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4 mai 2016

Un slip to sleep, ou l’orgie de la soie

About Slip Pure Silk Sleep Mask par SLIP
Plus d’infos sur la soie dans l’article sur la taie
slip0

Mhandieu ce que je suis faible comme un bambou pourri.

J’ai eu le réflexe du hibou qui fond sur la souris tapie sur le sol, un clic sur un site web et mon attention a été titillée, chatouillée par un accessoire TEN-DAN-CEUH. J’ai regardé d’un peu plus près. J’ai prétexté que de toute manière, il était nécessaire que je le commande parce que je ne trouvais plus celui de chez Etam, et en dix minutes, j’étais perdue, la lèvre en sang à force de la mordre d’impatience, attendant patiemment que mon compte Paypal se charge.

Je voulais un slip to sleep. J’ai eu un slip to sleep.

 

Loin de moi l’idée d’égarer le lecteur comme une biche en pleine forêt, Slip est une marque de textiles en soie pour dormir (complètement superflu, mais la femme excelle pour s’inventer des besoins)(du genre « je n’ai plus de shampoing, je vais m’acheter des bottes »).

Je n’ai donc pas craqué pour une culotte à 40 boules, mais pour un masque pour les yeux, histoire de dormir tranquillou le matin – en faisant formellement abstraction du chien du dessous qui hurle, et du coupe-haie du voisin qui n’en a toujours pas fini de construire un Disneyland de la marguerite dans son jardin. Celui-là même qui guide sa femme sur la pelouse quand elle tond pour être sûr qu’elle reste bien en ligne droite avec la carriole.

La vie de retraité a ses joies.

 

Toujours est-il que, ce tintamarre mis à part, je n’ai pas de tenture sur le velux de ma chambre (excuse numéro 1). Il donne quasiment directement sur mon lit et de nuit comme de jour, je peux avoir le soleil montant comme la lune scintillante sur ma bouille. Ca passe en hiver, mais en été c’est un coup à se réveiller avec les poules et à se mettre à couiner comme un coq à 6h tapantes.

En excuse numéro 2, je me disais que ça donnerait bien avec ma taie en soie, que j’adore, qui me ravit, et dont je ne compte pas changer dans les années à venir (faudrait que je me trouve un prétexte pour m’en acheter une nouvelle « parce que tu sais, je n’aime pas attendre entre deux lavages même si ça sèche en 1h de temps »).

La dernière raison étant que je voulais m’offrir un cadeau. Comme ça – bazinga.

slipmask

Quand on reçoit le colis, on trouve une belle petite boîte dans laquelle dort le masque.

Si vous êtes du genre à espérer roupiller dans l’obscurité, je ne vous conseille pas la même couleur que la mienne, j’avais pris caramel pour le fun mais à y réfléchir, en noir ç’aurait été plus efficace au niveau de l’oblitération lumineuse. Mon modèle remplit quand même son rôle à 75% de ce point de vue là – info pratique à l’égard de l’acheteuse compulsive qui sommeille en toi.

 

Il est doux comme un agneau et ultra-confortable, j’ai juste mis quelques nuits avant de trouver une astuce magique pour qu’il ne tombe pas de mon visage en plein sommeil (les cheveux relevés par-dessus la bande à l’arrière du crâne, cette dernière bien calée derrière les zoreilles).

On a droit à du 22 mommes (un tissage de qualité supérieure à la moyenne de 19 mommes), le tout en pure soie de mûrier – intérieur comme extérieur, sans colorant toxique, et sans garantie que tous les modèles soient exactement les mêmes – handmade ?

 

A l’usage, je me sens comme Kim Kardashian – l’augmentation mammaire, fessière et labiale en moins. Il est épais et se place parfaitement sur les yeux, ne les gonflent pas (à moi les réveils de princesse sans le regard de grenouille), le tout sans accentuer la chaleur faciale naturelle – tu rigoles, mais c’est un must. La matière étant moins absorbante que le coton par exemple, on ne déshydrate pas la peau et on ne perd pas les soins qui coûtent un genou dans les mailles d’un tissu lambda.

Pour ceux qui demanderont, non je ne glisse pas de mon lit par la tête, je survis dans tout ce luxe. Et l’association avec mon coussin intensifie le plaisir d’envoyer mon minois fraîchement huilé dormir fissa après une longue journée.

