Catégorie : Beauté

15 août 2015

The beauty tag

Ou le « tu choisis un produit ou je te zigouille à la lime à ongles ». Merci bien. J’apprécie le geste, kimmy.

Je ne suis pas du tout fan des tags, je les regarde passer comme les trains en pleine zone rurale, parfois ça fait du bruit, parfois ça fait mal (surtout quand on touche aux youtubeuses, celles qu’on aime qu’on aime pas, MHAN DIEU, t’as pas le droit de donner ton avis, sale fille), mais la plupart du temps on est dans l’insignifiant.

Je suis devenue blogueuse parce que j’ai une curiosité naturelle à assouvir, et m’imposer un choix strict et définitif, c’est comme me demander de marcher sur un champ de limace, je ne vois pas l’intérêt ni le plaisir là-dedans.

 

Ce qui m’entoure est le départ d’un vice : je peux me retrouver à chercher une information sur la reproduction des huîtres parce que le journaliste de TF1 aura su m’intriguer, puis essayer de comprendre pourquoi des enfants naissent avec des pieds liés en queue de sirène – histoire vraie. Mais quand il s’agit de cosmétiques, on atteint des sommets, avec un pic nocturne de 25 onglets ouverts sur le Macbook Air (on ne voit même plus les intitulés), un carnet gribouillé sur le côté du siège, le filofax de l’autre, le gsm pour encore plus affiner ma quête de culture du soin.

Je suis incapable de m’imposer une structure quand il s’agit de faire un choix. Parce que je passe forcément par un nivellement des produits, que chaque texture a une spécificité, que chaque domaine a ses pour et ses contre, qu’on ne peut pas comparer une eau micellaire et un lait nettoyant, même s’ils complètent un même but.

 

La beauté est un bouquet, où chaque fleur a ses pétales, et chaque pétale, ses étagères. Sur lesquelles j’ai mes produits qui s’exposent comme des trophées. Parfois je trouve que j’exagère, mais je ne conçois pas qu’on puisse vraiment contenter son moi-profond, celui qui a besoin de réconfort, avec une bête crème ou un bête gel douche.

Toutes ces choses que certains hommes trouvent superficielles (quand les jantes de leur bagnole le sont moins) sont autant de petits bouts de thérapie. Et on a rarement ce que l’on veut quand on ne joue qu’une partie d’un jeu.

Je vais quand même répondre au Tag, pour me tester. Mais il faut imaginer la scène comme une séance de torture, et rien d’autre.
Dans le style James Bond et le supplice du bac d’eau glacée.

 

THE BEAUTY TAG

tag beauty

Quel produit t’a le plus bluffée?

Je me base sur la réaction des gens pour avoir un vrai effet coup de bluff, et j’avoue qu’à ce niveau-là, il y en a un qui a systématiquement déclenché des réflexions du genre « belle peau aujourd’hui », « t’as l’air reposé, d’habitude t’as une peau de canard, t’as mangé du choucoulat ou quoi ? ».

– Nope. J’ai juste utilisé le cool peel LACM1 d’Environ.

Un mini pot de 25ml qui m’a duré des plombes, mais qui avait l’avantage d’un effet fer à repasser sans l’agressivité d’un peeling. Beaucoup d’acide lactique dedans pour repulper et hydrater la peau, et un coup de flash immédiat en enlevant l’excédent. Un chouchou international que je rachèterai fin de ce mois pour donner un coup dans les roubignoles de Septembre et lui faire manger son boomerang boutonneux.

Je suis au taquet.

 

Celui qui t’a le plus déçue ?

Vu mon attitude de maniaque/curieuse dont j’ai parlé plus haut, je suis rarement déçue par un produit. Parce que j’arrive à bien les choisir (main d’or pour ça, bizarrement, quand le karma dit merde dans les autres domaines) et à me fier à la composition pour éviter de tomber dans la fosse du beauty stuff qui ne casse pas des briques.

Disons que si je devais n’en choisir un, ce serait la créaline de Bioderma, parce qu’elle m’a donné des plaques, je ne la trouvais pas DU TOUT adaptée à une peau sensible (quand la sébium passait très bien sur ma couenne, va savoir).

 

Par contre en makeup, grosse déception en testant le anti-blemish solutions de Clinique : il a une texture qui floute, donne un aspect de velours à la peau, rien que pour le rendu, j’aurais pu jeter tous mes autres fond de teint sans remords.

Mais après 4-5 jours, il me causait du tort, me donnait des boutons jusque sur le front et le bout du nez. Je l’ai réessayé un mois plus tard, rebiloute pour la course au buboniaud. J’ai abandonné.

