11 mars 2016

Recette de pureté by Cîme

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Tu la connais la rengaine, quand dans d’autres pays hors Europe ils se tapent des cosmétiques de fifou, nous on trime pour avoir ne serait-ce qu’un petit bout du gâteau.

Faut savoir qu’il y a 5 ans de cela, les huiles démaquillantes ne couraient pas les rues, il fallait se ruer sur les sites asiatiques pour avoir sa dose de grassouillette. Et encore, même au moment de valider le panier, on se faisait des films du genre « est-ce que je suis dans le bon en commandant un produit qui vient de Chine ? Vais-je crier « pustule nucléaire » ? ».

Ce n’est plus le même combat aujourd’hui.

 

Preuve en est, L’Oréal a sorti sa version de supermarché il y a quelques temps, signe qu’on avance lentement mais sûrement vers une démocratisation des soins « atypiques » (s’ils copient, tout le monde copie).

Pourtant, l’européenne ne se démaquille toujours pas en majorité avec une cleansing oil, elle préfère choisir un lait ou un bête nettoyant et se frottouiller l’épiderme jusqu’à ne plus avoir aucune trace sur le minois. Et tant pis si ça génère des yeux de panda fou.

Je vous parle de la base épaisse de la société, celle qui n’a de temps pour rien.

 

Par principe, je SAIS que prendre soin de soi, c’est comme de s’offrir un petit cadeau chaque jour, le simple geste du gommage sous la douche qui adoucit les jambons et je me sens comme une donzelle au sommet de sa féminité.

Quand je me tartine d’un masque et que j’attends qu’il se passe un petit miracle, c’est Nowel, j’ai hâte d’ouvrir mon cadeau au moment du rinçage, de découvrir un effet flash, le coup de frais/fouet tant attendu.

 

Pour ça que j’ai toujours privilégié les textures fondantes et épaisses, ce sont les plus jouissives. Si je pouvais, je troquerais ma peau mixte pour une normale à sèche, juste pour pouvoir me délecter de baumes ultra-épais, mon nirvana sensoriel.

Donc oui, je suis une skincare addict, mais je suis chiante sur les matières.

Tout le monde n’a pas le même niveau d’exigence que moi (ce n’est pas une critique, votre vie doit être plus simple que la mienne).

 

L’huile recette de pureté by Cîme

Bon bon bon, je SAIS qu’il y a quand même une grande majorité de minettes qui aiment qu’une routine aille vite, mais cette nouvelle huile démaquillante joue dans la catégorie des « si tu veux que je me lactifie VRAIMENT à l’eau, tu rêves ».

On repassera pour le côté express, on est dans le style lazy cocoon.

 

Dedans on trouve :

caprylic capric triglyceride (une huile esthérifiée commune, c’est bien, mais sans véritable valeur de soin) – sesamum indicum (sesame) seed oil*(de l’huile de sésame pour le côté sensoriel) – helianthus annuus (sunflower) seed oil*(pareil pour l’huile de tournesol) – dicaprylyl ether + polyglyceryl-4 oleate (deux émulsifiants) – prinsepia utilis (dhatelo) seed oil* (pour hydrater et nourrir la peau, on la retrouve aussi dans leur huile multi-usage) – prunus armeniaca (apricot) kernel oil* (de l’HV d’abricot, antioxydante, excellent anti-âge) – parfum** (fragrance) – tocopherol – geraniol – linalool

* Ingrédient issu de l’agriculture biologique
** Issu d’huiles essentielles naturelles

100.00%

du total des ingrédients sont d’origine naturelle

31.50%

du total des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique

 

Absolument rien à dire sur la compo, on a une base simple, des huiles qui sont connues pour êtres fines et émollientes, et même si j’aurais préféré que la première grassouillette ne soit pas esthérifiée mais bien complète, il n’y a pas de faux pas.

