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23 avril 2018

THE gommage sans grains purifiant Nominoë

Quand on me parle de Nominoë, c’est l’amour fou, l’amour proche, l’odeur est typique et reconnaissable entre mille.
Certains disent que ça vient de l’ajonc, mais la campagne bretonne n’a pas été fort foulée par mes petons ces dernières années.
Je suis juste tentée de dire que ça sent BON, voire trop bon.
Mais que c’est un parfum typique qui ne plaira pas à tous les nez.

 

J’ai déjà testé tout la gamme (crazy girlita)
Le philtre de beauté : amour immense pour cette crème, parfait jus d’entre-saison pour les peaux normales à mixtes (même grasses tu sais). Les peaux sèches auront besoin d’un petit sérum nourrissant dessous
Le baume exfoliant : qui a une fois changé de formule, je lui préférais la texture du premier, mais il est rudement efficace et laisse la peau douce comme de la soie
L’huile hydratante : dure longtemps, sent la même odeur que le reste de la gamme, pénètre vite et bien, rien à redire
La mousse nettoyante : qui avait également changé de formule, mais était toujours aussi agréable à utiliser, nettoyait impeccablement le minois
Le masque nuit hydratante éclat : un vrai bonheur de se tartiner une bonne dose de produit couleur licorne sur la couenne, c’est un des produits les plus ludiques de la gamme. Aussi extrêmement hydratant et cocoon.

Cela me semblait donc logique de jeter mon dévolu sur le dernier né (qui est en fait apparu dans ma boîte aux lettres magique avant même que je ne clique sur « payer » en ligne).

 

Comme à chaque fois qu’ils lancent une nouveauté, je me mets en mode « agaga », je trépigne, j’attends de voir la version finale pour enfin lancer des ha et des hooooo. Je fais partie de la team de blogueuses qui teste leurs petits échantillons avant leur sortie, ça aide pour se faire un avis entre la formule test et le batch définitif.

 

Gommage sans grains Nominoë

En gommage sans grains, on a deux types 

  • Les mécaniques : qui vont sécher sous forme d’une petite pellicule qu’il faudra frotter en massages circulaires pour l’ôter – souvent peut recommandés pour les peaux sensibles car friction totale avec la couenne, je te dis pas les ravages à coups de rougeurs et plaques joyeuses sur le bout du naseau.
    Les gommages à grains font aussi partie de cette catégorie. 😉
  • Les chimiques : qui grignotent lentement mais sûrement ce dont votre peau n’a plus besoin pour la rendre claire et nette,
    ils peuvent être à base d’enzymes (action moins hard qu’avec les acides de fruits purs), d’AHA-BHA-PHA, ils sont là pour casser ce qui lie les cellules mortes à ton épiderme pour les dégager de ton beau minois. Peau fraîche garantie !

Et puis t’as Nominoë qui décide de mixer les deux, un peu de rub-rub, un peu de scrountch-scrountch et PAF, c’est magique Patrick !

Le petit tube ressemble si fort à celui du masque nuit hydratante que je les ai confondus à plusieurs reprises – une fois ouvert tu te rends quand même compte du malentendu, les textures sont totalement différentes.

Dedans il y a de l’algue brune (reminéralise le visage, plus d’infos sur les algues ici), de l’eau, de la microcrystalline cellulose (polymère naturel, donne de la sensorialité au masque), un alcool gras, de l’huile de coco fragmentée, des glycérides végétaux hydrogénés (assouplissants), un émulsifiant, de la criste marine (raffermissant cutané), encore un émulsifiant (qui rend la peau doudouce 🙂 ), de l’eau de mer (pour cicatriser et enlever les cellules mortes), de l’extrait de pomme (pour l’acide malique qui va gentiment aplanir le grain de peau), du genêt (pour son astringence), du blé noir (pour son action antioxydante et son coup de fouet), un alcool gras, de la glycérine et du parfum, entre autres.

ascophyllum nodosum extract*, aqua (water), microcrystalline cellulose, cetearyl alcohol, coco-caprylate/caprate, hydrogenated vegetable glycerides, glyceryl stearate, crithmum maritimum extract*, cetearyl glucoside, maris aqua (sea water), pyrus malus fruit extract*, cynara scolymus leaf extract*, cytisus scoparius branch/flower/leaf extract*, polygonum fagopyrum seed extract*, benzyl alcohol, glycerin, parfum (fragrance), dehydroacetic acid, glycine soja (soybean) oil, tocopherol, linalool, limonene, benzyl salicilate, sodium hydroxide

 

Pour commencer, la matière est généreuse et donne envie de s’en prendre une louche. Sans rire. c’est onctueux mais ferme comme une crème tassée et compacte, rien qu’au niveau sensoriel on y est déjà.

