Catégorie : Skin care

13 mars 2017

La routine soin bien zen

Je ne vais pas ENCORE te faire un dessin de la misère d’une peau sous traitement dermato, mais, histoire d’établir un référent pour ceux qui n’ont jamais connu ça, c’est comme de passer son temps à se faire picorer le minois par des moineaux en se prenant un vent frais de plein fouet.

Ni vu ni connu.

Depuis quelques mois, désert cutané oblige, je tourne avec des produits qui sont censés remettre sur pied les bouilles les plus sèches et ridées, à 29 ans, je pourrais presque mal le prendre.

Oui, bon, entre nous, je l’ai mal pris. Même si c’était le bon réflexe et que je ne regrette absolument rien.

 

First of all, petit topo dermato

J’ai été parader chez Dr. Couenne il y a une ou deux semaines, en lui montrant que « là et là, c’est impressionnant comme changement, mais que sur le menton, j’ai toujours deux boules de kystes qui s’amusent comme deux compères de blagounettes salaces ». Pas un pour dégager tant que l’autre campe sur ses positions, ça s’accroche à la couenne comme une moule à son rocher. Merde.

Elle m’a dit de continuer l’antibiotique pendant deux mois supplémentaires, « pour faire fondre ce qu’il reste, on va les avoir à force », parce que s’il n’y a pas de réaction du comité Peau, va falloir inciser dans le gras et ôter les deux rigolos.

Et on ne veut pas en arriver là, n’est-ce pas.

 

De loin, je suis assez contente, parce que j’ai bien moins à me plaindre – goumiche qui la boucle est une goumiche heureuse. Mais de près, j’ai encore des cicatrices en dormance là où Gros 1 et Gros 2 sont tapis. Ce qui, parfois, me donne encore l’impression d’avoir le menton rouge d’acné alors que ce ne sont que deux ridicules taches qui ne veulent pas dégager.

En ajoutant par-dessus le marché que j’ai l’estomac en compote à cause des cachetons, je suis mi-figue mi-raisin, alors que, très objectivement, c’est le jour et la nuit par rapport à début janvier.

 

La routine de soin pour pores en manque de tout

Je pense que n’importe quelle personne qui prend des antibios pour son acné sera d’accord avec moi : la couenne devient lunatique au possible, on dirait un gosse hyperactif incapable de se décider entre un tour de balançoire ou fabriquer une compote de tourbe.

Souvent, l’hystérie ressemble au désert puis vire gras, honnêtement, j’ai beau avoir de la connaissance couennale sous la sandale, ça ne m’a pas menée bien loin dans cette bataille-ci; j’ai bien mis deux semaines avant d’arriver à un combo valable.

En gros, et comme chaque fois que je nage dans la semoule, j’ai repris mes basiques et me suis imposé un classicisme cosmétique. 

 

Le nettoyant / démaquillant

Pour le démaquillage, je suis toujours bloquée sur le baume, raclant les bords du De Mamiel (j’ai du lui dire adieu il y a peu)(snif snurf), ou vidant celui de chez Liz Earle.

J’avais énormément besoin de douceur, donc je préférais rester sur des valeurs sûres et grasses en amont.

 

En revanche, j’ai du dire adieu au no cleanse du matin, à grands renforts de « non non non » qui n’ont rien changé.

Vu que je mets un gel antibio sur certaines zones avant de dormir, je suis obligée de passer ma bouille sous le robinet le lendemain – j’ai donc plutôt choisi l’option safe qui avait déjà très bien fonctionné sur moi : la crème lavante cleanance hydra d’Avène.

Ce produit en particulier a plus une connotation nostalgique qu’autre chose, il a toujours fait partie de mes routines anti-pustules.

Au lieu de l’appliquer sur peau mouillée, j’en masse une petit noisette un peu partout sur peau sèche, puis je rajoute de l’eau au fur et à mesure. J’ai l’impression que le résultat est meilleur et plus hydratant (même si pour un wash-wash pour face à problèmes, il est déjà très doux). De temps en temps, je ressors aussi ma Foreo Luna, pour défriper la toile et ajouter de la douceur au nettoyage; j’avais complètement oublié le côté agréable de ce genre d’engin, mais il est plus que bienvenu !

 

Le sérum

Mêlé à la crème, de toute façon, pour avoir une meilleure pénétration et ne pas me retrouver avec un épiderme huileux (sinon on se tape un minois qui ne veut rien boire juste parce que l’hydratant n’arrive pas à traverser la barrière grassouillette)(et crois-moi, tu veux du soulagement i-mmé-diat).

