24 août 2015

La maison du savon de Marseille, soap à gogo !

maison 1Quoiqu’il arrive, je reste quelqu’un d’hyper-préparé face à l’adversité, toujours un mot pour répondre, un sabre laser à manier, je me méfie des grandes bouches et gros panards, je me cache si ça sent le pétard. A une époque, quand la contradiction me rendait râleuse, j’allais jusqu’à tourner les talons sans rien dire et manger mes humeurs pendant une semaine, le temps de bien digérer l’affront, Miss Ronchonnaille au taquet.

Cet été, un jour comme les autres, on me mord l’humeur d’un coup sec, je me sens comme une serpillère au fond d’un vieux seau, j’ai envie d’évasion.

 

Je m’étais réfugiée en plein Bruxelles, la calèche passait dans la rue piétonnière avec des touristes asiatiques à bord, clonc-clonc des sabots du cheval blanc sur les dalles bouillantes, il faisait exceptionnellement beau ce jour-là.

Dans un coin de mon paysage, j’aperçois un magasin qui inspire les vacances, la jupe qui prend l’air et les cerises accrochées aux oreilles; des blocs de savon de Marseille pendouillent devant l’entrée comme des tranches de parmesan en grappes et je risque un petit coup d’oeil vers l’étiquette, pour découvrir que l’huile de palme s’invitait dans la liste d’ingrédients.

Tant pis, le courant d’air qui vient de l’arrière boutique s’engouffre dans mes narines, et me donne une envie irrésistible de goûter à un bout de paradis olfactif. Je suis bon public.

 

Une fois dans l’échoppe, je me retrouve face à un mur de savons, du sol au plafond, les rectangles s’alignent à l’horizontale et la verticale en une mosaïque multicolore. J’en prends un, puis deux, je reviens sur mes pas, finis par renifler tous les « goûts », le Mojito, le miel, la cannelle, lait de coco, mimosa, banane, caramel, impossible de se décider, on aurait envie d’en prendre 10 et d’acheter autant de porte-savons pour créer une bulle de bonheur chez soi.

Je capitule la mort dans l’âme et opte pour le lilas, la bergamote et le jasmin (parce que ce sont mes valeurs sûres), puis continue mon petit tour comme un kangourou sans GPS, à l’aventure.

maison 2

On trouve encore des produits au lait d’ânesse plus loin, des blocs bruts pour le nettoyage du linge (failli craquer), des bougies et parfums d’ambiance qui m’emmènent en vacances; je rajoute un petit flacon d’essence de jasmin en passant, je l’utiliserai pour embaumer ma chambre.

Je vois les savons d’alep dans un coin, miracle de la composition, ils respectent la formule d’origine, du coup je m’en prends un pour la route (j’embarque la version 30% pour profiter de l’huile de baie de laurier à fond les ballons, même si j’ai hésité avec la 20%, pour le nettoyage des mains il vaut mieux LA DOSE).

J’ai un sursaut d’acheteuse qui ne sait définitivement pas se contrôler et retourne pour me prendre une crème pour les mains à la lavande dont je m’étais tartiné les mimines en entrant dans la Maison du Savon. C’est comme une injection lavandulesque pure nature, profiter d’une texture qui hydrate, peut se masser un moment et pénètre sans laisser les mains qui glissent comme un bobsleigh sur le comptoir caisse. LOVE.

 

Je paie le tout – en mode « boudiou je suis relax », 30 euros pour 4 savons, une hand cream et une essence pour la diffusion, j’ai un sourire qui se dessine d’une oreille à l’autre, c’était facile de me rendre heureuse.

 

Sachant qu’il y a énormément de choix dans cette boutique (même des huiles, des produit orientaux, de simples sachets de fleurs), je vous conseille d’aller y jeter votre nez, tout en sachant qu’il y a malgré tout de l’huile de palme dans certains pains; mais moi j’y allais surtout pour me faire une olfactive-therapy.

And it worked baby.

 

Fyi, à l’usage, les savons parfumés sont très bien passés sous la douche, mais je les utilise surtout pour nettoyer mes cotons lavables, aucun problème de tache récalcitrantes, et ils sentent BON BON BON ! 

 

Des bisous les Caribous ! 
Liste des boutiques par ici, sinon l’online store

Caribouland
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16 août 2015

Le masque du dimanche

skin treat

Passion masque du dimanche. Et bougie du dimanche.

Y en a qui vont à la messe, moi je regarde tous mes pots dans le blanc des yeux et après un pic et pic et colégram, je choisis celui qui m’inspire le plus. Souvent, je me plaque un hydratant, parce que je travaille toute la sainte journée, et que je ne veux pas m’imposer un rituel de cocoonage qui implique un :

  • tu appliques
  • tu masses, t’appliques encore un peu
  • tu fais des cumulets et chante la chanson de la chenille avec entrain
  • tu te jettes des grains de sucre puis des plumes
  • tu vas courir dans la rue puis revient rincer
  • tadam

Non, je n’aime pas ce genre de mode d’emploi quand je suis fatiguée.

