dans toute sa splendeur, parce que je me rends compte que j’ai zappé l’étape « au moins un beurre dur » dans la recette.

J’ai surtout misé sur le karité (mousse de beurre qui sent fort), la coco (fondante) et le beurre de mangue (pas le plus hard de tous les body butter qu’offre la nature), mais jamais il n’est m’est venu à l’esprit que le schmilblick aurait du mal à prendre « tel quel ».

Je comptais peut-être sur Mickey et une pincée de Fantasia.

 

Soit, je me transforme en Rambo Roi de La Barre, et m’improvise cuisto-cosméto d’un soir :

La barre : 1/3 coco + 1/3 mangue + 1/3 karité = 3/3 auquel j’ajoute presque son équivalent en cire d’abeille (avec HE de bergamotier)

Pour les petits ronds:  j’ai uniquement fait mangue/coco et la part égale de cire d’abeille (avec HE de lavande – petit grain bigarade)

Le tout dissout au bain marie, et placé dans des moules en silicone au frigo.

 

Et ça donne…des barres et petits dômes plutôt sympas pour protéger les lèvres (testé et approuvé) mais incapables de fondre convenablement sur mes guiboles (et bon, je suis pas là pour me raper l’épiderme avec un beurre dur)(bloody parmesan powa).

DONC TANT PIS, pour le moment.

 

Je me rattraperai quand j’aurai mis la main sur un beurre de cacao qui n’excède pas ma limite morale budgétairement parlant, parce que ça aussi c’est une épopée pour en trouver.

D’autant plus qu’à chaque fois que je suis dans un quartier comme Matonge, on essaie de me vendre un truc farfelu (vous voulez des extensions mademoiselle ? – QUOI sont pas beaux mes cheveux ?), et je reste trois heures à parler avec une belgo-africaine, parfaite inconnue, de beurres corporels que je pensais réussir le soir-même sans peine.

 

Si tu as la flemme, je voulais juste dire qu’une barre de massage de chez Lush censée convenir à une application sur peau sèche s’applique aussi très bien sur la nouille quand elle est mouillée, under the shower. Un must pour paresseuse.

Et que concernant le côté home-made, j’ai encore du boulot.

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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21 septembre 2015

Mask of Magnaminty, la boue verte et des trous

magnaminty

Chaque achat cosmétique a un rôle bien précis.

Dans ma salle de bain, il y a le gel douche « je n’ai pas réussi à trouver la viande d’agneau dans le rayon », l’huile pour le corps « j’ai oublié mon écharpe, j’en ai ras la babouche », le coupe-ongles « manquait plus que je marche dans la seule merde de chien du quartier », ou encore le porte-savon « non mais t’as vu comment elle m’a bousculée la donzelle ? ».

Des soins et accessoires qui comblent un dépit ou une rage contenue.

 

A chaque fois que je suis frustrée, je veux aller au magasin et si le premier shop ne me comble pas, je persiste comme une furie, quitte à laisser monter l’angoisse et claquer plus que de raison dans un endroit dont l’adresse n’était pas cochée sur ma liste.

J’appelle ça le mode avalanche : tu laisses glisser les skieurs jusqu’à ce que la catastrophe arrive.

 

Le dernier masque que j’ai acheté a résulté d’un gros ras-le-bol, d’une situation sans happy ending, où je ne faisais qu’errer d’un établissement à l’autre sans trouver mon du.

Je cherchais à m’acheter un jean classique. Un bête jean. Sans trous. « Avec les poches bien hautes ma chérie, ça met les fesses en valeur » – Copyright Cristina Cordula.

 

Je voyais des matières fines pendouiller sur les cintres, des leggings cuisses saucisses (ceux qui boudinent), des pantalons dans lesquels on aurait pu construire une porte d’entrée de palace dans chaque trou, des deux-pattes raccourcis (taille 13 ans) alors qu’on entre en saison froide voire arctique. J’ai OSE demander à un vendeur s’il pouvait me conseiller sur ce que je voulais, histoire de ne pas fouiller la boutique pour rien.

Regarde interloqué vers mon corps de moustique : « m’enfin mademoiselle, c’est la mode les frocs destroy, ajourés, sinon on a des jeggings ».

 

J’ai activé le piston dans mes jambes et quitté l’endroit fissa, en me disant que si c’était la mode, je préférais être has-been plutôt que d’avoir froid aux genouilloux et les mollets givrés, investis de courants d’air par-dessus le marché.

Je regrettais les enseignes d’il y a 10 ans, où tu trouvais des basiques en deux temps trois mouvements, sans bloquer un après-midi entier juste pour « chercher ».

 

En errant au premier étage de la galerie du shopping, je sens une odeur typique qui monte du rez-de-chaussée, une effluve jouissive, je me surprends à lancer un « JE SUIS SÛRE que je sens du Lush », aux aguets, complètement droguée sur l’escalator, je piste le parfum jusqu’à apercevoir l’enseigne.

Grosse addict la fille.

Dans le magasin, je m’amuse avec le jeune vendeur, lui demande de me montrer TOUS les nouveaux produits corps sauf les boules de bains (pas de baignoire, regret infini quand je vois les boules dorées qui se délitent en marée de paillettes), on passe d’un galet pour poncer les patounes à une gelée de douche instable, j’avais enfin un semblant de sourire qui revenait sur mon minois.