 

Si tu ne devais choisir qu’un seul soin visage?

Je t’emmerde.

Un all in one, comme l’ultrasimple, sans doute.

Mais ce serait vraiment parce que je suis en prison, que je n’ai droit qu’à un produit de 50 grammes et que je suis au bout de ma vie sociale. Parce que choisir un seul soin visage, c’est comme se dire que toute sa vie on aura une peau identique, qui ne bouge pas d’un jour à l’autre, qui ne sue pas ni ne sèche deux heures après. Que les hormones sont vraiment adorables, et que je ne m’expose jamais au soleil.

  • si je vivais sous les Tropiques, il me faudrait une crème solaire, mais du coup craindre de ne jamais la démaquiller
  • ou investir dans un niqab et des lunettes de soleil
  • ou alors je mettrais au point un concept de recyclage de ma sueur pour réhydrater ma peau avec un appareil trans-dermal

Ou alors je peux intégrer un établissement psychiatrique parce que l’idée même du mono-soin-visage m’aura gentiment tricoté la cervelle.

 

Une protection solaire?

Ah tiens, du coup j’ai droit à une protection solaire en plus ? Tu ne sais pas ce que tu veux, Mireille.

Je prendrais sûrement la daily UV de Kiehl’s ou la cleanance SPF 50 d’Avène, meilleures des meilleures pour les peaux à problèmes qui craignent l’été. J’avoue que ce sont les deux seules que j’ai vraiment pu tester sur le visage, et étant donné mes problèmes de lucite estivale sur le reste du corps, j’essaie surtout de ne pas me dorer la cuisse en terrasse.

Si j’y suis obligée, je prévois une brume ou un lait 50 de chez La Roche-Posay dans la gamme Anthélios (les XL), parce que je n’ai jamais eu de soucis avec cette marque.

 

Un parfum?

perfume

Cette année, j’ai découvert les parfums comme on découvre un nouveau style d’habillement : « non mais, tu es sûr que ça m’ira ? C’est osé quand même ». J’ai beaucoup aimé des échantillons reçus par-ci par-là, comme les fumés (l’air de rien de Miller Harris par Jane Birkin), les trempés d’immortelle (blanche immortelle d’Atelier Cologne), les ambrés (Ambre extrême du Maître Parfumeur & Gantier) et les fleuris (comme le Cologne Néroli ou Ce Soir Ou Jamais d’Annick Goutal).

Et j’ai fini par en acheter un. Puis deux.

Celui qui me donne l’impression de vraiment être moi-même, et avec lequel j’ai le plus d’assurance parce qu’il en impose avec son odeur d’iris, c’est 1996 de Byredo. On m’aime bien quand je le porte, « tu sens bon, qu’est-ce que c’est ? ».

Et je ne dis rien, je n’évoque pas son nom que je garde secret, mais je sais que j’ai l’adhésion du plus grand nombre si je m’en parfume au matin. Un vrai feel good perfume, avec un je-ne-sais-quoi de mystérieux et lourd, pas du tout  un frais/féminin/fleuri traditionnel. Love Love Love.

 

Un maquillage?

« C’est bien connu, si je sors, je ne choisis qu’une culotte pour m’habiller. La base quoi. Encore que des chaussettes aux pieds ce serait bien utile pour ne pas tomber malade. Puis des talons pour réhausser la silouhette. Puis bon faudrait cacher les seins parce que ce sont des imperfections pour certaines personnes. Essayer d’accentuer les hanches avec une belle couleur vive, et ne pas oublier les accessoires pour illuminer la tenue.

Prête.

Ah merde, on avait dit qu’un seul habit ? »

 

Ca dépend, ça dépasse : si je dois sortir, je choisirai le teint, mais si je reste chez moi, je ne choisis rien. Si je sais que je veux du nude, je mise sur les sourcils et un chouilla de blush, mais cette question est ridicule. Depuis quand les recettes n’ont qu’un seul ingrédient ?

Même l’oeuf sur le plat s’assaisonne.

 

Donc pour rentrer dans les lignes, je me réserverais sûrement le mascara High impact de Clinique, parce que je l’ai racheté plein de fois et qu’il donne cet effet ultra-séparé et naturel que je recherche sans faille.

Mais si on parle plus de découverte incontournable, il y a la poudre ambient lighting en diffused light de chez Hourglass. Je la trouve incroyable pour apporter de la luminosité au visage, elle réveille n’importe quel teint de pierre tombale, dure des plombes et tient la journée.

Elle coûte un pont mais elle vaut très largement son prix au vu de la qualité.