Que ça s’étale bien sur le visage, que ça sente bon, que ça titille ma curiosité et me ravisse une fois évacué dans le lavabo, je demande juste un peu de tranquillité dominicale.

 

Pour aujourd’hui, j’ai jeté mon dévolu sur le mélange coco-cacao d’un radiant mask, le mix le plus basique sur terre (oui enfin, sur ma terre)(après l’eau et l’argile verte)(et l’eau et la dosette de café), qui sent la poudre de chocolat noir, un peu brut, très root.

Dedans, on trouve de l’huile de tournesol (bonne base émolliente), de la glycérine (pour hydrater ++), des perles de coco (trop petites pour en faire un collier, elles gomment), du kaolin (argile blanche, amie des peaux sensibles), du cacao en poudre (stimulant naturel de l’éclat de la couenne, détoxifiant), de l’huile d’amande douce (base de la base de la base de la base pour les peaux qui ont besoin de douceur cutanée), de l’eau d’orange (bah oui, et mets-moi un smoothie pomme aussi)(je pense qu’elle est là soit pour l’éclat soit comme agent masquant), de l’extrait de vanille pour apaiser ton petit épiderme et en prendre GRAND soin, et un antioxydant.

Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil*, Glycerin*, Cocos Nucifera (Coconut) Shell Powder, Kaolin, Cacao (Theobroma Cacao) Powder, Prunus Amygdalus (Sweet Almond) Oil* Sucrose Laurate, Citrus Aurantium Dulcis (Orange) Fruit Water*, Vanilla Planifolia (Vanilla) Extract, Tocopherol.

 

sunday mask

100% naturel. 100% Vegan. 82% bio. Et 100% contente.

Des deux produits Evolve reçus, c’est mon préféré. Il répond parfaitement à tous les codes cosmétiques que je recherche – simplicité des ingrédients, douceur en post-effect, originalité de la matière/odeur/du moment cocooning – sans coûter bonbon (24 euros les 60ml).

Il remplit le rôle du masque nourrissant tout en laissant la peau repulpée, il concilie moment douceur et gommage intense (pas trois petits grains perdus dans le pot, il y a LA DOSE), il sait cuisiner et repasser et grimper en haut d’une tour pour…haha, tu suivais jusque-là ?

 

Donc je disais, dans le monde des masques qui adoucissent la peau et l’exfolient sans l’arracher, il passe excellemment bien. Et pour le côté radieux promis à ma peau sur l’emballage, je vois qu’elle est bien plus jolie voire lumineuse après le soin, mais de là à briller comme le verre d’une pub Calgon, il y a du chemin.

 

En homemade, il y aurait moyen de s’y retrouver avec une petite popote de poudre de cacao, huile de tournesol/amande douce, grains de sucre et un peu de glycérine. Mais QUAND UNE MARQUE fabrique un bon produit, il faut savoir le reconnaître.

Parce que tout peut se concocter dans une cave aménagée, mais la magie du « j’ai un produit à vous conseiller, il est fantastique », il n’y a qu’en cosmétique que cette phrase fait briller les mirettes.

Si quelqu’un te dit  « j’ai un super pare-brise à vous montrer, essayez-le », je ne suis pas sûre que tu serais aussi chaude sous le capot.

 

Quoiqu’il arrive, je sais qu’un masque n’est pas indispensable à vos dimanches, qu’on peut vivre avec la peau sèche, moche et sans éclat.

Mais bon, moi, je ne faisais que passer par-là…

 

Des bisous les Caribous !
Radiant Glow Mask d’Evolve Beauty (14 euros les 30ml)
Reçu par MON CORNER B – merci beaucoup !

Caribouland
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15 août 2015

The beauty tag

Ou le « tu choisis un produit ou je te zigouille à la lime à ongles ». Merci bien. J’apprécie le geste, kimmy.

Je ne suis pas du tout fan des tags, je les regarde passer comme les trains en pleine zone rurale, parfois ça fait du bruit, parfois ça fait mal (surtout quand on touche aux youtubeuses, celles qu’on aime qu’on aime pas, MHAN DIEU, t’as pas le droit de donner ton avis, sale fille), mais la plupart du temps on est dans l’insignifiant.

Je suis devenue blogueuse parce que j’ai une curiosité naturelle à assouvir, et m’imposer un choix strict et définitif, c’est comme me demander de marcher sur un champ de limace, je ne vois pas l’intérêt ni le plaisir là-dedans.