Les masques paradaient comme des puddings grumeleux qui ne demandaient qu’à être achetés, tartinés sur la couenne, sentis à plein nez. Ils me rappelaient mes bouillasses de gamine de bac à sable, ma recette de popote avec des bouts de terre, de l’eau et des copeaux de bois, touillée dans un bol sous le toboggan de la cour de récré et le contentement infini qui allait avec.

Du coup, après réflexion, j’ai pris la bouse verte parce que l’histoire du jean normal introuvable m’avait vraiment énervée, mais surtout parce qu’elle me rappelait la belle époque de la michepape et de mes doigts peints de boue brune et collante, la grosse joie.

 

Mask of Magnaminty

Pour ceux qui débarquent, il y a eu un « lissage » au niveau des noms des produits depuis quelques temps, donc le masque que je vais présenter est l’ancien fresh mask la Grande Mentheuse, mais en version auto-conservée.

Si je n’ai jamais acheté de masque frais chez eux, c’est essentiellement pour leur durée de conservation : 1 mois pour vider la chose – si on prend un dégomme pustule et qu’on ne les a qu’une fois tous les 30 jours, on est dans la mouise.

Ici, Wojtek (le gars qui a mis la pâte dans le pot) l’a fabriqué le 17 août, et me promet que rien ne va pourrir avant le 17 décembre, je ferai donc un update si Wojie m’a menti.

magnaminty 1

Comparé à l’ancienne version, le gel de bentonite n’est plus en tête de liste, c’est le miel qui fait office de base. Ensuite on trouve de l’argile blanche, puis du gel d’argile verte (qui rendait sûrement la grande mentheuse agressive à l’époque quand il était le premier ingrédient de la troupe), du talc (pour épaissir, ou encore matifier), de la glycérine hydratante, des haricots moulus (pour gommer), des graines d’onagre (apaisante, gommantes aussi), de l’HE de menthe poivrée (pour l’effet FRESH et resserrer les pores), de tagète (pour la conservation), et de l’absolue de vanille (parfum et hydratant naturel de la couenne), entre autres.

Donc composition ultra clean !

Miel (honey ), Kaolin (kaolin), Gel de bentonite (bentonite), Talc (talc), Glycérine (Glycerine), Haricots azukis bio moulus (Phaseolus angularis), Graines d’onagre (Oenothera biennis), Huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita), Huile essentielle de tagète (Tagetes erecta), Absolue de vanille issue du commerce équitable (Vanilla planifolia), Limonène* (limonene), Parfum (parfum), Chlorophylle (CI 75810)

 

J’adore ce masque. Il a une texture mi-fouettée mi-compacte, il s’étale comme un charme, me réconcilie avec l’odeur de menthe (à force de l’avoir dans les chewing-gum, tu crains l’overdose), et ne tire presque pas après les 15 minutes de pose.

Le rinçage est un délice, ils ont fait en sorte que les graines ne soient pas trop grosses pour ne pas irriter, je masse lentement sous la douche jusqu’à ce que tout parte et basta. Une fois séchée la peau est douce et surtout bien nette et moins rouge là où les boutoniaux ont élu domicile.

Faut savoir que je l’ai dégainé comme une folle quand on a commencé les travaux de ma cuisine il y a trois jours, j’avais besoin de décrasser/assainir à cause de la poussière du ponçage, j’étais passablement fatiguée aussi, donc pas envie de commencer à me faire tout un rituel de malade.

Je passais à peine 30 secondes à me l’étaler, je nettoyais l’appartement pendant que la masse verte agissait, puis wash-wash, puis crème et en touchant l’oreiller, je me sentais CLEAN de chez clean.

 

Il monte clairement sur le podium du top 3 de mes masques purifiants : en tête, celui d’Absolution ex-aequo avec celui-ci, en seconde place celui de Caudalie et en dernier l’Adaptogène de Pranarôm pour sa versatilité.

Le rhassoul restant ce que tu peux trouver de plus basique et efficace, mais à manier intelligemment (sans le laisser sécher). 

Tu vas penser que c’est un mal pour un bien, que je peux bien courir cul nu mais qu’au moins j’ai de quoi exposer un pore fringant en société. Je pense que je vais essayer de vivre la chose de manière très philosophique et attendre qu’un jean me tombe dessus un jour, quand je ne m’y attends pas.

Un peu comme l’amour, tu vois.

 

Des bisous les Caribous
Mask of Magnaminty, acheté 15,95 euros les 315gr

Caribouland
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24 juin 2015

Lusheries et menus de pampering

On peut avoir vécu une journée à se rouler par terre et se frapper le torse avec des mandibules de fourmis tueuse, on connaît tous une sortie de secours pour changer d’air.

Cela peut être une pharmacie où l’apprenti est mignon, le rayon chocolat chez Delhaize, le pavé large qui prend le soleil à l’arrêt de bus, la place où l’on s’arrête pour regarder des mignonneries à travers une vitrine de magasin, ces espaces de rêverie sont précieux. Ils empêchent de sombrer dans un scandale professionnel du style « non mais PAS POSSIBLE DE GERER GUDULE au boulot today, il m’a arnaquée sur le prix de l’agrafeuse », on relativise, et on investit les cases du bonheur.

