4 janvier 2016

Winter essentials

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Hi there !

Je décide de commencer l’année avec un article sur les indispensables de l’hiver, la fille qui te parle du froid quand le printemps a l’air de déjà s’installer au bout des branches (l’abeille dodue, je l’ai vue butiner comme une garce).

Et vraiment, jusqu’à présent, j’étais dans une phase de mi-saison, avec des soins que je switchais sans regarder au-dehors. Une crème plus riche de temps en temps, un passage au savon (oui, au savon) après le baume démaquillant. Il s’est passé un ou deux mois de freestyle harmonieux.

Si neige ne tombe, je fais dans le folklore de salle de bain. Tin tin.

 

Body care

Je n’ai pas eu de crise de gratouille monstrueuse depuis début novembre, mon corps reflète l’état du moment : si tu n’as pas besoin de te tartiner, ne te tartignole pas la couenne.

Au cas où, j’avais toujours le baume xeracalm A.D. sous la main, quand l’épilation des guiboles avait été trop intense – ce moment où tu slides le rasoir sans prêter attention aux coins, que tu te prends pour Schumie en plein grand prix, sauf que tu couines dans le virage. Petit trait sanguinolent sur le mollet, tu râles en babelant un charabia incompréhensible, ça donne une scène épique de goumiche au jambon irrité.

Concernant ce super balm d’Avène, je n’ai rien à redire, il s’étale très bien, se boit vite (pas par la bouche, ginette), et ne sent rien à part les ingrédients. Le best of the best des peaux sensibles qui ne veulent pas s’enquiquiner avec une formulation potentiellement agressive.

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Les mains ont eu droit à un switch généreux entre deux crèmes à l’odeur de dingo.

La love and light de Lush, une nouveauté 2015, avec de la jojoba, du karité, du néroli et de l’orange, ce genre d’handcream qu’on utilise quand on a marché trois fois dans la même merde au cours de la journée. Elle sent les agrumes, elle ne laisse pas les mimines poisseuses, en gros, si tu veux que les gens mangent tes paluches, c’est celle-ci qu’il te faut (par contre achète le petit format, il dure vraiment longtemps).

La nuxe, c’est la faute à mon entourage. Y a un zigoto qui en dégomme des tubes entiers pendant l’année, du coup j’ai fini par adorer son parfum cocoon et la glisser dans mon sac à chaque escapade en ville. J’en suis à mon second flacon, c’est rare que j’enchaîne dans cette catégorie.

 

Skin Care

Démaquillage //

La dose, j’ai misé sur la dose.

De bonheur, sans chagrin, pas d’oeil qui pique, les mirettes de panda et la couenne lisse.

Alors oui, depuis mon épisode chez le dermato, tout n’a pas été rose, j’ai eu des rechutes. Parce que je ne suis pas de celles qui arrivent à être régulières quand il s’agit de suivre un traitement barbant; je me suis fièrement battue – cheveux collés sur le front et bouche tordue; puis j’ai recommencé à être assidue, à me dire que oui, effectivement, pour plus d’efficacité, faudrait peut-être que je me bouge le booty et que je sois plus appliquée.

J’ai continué à utiliser le baume Trilogy en first step, je compte finir le bidule, one day, encore un de ces pots dont on ne voit jamais le bout. Mais j’arrive à un petit changement cosmétique, je suis dans une phase où le rinçage à la mousseline me barbe.

Le geste est agréable, tout part en un passage, mais il faut ensuite nettoyer le linge, le mettre à sécher, apparemment Mona ne veut plus s’embarrasser de ce genre de détail en 2016. A part pour les cotons lavables.

 

Donc un baume démaquillant, puis un passage au pain pour peaux intolérantes Avène. Je l’avais adoré pour le corps (la bonne balance longévité/prix dans un petit carré blanc), donc passé sur la bouille, on était dans le même genre de délire.

Ne me demande pas pourquoi, il y a des routines que tu suis par instinct, celle-ci en fait partie. Alors, OUI, il laisse cet effet un peu tight (très léger) sur le visage, mais au visu, dans le miroir, je n’avais aucune plaque sèche, donc je savais que c’était juste un effet « peau nette et propre » après son passage sous l’eau. Et pas un revirement vers le style momie.

 

Hydratation//

Je me la suis coulée douce.

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J’avais reçu pour test le sérum hydratant 2de Nature, marque bio belge que j’avais joyeusement remballée il y a un an, parce que, je cite, « je trouvais leurs produits trop chers au regard des ingrédients ». Je suis revenue sur ma position, ce sérum est un excellent basique pour les petites trentenaires (en devenir ou qui ont déjà 30 piges bien tassées).

Il a le bon côté hydratant qu’on recherche mais avec une phase grasse qui vous fera passer l’hiver sans encombres – la fameuse couche protectrice qui t’évites une escale à Peau-de-parmeggiano-land.

 

Dedans on trouve : de l’eau d’aloe vera (pas du jus, non, de l’eau, cicatrisante et hydratante), des cocoglycérides pour l’émollience, de la glycérine végétale pour booster encore un peu l’hydratation, de l’huile de Pracaxi (bonne pour régénérer la peau et améliorer sa texture générale), une cire à base d’un mix de jojoba/tournesol/mimosa pour la protection du minois, de l’huile de baobab (riche en acide oléique et linoléique, protectrice et régénérante), du beurre de cupuaçu (riche en antioxydant, très bon anti-âge), de l’huile d’inca inchi (bourrée d’omega 3, elle est très pénétrante et revitalisante), de l’acide hyaluronique (plumpyyy), du plancton marin (soit disant booster de samba cellulaire), entre autres.

