Catégorie : Beauté

1 avril 2016

Face friday avec Ilia Beauty

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Je me connais bien tu sais.

Même si ça fait seulement un an et demi que je m’intéresse vraiment au makeup (entendre par-là que le budget soin-maquillage est devenu sur-catastrophique), j’ai des principes de base qui n’ont jamais changé.

Je veux que le rendu soit naturel, j’applique la règle fond de teint – poudre – blush, et je n’abuse jamais.

Parce que j’ai une peau mixte, que le look caky (si on voit une seule schmut de poudre à 30 cm, ça m’énerve) ne m’emballe pas, que je connais ma peau et ses défauts (ça pèle parfois, ça te fabrique des grumeaux à d’autres moments) et que passer trois heures à rattraper des petites imperfections n’est pas mon délire.

Selon moi, le principe de se colorier le visage doit rester un amusement, un plaisir, et pas une bagarre de pomortes et pigments mal placés.

 

Ilia Beauty

Quand j’ai découvert Ilia Beauty et ses compositions, j’ai directement senti qu’on était dans la même veine que Jane Iredale : le genre de marque qui se bat pour créer des produits de qualité, avec une majorité d’ingrédients naturels et/ou d’origine naturelle, une envie de donner dans la beauté par la matière brute.

Pour être honnête, j’ai zieuté le multistick pendant des plombes sans jamais avoir réussi à passer le pas de l’achat (je jouais à « je le mets dans le panier, je le supprime du panier. JE LE REMETS DANS LE PANADOU, JE L’EN SORS »).

Pourtant je suis cette femme qui avait craqué comme craquote en s’achetant deux just kissed chez Jane, un duo de baumes à lèvres colorés à 25 euros la pièce.

J’avoue, j’ai développé une notion des prix toute personnelle et complètement biaisée par mon délire du « je veux, m’en fous du tarif », mais ça ne m’empêche pas d’être raisonnable et de me retenir d’une impulsion malheureuse.

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Le multistick

Dedans on trouve de l’huile de tournesol, de ricin, du beurre de cacao, de la cire d’abeille, de candelilla, de l’huile de sésame, du beurre de karité, d’orange, du tapioca, de l’huile de soja, et un antioxydant naturel. Pour colorer le tout, on a mis du mica, entre autres.

Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil*, Ricinus Communis (Castor) Seed Oil*, Theobroma Cacao (Cocoa) Seed Butter*, Beeswax (Cera Alba)*, Euphorbia Cerifera (Candelilla) Wax, Sesamum Indicum (Sesame) Seed Oil*, Butyrospermum Parkii (Shea Butter) Fruit*, Citrus Aurantium Dulcis (Orange) Fruit Butter, Manihot Esculenta (Tapioca) Starch, Glycine Soja (Soybean) Oil, Tocopherol Acetate (Natural Vitamin E). May Contain: Mica, Titanium Dioxide, Iron Oxide (Ci 77499, Ci 77492, Ci 77491), Red 7 Ci15850, Red 28 Ci45410, Yellow 5 Ci19140. *Certified Organic Ingredients. Ingrédients Certifiés Biologiques.

 

J’ai essayé de ne pas en attendre grand chose, de rester calme, stoïque, imperturbable.

Mais ce bidule est gnagnagnouh doubidou – entendre pratique et parfait.

 

Dans le domaine des blushs crémeux, j’avais déjà eu mon histoire d’amour avec le pot rouge de Bobbi, que j’avais siphonné l’été passé. Le petit pot d’RMS aussi.

Celui d’Ilia est fondant, il s’applique par touches sur les pommettes puis s’étale du bout des doigts, en tapotant un peu pour chauffer la matière.

En même pas 30 secondes, il est posé comme un charme.

Et, justement, il me ravit parce qu’il a ce petit je ne sais quoi de blush idéal de matin pressé.

 

Il ne m’a pas donné de boutons – mais mes joues sont une zone blanche, c’est rare qu’un grumeau ose y pointer son naseau.

Et concernant la tenue, il tient sans problème plus de 8h sans filer ni luire, le tout avec un rendu naturel au possible.

Pour la couleur je n’ai vraiment pas eu de mal à choisir, j’avais pris All Of Me, une teinte étrange, entre le rouge, le orange et le terre de sienne. Un chouilla dans l’esprit je me colle une brique qui a pris chaud, donc à doser avec parcimonie parce que les pigments sont bien là !

