Catégorie : Skin care

9 janvier 2017

That pimple update et l’antibiotique

Je pense qu’un blog de skincare ne peut pas mieux commencer l’année.

Une Mona, qui arrive avec ses gros sabots de caribou et qui va te parler de sa pustule vagabonde dans un article, y a de quoi brancher tout le monde – un peu comme avec un bon souvenir de tartoune de foie gras engloutie au coin du feu, y a pas plus fédérateur comme topic.

Tout d’abord, j’avoue, je le concède, je mouline ma main et m’abaisse bien bas pour m’excuser d’avoir été si peu présente.

Il y a eu le boulot. Beaucoup de boulot.

Certes.

Mais aussi un vrai dégoût général quand, avec mes 29 ans qui allaient pointer le bout de leur nez, j’ai vu dans le miroir le reflet d’une peau DE-GO-MMEE.

C’est assez similaire à la prise de poids, il y a une phase où personne ne le voit, comme si rien ne se passait alors que tu te prends tranquilou des kilos dans les hanches.

Et un beau matin, ça fuse, on découvre enfin qu’il y avait un éléphant en tutu qui se baladait sous notre pif, la petite danseuse innocente. Tout le monde abuse du « t’as changé, t’es ravagée, c’est quoi ces pustules ? » – tu te demandes s’ils se sont passé le mot, parce que toi-même, tu n’avais rien vu venir.

 

Ces boutons sont le signe d’une peau qui me casse les poupounes à périodes régulières. Je ne parle pas de cycle de ragnagna, ou de « mhan dieu, ATTENDRE UN AN pour le retour de grey’s anatomy ? », nope, juste d’une sorte de récurrence aléatoire mais qui me tombe sur la gueule – littéralement – toutes les trois draches.

Je ne m’acharne jamais, je reste calme, je vise même des produits encore plus doux, je ne traite en local que quand le bouton est prêt à coopérer, je ne peux pas être plus impliquée que cela. Mais j’avais, il y a deux mois, atteint une limite cutanée presque perceptible et il fallait que j’agisse.

 

Un peu désespérée, j’avais booké un entretien en dermatologie, un vrai, avec une personne qui avait l’air compétente pour une fois. On a causé de triacnéal, de différin, de solution topique préparée en pharmacie et de ces kystes qui me bourrent dans le lard depuis que j’ai 18 balais.

Je lui ai glissé que 11 ans plus tard, la valse me faisait tourner la tête et j’avais besoin que tout s’arrête ou, qu’au moins, on essaie autre chose, en interne pourquoi pas.

Je m’étais toujours juré de ne pas toucher aux traitements antibiotiques contre l’acné – pas spécialement parce que c’était médicamenteux mais plus pour la représentation de mon échec dans une pilule à gober chaque jour.

C’est déjà assez pénible de se lever en espérant que le mont rouge ait désenflé, si en plus on a l’impression d’être malade et de devoir se soigner avec des cachetons, ça en rajoute une couche sur la marmelade. Mais j’ai capitulé, elle m’a prescrit du Tetralysal et le gel Treclinax sans sourciller, et je suis repartie du rendez-vous en traînant des pieds avec un sourire collé à la bouche (oui, j’avais une foule de sentiments contradictoires qui se bousculaient sous ma caboche).

 

Ceux qui verront la photo sans connaître mon cas se diront que j’exagère, que ce ne sont que quelques bubons insignifiants, qu’est-ce qu’elle a à baver sur les touches la dadame ?

La donzelle que je suis produit de l’acné kystique (modérée par rapport à certains cas quand même), de quoi se trimballer avec une espèce de menton à trois têtes quand certains specimens atteignent 2 cm de large sur autant de profondeur.

Ca met des plombes à se barrer à Hawaïobubon, ça ne veut rien entendre (plus têtu qu’un âne) et les gens n’osent même pas la blague du « tiens, t’as un téton sous les babines », parce qu’honnêtement c’est moche et qu’on ne se moque pas de Quasimodo quand on est bien élevé.