 

Ce qui m’entoure est le départ d’un vice : je peux me retrouver à chercher une information sur la reproduction des huîtres parce que le journaliste de TF1 aura su m’intriguer, puis essayer de comprendre pourquoi des enfants naissent avec des pieds liés en queue de sirène – histoire vraie. Mais quand il s’agit de cosmétiques, on atteint des sommets, avec un pic nocturne de 25 onglets ouverts sur le Macbook Air (on ne voit même plus les intitulés), un carnet gribouillé sur le côté du siège, le filofax de l’autre, le gsm pour encore plus affiner ma quête de culture du soin.

Je suis incapable de m’imposer une structure quand il s’agit de faire un choix. Parce que je passe forcément par un nivellement des produits, que chaque texture a une spécificité, que chaque domaine a ses pour et ses contre, qu’on ne peut pas comparer une eau micellaire et un lait nettoyant, même s’ils complètent un même but.

 

La beauté est un bouquet, où chaque fleur a ses pétales, et chaque pétale, ses étagères. Sur lesquelles j’ai mes produits qui s’exposent comme des trophées. Parfois je trouve que j’exagère, mais je ne conçois pas qu’on puisse vraiment contenter son moi-profond, celui qui a besoin de réconfort, avec une bête crème ou un bête gel douche.

Toutes ces choses que certains hommes trouvent superficielles (quand les jantes de leur bagnole le sont moins) sont autant de petits bouts de thérapie. Et on a rarement ce que l’on veut quand on ne joue qu’une partie d’un jeu.

Je vais quand même répondre au Tag, pour me tester. Mais il faut imaginer la scène comme une séance de torture, et rien d’autre.
Dans le style James Bond et le supplice du bac d’eau glacée.

 

THE BEAUTY TAG

tag beauty

Quel produit t’a le plus bluffée?

Je me base sur la réaction des gens pour avoir un vrai effet coup de bluff, et j’avoue qu’à ce niveau-là, il y en a un qui a systématiquement déclenché des réflexions du genre « belle peau aujourd’hui », « t’as l’air reposé, d’habitude t’as une peau de canard, t’as mangé du choucoulat ou quoi ? ».

– Nope. J’ai juste utilisé le cool peel LACM1 d’Environ.

Un mini pot de 25ml qui m’a duré des plombes, mais qui avait l’avantage d’un effet fer à repasser sans l’agressivité d’un peeling. Beaucoup d’acide lactique dedans pour repulper et hydrater la peau, et un coup de flash immédiat en enlevant l’excédent. Un chouchou international que je rachèterai fin de ce mois pour donner un coup dans les roubignoles de Septembre et lui faire manger son boomerang boutonneux.

Je suis au taquet.

 

Celui qui t’a le plus déçue ?

Vu mon attitude de maniaque/curieuse dont j’ai parlé plus haut, je suis rarement déçue par un produit. Parce que j’arrive à bien les choisir (main d’or pour ça, bizarrement, quand le karma dit merde dans les autres domaines) et à me fier à la composition pour éviter de tomber dans la fosse du beauty stuff qui ne casse pas des briques.

Disons que si je devais n’en choisir un, ce serait la créaline de Bioderma, parce qu’elle m’a donné des plaques, je ne la trouvais pas DU TOUT adaptée à une peau sensible (quand la sébium passait très bien sur ma couenne, va savoir).

 

Par contre en makeup, grosse déception en testant le anti-blemish solutions de Clinique : il a une texture qui floute, donne un aspect de velours à la peau, rien que pour le rendu, j’aurais pu jeter tous mes autres fond de teint sans remords.

Mais après 4-5 jours, il me causait du tort, me donnait des boutons jusque sur le front et le bout du nez. Je l’ai réessayé un mois plus tard, rebiloute pour la course au buboniaud. J’ai abandonné.

 

Si tu ne devais choisir qu’un seul soin visage?

Je t’emmerde.

Un all in one, comme l’ultrasimple, sans doute.

Mais ce serait vraiment parce que je suis en prison, que je n’ai droit qu’à un produit de 50 grammes et que je suis au bout de ma vie sociale. Parce que choisir un seul soin visage, c’est comme se dire que toute sa vie on aura une peau identique, qui ne bouge pas d’un jour à l’autre, qui ne sue pas ni ne sèche deux heures après. Que les hormones sont vraiment adorables, et que je ne m’expose jamais au soleil.

  • si je vivais sous les Tropiques, il me faudrait une crème solaire, mais du coup craindre de ne jamais la démaquiller
  • ou investir dans un niqab et des lunettes de soleil
  • ou alors je mettrais au point un concept de recyclage de ma sueur pour réhydrater ma peau avec un appareil trans-dermal

Ou alors je peux intégrer un établissement psychiatrique parce que l’idée même du mono-soin-visage m’aura gentiment tricoté la cervelle.

 

Une protection solaire?

Ah tiens, du coup j’ai droit à une protection solaire en plus ? Tu ne sais pas ce que tu veux, Mireille.