Concernant le lavage, je vous recommande (comme la marque d’ailleurs) d’utiliser un produit au pH neutre : je l’ai nettoyé deux fois avec l’huile lavante xeracalm d’Avène à l’eau froide, et rien à signaler, il n’a pas bougé d’un iota. Il est simplement important de ne pas trop presser ou écraser le masque en voulant le rincer, histoire de respecter la soie au maximum.

 

Son seul défaut, s’il en est un (tu trouveras toujours une excuse valable dans ton monde) est qu’il coûte 40 euros, mais on est sur une fabrique d’excellent niveau. Donc, à moins de vivre dans un monde où l’on pense que tout devrait être à moitié prix H24, il faut reconnaître que ce doudou de la mirette a un très bon rapport finesse/prix/contentement de la goumiche.

 

Ce n’est pas utile, on peut vivre sans. Mais mon velux, le chien qui hurle, les voisins bruyants, tu comprends.

 

Des bisous les Caribous !
Acheté sur Net à Porter, 40 euros le masque

Caribouland
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21 mars 2016

Quand Nominoë te transforme en licorne, Nuit Hydratante éclat

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Si j’avais le choix, je m’achèterais un ranch avec une maison aux murs bardés de paillettes, un verger où les poires poussent en forme de diamant, des poneys dorés caracolant sur la verdure.

Si j’avais le choix.

Je suppose que ça doit venir de mon obsession pour tout ce qui brille, reflète la lumière, les petits bonheurs sont quand même plus beaux quand ils évoquent une rivière étincelante.

 

Mais force est de constater que je ne suis pas une princesse, les peintures qui flashent font kitch (les gens n’ont aucun goût, la vie serait plus excitante vue par le trou d’un kaléidoscope), on ne parade pas chaque jour dans le métro avec une robe arc-en-ciel parce que ça choquerait et enverrait un bon coup dans la bienséance générale.

La frivolité ne se partage qu’en petit comité.

I get it.

 

D’où ma recherche constante de produits qui seraient comme une tiare intime, un bijou qu’on ne sort de ses tiroirs que pour les grandes occasions.

Et depuis quelques semaines, je suis une licorne euphorique dans ma salle de bains parce que j’ai mis la main sur un doudou de couenne auquel je suis complètement accro.

C’est d’ailleurs la première fois que je siphonne un tube de 40ml aussi vite, mais j’ai pas du tout honte.

 

Le masque nuit hydratante éclat Nominoë

En terme de masque, je suis assez parée. Je dois en avoir une dizaine d’ouverts (fofolle inside), la plupart plus proches de leur date de péremption que d’ouverture, ils paradent un peu partout sur les armoires en attendant leur tour de manège.

 

Quand on en reçoit un (ou achète un, c’est selon), on s’attend à :

  • avoir la peau repulpée comme une framboise
  • sentir une douceur incomparable sous les doigts
  • être dans une harmonie totale avec la déesse des soins de la couenne

Mais on oublie souvent une variable qui a toute son importance : le rituel.

 

Avec le masque Nominoë, je m’attendais à un énième « tu te tartines, t’attends, tu rinces, et TADAM », sauf que les bretons ont mis le paquet sur l’expérience sensorielle.

 

Au niveau de la composition, on trouve :

Helianthus Annuus Seed Oil* (de l’HV de tournesol, très pénétrante et riche en antioxydants), Glycerin (pour l’hydratation), Caprylic/Capric Triglyceride, Oleic/Linoleic/Linolenic Polyglycerides, Sucrose Laurate (du sucre pour l’hydratation encore), Parfum (le fameux, celui qui sent Nominoë), Sucrose Stearate (émulsifiant), Aqua, Eryngium Maritimum Callus Culture Filtrate (du chardon bleu des dunes, pour la fermeté), Polygonum Fagopyrum Seed Extract (le blé noir, tonifiant cutané), Cynara Scolymus Leaf Extract* (de l’artichaut, pour booster le renouvellement des cellules), Cytisus Scoparius Branch/Flower/ Leaf Extract*(du genêt, pour le côté purifiant), Ulex Europaeus leaf/root/stem extract (de l’ajonc, pour apaiser), Centaurea Cyanus Flower Water*(du bleuet, pour bazarder les rougeurs des peaux sensibles), Benzyl Alcohol, CI 77891 (Titanium Dioxide), Mica (à l’origine de la couleur de dingue), Glycine Soja Oil (de l’huile de soja, adoucissante), Tocopherol, Dehydroacetic Acid, Linalool, Benzyl Salicylate, Lactic Acid, Geraniol. * ingrédients issus de l’agriculture biologique 98,5% du total des ingrédients sont d’origine naturelle. 43% du total des ingrédients sont issus de l’agriculture biologique.