 

Cette année je suis la devise du qui ne tente rien n’a rien et on verra bien si ces bidules aplanissent mon visage sans trop de dommages collatéraux.

Quant à mes futurs choix cosmétiques – je préfère te prévenir – ils seront surtout axés « anti déshydratation intense et anti pelade » parce que je crains plus que tout les futurs matins parsemés de lambeaux d’épiderme, petits bouts de couenne perdus sur le coussin comme des méduses flottant en pleine mer.

Y a plus sexy comme réveil, tu sais, moi je veux juste une peau douce PARTOUT qui me fasse glapir « ha merveille », c’est le genre de rêve que je titille du bout du pied.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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9 décembre 2016

Where is your lip balm ?

ABOUT
By Terry Baume de Rose

Il y a quelques semaines, mes lèvres ont vécu l’enfer.

Sûr que de savoir ce que branle ta voisine à 3h du matin quand t’as l’impression d’entendre un bruit ronflant de perceuse chez elle a plus de chance de t’intéresser.

Mais moi je suis toute babine aujourd’hui, je vais mettre en place un contexte labial stressant pour occuper tes mirettes.

 

J’avais les deux boudins crevassés, meurtris, en sang (un peu par endroits, pas gravissime), et absolument aucune envie de retourner à la pharmacie pour exposer ma bidoche éventrée. Les contours n’étaient plus nets, les gens m’observaient en se demandant si, vraiment, je n’avais pas honte – si si, mais fallait bien que je fasse mes courses en plein jour.

Ma ventouse était habillée de pomortes qui volaient au vent et j’arrivais lentement mais sûrement au pic tendu où je tape de manière automatique remèdes de grand-mamy sur Gougeul.

Un soir de déchéance totale, j’ai appliqué généreusement le fameux baume de rose sur la zone de guerre, en me disant qu’au moins, ça boucherait les tranchées le temps de trouver une solution valable et qu’au pire, on resterait sur un statu quo.

J’avais un effet gloss intenable, une surdose de produit, je ressemblais à une cinquantenaire le lendemain d’une séance de botox labial, mais en moins de 24h, mes deux boudins infirmes ont été requinqués comme jamais.

 

J’utilise le by Terry à petites doses, parce que la composition est une horreur (bien que l’ingrédient principal soit de l’huile de ricin, un cicatrisant épais très recherché pour une action rapide), et que, SURTOUT, je ne veux pas finir avec une bouche à trois niveaux – y a de l’octonixate dedans, entre autres, un filtre UV qui perturbe les hormones et tout le toutim.

Si je veux bien faire, je vais d’abord miser sur un soin PROTECTEUR – avec des cires haut placées dedans, c’est ce qu’il y a de plus efficace sur le court terme. Et quand le tout recommence à ressembler à quelque chose, passer à une formule qui cible les bons ingrédients sans tomber dans le panneau du stick culte de chez Labello.

Parce que lui, pour le coup, c’est une pure crasse à l’odeur addictive.

 

Il faut juste que j’abandonne cette vieille habitude de peupler mes tables de baumes à lèvres sans en emporter aucun quand je sors de chez moi. Il y a des réflexes à la con qui m’abandonnent quand je dois faire preuve de bon sens.

Typiquement, le meilleur produit culte au monde aura beau être une bombe, s’il est à 10km de moi, j’aurai du mal à saisir son efficacité. Gnih.

Un jour je répondrai à la phrase « where’s your lipbalm darling ? » avec la nonchalance d’une donzelle qui gère tout en lançant un « dans mon sac, Ginette ». En attendant je me balade la couenne au vent comme une goumiche bien trop téméraire, en me jurant de ne plus jamais oublier mon doudou de babines.

Jusqu’à la prochaine amnésie. Y en a là-dedans.

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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7 décembre 2016

Winter makeup removers, et fondre pour de Mamiel

ABOUT
Liz Earle Cleanse & Polish
de Mamiel botaniques Restorative Cleansing Balm
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Je suis encore une fois naturellement repassée de l’huile au baume démaquillant.