 

A l’usage, c’est sûrement la seule, avec celle de Liérac (même si elle me piquait une chtouille les yeux), qui pourrait me tenter si je n’étais pas accro à ce point aux cleansing balms :

  • elle est très bien tolérée : je la conseille sans problème à tous les types de peaux
  • elle n’arrache pas les mirettes : elle enlève absolument tout, du waterproof, pas waterproof, pas de quartier, faut juste apprendre à viser pour ne pas avoir le fameux film « feux de l’amour » (le halo graisseux qui transforme le champ de vision en conte de fée parce qu’on est dans le flou)
  • elle laisse la peau DOUCE
  • elle ne coûte pas si cher (17 euros en moyenne pour 100 ml)
  • l’éthique de la marque : pas du bobo bio qui se fout de notre poire, on aide les producteurs locaux de l’Hymalaya en achetant leurs produits
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Y A UNE CHOSE qui me plaît beaucoup mais ne convertira pas tout le monde : elle ne se mue pas des masses en lait au contact de l’eau. Si peu. Pourtant Cîme dit que oui.

Moi je te dis que non.

J’ai beau me passer le visage à l’eau chaude sous la douche, si je n’enchaîne pas avec un nettoyant pour enlever le surplus (ou simplement un linge, un muslin cloth), c’est caisse, la recette de pureté engage un sitting dans mes pores.

Au test de la main, ça donne une phase qui s’émulsionne légèrement et baigne dans une dose graisseuse, y a bien un refus total de se barrer tranquillou dans l’évier en deux jets d’eau.

 

La marche à suivre pour un massage-splash-splash tip-top se résume à : on l’applique sur peau sèche, on masse bien, puis on prend deux pompes de mousse (j’utilise la Nominoë), on remasse un peu, puis on rince, ET LA, ça a du sens.

La couenne ne crisse pas, elle couine de souplesse, même en utilisant un cleanser pour la virer, c’est dire.

Et pour l’odeur, on est loin de l’amande qui m’a trop écoeurée chez Caudalie, ça sent l’Huile by Cîme (Mona et ses références qui aident grandement).

 

Pour finir, je vous dirais de bien écumer le web pour vous fournir le petit précieux parce qu’on a des écarts de prix assez incroyables.

Sur le webshop de la marque, on arrive à 21 euros, frais de port compris (pour la Belgique!), mais sur MoncornerB, le soin seul coûte déjà 24 euros (woké) – avec l’expédition, on est 9 euros plus cher que le tarif de base oO

Ca doit se trouver chez Desmecht rue de l’Ecuyer à Bruxelles sans problème. Mais pour les frenchies, je ne sais pas quoi dire : soit vous mordez sur votre chique et vous commandez sur MCB, soit c’est niète.

De mon point de vue, elle vaut ses 17,50 euros mais clairement pas un billet de plus.

Ce sera vraiment bien, dis, quand on trouvera des soins au même prix partout. En attendant, on peut se brosser la couenne à la pierre ponce, Ginette, c’est pas le paradis.

 

Des bisous les Caribous !

Huile recette de pureté by Cîme, reçue par la marque

Caribouland
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7 mars 2016

Baume tout doux L’Occitane

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Je vous dis pas la misère physique qui m’a mise KO la semaine passée. J’avais plus ou moins l’esprit d’une limace, la voix de Mono le camionneur (mon alter ego qui se manifeste quand je suis un peu enrouée de la corde vocale), les poches sous les yeux de la taille d’un stock de quatre fesses de la famille Kardashian.

Même le postier avait pitié de moi.

 

Dans toute maladie, il y a d’abord l’étape des trois premiers jours, les plus rudes, ceux pendant lesquels la douche ne voit pas une seule de mes patounes, C’EST LA GREVE DE L’HYGIENE, j’ai de la paille sur le caillou, la peau qui crie famine (non, je ne connais pas le fameux « glow de la maladie », j’ai une couenne de merde quand je suis une bactérie ambulante), j’ai l’impression d’être une loque de mauvaise marque, je sers à rien.

 

Puis, doucement, je me décide à me bouger le popotin, parce qu’on émerge et prend conscience que se laver, ce serait pas mal, que la brosse à dent, c’est pas pour les chiens.

Et dans un sursaut d’évidence, je brandis un miroir pour me dire bonjour et voir un peu le carnage dans la glace. Misère, j’ai jamais eu le pif en si piteux état.

Les plaques désertiques allaient de tout le bout du nez jusqu’à la lisière de la lèvre supérieure. Enfin, je dis « les plaques », c’en était juste une. Gigantesque.