Un produit à 98 % composé d’ingrédients d’origine naturelle (c’est pas du brut, mais la majorité du bidule est sous forme entière et non modifiée, donc un bon point), dont l’odeur me rappelle fortement celle de la crème hydratante essentielle de Trilogy.

Eau d’Aloe Vera, cocoglycerides, glycérine végétale, coco caprylate/caprate, cetearyl olivate, huile de Pracaxi, amidon de maïs, C10-18 Triglycerides, sorbitan olivate, cire naturelle à base de Mimosa/Jojoba/Tournesol, huile de Baobab, beurre de Cupuaçu, huile d’Inca Inchi, vitamine E, huile d’Olive, acide hyaluronique, extrait de graines de Jojoba, extraits de plancton marin, parfum naturel, gomme de xanthane (gélifiant naturel), carrageenan (épaississant à base d’algue), potassium sorbate*, dehydroacetic acid*, benzyl alcohol*, benzyl benzoate*, citral**, farnesol**, geraniol**, limonene**, linalool**

* conservateur agréé

Je l’utilisais parfois comme crème, après le démaquillage, en la réservant essentiellement à un usage nocturne pour m’éviter une tête de hibou au réveil. Il répond exactement aux promesses de la marque, mais ne suffira pas aux couennes qui sont du côté sec de la force – je ne parle pas de déshydratation passagère, pour ça elle gère.

Ensuite une couche de cleanance Hydra, et j’étais parée pour le plongeon coussin couette dodo.

 

Quand il me fallait plus, je dégainais le songe fleuri de Cattier.

Rien que le nom te donne envie de parader dans ton pyjama une pièce à tête de panda, de sortir tout ton stock de marshmallow pour te les enfiler un à un en couinant d’amour.

Cette crème de nuit est une tuerie.

Rien que la texture est un délice, un mélange entre une crème généreuse et un baume léger et fondant qui s’étale sans sourciller (le jour où une day cream sourcille, tu me phones).

La base est assez classique puis suivent l’huile de tournesol, des esters de jojoba (pour la doudouce), du beurre de karité (bombe de nutrition), une sorte de cire d’acacia/jojoba et tournesol (pour la protection cutanée), du squalane (hydratant), de l’huile de cassis (soulage les peaux sensibles, entretient la bonne hydratation de la peau), de l’extrait d’aloe vera (encore une petite touche hydratante), de l’huile  de tournesol (pour la texture), de l’extrait de romarin (tonifiant, antibactérien), entre autres.

Aqua, Caprylic/Capric Triglyceride, Glycerin, Helianthus Annus Hybrid Oil*, Jojoba Esters, Butyrospermum Parkii Butter*, Cetyl Alcohol, Glyceryl Stearate Citrate, Acacia Decurrens/Jojoba/Sunflower Seed Cera/Polygylceryl-3 Esters, Squalane, Polyglyceryl-3 Stearate, Cetearyl Alcohol, Cetearyl Glucoside, Hydrogenated Lecithin, Xanthan Gum, Ribes Nigrum Seed Oil*, Aloe Barbadensis Leaf Extract*, Helianthus Annuus Seed Oil*, Rosmarinus Officinalis Leaf Extract*, Bisabolol, Benzyl Alcohol, Sodium Benzoate, Tocopherol, Lactic Acid, Parfum, Geraniol, Limonene, Linalool.

Clairement, je suis incapable de l’utiliser tous les soirs, elle est trop riche pour ma peau (fallait bien lui trouver un défaut). A moins d’habiter dans une région au froid polaire, elle conviendra surtout en usage limité aux peaux mixtes, mais en abus sans frontières pour les peaux plus sèches.

 

Le matin, c’est la fête, je passe un petit coup d’eau nettoyante cleanance si besoin, puis je sors ma petite fiole jaune.

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Je vous avais déjà dit que Dr Hauschka faisait partie des marques que j’imagine être des sectes, avec des gourous qui se passent des pots de crèmes sous la table en chantant « ah ce qu’on va s’huiler la couenne ce swaaaaar ».

Hum.

J’ai fini par aimer l’idée.

Ils ont, dans leur gamme, un soin équilibrant censée « harmoniser les peaux grasses, et impures », on est sur un terrain bien grassouillet, avec une texture d’huile ni sèche, ni grasse. Un hybride.

CLAIREMENT, si tu n’aimes pas t’appliquer des sérums huileux, va regarder une vidéo de Norman, parce que mon discours va glisser sur tes mirettes.

Je ne suis pas DU TOUT de celles qui croient aux huiles foncièrement équilibrantes, j’ai toujours un peu eu l’entre-sourcils qui brille jusqu’au bout du naseau, parfaite rampe de lancement pour des poux qui voudraient se mettre au snowboard.

Donc, j’y suis allée avec des pincettes, une goutte, puis deux gouttes, maintenant j’en suis au stade de la lichette qui colore mon index en jaune. Ce sérum est typiquement une bonne affaire pour les peaux mixtes (les vraies, celles qui ne brillent qu’au centre), elle permet de réguler sans agresser à condition de bien nettoyer son visage quotidiennement (rajouter du gras sur du gras, ça empêche quoique ce soit d’accrocher, OKAY ?). Et surtout, il rattrape les pomortes dues à mon traitement anti-bubons.