Le massage a été une étape ultra importante pour m’éviter la bouille d’un crocodile en fin de vie, j’assouplissais les zones les plus déshydratées en pétrissant ma couenne comme un boulanger travaille sa baguette (de pain); qui dit meilleure texture dit maquillage qui ressemble à quelque chose dès le matin – sinon impossible de mettre un blush poudre sans ressembler à Mémé La Folle, c’aurait fait des paquets monstrueux.

En sérum, j’ai d’abord siphonné le Repair & Renew d’Angela langford, synonyme de bain de jouvence pétillant, il a très probablement sauvé mes journées et mon humeur en adoucissant les plaques des joues et en réduisant l’inconfort. Mais depuis peu, je suis passée à la fameuse huile d’églantier de Trilogy (best seller, toussa), en espérant qu’elle agisse un peu plus précisément sur mes taches résiduelles – ça fera ENCORE l’objet d’un topic grassouillette, tiens, tu l’avais pas vue venir, celle-là.

La crème

De manière générale, si vous commencez un traitement trash de la nouille, je vous conseille de ne PAS vous diriger vers le 100% naturel bourré d’huiles essentielles si vous n’y comprenez rien.

Certes, certaines d’entre elles font des miracles et permettent de remettre sur pied une peau ravagée jusqu’à l’os, mais…ce n’est pas ce qu’il y a de plus safe si on n’a jamais été du côté vert de la force.

 

Il vaut mieux éviter :

  • toutes les substances très/trop actives
    HE, donc, mais aussi les peelings – j’ai utilisé mon revival masque d’amour alors que je savais pertinemment que j’avais la face un peu réticente; résultat des courses, j’ai passé deux jours à me tartiner du baume B5 cicaplast pour rattraper la misère sur les joues. FACEPALM
  • des ingrédients en tête de liste auxquels on a jamais touché: on est déjà sur un terrain glissant, pourquoi tenter le diable ?
  • du purifiant/le décapage : ça tombe peut-être sous le sens, mais ça fait double emploi
  • et enfin de chipoter ou de vouloir traiter PAR-DESSUS le traitement pour que « ça aille plus vite ». NON.

 

J’ai choisi une crème douce chez Trevarno avec des composants safes et non agressifs que j’avais déjà pu croiser lors d’autres tartinages, donc pas de surprise de ce côté-là.

Il y a 3 huiles essentielles en fin de liste, mais, de un, elles viennent après les conservateurs – donc la dose est limitée à 1/3 de larmichette maximum par pot, et de deux, elles ne font pas partie des plus irritantes.

 

Dedans il y a : de l’eau florale de lavande (apaisante olfactive et cicatrisante), du macérât de carotte (pour la bonne mine grâce à la vitamine A, reconnu comme revitalisant des couennes sèches), de la jojoba (normalisante), de l’huile de germe de blé (réparatrice, apporte un beau glow), de la cire d’abeille (protectrice), un émulsifiant naturel, du beurre de cacao (assouplissant profond), de l’extrait de pamplemousse (conservateur), de la vitamine E (conservateur number 2), de l’huile essentielle d’encens et de bois de rose  (réparatrices) et de cèdre atlantique (tonique et bénéfique dans les cas d’eczéma).

Organically Produced* Lavendula Angustifolia Flower Distillate* (Lavender Flower Water) Sesamum Indicum Daucus Carota* (Sesame with Carrot Oil) Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil) Triticum Vulgare* (Wheatgerm Oil) Cera Alba* (Beeswax) Emulsifying Wax (Vegetable based-used to combine Flower Water and oil) Theobroma Cacao* (Cocoa Butter) Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract) Tocopherol (Vitamin E) Boswellia Thurifera Essential Oil (Frankincense) Octea Caudata Essential Oil (Rosewood) Cedrus Atlantica Essential Oil* (Cedarwood) (Constituents of Essential Oil: Linalol, Gerariol)

 

Le soin hydratant de chez Esse Skincare aux probiotiques m’a tellement laissée pantoise qu’il m’arrive d’utiliser celle de Trevarno également le matin. De loin, elle me fait penser à la crème essentielle de Trilogy, avec une texture plus agréable encore et une odeur de lavande à relaxer les patounes les plus tendues.

Malgré son onctuosité, elle n’engorge pas les pores pour un sou (oui parce que le côté « riche » me décourage parfois, par peur de me muer en point noir géant). Elle laisse la couenne douce et souple au réveil – ce qui n’était pas gagné d’avance et surtout, sa composition est TOP DE CHEZ TOP sans pour autant exagérer au niveau des actifs. Un bien belle formule, quoi !