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Los Roques Sheer vivid tinted mstrzr – multistick all of me – R04 Une Beauty rouge by Une

 

Ilia sheer vivid tinted moisturizer
Liste ingrédients ici

Concernant le second produit, on va faire un parallèle tout naturel : il est dans la même veine que le dream tint de Jane Iredale. C’est un hydratant teinté, donc pas besoin de se tartiner dessous, il est suffisamment riche pour prendre soin de la peau.

Là où j’ai un peu du mal, c’est au niveau de l’application : okay il s’étale bien, okay il unifie le visage sans apporter de réelle couvrance (tinted moisturizer oblige), mais il met beaucoup de temps à se fixer.

Dans le sens où, après une minute, si je repasse mon doigt à un endroit, une ligne apparaît parce que j’aurai déplacé les pigments.

Ca peut venir de ma peau, ou de son type, mais à moins de le poudrer, on a de quoi faire un transfert illimité sur les joues de nos proches en leur claquant la bise.

 

J’avais pris la teinte Los Roques, la plus claire, qui a un rendu un peu « plombant » parce qu’elle est un peu trop neutre/rose pour moi (là ce n’est pas un défaut en soi, juste une question de calibrage – avec du bronzer j’arrive à plus ou moins contrebalancer l’ensemble).

D’où un rendu de femme un peu malade sur ma bouille à chaque fois que je le portais, ce qui avait le don d’accentuer mon malaise.

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De près, c’est un fini semi-mat, pas glowy, avec une tendance à un peu marquer les zones sèches ou le duvet du minois.

En soi, ce n’est pas un mauvais produit, je pense qu’il passerait bien mieux sur une peau normale sans trop d’imperfections et qui a besoin d’un coup de frais le dimanche avant d’aller au marché du coin.

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Face 2ème photo – Vivid tinted moisturizer los roques Ilia – Multistick All Of Me sur les joues – Une Beauty Rouge By Une R04 sur les lèvres –
YSL mascara volume effet faux cils Baby Doll

 

Pour la crème teintée, je suis vraiment embêtée, parce que sa base d’aloe vera et la pincée d’acide hyaluronique auraient pu être un plus pour moi.

Sauf que je ne suis pas convaincue : à chaque fois que je l’ai portée, j’avais cette désagréable sensation que je ne pouvais pas faire confiance à mon teint, que tout allait foutre le camp, migrer ou se désintégrer.

 

Concernant le multistick, je l’ai utilisé non stop depuis que je l’ai reçu, c’est dire le love international. J’ai tenté l’application sur les lèvres mais vu que mes babines sont ultra-pigmentées, le rendu n’était pas uniforme. Ceci étant dit, il hydrate très bien et la couleur est belle, donc si tu as la ventouse plus claire que la mienne, il remplira son rôle multi-usage à merveille.

NB : certes le stick est vendu 35 euros, mais il y a 5 grammes de produit, c’est quasiment le double de la mesure standard

 

En gros, si vous avez la peau très claire, neutre voire rosée, et presque parfaite, le vivid devrait vous plaire (à fuir si vous avez une base plutôt jaune comme moi).

Et si vous avez un coup de mou et envie de peps jusqu’au bout des joues, BUY THE STICK, EAT THE STICK, LOVE THE COLOUR AND STICK WITH IT.

En tout cas, ne cherchez plus du clean au niveau compo, je crois qu’on est bon là, je vous ai dégoté une nouvelle marque, y a de quoi explorer les revues du web pendant un bon moment. 

Sinon, vous pouvez toujours manger du Jane Iredale, je vous ai déjà dit que c’était bon comme un cake à la banane.

 

Des bisous les Caribous !

Produits offerts par MonCornerB, à shopper sur leur site

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17 février 2016

Le dissolvant miraculeux par Bourjois

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Weird things happen.

Je ne porte pas toujours du vernis à ongles, j’ai des phases où je me peinturlure les boudins sans limite aucune en lançant des « oh tiens si je dessinais une étoile avec un cure-dent pour dissimuler la bulle sur mon pouce »- j’ai DE CES problèmes.

A force de patience, la langue coincée entre les dents, j’obtiens l’illustration d’un mini-Shrek qui se tape une cuite carabinée sur le bord de mes griffes.

Nice.