La première utilisation a été un record de pose, car, au lieu des 5 minutes conseillées, je l’ai gardé tout le temps d’un bain (et d’une série)(j’ai trouvé la parfaite table basse pour poser mon ordi pendant que je fais plouf plouf), à savoir 40mn au moins.

La bonne nouvelle : le masque n’est absolument pas irritant, malgré la présence d’extrait de pomme
La mauvaise nouvelle : si vous cherchez un vrai traitement aux AHA surdosés, il n’est pas celui qui vous conviendra

Une fois que le masque a gentiment séché sur le visage, on va pouvoir passer ses mains en mouvements circulaires pour enlever la pellicule (qui n’est ni sèche ni humide), cela va gommer sagement mais sûrement la bouille, activer les vaisseaux, donner du peps aux bajoues quoi.

Quand la majorité est tombée, on passe deux trois fois son visage à l’eau claire et on sèche.

 

Plus qu’un masque gommant ou exfoliant, je trouve que ce masque aurait du s’appeler « tonifiant ». Il y a des ingrédients qui participent au tonus qui nous manque au quotidien, nous donnent du peps, le massage apporte le rose aux joues, on voit qu’il y a de la vie.

Honnêtement, après la première application j’avais une belle peau parce que j’avais pris le temps de masser comme à mon habitude.

Vu son dosage ultra-réduit en composants potentiellement irritants, on peut entièrement faire confiance à ce nouveau produit de la marque si on est du côté sensible de la force.

A voir si l’exfoliation mécanique à l’aide de ses patounes sera tolérée ou non. Mais comme la crème ne se transforme pas en peel-off, on évite déjà de se retrouver avec un masque collé au visage et dans le refus total de bouger d’un iota de nos pores.

Non, ici, c’est comme une petit balade au grand air, ce n’est pas pénible, ça fait du bien, et on est tout détendu après.
Un vrai petit soin du dimanche pour commencer la semaine comme une reine.

 

Des bisous les Caribous !
Produit offert par MON CORNER B (merci beaucoup 🙂 )

Caribouland
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25 mars 2018

Booster sa peau à la vitamine C

J’ai longtemps pensé que les boutons installés depuis des années sur mon menton (ceux qui vont et viennent par saisons comme des caravaniers du dimanche) étaient déjà une bonne plaie et que je ne pouvais pas connaître plus pénible.

Couenne-alement parlant.

Huhu, la petite joueuse.

He bien non. Le plus rude pour une bouille c’est la misère qui apparaît quand les températures baissent d’un coup : ta peau est PERDUE (en même temps, pas de quoi lui lancer un sermon, elle n’a pas le droit de porter une écharpe, elle)(sinon tu ne verrais rien)(la cagoule à la limite, mais tu préfèrerais éviter que l’on te prenne pour une vandale).

Les quelques semaines qui viennent de s’écouler étaient un florilège de pommettes qui crient « raaaaaah », de bout du nez en lambeaux, de lèvres qui ressemblaient à un millefeuille de peau sèche (pour la classe et la grâce, tu peux royalement passer ton chemin).

A priori, si tu sais que ton pays va switcher en mode Alaska en moins de deux, je te conseille de te parer de ce duo gagnant :

  • un sérum bien hydratant : parce que les températures glaciales ne sont pas seulement mordantes, elles empêchent la production d’un sébum fort et efficace comme Hercule / qui dit moins de gras, dit une protection moyenne – ta pauvre peau mérite bien sa dose d’eau
  • un sérum/une crème riche pour justement aider les actifs à mieux pénétrer (plus c’est gras, mieux ça passe la barrière cutanée)
  • psssst : et de la vaseline pour tes babines : juste pour les couvrir le temps que le vent frais s’en aille

 

LE BOOSTER A LA VITAMINE C – NOVEXPERT

Depuis le sérum d’Absolution, j’ai vécu une sérieuse cure à base d’huile – je prenais surtout l’hydratation dans les brumes ou les crèmes puis je me mettais 4-5 gouttes de grassouillette dans les paumes et je pressais le tout sur mon beau minois.