 

Un outil/accessoire/pinceau/etc. ? (question rajoutée par moi-même)

Je suis tout particulièrement attachée à ma Clarisonic, parce qu’elle est pionnière dans le monde des brosses nettoyantes, qu’elle est solide et incroyablement performante. Mais j’avoue que depuis que j’ai découvert la Foreo Luna, mon coeur balance.

D’un côté on a la mamie sonique qui a roulé sa bosse et de l’autre, la nouvelle génération, celle qui ne se jette pas, promet du tout en un (du nettoyage à la routine de soin), n’a pas besoin d’embouts de rechange ni de se charger souvent (une fois tous les 300 usages) et surtout, s’adapte bien mieux à tous les types de peaux.

A choisir, je prendrais sûrement la Foreo, pour son côté « écolo ». Ou mon pinceau 217 de chez Mac (grand écart, hopla).

 

Une astuce beauté à partager ?

De ne jamais se comparer aux autres.

De s’inspirer mais ne pas copier, de suivre les astuces et de les adapter à son passé, son présent et son futur. Que ce qui convient à l’une ne conviendra pas forcément à l’autre, et qu’il faut voir au-delà des catégories cosmétiques pour se faire plaisir.

 

Je trouve que le domaine de la beauté est celui qui permet, plus qu’un autre, de se trouver une vraie identité. Qu’en regardant dans la trousse de maquillage d’une femme, on touche à ce qui lui donne confiance en elle.

Si elle a un rouge-à-lèvres fuschia, elle passe pour une fille moderne, sûre d’elle. Celle qui aura des couleurs plus pâles, pour une femme réservée, bien sur elle. Rien qu’en se maquillant on se stéréotype, on peut passer au dessus des barrières des genres, on peut transformer quelqu’un de timide en bombe atomique.

C’est un véritable POUVOIR qui donne confiance et assurance en deux coups de pinceaux.

 

La vraie astuce, c’est de se donner la peine d’être soi-même avec les artifices que l’on veut.

Tant que ça nous rend heureux 😉

 

Des bisous les Caribous !
Tagguée par Kimmy

Caribouland
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28 mai 2015

La dose de rose

Rose

Il y a des gens qui m’appellent Rose. Parfois. Ca dépend des saisons, ça revient par touches par-ci par-là, on pense que j’ai la décence et l’élégance d’une fleur rouge qui s’épanouit contre une façade.

Que nenni.

Je renifle, je marche pas droit, j’ai la chance d’un pois chiche quand il s’agit de rentrer chez moi (entière), faut pas qu’on parle de ma tendance à être cash avec les personnes que je ne connais pas, j’envoie du steak à la figure, ça claque sur les murs et les gens COMPRENNENT nawak au schmilblik.

Je le fais pas exprès, j’ai juste ma logique.

Toujours est-il qu’avec mon élégance de Cendrillon, j’ai tout de même bien choisi le nom du blog. Parce que j’aime le rose. La rose. Tout ce qui attire le rose, se mange rose (barbapapa, marshmallows, malabar), se boit rose (des cocktails « aux fruits »), se déguste rose (des macarons), se porte rose (le soutif qui fait ressortir mon non-bronzage).

Y a toute une philosophie de base, elle prend son sens dans mon coeur, elle n’évoque pas la barbie, ni même le rayon furby sous substance hypnotique, je lui prête le pouvoir d’une romance exacerbée, un style sans limite.

J’aime la rose, tellement (puis chez le fleuriste, c’est la baccarat qui me pique).


hand & cime

CARE – Rosée des roses par Cîme & Hand Drink de Jane
Reçus par les marques

Chaque matin, je me lève (je me bouscule pas non, on est pas deux dans mon corps), je lance un râle d’hippopotame, puis me traîne au-dehors dans une balade infernale durant laquelle le chihuahua a totalement pris le dessus sur moi (faut dire que Marty pèse 5kg, mais c’est un pitbull. Un Chi-Pit. Manque plus que le O pour faire Chipito)(et le bouffer tout cru).

Une fois rentrée, je remonte dans ma chambre, direction la commode à soins, je mets mes lentilles, puis commence la danse du spray de Cîme : un hydrolat micellaire, ou une eau démaquillante à l’eau florale, que sais-je, ce produit rend instantanément joyeux. Ils ont fait fort vu que depuis l’ancien packaging (vert), on a carrément sorti celui qui est totalement en accord avec mon état d’esprit : du beau, du floral. Je suis pour, et j’en profite pour inspirer comme une droguée quand je l’asperge sur mon minois.