 

J’ai essayé :

  • le beurre de mangue / coco : ça marche deux secondes puis les bouts de peau se remettent à flotter au vent, ça flap-flap à tout-va au bout du naseau
  • l’huile équilibrante Dr Hauschka : si ça équilibre du gras vers le normal, ça doit bien le faire dans l’autre sens, du sec vers le juste milieu ? Nein.
  • de ne pas mettre de crème : pour stimuler la flore naturelle de mon minois (elle en avais rien à branler, la flore, crois-moi)
  • de gommer touuuuut doucement : laisse tomber, j’avais des plaies ouvertes sur les deux narines, c’était pire que bien
  • d’hydrater simplement comme d’habitude, sans chercher à huiler le mammouth : beuh, pas de changement

J’ai fini par capituler et pris un petit baume L’Occitane dans ma boîte à tests (CARIBOUTE ORGANISEE), et je m’en suis tartiné généreusement sur tout le dessus de la babine.

Et là, ça a bien voulu prendre.

 

Alors, ça sent la rose, donc faut aimer l’idée d’avoir les trous de nez plongés dans un bouquet. La texture est fondante mais légèrement épaisse – juste comme on aime pour protéger et cicatriser en même temps.

Et la composition est vraiment bueno : du beurre de karité, de l’HE de rose de damas (pour le parfum, régénérante et cicatrisante), de la cire d’abeille (protectrice), de l’huile de tournesol (pour le toucher et l’émollience), du tocopherol (antioxydant), du parfum (comme si t’en avais pas assez), alpha isomethyl ionone (un agent masquant, il a un potentiel allergène mais est un des moins problématiques), et ensuite du citronellol/limonene/geraniol (y a de l’huile essentielle, c’en sont des composants naturels après distillation)

 

C’est tout, c’est précis, concis, efficace, on trempouille ses boudins dans le petit pot en fer et on attend que la magie opère. C’est évident que tu peux trouver un équivalent dans une autre marque, tant qu’il a du beurre de karité et un zeste de HE cicatrisante, tu es dans le bon.

J’aurais pu aller directement vers l’ingrédient brut, le shea butter au naturel, le problème c’est que pur, l’odeur est immonde – pourtant j’ai déjà testé bien pire dans les rayons bios, cf. l’immortelle en hydrolat.
Comme on respire déjà la misère à renifler quand on est malade, on va pas EN PLUS en rajouter avec un onguent qui sent la chèvre en fin de vie.

Je tiens à ma dignité tout de même.

 

Sur ce, j’ai du tartinage de babine qui m’attend, moi, madame.

(Psssst : ce baume a été créé pour la journée de la femme afin de soutenir des ONG pour favoriser l’entreprenariat féminin au Burkina. Ca fait 3 euros de dépensé pour vous, et un geste pour elles, pensez-y 😉 )

 

Des bisous les Caribous !

Baume tout doux reçu par la marque
3 euros les 20gr, en boutique l’Occitane

 

Caribouland
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17 février 2016

Le dissolvant miraculeux par Bourjois

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Weird things happen.

Je ne porte pas toujours du vernis à ongles, j’ai des phases où je me peinturlure les boudins sans limite aucune en lançant des « oh tiens si je dessinais une étoile avec un cure-dent pour dissimuler la bulle sur mon pouce »- j’ai DE CES problèmes.

A force de patience, la langue coincée entre les dents, j’obtiens l’illustration d’un mini-Shrek qui se tape une cuite carabinée sur le bord de mes griffes.

Nice.

Parfois (souvent), je reste avec mes mains au naturel, parce que je ressens cette flemme internationale de retirer toute ma popote tous les trois jours, d’où la décrépitude ongulaire qui dure parfois une bonne semaine, le temps que je réalise que j’ai adopté le look de gothique à la ramasse sans l’avoir vu venir.

 

Toujours est-il qu’au niveau logistique je suis limitée pour ce genre d’activité.

Je ne me démaquille le visage qu’aux cotons réutilisables, je n’ai donc plus de jetables chez moi. J’ai vite pigé que ces bidules ne pouvaient décemment pas servir à retirer du polish, sinon tu penses bien que j’allais devoir dévaliser le rayon des Vanish Oxi-Action chaque trois pluies juste pour reblanchir la matière.

J’avais un os dans le bouillon, un problème cotonneux.