Parfois (souvent), je reste avec mes mains au naturel, parce que je ressens cette flemme internationale de retirer toute ma popote tous les trois jours, d’où la décrépitude ongulaire qui dure parfois une bonne semaine, le temps que je réalise que j’ai adopté le look de gothique à la ramasse sans l’avoir vu venir.

 

Toujours est-il qu’au niveau logistique je suis limitée pour ce genre d’activité.

Je ne me démaquille le visage qu’aux cotons réutilisables, je n’ai donc plus de jetables chez moi. J’ai vite pigé que ces bidules ne pouvaient décemment pas servir à retirer du polish, sinon tu penses bien que j’allais devoir dévaliser le rayon des Vanish Oxi-Action chaque trois pluies juste pour reblanchir la matière.

J’avais un os dans le bouillon, un problème cotonneux.

Je suis donc allée errer comme un joyeux kangourou dans les allées du supermarché. 

 

Je suis une fille simple face à un choix sans limite, quand je vois du rose je ne réponds plus de moi-même. D’où le pourquoi j’ai pris le dissolvant miraculeux de Bourjois sous mon aile.

Entendons-nous bien, de mon point de vue de nailista (noobie et complètement incompétente durant la pose), ce genre de produit brille sur l’étagère comme un graal qui attend patiemment son heure de gloire et que ça s’écaille sévère au bout des phalanges pour que je le dégaine.

 

J’ai retiré le capuchon, mis deux secondes à comprendre que – non, définitivement NON – le flacon ne devait pas se tenir penché. Sinon ça coule – first impression bonjour.

On le laisse à la verticale sur une table et on met, un à un, ses doigts dedans.

Puis on les ressort tout cleans en un instant. Qu’ils disent.

 

En réalité, ça se passe comme une séance porno où chaque boudin se balade dans un milieu moite et huileux en faisant des mouvements de va et vient trop suggestifs. Quand on vous dit que les cosmétiques parlent aux plus simples instincts des femmes, j’ai le sentiment qu’on est dans le vif du sujet, un doigt dans le trou en attendant qu’un miracle se passe.

Sur le site, il y a un astérisque qui pose question :

« Pourquoi Miraculeux ? Parce qu’il suffit désormais de plonger les ongles dans la mousse… Plus besoin de coton, après 1 seconde*, vous les sortez démaquillés ! » et renvoie à un fier « testé scientifiquement sur 30 personnes ». Ca sent l’orgasme collectif.

 

Très honnêtement, même quand la mousse était bien imbibée et prête pour son premier usage, j’ai quand même du explorer la zone un moment pour débarrasser mes zongles de la moindre trace de vernis. Et je ne parle pas de mes tentatives ratées de sapin de Nowel avec masse de paillettes pour coller à la saison.

Juste d’un bête nail polish avec un bien con top coat.

Je dois être mal foutue, avoir la kératine boudeuse, parce que je n’ai jamais pu déclarer « ayéééé je suis toute nettoyée des boudins » en moins de vingt secondes, sur moi ça fonctionne mais ça ne me fait pas gagner énormément de temps comparé à l’old fashion way.

 

Un bidule efficace, je l’admets, et sûrement un peu moins discutable au niveau déchets. Juste un chouilla mensonger parce qu’on a l’impression de chercher le point G dans un pot de dissolvant pendant plus de 30 secondes.

Ils auraient du l’appeler « le dissolvant graveleux » ou « comment prendre son pied devant le film du dimanche ni vu ni connu ».

 

Y a peut-être que moi que ça perturbe.

 

Des bisous les Caribous !

Dissolvant miraculeux Bourjois, environ 8 euros

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16 novembre 2015

C’est déjà nowel

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J’avais envie de couleur depuis deux jours. De faire contraste avec le gris qui nous mord les jarrets.

Des témoins de Jehova frappent chaque année à ma porte et ce matin ça n’a pas raté, j’ai sauté du lit en pensant recevoir un colis, top pendouillant sur les boobs, pantalon moche sur les guiboles

« oui bonjour c’est pour quoi ? »

Le gars avait déjà  les dépliants en main, prêt à dégainer son discours à la ramasse, essayer de me rallier à sa cause, sa secte, son entourloupe de maladouf.

Il me demande si je cause en néerlandais, je lui réponds que je parle toutes les langues du pays mais que je viens de me lever à cause de lui, et que je n’ai vraiment pas envie de papoter illumination divine à 9h pétantes.

