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26 septembre 2015

La grassouillette qui démaquille de chez Caudalie

caudalie oil

« Non mais la fille, elle a la peau mixte et elle aime le gras, n’importe quoi ».

Va pagayer sur ton kayak.

 

Tu la connais la ritournelle du lait nettoyant, seule texture après les eaux micellaires qui règne sans faillir sur les étagères depuis des années (des siècles)(du temps des dinosaures). En pharmacie tu peux te brosser le pelage pour dégoter une huile démaquillante, la plupart du temps on te dévisage encore avec un air interloqué « m’enfin c’est pour cuisiner madame, pas pour s’en mettre sur le faciès ».

Mademoiselle déjà. Qui tourne les talons et puis s’en va, na !

 

Depuis mes débuts dans le layering (complètement adapté à ma sauce), je n’ai connu – dans ce type de texture et facile à acheter – que la grassouillette velours de chez Liérac, qui avait l’avantage certain d’un parfum fleuri à tomber mais piquouillait les yeux jusqu’aux glandes lacrymales. Je ressortais à coup sûr de l’épreuve avec les mirettes rouges d’un lapin de laboratoire, mais j’étais heureuse comme un gardon.

 

J’attendais donc un peu de voir bouger les choses sur le marché cosmétique quand Caudalie a réfléchi au fait que les petites européennes avaient grand besoin de varier les textures et a lancé une cleansing oil. Juste comme ça.

Faut le temps, par chez nous, mais au final, tout arrive. A dos d’escargot véloce.

 

Huile de soin démaquillante

Depuis l’épisode du grand manque physique qui a suivi la dernière goutte du sérum polyphénol C15, j’ai eu du mal rebondir. Je suis trop gentille, je fais confiance, puis je tombe dans une spirale sans fin où les crèmes et les bidons de lotions corps se cognent dans un tintamarre incroyable, un vrai cauchemar où toucher au paradis devient un enfer.

Tomber amoureuse d’un sérum, et se résigner à ne pas le racheter m’a donné mal au coeur mais j’ai survécu.

Du coup, j’ai ouvert le colis comme une vieille amoureuse qui a peur de trop s’investir; en voyant le flacon blanc, la mini-taille du tube et sa compo j’étais foutue d’avance.

 

Dedans on trouve : de l’huile de tournesol comme base, un co-emulsifiant qui entretient l’hydratation de la peau, une huile estérifiée pour la texture, de l’huile de ricin (dégage les impuretés, aide à la cicatrisation), d’amande douce (pour régénérer, adoucir), de pépin de raisin (généralement utilisée en soin pour peaux mixtes, parce qu’elle dégage les pores), un antioxydant, du parfum (on va en parler tiens), et BASTA.

 

Tout est d’origine végétale, mais pas ENTIEREMENT naturel, j’espère que tu saisis la nuance. Si non, je te résumerai ça en : une huile végétale pure vaut mieux que sa version estérifiée, cette dernière étant surtout là pour optimiser la sensation de finesse sous les doigts plus que pour apporter des acides gras essentiels à la trogne.

Ce petit détail mis à part, il sera difficile de trouver produit identique plus « clean » en parapharmacie pour l’instant, donc chapeau pour la compo.

Helianthus annuus (sunflower) seed oil*, Polyglyceryl-4 Oleate*, Caprylic/Capric Tryglyceride*, Ricinus Communis (Castor) seed oil*, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) oil*, Vitis Vinifera (Grape) seed oil*, Tocopherol*, Parfum (Fragrance)*. (147/065) * Origine végétale.

caudalie oil 2

Je l’ai (un peu) détestée au premier usage.

Parce qu’en mettant deux-trois pompes dans la paume de ma main, j’ai senti une odeur d’amande (pas type frangipane, nooon, celle qui tient plutôt du massepain, cette gourmandise que je débecte).

Le parfum se diffusait gaiment, bien fort, bien cocoon, et j’ai plissé le nez en m’ordonnant de prendre sur moi, il fallait que ça passe.

 

Sur le minois, on sent que la texture est épaisse sans trop l’être (au moins elle ne coule pas sur le tapis), elle est super agréable à masser et démaquille très bien les yeux. Le rinçage n’est pas fastidieux mais elle s’enlève moins vite que les vraies huiles lactées qui changent totalement de nature une fois mêlées à l’eau.