Son prix peut paraître élevé, mais il vous en faut peu pour le visage et le cou, donc un très bon achat sur le long terme  🙂

 

C’est vraiment TOUT, et super simple. Je ne me suis pas foulée, ça se résume à un baume, un nettoyant, une crème régulière et deux sérums.

Le contour des yeux est un peu oublié dans ma routine, j’ai juste eu le réflexe de monter ma crème jusque-là plutôt que d’investir dans un énième tube minuscule qui ne m’aurait servi à rien. Ceci étant dit, je garde toujours celui de La Roche-Posay sous la main quand j’ai la paupière qui tire (on a de ces problèmes).

Pour les lèvres, je t’en parlais ici, ça n’a pas changé d’un iota. Et quand je dois passer un moment en balade dehors, je fais ultra-gaffe au soleil – pas envie de me débarrasser de boutons et de décrocher la timbale en me brûlant avec les UV, au besoin, j’applique le fluide ultra-léger visage Anthélios de LRP en bonne couche. The best.

 

Mon seul regret, pour le moment est de ne pas pouvoir faire mumuse avec les bidules qui me plaisent le plus au monde comme les acides, les antioxydants, le micro-needling, de l’éclaircissant, du fouettant qui me ferait hurler « vavavoum! »… C’est tout un pan cosmétique que je boude par obligation, pour ne pas empirer ma situation.

Mais, oh god, qui me titille tellement. J’en rêve parfois, la nuit.

 

Des bisous les Caribous !
Toutes les références disponibles sur Love Lula,
Replenishing night cream de Trevarno, 25 euros / 60ml
Produits reçus par Love Lula sur demande

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27 février 2017

Le masque visage à l’hibiscus Balm Balm

QUI a dit que les cosmétiques devaient contenir 1000 bidules dans la même formulation et que la simplicité n’aurait jamais lieu d’être dans une salle de bains ?

Parce qu’on est déjà occupées à nous mouvoir comme des singes quand on cherche le robinet, l’oeil entrouvert sous la tonne d’huile démaquillante, je me suis dit qu’il était temps de vous parler d’un produit basique, efficace et sans artifices – au moins pour vous éviter une entorse, parce qu’il paraît que les cosmétiques c’est toute une gymnastique.

Et que je préfère te garder en vie.

 

Dans la catégorie des produits où tout le monde aimerait enfin trouver quelque chose de valable mais se heurte sans cesse à un truc qui a coûté une blinde sans casser trois béquilles à un hanneton – reprends ton souffle… humpf-fuuuf – je demande le scrub.

Autant la version corps a des adeptes, des fifolles qui s’en jettent sur les jambons et se massent les cuisseaux « en mouvements circulaires » pour bieeeen éliminer les cellules mortes. Autant pour le visage, ça n’a JAMAIS été le même combat, il y a toujours eu comme une sorte de retrait de la part du consommateur.

Faut voir si ça n’a pas de lien direct avec la tendance à ne plus trop se ruer sur des accessoires qui arrachent jusqu’au derme. Ou encore si ce ne serait pas le même sentiment que pour un contour des yeux : on aimerait vraiment trouver la perle rare, sauf qu’elle n’a pas l’air d’exister.

POUR PERSONNE. Du coup, par réflexe inné, on abandonne.

 

Le Masque à l’hibiscus

Alors, même si c’est vrai qu’il y a souvent quelques variations dans les produits gommants mécaniques comme le parfum, la taille des grains et celle du pot, je trouve quand même qu’un hydratant pour couenne a souvent plus de trésors dans sa besace.

Comme la plupart des gens, je suis le trio démaquillant – sérum – hydratant, avec un nettoyant que j’intercale parfois si j’ai mis de la crème solaire où que je me sens crassouillette le matin.

Ensuite, pour tout ce qui gravite autour, je m’en inquiète au besoin.

Par exemple, si je vais trottiner dehors et que me râpe les joues contre le vent, la soirée va rimer avec un masque apaisant. Ou gorgé d’actifs repulpants. Mais je ne vais pas transformer cet épisode unique en rendez-vous systématique, tout simplement parce qu’on a besoin de ce qu’on a besoin au moment où on en a besoin.

Rintintin.

 

Le masque à l’hibiscus de Balm Balm est un peu particulier mais rentre dans cette catégorie de gommages hybrides à laisser poser avant de rincer en massant.