Pour y rester, farouchement, sans céder d’un pouce.

lush 2

Il y a quelques semaines, je pensais qu’il fallait agir et me souvenir des bonnes choses, j’avais donc passé la porte de chez Lush après un remplacement de piercing assez douloureux – d’où le besoin de réconfort.

Et il paraît évident que la boutique subit la critique depuis un bout de temps.

Je reçois encore des commentaires de gens qui ont vu le reportage de France 5/ceux qui ne savent toujours pas ce que sont les parabens/ceux qui savent ce que c’est mais pense que je suis une sale menteuse de blogueuse bio mais en fait pas.

Ca reviendra comme un marronnier sur le blog, la petite ritournelle qui nous vient une fois l’an, jingle bells all the way, on a beau sonner les cloches, t’en as toujours un pour venir faire tinter son gong géant et rouspéter.

 

J’aimerais parfois comprendre QUEL EST le problème des énergumènes qui fouinent dans ma salle de bains. Je l’expose certes, je ponds des billets dessus, mais la moitié du temps, je me demande ce qu’il se passe, si l’opinion du commun des mortels veut m’imposer un canevas rédactionnel fade et banal.

Ceux qui me connaissent sauront que Mona n’en a rien à fiche qu’on lui dise quoi acheter – elle aime le conseil, pas l’obligation. J’ai mes boutiques plaisir, j’y cours, j’y vole, je me colle le nez dans les pots et m’enivre de parfums chimiques ou naturels. Je veux qu’on arrête de me mettre dans des cases, il y a des périodes où je ne suis guidée que par un besoin de réconfort, de recherche de moelleux.

Je regarde un peu les étiquettes, mais quand l’envie pressante d’un refuge s’impose, on va à l’essentiel.

 

J’achète des produits qui contiennent des parabens et des sulfates, mais m’est avis que certains pensent que je m’en badigeonne de généreuses truelles jusqu’à l’entre-fesses. Pour rappel, il y a des réglementations en Europe, c’est l’accumulation de certaines substances qui pose problème (et faut pousser bobonne pour atteindre le dosage critique), mais tant que j’ai la texture/le résultat/le prix qui sont au rendez-vous, je n’en ai rien à carrer (ou si peu).

Parce que j’ai déjà dit qu’une biche ne fait pas la forêt, et qu’il est difficile d’être catégorique dans le monde des cosmétiques.

On va pas se prendre pour plus chimiste qu’on ne l’est vraiment, parfois j’ai l’impression que le monde entier livre une guerre à un peuple qui n’a rien demandé. Au départ, la routine d’hygiène était surtout un moment de contemplation avec soi-même, un acte où l’on prenait effectivement SOIN DE SON CORPOREL, pourquoi critiquer mes achats s’ils me rendent euphorique ?

Bref, je suis encore allée bêler chez Lush, et je suis tombée sur du sans paraben – sans trier, juste en écoutant le vendeur. Donc…va boire un smoothie, and let me be happy.

 

Soap sans mousse

Première fois que je me sers d’un savon solide chez eux. J’avais déjà donné de la fibre capillaire en testant leurs shampoings en barre, et la curiosité m’a gagnée quand je suis allée au fond du magasin pour voir en vrai ce que je connaissais par coeur sur leur site.

La chose est vendue sous forme de meule qu’on découpe et pèse, le prix est fixé selon le poids, le parallèle avec un bon fromager du coin est tout trouvé et prends des allures cocasses quand on sort un « 239 grammes, ça ira » pour un nettoyant corps.

lush 1Je suis repartie avec deux morceaux dont le Love You Mom Soap, un petit mix de mimosa-jasmin-bergamote fourré dans un cube flashy presque fake.

Il mousse moyennement, mais dégage une odeur qui rend heureux soir et matin, que mon corps sente comme un bouquet de printemps me ravit. Le seul bémol, c’est le rinçage toboggan, ça glisse comme sur une patinoire (mais sans avoir le rendu clean & sec de savons trop décapants), la peau est bien lisse et souple sans les irritations.

Et malgré le manque de bulles, ça lave TRES bien.

Dedans il y a de l’eau et de la glycérine (hydratant), de l’huile de colza et de coco (émolliente), du parfum, de l’huile essentielle de bergamote (tonique, revivifiante), de l’absolue de mimosa (calme l’anxiété, bon antiseptique), de jasmin (relaxante, miam l’odeur !), entre autres. ET PAS DE PARABENS, T’ES CONTENT ?

Eau (Aqua), Glycérine (Glycerine), Huile de colza (Brassica napu), Huile de noix de coco (Cocos nucifera), Sorbitol (sorbitol), Parfum (parfum), Huile essentielle de bergamote (Citrus aurantium bergamia), Absolue de mimosa (Acacia decurrens), Absolue de jasmin (Jasminum grandiflorum), Dioxyde de titane (titanium dioxide), Chlorure de sodium (sodium chloride), Edta tétrasodique (Tetrasodium EDTA), Hydroxyde de sodium (sodium hydroxide), Benzoate de benzyle* (benzyl benzoate), Limonène* (limonene),Linalol* (linalool), Alcool cinnamylique (Cinnamyl Alcohol), Colorant 42053 (CI 42053),Colorant 14700 (CI 14700), Colorant 45350 (CI 45350), Colorant 17200 (CI 17200),Colorant 42090 (CI 42090)

Je ne sais pas si l’édition est limitée à cette saison, mais si tu vois la roue colorée dans le fond d’une boutique, va me sniffer c’te merveille, c’est une réussite.