En une application.

 

Dedans il y a une blinde d’ingrédients, mais on retiendra surtout l’extrait d’anthyllide qui permet de réguler/détoxifier/agir sur l’excès de radicaux libres. Suivent ensuite l’huile d’abricot (bonne pour le teint, doudouce cutanée), d’amande douce (adoucit l’épiderme), d’arachide (excellente pour les peaux sèches et abîmées), de l’extrait de carotte (boom la peau de bombasse) et de millepertuis (régulateur des petits bubons hormonaux), du calendula (pour calmer le feu du minois), du neem (purifiant et équilibrant), et de la jojoba (régulatrice de sébum), entre autres.

Liste d’ingrédients

Je l’aime. Parce qu’il y a 30ml et que ça durera vraiment une éternité (en un mois, j’ai même pas entamé 1/8 ème du flacon), qu’il donne un vrai coup de flash à la peau, avec un rendu de framboise aux grains tendus/dodus, gorgés d’eau. il régule assez bien (ne m’empêche pas rayonner, mais le sébum se pointe bien plus tard dans la journée). Et si j’ai des boutons occasionnels, il leur fait du bien en les dégageant gentiment à coups de batte de baseball.

Last but not least, sous la crème de jour ou mêlée à celle-ci (la cleanance hydra d’Avène, mon p’tit bébé d’amour), il crée un matelas épidermique parfait pour se maquiller, donc il ne faut pas attendre trois plombes avant de se tartiner de makeup.

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Pour finir, parce qu’un hiver sans masque n’a pas de sens, j’ai ressorti mes must have de la vie entière, à savoir mon masque hydratant apaisant d’Avène et le cool peel d’Environ.

Le premier, c’est le doudou-dis-donc des soirées où la peau a morflé, qu’elle ne tient plus droit, qu’elle est rouge et bleue, qu’elle dégage sur les pommettes, que toi-même, en ton for intérieur, tu ne sais plus quoi trouver pour la remotiver.

Le second, c’est mon booster d’éclat, ma fiole magique, mon masque secret pour avoir une superbe peau le lendemain – véridique, c’est le seul soin qui engendre des remarques du style « t’as l’air de bonne humeur aujourd’hui » ou encore « il y a quelque chose qui a changé, on dirait que t’es presque adorable ». Un trésor je vous dis.

 

A retenir

Matin : eau micellaire cleanance d’Avène / huile équilibrante Dr Hauschka / cleanance Hydra d’Avène
Soir : baume trilogy / savon peau intolérantes Avène / concentré anti-âge Seconde Nature / songe fleuri de Cattier ou cleanance hydra

ET basta tagada, un mix de douceur sur mes étagères. Tu vas commencer à voir que je suis dans la transition vingtaine trentaine, à traiter mes bubons tout en misant sur l’hydratation et un peu plus de nutrition. Ce n’est pas le temps qui veut ça, juste l’âge qui est ingrat.

Mais tant qu’on me prendra pour une gamine de moins de 18 ans, je me dis que les cosmétiques, c’est fantastique quand ça marche.

Ne pas boire. Ni fumer. Ni se droguer. Et avoir un excellent capital génétique aide aussi. UNE BONNE SANTE A TOUS MES CARIBOUS pour cette nouvelle année !

 

Des bisous les Caribous !
Huile Hauschkasonge fleuri Cattierconcentré anti-âge Seconde Nature, reçus par Sebio
Love and light de Lush, reçu par Lush
Pictures by Xavier Lejeune

Caribouland
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26 novembre 2015

Le trio de supermarché à petit prix

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Faut que je vous avoue : je suis de celles qui font un sitting dans le supermarché.

J’ai eu une époque « raaaaaah, je passe le bras derrière les produits de soin et je fais tout tomber dans le caddie, raaaaah, qu’est-ce que t’as mamie, ça te pose un SOUCIS ? ». A rester accroupie pendant des heures devant les gels douche même si l’employée du magasin doit réapprovisionner un étage au-dessus de moi, oui j’étais comme ça avant, j’ouvrais toutes les bouteilles de déo et je parfumais une allée de senteurs d’orchidée fraîche et d’Axe.

Juste pour voir quel était la meilleure odeur.

Quand on me perdait dans une grande surface, on savait où me trouver, j’étais toujours fourrée dans le rayon des wash-wash et tampons.

 

Puis je suis devenue un peu bégueule, parce qu’il y a cet embargo sur les produits à petit prix, que les gens veulent MIEUX prendre soin d’eux en achetant plus « responsable ».

J’ai quand même au fond de moi cette madeleine de proust qui dandine du popotin, m’appelle, me tente, j’ai toujours un aimant qui m’attire vers le centre névralgique de ce genre d’endroit.

Je reste une gosse qui découvre les cosmétiques pour la première fois, et parfois, je m’empêche de tourner les packagings. Pour ma santé mentale.

 

Le lait corps sous la douche huiles merveilleuses de Garnier

Apparemment, les belges n’ont pas eu la primeur sur la gamme corps de Garnier, on a vu la chose débarquer plus d’un an après, mais comme on est mou de la frite, on ne vous en tient pas rigueur.

J’avais reçu une gigantesque boîte qui contenait beurres corporels, huile, et crèmes à se badigeonner sur la couenne, le tout dégageant un arôme affreusement cocoonesque.

