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10 septembre 2017

Feeling de rentrée

Hola les Caribous !

Un bail de fou qu’on ne s’est pas parlé, un bail de fifou que je ne vous ai pas donné de conseils pour couenne en ruine et cuisseau tout flappy et sans forme, MAIS DIS DONC, j’étais pas partie, juste en standby.

Le temps de retomber sur mes patounes.

 

Mes plus proches le savent, mais pas forcément les plus éloignés d’entre-vous, j’ai du faire face à un changement de taille dans mon quotidien, le genre qui te dézingue la routine ni vu ni connu sans que tu puisses vraiment savoir fissa ou poser tes pieds pour ravoir un peu de stabilité.

Bref, je vais te le donner en mille, j’ai eu une opération.

 

On ne m’a pas vraiment laissé le choix (le chirurgien m’obligeait à y passer), il fallait cela se fasse assez vite (parce que j’avais un tout nouveau boulot tout beau tout chaud qui m’attendait surtout) et que si je mettais trois plombes à me décider, he bien j’aurais pu finir par avoir un problème plus gros niveau santé.

Le doux nom de mon opération est une parotidectomie. En gros, on a tous dans la joue une glande salivaire de la taille d’un petit steak, traversée par le nerf facial, celui qui te donne tes petites mimiques, montre quand t’es grognon, te fait cligner des yeux comme une biche.

Parfois, (et parfois deux fois à 8 ans d’intervalle comme dans mon cas), une boule se développe juste là où il faut pas. On doit soulever ta joue comme un chapiteau, prendre l’intrus et remettre tout le toutim en place, en essayant de faire le moins de dégâts possibles, pour que tu puisses encore sourire et faire tes grimaces.

La première fois, j’avais eu du bol, j’avais si bien récupéré que je n’avais que peu d’effet secondaires (juste une sensation de froid par moments sur la zone alors qu’il faisait chaud).

 

Cette fois-ci le délire a atteint des sommets parce que repasser à nouveau sur un ancien champ de bataille, c’est creuser sur une cicatrice, demander à la peau d’encore plus se donner pour se reconstruire.

Et je suis dans la phase la plus chiante du processus :

  • je ne sens pas ma joue, ou très peu par endroits, l’oreille n’en parlons pas
  • ma peau me donne la sensation d’être comme un carton mal collé sur ma bibine
  • faire deux bises à quelqu’un est tendu, je ne saisis pas vraiment quand l’autre touche mon visage à gauche (donc impossible de viser)
  • les signaux sont complètement off : le froid se ressent comme du chaud, quand je mange j’ai des décharges nerveuses de la bouche à l’oreille qui rendent les premières bouchées carrément pénibles – je dois poser ma main sur la zone pour calme la « douleur »
  • j’essaie de faire attention à mon visage entier, mais c’est difficile de ressentir du plaisir tactile quand la moitié de sa bobine ne réagit à rien

Chaque soir je dois faire des exercices + massages / ne pas oublier de m’y plier, même si c’est plus une corvée qu’autre chose, parce que les nerfs ne repoussent pas vite – 1mm par jour pour les plus courageux – et qu’on est dans une rééducation lente comme un escargot de compète.

Puis même, je ne suis pas assurée de récupérer totalement, alors y a des soirs où je me tartine le cerveau « d’à quoi bon ? ».

 

J’en suis à trois mois tout pile post-op maintenant, avec des hauts, des bas, j’avais un évident problème pour écrire sur le blog jusqu’à maintenant parce que je ne pouvais pas enchaîner comme si de rien n’était sur une revue quelconque, cela ne me semblait pas logique ni naturel.

L’idée c’est surtout que si j’arrive à voir un mieux et améliorer mon quotidien avec de simples produits, ils vous aideront d’autant plus sachant que vous n’avez pas du passer sur une table d’opération. On mettra l’accent sur le cocooning extrême, tu verras, histoire de toucher le nirvana cosmétique du bout du peton.

 

Le plus réjouissant dans l’histoire, c’est que si vous me voyez parler, vous ne verrez rien de ce qui s’est passé, j’ai une mobilité au top, je peux faire toutes les grimaces que je veux sans qu’on ne se doute de quoi que ce soit – à part d’une barjitude élevée.

Un peu absurde, c’est vrai, j’ai l’impression d’être le cordonnier mal chaussé avec ma joue sans feeling.

Mais ça m’aide d’autant plus à trouver des techniques alternatives pour que le confort revienne : j’ai ressorti la Foreo luna, en espérant que les petites vibrations me redonneront un chouilla de sensations et je mets la surenchère sur les huiles pour assouplir la cicatrice.