 

Le gommage douceur

Comme expliqué dans mon article sur l’hydratation sous la douche, je recommande les biphasés, pour la simple et bonne raison qu’ils font tout en deux secondes. Pour les jours où je sépare gommage et l’étape de la crème, je préfère prendre celui d’Avène, parce qu’il a une petite odeur fleurie qui ne s’impose pas trop, il n’irrite absolument pas la couenne, et permet un usage plus régulier sur les zones sensibles qui risquent les poils incarnés (maillot – jambes – aisselles).

lush 3Les petites bibilles sont à base de polyethylene, un petit effort eut été apprécié concernant les particules gommantes (cet ingrédient est un super-polluant, c’est doux, mais ça craint), on trouve en grande quantité de l’eau d’Avène, les tensioactifs sont acceptables (le SLS est noyé dans la masse), et pour le reste, c’est de la chimie de base de pharmacie.
Liste Ingrédients

Toutes ces considérations mises à part, j’adore ce gommage (schyzo la meuf) : l’odeur est agréable, je peux même l’utiliser quand je sors d’une crise sans me dire « attention, tu joues avec le feu dans une prairie en plein cagnard », il m’en faut moins (bizarrement) qu’un huile/sucre et s’applique et se rince sans soucis.

Je l’ai aussi déjà utilisé sur le visage – sans avoir testé la version spécifique pour la face, mais rien à signaler d’étrange ou hors du commun, il gomme sans excès. A noter que même sur le corps, je l’utilise plus de 2 à 3 fois par semaine, c’est dire si le bidule passe bien.

Et oui, y a toujours du dry skin brushing derrière, je te dis pas la routine body de guerrière que je me tape.

 

La crème, des crèmes
cremes

I just cant get enough.

Tu vois quand tu es dans l’optique du « le monde est un trésor, je dois déterrer tous ses secrets »? He bien voilà, c’est moi au pays des mystères de l’Ouest, armée d’une pelle et d’un sac à dos, je veux TOUT tester dans le domaine du crémage de couenne.

En indémodable, j’ai toujours eu un gros bidon de cold cream d’Avène dans les parages, parce qu’été comme hiver, elle s’étale comme du nutella sur une tartine, pas besoin d’appeler à l’aide ou d’essayer d’enlever l’excédent, ma peau la boit sans craindre la soif plusieurs heures après.

C’est clairement ma crème basique qui ne sent rien et que j’utilise le plus souvent.

 

A côté de ça, il y a mon addiction pour les huiles corporelles et leurs dérivés. Parmi eux, la barre de massage, celle qui fond, se colle à la peau et l’enduit d’un fabuleux manteau de gras. Aux anges je suis quand ça m’arrive, j’ai failli serrer la vendeuse Lush dans mes bras quand elle a testé la cartache sur le dos de ma main, en deux passages sous l’eau, puis un tamponnage, ma mimine était douce comme de la soie.

Dedans il y a : du beurre de cacao bio issu du commerce équitable et du beurre de karité (bam bam boum la peau souple), des bananes fraîches bio issues du commerce équitable (très hydratante la banane, voir ici ), du lait d’avoine (par ici pour l’article), de l’avocat frais (pour hydrater un max), de l’huile de noix de coco extra vierge (encore un peu plus de nutrition), du parfum, de l’huile de jojoba bio (équilibre des peaux sèches), d’amande douce (pour son grand pouvoir restructurant), de l’huile essentielle de mandarine (tonifiante), de lavande (cicatrise et relaxe), de bois de santal (sert à tout, garantit un peau en pleine forme), de l’absolue de rose, de la résine d’encens, Limonène*, Linalol*

 

J’ai mis du temps avant de comprendre comment BIEN l’utiliser : en boutique elle l’avait passée sur ma peau humide, puis rinçage et séchage. En pratique, je te le dis, il vaut mieux la frotter sur le corps quand tu es SOUS la douche, que l’eau coule sur toi, et que la barre prend bien l’humidité.

Sinon elle s’étale moins bien, fond pas des masses, en gros c’est la ca-ca-ta-strophe et tu passes plus de temps à essayer de tirer du produit de la barre qu’à t’hydrater.

 

L’avantage, c’est que le King of Skin (ancien Iztrogoude) sent le beurre de cacao (mhanhanhan), hydrate la peau en mode costaud et rentre tout à fait dans le moule des hydratants pour feignasses. C’est sûrement , dans sa catégorie, un des soins les plus simples que j’ai pu utiliser.

Reste à voir si avec une autre barre de massage de la marque on obtient le même résultat (normalement oui, on est quasiment dans des compos similaires), parce que c’est DE LA BALLE comme méthode d’utilisation.