Quand je passe aux mains, c’est l’Hand Drink de Jane Iredale qui prolonge l’escapade : il coûte une blinde (29 euros didju), mais hydrate en légèreté, et me donne cette impression d’un bouquet au creux des patounes. Mioum.

 

ce soir ou jamais

SMELL – Ce soir ou Jamais d’Annick Goutal

C’est le petit échantillon que je sors instinctivement quand j’ai besoin de réconfort. Ca sent la rose, avec quelque chose de frais et fruité (comme une poire qui prend l’air), le genre d’odeur qui me balance de la nostalgie, la tête dans les fleurs, les pieds vers le ciel, elle m’impressionne.

Pourtant elle est loin de ce que j’aime, je suis plus attirée par ce qui est « cossu, fumé, ambré », des notes plus rudes que ce qu’offre cette eau de toilette. Mais j’y reviens. Sans faille.

Y a plus qu’à acheter la bouteille, Mireille.

PS : je vous aurais bien donné les notes mais Annick Goutal ne parle que de rose de turquie et graine d’ambrette, pour le reste, il faut se fier à son nez.

 

prettty pink

BLUSH – Pretty Pink de Bobbi Brown
Acheté 29 euros en boutique BB

C’est toujours un peu la découverte quand on passe d’un blush plutôt abricoté (mon chouchou de Copper Wind de chez Jane) à un vrai rose.

La vendeuse voulait un peu changer de ce que j’avais l’habitude de porter, était allée chercher Pretty Pink pour que je l’essaie, je m’attendais surtout à ressembler à une pré-pubère à qui il manquerait un tutu, mais j’ai fermé ma divine ventouse.

En me regardant dans le miroir, j’ai trouvé le rose parfait : le bel effet « grand air », celui qu’on se plaque sur les joues quand on a passé un très bon week-end à la campagne, mimé sans effort avec une poudre.

Je n’ai pas tiqué quand elle m’a dit le prix (29 euros), je connais la longévité des produits Bobbi Brown, donc ON INVESTIT sur du long terme, crois-moi.

Et depuis je l’utilise tous les jours, parce que, contrairement à une teinte plus « pêche », celle-ci me rend instantanément BELLE, il n’y a pas mieux mieux pour flatter ses bajoues.

 

Donc, fais-toi une faveur, achète un beau blush rose, quelle que soit la marque, ça rattrape n’importe quel teint gris/lendemain de fête/crise de stress imprimée sur l’épiderme. Promis.

Et puis si tu veux pousser le vice plus loin, je te conseille aussi la rosée des roses pour te rafraîchir le matin et d’aller snifer l’eau de toilette d’Annick, c’est le genre de parfum qui transporte les souvenirs au présent.

Avec le mordant d’une douceur au chocolat, c’est captivant.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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19 mai 2015

Quick tip : du SPF dans les produits de makeup

spf cosmétiques

Je traînais l’autre jour chez Bobbi Brown pour – au départ – m’acheter une crème teintée Laura Mercier. Produit qui se trouvait dans la boutique d’à-côté.

Donc encore une fois, une vendeuse a réussi à me happer dans sa danse de la vente, je me sens comme une gamine dans un magasin de bonbons qui va pouvoir essayer plein de goûts, de couleurs, la fête quoi.

Je m’assied sur le tabouret près de l’entrée, elle me démaquille pour pouvoir essayer un nouveau produit de teint et voir s’il me plaît. Une fois la peau hydratée et confortable, elle dégaine la BB crème et me lance « en plus il y a un SPF de 35, comme ça vous êtes bien protégée en journée ».

Dans ma tête, je me suis surtout entendu siffler, dire que cette fille allait sûrement vivre de sales quarts d’heures au soleil en croyant des balivernes pareilles.

 

J’avoue que dans le milieu des protections solaires, je n’y connais « pas grand chose » : cela reste supérieur à la moyenne nationale qui pense qu’une bouteille de 200ml pour le corps, c’est plus qu’assez pour passer l’été. Supérieur à ceux qui croient qu’en se mettant à l’ombre, on n’a pas besoin d’un écran, supérieur encore à ceux qui pensent qu’une application suffit pour la journée, avec exposition en terrasse, cocktail à volonté.

Depuis quelques années, on crée de nouveaux filtres (la fameuse brume solaire hydrabio SPF30 de Bioderma dont on a toujours pas vu le bout du nez), des concepts innovants (solaires teintés, fond de teint avec protection solaire) qui changent la donne, la manière « de gérer » les couches qu’on s’applique sur le corps.