 

J’espère que de ton côté ta rentrée se passe bien, que tu es prêt à reparler beauté et crème sur le bout du nez, parce que je suis plus que jamais à la recherche de sensation et que cela risque de se voir dans mes choix de produits.

Mais bon, tu ne viendras pas t’en plaindre hein dis ?

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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14 juin 2017

Oily milk – Trevarno Rose & Jojoba Cleanser

Y a des gens qui aiment trop les cases : foutre les nanas et les mecs dans des boîtes, se demander pourquoi la populasse ne suit pas l’avis général sur tous les sujets, les avis contraires les dépassent et les choquent; personnellement, ça va, je fais même parfois le grand écart entre plusieurs catégories parce que je ne rentre pas dans toutes.

Ca fait des siècles qu’on est relax du bulbe dans ma caboche et c’est pas près de changer – et si tu es plutôt tendu du genou, sache que ça s’apprend, la zenitude d’opinion, et qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Les ateliers « rempotage de cactus » peuvent aider, si besoin.

 

Quand je vous parle de ce sectarisme, il a lieu à TOUS les étages de la société et de la consommation, et si une broutille n’est pas au bon endroit, ça dézingue toute ta logique. Parfois tu tournes comme une toupie dans tous les rayons du supermarché parce que l’étalagiste a décider de te foutre les cornichons au rayon pampers et que la brosse à chiotte est vendue près de la poupée qui hurle « maman ».

Pas étonnant qu’on finisse par acheter des conneries, à force d’être embrouillé dans les magasins, les zigzag font perdre toute sa crédibilité à la liste de courses.

 

Bref, pour tous ceux qui veulent savoir de quoi je vais leur parler today, c’est possiblement d’un lait nettoyant. Ou d’huile. Ou un peu des deux. En tout cas, ce genre de soin qu’on aura du mal à foutre dans une case, à moins de l’avoir testé et adapté à son usage perso.

 

 

Trevarno Rose & Jojoba Cleanser

Quand on se pomponne, on utilise souvent des produits qui ont une base de lipides – notre sébum en contient, la crème, l’écran solaire, une vraie mare qui devient un cambouis collant à la fin de la journée – merci Mona pour cette image à s’en lécher les babines.

D’ailleurs, tant qu’on en cause, soyons heureuses de ne pas avoir de microscopes sous la main, parce qu’il y a pas mal de donzelles que ça effraierait (et d’autres que ça motiverait pour enfin se laver le visage – au moins une fois par jour).

 

En saison chaude, c’est très simple :

  • j’hydrate rarement ma peau le matin : question de sensation, plus que de réelle conscience de mes besoins, je suis juste beaucoup plus à l’aise sans rien sur la peau, et puis, la crème solaire Anthelios Fluide pour le visage est souvent suffisante – ne suivez pas cet exemple, il faudrait au moins que je me jette sur un sérum hydratant + une crème pour m’éviter de petits dégâts le soir
  • le passage du visage sous l’eau au soir est PRI-MOR-DIAL : j’amasse forcément plus de crasses en journée en été que par temps sec et froid (le marcassin transpire, la saison chaude ne pardonne pas)

 

D’où le : choisis bien ce que tu vas utiliser pour enlever « tout ça », le beau mélange, l’amalgame gras et luisant que tu te trimballes depuis midi après la petite montée de sueur en mâchant ton plat de spaghetti bolo avec les collègues, crois-moi, il faudra du costaud.

 

Pour le moment, j’utilise le cleanser de Trevarno, qui a l’avantage d’une texture hybride (mais qui ne me suffit pas seul en été).

 

Dedans il y a

De l’hydrolat bio de rose, de l’huile de jojoba (normalisante, convient à tous les types de peaux), de la cire émulsifiante (végétale), de l’extrait de pépin de pamplemousse et de la vitamine E (conservateurs naturels), et enfin du macérât de vanille (pour l’odeur et prendre soin des couennes sèches et sans vie)

Organically Produced* Rosa Damascena Flower Distillate* (Rose Flower Water), Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil), Emulsifying Wax (Vegetable-based: used to combine Flower Water and Oil), Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract), Tocopherol (Vitamin E), Simmondsia Chinensis Vanilla Planifolia* (Jojoba Oil infused with Vanilla)

 

En gros, de l’eau de rose dans de l’huile bio et rien de plus. Que du bonheur végé.

Sous les doigts, on a l’impression d’un lait huileux ou d’huile lactée, c’est très étrange et assez efficace sur le mascara (le reste s’en va sans sourciller), mais il lui manque cette franche décision entre le « je démaquille ou je nettoie ? ».