Je commence à avoir une grosse addiction pour le format solide : je trouve ça pratique, confortable à utiliser, plus facile à doser, à ranger, et une fois que le produit est fini, il n’y a rien à jeter à la poubelle. Je sais que le soucis est toujours celui du stockage, mais il suffit de collectionner les porte-savons, c’est encore ce qu’il y a de plus pratique pour conserver les barres sans les laisser fondre sur le bord d’une baignoire.

 

Ma routine sous la douche ressemble souvent à un florilège, je jongle comme un acrobate de cirque, me concocte de véritables menus pampering en alignant les étapes sur un meuble comme on s’apprête à suivre une piste en or. Rien que de voir la petite file de soins qui patiente me procure le même sentiment que de faire la queue à Disneyland pour mon attraction préférée : c’est le looping de fin qu’on apprécie le plus, mais l’attente augmente le plaisir général.

Faudrait voir comment je m’éclate, en mode « c’est de la balle », à savourer comme une fofolle le réconfort après l’effort, si je pouvais, je passerais mes journées à trempouiller dans l’eau chaude, un masque sur la trogne, les cheveux en chignon moche et les orteils qui flottent à la surface.

On est TELLEMENT bien quand on est relax, t’as vu.

 

Des bisous les Caribous !
Les produits Lush achetés en boutique Lush
Ceux d’Avène, reçus par la marque

Caribouland
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31 mars 2015

Les shampoings ronds

solide 1

Je pense que mes cheveux sont sûrement ma plus grande entreprise après mon visage.

Je passe du temps à simplement les coiffer, laisser tomber les boucles dans un sens plutôt que l’autre en les enroulant à la mode tournicoti-tournicota autour des doigts, le séchoir bien dirigé.

A attendre que la magie opère.

 

J’ai de la chance avec mes longueurs très dociles, mais alors, mon cuir chevelu est un petit crâneur de compète.

Suffit de voir comment je ressortais d’un épisode de douche aux sulfates il y a un ou deux ans : tête qui gratte dans les 48h, envie de me tondre en public (tu veux ma perruque ?), j’essayais de repousser le prochain lavage un maximum, mais sans grande conviction.

J’observais la pente du toit, couchée sur mon lit, en priant pour que ce ne soit qu’une habitude à prendre pour ma petite tête, me persuadant qu’on y arriverait.

Généralement c’était peine perdue, fête du parmesan et scalpel pour enlever les plaques de peaux mortes. SEXY !

 

Puis j’ai viré du côté des produits plus sains pour ma caboche, et à force, j’ai retrouvé une foret capillaire en pleine forme et qui ne me démangeait plus.

Jusqu’à présent, je ne tolérais que les Ultra-doux, en shampoo non bio et aux tensioactifs un peu hard. Je suppose que la balance y est pour quelque chose, ils laissent les cheveux…DOUX et pleins de volume.

Ils couinent dans les rayons comme des petits poussins qui cherchent leur maman canard, je repartais souvent avec celui au henné & vinaigre de mûre, mon préféré depuis des années, un indémodable.

 

Et comme ça, tu réessayes un peu chaque fois. Parce que les sulfates, c’est comme le sel dans un plat, s’il est entouré des bons ingrédients, le résultat dans l’assiette s’adoucit.

Tu souffres moins, voire plus du tout, parce que tu arrives à te créer une tournante entre tout un petit armada de wash wash pour tifs et tu te sens bien.

 

J’ai fais ma couillonne hipster, ne sachant plus me tenir il y a deux petits mois, et j’ai été acheter des shampoings solides chez Lush

 

L’idée du shampoing solide

solide 2

Dans le genre, un petit galet qui t’assures une longévité équivalente à 3 bouteilles de shampoing classique, ça dépote. Tant qu’il est bien conservé et qu’il est surtout de bonne qualité, NORMALEMENT tu en as largement pour ton argent.

Une fois, j’avais vu un reportage sur France 1-2-3-ou-4 qui estimait la consommation hebdomadaire d’un adulte à une demi-flasque. Autant te dire que je me suis imaginé la communauté Chewbacca en puissance, JAMAIS je n’ai vidé une bouteille en deux semaines de temps, il aurait fallu que j’invite des voisins à une shampoo party pour y arriver.

Une noisette, t’as besoin que d’une noisette de shampoing liquide pour le lavage.

 

Mon choix chez Lush

NB : je ne vais pas revenir sur le débat « Lush se fout de notre gueule ou pas », apprenez à lire les étiquettes avant de crier au scandale 😉

Je connaissais plus ou moins la gamme solide chez Lush, mais une fois en magasin, j’ai bien mis 30 minutes pour choisir, et encore attendu pour qu’on me mette les galets dans des sachets à emporter. Je m’étais dit qu’avec Pousse-plus-vite je misais sur un classique, et dans un élan non contenu j’ai aussi embarqué Lullaby pour le côté « respect des cheveux à la dérive ». Vwala.

 

Les premiers tests

Honnêtement, j’ai plus été désemparée (dans un premier temps) par le rangement post-shampoo que par la barre en elle-même.

T’as déjà vu un savon dans ta vie ? Alors tu fais mousser le galet entre tes mains puis tu wash wash ta fibre capillaire, ou tu peux même directement passer le pain sur ton crâne, ça revient au même. Tant que ça délivre du produit, c’est bon !

solide 3

J’ai commencé par utiliser le New (pousse-plus-vite), sachant que l’odeur était des plus addictive dans le sachet et que MOI AUSSI, je voulais sentir la cannelle et les épices, faire tomber les passant comme des mouches en me mouvant nonchalamment en rue.