 

Ce pour quoi j’ai tiqué dans la boutique, ce n’était pas l’indice solaire en soi, mais bien l’aberrante réflexion de la vendeuse : sachant qu’une cuiller à café de produit est nécessaire pour profiter au maximum des filtres solaires, combien de temps va me durer un tube de 40ml acheté 40 euros ? (J’ai calculé pour toi, ça fait 8 jours, pour une seule dose par jour, alors qu’il en faut souvent plusieurs si l’on est activement exposé). Sans compter qu’avec une cuiller de fond de teint ou de BB cream, tu ressembles vite, de loin, à un babouin sans nom.

Coucou, je suis une cagole à la pêche aux moules.

 

Ce genre de réflexion est surtout valable pour les marques qui proposent des protections chimiques contre les UVA et UVB (TOUJOURS VISER ces deux zigotos, les uvB contre les Brûlures, les uvA contre les dommages cutanés profonds).

Quand ma marque minérale préférée qu’est Jane Iredale parle d’une protection de 20, je sais qu’en appliquant la poudre je vais facilement atteindre l’IP, quoiqu’il arrive. Il en faut une bonne couche, mais sans faire caky, ce type de makeup protège efficacement du soleil en réfléchissant la lumière. Il n’y a donc pas d’altération, à part à cause du vent, de l’eau, ou encore des frottements, la peau vit, c’est normal.

On peut donc supposer qu’à moindre dose, une marque de cosmétique minérale protège mieux sans trop porter atteinte à votre porte-monnaie, voir le dioxide de titane et/ou le zinc dans la composition, c’est bon signe si vous voulez une protection stable ET physique.

 

Mais je ne suis pas non plus une accro aux minéraux, j’aime bien changer, switcher entre les textures. J’ai quand même acheté sa fichue BB cream Bobbi Brown, parce que j’étais une bonasse incroyable quand je me voyais dans les miroirs du magasin, mais je n’ai pas le réflexe « je me protège avec du fond de teint », sauf quand il s’agit de ma purepressed base. Que j’utilise sur une crème solaire. Vala.

 

En vrac :

  • je conseille toujours de séparer le SPF des produits teint, surtout pour les peaux à problèmes/aux taches pigmentaires : d’abord parce qu’on est face à un produit qui est FAIT POUR CA, pour protéger le visage et le cou, et ensuite parce que, comme dit plus haut, à dose recommandée, je n’ose même pas imaginer la tête de ton minois en surcharge de pigments parce que tu as voulu « bien faire » avec un fond de teint
  • personnellement je ne m’expose jamais vraiment, même en été, donc en pleine canicule, je ne maquille pas mon teint ou si peu, ce qui me permet de réappliquer la crème solaire facilement. Il y a aussi la technique du « tapotement » par dessus le maquillage, mais pareil, à raison de 5 ml, je pense que ça va creaser sévère après 10 mn, je ne le conseille pas
  • sachant que la plupart des gens mettent MOINS de protection solaire que ce que recommandent les spécialistes, mieux vaut toujours miser sur un SPF 50 et en badigeonner deux fois plus souvent, surtout en cas de sensibilité extrême au soleil comme moi
  • Toutefois, la différence de protection entre deux indices n’est pas significative : entre un 20 et un 40, on ne passe pas du simple au double, le premier protège à 93 % des UVB, le second à 97%. Donc la différence est minime, même en mettant moins de produit, un SPF 50 vous protègera comme un gros 25 si vous êtes économe – je fais de TRES GROS raccourcis

N’essayez donc pas de vous convaincre qu’avec votre « super fluide teinté matifiant SPF 15 », vous êtes protégé du matin au soir.

Sauf si c’est exclusivement une base minérale. Et que vous n’êtes pas bégueule sur la dose.

La majorité des filtres chimiques subissent une altération dès qu’ils interagissent avec les UV (et la sueur, et le sébum), même si un indice moyen vous conviendra pour passer la journée en ville, en marchant à l’ombre, sans vous exposer directement, il est peu probable que cela soit aussi efficace en plein été.

Rapport à la quantité appliquée.

 

A part ça, on pourra toujours vous raconter ce qu’on veut en magasin, le marché des cosmétiques à indice de protection solaire est un des plus flous qui soit, si vous êtes comme moi et que vous ne voulez pas négliger la santé de votre peau au fil des années, faudra faire dans la dissociation des couches : un hydratant avec SPF ou une crème solaire, suivi du maquillage que vous voulez.

C’est plus prudent.

Caribouland
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7 mai 2015

L’ambiant lighting powder d’Hourglass, de la lumière en poudre

Hourglass 1

Que ceux qui disent qu’une poudre ne peut pas changer la vie lèvent la main, je vais vous parler d’une merveille qui vous fera changer d’avis – again.