Je prendrais sûrement la daily UV de Kiehl’s ou la cleanance SPF 50 d’Avène, meilleures des meilleures pour les peaux à problèmes qui craignent l’été. J’avoue que ce sont les deux seules que j’ai vraiment pu tester sur le visage, et étant donné mes problèmes de lucite estivale sur le reste du corps, j’essaie surtout de ne pas me dorer la cuisse en terrasse.

Si j’y suis obligée, je prévois une brume ou un lait 50 de chez La Roche-Posay dans la gamme Anthélios (les XL), parce que je n’ai jamais eu de soucis avec cette marque.

 

Un parfum?

perfume

Cette année, j’ai découvert les parfums comme on découvre un nouveau style d’habillement : « non mais, tu es sûr que ça m’ira ? C’est osé quand même ». J’ai beaucoup aimé des échantillons reçus par-ci par-là, comme les fumés (l’air de rien de Miller Harris par Jane Birkin), les trempés d’immortelle (blanche immortelle d’Atelier Cologne), les ambrés (Ambre extrême du Maître Parfumeur & Gantier) et les fleuris (comme le Cologne Néroli ou Ce Soir Ou Jamais d’Annick Goutal).

Et j’ai fini par en acheter un. Puis deux.

Celui qui me donne l’impression de vraiment être moi-même, et avec lequel j’ai le plus d’assurance parce qu’il en impose avec son odeur d’iris, c’est 1996 de Byredo. On m’aime bien quand je le porte, « tu sens bon, qu’est-ce que c’est ? ».

Et je ne dis rien, je n’évoque pas son nom que je garde secret, mais je sais que j’ai l’adhésion du plus grand nombre si je m’en parfume au matin. Un vrai feel good perfume, avec un je-ne-sais-quoi de mystérieux et lourd, pas du tout  un frais/féminin/fleuri traditionnel. Love Love Love.

 

Un maquillage?

« C’est bien connu, si je sors, je ne choisis qu’une culotte pour m’habiller. La base quoi. Encore que des chaussettes aux pieds ce serait bien utile pour ne pas tomber malade. Puis des talons pour réhausser la silouhette. Puis bon faudrait cacher les seins parce que ce sont des imperfections pour certaines personnes. Essayer d’accentuer les hanches avec une belle couleur vive, et ne pas oublier les accessoires pour illuminer la tenue.

Prête.

Ah merde, on avait dit qu’un seul habit ? »

 

Ca dépend, ça dépasse : si je dois sortir, je choisirai le teint, mais si je reste chez moi, je ne choisis rien. Si je sais que je veux du nude, je mise sur les sourcils et un chouilla de blush, mais cette question est ridicule. Depuis quand les recettes n’ont qu’un seul ingrédient ?

Même l’oeuf sur le plat s’assaisonne.

 

Donc pour rentrer dans les lignes, je me réserverais sûrement le mascara High impact de Clinique, parce que je l’ai racheté plein de fois et qu’il donne cet effet ultra-séparé et naturel que je recherche sans faille.

Mais si on parle plus de découverte incontournable, il y a la poudre ambient lighting en diffused light de chez Hourglass. Je la trouve incroyable pour apporter de la luminosité au visage, elle réveille n’importe quel teint de pierre tombale, dure des plombes et tient la journée.

Elle coûte un pont mais elle vaut très largement son prix au vu de la qualité.

 

Un outil/accessoire/pinceau/etc. ? (question rajoutée par moi-même)

Je suis tout particulièrement attachée à ma Clarisonic, parce qu’elle est pionnière dans le monde des brosses nettoyantes, qu’elle est solide et incroyablement performante. Mais j’avoue que depuis que j’ai découvert la Foreo Luna, mon coeur balance.

D’un côté on a la mamie sonique qui a roulé sa bosse et de l’autre, la nouvelle génération, celle qui ne se jette pas, promet du tout en un (du nettoyage à la routine de soin), n’a pas besoin d’embouts de rechange ni de se charger souvent (une fois tous les 300 usages) et surtout, s’adapte bien mieux à tous les types de peaux.

A choisir, je prendrais sûrement la Foreo, pour son côté « écolo ». Ou mon pinceau 217 de chez Mac (grand écart, hopla).

 

Une astuce beauté à partager ?

De ne jamais se comparer aux autres.

De s’inspirer mais ne pas copier, de suivre les astuces et de les adapter à son passé, son présent et son futur. Que ce qui convient à l’une ne conviendra pas forcément à l’autre, et qu’il faut voir au-delà des catégories cosmétiques pour se faire plaisir.

 

Je trouve que le domaine de la beauté est celui qui permet, plus qu’un autre, de se trouver une vraie identité. Qu’en regardant dans la trousse de maquillage d’une femme, on touche à ce qui lui donne confiance en elle.