Paf l’hécatombe en un twist.

Dedans il y a du SLS de base (le second qu’on incrimine partout), de l’ortie pour la brillance et reminéraliser et menthe pour stimuler, du parfum, de la glycérine (hydrate), de l’absolu d’ortie (bon astringent), du romarin (purifie), de la bay de Saint Thomas, du clou de girofle, de la cannelle, et un bout de bâton de cannelle pour la déco (ces quatre-là activent la repousse et enrayent la chute).

Laurylsulfate de sodium, Infusion d’ortie et de menthe poivrée, Parfum, Glycérine, Absolu d’ortie, Absolu de romarin, Huile essentielle de Bay Saint Thomas, Huile essentielle de clou de girofle, Huile essentielle de feuille de cannelier, Cinnamal* , Eugénol*, Benzoate de benzyle*, Limonène*, Linalol*, Colorant 73360, Bâton de cannelle

 

J’avoue que, des deux, c’est celui qui me plaît le plus :

  • l’odeur est à tomber (bon, faut aimer le style jingle bells)
  • il mousse du tonnerre (merci les SLS)
  • il aère très bien les racines mais sans rendre les longueurs électriques
  • il a des ingrédients qui me plaisent et ont déjà fait leur preuve dans les soins capillaires (surtout l’ortie et la Bay)

Dans le doute, j’ai quand même alterné pendant un mois le deux galets, histoire de voir jusqu’où allait ma tolérance. On va dire qu’elle va jusqu’à un shampoing sur deux, pas plus.

 

Même avec celui qui est censé être le plus doux, le Lullaby, je n’ai pas pu augmenter la fréquence. Il a une bonne odeur de lavande qui ne reste pas sur les cheveux (j’aurais bien aimé, pour le New, c’est pareil, une fois séchés les cheveux n’ont qu’un vague parfum qui s’éteint le jour suivant), mais a l’avantage de rendre les cheveux plus doux que l’autre.

Dedans il y a des SLS, puis du bicarbonate (qui peut donner une texture aérienne, gaffe, car il aide aussi à dégorger les cheveux des résidus, donc à éviter sur cheveux colorés), du lait d’avoine (pour la douceur), des amandes moulues (adoucissantes), de l’huile de jojoba (régulatrice et émolliente pour la fibre), du parfum (pourraient vraiment s’en passer), de l’HE et absolu de lavande (apaisante, cicatrisante), de camomille romaine (soulage aussi), et de néroli (odeur euphorisante)

Laurylsulfate de sodium, Bicarbonate de soude, Lait d’avoine, Amandes moulues, Huile de jojoba bio, Parfum, huile essentielle de lavande française, Huile essentielle de camomille romaine, Absolu de lavande, Huile essentielle de néroli, Linalol*, Colorant 14700, Colorant 45410

 

Ce qui me plaît dans celui-ci :

  •  forcément l’odeur de lavande (qui mériterait d’être un peu plus soutenue)
  • il a une mousse un peu plus crémeuse que New
  • il laisse aussi les cheveux très doux

Son action anti-irritante est toute relative : quand je l’utilise ça ne me gratte pas plus, mais de là à dire qu’il me fait « du bien », le logona à l’acacia bio répond mieux à ce besoin.

 

A l’usage, le rangement

Sans vraiment m’en rendre compte, ou être dans une optique de détox capillaire, je m’étais fait un petit programme tout simplet, avec shampoing bio, pas d’après-shampoing, rinçage à l’eau froide et toutes mes petites lianes se portaient à merveille dans le meilleur des mondes sans demander leur reste.

Pour ça que je me suis dit que de virer vers les solides ne me causerait pas « trop » de problèmes, tout en étant VRAIMENT consciente qu’il y avait des SLS en tout début de compo. Schyzo-logique.

 

En temps normal, je me lave les cheveux tous les 4 jours, et arrivée à ce stade, je n’ai pas l’air d’une friteuse, je sens juste qu’il est temps de rafraîchir ma perruque.

Au régime solide de Lush pendant un mois non stop, je suis passée à 3 jours, les dernières 24h annonçant un cuir chevelu en manque d’un bon wash wash (pas encore gras, MAIS CA NE SAURAIT TARDER).

Pour ça que je suis plutôt passée à une alternance depuis deux semaines, quand ça me chante je les utilise, sans me formaliser, j’ai ma petite tournante entre mon logona et ces deux-là, et ce rythme me convient parfaitement.

Au niveau des longueurs, je suis vraiment contente, les deux apportent brillance et douceur sans que je n’utilise de soin en plus, et sur cheveux bouclés, pas de problème de looping, on garde les courbes sans frisottis.

Par contre, j’ai du faire face à une phase d’adaptation (le genre de phénomène qui me barbe), pendant les premiers lavages, je n’avais pas un rendu aussi soyeux que maintenant.

 

Au niveau du rangement, oublie les boîtes vendues par la marque, ça va t’obliger à mettre ton galet mouillé à plat dans un contenant métallique, ça va coller, tu vas t’arracher un ongle en essayant de l’enlever la prochaine fois.