D’où le pourquoi le tube du booster de Novexpert traînait dans mes tiroirs depuis naguère et jadis – c’était le bon moment pour le dégainer.

 

Dedans il y a (attention les yeux !) :

Aqua (de l’eau), Ascorbyl Methylsilanol Pectinate (une forme stable antioxydante de vitamine C), Glycerin (de la glycérine hydratante & protectrice), du Methylpropanediol & Propanediol (aident tous deux à une meilleure absorption), 3-O-Ethyl Ascorbic Acid (la vitamine C qu’on recherche – stable, action sur la synthèse de mélanine pour éviter les taches, stimule la production de collagène), Silica (un épaississant), Glucosyl Hesperidin (un peu le même genre d’action que le bidule vitaminé juste avant, également anti-inflammatoire), Sodium PCA (un hydratant naturel), Parfum, Anogeissus Leicarpus Bark Extract (de l’extrait de bouleau d’afrique, aide contre les petites irritations), Sodium Hyaluronate (une touche d’acide hyaluronique pour repulper), Tocopherol (un conservateur naturel), de la Beta-carotène (ce petit plus qui donne bonne mine), du Bisabolol (apaisant), de l’Adenosine (actif anti-rides, ça va un peu te retendre les ridules), Saccharide Isomerate (un agent hydratant longue durée), Sodium Lactate (un conservateur), Citric Acid, Glyceryl Caprylate (un stabilisateur de formule), Xanthan Gum (de l’épaississant), Caprylic/Capric Triglyceride (apporte une texture qui pénètre facilement), Sclerotium Gum, Cl 77891 (Titanium Dioxide), Mica (y a des petites choses qui brillent dans le produit), Polyglyceryl-2 Dipolyhydroxystearate (apaisant), Zea Mays Starch, Phytic Acid, Biosaccharide Gum-2 (un sucre, nécessaire pour créer le complexe Novaxyline, v. après), Sodium Citrate, Lauryl Glucoside, Laminaria Ochroleuca Extract (de l’extrait d’algue, qui, allié au biosaccharide, va créer le Novaxyline, un actif puissant capable de protéger contre le vieillissement cutané).

 

De très loin, on dirait une masse informe de plein d’ingrédients qui n’ont pas l’habitude de flotter ensemble, mais à y regarder de plus près, cela prend son sens :

Il y a surtout une très bonne hydratation induite par un léger effet filmogène – sans pour autant tirer les traits jusqu’aux fesses.

De la recherche avec deux formes différentes de vitamine C, de l’innovation avec leur bidouille algue + sucre pour augmenter la fermeté et la souplesse, des ingrédients apaisant les rougeurs & inflammations.
En gros, un petit tube pour peau déshydratée, qui a mauvaise mine, qui tire et crie famine – il avait intérêt à en avoir dans le ventre.

 

Dès qu’on l’applique on a un teint plus frais et lumineux (à mon avis, les paillettes qui flottent dans le produit y sont pour quelque chose – et ravissent mon côté gosse ), et surtout, l’odeur donne envie de manger le tube – on est entre le bonbon et le fruit frais (je t’assure que ça sent très bon).

  • pour l’action anti-âge, ride, tout ce qui pend : je n’ai pas d’avis sur la question, j’ai juste pleinement constaté qu’il est très efficace pour donner bonne mine et, de manière générale un teint frais
  • pour les taches : les plus récentes sont bien diminuées – comme j’ai utilisé ce booster avec mon sérum d’amour à l’immortelle de chez Isla Apothecary, je ne sais dire qui a plus agi que l’autre, mais j’ai remarqué qu’ensemble ils créaient un duo D’EN-FER ! (pour la cicatrisation aussi)
  • pour l’hydratation : elle est longue durée – donc pas seulement pendant quelques heures et puis tu commences à revoir tes pommettes flancher, non non, ça tient bien jusqu’au soir sans problème (faut beaucoup boire aussi, ça aide)
  • il est ultra skin-friendly : pas de picotements, même sur peau lésée – étonnant vu la dose de parfum envoûtant

Il est vendu à 50 euros il me semble, mais traînez un peu sur le web, il y a moyen de le dénicher sur des pharmas en ligne avec des réductions en veux-tu en voilà.