De chez eux, j’ai racheté sans faiblir l’Ultra-Doux au henné et vinaigre de mûre qui est mon favori ultime de tous les temps dans les shampoos de moyenne et grande surface  (oui je les ai quasiment tous testés, à part celui aux 5 plantes et le camomille – je suis brune, mais je l’aime quand même, les autres ne sont pas transcendants). Donc, il y a comme une persistance des flacons de la marque dans ma salle de bain.

Ce lait sous la douche n’est pas une tuerie, mais il est bien au-dessus de la flopée d’hydratants à se tartiner sous l’eau déjà passés sur mon body. Il a une odeur de yaourt doux trempé dans du miel, s’étale comme un petit bonheur et se rince sans soucis en laissant derrière lui un petit délice olfactif qui dure une journée.

Ca ne remplacera pas mes soins ultra-costauds pour le corps cet hiver, mais en top coat pour mon corporel, il est pas mal du tout.

 

Le Colour Care Conditionner de Dove

Hin hin, Dove addict ici.

Je me suis teint les cheveux chez le coiffeur lors de mon détour par la Pologne, début du mois. Autant dire qu’on a du lui mentir concernant le henné, sinon la madame aurait refusé de me peinturlurer les mèches.

J’avais de vagues souvenirs de perruque qui part dans un trip de frisottis à gogo quand on la laissait à l’abandon après ce genre de traitement. Du coup j’ai acheté cet après-shampoing avant de rentrer vers la Belgique.

JE DOIS DIRE que de tous les conditioner avec silicones que j’ai pu acheter, celui-ci obtient une petite gommette dorée : il n’alourdit pas, les cheveux sont comme de la soie (OMG, hyper doux, jamais vu ça), et surtout il les dompte.

Il ne faut pas spécialement avoir la fibre capillaire colorée pour l’utiliser, donc si tu n’as aucun problème avec une composition remplie d’agents filmogènes, il est à tomber.

Sans compter que je sens bon pendant plus de 4 jours avec ce petit soin. Roooh oui.

 

Le déo Dove Maximum Protection

La palme. LA PAAAAALME !

J’ai été un peu perturbée par un gel douche de chez Lush qui me donnait une vague odeur de fennec deux heures après m’être lavée. Je l’ai déjà remarqué : si rien ne change dans une routine, à part le nettoyant corps, c’est que OUI, va falloir mettre bébé dans un coin, y a un coupable tout trouvé.

En quelques années, j’ai du jeter comme ça une ribambelle de flacons parce que certains ne collaient juste pas avec ma chimie corporelle, et que, loin de moi l’idée de critiquer, si ça ne wash-wash pas bien, faut pas pousser bobonne.

J’ai trouvé ce déo pendant un de mes sittings, face à tous les tubes blancs, je me suis dit que j’allais tester un de ces maximum protection qui te promettent une longue vie sans puanteur. Tu me vois déjà venir, j’étais sceptique, mais j’ai quand même été jusqu’à la caisse.

Le bidule s’arme en tournant une roulette, en deux clics la crème monte sur le dessus et tu n’as plus qu’à te badigeonner gaiement le dessous de bras en chantant une bonne vieille chanson de Johnny. Tu le laisses sécher avant de t’habiller (pour ne pas avoir de traces blanches). Ils conseillent de l’appliquer le soir, et le lendemain matin, tu ne dois rien remettre, tu es partie pour 24 de nouba.

Ce déo est une invention merveilleuse.

 

Depuis que je l’utilise, je n’ai pas UNE FOIS du me sentir les aisselles pour être sûre de moi, il crée comme une sorte de patch occlusif duquel rien ne sort et complètement hostile aux bactéries. Je l’ai testé au boulot, après plus de 5h à aspirer, nettoyer les machines, monter et descendre les 3 étages, courir après le bus et rentrer chez moi en affrontant une montée à 90 degrés.

Je l’ai poussé dans ses retranchements pendant la soirée des blog awards, à suer de stress, de chaleur, mais rien n’a senti. J’ai sniffé tous mes habits après m’être déshabillée, on aurait dit une rose qui venait d’éclore.

Il a juste deux petits défauts : vaut mieux ne pas l’utiliser trop souvent, même s’il est super doux pour la peau, comme il a tendance à boucher la zone, il est assez résistant si vous n’utilisez que des gels douches sans sulfates. Et sa contenance aurait pu être meilleure.

Mais rien que pour sa tenue et la facilité d’utilisation (une application par jour, au soir), c’est mon petit graal à moi.

 

Of course, ce trio est directement issu de la cosmétique conventionnelle, mais je m’en bats le steak.
Laisse-moi savourer ma madeleine et errer dans les supermarchés comme un zombie assoiffé de sang, je ne suis pas si sectaire que ça.

Puis on a pas tous un budget de dingue, donc pour 5 euros par produit, c’est vraiment un bon plan.

 

Des Bisous les Caribous !

Lait sous la douche huiles merveilleuses Garnier, reçu par L’oréal
Le reste, acheté en grande surface.

 

Caribouland
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22 novembre 2015

Le cocooning d’une peau mixte sous traitement dermato

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Il a neigé.

J’ai levé la tête du mac hier, après un marathon d’épisodes de la dernière saison de Grey’s anatomy, et j’ai vu les plaques glacées sur mon velux.

NO WAY, chaussettes-pantoufles aux pieds (tout un concept du sexy-cosy, le sex-appeal en moins), j’ai trottiné pour voir ce qu’il se passait dehors.