Dedans il y a : De la poudre de riz (adoucissante et gommante), d’hibiscus (reconnu pour lutter contre le vieillissement prématuré de la peau, très riche en antioxydants et en acide de fruit, il va redonner de l’éclat)  et de l’huile essentielle de geranium rosat (anti peau qui fripe et tonique, elle est conseillée aux peaux sensibles qui s’enflamment pour un rien).

Oryza Sativa Powder, Hibiscus Sabdariffa Flower Powder, Pelargonium Graveolens

 

La découverte

J’aimerais d’abord, as a disclaimer, rappeler qu’on se gomme le visage MAXIMUM une fois par semaine, parce que si on en utilise plus souvent :

  • on risque la peau qui crisse
  • qui pleure
  • qui s’arrache par lambeaux
  • et de se plaindre de déshydratation chronique (ça va quand même influer sur la qualité du film hydrolipidique si vous y allez à la pierre ponce)

Il n’est vraiment pas nécessaire d’en abuser, à moins de vouloir s’offrir un scalp maison, ou de vouloir découvrir les joies d’une face qui ne ressemble à rien. Et qui granule.

 

Concernant le masque à l’hibiscus de Balm Balm, je le trouve bigrement efficace.

Il s’agit d’une poudre à mêler à l’eau, en tentant d’arriver à une texture de pseudo-pâte (je t’assure que ce n’est pas gagné d’avance) pour enfin l’appliquer sur sa frimousse. Tant bien que mal. Avec des bouts qui tombent partout.

Mais tu dois absolument mimer la donzelle en extase, quoiqu’il arrive. Sauvons les apparences.

 

Une fois que cela pose gentiment, je te rassure, il n’y a plus de miettes qui se perdent – sauf si tu engages une battle de grimaces à grand renfort de bouche tordue.

On attend dix minutes, puis on part rincer en ajoutant de l’eau au fur et à mesure du massage pour bien profiter du gommage. Et, surtout, on n’insiste pas trop, on caresse sa peau plutôt qu’on ne la palpe vigoureusement, merci.

 

Sachant qu’il n’y a absolument aucune phase grasse ni hydratante dans la composition, le résultat est assez grandiose : le teint est bien plus radieux et la peau douce – grandement grâce à la présence d’hibiscus, c’est évident.

L’exfoliation n’est d’ailleurs pas pénible pour un sou, il y a tellement de grains qu’elle est très uniforme et presqu’agréable.

 

De mon point de vue, ce qui m’intéresse surtout c’est le rapport qualité/ prix : on a un produit qui coûte peu cher, est ultra rentable (je pense qu’il s’auto-renouvelle dans la boîte, chaque fois que je m’en sers elle est toujours aussi remplie), et surtout qui gomme comme on l’a rêvé dans notre caboche : sans dessécher et en rendant la couenne toute soyeuse.

Il se rapproche en tout cas de ce à quoi un scrub devrait ressembler dans ma salle de bain, un soin redoutable qui ne tue pas mes pores et ne crève pas le budget. Il a également la plus longue conservation possible, on peut l’utiliser jusqu’à 24 mois après ouverture !

Juste une petite note négative ceci étant dit – une fois qu’on a terminé de masser et qu’on passe au rinçage pur et dur, je vous conseille d’être sous la douche, par facilité, ou de vous armer d’une éponge naturelle pour enlever le moindre grain. A la main, cela part naturellement, sauf que cela met trois plombes.

 

Je vous partage le bon plan avec plaisir, au cas où vous étiez déjà des blasés de l’exfoliation et que vous aviez juré ne plus jamais recommencer à vous frictionner les bajoues. Pour une fois, je le dis, j’ai trouvé un exfoliant qui fait ce qu’on attend de lui.

Sans ruiner (et que tu pourrais même bidouiller en homemade, elle est pas belle la vie  😉  ).

 

Des bisous les Caribous !
Masque à l’hibiscus Balm Balm, environ 10 euros sur @lovelula
Reçu sur demande via Love Lula

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22 février 2017

Les savons et l’huile de palme

Je suis en proie à ce petit sentiment de haine qui parcoure mon cerveau quand je suis embêtée.

Depuis quelques temps, shopping en ligne ou pas, chaque petit détour en magasin se passe dans la douleur et le grognement parce que je n’arrive pas à trouver un savon solide pas trop cher (dont les autres ingrédients me plairaient) et sans huile de palme (oui, tout ça).

Tu vas me dire qu’il y a de plus gros problèmes dans la vie et que ça ne te concerne pas, tout en retournant croquer dans ta tartoune de Nutella. Sauf que si, ça te touche aussi.

Tu crois qu’ils utilisent quoi pour rendre ta pâte à tartiner si crémeuse ?