Une base très hydratante et pas mal d’ingrédients pour remettre sur pied n’importe quel minois en manque de fermeté, tonus, et sujet aux rougeurs. On croise de l’ajonc, composant de la majorité des produits de la marque et que j’adore à haute dose dans leur philtre de beauté. Mais aussi d’autres substances qu’on a peut l’habitude de voir dans les cosmétiques bios (l’artichaut, le genêt, le chardon bleu des dunes).

Tout ça s’annonce comme un cocktail plaisir après une journée à se traîner les baskets, quand on a envie d’un bain chaud, d’un chocolat (bah chaud aussi) et de ne rendre de compte à personne.

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Là où je suis gaga comme une gamine qui reçoit son premier vélo deux-roues à pompons, c’est que ce masque est absolument sublime.

Un magnifique festival de nacres roses (et vertes, on dirait) explose devant les mirettes, chaque changement de lumière me faisant trépigner d’impatience à mesure que la couleur se métamorphose.

L’expérience

Le premier soir, je ne voyais pas l’intérêt de me l’appliquer sur la bouille, je préférais observer la matière évoluer sur le dos de ma main, aplat duochrome qui avait le don de me relaxer le neurone (oui, j’en ai qu’un, blogueuse beauté oblige).

Une fois posée sur la peau, la matière devient moins nacrée, on brille de mille feux, certes, mais pas de quoi effrayer un hibou en passant sa caboche par la fenêtre.

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Au niveau de la marche à suivre, j’ai adapté les instructions à mon rythme d’escargot :

  • je le laisse poser en couche moyenne pendant plus d’une heure (contre les 10-15 minutes recommandées) – c’est le moment où il stagne un peu et se transforme en plaid pour la bouille
  • puis je masse pour chauffer la matière et la rendre plus huileuse
  • enfin, j’alterne malaxage de la bajoue et spray d’eau thermale (pour émulsifier le masque) afin d’aider le soin à pénétrer dans mes pores
  • s’il reste un surplus trop important après mes 5 bonnes minutes de pétrissage, je tamponne doucement avec un essuie
  • puis au dodo

 

Il a absolument tout pour lui.

Quand on l’applique, on sent qu’il enveloppe la peau comme un cocon de douceur (pas humide ni huileux, plutôt baumesque), l’odeur se développe lentement pendant qu’on vaque à ses occupations de nuit (me concernant: apprendre à Marty à s’asseoir comme un lémurien).

Et comme il ne faut pas le rincer, on profite du soir au matin de tout ce qu’il peut apporter de bon à l’épiderme – le minois tendu, les pommettes rebondies, le doux parfum des plages bretonnes sans le relent des algues.

 

Vu que j’ai absolument tout testé chez eux, je peux assurément dire que ce soin est une tuerie qui rendrait n’importe qui heureux. Pour les reflets, avant tout, mais aussi son effet fifou sur moi le lendemain, y a pas à tourner trois plombes autour du pot, CA HYDRATE GRAND-MERE et apporte un bon coup d’éclat.

Concernant la contenance (et c’est bien le seul bémol), j’aurais aimé du 50 voire 75 ml histoire de pouvoir un peu plus en abuser et ne pas devoir me modérer quand le tube aspire plus d’air qu’il ne délivre de produit (c’est là qu’on sent qu’il arrive en fin de vie).

 

CLAIREMENT, de tous les sleeping masks testés, le Nuit Hydratante est le plus convaincant de la troupe parce qu’il combine moment détente et cure intense d’hydratation.

Après, à toi de voir si tu as autant envie que moi d’être une licorne nocturne qui sent bon la lande.

 

Des bisous les Caribous !

Masque Nuit Hydratante Eclat, reçu par la marque, à shopper sur le site de Nominoë
25 euros les 40ml

Caribouland
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21 septembre 2015

Mask of Magnaminty, la boue verte et des trous

magnaminty

Chaque achat cosmétique a un rôle bien précis.