A priori, il fait bien les deux mais sans vraiment se contenter d’un côté ou de l’autre de la barrière. L’eau de rose est topissime pour les rougeurs, la jojoba assouplit, on en a pour son argent quant au feeling post-nettoyage (pas de « couic-couic », c’est souple, hydraté). Même un peu trop.

Pour ça que j’enchaîne avec un bon vieux cleanser crème sans grande phase grasse pour dégommer ce qu’il reste.

Et là, oui, on est bien.

 

Je ne sais pas vraiment dire si je l’aime ou pas, même si je l’ai vidé aux deux-tiers (doit y avoir une petite addiction quand même), mais il manque un chouilla d’émulsion pour sentir un peu plus la jojoba déguerpir et laisser la peau calme, nette et sans surplus.

=> j’ai déjà utilisé des cleansing balms en été sans que cette fameuse sensation de film hydratant sur la peau ne me dérange, elle est peut-être juste un peu particulière avec ce produit-ci.

=> je peux arranger le problème en me débarbouillant avec un muslin cloth (mais c’est s’embarrasser d’un outil, I WANNA FARNIENTE), soit en utilisant mon cleanance hydra d’Avène en étape 2.

 

En soi, il est vraiment bien, je le classerais plutôt du côté des démaquillants doux qu’on fait suivre selon l’envie d’un autre soin lavant pour parfaire le nettoyage. #tuchoisis

Si tu as la peau peureuse dès qu’elle entend le mot lavabo, il laissera un feeling de protection qui pourrait aussi te convenir (surtout que parfois, on a pas le choix, il faut VRAIMENT passer par le wash-wash du minois).

 

Bref, j’aime beaucoup la marque et ai surtout adoré leur crème hydratante, qui est topissime.
Au cas où tu cherchais un produit tout en un bio pour te débarbouiller le minois, celui-ci est pas mal et basique.

De l’organic-good-qui cleanse la bouille en douceur.

 

Des bisous les Caribous !
Environ 25 euros/100ml, disponible sur Love Lula #produitoffert
PS : la marque fournit la pompe directement dans la boîte 😉

Caribouland
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18 mars 2017

Tous ces microbes sur ton corps, ou le mystère probiotique

Tu les vois toutes ces pubs qui suggèrent de s’empiffrer de yaourts parce que « hum, je suis ballonnée », « j’ai du mal à digérer », « je suis constipée comme une autoroute en pleine heure d’embout’s » ?

On nous a pas mal tartiné la mirette avec le fameux pouvoir des lactobacillus depuis des années, pour aider cette pauvre flore intestinale qui n’arrive plus bien à bosser et se met au ralenti quand on abuse des bonnes choses.

Tu m’étonnes, la tequila boom boom et les tortillas n’aident pas ton pauvre transit.

Petit à petit, on a commencé à voir éclore des marques qui prônaient une application journalière de ces bactéries…sur la peau. Est alors née la branche des cosmétiques probiotiques, une sorte d’individu à trois bosses qui fait croire au miracle, et permettrait de répondre à quasiment tous les maux de couenne.

Parce que, jusqu’à présent, on prenait le taureau par le mauvais bout de corne, apparemment.

 

Little explanation

Tu ne le sais peut-être pas, mais chaque jour où tu penses être seul dans ta salle de bain, tu ne l’es pas. Tu charries, sur ta peau, des millions de petites entités qui se côtoient gentiment en t’aidant à résister aux agents extérieurs, à repousser les infections et garantir un territoire sain.

Cette petite jungle personnelle, spécifique à chacun, s’appelle le microbiote (well, hello !). C’est un peu comme avoir sa propre team défense directement SUR SOI, qui sera toujours de ton côté et agira comme bouclier.

Par-dessous ça, en faisant un énorme raccourci, on a le film hydro-lipidique (FHL), ce fameux mélange de sueur et sébum, complexe de minéraux et éléments nécessaire à la survie de tout ce petit monde.

 

Le sur-nettoyage, le mauvais choix de produits d’hygiène, les lésions et un mauvais train de vie entament ce petit manteau douillet.

Altérer cette carapace, c’est devoir attendre au moins 2 heures pour qu’elle se rétablisse, on influe sur la qualité de ce mélange en surface d’épiderme et risque enfin de tomber dans le cercle vicieux du : j’ai la peau dégeulasse qui brille, je vais la poncer, tiens elle brille encore plus, je vais encore plus forcer. Bah merde y a des boutons partout maintenant, je vais y aller plus fort tiens, à la hache. Vive la décapitation, et qu’on en parle plus. 

Quand on vous dit NE TOUCHE PAS (trop) à ta peau, cela a à voir avec toute cette flore cutanée.