 

Le bon savon comme on les aime

Pour faire un savon de bonne qualité (le fameux conçu « à froid ») on a besoin :

D’une phase d’huile

Et de soude (et d’eau pour la diluer)

Oui oui, c’est tout !

 

On choisit d’abord sa formule grasse selon l’effet recherché, on liquéfie les beurres – si on a décidé d’en mettre dans la préparation, et ensuite, une fois que l’on a atteint une température d’environ 40°c, on mêle la soude aux grassouillettes en protégeant ses yeux et ses mains.

Le mélange va créer une réaction, la saponification, de laquelle des sodium something vont résulter (je ne sais pas les nommer autrement, ils peuvent à la fois être du sodium oleate quand c’est issu de l’huile d’olive, ou encore du sodium shea butterate pour le karité, ou cocoate pour la coco, etc.).

On retrouve également de la glycérine (apparaît quand la pâte devient savon) : dans la plupart des pains conventionnels, elle est presque ou totalement inexistante et en grande partie revendue à d’autres fins, cosmétiques ou pharmaceutiques essentiellement.

De manière générale, un savon industriel aura toujours plus ou moins tendance à assécher la peau – parce qu’il est parfois créé en excès de soude, qu’il y a un raffinage et que les huiles ne conservent pas du tout toutes leurs propriétés bénéfiques à une cuisson qui excède 100 degrés.

Donc si on a la couenne sensible, on privilégiera plutôt une version homemade.

Ca va c’est cool, tu suis jusque-là ?

 

L’huile de palme et le naturel dans tout ça

A la base, elle répond au doux nom de palm oil ou elaeis guineensis, qui devient ensuite du sodium palmate (oui, un sodium something) – après le procédé de saponification.

Elle est naturelle et massivement utilisée dans le secteur agro-alimentaire, avec une production qui a atteint les sommets en 2015 – plus de 60 millions de tonnes à disposition du marché mondial.

De ce total, plus ou moins 20% est utilisé dans le secteur cosmétique, avec un certain ratio se rapportant à la récolte issue de plantations qui respectent les normes d’agriculture biologique.

 

Cette huile :

  • est rouge quand elle est brute, et apporte beaucoup de bénéfices – riche en antioxydants grâce à sont taux de vitamine E et de carétinoïdes (  une partie transformé en Vitamine A dans le corps)
  • coûte peu cher, parce que son rendement est gigantesque par hectare
  • et est répandue dans une très grande partie des savons solides du marché

Seulement voilà, cet ingrédient qui arrive dans nos soins n’est plus exactement le même et peu comparable à la grassouillette presque rouge qui sortait du fruit du palmier à huile. On l’a épuré, chauffé, fait refroidir, clarifié, désodorisé, pour obtenir une matière grasse qui laisse la margarine solide et donne son moelleux au chips comme aux couques au chocolat.

Mais qui, cosmétiquement parlant ne sert plus à grand chose, à part à apporter de la dureté au bloc et à participer à un quart d’heure mousseux sous la douche.

 

Le savon à choisir 

Sa culture bio ou non importe (parce que cela permettra peut-être à de petits producteurs indonésiens ou malaisiens d’être traités avec plus de respect), mais dans l’absolu, je préfère ne pas acheter un pain qui en contient, parce que, typiquement, je ne suis pas sur place pour être vraiment sûre que tout est cultivé dans le meilleures conditions du monde.

La formule étant majoritairement décisive lors de mon achat, il m’arrive de retourner 100 blocs avant de trouver ce que je recherche.  Je vois trop souvent de l’huile de palme traditionnelle et non organic qui se retrouve dans des carrés parfumés, avec les broutilles de scandale qui vont avec : l’exemple du carré de savon naturel à la rose de Weleda est très parlant, avec cette grassouillette comme premier ingrédient, mais il y en a plein d’autres comme ça.

On trouve aussi de la graisse animale pour saupoudrer le tout parfois, oui oui, donc essayez d’ouvrir l’oeil ( le sodium something tallowate par exemple).

 

Si vous voulez sincèrement mieux consommer (ou en tout cas suivre mon raisonnement), soit achetez une version dont chaque élément est marqué d’une « origine = agriculture biologique », soit une qui exclue totalement l’huile de palme.

Le plus simple étant de se ruer sur un bon vieux savon saponifié à froid, parce qu’il est d’une douceur absolue et qu’au moins, les huiles utilisées dedans on un vrai pouvoir hydratant et émollient.

Il aurait juste été intéressant que la palm oil soit brute et sa culture moins dévastatrice sur l’environnement en fait, mais les industriels sont des foulamerde qui préfèrent me zigouiller mon temps libre dans les rayons.