Je vais d’ailleurs pleinement rejeter la faute sur le temps hivernal qui m’arrache l’épiderme chaque matin (tope-là si tu vas à véli-vélo au boulot), chaque soir je me lamente en passant la main sur mes pauvres joues, en chouinant entre deux « ouin ouin » que le carnage est total, que ça tire-ça brûle-j’ai mal. Mais j’ai trouvé la parade.

 

En général, dès que les températures frôlent l’indécence, je change complètement la manière de prendre soin de moi.

Il faut absolument oublier tout ce que l’on sait sur une routine, essayer de se concentrer sur l’agression extérieur (Froide La Putasse) et la contrer de la manière la plus simple possible.

 

Pour commencer, en journée je mets du costaud et surtout, je ne me nettoie pas le visage avant de le faire – une habitude bizarre mais qui fonctionne, cela permet à ma peau de garder un peu des bénéfices de la nuit + de profiter de sa protection naturelle + de celle que je lui apporte par-dessus en étalant un soin doudou. Si il y a un surplus de matière, « j’éponge » simplement en tapotant avec un mouchoir, et basta.

Ma crème hivernale, tu la connais déjà, c’est le fluide confort absolu à l’amande de Weleda qui, en plus d’avoir un nom complètement approprié, est imbattable pour soigner une peau mixte qui tiraille – à condition d’hydrater un peu dessous aussi avec un sérum hydratant ou…une lichette de crème gorgée d’eau tant qu’à faire, parce qu’elle est plus chargée en corps gras qu’en phase aqueuse.

 

Le soir, le délire atteint d’autres sommets étant donné mon addiction à tout ce qui enlève le maquillage.

Pour ne pas passer pour la troisième dingo du coin, je résumerai le délire comme suit :

  • soit j’ai la flemme, pas envie de passer du temps avec ma tête par-dessus le lavabo : c’est l’eau micellaire que je choisis, parce que ça va vite, c’est simple et sans prise de tête. Je rince à l’eau thermale, puis hop, je crème
  • soit je suis de bon humeur mais économe : alors je me rue sur mon cleanse & polish de Liz Earle – un peu comme pour le pot nivea qui traîne chez une personne lambda, tu trouveras toujours un cleanse & polish chez moi. Il sent bon le spa (l’eucalyptus, oui), est crémeux à souhait et laisse la peau très douce sans ce film persistant qui en dérange plus d’une
  • soit je suis vannée – exténuée – moralement raplapla et j’ai envie d’un remontant : là je me rue sur mon baume démaquillant
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Restorative Cleansing Balm par De Mamiel

Comment vous exprimer à quel point j’ai été ravie de recevoir ce produit-ci au pied de ma porte magique ? En gros, j’ai ressenti comme une forte envie d’exécuter la danse de la joie sur un pied, avec des arcs-en-ciel qui me seraient sorti par le bout des doigts. La joyance pure nature, Michel.

Pour info, De Mamiel me poursuit depuis quelques mois comme une ombre qui plane et s’insinue lentement dans mon ciboulot, en me murmurant doucement chaque nuit que j’ai besoin d’elle, qu’elle rendra ma vie plus belle et tout le toutim.

Il est désormais plus qu’évident maintenant que ce baume rend mes fins de journées fondantes et côtoie gaiement le cleanser 27, l’ultra simple et le Lulu & boo dans mon top 5 des cleansing balms qui me rendent le sourire instantanément.

Comme quoi, je n’ai pas fini d’être surprise.