En tout cas, avec ce petit duo j’ai passé les semaines glaciales sans aucun soucis et mes bajoues sentaient le printemps à 10km à la ronde.

Bon, je me plaignais comme loutre qui chouine, mais à quoi ça rime si tu ne peux pas emmerder ton monde à longueur de journée avec des « nom de dieu de météo à laisser traîner un esquimau dehors ! Furte hein dis ! ».

J’ai survécu à l’hiver Jeannine, et ça, oh oui, ça s’applaudit.

 

Des bisous les Caribous !
Sérum Booster à la Vitamine C Novexpert
Offert par la marque, il y a belle lurette.

Caribouland
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18 février 2018

Ca hydrate et ça coûte 60 euros – NOHÈM

En moyenne, un gars lambda va dépenser 15 euros tous les 3 mois dans une crème pour le visage (quand il en met) quand une donzelle atteint les 30-40 balles sans sourciller.

En matière de soin, il n’est jamais vraiment question de sexe (OKAY) ou de budget (SUPER OKAY), mais plutôt de paillettes dans les mirettes : il suffit de voir la danse qui gagne note corps dès qu’on voit un tube flashy qui nous envoie du rêve, on frise vite le ridicule de la donzelle en manque d’amour.

Et ce souvent pour un soin qui y va à grand renfort de pub pour une nouvelle molécule qu’on distingue à peine dans la compo.

Bien sûr je grossis le trait, disons qu’il y a EFFECTIVEMENT des nouveautés mais qu’elles flottent on ne sait où entre les huiles minérales, les émollients sur-travaillés et le bon gros sourire de la vendeuse caché entre ses seins.

 

Je pense connaître la marque Nohèm de loin depuis que j’ai commencé à m’intéresser aux ingrédients et à ce qu’on peut bien se tartiner sur le minois. Très beaux packagings, mats, blancs et vert d’eau, un plaisir pour les yeux qui annoncent un vrai bonheur de couenne.

Il s’agit d’une marque de « produits cosmétiques biologiques », le vent d’air frais court sur la page d’accueil, le grand nord, le respect des petites mains auxquels on achète les matières premières à un prix juste et équitable.

La cosméto rustique éthique pour mot d’ordre.

 

J’ai pu tester leur soin hydratant & antioxydant quand, par un soir d’hiver je n’avais plus de doudou pour mon visage, et qu’il était urgent de me tartiner le faciès.

Je jette la boîte, je l’utilise, ah tiens ça sent bon, la texture est très agréable, ils ne mentaient pas sur la bonne odeur poudrée :

Donnez à votre soin quotidien le pouvoir de régénérer et de protéger la peau de votre visage… avec ce fluide jour-nuit aux vertus exceptionnelles, au délicat parfum poudré de lotus. Grâce à la double action régénérante/hydratante de l’huile de kendi d’Indonésie, au pouvoir antioxydant de l’extrait de baie de goji de Chine et à l’action de la Céramidone®, restructurant de la barrière cutanée, votre peau gagne en éclat et se réveille chaque matin parfaitement reposée.

Bienfaits :

Un soin double action indispensable de jour (antioxydant, protection des agressions extérieures) comme de nuit (hydratation intense et régénération).

 

Dedans il y a : De l’eau, de l’hydrolat de citron, de la glycérine, de l’huile de sésame, du parfum, (à partir d’ici, ce qui suit n’a pas vraiment d’importance), un solvant, deux émollients, de l’huile de tournesol, un émulsifiant, de l’huile de kendi (pour revitaliser la peau et éviter la sécheresse cutanée) , du sodium PCA (participe à l’hydratation naturelle de la couenne – ce qu’ils appellent céramidone est en fait un ester gras qui va permettre la stimulation de la barrière lipidique en surface de peau – en gros c’est pour te créer un sébum de qualité), un régulateur de pH, un épaississant, un antioxydant, de l’extrait de baie de goji (juste pour le clin d’oeil anti vieillissement), entre autres.