Non, le mieux, c’est de trouver un bête porte-savon, tu mets un gros bloc au centre (type savon de marseille) et tu mets les solides en rang tout autour, en les posant le plus à la verticale possible.

solide 44

Au moins, le maximum va sécher à l’air libre, et puis bon, savon contre savon ça craint rien.

 

En résumé, je dirais que si tu as le scalp accroché, tu peux très bien ne tourner qu’avec les shampoings galets de Lush, mais sur moi, une routine qui ne se résumerait qu’à ça n’aurait pas de sens vu la qualité merdique de mon cuir chevelu et mes fréquentes crises à ce niveau-là.

Donc oui, les SLS, c’est toujours aussi agressif, un peu compliqué d’espérer un franc changement à ce niveau-là, juste que la balance est plus émolliente dans le Lullaby que dans le New, du coup il s’avère effectivement moins hard en racine sur le court-moyen terme.

Aussi, n’espérez pas VRAIMENT faire pousser vos cheveux plus vite avec un galet. Jamais vous ne trouverez une concentration idéale, cela reste un produit QUI SE RINCE, visez plutôt les masques maisons qui réunissent des ingrédients comme la bay de saint thomas, l’ortie, la lavande et le gingembre pour augmenter le potentiel de votre touffe.

 

J’aimais bien le format économique de la chose, faut dire qu’en 6 semaines de temps, New a à peine fondu et Lullaby en est encore au stade de sa jeunesse, mais il y a encore quelques ajustements à faire pour qu’effectivement, la popote convienne à tous les cuirs.

Je vous les conseille si vous n’avez pas de problèmes particuliers, parce qu’ils sont de très bon shampoings, avec des ingrédients naturels entiers, un pied dans le traditionnel, l’autre dans la sphère naturelle.

 

Mais si vous avez la caboche un peu sensible comme la mienne, c’est à manier avec précautions.

Comme une patate un peu trop chaude, Renaude, du bout des pattes.

 

Des bisous les Caribous !
NEW & LULLABY, achetés 8,95 euros / pièces chez Lush

Caribouland
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7 septembre 2014

La routine « pampering » du dimanche

routinedimanche.jpg

J’aime tellement me chouchouter, je pourrais faire une thèse sur le chouchoutage de couenne abusif.

C’est un peu l’égoïsme qui s’assume de la célibataire, sans enfant, mais qui incite les jeunes mamans à faire de même parce que, avec ou sans mioches, on reste des femmes avant tout et que le soin de la caboche apporte un bien-être certain, la dose quotidienne d’endorphines en plus du rire entre amis.

Chaque dimanche, la goumiche (moi), se tartine en suivant un petit rituel. Les produits varient un peu selon les saisons, mais la démarche reste souvent la même : en profiter pour détoxifier, gommer, nourrir à donf’, remettre les pendules à zéro.

 

La routine cheveux // le bain d’huile 

cime-oil.jpg

Je suis une fervente addicte du bain d’huile.

Ca vient de mon époque « je fais une tarte de bouillasse » quand j’étais gosse, depuis tout ce qui est gras, cracra, me rend heureuse. Donc, j’humidifie légèrement mes cheveux avec de l’eau thermale Avène (seul spray tout fait que j’ai sous la main), et ensuite, j’imbibe mes cheveux avec la grassouillette.

En général, c’est l’huile d’avocat qui remporte mes faveurs, mais j’ai fini le tube, donc j’ai entamé la nouvelle huile de Cîme : elle a une texture sèche très pénétrante et une odeur d’abricot chaud (c’est ce que ça m’évoque) qui me plaît sans plus, la composition étant basique mais riche en bons ingrédients.

Dedans il y a de l’huile de sésame, d’abricot (HAHA, il se cachait là), d’argousier, de dhatelo, d’églantier, de l’extrait de carotte, de l’huile de tournesol, et de l’extrait de romarin. Donc pas mal d’antioxydants et de bonne choses pour se lustrer la touffe. Plus d’infos ici.

 

Une fois que j’en ai assez de me balader dans la maison avec un air de « hé, ‘rgarde, je suis une ado pré-pubère aux cheveux dégueulasses », je file sous la douche.

Le seul shampoing que j’ai, capable d’enlever les résidus sans totalement anéantir mes efforts est le sensinol de ducray. Je vous ai évité la photo en gros plan du flacon – il a pas mal souffert sous la douche – mais j’en suis fan.

Il n’est pas bio, il a des sulfates, il contient du zinc pour apaiser les démangeaisons et une fois ma touffe séchée, j’ai la brillance du bain d’huile (et la bonne odeur qui va avec et reste quelques heures) combinée au volume du shampoo, donc je suis contente, je n’en demande pas plus.

Puis ça m’évite de me battre avec un nettoyant bio comme le lavera à l’amande qui est vraiment trop faible pour disperser une huile végétale.

 

La routine corps // Gommage et gel douche

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Depuis quelques temps, j’utilise un gel douche de la marque Erbaviva.

Complètement inconnue au bataillon, je l’ai découverte chez Kroonen & brown (comme d’habitude) et, JE PENSE qu’il y a eu erreur de casting au moment du choix du produit.