 

Dedans il y a

De l’huile DE CAMELIA (rooooh, une bombe anti-âge, adoucissante au possible, PAR-FAITE pour cette saison), de mangue (nutrition cutanée intense), de tournesol, de la cire d’abeille, de la bourrache (revitalisante cutanée), de l’huile de kukui (extrêmement pénétrante, elle va réparer en profondeur), de moringa (soulage la sécheresse), de riz (adoucissante), de baobab (encore pour contrer l’aspect sec), du squalane végétal (pour aider à garder l’eau dans l’épiderme), de l’huile de marula (pour donner un coup de boost à l’éclat et la qualité de la couenne), du beurre de murumuru (voilà d’où vient le fondant ?), du beurre de cacao (protecteur), de la cire de rose (anti-âge), de l’huile de ricin – du bisabol et de l’HE de calendula (pour contrer l’inflammation et apaiser la peau), de l’extrait de carotte pour redonner vie au teint, l’HE de fragonia (histoire de rester zen et d’éviter les rougeurs), du géranium rosat pour cicatriser plus vite, HE d’eriocephalus (pour calmer l’anxiété), une variété de tea tree pour le côté antibactérien, du tea tree citronné (sédatif, calmant), de l’eucalyptus (qui fait du bien quand on inspire), entre autres.

Camellia oleifera seed oil*, Mangifera indica seed oil, Helianthus annuus seed oil*, Cera alba/beeswax*, Borago officinalis seed oil*, Aleurites moluccana (kukui) seed oil, Moringa oleifera seed oil, Oryza sativa bran oil, Adansonia digitata (baobab) seed oil*, Squalane, Sclerocarya birrea (marula) seed oil*, Astrocaryum murumuru (murumuru) seed butter, Theobroma cacao seed butter*, Polysorbate 20 (derived from coconut), Rosa damascena (rose) cera, Ricinus communis seed oil*, Bisabolol, Calendula officinalis flower oil*, Daucus carota sativaroot extract*, Agonis fragrans (fragonia) leaf oil, Pelargonium graveolens (rose geranium) leaf oil*, Eriocephalus punctulatus (cape chamomile) oil**, Melaleuca teretifolia (honey myrtle) leaf oil,  Leptospermum petersonii (rose myrtle) leaf oil, Eucalyptus radiata leaf oil*, Tocopherol . Geraniol˚, Linalol˚, Citronellol˚, Citral˚, Bespokely botaniques, created from flower and environmental essences, LightBringer Essences Alpine Meadow  (Self heal, Le jardin des alpes, Campanula rotundifolia (harebell), Aster alpinus (alpine aster), Parnassia palustris (grass of parnassus)) *Certified organic ˚Natural essential oil constituents

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J’ai du mal à utiliser ce baume nettoyant tous les jours. Il n’a pas tellement un côté addictif, le pot est petit, il renvoie à une notion de précieux et de conservation plus qu’à une débauche pendant le démaquillage.

Mais il est divin.

Il rime avec un bain quand on a les muscles tendus, avec un grand verre d’eau quand on est assoiffé, le moment où l’on s’assoit enfin en fin de journée et que tout se relâche, ou encore avec un massage de la nuque jouissif.

Il se suffit à lui-même, offre plus que du cocooning, il évoque à lui tout seul l’acte même de détente.

 

J’en prends toujours une noisette généreuse, la glisse au creux de mes paumes pour la laisser fondre un instant. Puis j’assouplis ma peau avec la matière, histoire d’en profiter pleinement, avant de placer une muslin imbibée d’eau chaude sur tout mon visage.

Breath in, breathe out, j’inspire profondément. On sent le frais, la nature légèrement acidulée s’introduire dans les narines, le tout évanoui en un coup de tissu chaud et humide qui essuie ma bouille. Je retire lentement les derniers résidus et sors de la douche avec le sentiment d’avoir vraiment pris soin de moi.

Juste avec un excellent démaquillant (même sur le mascara).

 

Tous les cosmétiques du monde devraient être comme le baume de Mamiel, une fenêtre ouverte sur le plaisir simple – cru -fondant et une invitation à lever le pied de temps à autre. Ils ont réussi à faire entrer un génie relaxant dans ce pot, une séance de hammam et des ingrédients qu’on voit peu dans la même formule.

Non vraiment, chapeau l’artiste, et merci pour le soulagement cutané, ça n’a pas de prix.