A travers la fenêtre, j’ai observé les flocons danser dans le vent, cherchant la meilleure place pour se poser, les petits moutons blancs du ciel qui tapissent le sol d’une ouate qui va créer des problèmes.

 

Quand il commence à cailler, je souffre.

Pourtant je suis née en décembre, j’ai des caribous qui galopent dans mes veines, j’ai le sang chaud cacao crème fraîche, je devrais me délecter de la tendance givrée des arbres, tout ce que j’aime c’est m’engloutir le visage dans une masse moelleuse (les écharpes doudoux, y a que ça de vrai) et tracer mon chemin.

 

Depuis deux semaines, j’ai commencé un traitement anti-acné (un gel antibio + rétinoïdes, une bombe anti-buboniaux).

Le côté absurde de ces soins c’est qu’il vaut mieux les appliquer en hiver, quand le soleil s’est barré sous les tropiques, pour moins craindre le combo « coucou, marche entre les UV sinon tu vas te choper des taches de dalmatien ». Ca m’expose au risque de finir comme une lépreuse de seconde zone, la peau qui pèle jusqu’au derme au moindre coup de vent.

Sans parler du fait que le moindre écart transforme une séance maquillage en zone de guerre, à rattraper les amas de pigments par-ci, à retirer les pomortes par-là à la pince à épiler parce qu’on a TOTALEMENT la flemme de se démaquiller pour se plaquer un masque et attendre que le terrain s’aplanisse.

La goumiche en avait marre. La goumiche a agit.

 

Les crèmes nuit/jour

A l’époque où j’ai dégainé l’épiduo gel, j’avais du mal à doser le schmilblick et en une nuit top chrono, j’avais dessiné une plaque rouge sur mon menton en lançant des « ah aoutch ah ça pique! ».

Ceci est la conséquence directe d’une Mona qui, dans la salle de bains, se dit qu’elle va mettre plus qu’une noisette – pour que ça agisse un peu mieux/plus vite/plus fort.

Crois-moi, si le dermato dit d’en mettre très peu, tu n’exagères pas.

DSC_3127Bref, j’avais du aller à la pharmacie, supplier pour qu’on me donne une crème qui puisse contrer le désert installé sous ma bouche, et la gentille dame m’avait donné un échantillon de clean-ac, l’ancienne version du nouveau cleanance hydra.

J’ai regardé la composition des deux : à part le fait que dans l’hydra, on retrouve une pointe de glycérine et d’eau en plus en milieu et fin de liste, la formule est sensiblement la même.

On trouve de l’eau thermale Avène (apaisante), de l’huile de carthame (émolliente et fine, suivie d’autres ingrédients adoucissants), de la glycérine donc, un silicone et un polymère perdus en fin de compo (pour la texture), entre autres.

Avene Thermal Spring Water (Avene Aqua), Carthamus Tinctorius (Safflower) Seed oil (Carthamus Tinctorius Seed oil), Sucrose Stearate Caprylic/Capric Triglyceride, Myreth-3, Myristate, Peg-12, Butylene Glycol, Pentaerythrityl Tetracaprylate/Tetracaprate, Glycerin, Dimethicone, Cetyl Alcohol, Acrylates/C10-30 Alkyl Acrylate Crospolymer, Bht, Bisabolol, Caprylyl Glycol, Disodium EDTA, Fragrance (Parfum), Phenoxyethanol, Sodium Acetate, Sucrose Distearate, Triethanolamine, Water (Aqua), Xanthan Gum, Zinc, Gluconate 

 

Elle est vraiment basique, ultra apaisante et je la préfère de loin à l’hydrance légère au niveau de la texture. Je pourrais juste me contenter d’un hydrolat puis d’une huile végétale par-dessus pour contrer la sécheresse, mais l’eau d’Avène a un effet incomparable sur ma peau quand elle boude.

Je l’utilise essentiellement le matin, mais en mode d’attaque, on peut aussi s’en tartiner le naseau le soir, ça remet très vite la bouille sur pieds.

 

La crème de nuit, CA, c’est une découverte.

A la base, la gamme physiolift se vend comme « anti-âge, contre les rides installées et la perte de fermeté », quand la façade commence à craqueler et qu’on se situe entre l’âge moyen et l’âge mur.

J’ai 28 ans bientôt, je me fous des barrières, j’ai vu qu’il y avait du du rétinaldéhyde dans la popote (j’y réagis très bien, excellent anti-âge), de l’acide hyaluronique (pour plumper la surface), et un extrait d’algue brune (anti-oxydante puissante, cicatrisante et assouplissante cutanée). La base quant à elle est essentiellement composée de silicones et d’eau thermale Avène.

Liste ingrédients

 

Très honnêtement, au test du naseau, c’est une catastrophe. Elle a cette vieille odeur de produit un peu ranci, bien loin du parfum frais des produits cleanance que J’A-DORE.

Mais son effet est impeccable, c’est un fer à repasser les pores, le lendemain la peau est rebondie et sans trace de fatigue, donc j’imagine qu’appliquée sur une peau aux rides assez jeunes elle conviendra à la perfection.

Moi je l’utilise surtout pour son boost sur le teint et l’éclat qu’elle procure, parce qu’au niveau des sillons, je ne suis pas bardée, preuve en est qu’on me demande encore parfois ma carte d’identité à la caisse du supermarché quand je veux acheter du vin.

Je le prends un peu mal, mais je me soigne.