Il y a quelques semaines, Kimmy partait à Londres pour gambader chez les Fish&Chips people of the planet, et je lui avais demandé de swatcher et me ramener un produit Hourglass.

Les jours passent, puis elle m’annonce qu’elle vient d’avoir une crise intersidérale, que pour finir, la poudre, elle va aussi la prendre pour elle, parce qu’une vendeuse lui avait appliqué la chose sur le minois et qu’elle s’était retrouvée avec le teint de quelqu’un de frais et dispo en deux coups de pinceaux.

Forcément, c’est banco.

Je suis quand même toujours du côté sceptique de la rivière, j’ai besoin de sentir la matière, voir comment elle peut évoluer sur ma peau, les ricains ont le « WHAT AN AMAZING STUFF THIS IS » facile, moi je mâche le boîtier jusqu’à la moelle pour voir si on ne me raconte pas trop de conneries.

Wayne Goss en causait vraiment bien ceci étant dit.
Je sais, je suis faible comme une moule sans coquille.

 

Ambiant Lighting Powder d’Hourglass

hourglass powder

J’avais creusé le net, cherché une poudre qui ne contienne pas de talc- que pour finir je tolère dans certains produits de makeup (va savoir), je n’avais pas besoin de fond de teint, juste de cette touche de lumière qui rend heureux.

La base est minérale et le mica reconnu pour envoyer la dose en luminosité (c’est ce qu’on trouve chez Jane Iredale d’ailleurs), y a des polymères noyés dans la masse (pour assurer un fini velouté, moins chiant qu’un silicone), un actif fluorescent (celui qui est mis en gras, genre ampoule au plafond, tu vas remplacer un lampadaire), du silicone plus loin, un peu d’iso parrafine (émollient), entre autres.

Donc non ce n’est pas naturel, mais la composition reste plus acceptable que celles de la plupart des poudres de luxe.

Mica, Synthetic Fluorphlogopite, Boron Nitride, Hdi/Trimethylol Hexyllactone Crosspolymer, Polymethyl Methacrylate, Octyldodecanol, Silica, Benzimidazole Diamond Amidoethyl Urea Carbamoyl Propyl Polymethylsilsesquioxane, Sorbitan Sesquioleate, Magnesium Aluminum Silicate, Phenoxyethanol, Dimethicone, Sodium Dehydroacetate, Sorbic Acid, Polyacrylamide, Benzoic Acid, C13-14 Isoparaffin, Potassium Sorbate, Dehydroacetic Acid, Laureth-7, Ethylhexylglycerin, Trimethylsiloxysilicate. May Contain: Ci 77891 (Titanium Dioxide), Ci 77163 (Bismuth Oxychloride),Ci 77491 (Iron Oxide),Ci 77492 (Iron Oxide), Ci 77499 (Iron Oxide),Ci 75470 (Carmine).

Hourglass 3

J’avais choisi la teinte diffused light, censée reproduire l’effet d’un « rai de lumière matinal », il y a donc bien des personnes qui créent des produits de maquillage et se prennent pour dieu par la même occasion.

La texture est ultra-soyeuse et invite tout un charabia des années 90 comme « méga-top-la-classe », une fois étalée sur le dos de la main on voit au soleil un chouilla de petites particules pailletées, mais qui disparaissent au moment de l’application (me demande pas comment ça marche, ils se prennent pour God j’ai dit).

Il y en a bien une qui est considérée comme la plus mate des 6 coloris disponibles, Dim Light, d’où la très grande hésitation avant achat, mais vu l’argent que je devais débourser pour un seul poudrier, j’ai fait la raisonnable (hu hu) et suivi le troupeau.

 

Comment l’utiliser

Un peu à la manière d’une poudre de finition qui va frapper là où on en a besoin. Elle annule les rougeurs diffuses, elle floute les pores (sur ce coup-là, c’est même plutôt incroyable), elle apporte un glow sans brillance, elle est invisible, ne bouge pas, il en faut peu pour finir le teint.

DONC NON, il ne s’agit pas du tout d’un highlighter grand format, elle s’apparente à une mineralize skinfinish de Mac, mais sans obtenir l’effet lumineux par irisation (donc la dose de paillettes), ici la composition va vraiment donner un coup de flash imperceptible.

 

La première utilisation a été un peu chaotique, directement après application je ne voyais pas de différence. C’est après 2 ou 3 minutes que j’ai constaté le changement. Pas de wow effect donc, mais le même genre de surprise que lorsqu’on travaille une poudre minérale, faut le temps que les pigments prennent place. Et une fois que la magie opère, c’est un rien qui change tout.