 

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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20 février 2017

Angela Langford Repair & Renew face oil, avec du kiwi dedans

ABOUT
Repair & Renew Angela Langford sur @lovelula
Huile balanced & beautiful, dispo sur @angelalangford

Depuis le début de mon traitement antibio, j’ai l’impression que ma peau me parle en morse.

Le signal n’est pas très clair, j’arrive à détecter le sens, mais entre SEC ou DESHYDRATE, mon coeur balance. J’ai du, j’avoue, un peu patouiller dans mes pots pour me trouver des soins qui me parlent et causent enfin ma langue.

Parce que jusqu’à présent, c’était charabia sur charabia en passant par carabistouille et tralala.
Même toi t’y pigerais rien à ces bafouilles.

 

En commandant le sérum dont je vais vous parler, je dansais d’un pied sur deux, parce que la structure générale de la formulation était plutôt destinée aux peaux les plus arides et les plus rêches de la terre, tout comme les matures.

Comme mon minois a toujours plus connu le manque d’eau que de gras (même si ça se rejoint)(voir mon article sur pourquoi j’hydrate ma peau), je me demandais si je n’étais pas occupée à craquer avec déraison.

Même si j’avais comme un pressentiment que le bidule allait coller à mes besoins, en grande partie parce qu’il était riche en huile de kiwi. Oui oui, ça existe.

 

Après quelques semaines sous thérapie anti-bubon, je n’avais pas le visage abîmé en tant que tel, juste un peu capricieux, à tirer puis à s’inflammer d’un jour à l’autre – oui, c’était la merdasse couennale mais j’ai géré comme une baleine à bosse nage, avec grâce et remous.

Il me manquait seulement un petit plus pour survivre avec un épiderme sans plaques ni résidus de pomortes.

En soi, je voulais bien prendre des cachetons pour éviter les kystes, mais l’inconfort cutané était l’une des choses les plus difficiles à vivre pour moi.

Comparable au moment où je veux me préparer un thé et que le réservoir de ma bouilloire est vide. Et qu’il faut le remplir. Blah.


A
ngela Langford, une aventure personnelle

A la base, la créatrice de la marque était surtout passionnée par la cuisine et frustrée car elle n’arrivait pas à avoir accès à ses soins préférés pendant son séjour en Espagne. Lui était alors venu l’idée de préparer sa propre tambouille, histoire de toujours disposer de ce dont sa bouille avait besoin, sans dépendre de ce qui était disponible sur le marché.

Elle a d’abord créé sa gamme pour toujours avoir des soins de qualité sous la main, pour ensuite les vendre au grand public.

Angela Langford ne teste pas sur les animaux – uniquement sur des humains consentants, et les produits sont exclusivement fabriqués en Grande-Bretagne, la plupart convenant aux végétariens comme aux vegans.

Aussi, tant que faire se peut, elle essaie de se fournir en ingrédients bio ou tout du moins naturels (le pourcentage étant à chaque fois mentionné sur le site, pour l’un comme l’autre).

 

 

Une fiole dorée ULTRA-ACTIVE

Vous commencez à me connaître, je choisis mes soins comme une psychopate: faut que ce soit actif/mais pas trop, chargé en naturel/mais avec sens et SURTOUT, d’une sensorialité à te détendre jusqu’au panard.

Dans le repair & renew on trouve tout ce qu’elle a pu choper dans la forêt, avec, dans l’ordre (je t’ai divisé le bloc sinon c’était indigeste) –

de l’huile végétale de kiwi et d’églantier (riches en omegas 3, des acides gras essentiels, elles apaisent les rougeurs et revitalisent les teints ternes et fripés en hydratant en profondeur et en encourageant le renouvellement cellulaire),

de la vitamine E (antioxydante),

de l’HV d’onagre, d’argan (les huiles de base pour nourrir et assouplir les couennes en manque de lipides, antirides naturels), de riz (un adoucissant cutané de dingue), de macadamia (basique et riche en acide oléique pour la santé de la peau à travers les âges), du squalane hydratant (issu de l’huile d’olive), de l’HV de coco fractionnée,

de l’extrait de cassis (anti-inflammatoire puissant), de romarin (purifiant et revitalisant),

de la vitamine A (stimule la synthèse du collagène, en chute à partir de 25-30 ans), de l’huile essentielle d’encens, de palmarosa et de néroli (toutes trois tonifiants cutanés qui stimulent les cellules et la qualité épidermique),

de citron (pour l’éclat), de bois de rose (pour encore un peu plus booster la jeunesse de la peau), de mandarine (encore un agrume, riche en vitamine C, excellent pour les couennes fatiguées ou plus matures), de petitgrain (tonique de couenne et régénérant), de poivre noir (stimulant et anti-inflammatoire), de brèdes mafane (une plante raffermissante souvent utilisée dans les anti-rides)

et du Q10 (le couteau suisse pour ralentir les effets naturels du vieillissement).