 

 

Le masque hydratant

Je crois que ce masque est sur ma wishlist depuis des plombes, introuvable en Belgique alors que le reste de la gamme à l’iris s’étale sur les étagères du Di en me narguant gentiment.

Je l’ai donc directement mis dans mon panier quand j’ai été chez Mademoiselle Bio lors d’un détour par Paris.

 

Il est impératif de s’hydrater la peau, même si on dit souvent que plaques sèches riment avec nutrition, la bonne dose d’eau permet de mieux cicatriser, tout ce qu’on recherche quand on passe par le rouleau compresseur d’un traitement anti-acné.

 

Dedans on trouve : de l’eau, de la glycérine (hydratante), de l’alcool (comme pour sa comparse, la crème à l’iris, ici il permet de disperser les actifs), de l’hydrolat d’hamamélis et de la jojoba (rééquilibrants cutanés, astringents), de l’huile d’amande douce (souplesse), de l’extrait de concombre (émollient), d’iris (hydratant foufou), entre autres.

Water (Aqua), Glycerin, Alcohol, Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Distillate, Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil, Glyceryl Stearate SE, Lysolecithin, Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Algin, Cucumis Sativus (Cucumber) Fruit Extract, Iris Germanica Root Extract, Betula Alba Bark Extract, Hectorite, Fragrance (Parfum)*,Limonene*, Linalool*, Citronellol*, Geraniol*, Citral*, Eugenol*.

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Je suis en admiration devant ce petit tube, parce qu’il est bio, simple, efficace, qu’il s’applique comme une crème et que malgré les 30ml, il ne se vide pas trop vite (il en faut peu pour satisfaire son minois).

Je le laisse souvent poser plus de 20 minutes puis je le rince bêtement à l’eau.

Il repulpe sans effort aucun et sans boucher les pores, et j’ai la couenne dodue comme une framboise pendant une bonne journée, donc pour 12 euros, il vaut largement le coup.

Y a pas grand chose d’autre à dire dessus.

 

L’huile/la crème huile

Là, on rentre dans la catégorie de la grassouillette, qui glisse comme un hot dog dans son pain sauce moutarde, du chargé en lipides et nutriments.

De base, je dirais qu’il faut au moins un sérum huileux et une crème de massage quand on a la peau déshydratée et sèche (oui c’est pas pareil).

Parce que le premier jouera le rôle d’un soin multi-usage dont on rajoutera une ou deux gouttes dans la crème de nuit ou qu’on fera slider sur les joues pour les tonifier après une bonne douche relaxante. Et la deuxième nous servira quand on veut passer plus de temps à se triturer l’escalope devant une bonne série.

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Je pense que Karmameju me veut du bien, parce que je n’ai, jusqu’à présent, jamais été déçue par leurs produits. Le sérum smoothe sent exactement la même odeur que leur calming cream 02, je me cite :

« Au premier usage, j’ai été enveloppée par la plus parfaite des odeurs, plutôt inattendu dans une crème pour peau réactive (qu’on préfère sans fioritures) : je connais enfin le parfum du cocooning – pourtant il n’y a pas de fragrance de synthèse dans la composition, TU VOIS QUE CA EXISTE du naturel qui sent le bonheur. »

Cette fragrance est sûrement la plus apaisante de tout ce que j’ai pu tester dans ma vie, sans qu’on ait du surdoser l’huile essentielle de lavande (pourtant reine dans le monde du skincare pour personnes stressées). Non, ici, c’est une sensation unique.

 

Dedans il y a : de l’huile d’amande douce, d’olive, de coco, de calendula et de la lavande (combo douceur et anti-rougeurs), de l’huile de grenade, de camélia et d’églantier (antioxydantes et régénérantes), d’argousier (améliore la circulation, répare les peaux endommagées), d’onagre (anti-âge), de l’extrait de romarin (purifiant, anti-bactérien), du géranium et du santal (astringents et cicatrisants), de la rose (éclat du teint), encens oliban (excellent sur les peaux sèches), de la camomille (encore un ingrédient calmant), de la callophyle (tonifiante, dégonfle les visages dont la lymphe dort), entre autres.

Prunus amygdalus dulcis (sweet almond) oil, olea europaea (extra virgin olive) oil, cocos nucifera (virgin coconut) oil, calendula officinalis (calendula) flower oil, ºlavandula angustifolia (lavender), punica granatum (pomegranate) seed oil, genus hippophae (sea buckthorn) seed oil, rosa canina (rosehip) fruit oil, camellia oleifera (camellia) oil, oenothera biennis (evening primrose) oil, rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract, ºcymbo- pogon martini (palmarosa), ºsantalum album (sandalwood), ºanthemis nobilis (chamomile), ºrosa centifolia (rose absolute), ºboswellia sacra (olibanum), ºpogostemon cablin (patchouli), callophyllum inophyllum (tamanu) oil, ºmatricaria chamomilla (chamomile blue). ººgeraniol, ººcitronellol, ººlimonene, ººcitral, ººlinalool, ººeugenol, ººfarnesol. /ºNatural essential oils, ººpotential allergens.

 

Ce soin coûte 60 euros, mais il y a 40ml de produit et rien qu’à voir tout ce qui le compose, on est face à une bombe naturelle.

Je l’utilise le plus souvent après le nettoyage, le soir, parce qu’il couvre la couenne d’un plaid réconfortant au possible, et que son parfum donne envie d’aller se coucher de bonne heure.

Deux-trois gouttes, pas plus, et je suis au nirvana cosmétique.