Au séchage, le visage est propre, pas de traces de panda qui s’étalent sur les joues, le tout accompagné d’un rendu doux de l’épiderme comme on les aime (sans égaler celui de l’Ultrasimple en post-rinçage, tout de même).

A force, j’ai fini par passer outre sa fragrance outrancière, elle me rappelait chaque soir qu’il était moins fastidieux de l’utiliser que de me débattre avec des cotons ou un muslin cloth, que j’avais toutes les raisons de l’aimer même si son arôme me piquait les narines.

 

A l’usage

  • elle se vide lentement, une bouteille tiendra facilement deux mois et quelques petits jours avec deux pompes et demi chaque soir
  • elle ne pique pas les yeux mais laisse parfois un voile, rien de dramatique
  • j’aurais préféré que la base soit de l’huile de pépin de raisin : parce que la vigne, le pinard, tout ça
  • le flacon pompe est excellent et ne m’a jamais causé de problèmes (sachant que je suis abonnée au cassage systématique du bidule, c’est un exploit)
  • elle ne démaquille pas forcément TOUS les maquillages waterproofs, les liners ou crayons qui le sont ont besoin de deux tours de nettoyage pour se tailler
  • le format est ultra-pratique à transporter (j’ai perdu le bouchon, mais si tu l’as, ça se trimballe dans la sacoche)

 

Dans sa catégorie, elle reste une excellente alternative de parapharmacie à toutes les autres textures redondantes, avec un prix relativement abordable (18 euros/100ml) et une formule intelligente.

Néanmoins, on ne me fera pas oublier les baumes démaquillants si vite, parce que de mettre mon doigt dans le pot et prélever une noisette grasse m’emplit d’une joie sans limite qui n’a jamais faibli.

Pas de coup de coeur donc, parce que je suis chiante et que j’ai mes préférences – comme ceux qui aiment les pizzas et d’autres les lasagnes, mais les fans d’amande douce bien brute l’adoreront – je reste honnête, parce que c’est de la bonne came, mais juste pas mon style.

 

Le jour où Caudalie sortira une version qui sent le raisin, dans un petit pot vert où je pourrai planter mes boudins pour en extraire une bonne noisette épaisse de cire qui se fondra sur ma couenne, alors oui,  je serai AUX ANGES.

En attendant, à la fin de ce tube, je recommence ma cleansing balm therapy, ça collera tout juste avec le début des nuits froides qui remontent les miches jusqu’au menton tellement on se les gèle.

Mais quel timing parfait, Ginette !

 

Des bisous les Caribous ! 
Huile de soin démaquillante reçue par Caudalie, disponible en parapharmacie

Caribouland
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13 juin 2015

Le crémage de couenne corporelle pour les paresseuses à la peau sèche

Ca sert à rien de te cacher, je te vois, t’as la peau de croco, ça vole comme des copeaux de parmesan chaque fois que tu touches ton épiderme, même la voisine a remarqué que ça tapissait le sol à ton passage, HAUT LES MAINS FOFOLLE !

Je ne suis pas là pour critiquer (peau-de-merdouille represent), ni pour juger, ni pour guider tes mains dans la salle de bain (grand dieu non).

Juste pour apporter ma petite brique à ton mur de souffrance et t’aider à un peu élever le débat : tu as la couenne catastrophique, mais tu es paresseuse.
Je le suis aussi, pourtant j’ai le corporel lisse et soyeux comme un plaid Ikea – celui qui coûte cher.

Viens, suis-moi.

 

ETAPE OUANE : A LA DOUCHE

doudouche

Quand on est une lazy du soin corporel, il faut, à chaque étape des soins, miser sur ce qui est ULTRA hydratant. Comme la plupart des gens ont la peau sèche, le marché est saturé de « crème de bain enrichie en bidules huileux pour swinguer comme un babouin ».

A ce stade-là, tu agis selon tes envies et ton budget : Le petit marseillais et Nivea proposent certains produits qui valent vraiment la peine (la nouvelle gamme hypoallergénique pour l’un, l’huile de douche jaune basique au bouchon bleu pour l’autre), mais le mieux est d’aller fouiner en magasin bio pour ne pas se gourer.