Dans ma salle de bain, il y a le gel douche « je n’ai pas réussi à trouver la viande d’agneau dans le rayon », l’huile pour le corps « j’ai oublié mon écharpe, j’en ai ras la babouche », le coupe-ongles « manquait plus que je marche dans la seule merde de chien du quartier », ou encore le porte-savon « non mais t’as vu comment elle m’a bousculée la donzelle ? ».

Des soins et accessoires qui comblent un dépit ou une rage contenue.

 

A chaque fois que je suis frustrée, je veux aller au magasin et si le premier shop ne me comble pas, je persiste comme une furie, quitte à laisser monter l’angoisse et claquer plus que de raison dans un endroit dont l’adresse n’était pas cochée sur ma liste.

J’appelle ça le mode avalanche : tu laisses glisser les skieurs jusqu’à ce que la catastrophe arrive.

 

Le dernier masque que j’ai acheté a résulté d’un gros ras-le-bol, d’une situation sans happy ending, où je ne faisais qu’errer d’un établissement à l’autre sans trouver mon du.

Je cherchais à m’acheter un jean classique. Un bête jean. Sans trous. « Avec les poches bien hautes ma chérie, ça met les fesses en valeur » – Copyright Cristina Cordula.

 

Je voyais des matières fines pendouiller sur les cintres, des leggings cuisses saucisses (ceux qui boudinent), des pantalons dans lesquels on aurait pu construire une porte d’entrée de palace dans chaque trou, des deux-pattes raccourcis (taille 13 ans) alors qu’on entre en saison froide voire arctique. J’ai OSE demander à un vendeur s’il pouvait me conseiller sur ce que je voulais, histoire de ne pas fouiller la boutique pour rien.

Regarde interloqué vers mon corps de moustique : « m’enfin mademoiselle, c’est la mode les frocs destroy, ajourés, sinon on a des jeggings ».

 

J’ai activé le piston dans mes jambes et quitté l’endroit fissa, en me disant que si c’était la mode, je préférais être has-been plutôt que d’avoir froid aux genouilloux et les mollets givrés, investis de courants d’air par-dessus le marché.

Je regrettais les enseignes d’il y a 10 ans, où tu trouvais des basiques en deux temps trois mouvements, sans bloquer un après-midi entier juste pour « chercher ».

 

En errant au premier étage de la galerie du shopping, je sens une odeur typique qui monte du rez-de-chaussée, une effluve jouissive, je me surprends à lancer un « JE SUIS SÛRE que je sens du Lush », aux aguets, complètement droguée sur l’escalator, je piste le parfum jusqu’à apercevoir l’enseigne.

Grosse addict la fille.

Dans le magasin, je m’amuse avec le jeune vendeur, lui demande de me montrer TOUS les nouveaux produits corps sauf les boules de bains (pas de baignoire, regret infini quand je vois les boules dorées qui se délitent en marée de paillettes), on passe d’un galet pour poncer les patounes à une gelée de douche instable, j’avais enfin un semblant de sourire qui revenait sur mon minois.

Les masques paradaient comme des puddings grumeleux qui ne demandaient qu’à être achetés, tartinés sur la couenne, sentis à plein nez. Ils me rappelaient mes bouillasses de gamine de bac à sable, ma recette de popote avec des bouts de terre, de l’eau et des copeaux de bois, touillée dans un bol sous le toboggan de la cour de récré et le contentement infini qui allait avec.

Du coup, après réflexion, j’ai pris la bouse verte parce que l’histoire du jean normal introuvable m’avait vraiment énervée, mais surtout parce qu’elle me rappelait la belle époque de la michepape et de mes doigts peints de boue brune et collante, la grosse joie.

 

Mask of Magnaminty

Pour ceux qui débarquent, il y a eu un « lissage » au niveau des noms des produits depuis quelques temps, donc le masque que je vais présenter est l’ancien fresh mask la Grande Mentheuse, mais en version auto-conservée.

Si je n’ai jamais acheté de masque frais chez eux, c’est essentiellement pour leur durée de conservation : 1 mois pour vider la chose – si on prend un dégomme pustule et qu’on ne les a qu’une fois tous les 30 jours, on est dans la mouise.

Ici, Wojtek (le gars qui a mis la pâte dans le pot) l’a fabriqué le 17 août, et me promet que rien ne va pourrir avant le 17 décembre, je ferai donc un update si Wojie m’a menti.