 

Quand j’ai envie de masser, alors là, c’est un tout autre programme.

J’avais reçu il y a quelques temps la nouvelle crème huile nectar de 8 fleurs de Darphin, marque dont je n’ai jamais testé aucun produit.

Parce que c’est de l’aromatique de parfumerie et que ce genre de catégorie m’interpelle assez peu (on est dans le même réseau que Sisley, Décléor, etc.). Bah dis, je mets tous mes a priori de côté, dans le style cocooning ultime par une texture grassouillette, c’est du haut niveau.

Je n’ai absolument aucune idée de ce qui compose réellement ce petit pot, j’ai eu beau chercher sur le net, pas moyen de mettre la main sur la liste d’ingrédients, j’ai juste trouvé ça :

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Source sur image

C’est le sleeping mask à la française, bien plus riche que ce que j’ai l’habitude d’utiliser, mais je ne sors ce genre de soin de ma besace qu’une fois par semaine en moyenne.

Il sent bon bon bon, je masse une petite noisette sur l’entièreté de ma bouille pendant 5 bonnes minutes, puis je reprends une lichette que j’étale sans faire pénétrer sur les zones qui sont plus sèches (menton, haut des pommettes, entre les sourcils), et je laisse poser pendant la soirée. Une fois que je vais dormir, j’enlève l’excédent s’il en reste.

Le lendemain, tu rends Cendrillon et Blanche Neige jalouses, c’est velouté sous les doigts, les traits sont reposés et surtout plus aucune zone de pomortes.

Un must – qui coûte une blinde (80 euros en moyenne), mais c’est bientôt les fêtes, du coup je tombe LIMITE à pic pour que tu rajoutes des petits goodies à ta wishlist.

 

Vwala.

Je ne fais pas dans la demi-mesure ce mois-ci, je me suis dit que quitte à suivre un traitement, autant que je me concentre sur du costaud pour bien équilibrer la balance.

La crème hydra, je vous la recommande fortement si vous cherchez une crème de base pour endiguer la sécheresse, le reste des produits, c’est comme la cherry on the cake, ils ne sont pas indispensables mais fortement recommandés.

Je passais juste par là.

Hin hin.

 

Des bisous les Caribous !

Sérum soothe 02 Karmameju reçu par Kroonen & Brown
Cleanance hydra achetée en parapharmacie, le baume Physiolift reçu par Avène
Weleda masque hydratant à l’iris, acheté chez mademoiselle bio
Crème huile nectar aux 8 fleurs Darphin, reçue

Caribouland
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16 novembre 2015

C’est déjà nowel

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J’avais envie de couleur depuis deux jours. De faire contraste avec le gris qui nous mord les jarrets.

Des témoins de Jehova frappent chaque année à ma porte et ce matin ça n’a pas raté, j’ai sauté du lit en pensant recevoir un colis, top pendouillant sur les boobs, pantalon moche sur les guiboles

« oui bonjour c’est pour quoi ? »

Le gars avait déjà  les dépliants en main, prêt à dégainer son discours à la ramasse, essayer de me rallier à sa cause, sa secte, son entourloupe de maladouf.

Il me demande si je cause en néerlandais, je lui réponds que je parle toutes les langues du pays mais que je viens de me lever à cause de lui, et que je n’ai vraiment pas envie de papoter illumination divine à 9h pétantes.

Moi et les réveils en sursaut, c’est une histoire à me faire râler pendant une journée entière, je rumine comme une vache en plein champ, la croupe tressautante, l’humeur au ras des pâquerettes en m’empiffrant de chocolat.

Pour diluer l’aigreur dans le sucre.

 

J’ai fait de gros efforts, pour ne pas l’envoyer paître, rester amicale. Il a du voir que je pensais à énucléer ses mirettes, trouver une courgette pour la lui mettre où je pense.

Oui, quand je suis énervée, j’ai du mal à me calmer.

 

Pour ça que j’aime mon blog, écrire, me tartiner la couenne et me maquiller. Au moins, personne n’a rien à dire sur ce que je bidouille.

Je suis remontée chez moi, j’ai viré mes guenilles, je me suis habillée (paraît qu’il ne faut pas rester en pijama all day long, ça coupe le rythme quotidien), et j’ai joué avec un colis reçu vendredi.

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L’oréal a sorti toute une gamme de noël, avec des trucs qui brillent en veux-tu en voilà :

  • deux mascaras féline volume million lashes : un black et son top coat vert pailleté pour aller avec ta tenue de mère Nowel
  • trois liners master ink Gemey Maybelline : un matte, un satin et un glitter (le matte est celui qui se démaquille le mieux, les deux autres s’accrochent comme des sangsues)
  • plein de vernis pour être raccord avec son sapin et ses boules
  • un enlumineur de teint golden glow (pow pow pow)
  • un color riche en red passion 297 (donne envie de plaquer ses lèvres sur les vitres, ça, pour dessiner une mosaïque de bisous)
  • et un quad jungle jade dans des tons verts-bruns, tout ce que j’aime

 

Me suis pas foulée, tu comprendras que la femme tendue comme un piquet de tente n’a pas envie de se compliquer la vie.

Le combo parfait liner – bouche rouge ne m’a jamais transcendée (sur moi), mais ce matin j’ai réussi à tout mettre sans bavure, d’un trait, comme une reine des pigments.