 

Vu ma situation, j’ai plutôt tendance à posséder plusieurs nettoyants pour :

  •  ne pas m’embêter : je suis INCAPABLE de n’avoir qu’un seul gel douche, en posséder 10 000 à moitié remplis c’est funky, on apprend à faire DES CHOIX et donc à être moins « je-m’en-foutiste-de-son-squelette »
  • répondre aux besoins du moment : l’autre jour, j’ai encore subi une crise de gratouille suite à une balade avec le dog, résultat, j’ai été vers le non parfumé du panier, à savoir l’huile de douche Xeracalm d’Avène, pour bien calmer sans irriter
  • tester ce qu’il y a de mieux et trouver des basiques : encore ma recherche de l’idéal

 

Il faut surtout miser sur ce qui contient : de la glycérine, des huiles végétales entières de préférence qui font de formidables agents adoucissants (huiles d’amande douce, miel, beurre de karité, huile de coco, avocat, noyau d’abricot, lait d’avoine pour les plus courants). L’idée c’est de ne pas faire une fixette sur le tensioactif majoritaire, tant que la balance d’ingrédients émollients est équilibrée.

Un bon nettoyant, c’est déjà gagner du temps et s’éviter une sécheresse inutile.

Si vous n’avez vraiment pas une seconde, et avez un rendez-vous urgent avec Starbucks (pour combattre les cernes), tout ça couplé à une de ces flemmes incroyables dont on entend parler que le dimanche, l’astuce de quelques gouttes de grassouillette dans le gel douche lambda devrait déjà faire son petit effet.

 

ETAPE TOUH : LE GOMMAGE

gommage

Grande pratiquante du dry skin brushing, je n’ai pas pour autant lâché les gommages.

Parce qu’ils permettent de vraiment porter l’attention sur soi, sur son corps, le plaisir de masser les grains et les sentir rouler sous la paume des mains est toujours aussi jouissif. Puis, je ne considère pas le brossage du body comme un scrub, mais plutôt comme un soin drainant. Qui gomme un peu. BON OKAY.

 

Dans cette catégorie, je recommande FORTEMENT les biphasés : avec une partie huileuse et une exfoliante (sous forme de grains de sucre, ou sucre/sel, ou encore marc de café), à fabriquer soi-même si vous êtes téméraire – ça prend deux secondes à tout casser, ou à acheter déjà préparé pour vous.

L’avantage d’un gommage riche en huiles, c’est qu’il va permettre à l’épiderme de profiter d’un film, qu’on pourra encore masser au sortir de la douche.

Donc Totoche n’aura plus qu’à s’essuyer, masser un peu si le rendu gras te dérange trop, et POUF, tu peux déjà t’habiller, le corps bien protégé comme du lait dans sa noix de coco. Lazy dream.

 

ETAPE TRUIE : A LA CREME

cream

Après, il existe le monde de la crème, la vraie, la grasse ou la fluide, celle qui hydrate en légèreté ou mime l’effet d’un manteau de peau.

 

Trois options pour celles qui sont vraiment des grosses larves :

  • avoir chez soi un mélange d’huiles végétales en spray à sproutcher un peu partout sur le corps encore humide (pas trempé) – masser
  • se passer une barre de massage (type celle chez Lush) sur le corps quand on est encore dans la cabine de douche, repasser sous l’eau, puis sortir de là en tamponnant avec une essuie. Enfin, faire pénétrer les résidus gras sur le corps (ça va très vite !)
  • choisir une formule qui pénètre rapidement et l’appliquer comme suit : une à deux pompes qu’on étale à la verticale sur les jambes, une touche sur le ventre, deux sur la poitrine, une sur le dos et deux pour chaque bras. Puis étaler vite vite vite – préparer les « doses » directement sur les zones du corps rend le moment moins pénible, y à plus qu’à tout répartir – puis c’est drôle de se voir quadrillé de crème dans une glace

Aussi, il n’y a pas de miracle, une peau mal nourrie ou hydratée, c’est une peau qui ne va pas être agréable à palper. Plus tu t’astreins à une routine de crémage, plus le terrain sera souple et agréable au toucher.

Donc oui, plus tu te crèmes, plus tu as envie de te crémer. CQFD.