Si elle a un rouge-à-lèvres fuschia, elle passe pour une fille moderne, sûre d’elle. Celle qui aura des couleurs plus pâles, pour une femme réservée, bien sur elle. Rien qu’en se maquillant on se stéréotype, on peut passer au dessus des barrières des genres, on peut transformer quelqu’un de timide en bombe atomique.

C’est un véritable POUVOIR qui donne confiance et assurance en deux coups de pinceaux.

 

La vraie astuce, c’est de se donner la peine d’être soi-même avec les artifices que l’on veut.

Tant que ça nous rend heureux 😉

 

Des bisous les Caribous !
Tagguée par Kimmy

Caribouland
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13 août 2015

Soin du tif

soin tiff 1J’ai les cheveux qui ont poussé à une allure phénoménale, à tel point qu’on ne voit plus l’ombre de mon ancien carré foufou; on se retrouve plus avec une touffe qui a besoin d’un bon coup de fraîcheur qu’un short bob sympa.

Le rendez-vous chez le coiffeur est prévu, parce qu’il est définitivement acquis que la coupe courte est ce qui me va le mieux, me prend moins de temps à mettre en forme (encore que, les bouclettes, c’est du boulot de foudingue aussi), et surtout, ça m’aère la nuque.

A chaque fois que je prends un peu de longueur, je suis du genre à choisir la facilité et passer par le steampod pour me lisser les cheveux. Trois ans d’amour inconditionnel depuis l’achat, le bidule me suit comme un chien fidèle et ne m’a jamais fait faux bond. Un bon petit coup de pouce contre la mèche rebelle et le cheveu qui rebique et rebiquette, je n’investirai pas dans un autre lisseur de croupe, foi de moi.

 

Mais qui dit lisse baguette, dit problème permanent depuis quelques siècles, à savoir LE FAMEUX volume en racine. Et dieu sait que pour quelqu’un comme moi qui a connu la perruque épaisse jusqu’à ses 20 ans, il y a de quoi déprimer quand après deux jours, le dôme perd de sa superbe.

Ca me vaut, au naturel, une superbe coupe aérienne triangulaire avec peu de gonflant vers le haut et trop de pompons vers le bas – la sueur estivale ne pardonne pas. Si tu as la boucle indomptable, tu dois comprendre de quoi je parle.

 

Le shampoing

shampoo

J’en suis à mon quatrième shampoing solide de chez Lush, parce que j’ai un gros problème pour me restreindre, budgétairement parlant : la boutique sent bon, je fais confiance aux vendeuses, puis chaque fois que je sors du magasin j’ai l’impression d’avoir vécu une petite thérapie olfactive et eu ma dose de bonne humeur.

Donc non, je suis incapable de me retenir en passant la porte.

Depuis mon article sur les wash-wash en bloc, j’ai encore testé océanix, et plus récemment, montalbano.

 

J’ai un scalp sensible mais la longueur normale, ce que je recherche ce sont des produits nettoyants qui me permettent d’aérer le sous-sol pour donner une impression de volume capillaire à la Bardot (sans les yeux de droopy fumés). Par essence, je me dirige souvent vers ces shampoings qui décrassent/décongestionnent/et sont souvent adaptés aux cheveux gras par défaut. La seule chose que je m’impose, c’est un choix d’ingrédients logiques.

Quick look vers la compo, je suis conquise : on commence avec un sulfate (bigre la mousse, mais pas de gratouille !), de l’huile d’olive (assouplissante capillaire basique), de l’HE de citron (brillance, odeur estivale, elle entretient un terrain sans miettes de parmegiano ==> pellicules OUT), encore du citron, et puis du citron (didju, ils veulent qu’on se transforme en étoile filante dans le métro), du sucre (hydratant naturel), de l’écorce…de citron (je vais finir comme une loupiote), de l’absolue de romarin (ça, c’est typiquement pour assainir à la base), de l’HE de myrte citronnée (une bonne HE purifiante), entre autres.

Laurylsulfate de sodium (Sodium Lauryl Sulfate), olives vertes (Olea europaea), Huile essentielle de citron de Sicile (Citrus limonum), Jus de citron frais (Citrus limonum),écorce de citron frais (Citrus limonum), Sucre pétillant (Saccharum officinarum), écorce de citron en poudre (Citrus limonum), Absolue de romarin (Rosmarinus officinalis), Huile essentielle de myrte citronné bio (Backhousia citriodora), Citral* (citral), Géraniol* (geraniol), Limonène* (limonene), Parfum (parfum), Extrait de gardénia (Gardenia jasminoides)

 

Sachant que je trouve Lullaby un peu trop hydratant et océanix trop lavant (ça passe de temps en temps), je place montalbano en presqu’ex-aequo avec New (ancien pousse-plus-vite). Il a une odeur terrible de citron, sans le sucre et le côté smoothie. On est vraiment dans le parfum piquant du fruit qu’on ouvre avec un petit côté balade dans les champs de citronniers.