Je suis donc allée errer comme un joyeux kangourou dans les allées du supermarché. 

 

Je suis une fille simple face à un choix sans limite, quand je vois du rose je ne réponds plus de moi-même. D’où le pourquoi j’ai pris le dissolvant miraculeux de Bourjois sous mon aile.

Entendons-nous bien, de mon point de vue de nailista (noobie et complètement incompétente durant la pose), ce genre de produit brille sur l’étagère comme un graal qui attend patiemment son heure de gloire et que ça s’écaille sévère au bout des phalanges pour que je le dégaine.

 

J’ai retiré le capuchon, mis deux secondes à comprendre que – non, définitivement NON – le flacon ne devait pas se tenir penché. Sinon ça coule – first impression bonjour.

On le laisse à la verticale sur une table et on met, un à un, ses doigts dedans.

Puis on les ressort tout cleans en un instant. Qu’ils disent.

 

En réalité, ça se passe comme une séance porno où chaque boudin se balade dans un milieu moite et huileux en faisant des mouvements de va et vient trop suggestifs. Quand on vous dit que les cosmétiques parlent aux plus simples instincts des femmes, j’ai le sentiment qu’on est dans le vif du sujet, un doigt dans le trou en attendant qu’un miracle se passe.

Sur le site, il y a un astérisque qui pose question :

« Pourquoi Miraculeux ? Parce qu’il suffit désormais de plonger les ongles dans la mousse… Plus besoin de coton, après 1 seconde*, vous les sortez démaquillés ! » et renvoie à un fier « testé scientifiquement sur 30 personnes ». Ca sent l’orgasme collectif.

 

Très honnêtement, même quand la mousse était bien imbibée et prête pour son premier usage, j’ai quand même du explorer la zone un moment pour débarrasser mes zongles de la moindre trace de vernis. Et je ne parle pas de mes tentatives ratées de sapin de Nowel avec masse de paillettes pour coller à la saison.

Juste d’un bête nail polish avec un bien con top coat.

Je dois être mal foutue, avoir la kératine boudeuse, parce que je n’ai jamais pu déclarer « ayéééé je suis toute nettoyée des boudins » en moins de vingt secondes, sur moi ça fonctionne mais ça ne me fait pas gagner énormément de temps comparé à l’old fashion way.

 

Un bidule efficace, je l’admets, et sûrement un peu moins discutable au niveau déchets. Juste un chouilla mensonger parce qu’on a l’impression de chercher le point G dans un pot de dissolvant pendant plus de 30 secondes.

Ils auraient du l’appeler « le dissolvant graveleux » ou « comment prendre son pied devant le film du dimanche ni vu ni connu ».

 

Y a peut-être que moi que ça perturbe.

 

Des bisous les Caribous !

Dissolvant miraculeux Bourjois, environ 8 euros

Caribouland
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19 janvier 2016

Les microkystes ou la tendance riz-au-lait

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Roh ça va, je voulais juste faire dans l’humour bon enfant avec un titre pareil, décrire les grumeaux qui parsèment ton front en les assimilant à un dessert…gluant.

Ok, je vois pourquoi ça te touche.

Il y a quelques années (4 ou 5 maxi), j’étais encore bardée de microkystes du front au menton, les fameux counards-de-mierda qu’on ne voit qu’en plein jour, sous une certaine lumière, qui apparaissent comme un gigantesque matelas rugueux quand le makeup est mal appliqué.

Ce sont les irrégularités du teint dont les marques parlent tant, les dos d’âne de ton beau minois, les casse-vitesse de ta bonne humeur, des boutons si minuscules et couleur chair qui se multiplient souvent sur une même zone sans se soucier du reste du monde.

T’inquiètes, on va les virer tranquillement.

 

Le pourquoi du what-the-fuck HOW ?

Les MK (c’est leur petit nom sur la toile) apparaissent souvent au début de l’adolescence, comme précurseurs des vrais bubons (ceux qui laissent des traces sur le miroir). Ils ne sont ni plus ni moins que les représentants majoritaires d’un dérèglement hormonal, une difficulté à gérer sébum et pomortes, tout s’amasse en monticules, qui génèrent des points noirs quand le trou-du-pore est encore ouvert, ou encore des microkystes quand le gras a décidé de rester sous peau avec – la plupart du temps – la bactérie responsable de l’acné (sans déconner, l’atmosphère y est meilleure).