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Comparé à l’ancienne version, le gel de bentonite n’est plus en tête de liste, c’est le miel qui fait office de base. Ensuite on trouve de l’argile blanche, puis du gel d’argile verte (qui rendait sûrement la grande mentheuse agressive à l’époque quand il était le premier ingrédient de la troupe), du talc (pour épaissir, ou encore matifier), de la glycérine hydratante, des haricots moulus (pour gommer), des graines d’onagre (apaisante, gommantes aussi), de l’HE de menthe poivrée (pour l’effet FRESH et resserrer les pores), de tagète (pour la conservation), et de l’absolue de vanille (parfum et hydratant naturel de la couenne), entre autres.

Donc composition ultra clean !

Miel (honey ), Kaolin (kaolin), Gel de bentonite (bentonite), Talc (talc), Glycérine (Glycerine), Haricots azukis bio moulus (Phaseolus angularis), Graines d’onagre (Oenothera biennis), Huile essentielle de menthe poivrée (Mentha piperita), Huile essentielle de tagète (Tagetes erecta), Absolue de vanille issue du commerce équitable (Vanilla planifolia), Limonène* (limonene), Parfum (parfum), Chlorophylle (CI 75810)

 

J’adore ce masque. Il a une texture mi-fouettée mi-compacte, il s’étale comme un charme, me réconcilie avec l’odeur de menthe (à force de l’avoir dans les chewing-gum, tu crains l’overdose), et ne tire presque pas après les 15 minutes de pose.

Le rinçage est un délice, ils ont fait en sorte que les graines ne soient pas trop grosses pour ne pas irriter, je masse lentement sous la douche jusqu’à ce que tout parte et basta. Une fois séchée la peau est douce et surtout bien nette et moins rouge là où les boutoniaux ont élu domicile.

Faut savoir que je l’ai dégainé comme une folle quand on a commencé les travaux de ma cuisine il y a trois jours, j’avais besoin de décrasser/assainir à cause de la poussière du ponçage, j’étais passablement fatiguée aussi, donc pas envie de commencer à me faire tout un rituel de malade.

Je passais à peine 30 secondes à me l’étaler, je nettoyais l’appartement pendant que la masse verte agissait, puis wash-wash, puis crème et en touchant l’oreiller, je me sentais CLEAN de chez clean.

 

Il monte clairement sur le podium du top 3 de mes masques purifiants : en tête, celui d’Absolution ex-aequo avec celui-ci, en seconde place celui de Caudalie et en dernier l’Adaptogène de Pranarôm pour sa versatilité.

Le rhassoul restant ce que tu peux trouver de plus basique et efficace, mais à manier intelligemment (sans le laisser sécher). 

Tu vas penser que c’est un mal pour un bien, que je peux bien courir cul nu mais qu’au moins j’ai de quoi exposer un pore fringant en société. Je pense que je vais essayer de vivre la chose de manière très philosophique et attendre qu’un jean me tombe dessus un jour, quand je ne m’y attends pas.

Un peu comme l’amour, tu vois.

 

Des bisous les Caribous
Mask of Magnaminty, acheté 15,95 euros les 315gr

Caribouland
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16 août 2015

Le masque du dimanche

skin treat

Passion masque du dimanche. Et bougie du dimanche.

Y en a qui vont à la messe, moi je regarde tous mes pots dans le blanc des yeux et après un pic et pic et colégram, je choisis celui qui m’inspire le plus. Souvent, je me plaque un hydratant, parce que je travaille toute la sainte journée, et que je ne veux pas m’imposer un rituel de cocoonage qui implique un :

  • tu appliques
  • tu masses, t’appliques encore un peu
  • tu fais des cumulets et chante la chanson de la chenille avec entrain
  • tu te jettes des grains de sucre puis des plumes
  • tu vas courir dans la rue puis revient rincer
  • tadam

Non, je n’aime pas ce genre de mode d’emploi quand je suis fatiguée.

Que ça s’étale bien sur le visage, que ça sente bon, que ça titille ma curiosité et me ravisse une fois évacué dans le lavabo, je demande juste un peu de tranquillité dominicale.

 

Pour aujourd’hui, j’ai jeté mon dévolu sur le mélange coco-cacao d’un radiant mask, le mix le plus basique sur terre (oui enfin, sur ma terre)(après l’eau et l’argile verte)(et l’eau et la dosette de café), qui sent la poudre de chocolat noir, un peu brut, très root.