 

Des bisous les Caribous !
Baume nettoyant de Mamiel, offert par Mon Corner B (MERCI nom de dieu)
A partir de 50 euros / 50ml, à offrir ou s’offrir

Caribouland
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27 octobre 2016

Le cas de l’Effaclar Duo+, le zigouilleur de microkystes

ABOUT
Effaclar Duo + & Effaclar A.I. La Roche-Posay

effaclar

J’ai l’impression que c’est comme une méchante amie qui m’attend sur le pas de la porte. Au-dessus de sa tête pendouille une planche en bois qui grince et sur laquelle est gravé « automne », et mon menton se barde de bubons rien qu’en entrant chez elle.

Flûte et reflûte.

Les kystes tombent sur la mâchoire, le nez s’engorge, le front (du jamais vu, une grosse nouveauté) est miné de micro kystes – ces petits salopiauds que l’on voit en relief sous une certaine lumière, histoire d’être moche de jour comme de contre-jour.

En soi, je suis toujours préparée, je suis une rodée du bubon, j’ai les doigts qui se tendent pour éclater le comédon, faire couiner le point noir, désengorger le terrain.

Mais ce n’est pas parce que tu sais que tu auras droit à une torgnole que tu as forcément envie de t’en prendre une. Les boutons c’est comme un gnome qui hurle : tu tolères, une fois, deux fois, à la troisième, tu sévis.

Jusqu’à présent, je me contentais d’Avène (le cleanance expert que j’adule), d’Hyséac d’Uriage à une époque, d’excellent produits qui avaient chacun leurs limites mais qui arrivaient à endiguer sans problème des éruptions pré-hivernales sans rechute.

Quand j’ai reçu l’effaclar duo+, je m’attendais juste à un énième produit du même genre, rien de spécial, juste du bon basique dégommeur d’imperfections. Sauf que, dans le domaine « anti-acné » des pharmacies, c’est un peu plus compliqué que ça – à un acide près, tu passes d’un monde à un autre.

 

La bestiole

On annonce que le duo+ convient aux imperfections sévères et soignera sans laisser de traces rouges ou brunes.

Dedans, on trouve du Piroctone Olamine (un équivalent du zinc, il est purifiant et anti-bactérien). De la glycérine, du zinc PCA et du niacinamide pour bien hydrater et apaiser les rougeurs.

Quelques polymères, un silicone en tête de liste (déjà dit, mais je le répète : dans un soin anti-acné, c’est un allié qui va contre-carrer la sécheresse due à la purification – donc on s’en fiche de sa présence)

Et enfin, un acide plus que bienvenu, un LHA.

Petit Rappel sur les acides…

AHA – molécule d’acide relativement petites, elles pénètrent plus profondément la peau en cassant les liaisons intercellulaires de l’épiderme. Elles sont humectantes (elles attirent l’eau de l’environnement pour l’amener dans la peau, on observe d’ailleurs une meilleure hydratation au fur et à mesure des application, surtout avec le lactique). Mais c’est aussi le plus irritant
Reminder sur les AHA et leurs usages

BHA – molécule lipo-soluble, a une affinité certaine avec les comédons remplis de sébum, les points noirs, qu’elle dégorge en grignotant le surplus lipidique. Bien moins irritant que les AHA, mais aussi à visée purement désincrustante. Le plus connu est l’acide salycilique (issu du saule noir, mais aussi produit chimiquement) – qu’on classe dans cette catégorie par défaut

PHA – en général conseillés aux peaux plus matures, ce sont les poly-hdroxy-acids, ils grignotent plus en surface, et sont bien mieux tolérés par les peaux sensibles.

Le petit nouveau, le lipo-hydroxy-acid ou LHA

Une espèce de cousin des BHA, à ceci près qu’il est encore plus gras-friendly et grignote moins au passage – du coup moins irritant au fur et à mesure des applications, pas de desquamation et un effet anti-bactérien. On le voit souvent traîner dans les produit La Roche-Posay d’ailleurs (dans la gamme effaclar), et il va permettre de retrouver un teint uniforme tout en douceur.