Il faut donc s’imaginer chaque mini mont de chair comme une potentielle bombe, qui peut devenir un bouton x, ou y ou encore un XX ou XY.

La nature a sa logique perso.

 

Le cas que je viens de citer est donc la situation la plus courante. Comme lorsqu’on dit que trop boire donne la gueule de bois.

A côté de ça, on a les autres cas de figure :

Une routine de soin bancale  
On se lave trop souvent la peau avec des produits non adaptés (ceux qui font crisser la peau et couiner le quartier), on décide que la crème un jour sur six c’est son dada, on a la frange dégueulasse qui dégouline de sébum sur le front, on ne change jamais sa literie (pour quoi faire, on dort seul dedans, ça fait un cocon de pomortes), on n’adapte pas ses soins selon les saisons (de toute façon, l’épiderme, ça protège déjà).

Un makeup qui craint
Les pinceaux pas lavés ou une fois toutes les trois lunes, on prend du méga couvrant parce que le look poupée ça nous branche H24, on surdose les zones qui n’ont pas besoin de correction avec un correcteur comédogène, on choisit des matières qui dessèchent sans adapter sa skincare routine (ah bon, faut penser JUSQUE-LA ?), on ne se démaquille pas – comme ça on a une croûte comme base pour le lendemain matin), on masse les pigments du fond de teint sur le menton en pleine journée pour que ça se mixe bien au gras de la peau (on sait jamais que ça tienne mieux).

 

De mon point de vue, ce qui revient le plus souvent est le cas typique de Madame Grufniu, qui a un bouton sur le menton, a acheté du garnier pure trois en un, met de la nivea crème basique alors qu’elle a la peau mixte, enlève son masque grâce aux lingettes démaquillantes, ne met aucune substance hydratante valable, et surtout ne fait ABSOLUMENT RIEN pour lisser le terrain.

Passé un certain moment, si on n’enlève pas les pomortes de manière intelligente, les microkystes deviennent une légion qui établit son campement sur le front de manière durable. Ils sont là parce que la peau est souvent déshydratée à la base, les pores sont béants comme les douves d’un château, rentrent dedans en file indienne les pomortes et toute la petite flore bactérienne de surface, et PAF CA FAIT DES MK de compète.

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Règle number ouane : ON TOUCHE A RIEN – physiquement parlant – et on apaise

Tout ce qui se triture s’inflamme, c’est quasiment inévitable, c’est la loi du bubon, t’es fière d’avoir ôté un spermatozoïde de sébum de son trou, mais le lendemain tu as le tatouage bleuté de ton ongle qui se dessine sur le menton. Chic hein, très chic.

Si vos microkystes en sont déjà au niveau « je suis rouge, je suis chaud, je vais au stade pour gueuler dans les tribunes », il faudra faire gaffe et se tourner vers des soins qui calment leur fougue : l’huile essentielle d’hélychrise italienne (à diluer dans une huile végétale !), des compresses d’eau thermale comme celle d’Avène ou de lait d’avoine, un masque qui contient des agents apaisants comme la lavande, le calendula, la camomille (on retrouve quelques-uns des ingrédients dans le soin purifiant d’absolution).

Le tea-tree revient souvent et il fonctionne plutôt bien quand il s’agit effectivement d’un dérèglement bactérien, pareil, à ajouter dans une grassouillette.

 

Règle number tou : ON RESSERRE LES PORES

Tant que faire se peut. Comme évoqué ici, RIP tes pores s’ils ont déjà subit la violence de l’adolescence et que tes cratères sont des tranchées sans fond.

Une peau déshydratée va se comporter comme une maille flasque, alors qu’avec la bonne dose d’hydratation, elle sera plus souple, plus rebondie, et les cuvettes seront plus petites. Qui dit mini trous, dit moins d’accès possible pour les pomortes et une réduction de la production de sébum.

Tout est donc encore une fois une question d’équilibre, si tu as un minois en manque d’eau, il va produire encore plus de gras, histoire de s’inventer un top coat sans failles, il faut donc rééquilibrer la balance cutanée.