 

ETAPE FORE : LES TIPS EN PLUS

Pour ne pas pousser la paresse trop loin :

  • disposer ses soins à portée de main. Donc ne pas mettre le flacon d’Hydrator ++ dans la chambre, mais près de l’essuie ou sur un meuble à côté de la douche ou du bain
  • ne pas voir la chose comme une corvée : il y a ENORMEMENT de gens qui ne s’hydratent que le visage. Donc peut-être 5 à 10 % de leur surface corporelle. Autant dire que cela ne sert à rien, dans 20 ans tu auras le visage pulpeux mais le corps ridé jusqu’à la moelle. Beau ça.
  • l’huile c’est la base : l’appliquer sur peau humide rend la glisse plus simple, c’est ce qu’il y a de plus rapide pour renforcer la couenne

 

IL EST EVIDENT qu’on ne change pas ses habitudes du jour au lendemain, mais c’est pour contrer le comble du « j’ai la peau sèche, mais je ne la nourris pas, mais j’ai la peau sèche » que j’ai voulu donner quelques trucs.

L’autre jour je postais cette magnifique photo de mes jambons qui avaient doublé de volume, les gourmes magnifiques qui mimaient des vergetures en cavale sur les cuisses, c’est de CE GENRE de crise que je parle, quand je qualifie ma peau « de chieuse ».

Et typiquement, cela m’arrive quand je deviens trop laxiste (que j’oublie de me tartiner pendant une semaine par exemple).

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Donc, c’est certain que si vous n’avez pas de problème particulier, vous êtes sûrement moins dans le besoin que moi ou qu’une autre paresseuse à la peau de crocodile.

Mais quand on a l’épiderme ultra-sec de nature comme le mien, il est plus que primordial de bien s’hydrater : on sent qu’on se protège (vraiment), on empêche ou retarde l’apparition des squames disgracieuses, les poils qui poussent ne s’enferment plus dans leur bulbe (coucou, je suis un connard), à terme l’aspect de l’épiderme est plus unifié, et on développe un « glowy look » au niveau du décolleté (sans déconner).

 

Trois étapes à retenir pour la flemmarde qui sommeille en toi : choisir un nettoyant doux (y ajouter un peu d’huile végétale si besoin), faire des gommages biphasés de temps en temps, et surtout profiter du corps humide pour appliquer ses soins (gentiment posés sur le meuble de douche, de manière à ne pas pouvoir les éviter).

Et si tu as vraiment besoin qu’on te motive, je veux bien être là chaque jour pour te rappeler qu’il est l’heure de se crémer la couenne – et de manger un bout de chocolat – et de se faire un café – allez, viens, on va papoter.

Sans rire, il va quand même falloir y mettre du tien.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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21 avril 2015

Mon petit shoot repulpant à la rose

pulpe de rose

J’essaie de changer un minimum ma routine de soin quand le printemps arrive.

Parce que les arbres bourgeonnent, et que chaque année, ma face tente une approche mimétique de la nature. Etonnamment, j’ai jusqu’à présent réussi à éviter la grosse attaque bubonesque du début des beaux jours.

OUAIS VAZY, vise-moi seulement avec tes comédons, je suis intouchable !

A la place je me tape un tarin rouge et chaud comme une tomate qui a trop pris le soleil sur son plant, les allergies auront ma peau un jour, tu vas voir.

 

Je suis plutôt surprise, parce que depuis quelques semaines déjà, rien n’a voulu monter à la surface, les kystes restent tranquilles, la peau est lisse et belle, il se passe un petit miracle de début de saison, pas d’obstacle, qu’un bel horizon.

Je dois dire que j’ai bien choisi mes produits ces temps-ci.

 

Le duo repulpant Melvita

Ce TRUC me faisait de l’oeil depuis sa sortie, j’ai pu le recevoir (par hasard) dans un envoi presse, le laissant tout de même de côté un moment, sachant que le bidule contient de l’huile de rose musquée.

Et qui dit rosier muscat dit « si t’as le minois qui se mine sans raison, passe ton chemin, petit patapon ».

Je pense surtout, comme d’habitude, qu’on fait tous l’erreur de bannir un produit quand il contient UN ingrédient à la mauvaise réputation, alors qu’un dosage différent d’un soin à l’autre peut TOUT changer. Sans parler d’une synergie adaptée qui peut transformer un ingrédient brut rebutant en vrai petit zeste magique.

 

Faut savoir qu’il y a rose musquée et rose musquée aussi (grosse chieuse), que les traductions anglophones n’aident pas, donc pour ne pas t’y perdre faudra partir du nom latin – rosa rubiginosa ou rosa mosqueta – pour traquer le bon ingrédient.Oui, rien que ça.