Aqua (water), Citrus medica limonum (lemon) fruit water, Glycerin, Sesamum indicum (sesame) seed oil, Parfum (fragrance), Dicaprylyl ether, Cetearyl alcohol, Zea mays (corn) starch, Octyldodecyl PCA, Helianthus annuus (sunflower) seed oil, Cetearyl glucoside, Aleurites moluccana seed oil , Sodium PCA, Citric acid, Xanthan gum, Potassium sorbate, Tocopherol, Lycium barbarum fruit extract, Phytic acid, Sorbic acid, Citronellol, Linalool

En résumé, il s’agit d’hydrolat d’agrume baignant joyeusement dans de l’eau qui va apporter une légère amélioration au niveau de l’éclat (pas de quoi te faire passer d’un teint gris à des bajoues qui réfléchissent la lumière tellement elles brillent), des huiles et émollients par-ci par-là, et beaucoup de discours scientifique.

Pour un soin qui est simplement un bon hydratant  – ce n’est pas un défaut, c’est même plutôt une qualité.

 

Je recommande juste de base :

  • de ne pas acheter un produit parce qu’il est beau (sauf si vraiment, ta journée était pourrie – ou qu’il est dingo-dingue)
  • de ne pas prendre le mot antioxydant au pied de la lettre : il peut être en petite quantité mais il est recommandé de privilégier la vitamine C, la vitamine E ou encore le résvératrol (Caudalie adore cette molécule)
  • de bien lire les mots qui vont avec le produit : « exceptionnel, inoubliable, douceur incroyable et triple action » sont autant de belles paroles qui méritent de retourner la boîte

J’ai utilisé la crème Nohèm sans discontinuer, jour et nuit, pendant 2 mois et n’ai rien trouvé qui justifie un prix à près de 2000€ le litre – oui j’avais la peau douce, mais son beau parfum m’incitait à en appliquer régulièrement.
Et la régularité est reine en skincare.

La créatrice a surtout le beau projet d’améliorer la conditions des femmes dans le monde, c’est tout à son honneur, d’où, j’imagine, le tarif demandé pour  chaque soin – cependant pas moyen de voir si une quelconque partie est reversée à bonne oeuvre…
(son association)

 

Si vous voulez du bio qui aide la culture locale, avec un premier ingrédient qui n’est pas de l’eau et une crème du plus bel effet, il y a le philtre de beauté de Nominoë sinon – amour inconsidéré pour ce tube since 2012.

Pour tout le reste, il y a American Express.
(Okay, je vais me cacher – loin)

 

Des bisous les Caribous !
Offert par Gelbopharma – 60 € / 30ml

Caribouland
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4 décembre 2017

Sheet mask

Bon j’avoue, je fais partie de ces gens que rien ne perturbe quand ils ont un masque sur la trogne.

Je peux te préparer à manger, passer l’aspi et pendre le linge, y a rien qui dézingue l’attention de la donzelle.

 

J’en ai déjà testé des bien crapougnasses, d’autres délicieux, mais j’ai toujours essayé de rester dans une logique de confort. Parce qu’après tout, on s’étale un produit sur la trogne, on ne veut pas :

  • que ça dégouline de partout
  • que ça tire
  • que ça gratte – le « souffrir pour être bonasse » c’est bon, on en a ras la tasse
  • que tout le monde se fiche de notre poire – chose à peu près foutue d’avance vu ce que le marché cosmétique se vante de produire comme idiotie (les masques qui font des bulles ou aimantés).

Bref, on a tous envie d’avoir l’air sexy, mais OMAGAD, quelle épopée.

 

Je suppose que les asiatiques ont forcément quelques secrets sous le bottillon, ils pratiquent le layering, ont une hygiène de vie impeccable et un quotidien mesuré à la baguette (bonjour les stéréotypes).

Mais une chose à laquelle je n’ai jamais pu me faire, ce sont leurs masques imbibés prédécoupés ou sheet masks.