 

Dans cette optique : si on est en hiver, on opte pour des textures riches au démaquillage, des huiles végétales adaptées à notre type de peau (pépin de raisin, jojoba, macadamia, noisette si tu l’as mixte), le tout suivi d’un nettoyant crème qui préserve l’état de la couenne.

Je déconseille les gels, les savons non saponifiés à froid (bonjour le décapage) surtout s’ils n’ont rien dans la compo pour compenser l’effet ultra-clean- on est dans le cas par cas, les mousses (bien que celle de cattier par exemple soit toujours dans mon top des doudoux cleansers).

 

Pour hydrater : il vaut mieux mettre un sérum basique booster, type à l’acide hyaluronique comme celui d’Evolve, qui va directement regonfler la peau. Par-dessus, une crème bien hydratante (le philtre de beauté Nominoë, la skin rescuer de Kiehl’s ou encore la cleanance hydra d’Avène) et normalement, les frimas de l’hiver seront déjà endigués.

Si vous voulez assainir le terrain, les deux meilleures que j’ai pu tester qui allient à la fois douceur et « mange-gras » sont la cleanance expert d’Avène et la Keracnyl PP de Ducray (plutôt conseillée quand on a vraiment un problème de MK mutants).

 

Règle number Truie : exfolier ses cuvettes

Il existe deux types d’exfoliation : celle avec laquelle je vous bassine depuis les débuts du blog – la chimique, et celle qui traîne comme une recette de grand-mère au fond d’un tiroir – la mécanique.

Il est important, avant de se lancer là-dedans de bien comprendre d’où viennent les microkystes qui se trouvent sur votre visage. Soit vous aviez un mode de vie et une routine de soin hasardeux comme pré-cités, d’où la débandade sur votre front-menton-nez. Soit vous utilisez des produits trop irritants pour votre type/tendance de peau ce qui génère une forme d’irritation à l’apparence de microkyste – PARCE QU’ON A BOUSILLE L’EQUILIBRE DE SURFACE, t’as tout compris Ginette.

 

Admettons que tu croyais tout faire comme une pro, démaquillant-nettoyant-sérum-crème, mais que tu n’exfoliais jamais, et que par conséquent, malgré des produits adaptés, tu avais de temps en temps le teint irrégulier. Bah, t’as beau être impeccable jusqu’au bout des zongles, il y a clairement une banane dans la choucroute.

Dans les battles de salle de bains revient souvent le discours sur le pH des produits cosmétiques, chose qui devrait être mise en place de manière systématique mais sur laquelle je ne me suis jamais attardée parce que, la plupart du temps, j’arrive à optimiser mes soins sans avoir besoin d’une bandelette pour vérifier si je suis encore dans la zone acide ou si je pointe vers le basique (paie tes cours de chimie survolés quand tu dormais au fond de la classe). Ceci étant dit, je t’invite à lire cet article si tu as envie d’en savoir plus.

En gros, si ton nettoyant est assez doux et ta crème formulée par des pros, il y a peu de risque que tu te retrouves avec un épiderme zigouillé. Normalement, les marques sont assez intelligentes et les soins marketés « pour peau sèche » n’auront pas le même pH que ceux pour peau grasse.

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Pour en revenir à l’exfoliation :

Le rub rub chimique

C’est à l’aide de solutions acides que tu vas pouvoir agir directement sur la qualité de la peau. Que cela soit avec des AHA (les acides de fruits – sucre), BHA (notamment l’acide salicylique, plus conseillé lorsqu’il y a une surproduction de sébum, il va le manger), ou PHA (plus grosse molécule, donc ont tendance à rester en surface et à grignoter plus lentement, plus conseillé pour les couennes ultra-sensibles/matures/sans trop de problèmes), vous avez le choix.

En homemade, on se passe une rondelle de tomate pour profiter de son effet frais, décongestionnant et de sa légère action exfoliante. Si on veut du plus hard, on peut suivre le peeling au citron (mais en respectant une dilution graduelle dans un premier temps et un rinçage minutieux – pas de pose prolongée, si on a une peau réactive/sensible/endommagée on oublie ce traitement !).