 

De ce que j’ai pu trouver pour être complète sur la rosa rubiginosa (ou rose musquée du chili) :

  • excellent anti-âge : il y a de la vitamine E et C dedans, ce qui permet une action de antioxydante-foudinguement puissante et, par ricochet, sur les taches et les cicatrices
  • elle est riche en acides gras essentiels, donc le linoléique et gamma-linoléique (AGL) : action démente sur tout ce qui est tissu cicatriciel, squame, sécheresse, elle participe à l’hydratation de la peau de l’intérieur en renforçant la structure des cellules et assouplissant la peau comme une déesse. Qui dit meilleur ciment, dit maison qui tient debout pendant 100 ans.
  • elle contient de l’acide trétinoïque aussi appelé trétinoïne (hé oui, de la vitamine A !), souvent utilisé dans les traitements contre l’acné légère, les rides et ridules, et problèmes cutanés visibles, ça te lisse tout ça tout en ayant une bonne action anti-inflammatoire

 

pulpe 3

En gros, vu que je touche bientôt au monde des ridules, ce n’est pas plus mal que je commence par un produit moins dosé que la rose musquée pure, qui elle pourrait me causer des soucis (CA RESTE une hypothèse, je demande à voir). En faisant des recherches, je me suis rendue compte que plus d’une fois, certaines peaux « à problèmes » avaient très bien réagi à cette huile.

Comme quoi.

 

Pour en revenir au sujet qui nous occupe : le duo repulpant c’est une phase huileuse et une phase aqueuse, le tout bidouillé dans un même flacon histoire de t’offrir l’hydration ET l’huile pour la sceller dans l’épiderme. En gros, cela prend donc moins de temps que de faire « splash l’hydrolat – splash la grassouillette vite vite », ici on pshitte dans les mains puis on étale sur la couenne et la magie opère.

TOP.

J’ai déjà mes yeux qui louchent (bonjour le regard bancal) sur la brume systémique d’absolution, call me « vrai radar à grassouille-hydrolat ».

 

Dedans il y a : de l’eau, puis de l’hydrolat de rose de damas (en premier ingrédient c’aurait été D’ENFER), de l’huile de rose musquée, de tournesol (bon antioxydant aussi, mais moins powerful), de la glycérine (pof l’hydratation), un émulsifiant naturel, un agent d’entretien de la peau, de l’extrait de baie d’églantier (aussi riche en vitamine C, anti radicaux libres et anti-inflammatoire), de l’huile essentielle de rose (tonique, éclat de la peau), entre autres. On notera la présence de parfum qui, à mon avis, n’était pas NECESSAIRE.

aqua/water – rosa damascena flower water* – rosa rubiginosa seed oil* – helianthus annuus (sunflower) seed oil – glycerin – decyl glucoside – lysine aspartate – rosa canina fruit extract* – rosa canina flower extract* – rosa damascena flower oil** – levulinic acid – sodium levulinate – parfum/fragrance – tocopherol – sodium benzoate – potassium sorbate – geraniol** – citronellol** – linalool** – citral**.

 

Même si je ne l’ai pas utilisé dans un but précis, c’est-à-dire « killer de kystes », faut avouer que l’accalmie coïncide franchement avec le début de mon test du duo repulpant. Pas de CQFD, je fais que constater.

Au niveau de l’éclat instantané revendiqué par la marque, j’ai déjà vu MIEUX (la demoiselle, elle connaît les peelings, sorry), c’est donc surtout pour le principe EAU + OIL plutôt qu’eau dans oil que je plébiscite ce produit.

 

Rien que l’odeur me met en joie chaque soir(faut être fan de la rose, of course), j’agite le flacon pour mélanger les deux phases, je vaporise dans la mimine puis j’étale le tout en massant un peu. Le must reste de ne pas attendre que ce mélange bizarre ne sèche et de directement joindre la crème hydratante à la danse des mains sur l’épiderme.

Le soir même, ça amène un petit éveil familier du teint.

Le lendemain, c’est surtout la peau qui passe en mode framboise dodue que j’aime, et aussi cette impression de traits complètement défatigués. Faudrait intégrer la rose dans tous les soins anti-âge, y a pas mieux pour entretenir  ni vu ni connu son air de jeune gouaille.

Sur le moyen terme, elle apporte un côté lumineux à la peau, ce qui me paraît plus probant que le fameux coup d’éclat qui s’en irait fissa. Un peu comme avec n’importe qu’elle huile végétale (surtout qu’ici c’est très peu dosé), c’est dans la régularité que l’effort finit par payer.