Il nettoie super bien, n’assèche pas (il rend mes cheveux doux) et passe très bien en utilisation quotidienne. DONC OUI OUI, gros favori à glisser dans ses paumes quand on a besoin d’un coup de pouce – il remonte même le moral en flèche.

 

L’après-shampoing

syoss AS

Je n’ai pas le réflexe de l’après-shampoing facile. Parce que j’ai toujours utilisé des shampoings doux/bio/qui soignent bien, je n’ai jamais ressenti le besoin de me tartiner le toupet avec une crème qui fait tout et te promet mouvement et ondulations de fifou en une application.

MAIS. J’ai remarqué qu’ils amélioraient sensiblement la tenue de mes pointes en journée.

Même en lissant mes cheveux, à partir d’une certaine longueur, on s’emmêle parfois les lianes, pour ça que l’utilisation d’un conditioner me permet de moins me brosser les cheveux (parce qu’ils ne s’emmêlent plus), et donc de moins les perdre. CQFD de base, darling.

 

Pour cette étape, je suis moins stricte du neurone, il peut y avoir des silicones (1 ou 2), des quats (pas trop), des machins qui enveloppent et bouchent un chouilla mes écailles, je m’en bats le steak tartare. Du moment qu’au rinçage, je prends mon pied en sentant la texture soyeuse de mes longueurs sous les doigts, j’ai atteint le sommet.

En vrai, je suis trop attachée aux compos, j’achète rarement un produit qui propose de la paraffine, suivi de silicones, puis d’huiles minérales diverses sur un lit d’huiles esthérifiées. Je suis pas gaga à ce point.

 

Dernier en date, un gros bidon de Syoss, avec de la kératine hydrolisée dedans (pour de la brillance), de l’huile d’amande douce, du panthenol (embellisseur capillaire), deux quats et pas de silicone, entre autres.

Il sent « les produits de chez le coiffeur », s’étale très bien et donne instantanément un coup de douceur aux cheveux. Je me concentre surtout sur le bas de la chevelure pour ne pas alourdir le haut, question de bon sens, et pour le prix (4 pièces), je n’ai RIEN à dire.

 

Les soins de coiffage

soins styling

Histoire de garder un fil conducteur, les soins que j’applique en vue d’un coiffage de déesse répondent aux deux problématiques pré-citées : le manque de volume et de définition.

Autant ma peau réagit comme une furie quand je suis en pause pilule réglementaire de 7 jours, autant mes cheveux ont parfois mauvaise mine quand mes hormones ne marchent pas droit.

 

Le thickening spray, c’est ma petite arme magique, mon doudou dis donc, mon chouchou du tif volumineux et texturisé (sans l’effet texture, tu me suis ?). Je l’avais acheté quand j’avais craqué pour ma coupe courte, histoire de garder un maximum l’effet bouclette rebondie, même 4 jours après le shampoing.

Le mode d’emploi n’a pas changé : je répartis 3 à 4 sprays sur le haut du crâne et la mèche, je donne le mouvement au séchage et rien ne bouge jusqu’au prochain lavage.

Si je sais que je vais me lisser les cheveux, je fais pareil, mais je « scrounch » bien mes cheveux en racine, et une fois que j’ai passé les plaques du steampod, j’ai encore la touffe fringante et pleine d’entrain.

 

Le tangerine curl balm, je l’utilise surtout quand je ne passe pas par la case après-shampoing, il remplit le rôle de définition de la coiffure, il sent la mandarine (à s’en bouffer les pointes) et apporte un « je ne sais-quoi » quand je n’utilise pas le sèche-cheveux. Dans le style de la bouclette conciliante, qui bounce bien, sans cartonnage.

Au niveau des ingrédients, il est presque nickel : du jus d’aloe vera (le styling au naturel), un quat qu’on utilise souvent en cosmétique bio – a un effet filmogène/protecteur, de l’extrait de mélisse (antibactérien pour le cuir chevelu), encore du guar, de la mandarine (boost d’éclat et odeur de dingo avec l’orange qui la suit), de la protéine de blé pour adoucir/gainer, entre autres.

Aqua, *Aloe Barbadensis Leaf Juice, Glycerin, Guar Hydroxypropyltrimonium Chloride, *Melissa Officinalis Leaf Extract, *Cyamopsis Tetragonoloba (Guar Bean) Gum, *Citrus Nobilis (Tangerine) Peel Oil Expressed, *Citrus Aurantium Dulcis (Sweet Orange) Peel Oil Expressed, *Citrus Limonum (Lemon) Peel Oil Expressed, *Parfum (*essential oils incl. Benzyl Benzoate, Citral, Citronellol, Farnesol, Geraniol, Limonene, Linalool), *Alcohol, Arginine, Chitosan Lactate, Glyceryl Caprylate, Hydrolyzed Wheat Protein, Lactic Acid, Levulinic Acid, p-Anisic Acid, Tocopherol

C’est sûrement le soin le plus léger de la troupe, alors qu’il s’agit d’un leave-in à répartir sur cheveux essorés, en laissant le tout vivre sa vie à l’air libre. Si tu es à la recherche d’un booster de looping pour tes lianes, je te le conseille, surtout que même appliqué partout, il n’alourdit absolument pas et a plutôt tendance à accentuer le volume.