 

J’ai commencé mon test dans une phase cutanée répugnante (j’exagère à peine), avec des vagues rouges qui envahissaient tout le pourtour de mes babines comme on encercle une proie facile. Je te dis pas la dégaine que je me trainais, une ado en plein bourgeonnement, la fête du slip dans tous les pores et un agacement à peine masqué quand on me demandait ma carte d’identité pour acheter du vin – j’ai, nom de dieu de rutuflu à pompons, 28 bêches, Frénégonde !

Je n’étais partie que deux semaines sous un temps relativement mitigé en août, donc pas de quoi dire « han mais patiente, ça va aller mieux d’ici trois semaines, le temps que ton épiderme s’affine à nouveau après le soleil ». Que nenni, je n’ai vu que de la grisaille durant mes vacances et la bataille a continué plus d’un mois après mon retour.

 

A la première application, j’ai eu l’impression de me tartiner une bête crème sur la bouille (un poil pas assez hydratante pour septembre), qui sentait vraiment bon, ne piquait pas, tout à fait le genre de texture qui me plaît dans un soin traitant.

Le lendemain, je vois un léger mieux sur les crasseux les plus rouges, du coup je continue sur ma lancée.

J + 1 semaine : pas encore de miracle, j’ai de nouveaux boutons qui arrivent quand d’autres partent

J + 1 semaine et demie : MHANDIEU, les microkystes du front ne sont plus, n’existent plus, j’ai la vague impression qu’on m’a fichu un nouveau front sur le haut du visage pendant la nuit (et pourtant, y en avait un paquet !)

J + 2 semaines : je me rends compte que le produit a une action ultra-ciblée sur les pores :: les points noirs dégagent déjà au pas de course, et les petits bubons à tête rouge commencent à partir (en même temps, je me trainais la chose depuis des semaines, je n’espérais pas trop que tout s’en aille en une lichette de crème)

 

J+ 4 semaines : le constat

Sachant que j’ai un gros passé (et présent, de temps en temps) d’acné kystique, quand un produit a une mention « imperfection sévères », je m’attends à ce qu’il se charge des cartaches. Ce qui n’est pas le cas.

La liste d’ingrédients étant TOUJOURS plus précise qu’un grand discours, on retrouve dans le tube des acteurs de surface plus que des balayeurs de grands fonds, donc, l’un dans l’autre, si tu sais lire une formule, tu sais directement dans quel schmilblick tu t’engages.

Spécifiquement, si tu as besoin :

  • de te débarrasser de microkystes en un rien de temps
  • de zigouiller des points noirs récalcitrants
  • et de virer des comédons de taille minuscule à petite

il gère.

D’ailleurs son acolyte, l’effaclar AI est plus que recommandé en combo pour avoir une action décuplée sur ceux qui ont décidé de s’installer sans demander ta permission (et pour dézinguer de manière plus rapide et permanente, la pâte SOS d’Uriage reste un must have de saison – surtout pour les missiles XXL).

 

J’ai beau avoir utilisé beaucoup de produits anti-acné de pharmacie, c’est la première que je trouve un soin aussi efficace sur l’effet grumeleux que BEAUCOUP cherchent à éradiquer en un rien de temps.

Et que dire de ma gracieuse contribution à la bonne vie des couennes de cette planète en partageant cette information !

 

J’aurais pu faire ma déçue, et grommeler que, bon, l’un dans l’autre, j’ai encore un kyste de la taille d’un ongle qui me nargue à l’heure où j’écris cet article.

Sauf que je n’ai plus rien d’autre sur le visage qui me donne l’air d’une gamine de 18 piges, les dernières cicatrices s’affadissent petit à petit, du coup j’ai remisé l’effaclar duo+ (quand ça va mieux, je ne m’acharne pas, non non), et je continue encore un peu mon démaquillage à l’eau micellaire.

Voir cet article si ta peau est en crise

 

Je sais que c’est pénible. Que dans les premiers mois de la rentrée on veut plus impressionner avec son humour que le diamètre de ses boutonniauds.