 

Il faut visualiser la peau comme un environnement dans lequel évoluent, naturellement, des microbes. Plein de microbes. Il y en a de bons, comme de mauvais, et un déséquilibre va entraîner, dans la majorité des cas, une de ces réactions : une baisse de qualité du minois, une inflammation soudaine, un visage bouffi, de l’acné, toutes ces choses peu ragoûtantes…qui se résoudraient par l’application à grande louche de lactobacillus.

En gros, va t’acheter du lactimel et laisse tout couler sur ton petit visage en hurlant de joie.

 

Leurs avantages en application externe

  • améliorent la production de collagène
  • permettent de renforcer la barrière naturelle de la peau en la stimulant
  • rééquilibrent certaines flores microbiennes endommagées
  • réduisent l’inflammation
  • augmentent la fermeté de la peau

 

Leurs inconvénients

  • ils sont compliqués à intégrer dans une formule (doit être sans conservateur selon sa forme, stable au chaud comme au froid)
  • difficulté élevée pour les garder « vivants »; certaines techniques sont utilisées
    1. La première consiste à « tuer » la bactérie pour recueillir le contenu de la cellule, qu’on appelle alors « extrait probiotique »

    2. la deuxième : on désactive la propriété de multiplication dans le processus de chauffage et refroidissement au moment de la préparation de la formule. Le probio ne peut plus vraiment modifier le microbiome, mais on garde quand même les bénéfices de base

    3. la troisième : des probiotiques vivants directement incorporés dans le flacon, sans conservateur, pour ne pas les détruire

  • le recul comme les études sont très peu fournies en informations quant à son application sur le visage

 

Esse Skincare

La marque testée pendant le mois passé a été Esse Skincare, spécialisée (à un différent niveau qu’Aurelia Probiotics) dans toute cette nouvelle « technologie » et son implication en cosmétique.

J’avais vu une conférence youtube par le fondateur de la marque et le bidule m’avait grandement intriguée.

D’abord parce qu’on a l’impression qu’on vient de nous révéler qu’en fin de compte, l’épiderme n’est pas grand chose si on ne prend pas en compte toutes ces petites entités vivantes qui se baladent incognito sur nous. Et qu’ensuite, la révolution épidermique commence « ici », aujourd’hui.

Comme si on débutait une nouvelle ère Couenne.

 

J’ai testé la crème hydro moisturiser pendant un mois, en l’appliquant chaque matin, profitant de sa petite odeur de mousse au lait, elle s’étalait très bien mais laissait ce feeling un peu « collant sec » de certains hydratants cleans.

Dedans il y a :

De l’aloe vera (pas de l’eau, non non), de l’hv de jojoba (normalisante), du squalane végétal et de la glycérine (hydratants), de l’inuline et un oligosaccharide (PRE-biotiques, servent à nourrir les PRO-biotiques et assurer leur croissance), du lactobacillus (fameux probiotiques, sous forme « d’extrait probio » – voir cadre plus haut), de l’acide hyaluronique, deux antioxydants naturels, de l’anisate de sodium (antimicrobien, a du sens vu que les probiotiques ne sont pas en culture vivante dans cette formule), de l’huile de tournesol (drôle de place pour la mettre, mais why not), entre autres.

Aloe Barbadensis (Aloe Vera) Leaf Extract*, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil*, Squalane, Glyceryl Stearate Citrate, Glyceryl Stearate, Glycerin, Cetearyl Alcohol, Sodium Stearoyl Lactylate, Inulin, Alpha-Glucan Oligosaccharide, Lactobacillus, Dehydroxanthan Gum, Bisabolol, Sodium Phytate, Glyceryl Caprylate, Sodium Hyaluronate, Ascorbyl Palmitate, Tocopherol, Sodium Anisate, Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil, Citric Acid, Lactic Acid, Levulinic Acid, Sodium Levulinate, Aqua, Vanillin, Gamma Decalactone. *ingredients from organic farming, 100% of the total ingredients are from Natural Origin, 78% of the total ingredients are from Organic Farming

100 % des ingrédients sont d’origine naturelle (n’oublie pas de lire cet article à ce sujet, cela ne veut pas dire que l’on garde TOUT sous sa forme initiale 😉 ), dont 78% issu d’agriculture biologique.

 

Très honnêtement, de mon point de vue, j’ai juste eu l’impression d’utiliser un simple soin qui sentait bon la crème de lait et rendait la peau bien hydratée – un peu cher donc, pour le résultat obtenu. Ceci étant dit, quand on regarde la liste, je la trouve plutôt pauvre en éléments repulpants et assouplissants – il ne faut pas oublier que l’aloe vera n’est pas un hydratant à la base, à moins d’y joindre une phase grasse. 