Soyons francs, ils tiennent rarement bien sur le visage, ont parfois des encoches inadéquates pour y glisser les oreilles et les fixer, mon charme file à la poubelle en 3 secondes chrono quand je me lance un regard dans le miroir.

Ils donnent cette désagréable sensation de tissu mouillé sur le minois, comme une grosse lèche de bulldog : même en se réchauffant avec la température de couenne, ils restent humides, collants, désagréables.

Si j’en utilise de temps en temps c’est parce que le résultat est souvent très bon, et qu’effectivement, d’avoir des actifs « sous cloche » augmente leur taux de pénétration. On ne choisit pas la dose, c’est à l’épiderme de voir ce qu’il veut prendre.

Mais là où ça pèche, c’est sur le côté textile.

Quand ma peau est au maximum de sa sensibilité, qu’elle dit merde au moindre coup de vent, je ne tolère pas ces masques.

Ils augmentent la sensation d’irritation, créent une friction invisible, une obligation de peau à peau avec une matière humide qui – souvent – oblige un florilège de grimaces de dégoût.

Je préfère la bonne grosse noisette à l’air libre, dont on se sert généreusement, qu’on étale avec amour.

Ou un vrai textile aéré : le soin cosmétique appliqué et puis la serviette chaude et légèrement moite par-dessus, comme chez l’esthéticienne, ça c’est du vrai bonheur !

 

Donc, l’autre jour, m’éloignant un peu plus du paradis, je me suis emprisonnée la bouille dans une tartine d’algues, sentant la mer s’introduire dans mes naseaux, j’avais plus l’impression d’être une moule sur son rocher que la blonde en bord de plage qui hume nonchalamment l’air marin.

Ces tentacules vertes qui peuplent les fonds aquatiques (attention, voix de présentateur sérieux de documentaire BBC) ont des propriétés hydratantes excellentes, adoucissent la peau au possible et lui apportent un glow exceptionnel. On parle d’une action longue durée avec plus de 8h d’activité potentielle, autant te dire qu’avec un petit stock dans le frigo, y a moyen que tu puisse te repulper la bouille H24.

Genre la petite fringale de minuit, la tête jetée dans le bac à légume pour en profiter un max.

Elles sont bourrées en vitamine A, E, C, gros cocktail antioxydant dont raffolent celles qui cherchent à changer la trajectoire de leurs rides prématurées.

 

J’ai poliment attendu 20 minutes, et, j’avoue, ma peau était vraiment jolie après la pose.

Mais je me suis battue pendant autant de temps pour supporter la chose.

Si je peux m’éviter l’embarras d’un tissu froid qui ne tient pas et achève toute tentative de séduction parce que je ressemble à l’adorable monstre de Frankenstein, je signe direct.

Et cassos avec mes pots old school de masques dans lesquels on trempouille encore les doigts, ils me rendent mille fois plus heureuse que cette bidouille-là.

 

Des bisous les Caribous !

Masque hydratant qui sent la mer, offert part MoncornerB

 

Caribouland
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1 novembre 2017

The routine, darling

Je trouve que le mot routine est devenu un mot anodin, comme si « t’as pas de routine, quoi ? MAIS T’AS RATE TA PAELLA DE LA LIFE, DONZELLE ».

Moui.

La routine c’est du cocooning à foison, c’est la bougie, c’est l’odeur qui te met en transe, c’est se jeter sur un duvet et se laisser engloutir dedans. A heures régulières.

Du lundi jusqu’au vendredi, on essaie de garder la tête hors de l’eau, y a des soirs où l’on a pas le temps de justement prendre son temps. Puis le samedi et dimanche, on se tartine le corps entier de crèmes et de masque, « pour rattraper les dégâts de la semaine, tu vois, je me plaque les poils de genoux avec des matières collantes »

Et j’aime cette gadoue cosmétique.

Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça; le corps, l’esprit, la peau, ces trois petites choses ont besoin d’attention constante. Pire que des chatons en pleine croissance, ça gueule « caresse mes pores, je suis là, hé ho ».

Y a des boutons qui pullulent, des mains qui s’assèchent, on dirait la mue d’une bête désertique, même quand tu marches ça fait des bruits de criquet mal huilé.