Le vieux lait participe aussi à rendre la peau plus belle (c’est quand il est ouvert depuis plusieurs jours qu’il est plus riche en acide lactique), mais de là à se l’appliquer quand il est caillé…

Si on veut normaliser le sébum, alors rien ne vaut la pomme de terre, j’ai vu pléthore de tutos sur le sujet, des demoiselles qui se passaient une tranche chaque matin chaque soir pour diminuer les cicatrices. Why not, même si c’est pour qu’on nous surnomme Queen of da Patate. Elle va permettre de remonter le pH de la peau et d’éclaircir le teint par la même occasion ==> moins de gras, moins d’ennuis.

Shopping : n’importe quel produit de chez Environ, le masque à l’acide glycolique de Caudalie, le Madara à l’acide lactique et les peelings pad de Philosophy

 

Le rub rub mécanique

Très rarement, étant donné que je suis une adepte de tout ce qui est chimique et grignote tranquillou mes pomortes quand je bouquine dans le canapé, je vois pas pourquoi je m’emmerderais avec ça.

MAIS, vous pouvez toujours passer par le fameux gommage au sucre + miel pour hydrater tout en exfoliant en douceur. Le fait de se laver le visage à l’argile blanche de temps en temps aussi est pas mal pour s’éviter des glandes sébacées surexcitées – en admettant que tu passes bien par la case hydratation HEIN.

Combiner masque au rhassoul et smoothie.
Flocon d’avoine et lait d’avoine pour ses bienfaits en masque et en rubrub.
Avoir un nettoyant riche en huiles et grains comme la pâte de chez Dr Hauschka.

Investir dans une brosse nettoyante type Clarisonic qu’on utilisera de temps en temps avec un embout peau sensible pour entretenir le lissage du terrain (et on switchera en temps normal sur la brosse cashmere, parce que plus douce en usage quotidien).

 

Sachez également que les hydrolats sont naturellement acides pour la plupart, donc rien ne vaut un petit splash de nature chaque matin pour redonner de la vigueur à son minois et profiter de leur astringence (ce qui réduit la taille des pores, tout ce que tu souhaites). Cf cet article

 

EN GROS RESUME

La majorité des cas de MK se règlent en trouvant simplement la bonne dose d’hydratation journalière. Combien de fois j’ai vu des filles me demander conseil pour réduire ces affreux bubons en dormance et m’avouer à demi-mot qu’elles n’avaient aucune routine de soin.

Je ne parle pas de layering, chacun se millefeuille s’il le veut, mais la base nettoyant-crème, c’est presque une nécessité, surtout si on habite en milieu urbain.

S’appliquer une day cream quotidiennement, c’est donner à sa peau une chance de se renouveler en douceur, sans craindre le froid/la neige/les postillons de Jean-Mi, et par la même, de pouvoir être en bon état de marche (évacuation normale du sébum, des pomortes, cicatrisation améliorée). Faut boire aussi, beaucoup.

 

Si on est déjà au taquet à ce niveau-là, c’est qu’il y a un stûût dans la routine, qu’un produit est trop hard ou manque, que le maquillage n’est vraiment pas adapté à votre type de peau (une poudre sur peau sèche, ok, mais en mettant plus de crème par-dessous).

Je n’ai pas parlé des masques dans l’article mais ils sont tout aussi recommandés pour pallier aux tendances de peau qui font défaut (sensibilité-déshydratation-acné-desquamation). Le plus basique du monde étant le masque apaisant hydratant d’Avène, mais tu peux toujours me demander mon avis si tu en cherches un en particulier.

Et puis surtout, ne pas oublier le pouvoir magnifique des huiles végétales, elles sont pour la plupart d’excellentes régulatrices, donc autant en abuser (enfin, on parle de 1 à 3 gouttes dans le soin de jour ou de nuit, c’est économique).

 

Voilà, j’ai peut-être oublié des topics, mais j’ai essayé de faire dans le concis-précis-proactif, histoire de vous donner des pistes : une routine basique, des ingrédients non agressifs, un respect du pH acide de la peau, un peeling de temps en temps, et ça devrait déjà être la fiesta à Poreland.

Si vous êtes perdu, venez papoter dans les commentaires, faudrait pas que vos microkystes vous bouffent la vie.