Donc, oui, peut-être que les petits microbes ont eu un effet sur la qualité de bouille, mais il me faudrait une version plus dosée pour être sûre de ma réponse.

 

Je laisse encore un point d’interrogation, même si en théorie, toute la science autour du microbiome humain (intestinal comme corporel) a du sens et sûrement un bel avenir devant elle.
J’attends juste que le sérum d’Esse avec des probiotiques VIVANTS dedans refasse surface sur Love Lula pour me le procurer.

A 90 pounds le flacon, y a bien intérêt à ce que cela fonctionne !

 

En tout cas, j’espère que tout mon charabia vulgarisé vous a permis d’y voir plus clair sur le sujet. Parce que de loin, dans ma caboche, j’avais l’impression de voir des vaudous s’agiter avec des crête de coq.

 

Des bisous les Caribous !
Esse Hydro Moisturiser, 45 euros / 50ml
Reçu sur demande

Caribouland
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13 mars 2017

La routine soin bien zen

Je ne vais pas ENCORE te faire un dessin de la misère d’une peau sous traitement dermato, mais, histoire d’établir un référent pour ceux qui n’ont jamais connu ça, c’est comme de passer son temps à se faire picorer le minois par des moineaux en se prenant un vent frais de plein fouet.

Ni vu ni connu.

Depuis quelques mois, désert cutané oblige, je tourne avec des produits qui sont censés remettre sur pied les bouilles les plus sèches et ridées, à 29 ans, je pourrais presque mal le prendre.

Oui, bon, entre nous, je l’ai mal pris. Même si c’était le bon réflexe et que je ne regrette absolument rien.

 

First of all, petit topo dermato

J’ai été parader chez Dr. Couenne il y a une ou deux semaines, en lui montrant que « là et là, c’est impressionnant comme changement, mais que sur le menton, j’ai toujours deux boules de kystes qui s’amusent comme deux compères de blagounettes salaces ». Pas un pour dégager tant que l’autre campe sur ses positions, ça s’accroche à la couenne comme une moule à son rocher. Merde.

Elle m’a dit de continuer l’antibiotique pendant deux mois supplémentaires, « pour faire fondre ce qu’il reste, on va les avoir à force », parce que s’il n’y a pas de réaction du comité Peau, va falloir inciser dans le gras et ôter les deux rigolos.

Et on ne veut pas en arriver là, n’est-ce pas.

 

De loin, je suis assez contente, parce que j’ai bien moins à me plaindre – goumiche qui la boucle est une goumiche heureuse. Mais de près, j’ai encore des cicatrices en dormance là où Gros 1 et Gros 2 sont tapis. Ce qui, parfois, me donne encore l’impression d’avoir le menton rouge d’acné alors que ce ne sont que deux ridicules taches qui ne veulent pas dégager.

En ajoutant par-dessus le marché que j’ai l’estomac en compote à cause des cachetons, je suis mi-figue mi-raisin, alors que, très objectivement, c’est le jour et la nuit par rapport à début janvier.

 

La routine de soin pour pores en manque de tout

Je pense que n’importe quelle personne qui prend des antibios pour son acné sera d’accord avec moi : la couenne devient lunatique au possible, on dirait un gosse hyperactif incapable de se décider entre un tour de balançoire ou fabriquer une compote de tourbe.

Souvent, l’hystérie ressemble au désert puis vire gras, honnêtement, j’ai beau avoir de la connaissance couennale sous la sandale, ça ne m’a pas menée bien loin dans cette bataille-ci; j’ai bien mis deux semaines avant d’arriver à un combo valable.

En gros, et comme chaque fois que je nage dans la semoule, j’ai repris mes basiques et me suis imposé un classicisme cosmétique. 

 

Le nettoyant / démaquillant

Pour le démaquillage, je suis toujours bloquée sur le baume, raclant les bords du De Mamiel (j’ai du lui dire adieu il y a peu)(snif snurf), ou vidant celui de chez Liz Earle.

J’avais énormément besoin de douceur, donc je préférais rester sur des valeurs sûres et grasses en amont.

 

En revanche, j’ai du dire adieu au no cleanse du matin, à grands renforts de « non non non » qui n’ont rien changé.

Vu que je mets un gel antibio sur certaines zones avant de dormir, je suis obligée de passer ma bouille sous le robinet le lendemain – j’ai donc plutôt choisi l’option safe qui avait déjà très bien fonctionné sur moi : la crème lavante cleanance hydra d’Avène.

Ce produit en particulier a plus une connotation nostalgique qu’autre chose, il a toujours fait partie de mes routines anti-pustules.