Et même si je sais qu’une routine vaut mille lingots d’or, il y a certains moments où j’oublie d’en suivre une.

 

Avoir une bonne base de vie

Je suis pour l’instant dans un entre-deux un peu désagréable – je vais bientôt déménager mais ce n’est pas encore le cas, ce qui m’empêche (m’enfin, c’est l’excuse que je me trouve) de me réinscrire à la salle et de pousser des poids avec mes petits bras de moustique.

La bonne base de vie selon moi c’est :

  • se réveiller en douceur : encore faudrait-il arriver à dormir, y a des soirs où je tourne en mode 360° dans le lit sans trouver LA position qui me met knock out en deux secondes
  • se prendre un bon petit-dèj chaque matin : je fonctionne au croissant / couque au chocolat depuis que j’ai commencé mon nouveau boulot, même mon bidou se mue en pâte à pain gonflée par le pétrissage
  • avoir 5 minutes par jour de recentrement perso : un peu dans le même genre que le Dalaï qui regarde ses orteils dans le blanc des ongles, je préfère manger du fromage sur du bon pain pour me concentrer sur mon bien-être
  • sniffer le grand air : de ce point de vue là c’est bon, j’ai un chien que je sors 3 fois par jour, j’essaie d’errer dans les rues quand je peux (mais je t’avoue que depuis que j’ai mon permis provisoire, même 1km je préfère le faire en voiture plutôt qu’à pied…shame)
  • préparer son lendemain : par exemple en étalant ses fringues et en disant « ça c’est culotte, chaussettes, pantalon, t-shirt, pull de demain », on optimise son temps, et on gagne 5 minutes – HUM, 15 minutes dans mon cas – parce que c’est déjà prêt. Je le fais jamais.
  • toujours avoir le smile et du recul sur les choses : hin hin

Une fois que tout ça est en place, il me semble que le terreau est plus que fertile pour prendre soin de soi.

 

Il y a quelques mois, il y a eu un regain d’intérêt pour le miracle morning, la fameuse théorie du lève-toi plus tôt et profite du temps que les gens passent encore à dormir pour, TOI, t’élever spirituellement et évoluer vers un Pikachu encore plus efficace chaque jour.

Je ne peux décemment pas m’imposer ce genre de régularité dans le temps, où à 5h je sortirais de mon sommeil, la bave encore tendue de la bouche au coussin; me connaissant ça finirait en une version de moi encore plus ronchon et incontrôlable.

Non, la routine n’est pas une rigueur, la routine n’est pas un canevas chiant auquel tout le monde se plie. La routine est une petite danse qui vous fait couiner parce que ça vous réconforte et vous amène là où vous vous sentez le mieux.

 

Il y a ceux qui ont le rituel du thé, l’habitude de lire la rubrique divers en sirotant un jus d’orange, celle qui se glisse directement dans son pantalon de pijama en rentrant, ceux qui vont au cinéma chaque dimanche, celle qui l’embrasse toujours sur le front, le chocolat dont on ne prend que deux carrés tous les après-midi, le chemin par les bois quand il recommence à faire beau, le pull qu’on met quand ça va mal, la personne qu’on appelle tous les matins.

C’est pour ça qu’une routine – de vie, de soin, d’envies – est importante.

C’est un doudou pour l’esprit.

 

Je recommence petit à petit à retrouver mes marques niveau soin, le fait de ne plus vraiment sentir la moitié de son visage, c’est comme de rencontrer un inconnu, ce n’est pas le ronron habituel, on se drague, on se hait, bref c’est l’extase.

Il faut bien de la patience, je vous le dis, et surtout que je recapte cette notion de plaisir d’avoir une foule de produits qui m’entourent.

Qu’ils refassent partie de mon quotidien et redeviennent mes buddies pour me sentir bien. On peut ne pas avoir le temps en rentrant chez soi, mais faut que ça devienne un rendez-vous, sinon c’est carrément la croix et la bannière pour retrouver l’équilibre.

Et là, ma peau, mazette oui, c’est bagdad et bataille de sauce tomate.

ALORS VIVE MA FUTURE ROUTINE

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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