NB : et si vous êtes sujette à des dérèglements hormonaux importants, vaut mieux s’adresser à un spécialiste, il sera plus à même de vous conseiller selon votre cas. 😉

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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14 janvier 2016

Venus Snap avec Embrace ou le mini-ginette

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Je suis la première à slapouiller une règle sur le bout des doigts des gens quand ils se trompent de rayon, en sachant où leurs pieds les mènent, mais qu’il arrivent quand même à râler sur leur achat.

C’est l’histoire du « j’achète un jus de pamplemousse alors que je voulais du jus d’orange, et je fais la moue parce que c’est plus sûr », ou encore « ce nouveau sac à main n’a que 3 poches », alors que tu les avais bien vues au passage en caisse.

Whatever.

 

On est dans une logique typiquement féminine, l’homme s’accommode d’une équivalence quand il ne trouve pas ce qu’il veut, quand la donzelle affirmera contre vents et marées qu’elle n’était pas là au moment où sa main a balancé le produit dans le panier.

 

Suivant cet ordre d’idée, j’ai acheté un petit rasoir contre ma volonté.

Au départ, j’étais encore dans un état d’errance de supermarché, marche hypnotique, attirée par le rayon cosmétique. Je me baladais calmement dans un petit Express, regardais les bidules roses et bleu lagon qui pendouillaient gaiement à côté des mousses à scalper, et là, coincé entre deux modèles de taille normale, je vois le Snap de Gillette.

Qu’on appellera le mini-Ginette.

Tout ce qui est petit est mignon, je ravale un couinement, catalogue les revues dans mon cerveau, j’ai un vague souvenir de « c’est pratique, ça s’embarque partout, ça se montre en rue aux inconnus tellement t’es fière ».

Banco.

 

Une fois revenue chez moi, je décide de déballer le précieux.

Et là, scandale, Caribou des bois n’est pas content, que diantre se cache-t-il de si ridicule dans cette boîte qu’il me faudra bien une demi-heure pour m’en remettre ?

Bah un rasoir. Ou plutôt une tête à 5 lames sur un mini manche, qui se noie dans mes mains alors que je les ai déjà taille nano.

 

Conversation avec moi-même s’ensuit :

« Non mais t’as vu la taille du schmilblick ? On dirait un Vénus de Gillette au manche fondu ! Et c’est quoi cette boîte qui va avec que soit disant on embarque partout. Elle est trouée comme un gruyère, merci la flotte dans le fond du sac, c’est pas du ready to shave and go. Je râle. Je suis chiffonnée. Je vais me faire un smoothie pour digérer ».

 

Alors bien sûr, j’ai été sous la douche fissa, j’ai fait glisser le bitoniau sur mes guiboles, et en ressortant, j’avais complètement changé d’avis. Typique.

Comme la prise en main est réduite, on a plus de facilité pour aller dans les moindres recoins du body, il rase très bien (peut-être pas aussi efficace que le Venus Embrace de base, qui dégommait les pwals comme un pro), et surtout, il est absolument travel-friendly.

Bien sûr, on ne vous demande pas de vous trimballer avec la chose au restau pour vous faire un pochoir ananas dans la région pubienne en attendant que le plat de spaguetti arrive sur la table, on est plutôt dans un esprit salle de sport-dodo chez le chouchou-virée inattendue à Disney.

 

Comme dit plus haut, les trous dans la coque en plastique obligent à essuyer le rasoir avant de le jeter dans sa maison-sac (oui, my bag is my home), passage obligé si on veut également s’éviter que les bandes hydratantes de la tête ne commencent à muter en filaments collants.

Très objectivement, il ne s’utilise pas sur peau sèche – parfois, dans le rush, on a que cette solution – parce qu’il n’aura aucune accroche. Ou encore, on se retrouvera avec des bouts gluants sur l’entre-jambe, j’ai connu plus sexy-trognon dans le genre « je suis une femme qui prend soin d’elle ».

 

Juste pour info, j’utilise encore mon rasoir électrique, mais, you know, parfois, quand on a besoin de se ratiboiser la couenne et qu’on a que 5 minutes top chrono devant soi, la vieille méthode 5 lames et mousse de douche va bien plus vite. Même si ça repousse. Vitesse grand V.

On s’en fout, le look Chewbacca est à la mode ces temps-ci.

 

Des bisous les Caribous !

Venus snap avec embrace, acheté environ 14 euros en grande surface

 

Caribouland
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