Il faut juste que tu te rappelles qu’on ne creuse pas avec un râteau quand on sait qu’une pelle est plus adaptée, sinon c’est une perte de temps et d’argent. Une fois que tu auras trouvé le soin qui contient la bonne molécule dedans selon ton problème, ce sera good.

Et tu pourras enfin parader comme un paon aux plumes lisses qui ne craint aucun lendemain – même si tu as abusé de chocolat hier.

 

Des bisous les Caribous !

Effaclar duo+ et AI, offerts par La Roche-Posay

Caribouland
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12 octobre 2016

De l’éthique, du bio et une marque

ABOUT
PHB anti-aging cleanser
weeds

Il y a de cela deux ou trois ans, la virulente vague bio avait investi les sites, les magazines, les moutons dansaient sur les affiches placardées dans les bibliothèques, en tête de gondole dans les supermarchés on ne voyait que ça, des vaches qui broutaient l’herbe avec un slogan « choisissez bien, choisissez la poule nature ».

Parce que, jusqu’à présent, on s’enfilait des oeufs bioniques.

Le bio c’était chic, hype, personne ne comprenait grand chose au schmilblik, juste que ce n’était pas « cra-cra », et que, désormais, on pouvait faire un VRAI choix entre manger/se laver sainement ou bien se comporter comme une ordure polluante.

Le contraste entre ces deux possibilités ne vient pas de moi, c’est le mouvement de foule qui l’a créé.

 

Dégommant au passage le gris qu’on peut pourtant trouver au centre du noir et blanc, la tendance médiane qui prend un peu dans un panier, un peu dans l’autre et s’accommode du discours à la mode sans pour autant s’y plier.

Je fais totalement partie de ces centristes, ceux qui ne négocient pas avec ces gens qui ont des convictions, je veux qu’on me laisse choisir ce que je mets dans mes plats, sur mes cheveux. Et tant pis pour moi si mes croyances craignent, même si je sais que j’oublie au passage la vue d’ensemble.

Cette BIG PICTURE, pourtant non négligeable, qui touche aussi à l’environnement – ah le mot barbant.

On nous parle trop souvent du « faites-vous du bien » avant de nous parler de la planète – rah c’est bon, elles sont loin les usines à cra-cra, les discours écologiques des marques sont concentrés vers un égoïsme tout humain qui incite à ne se préoccuper que de soi et sa santé, alors que la goutte à l’origine de tout ce bazar médiatique était essentiellement…une idée/une approche contemporaine pour une survie – planétaire – dans les meilleures conditions possibles.

Entretenir l’extérieur – le cul des plantes – pour en bénéficier à l’intérieur – dans notre estomac.

 

Bref, dans nos flacons de beauté, chaque petite inflexion vers un monde plus sûr doit être reconnue – Michelle refuse, elle braille parce qu’il y a des parabens, alors que si elle se concentrait un peu, elle verrait du bio injecté par-ci-par-là. 

On ne peut décemment pas critiquer une marque qui fait des efforts – parce que ces changements coûtent de l’argent, et qu’elle engage une bonne partie de son futur dans un coup de poker marketing. Qu’à l’origine, le gars qui a bougé ses fesses pour clamer un matin, à la réunion d’entreprise « je veux qu’on  secoue notre popotin, on avancera petit à petit, mais on y gagnera sur le long terme » est un homme bien.

Parce qu’il est réaliste – qu’il a peut-être la trouille qui lui rétrécit la nouille – mais qu’il ose quand même.

Ce sont les petites choses qui tissent les étoffes les plus précieuses. Nous ne sommes pas TOUS révolutionnaires dans l’âme – sinon, à ce prix-là, on vivrait dans des maisons auto-suffisantes, avec un réseau de vente local, sans aucune envie d’expansion et, surtout, j’aurais lancé mon entreprise de découpe de bois en Suède. Mais je n’envoie pas tout bouler. J’ai des frais quotidiens, la vie coûte son prix, et j’ai un chien – ça mange, un chien.

Moi aussi d’ailleurs.