Au lieu de l’appliquer sur peau mouillée, j’en masse une petit noisette un peu partout sur peau sèche, puis je rajoute de l’eau au fur et à mesure. J’ai l’impression que le résultat est meilleur et plus hydratant (même si pour un wash-wash pour face à problèmes, il est déjà très doux). De temps en temps, je ressors aussi ma Foreo Luna, pour défriper la toile et ajouter de la douceur au nettoyage; j’avais complètement oublié le côté agréable de ce genre d’engin, mais il est plus que bienvenu !

 

Le sérum

Mêlé à la crème, de toute façon, pour avoir une meilleure pénétration et ne pas me retrouver avec un épiderme huileux (sinon on se tape un minois qui ne veut rien boire juste parce que l’hydratant n’arrive pas à traverser la barrière grassouillette)(et crois-moi, tu veux du soulagement i-mmé-diat).

Le massage a été une étape ultra importante pour m’éviter la bouille d’un crocodile en fin de vie, j’assouplissais les zones les plus déshydratées en pétrissant ma couenne comme un boulanger travaille sa baguette (de pain); qui dit meilleure texture dit maquillage qui ressemble à quelque chose dès le matin – sinon impossible de mettre un blush poudre sans ressembler à Mémé La Folle, c’aurait fait des paquets monstrueux.

En sérum, j’ai d’abord siphonné le Repair & Renew d’Angela langford, synonyme de bain de jouvence pétillant, il a très probablement sauvé mes journées et mon humeur en adoucissant les plaques des joues et en réduisant l’inconfort. Mais depuis peu, je suis passée à la fameuse huile d’églantier de Trilogy (best seller, toussa), en espérant qu’elle agisse un peu plus précisément sur mes taches résiduelles – ça fera ENCORE l’objet d’un topic grassouillette, tiens, tu l’avais pas vue venir, celle-là.

La crème

De manière générale, si vous commencez un traitement trash de la nouille, je vous conseille de ne PAS vous diriger vers le 100% naturel bourré d’huiles essentielles si vous n’y comprenez rien.

Certes, certaines d’entre elles font des miracles et permettent de remettre sur pied une peau ravagée jusqu’à l’os, mais…ce n’est pas ce qu’il y a de plus safe si on n’a jamais été du côté vert de la force.

 

Il vaut mieux éviter :

  • toutes les substances très/trop actives
    HE, donc, mais aussi les peelings – j’ai utilisé mon revival masque d’amour alors que je savais pertinemment que j’avais la face un peu réticente; résultat des courses, j’ai passé deux jours à me tartiner du baume B5 cicaplast pour rattraper la misère sur les joues. FACEPALM
  • des ingrédients en tête de liste auxquels on a jamais touché: on est déjà sur un terrain glissant, pourquoi tenter le diable ?
  • du purifiant/le décapage : ça tombe peut-être sous le sens, mais ça fait double emploi
  • et enfin de chipoter ou de vouloir traiter PAR-DESSUS le traitement pour que « ça aille plus vite ». NON.

 

J’ai choisi une crème douce chez Trevarno avec des composants safes et non agressifs que j’avais déjà pu croiser lors d’autres tartinages, donc pas de surprise de ce côté-là.

Il y a 3 huiles essentielles en fin de liste, mais, de un, elles viennent après les conservateurs – donc la dose est limitée à 1/3 de larmichette maximum par pot, et de deux, elles ne font pas partie des plus irritantes.

 

Dedans il y a : de l’eau florale de lavande (apaisante olfactive et cicatrisante), du macérât de carotte (pour la bonne mine grâce à la vitamine A, reconnu comme revitalisant des couennes sèches), de la jojoba (normalisante), de l’huile de germe de blé (réparatrice, apporte un beau glow), de la cire d’abeille (protectrice), un émulsifiant naturel, du beurre de cacao (assouplissant profond), de l’extrait de pamplemousse (conservateur), de la vitamine E (conservateur number 2), de l’huile essentielle d’encens et de bois de rose  (réparatrices) et de cèdre atlantique (tonique et bénéfique dans les cas d’eczéma).

Organically Produced* Lavendula Angustifolia Flower Distillate* (Lavender Flower Water) Sesamum Indicum Daucus Carota* (Sesame with Carrot Oil) Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil) Triticum Vulgare* (Wheatgerm Oil) Cera Alba* (Beeswax) Emulsifying Wax (Vegetable based-used to combine Flower Water and oil) Theobroma Cacao* (Cocoa Butter) Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract) Tocopherol (Vitamin E) Boswellia Thurifera Essential Oil (Frankincense) Octea Caudata Essential Oil (Rosewood) Cedrus Atlantica Essential Oil* (Cedarwood) (Constituents of Essential Oil: Linalol, Gerariol)

 

Le soin hydratant de chez Esse Skincare aux probiotiques m’a tellement laissée pantoise qu’il m’arrive d’utiliser celle de Trevarno également le matin. De loin, elle me fait penser à la crème essentielle de Trilogy, avec une texture plus agréable encore et une odeur de lavande à relaxer les patounes les plus tendues.