De quoi devenir une mandarine hystérique sur pattes sans effet casque playmobil, what else ?

 

Last but not least, j’ai investi dans un petit peigne en bois à 2,5 euros (prix soldé) chez Nature & Découvertes, vu que j’étais plutôt lazy du brossage, il a quand même fallu que je passe au dessus de mes a priori, et à ce prix-là, je n’avais pas grand chose à perdre. Je coiffe ma perruque juste avant le séchage, et c’est à peu près le seul moment, entre deux lavages, où je m’impose ce genre de rituel.
Donc en résumé, ça donne un shampoo, un après-wash-wash et un styler, je reste plutôt raisonnable. Hu hu.

A la rentrée, je ferai un article séparé sur mes soins (plus naturels) que j’applique en complément : comme les bains d’huile, le shikakai, le henné. Mais au moins, ça vous donne un aperçu de ma routine « bi-hebdomadaire » du tif de tête.

Je ne trouve pas complètement idiot d’adopter une tactique d’achat de shampoings pour cheveux gras, vu qu’ils sont ceux qui agissent le mieux à la base pour régler un problème de raplaplatitude. Mais si vous comptez shopper, tournez-vous vers la cosmétique plus naturelle, parce que les produits de lavage conventionnels misent surtout sur une tonne de sulfates pur dégager la surface du cuir. Et ce n’est pas ce qu’on recherche.

Nous on préfère le romarin, le petit grain bigarade ou encore les agrumes pour arriver à notre but. On a des goûts de luxe, madame.

 

Des bisous les Caribous !
Curl Balm, reçu par Ecocentric
Le reste, acheté par bibi

Caribouland
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9 août 2015

Les diffuseurs d’huiles essentielles, troisième round

diffuseur

J’ai cassé mon premier diffuseur.
Deux fois.

En voulant lui donner un bain hebdomadaire, le globe a cogné contre le bord du lavabo et dans un ralenti parfait, a explosé entre mes mains.

J’ai fort souhaité que le temps se rembobine gentiment, mais, comme d’habitude, il s’en est tartiné la couenne de philadelphia double crème.

Mona tu crains, tout ce que tu touches est béni par la reine Poisse et ses disciples, amen.

Je m’entendais murmurer dans une petite fureur « c’est pas possible d’être quiche à ce point », en contemplant les bris de verre noyés sous le jet du robinet, des petits tintements qui résonnaient en choeur pour m’avouer que j’avais un gros problème de coordination.

 

J’ai beaucoup aimé ce diffuseur, parce qu’il envoyait des volutes de fumée humide, qu’il changeait de couleur, qu’il avait une très grande contenance et un look psychédélique. Mais à force, j’ai fini par en avoir marre de le nettoyer, de devoir faire attention à bien lui donner de l’eau non dure (donc de préférence en bouteille)(le chieur), je trouvais le raccourci vers ma salle de bains plus aisé que celui qui menait au magasin.

L’aromaglobe a donc vécu pendant deux ans, avec une fin de vie plus que pénible, un jet qui n’arrivait pas se transformer en brume, on n’avait plus rien à se dire.

 

Il y a quelques temps, j’ai commandé un autre diffuseur : en verre, le top du top pour la diffusion d’huiles essentielles PURES, pas de dénaturation de la matière et une plus grande action au niveau du bien-être de par la haute concentration des molécules dans l’air.

Pour tout vous dire, après deux rounds, il était bouché. J’ai mis un produit spécial pour nettoyer la verrerie, et rebelote, le Nobilé n’a tenu la route qu’un jour et son lendemain.

 

Quand tu t’acharnes, que tu vas même jusqu’à essayer des huiles essentielles plus « claires » (pas comme les agrumes, qui sont lourdes, s’agglomèrent un peu, et tachent tout autant), et qu’après des efforts de titan, un appareil neuf part déjà à la retraite – oui j’ai une commode pour les objets qui ne coopèrent pas – tu dis STOP.

C’est un rituel qui est censé relaxer, et la plupart du temps je me retrouvais avec les cheveux en bataille, à me battre parce que la prise ne se connectait pas bien ou que la membrane ne voulait pas vibrer – les problèmes qu’on a, je vous jure.