Du coup j’agis à mon niveau. J’essaie de moins jeter, de réutiliser, de mieux calculer mes besoins, de prendre des fruits et des légumes bios (je veux un potager maison dans l’absolu), je me déplace à vélo quand je peux, surtout quand je vais au boulot, je suis sensible aux cosmétiques naturels, ne bois quasi plus de lait de vache (vive le lait d’amande), je trie et je me renseigne un peu plus qu’avant.

 

Il reste juste le pan éthique. La souffrance.

Les bonnes conditions de production, la défense des animaux, des gens, de la nature, le soutien aux bonnes causes. Ce pan-là engage la personne dans un cheminement personnel parfois compliqué.

Une mère de famille qui achète du lait de vache bio est-elle tout de même un monstre ? Les gens qui ont moins de moyens doivent-ils s’appauvrir en consommant mieux ?

 

Je ne fais pas spécialement attention au petit lapin cruelty free, je l’avoue, je me dirige dans les rayons selon le principe du « plus le produit est brut, mieux c’est, et s’il a en plus un badge éco-friendly, je prends ».

Je ne me sens pas MAL quand je prends un pack de 12 oeufs sans certification « safe », je ne ressens pas l’organic-shaming quand j’aime un produit L’Oréal. Je n’ai pas un cerveau où des poussins à l’agonie pleurent quand j’alimente l’industrie traditionnelle, je m’habille chez Zara, j’adore les bottes en cuir. Je suis une goumiche de base en somme… mais qui ne s’en sent pas moins redevable envers les brins d’herbe devant chez elle.

Je fais REELLEMENT du mieux que je peux, à mon niveau, et me dis que la première phase d’un changement doit toujours passer par un espace de réflexion profond. On ne peut décemment pas changer du jour au lendemain sous prétexte que le commerce du coin surdose ses abeilles avec du sucre et que ça nous dépasse.

Ca doit peut-être venir de mon instinct de survie, cette envie irrésistible de ne pas monter des murs autour de moi pour mieux coller à une éthique de vie, je suis un peu claustro sur les bords, moi, j’ai besoin de liberté. Je ne nie pourtant pas les élevages intensifs ou les bêtes qu’on tue à la chaîne.

Je n’en suis simplement pas encore vraiment là.

 

Je sais juste que tout le monde arrivera, à un moment ou un autre, à décider d’une manière différente, à s’engager pour une valeur essentielle qu’on n’avait pas défendue avant. Me concernant, ça passe par les soins, par une balance que je m’étais créée qui a souvent tendance à pencher pour le naturel ces derniers temps (même si je ne renie rien aux avancées du chimique).

Juste parce qu’a-priori c’est plus safe.

Pour tout le monde. (Je parle de la manufacture, de la vente, du recyclage, de l’impact des déchets, pas du « c’est parce que c’est green que c’est forcément bon », non non, c’est faux.)

phb

Bref, tout ça a commencé avec un tube posé près de mon évier, avec un bunny sur la bouteille, la promesse d’une marque vegan-halal-cruelty free-sans produits chimiques- sulfates-phtalates et j’en passe.

Une marque concernée qui reverse 20% de son chiffre d’affaire à des oeuvres caritatives, garantit que tout a été fabriqué à la main et sans OGM. Une marque britannique qui s’appelle PHB Ethical Beauty, est née en 2012 et représente très bien mon double tranchant et ma volonté de poser un lego à la fois sur ma tour.

Au niveau de la composition, ce nettoyant-ci est vraiment pas mal et il laisse la peau ultra douce quand je l’utilise avec ma foreo. Mais on le choisit surtout parce que celle qui a créé cette entreprise a tout compris, et que, si on pouvait déjà se nettoyer le minois avec un cleanser responsable, le monde se porterait un chouilla mieux.

Et t’avoueras qu’une chtouille, c’est toujours mieux que nada.

 

Des bisous les Caribous !
anti- aging cleanser PHB ethical Beauty, acheté sur Love Lula

Caribouland
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