Un « je ne sais quoi » qui me ravit.

hourglass 4

 + BB cream Bobbi Brown light + Jane Iredale Purepressed amber zone T + Diffused light Hourglass sur tout le visage + +Blush pretty pink Bobbi Brown+

Tu piges l’extase ?

Hourglass 6

Alors, forcément ça ne va pas atténuer Kistounay (qui s’est accompagné d’un pote depuis hier sur le menton, la fête), mais pour le reste du visage, il y a vraiment un très beau rendu. Le résultat donne encore mieux à la vraie lumière du soleil – mais j’habite en Belgique, je vais pas courir après chaque rayon, s’entend.

Depuis ce matin il y a un micro-climat qui trône au-dessus de mon village, j’ai déjà assez râlé comme ça pour obtenir des photos potables – puis comme ça on dira que c’est dans le thème « ray of morning light ».

 

Je dirais que si tu cherches un miracle, que ton porte-monnaie te le permet, ou que tu as simplement envie d’être la plus belle au marché en plein air quand tu achètes des courgettes, l’ambiant lighting powder rendra ta vie plus facile.

Le boîtier contient 10 grammes et au rythme où je l’utilise, le bombé est toujours comme au premier jour, ce qui suggère que le bidule est du côté des produits qui durent une plombe.

Aussi, vu le nombre de revues sur le net, même en achetant la poudre sans l’avoir vue, il est difficile de se tromper, par la porte ou par la fenêtre, elles sont toutes censées flatter le teint en reproduisant une ambiance qui réussit à la majorité des gens – la diffused light étant adaptée à une lumière naturelle, mais je louche gravement sur luminous light qui, elle, reproduit celle d’une bougie. Mraw.

En tout cas elle mérite bien la réputation qui la précède, cette beauté soyeuse, pour une fois, je m’incline bien bas, je dis oui, et j’en veux encore ! Mais vu le prix, je suis calmée pour quelques mois. Je pense. Pas sûre. On y croit.

 

Des bisous les Caribous !
Ambiant lighting powder Hourglass, teinte diffused light
Achetée 51 euros, dispo sur SpaceNK (les FDP ne sont qu’à 5 livres pour l’Europe)

Caribouland
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9 avril 2015

La purepressed base powder de Jane Iredale, une bonne fois pour toutes

jane poudrier

En long, en large, en diagonale, j’ai tanné le peuple de la terre entière (du moins mon entourage)(qui voulait bien m’en entendre parler) avec un produit de maquillage qui trône désormais sur le siège de mes indispensables.

Au diable les femmes qui pensent qu’une touche de make-up annihile complètement la liberté de la goumiche, la pousse au rang d’esclave du pinceau et des pigments. Je veux bien être soumise si c’est par un produit qui me rend plus belle, me met en joie, m’offre du glow et le son des maracas.

Cela faisait donc des mois et des mois que j’épuisais mon échantillon de la purepressed base powder de Jane Iredale (à ne pas confondre avec la version « matte », qui n’a rien à voir), en me disant QU’UN JOUR, je m’achèterais le full size.

Histoire de pouvoir parader avec mon boîtier pimpé d’un Swarovsky, de m’enchanter en ouvrant le poudrier, sachant qu’il était mien et qu’on ne se séparerait jamais.

Oui un peu comme un gollum trouve son anneau, j’ai eu du mal à résister.

 

Purepressed Base Powder par Jane Iredale

Je trouve qu’il est incroyablement pénible de trouver une poudre qui ne fasse pas effet poudré (la fille peu chiante, je te l’accorde) : JE DETESTE l’aspect plat, sans dimension, qui laisse une impression de visage sans relief ni vie, un peu dans l’esprit « je me suis mis de la farine, on voit les grains ». Hin hin, je passe mon tour.

jane iredale purepressed powderLa première fois que j’ai pu la tester, c’était chez Kroonen & Brown, j’ai eu droit à un maquillage de pro par Sybille et je suis devenue une fan de la première heure.

Ce qui m’a conquise sans détours est son côté modulable: on peut aussi bien l’utiliser comme correcteur sur des zones qui en ont besoin, comme poudre de finition, ou carrément comme fond de teint. Par la porte ou par la fenêtre, je lui trouve un côté « couteau suisse du minois » qui a TOUT pour me plaire.

Sans compter que la couleur colle parfaitement à mon teint – j’utilise Amber, et la matière « dissout » les imperfections en un geste sans avoir à faire de retouches en journée.