 

Un petit bémol néanmoins, y a peut-être bien un petit couac au niveau de l’émulsifiant dans la formule, parfois ça peut donner l’impression d’un mélange qui mousse un peu trop sur le visage (et on est bien d’accord, ce n’est pas un nettoyant, Gontrand).

 

Si tu aimes la rose et les fruits dodus à la place des joues, tu connais le chemin, le produit dure autant qu’il fait durer le plaisir olfactif (longtemps), RAH OUI, ça sent vraiment le printemps.

Et moi je suis contente.

 

Des bisous les Caribous ! 

Duo repulpant Melvita reçu, 50ml à 20 euros environ
Si vous traînez dans une boutique bio qui vend la marque Melvita mais pas ce produit en particulier, demandez à ce qu’on vous le commande, il a l’air FICHTREMENT dur à trouver !

L’article sur la rose et ses bienfaits au quotidien 

Caribouland
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21 juin 2013

Mes soins gnougnougnouh de l’été par Nominoë !

duonominoe.jpg

Gnougnougnouh, dans mon langage de saperlipopette, ça veut dire « les favoris », ceux que j’aime ou SURLOVE.

Je suis saisie d’un glougloutement qui va de la tête au pieds (sûr que c’est possible), et je me sens bien rien qu’à penser au plaisir que procurent ces soins.

Si je voue un culte à cette marque et que je vous en ai déjà parlé ici et en des termes élogieux, c’est parce que je suis assez addict à l’odeur des produits qu’elle propose.

 

Dans la vie, certaines odeurs m’écoeurent vite et comme j’ai le nez capricieux, je plutôt attirée par les senteurs florales qui évoquent le bien-être, la nature, les balades en forêt, ou le gros bouquet de fleur qui s’épanouit dans un vase posé sur la table, plutôt que par les parfums sucrés.

 

Nominoë c’est plutôt l’odeur d’un souvenir, que je tiens de je-ne-sais-où, qui m’évoque la chaleur d’été, les câlins, les quelques brins d’herbe roussis du jardin, le soleil.

Et depuis la première fois où j’ai senti ce petit bonheur en flacon avec le philtre de beauté, je n’arrive plus à m’en défaire.

(Je sais que ça va faire pleurer Jérémias le koala, un des co-fondateur de la marque, c’est pour ça que j’en rajoute, mais j’en pense pas moins)

 

Le gommage pour le corps

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J’ai la peau du corps ultra-sèche et ce, quelle que soit la saison.

Même si les dégâts sont moins importants en été, j’aime bien avoir cet aspect de peau un peu veloutée, qui réfléchit la lumière parce qu’elle est bien lisse et pas aussi rugueuse que les bords d’un cratère.

Pour tout gommage, jusqu’à présent, j’utilisais du savon noir et son petit gant kessah, transformant la salle de bains en hammam pour faire « genre je profite de la magie de l’instant et je sue par tous mes pores ».

Oui MAIS, ça prend du temps pour recréer l’ambiance, et je n’ai pas toujours la motivation nécessaire pour commencer à me faire un round tartinage – rinçage – gratounette au gant – re-rinçage – séchage.

nominoe2.jpg

Du coup, j’étais contente de revenir à une version classique de l’exfoliation maison : une pâte, des grains, et roule ma poule.
Le pot est tout à fait simple, et UN PEU trop petit à mon goût.

Bon, il faut aussi se remettre en situation, on n’est pas censé se scalper la peau tous les jours avec un produit de ce genre, mais, foi de moi, une fois que t’y goûtes, t’en prendrais même au petit-déjeuner avant d’attaquer les rillettes.

 

La texture est particulière

On sent la base qui est huileuse et extrêmement facile à manier et les akènes de fraise mêlés aux grains plus petits de sucre qui servent à exfolier la peau

Sesamum indicum (sesame) seed oil*, saccharum officinarum (sugar cane) extract*, caprylic/ capric triglyceride, aqua (water), cera alba (beewax)*, sodium lauroyl sarcosinate, fragaria vesca (strawberry) seed, parfum (fragrance), arachidyl alcohol, glyceryl dibehenate, behenyl alcohol, tribehenin, crithmum maritimum extract, tocopherol, glycine soja (soybean) oil, helianthus annuus (sunflower) seed oil, arachidyl glucoside, glyceryl behenate, sodium chloride, linalool, geraniol.
* ingrédients issus de l’agriculture biologique

 

Pour la quantité à utiliser, ça dépend principalement de ton envergure corporelle, moi j’en prends une bonne cuiller à soupe.