Je suis conciliante, j’essaie de trouver des solutions, mais quand rien ne se goupille à la perfection, je préfère m’amuser avec un autre style de produit.

alpha diffuseur

J’ai demandé à Sebio si je pouvais tester le diffuseur Alpha vu que je l’avais dans mon collimateur depuis un moment. Il y a quelques semaines, il est arrivé par la poste, coincé dans sa petite boîte, il ne payait vraiment pas de mine.

Mais quand je l’ai branché pour la première fois, j’ai su que je deviendrais foudingue d’amour pour ce bidule.

 

Je suis revenue à la base, avec un système identique à celui de l’aromaglobe :

  • une membrane qui vibre et permet une diffusion à froid
  • on remplit l’intérieur du dispositif avec de l’eau
  • on met tout ce qu’on veut comme mélange dedans, ça ne craint pas un quelconque bouchage de tuyauterie
  • il a deux modes : en continu, ou alternance de 30 secondes ON, 30 secondes OFF

 

LA BIG différence, c’est qu’il est en plastique. Et le plastique, madame, ça se nettoie hyper bien.

T’imagines à peine le changement que ça engendre dans mon monde de flemmarde : quand je laissais l’eau stagner un seul jour dans le globe, je pouvais dire adieu au verre qui était mordu par endroits par de formidables plaques de calcaire. Ici, l’ensemble est petit, à priori incassable, ils avaient envie de me rendre hommage chez Pranarôm.

La membrane est ultra accessible dans l’Alpha, avec un petit coton tige on la nettoie sans effort (y aller doucement pour cette manipulation), et, mis à part une légère coloration de son pourtour, elle vibre comme au premier jour.

Sans trop de bruit d’ailleurs, vu que, comparé à mes deux diffuseurs précédents, il est silencieux ou presque. On entend quelques fois les gouttes tomber du couvercle dans la réserve d’eau, mais ça mime un fond sonore, pas une bécane qui pétarade.



Au niveau des huiles essentielles, vous avez le choix, juste être prudent et les sélectionner en connaissance de cause.

Certaines, comme la menthe poivrée, l’eucalyptus, la marjolaine à coquilles, le gingembre ou la ciste ladanifère ne se diffusent pas, par exemple (+ d’infos ici avec les moyens de diffusions des HE).

Donc ne jouez pas aux apprentis chimistes en délirant avec une composition de gouttes perso, quand bien même la carrière de magicien vous tenterait à mort.

HE

J’ai fait tourner 4 favoris cet été :

L’huile essentielle de petit grain bigarade et de bergamotier, pour la détente et l’odeur plantue comme j’aime. De temps en temps, la bouteille Méditations et Saintes Odeurs de Pranarôm (orange douce, lime, encens, bergamotier et cannelle, mraaaaah, vive les temples) et enfin la synergie Hiver Réconfortant (où le lime est remplacé par l’orange douce et crée donc un univers encore plus cocoon, totalement hivernal, en mode cookie et chai tea).

Ceci étant dit, j’ai aussi pu finir l’HE de mandarine en la mixant au citron, et GRAND BIBENDUM EN SLIP KANGOUROU, ça sentait bon bon bon !

 

Si vous êtes à la recherche d’un diffuseur, pensez sérieusement au temps que vous voulez consacrer pour nettoyer l’appareillage : si vous avez envie de préparer des stocks d’eau déminéralisée, si vous aimez laisser sécher une verrerie une journée entière, si vous êtes plutôt du genre grand ou petit espace de vie, ou complètement maladroit comme un flamant rose sans béquilles…

PS : attention si vous avez des chats, privilégiez une diffusion dans une pièce où ils n’ont pas d’accès immédiat, ou les laisser entrer que quand toutes les molécules auront pu retomber. Ils n’arrivent pas à assimiler les huiles essentielles, qui peuvent devenir toxiques à certaines doses, s’ils se lèchent notamment. A la maison, Marty (mon chien), supporte très bien l’aromathérapie et se place même sous la brume pour piquer un somme, mais dans la mesure du possible – ou dans le doute, tenez-les à l’écart quand l’appareil est en marche/voire aérez la pièce.

 

Si vous voulez plus d’informations sur le sujet, j’avais écrit un article assez complet il y a quelques temps qui pourrait vous intéresser.

Honnêtement, pour ceux qui ne connaissent pas le monde du bonheur par les naseaux, je dois passer pour une droguée de la molécule aromatique. Mais rien que de rentrer chez moi après le boulot, brancher mon petit ovni mauve en dosant parfaitement la bergamote, ça m’adoucit la soirée.

Et je l’ai déjà dit : rien que les petits bonheurs font les grandes journées.

 

Des bisous les Caribous !
=> HE bergamote et petit grain et diffuseur Alpha Pranarom, reçu par SEBIO
=> Mélange méditation Pranarôm acheté en para (15 euros il me semble)
=> Hiver réconfortant acheté chez Natures & Découvertes (collection permanente)

Caribouland
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