Moi et les réveils en sursaut, c’est une histoire à me faire râler pendant une journée entière, je rumine comme une vache en plein champ, la croupe tressautante, l’humeur au ras des pâquerettes en m’empiffrant de chocolat.

Pour diluer l’aigreur dans le sucre.

 

J’ai fait de gros efforts, pour ne pas l’envoyer paître, rester amicale. Il a du voir que je pensais à énucléer ses mirettes, trouver une courgette pour la lui mettre où je pense.

Oui, quand je suis énervée, j’ai du mal à me calmer.

 

Pour ça que j’aime mon blog, écrire, me tartiner la couenne et me maquiller. Au moins, personne n’a rien à dire sur ce que je bidouille.

Je suis remontée chez moi, j’ai viré mes guenilles, je me suis habillée (paraît qu’il ne faut pas rester en pijama all day long, ça coupe le rythme quotidien), et j’ai joué avec un colis reçu vendredi.

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L’oréal a sorti toute une gamme de noël, avec des trucs qui brillent en veux-tu en voilà :

  • deux mascaras féline volume million lashes : un black et son top coat vert pailleté pour aller avec ta tenue de mère Nowel
  • trois liners master ink Gemey Maybelline : un matte, un satin et un glitter (le matte est celui qui se démaquille le mieux, les deux autres s’accrochent comme des sangsues)
  • plein de vernis pour être raccord avec son sapin et ses boules
  • un enlumineur de teint golden glow (pow pow pow)
  • un color riche en red passion 297 (donne envie de plaquer ses lèvres sur les vitres, ça, pour dessiner une mosaïque de bisous)
  • et un quad jungle jade dans des tons verts-bruns, tout ce que j’aime

 

Me suis pas foulée, tu comprendras que la femme tendue comme un piquet de tente n’a pas envie de se compliquer la vie.

Le combo parfait liner – bouche rouge ne m’a jamais transcendée (sur moi), mais ce matin j’ai réussi à tout mettre sans bavure, d’un trait, comme une reine des pigments.

De l’enlumineur sur le haut des joues, la ligne noire sur les paupières, une touche du mascara féline qui donne un effet faux-cils tellement chou (les pwals fins mais aériens).

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Oui j’avoue, je suis assez fière de moi, mais surtout, des lèvres peps comme ça, ça met le monde entier de bonne humeur.

Faites péter les couleurs ce mois-ci, pour les gens du métro, le passant, le boulanger, la fille du café, les clients, pour qu’on sourie un peu en vous voyant dans la rue, et effacer les sautes d’humeur et la poisse de ces derniers jours.

La vie continue, mais c’est encore mieux si on la rend aussi éclatante qu’une lessive avec Mir Color.
Make your lips pop !

 

Des bisous les Caribous ! 
Tous les produits reçus par L’Oréal, merci 🙂
Collection Extravaganza

Caribouland
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28 septembre 2015

Le get ready with me feat. la bouille de fin de mois

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Le caribou a décidé que certaines choses se voyaient mieux en vidéo. Surtout les boutons et la déchéance totale d’une bouille qui touche à la fameuse « fin du mois » – période d’allégresse hormonale, quand tu nous tiens.

Prends une tasse, fais-toi un petit rooibos digne d’une ambiance de sous-bois, installe-toi dans le canapé avec un plaid à floches, et si tu as des questions, tu connais le chemin.

J’ai juste voulu montrer un petit makeup que j’ai l’habitude de faire, rien de fifou, ça part des basiques, mais respecte un teint occasionnellement brouillé et en manque de tonus.

Pour le reste, j’espère que tu aimeras, ENJOY CARIBOU DES BOIS !

(And I’m very sorry pour le bruit de fond, y avait les ouvriers qui étaient en mode « sortie de la cargaison de pelleteuses », gars qui hurlent et queue-leu-leu de camions, comme PAR HASARD)
(Ils doivent avoir un radar pour connaître les heures pendant lesquelles j’ai besoin de calme)
(Saloperies)(mais ça va, j’en fais pas un drame)

Produits qui ont déjà leur revue sur le blog :

Purepressed base powder de Jane Iredale

Copper wind purepressed blush de Jane Iredale

Le concealer et le correcteur de Bobbi Brown

Le perfectly defined brow pencil de Bobbi Brown

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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5 septembre 2015

THE perfectly defined long-wear brow pencil de Bobbi Brown

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OUAIS JE SAIS.