Je l’ai reçu il y a deux mois et il m’en reste pour trois ou quatre utilisation (rooooh ça va, j’avoue, je l’utilise plus que de raison).

nominoe3.jpgJe recommande de l’utiliser sur peau sèche, parce que ça n’a pas forcément le même rendu nourrissant que sur peau humide (rapport à l’eau qui fait barrière, je suppose).

Tu étales, tu travailles la matière, tu vas commencer à sentir la peau s’assouplir PENDANT le gommage, c’est assez excellent.

Souvent, je laisse un peu poser pour encore un peu profiter des actifs, puis je rince le tout assez facilement en sentant que ma peau est ultra-douce sous la douche.

Résultat : une peau de bombasse et qui glisse comme une piste de ski (j’ai pas plus constructif comme conclusion).

 

L’huile pour le corps… 

nominoe4.jpg…et les cheveux, et pour soigner les mains, et les pieds aussi, et pour se parfumer en douce avant d’aller faire dodo.

En fait, depuis que je l’ai, cette huile me suit partout.

 

Au début elle trônait dans ma salle de bains, comme une huile pour le corps classique, puis j’ai commencé à l’utilisé sur mes mains le soir avant de dormir, puis le matin après m’être lavé les cheveux pour les nourrir, ou en fin de brushing pour les parfumer et hydrater les pointes.

Je m’en sers après le rasage aussi, pour chouchouter instantanément mes gambettes.

Le flacon pompe contient 100ml de produit, et croyez-moi c’est largement suffisant.
 

 

Dedans il y a

  • de l’extrait de blé noir pour lutter activement contre le vieillissement prématuré de la peau, qui a une action anti-oxydante
  • de la criste marine, la reine du raffermissement à la bretonne
  • de l’huile de sésame, bonne pour régénérer la peau et l’assouplir (très conseillée pour les peaux sèches, eczémateuses ou qui desquament fort)

 

Coco caprylate/caprate, caprylic/ capric triglyceride, sesamum indicum (sesame) seed oil*, parfum (fragrance), crithmum maritimum extract, polygonum fagopyrum extract, tocopherol, glycine soja (soybean) oil, helianthus annuus (sunflower) seed oil, linalool, geraniol.
* ingrédients issus de l’agriculture biologique

 

nominoe5.jpg

C’est rare que j’utilise un produit avec autant de régularité.

Cette huile pénètre très vite, elle a une texture un peu sèche, qui ne donne pas du tout une impression de gras et permet de s’habiller rapidement après l’application (excellent point pour ceux qui n’aiment pas attendre trois plombes).

L’odeur typique de Nominoë tient bien pendant la journée, sans qu’on crée une hécatombe dans le bus en asphyxiant les passagers tellement on cocotte sec.

Niveau efficacité, c’est tout aussi excellent que le gommage, on se retrouve avec une peau hydratée et toute douce en deux minutes chrono.

 

La petite conclusion de la goumiche

Concrètement, ces produits valent leur prix (mais on demanderait bien un plus gros contenant pour le gommage).
Si vous avez déjà goûté au philtre de beauté ou à la mousse nettoyante de la marque, vous ne devriez pas être dépaysés, c’est la même odeur.

En fait ce qui me réjouis le plus c’est que le plaisir à l’utilisation participe à ma motivation pour les dégainer dans la salle de bains, sans que je fasse des « pfff » et « roooh ».

 

Comme une révélation, je me dis que OUI je peux aussi prendre soin de ma peau ultra-sèche avec des soins qui vendent du rêve (et pas seulement avec mon gros bidon de Trixéra, qui est efficace, mais bon, pas fort girly-bandant).

Enfin voilà, j’ai élu ce duo « soins gnougnougnouh de l’été » parce qu’ils le valent bien.

Toi aussi gnougnoute toi le body, tu verras, tout paraîtra fade après l’expérience Nominoë.

 

Des bisous les Caribous !

Le gommage / 29 euros les 150ml
L’huile / 38 euros les 100ml
En vente sur Mon Corner Bio
et sur Inenuy (mondial relay pour la Belgique)

Caribouland
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