Malgré son onctuosité, elle n’engorge pas les pores pour un sou (oui parce que le côté « riche » me décourage parfois, par peur de me muer en point noir géant). Elle laisse la couenne douce et souple au réveil – ce qui n’était pas gagné d’avance et surtout, sa composition est TOP DE CHEZ TOP sans pour autant exagérer au niveau des actifs. Un bien belle formule, quoi !

Son prix peut paraître élevé, mais il vous en faut peu pour le visage et le cou, donc un très bon achat sur le long terme  🙂

 

C’est vraiment TOUT, et super simple. Je ne me suis pas foulée, ça se résume à un baume, un nettoyant, une crème régulière et deux sérums.

Le contour des yeux est un peu oublié dans ma routine, j’ai juste eu le réflexe de monter ma crème jusque-là plutôt que d’investir dans un énième tube minuscule qui ne m’aurait servi à rien. Ceci étant dit, je garde toujours celui de La Roche-Posay sous la main quand j’ai la paupière qui tire (on a de ces problèmes).

Pour les lèvres, je t’en parlais ici, ça n’a pas changé d’un iota. Et quand je dois passer un moment en balade dehors, je fais ultra-gaffe au soleil – pas envie de me débarrasser de boutons et de décrocher la timbale en me brûlant avec les UV, au besoin, j’applique le fluide ultra-léger visage Anthélios de LRP en bonne couche. The best.

 

Mon seul regret, pour le moment est de ne pas pouvoir faire mumuse avec les bidules qui me plaisent le plus au monde comme les acides, les antioxydants, le micro-needling, de l’éclaircissant, du fouettant qui me ferait hurler « vavavoum! »… C’est tout un pan cosmétique que je boude par obligation, pour ne pas empirer ma situation.

Mais, oh god, qui me titille tellement. J’en rêve parfois, la nuit.

 

Des bisous les Caribous !
Toutes les références disponibles sur Love Lula,
Replenishing night cream de Trevarno, 25 euros / 60ml
Produits reçus par Love Lula sur demande

Caribouland
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27 février 2017

Le masque visage à l’hibiscus Balm Balm

QUI a dit que les cosmétiques devaient contenir 1000 bidules dans la même formulation et que la simplicité n’aurait jamais lieu d’être dans une salle de bains ?

Parce qu’on est déjà occupées à nous mouvoir comme des singes quand on cherche le robinet, l’oeil entrouvert sous la tonne d’huile démaquillante, je me suis dit qu’il était temps de vous parler d’un produit basique, efficace et sans artifices – au moins pour vous éviter une entorse, parce qu’il paraît que les cosmétiques c’est toute une gymnastique.

Et que je préfère te garder en vie.

 

Dans la catégorie des produits où tout le monde aimerait enfin trouver quelque chose de valable mais se heurte sans cesse à un truc qui a coûté une blinde sans casser trois béquilles à un hanneton – reprends ton souffle… humpf-fuuuf – je demande le scrub.

Autant la version corps a des adeptes, des fifolles qui s’en jettent sur les jambons et se massent les cuisseaux « en mouvements circulaires » pour bieeeen éliminer les cellules mortes. Autant pour le visage, ça n’a JAMAIS été le même combat, il y a toujours eu comme une sorte de retrait de la part du consommateur.

Faut voir si ça n’a pas de lien direct avec la tendance à ne plus trop se ruer sur des accessoires qui arrachent jusqu’au derme. Ou encore si ce ne serait pas le même sentiment que pour un contour des yeux : on aimerait vraiment trouver la perle rare, sauf qu’elle n’a pas l’air d’exister.

POUR PERSONNE. Du coup, par réflexe inné, on abandonne.

 

Le Masque à l’hibiscus

Alors, même si c’est vrai qu’il y a souvent quelques variations dans les produits gommants mécaniques comme le parfum, la taille des grains et celle du pot, je trouve quand même qu’un hydratant pour couenne a souvent plus de trésors dans sa besace.

Comme la plupart des gens, je suis le trio démaquillant – sérum – hydratant, avec un nettoyant que j’intercale parfois si j’ai mis de la crème solaire où que je me sens crassouillette le matin.