Dedans, on trouve de l’huile de tournesol (bonne base émolliente), de la glycérine (pour hydrater ++), des perles de coco (trop petites pour en faire un collier, elles gomment), du kaolin (argile blanche, amie des peaux sensibles), du cacao en poudre (stimulant naturel de l’éclat de la couenne, détoxifiant), de l’huile d’amande douce (base de la base de la base de la base pour les peaux qui ont besoin de douceur cutanée), de l’eau d’orange (bah oui, et mets-moi un smoothie pomme aussi)(je pense qu’elle est là soit pour l’éclat soit comme agent masquant), de l’extrait de vanille pour apaiser ton petit épiderme et en prendre GRAND soin, et un antioxydant.

Helianthus Annuus (Sunflower) Seed Oil*, Glycerin*, Cocos Nucifera (Coconut) Shell Powder, Kaolin, Cacao (Theobroma Cacao) Powder, Prunus Amygdalus (Sweet Almond) Oil* Sucrose Laurate, Citrus Aurantium Dulcis (Orange) Fruit Water*, Vanilla Planifolia (Vanilla) Extract, Tocopherol.

 

sunday mask

100% naturel. 100% Vegan. 82% bio. Et 100% contente.

Des deux produits Evolve reçus, c’est mon préféré. Il répond parfaitement à tous les codes cosmétiques que je recherche – simplicité des ingrédients, douceur en post-effect, originalité de la matière/odeur/du moment cocooning – sans coûter bonbon (24 euros les 60ml).

Il remplit le rôle du masque nourrissant tout en laissant la peau repulpée, il concilie moment douceur et gommage intense (pas trois petits grains perdus dans le pot, il y a LA DOSE), il sait cuisiner et repasser et grimper en haut d’une tour pour…haha, tu suivais jusque-là ?

 

Donc je disais, dans le monde des masques qui adoucissent la peau et l’exfolient sans l’arracher, il passe excellemment bien. Et pour le côté radieux promis à ma peau sur l’emballage, je vois qu’elle est bien plus jolie voire lumineuse après le soin, mais de là à briller comme le verre d’une pub Calgon, il y a du chemin.

 

En homemade, il y aurait moyen de s’y retrouver avec une petite popote de poudre de cacao, huile de tournesol/amande douce, grains de sucre et un peu de glycérine. Mais QUAND UNE MARQUE fabrique un bon produit, il faut savoir le reconnaître.

Parce que tout peut se concocter dans une cave aménagée, mais la magie du « j’ai un produit à vous conseiller, il est fantastique », il n’y a qu’en cosmétique que cette phrase fait briller les mirettes.

Si quelqu’un te dit  « j’ai un super pare-brise à vous montrer, essayez-le », je ne suis pas sûre que tu serais aussi chaude sous le capot.

 

Quoiqu’il arrive, je sais qu’un masque n’est pas indispensable à vos dimanches, qu’on peut vivre avec la peau sèche, moche et sans éclat.

Mais bon, moi, je ne faisais que passer par-là…

 

Des bisous les Caribous !
Radiant Glow Mask d’Evolve Beauty (14 euros les 30ml)
Reçu par MON CORNER B – merci beaucoup !

Caribouland
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4 août 2015

Découverte de Phenomé et son masque fleuri thérapeutique

masque blossom

Quand j’ai découvert Phenomé, je me suis gentiment tartiné les deux bras de toute leur gamme présente sur le stand, en lançant des couinements indicibles pour répondre à la représentante; je pouvais sûrement hydrater la terre entière avec ce que je m’étais étalé sur le corps mais nooooon.

J’ai tout gardé sur mon body et je suis rentrée chez moi comme un phoque glisse sur la banquise lactée: avec joie.

 

La marque allait se vendre deux semaines plus tard sur le site d’Ici Paris Xl et j’ai bien évidemment polémiqué le jour de sa commercialisation parce que le revendeur avait décidé d’amputer les consommatrices de la moitié des produits disponibles.

Pour tester le marché, qu’ils disent. 

J’avais décidé de faire ma ronchon de service et ne rien acheter tant que la crème pour le corps à l’amande ne serait pas dispo (elle est apparue comme par magie lors d’une recherche récente, ils se foutent de moi, je suis pas si bigleuse que ça). Mais je succombe si facilement, comme quand je retourne un livre 6 fois en 6 semaines dans les rayons de la Fnac, à un moment, je passe à l’acte sans réfléchir.