actinidia chinensis seed oil, rosa rubignosa oil*, tocopherol , oenothera biennia oil*, argania spinosa oil*, oryza sativa bran oil, macadamia ternifolia seed oil*, squalane, caprylic/capric triglyceride, ribes nigrum fruit extract, rosmarinus officinalis leaf extract*, retinyl palmitate, boswellia carterii oil*, cymbopogon martinii oil*, citrus aurantium flower oil, citrus limon peel oil*, aniba roseodora wood oil*, citrus reticulate peel oil*, citrus aurantium leaf oil*, piper nigrum fruit oil*, spilanthes acmella flower extract, ubiquinone

 

L’huile qui répare et renouvelle

J’ai eu 29 ans, donc je touche encore du pied la petite portion de fin de vingtaine, mais de loin comme de près on me donne souvent moins que mon âge. Peut-être est-ce du à la génétique (sûrement même), mais il ne faut pas ôter son heure de gloire à mon choix méticuleux des soins qui habitent ma salle de bain.

Si je passe des heures à me pencher sur la composition de 1000 & 1 produits, c’est aussi souvent parce que je cherche l’unique, ce qui sort de l’ordinaire et n’est pas juste un aplat d’eau, de glycérine et d’huile de tournesol.

 

La repair & renew face oil entre dans la catégorie des huiles pour le visage à utiliser par saison pour choquer la peau et lui donner un coup de boost.

Au niveau de l’odeur, je la trouve assez neutre, rien de déplaisant ni citronné, ça sent bien quelque chose de fruité mais mon naseau n’est pas des plus fins.

Concernant l’action, elle est excellente : comme on a un complexe d’omega 3 – 6 et 9, on va à la fois avoir une action anti-inflammatoire, mais aussi éviter la déperdition d’eau et observer sa peau s’adoucir et se détendre au fur et à mesure des applications (je ne parle pas du glissant de l’huile, le lissage sera presque visible – je ne suis pas encore assez mature pour avoir un avis tranché là-dessus, mais déjà sur moi, je vois un changement).

Les ingrédients sont tournés vers la clarté (qui ne voudrait pas briller comme une licorne à paillettes ?) mais également vers une recherche de stimulation de l’élasticité (avec le Q10 et le retinyl palmitate).

En gros, dans ce mini flacon, on a de quoi envoyer du bonheur aux couennes ternes comme plus matures, tout en passant par la case déshydratation et sécheresse aride, du jamais vu.

 

Je l’applique en mêlant deux trois gouttes à mon soin de nuit, ça dépend un peu du temps que je veux passer à me masser la binette. Les huiles ont une très grande affinité avec la peau, mais le mieux est de choisir une crème hydratante pour optimiser leur pénétration – une HV mettra bien plus de temps à être absorbée si elle n’est pas massée sur une trombine encore légèrement humide.

C’était le quick tip du jour.

 

Une solution pour les peaux mixtes

Pour celles et ceux qui ont la couenne peu tolérante, je trouve la repair & renew extrêmement bien dosée en actifs (pas d’huiles essentielles qui crèvent le plafond et mon nez par la même occasion), le mix est très équilibré et le résultat progressif comme tout. Donc non, pas de « peau sensible s’abstenir », elle conviendra vraiment à tout le monde.

Peut-être un peu moins aux minois plus impurs ou à tendance grasse – je testerais plutôt celle-ci à votre place, la balanced & beautiful, moins chargée que la mienne, c’est l’autre version qui m’avait tentée mais uniquement disponible sur le site mère.

Elle contient un mélange plus basique en huiles végétales intéressantes (même si la plus grosse partie est identique), on retrouve surtout des ingrédients plus « pore-friendly » pour nettoyer ses petites cuvettes et profiter d’un léger effet peeling.

Voilà, j’arrête de te tenir la jambe comme un chien enragé pour aujourd’hui, je pense que tu as compris que la repair & renew était une ultra-bombe en flacon. Le seul mini-rikiki bémol est la contenance, mais après un mois, je n’en ai utilisé qu’un bon tiers, donc je devrais facilement tenir les 2 mois et demi avec 15ml en l’utilisant une fois par jour.