Ensuite, pour tout ce qui gravite autour, je m’en inquiète au besoin.

Par exemple, si je vais trottiner dehors et que me râpe les joues contre le vent, la soirée va rimer avec un masque apaisant. Ou gorgé d’actifs repulpants. Mais je ne vais pas transformer cet épisode unique en rendez-vous systématique, tout simplement parce qu’on a besoin de ce qu’on a besoin au moment où on en a besoin.

Rintintin.

 

Le masque à l’hibiscus de Balm Balm est un peu particulier mais rentre dans cette catégorie de gommages hybrides à laisser poser avant de rincer en massant.

Dedans il y a : De la poudre de riz (adoucissante et gommante), d’hibiscus (reconnu pour lutter contre le vieillissement prématuré de la peau, très riche en antioxydants et en acide de fruit, il va redonner de l’éclat)  et de l’huile essentielle de geranium rosat (anti peau qui fripe et tonique, elle est conseillée aux peaux sensibles qui s’enflamment pour un rien).

Oryza Sativa Powder, Hibiscus Sabdariffa Flower Powder, Pelargonium Graveolens

 

La découverte

J’aimerais d’abord, as a disclaimer, rappeler qu’on se gomme le visage MAXIMUM une fois par semaine, parce que si on en utilise plus souvent :

  • on risque la peau qui crisse
  • qui pleure
  • qui s’arrache par lambeaux
  • et de se plaindre de déshydratation chronique (ça va quand même influer sur la qualité du film hydrolipidique si vous y allez à la pierre ponce)

Il n’est vraiment pas nécessaire d’en abuser, à moins de vouloir s’offrir un scalp maison, ou de vouloir découvrir les joies d’une face qui ne ressemble à rien. Et qui granule.

 

Concernant le masque à l’hibiscus de Balm Balm, je le trouve bigrement efficace.

Il s’agit d’une poudre à mêler à l’eau, en tentant d’arriver à une texture de pseudo-pâte (je t’assure que ce n’est pas gagné d’avance) pour enfin l’appliquer sur sa frimousse. Tant bien que mal. Avec des bouts qui tombent partout.

Mais tu dois absolument mimer la donzelle en extase, quoiqu’il arrive. Sauvons les apparences.

 

Une fois que cela pose gentiment, je te rassure, il n’y a plus de miettes qui se perdent – sauf si tu engages une battle de grimaces à grand renfort de bouche tordue.

On attend dix minutes, puis on part rincer en ajoutant de l’eau au fur et à mesure du massage pour bien profiter du gommage. Et, surtout, on n’insiste pas trop, on caresse sa peau plutôt qu’on ne la palpe vigoureusement, merci.

 

Sachant qu’il n’y a absolument aucune phase grasse ni hydratante dans la composition, le résultat est assez grandiose : le teint est bien plus radieux et la peau douce – grandement grâce à la présence d’hibiscus, c’est évident.

L’exfoliation n’est d’ailleurs pas pénible pour un sou, il y a tellement de grains qu’elle est très uniforme et presqu’agréable.

 

De mon point de vue, ce qui m’intéresse surtout c’est le rapport qualité/ prix : on a un produit qui coûte peu cher, est ultra rentable (je pense qu’il s’auto-renouvelle dans la boîte, chaque fois que je m’en sers elle est toujours aussi remplie), et surtout qui gomme comme on l’a rêvé dans notre caboche : sans dessécher et en rendant la couenne toute soyeuse.

Il se rapproche en tout cas de ce à quoi un scrub devrait ressembler dans ma salle de bain, un soin redoutable qui ne tue pas mes pores et ne crève pas le budget. Il a également la plus longue conservation possible, on peut l’utiliser jusqu’à 24 mois après ouverture !

Juste une petite note négative ceci étant dit – une fois qu’on a terminé de masser et qu’on passe au rinçage pur et dur, je vous conseille d’être sous la douche, par facilité, ou de vous armer d’une éponge naturelle pour enlever le moindre grain. A la main, cela part naturellement, sauf que cela met trois plombes.

 

Je vous partage le bon plan avec plaisir, au cas où vous étiez déjà des blasés de l’exfoliation et que vous aviez juré ne plus jamais recommencer à vous frictionner les bajoues. Pour une fois, je le dis, j’ai trouvé un exfoliant qui fait ce qu’on attend de lui.

Sans ruiner (et que tu pourrais même bidouiller en homemade, elle est pas belle la vie  😉  ).

 

Des bisous les Caribous !
Masque à l’hibiscus Balm Balm, environ 10 euros sur @lovelula
Reçu sur demande via Love Lula

Caribouland
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