 

J’avais déjà abordé la question dans l’article « discover the brand Jane Iredale », mais ici, les peaux les plus sensibles/intolérantes devraient trouver leur bonheur, vu qu’il n’y a pas de TALC dans la composition (il m’irrite, me saupoudre de micro-kystes, dur de l’éviter quand on sait qu’il est présent dans la majorité des textures sèches dans le domaine du maquillage).

A part le dimethicone jeté en plein milieu de la soupe, il n’y a vraiment pas de quoi être pointilleux, on est face à une liste d’ingrédients exemplaire.

dream tint light jane iredale

 

En général, ma routine teint se résume à :

  • Une noisette de dream tint sur tout le visage dès que le beau temps revient

    C’est l’hydratant teinté parfait, le primer invisible, celui qui s’arrange pour apporter un effet soft focus sans boucher les pores, un petit miracle de printemps
  • Puis j’enchaîne sur la poudre

    Comme il s’agit d’un fond de teint minéral, la matière doit se patiner pour donner tout son potentiel, donc je prend bien mon temps pour enchaîner les mouvements circulaires, en augmentant les couches progressivement selon le rendu que je veux. Si je suis dans un jour light, je passe le mini handi brush à la va vite (pinceau poudre minérale de la marque que je vais aussi finir par acheter en grand format), juste histoire d’apporter de la lumière et de l’unification sans pour autant pousser le bouchon vers le teint PARFAIT

 

avant après jane purepressed base 3JI 2

+ Face Jane Iredale’s dream tint light + purepressed base en Amber + Copper Wind en Blush + Just Kissed en forever peach + 

Je pense que si je suis aussi fan c’est parce que la couleur me correspond parfaitement et que le rendu est vraiment AU TOP, quelle que soit ta qualité de peau : les jours où je ne suis vraiment pas en forme, elle va se charger de me rendre un peu de dignité, et si en plus j’ai des plaques sèches qui traînent par-ci par-là, elle ne les accentue pas – un miracle je te dis.

 

Du matin au soir, il n’y a rien qui bouge, qui se barre, elle a un SPF de 20 qui me protège en journée et COMME c’est du minéral, je ne perds pas l’indice de protection en cours de route, il reste fiable plusieurs heures après l’application.

Aussi, j’ai lu qu’elle était résistante à l’eau et la sueur, mais je n’ai pas testé la chose en condition plus rude que la drache nationale belge, et pour info, oui, ça résiste, la pluie n’en vient pas à bout.

 

Je n’ai pas NON PLUS pu me retenir quand j’ai vu que le just kissed (mon chouchou de baume rose) était sorti en version peach : il est complètement différent du forever pink, même si la texture et la facilité d’application restent identiques. Il a une tonalité plus rouge-orangée, je deviens donc frivole avec « ma bouche mordue », à ma badigeonner la ventouse dans le tram/le bus, t’as vu la teinte de foufou ?

Il a la même qualité que son acolyte à savoir qu’après avoir mangé/bu, même si la brillance part, la teinte ne bouge pas. Et utilisé en blush, il est vraiment craquant et tient lui aussi plusieurs heures sur les joues.

just kissed

Je pense que j’ai signé un contrat avec le diable à compter du jour où j’ai vu la marque s’étaler devant moi sur un présentoir. J’étais déjà foutue à cause des packagings, mais une fois que tu touches à du maquillage minéral de ce niveau-là, tu préfères marcher sur les nuages plutôt que de tester pour moins cher.

Tu deviens difficile, tu te prends pour une reine.

Je ne regrette pas mon achat, vu que j’avais pu épuiser un échantillon avant de passer à la caisse, je savais dans quoi je m’engageais en investissant (oui oui) dans le boîtier complet.

Une fois que j’aurai fini la poudre, il me suffira de racheter la recharge pour la mettre dans le poudrier.

 

Chaque matin, je suis RAVIE de me maquiller, parce que je sais que je ne vais pas devoir me battre avec une poudre qui n’en fait qu’à sa tête, qui s’étale mal, est trop visible ou pas assez pigmentée. Y a assez de jaune dans Amber pour atténuer les rougeurs, y a de la tenue, un rendu satiné et glowy à la fois et une protection solaire dans le toutim.

Tu comprends pourquoi je suis happy maintenant.

 

Des bisous les Caribous !

Jane Iredale PurePressed Base, achetée 48 euros le refill de 10gr + 15 euros le boîtier
Jane iredale Juste kissed Forever Peach acheté 26 euros
Le tout chez Kroonen & Brown, sinon demandez les points de vente à la marque

Caribouland
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