Je suis une innocente active qui se ment à elle-même.

 

Phénomé, la marque

img-idea_markiSi tu es fan des packagings de pharmacie old school, tu vas mourir d’envie, rien que les flacons sont dans le thème.

En gros, la marque paraît très root, utilise un maximum d’ingrédients qui viennent de Plantu-world et mentionne sur chaque boîte le pourcentage de naturelminéral (en général 0%) – d’eau florale – et de matériau non naturel (utilisé quand une alternative végétale n’est pas connue ou disponible).

Pour synthétiser, elle se base sur la raw cosmétique (purs ingrédients bruts), en prenant s’il le faut dans ce qui s’utilise en cosmétique traditionnelle. S’il fallait comparer avec une autre marque, je dirais qu’il y a un peu de Lush là-dedans – dans l’idée et l’éthique – mais avec une technique et un flaconnage conventionnels.

Les bouteilles sont créées à partir de matières recyclées, tout comme les cartons d’emballage dont 80% est issu des décharges de papier.

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Quant aux formulations, elles sont exemptes de formaldéhyde, formol, conservateurs, parabènes, lanoline, paraffine, silicones et huiles de silicones, sans SLS (sodium lauryl sulfate) et SLES (laureth sulfate), ni polyéthylène glycol, filtres  UV chimiques, de parfum ou colorant synthétiques.

Ils font également en sorte que la majorité des substances qu’ils utilisent soient d’origine renouvelable et certifiées « plantation bio ».

Si tu es intéressé par le sujet, il y a énormément à lire sur leur site.

 

The Blossom Therapeutic Mask

phénomé 1Dans le monde des masques, j’ai toujours eu trois indémodables :

  • l’hydratant, qu’il soit intensif ou pas, c’est celui que j’utilise le plus régulièrement pour pouvoir rééquilibrer la balance (tu peux à peine imaginer ce que le chaud froid impose à ma couenne – même en été je galère)
  • le traitant ou purifiant ou gommant : je mets les trois dans le même panier parce que je mise sur eux quand je veux avoir un effet resurfaçant
  • et l’apaisant, parce que Mireille est pas au top tous les jours et qu’elle aime prendre soin d’elle

 

Selon moi, il n’y a pas de limite à s’imposer, si on a besoin de plus exfolier à une certaine période, ou de plus s’hydrater à une autre, le canevas du « 1 application maximum par semaine » me passe au-dessus de la trogne, j’ai mon échelle de sensation pour me guider.

Et tant pis si je ne suis pas les recommandations à 100%, je me connais.

Ce qui est écrit sur les packagings sert surtout aux Minimal Brain Disease, ceux qui n’ont pas assez de cerveau et sont capables d’utiliser un shampoing comme dentifrice « parce que ça lave », tu vois le genre).

 

Le masque Therapeutic Blossom de Phénomé appartient à la catégorie « daily miracles » (yeux qui brillent), sent la rose (bouche qui bave) et se présente dans un pot gigantesque pour son usage (125ml de giga love).

 

Dedans il y a, entre autres

De l’eau de rose, de l’eau de feuille d’aloe vera, de la glycérine, et de l’eau en 4ème position (étonnant), puis de la gomme xanthan et du polyacrilate de sodium (pas fan de cet ingrédient mais il est surtout utilisé pour épaissir la consistance du mélange, effet filmogène aussi donc hydratant, mais source chimique), du jus d’aloe vera, de l’acide hyaluronique (gonfle l’épiderme), de l’extrait de calendula (apaise, anti-inflammatoire), des pétales de rose (éclat du teint), deux conservateurs approuvés par ecocert, encore de l’eau de rose (plusieurs variétés dans le masque), de l’extrait de châtaigne (beaucoup de tanins, astringent, donc conseillé pour les peaux acnéiques et resserrer les pores), de l’avoine (très bénéfique pour les peaux sensibles, voir mon masque), de l’extrait de germe de blé (revitalisant), de cranberry et de baie de goji (aussi bonnes pour le teint, antioxydantes), de myrtille (pour donner un coup de frais et calmer les irritations), de camomille (la reine des peaux à la dérive), du grémil et de l’acerola (pour réduire les rougeurs), de l’huile essentielle de rose (beauté de la peau, décongestion), et encore plusieurs antioxydants.

BAM QUOI !