Ce qui me plaisait, c’était l’éthique de la marque : des produits initialement dédiés aux jeunes mamans et à leurs bébés, complètement safe (composition bio, produits ENTIERS naturels, rien d’absolument douteux). Du coup, j’ai fait ma gaga, j’ai jeté mon dévolu sur un gel douche à la lavande/rose/néroli, le body wash relax.

 

En soi, il est top, sans sulfates et enrichi en protéines de blé pour le voile de douceur, il nettoie très bien (sans vraiment mousser, mais ça ne me dérange pas), il sent bon les plantes sans aucune note sucrée (MUST), et détend mon string tendu.

Mais le gros point noir c’est son débit (et dieu sait que la longévité m’importe).

En trois semaines de temps, je l’ai déjà vidé d’un tiers.

Sur une contenance de 175ml, c’est moyen, vu que j’utilise au moins une cuiller à soupe de la chose pour vraiment en profiter/me sentir clean et que le prix n’est pas donné (dans les 17 euros).

 

J’aurais peut-être du jeter mon dévolu sur l’huile pour le corps de la même gamme, qui m’aurait sûrement duré plus longtemps (bon après, j’avais besoin d’un nettoyant, on se lave pas avec une grassouillette, on est d’accord), mais j’aime quand même beaucoup ce produit, en bonne lavande-addict que je suis.

Quant à mes gambettes, je profite du gel lavant pour les raser, et une fois séchées, elles ont droit à un petit coup de Promenade Sur Le Boulevard qui, TU VAS PAS LE CROIRE, est un soin après-rasage d’enfer.

Dans le genre, il apaise les guiboles et évite la gratouille à cause de l’irritation due aux lames. Un soin anti-rougeurs post épilation insoupçonné donc, mais totalement adopté pour cet usage.

gommage-baume-nominoe.jpg

Une fois bien propre, j’enchaîne, une semaine sur deux (parce que ce baume m’est précieux, je distille), avec l’exfoliant de Nominoë.

J’avais déjà testé l’ancienne version, plus huileuse au toucher, mais je dois dire que celle-ci transcende TOUT. L’odeur me rend dingue et se dégage à l’ouverture du pot comme un nuage envoûtant (en deux ans de temps, je n’ai pas changé d’avis, c’est sûrement l’odeur cosmétique qui me fait le plus voyager).

A chaque fois je râle, parce que le niveau baisse vraiment trop vite, mais MESDAMES, le plaisir est souvent volatile et éphémère.

 

Le gommage est super agréable, la texture étant plus épaisse, elle fait encore plus barrière et adoucit vraiment la peau. J’en profite souvent pour le laisser poser deux-trois minutes avant de le rincer histoire de nourrir mon petit épiderme au passage.

Et là, bonheur et volupté, une fois les grains partis dans l’eau, j’ai le corps doux comme un agneau (ça se dit sûrement). MAIS VRAIMENT.

Je sens bon le breton et je suis tellement hydratée que je n’ai pas besoin de me jeter sur une crème pour soigner mes pattes de crocodile. Une merveille gourmande qui porte bien son nom.

 

La routine soin // Visage 

gommage-soin-purifiant.jpg

Côté soin du visage, le dimanche est minimaliste.

Je ne veux pas entendre parler de maquillage (ou si peu), je fais même parfois l’impasse sur la crème, mais je profite toujours de la journée pour me faire un petit gommage léger et purifier sans m’arracher le minois.

 

La petite découverte du mois, c’est angel on bare skin de Lush : une sorte gommage, vu les amandes moulues, mais qui a une odeur de lavande (oui encore) très intense et le pouvoir de laisser la peau vraiment très douce (limite comme après un gommage à l’avoine). En nettoyant quotidien, je doute qu’il passe bien sur moi, mais comme nettoyant/gommant ponctuel il convient sans problème.

 

Une fois rincé, c’est au tour du soin purifiant d’Absolution.

J’en suis toujours à mon premier tube, encore une fois un produit à la Mary Poppins, qui ne finit jamais et m’enchante toujours autant. Depuis la revue, mon avis n’a pas changé dessus, il s’agit du meilleur masque nettoyant que j’ai pu essayer, très apaisant, pas du tout agressif, complètement valable sur la longueur vu le temps qu’il dure.

Je l’oublie souvent et le laisse quelques heures sur ma bouille pour enfin aller l’enlever à l’eau et profiter de mes pores cirés comme des chaussures neuves.

 

Alors vu de loin, on dirait que tout ça prend des plombes, mais à part l’étape « huile sur la perruque », je ne mets pas plus de trente minutes pour m’occuper de ma personne.

Après cette routine bain d’huile/lavage/gommage/hydratation de la guibole/purification de la couenne, je me sens comme au septième ciel, un petit mouton bouclé qui sort de chez le coiffeur et gambade.

Je me mets Perception sous les yeux, Marty sous la main, et les chevaux du pré qui hennissent en arrière plan pour remplir le cadre.

La semaine peut commencer comme elle veut après ça, une fois que je me suis entièrement chouchoutée, j’entre dans la sphère du chill posay, je gère ma barque.

 

Des bisous les Caribous !
Et bonne semaine 😉

Caribouland
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