J’avais dit « jamais je ne succomberai à ce bordel, je ne veux pas repasser du côté crayon de la force, TU CHERCHES à me vendre de l’inutile, je te vois venir ».

J’ai la ténacité d’une huître, la dureté d’une morve, je ne résiste à rien.

La vendeuse et moi avions un peu débattu en boutique :
Moi – j’ai le brow shaper de bobbi brown.
Elle – moi j’ai le longwear brow pencil.
Moi – c’est mieux ?
Elle – c’est complémentaire.
Moi – dessine-moi des sourcils

Rien que l’objet est mignon, un côté goupillon (qu’on peut ôter pour le nettoyer) et de l’autre, une mine biseautée qui garde sa forme pendant toutes les utilisations.
Du pratique/esthétique de base.

 

Je venais de me faire épiler les sourcils au fil, donc autant dire que j’étais déjà une Cariboute de luxe avant qu’on ne me maquille. Elle a twisté le crayon pour avoir assez de matière, puis a commencé à tracer de faux poils de la tête à la queue du sourcil (m’est avis que si tu as le pubis dépeuplé, ça peut aussi marcher), en prenant bien soin de ne pas me transformer en cagole de service.

Comme prévu, il m’est revenu ce sentiment d’être un lapin qui tourne sur lui-même, j’oublie toujours d’où je viens quand on me présente un « tout nouveau produit qui transforme ton quotidien du p’tit dèj au coucher », j’étais comme un némo devant le miroir, à faire des bulles avec mes lèvres. L’épilation combinée à cette petit makeup touch me rendaient dingue, j’aurais bien esquissé des pas dans la boutique, mais je suis restée distinguée.

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Il n’est jamais que le deuxième crayon que j’achète, mais loin devant les produits de makeup que j’ai déjà testé sur la zone :

  • il est longwear pour de vrai (peut-être pas autant que le brow shaper, mais ils n’ont pas le même usage non plus)
  • il dure longtemps : en 3 mois, j’ai utilisé presque la moitié du bitoniau, vu le prix (39 euros quand même, squeek avec moi), on retombe sur ses pattes – et j’en utilise une brouette quand je me prépare !
  • la couleur est fidèle à celle que j’avais dans la version gel à sourcils : un mahogany que je trouve peut-être un chouilla plus chaud, ou ce sont mes yeux qui divaguent
  • il est ultra pratique à emporter, on ne doit rien tailler, le machin est ready-to-use à chaque fois

Disons que, si je voulais être au top du top du sourçaillon, il faudrait que je fixe mon oeuvre avec un brow gel (teinté ou pas), mais que de manière générale, je ne suis pas fana de l’empilement des matières, surtout sur les poils, quels qu’ils soient.

J’ai eu une époque assez traumatisante de mascara coloré à s’étaler sur les mèches de cheveux, je ne veux pas en parler.

 

J’ai tout bêtement compris que ce qui me dérangeait dans mon premier crayon était sa mine qui pointait vers le ciel, comme sur un bête crayola, alors que le biseau, c’est un engagement pour l’éternité avec ce qui mime le mieux un pwalu. Tu traces, tu traces, tu observes le résultat dans la glace, rien de plus simple.

J’ai eu quelques ratés au début, la difficulté de gérer la pression de ma main m’a effectivement valu le look cagole, je me suis vite cachée de tous, dans le fin fond de chez moi.
Mais une fois que tu as compris qu’il vaut mieux étager les traits plutôt que d’en dessiner des gros où il y a des trous, tu es dans le bon.

 

Si vous hésitiez entre le brow shaper et le long-wear brow pencil, je dirais que le premier convient à des sourcils touffus mais sans tenue (avec le pwal qui rebique et rebiquette), alors que le second met plus en valeur l’intensité du regard, en comblant vraiment les trous sans se voir. Je réponds aux deux cas, mais en ce moment je suis influencée par ce style, la broussaille remplie, grassouillette, pleine de vie.

Qu’on me laisse dessiner des chenilles dodues au-dessus de mes yeux, c’est ma petit t-hair-happy (le dessin de l’hair qui rend happy)(thérapie)(roooh).

 

Des bisous les Caribous !
Acheté 39 euros chez Bobbi Brown (Cosmeticary) à Bruxelles

Caribouland
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