Rosa Centifolia Flower Water**, Aloe Barbadensis Leaf Water**, Glycerin**, Aqua**, Xanthan Gum**,Sodium Polyacrylate, Aloe Barbadensis Leaf Juice**,Sodium Hyaluronate**, Chondrus Crispus (Carrageenan)**, Calendula Officinalis Flower Extract*, Rosa Gallica Extract*, Dehydroacetic Acid, Benzyl Alcohol, Rosa Rugosa Flower**, Castanea Sativa (Chestnut Tree) Seed Extract**, Avena Sativa (Oats) Kernel Extract**, Triticum Vulgare (Wheat) Germ Extract**, Vaccinium Macrocarpon Fruit Extract**, Lycium Barbarum Fruit Extract*,Vaccinium Myrtillus Fruit Extract**, Chamomilla Recutita (Matricaria) Flower Extract*, Lithospermum Officinale Root Extract**, Caramel**, Octyldodecyl Myristate**, Parfum*, Malpighia Punicifolia Extract**,Panthenol, Rose Oil***, Rosa Damascena Oil*,Niacinamide, Calcium Pantothenate, Sodium Ascorbyl Phosphate, Tocopheryl Acetate, Pyridoxine HCI, Maltodextrin**, Silica**, Sodium Starch Octenylsuccinate**, Citronellol***, Geraniol***

 

bilan phénomé

Il s’agit clairement d’un masque aqueux avec très peu d’extraits huileux, donc de ce côté-là, on touche presque au « oil free ». La majorité des ingrédients choisis visent une amélioration immédiate du teint, une cicatrisation de surface (avec l’aloe vera) et pas mal d’apaisement (de par la formule, comme un gel douceur) mais aussi le calendula et l’avoine. Certains extraits naturels sont des inconnus au bataillon pour moi, mais je prends.

 

Pour le soulagement instantané, je valide. Je le laisse poser plus que de raison, donc pas 7 à 10 minutes, parfois je me balade en pijama-short chez moi avec mes petits bouts de pétales de rose collés sur le minois, je cultive le style inattendu.

Je l’enlèverais sûrement plus tôt si la texture n’étais pas aussi agréable pour un masque non crémeux, mais comme il n’y a pas de contre-indication gigantesque à garder un soin hydratant plus longtemps…je suis ma logique.

Au rinçage, ils parlent d’eau chaude, je préconise plutôt l’eau tiède et un bon muslin cloth, ou encore un gant qui ressemble au magic mitt de Jane Iredale (qui est parfait pour décoller le gel en deux secondes). C’est un petit compromis pour ne pas s’échauffer la peau sous le jet bouillant, et surtout enlever les résidus en deux passages sans trop frotter.

Comme il s’adresse surtout aux peaux sensibles, autant y aller mollo.

Concernant le résultat, il laisse la peau souple et confortable et je vois surtout l’effet le lendemain, quand je me maquille et que je me dis « tiens ma peau a bonne mine ce matin, qu’est-ce qu’il se passe ? ». Il se trame un petit daily miracle, du coup je comprend mieux l’étiquette.

 

Pour un premier véritable essai d’un produit Phénomé (mon cirque devant leur stand ne compte pas), je suis à deux doigts de péter un câble.

En calcul rapide, le pot revient à 18 euros les 50 ml, payé plein tarif on arrive à 45 euros pour 125ml, la garantie d’un stock qui va durer des mois. Autant dire qu’en hiver, le combo blossom mask + celui d’avène par-dessus, ça me fera mon paradis.

 

Là où la majorité de mes lecteurs va m’en vouloir c’est qu’il est impossible de trouver la marque sur internet à part sur le site d’Ici Paris Xl (et donc nécessaire de résider en Belgique ou en Hollande pour la livraison), ou encore sur Phénomé US, mais alors les coûts d’envoi doivent coûter bonbon.

J’ai écrit un mail à la marque pour demander plus d’infos, je vous mets ça en EDIT dès que j’en sais plus, on veut une vente mondiale nous !

Si tu habites dans mon plat pays, essaie une des crèmes pour le corps, elles sont divines; je vais shoper celle qui sent l’amande et le miel vu le souvenir de foudingue que j’en ai gardé (bientôt je vais me payer une commotion à force de sourire comme une ignare) – je le sens, le barrage ne va pas tenir longtemps à ce train-là.

 

Des bisous les Caribous !
45 euros / 125ml, acheté chez ICI PARIS XL

Caribouland
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