Au regard de ce que m’offre le menu – la qualité des matières premières et le résultat, je te garantis que ce sont 25 euros bien placés.

Et au moins, TU SAIS que ce qu’il y a dedans est là pour te faire du bien. Elle est pas belle la vie ?

 

Des bisous les Caribous !
Sérum Repair & Renew Angela Langford sur @lovelula
Reçu sur demande via Love Lula

Huile balanced & beautiful, dispo sur @angelalangford

Caribouland
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17 février 2017

TriXera d’Avène, le concours !

J’ai déjà essayé d’aller voir ailleurs, mais honnêtement, Avène (comme La Roche-Posay dans certains cas) est sûrement une des rares marques de parapharmacie vers laquelle je me tourne systématiquement quand ma peau est irritée et complètement têtue de l’épiderme.

J’ai encore de temps en temps des épisodes de plaques sèches sur les cuisses (la faute aux balades à vélo), me grattant comme une folle furieuse pour faire passer l’irritation  (la douche froide aide mais t’avoueras qu’en hiver, faut du courage pour se la coltiner).

Et je ne connais qu’une seule manière de vraiment me soulager quand ça arrive : je pars m’enduire les jambons de Trixéra + comme si j’étais une tranche de bon pain prête à accueillir une lampée de Philadelphia. Ah oui, j’en ai déjà utilisé quelques litres de ce soin-là, je le connais par coeur…

J’avais, en outre, une franche préférence pour la formule la plus épaisse (ou encore le xeracalm dans un autre style), même si la crème m’accompagnait souvent en été quand la lucite se réveillait sur mes épaules et le haut du dos, sa texture étant plus fine.

 

Depuis peu, la gamme a subi un lifting, on trouve un lait et un baume, ainsi qu’un petit nouveau, le nettoyant nutri-fluide.

Il a une texture gel assez épaisse, je pense d’ailleurs que la version pompe est assez compliquée à gérer sous la douche quand on a des bras de moustique, il faut de fameux biceps pour arriver à pomper une bonne dose de produit.

Au niveau de sa base lavante, elle est vraiment douce et change un peu des listes d’ingrédients ultra-chimiques – on n’est pas dans le bio hein, ‘tention, mais c’est tout à fait le genre de produit qui rentre dans mon panier quotidien, hydratant, à la formulation soft et qui sent BON !

De loin, je préfère quand même l’huile lavante xeracalm, à laquelle j’ajouterais bien le parfum du nettoyant TriXera pour avoir le produit parfait. Mais je ne vais quand même pas tuer les formulateurs de chez Avène juste pour pouvoir utiliser leurs éprouvettes de test.

Si ?


Le concours Trixéra

Cela faisait TELLEMENT longtemps que je ne vous avais pas fait plaisir que j’ai profité de la réception des trois produits de la gamme pour aussi en demander pour vous.


Il y a 5 lots à gagner (OH YEAH), chacun comprenant 

1 baume Trixéra 200ml + 1 lait Trixéra 200ml + 1 nettoyant nutrifluide 100ml.

Concernant les conditions de participation – Important !

  • il faut résider en Belgique (SORRY LA FRANCE)
  • remplir le fabuleux formulaire qui suit – AUCUNE réponse en commentaire ne comptera comme participation au concours
  • Pas d’obligation de suivi sur mes réseaux, cela ne changera rien au moment du tirage (et puis c’est plus barbant qu’autre chose)(mais si tu as envie, TU PEUX me rejoindre évidemment, sur l’instagram, le twitter ou le facebook)

PS : les doublons de réponse seront supprimés

 

J’espère que cela vous fait plaisir en tout cas et surtout bonne merde à tous les belges qui participeront au concours !

Pour les françouillais, je ne vous oublie pas, vous êtes l’autre moitié de mon lectorat, et, de ce fait, tout aussi importants pour moi. Je vous préparerai du big cadeau pour l’anniversaire du blog en mars, promis promis promis, comme ça personne ne sera délaissé.

 

Pour en revenir au présent concours, il prendra fin le 28 février 2017 à 18h, avec les 5 gagnants annoncés dans la soirée sur la page facebook du bloug, suite à un tirage au sort – gardez un oeil ouvert là-bas.

Ca vous laisse une grosse semaine pour valider une réponse, donc ne perdez pas de temps pour remplir le questionnaire, 11 jours ça passe vite.

Je crois que j’ai tout dit, y a plus qu’à participer Cunégonde. Je vous envoie plein de bonnes ondes, et vous souhaite un bon début de week-end à tous.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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