De l’enlumineur sur le haut des joues, la ligne noire sur les paupières, une touche du mascara féline qui donne un effet faux-cils tellement chou (les pwals fins mais aériens).

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Oui j’avoue, je suis assez fière de moi, mais surtout, des lèvres peps comme ça, ça met le monde entier de bonne humeur.

Faites péter les couleurs ce mois-ci, pour les gens du métro, le passant, le boulanger, la fille du café, les clients, pour qu’on sourie un peu en vous voyant dans la rue, et effacer les sautes d’humeur et la poisse de ces derniers jours.

La vie continue, mais c’est encore mieux si on la rend aussi éclatante qu’une lessive avec Mir Color.
Make your lips pop !

 

Des bisous les Caribous ! 
Tous les produits reçus par L’Oréal, merci 🙂
Collection Extravaganza

Caribouland
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10 novembre 2015

La visite chez les rois des boutonniaux

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Parfois, il faut savoir admettre ses limites.

Je reçois des mails de personnes qui me demandent conseil concernant des situations qui ne sont pas de mon ressort (je n’ai pas fait d’études d’esthétique, j’ai tout appris par moi-même, mais je n’ai pas de diplôme pour cette spécialité).

Je suis tiraillée, ne peux pas dire plus que « cette crème ou ce nettoyant soulageraient la zone », mais la plupart des gens veulent du radical.

Ne plus avoir de cicatrices en 2 jours, éradiquer un bouton dans le même laps de temps, se débarrasser des noirauds sur le bout du pif en deux coups de cuiller à pot.

 

La peau ne fonctionne pas comme ça, elle est lente comme l’arrière-train d’une tortue centenaire.

Il faut savoir accepter les lois de la nature, comprendre que des taches peuvent mettre jusqu’à un an pour seulement s’estomper, qu’un nez qui produit du sébum à outrance sans dégager la sortie vous bardera toujours de points noirs, qu’il n’y a pas de miracle.

Le plus dur pour quelqu’un qui souffre d’acné kystique comme moi (tout localisé sur le menton), c’est d’admettre qu’à partir d’un certain moment, j’ai besoin d’aide (c’est mon petit côté « alcoolique qui refuse d’aller aux AA »).

 

Il y a deux semaines, j’ai pris sur moi – comme une grande, et je suis retournée chez le dermato.

 

Les règles d’or de la visite 

  • bien expliquer le problème
  • ne pas sur-estimer l’acné (je te vois déjà évaluer la surface acnéique comme si tout le terrain était miné alors que tu n’as que deux malheureux boutons sur la joue)
  • y aller avec le visage démaquillé si possible
  • expliquer ses antécédents (les traitements déjà suivis, ceux qui marchaient bien)

 

J’ai raconté à la femme que j’avais un petite cargaison de pustules, que ça venait par cycles et que c’était situé sur le menton, principalement. Elle a dit que c’était sûrement hormonal, j’étais d’accord jusque-là.

Puis elle a voulu me parler de Roaccutane, le zigouilleur de bubons dégueulasses, quand la dimension du problème est gigantesque et sans issue.

J’aurais été ado, naïve, en pleine crise de confiance en moi, j’aurais suivi ses conseils, gobé les pilules, histoire de dégommer ce qui me bouffe le bas du visage.

Mais je n’ai que 4 ou 5 poches de kystes récalcitrantes, je n’ai pas d’acné active sur le reste de ma bouille (les vrais boutonniaux, j’en ai qu’un ou deux par mois, that’s it), je ne suis pas spécialement sujette aux points noirs (à part quand j’utilise une crème trop grasse).

 

Donc, très honnêtement, j’étais choquée.

Parce que ce qui est radical est souvent la norme quand on a « un problème », qu’on veut essayer de « faire au plus vite parce qu’on en a marre ». J’ai la chance d’être patiente, en terme de soin de la peau, de plus ou moins bien vivre mes kystounays quand j’en ai (ça fait mal, c’est moche, mais je ne suis pas bardée de la raie des fesses au front) et de me connaître assez bien.

Je me suis un peu battue avec elle, j’ai dit que le peroxyde de benzoyle avait bien fonctionné à un époque, et que je préférais quelque chose à appliquer en externe.

Elle m’a alors prescrit une crème aux antibio et vitamine A. Et j’étais contente.

 

Il faut bien comprendre que même une routine impeccable (chimique ou naturelle), qui ne comporte que des + – comme dans ma théorie du +/-, ne peut pas tout résoudre. C’est un peu comme s’occuper d’une façade sans colmater une vilaine brèche, à un moment, elle se verra comme une verrue qui danse la samba.

Mais ne vous faites pas entuber.

Observez-vous bien dans le miroir.

 

Et n’acceptez pas des traitements violents à moins d’être un cas extrême. Il y a très peu de gens qui sont concernés par une acné sévère, la plupart ne devraient se contenter, comme moi, que d’une crème spécifique à appliquer chaque soir. Et pourtant, certains dermatologues ont encore le raccourci facile en voulant refourguer un médicament non adapté à mon cas.

Quatre kyste sur le menton ne valent pas, à mon sens, un tour en kayak avec Roaccutane.

Est-ce qu’on amputerait quelqu’un pour un bleu sur la jambe ?

 

Quoiqu’il en soit, j’ai bien fait d’insister, ma peau va déjà mieux depuis que j’applique mon gel traitant, et je retrouve les joies de devoir compenser les plaques sèches avec un soin plus riche que d’habitude.

Manquerait plus qu’il commence à cailler et je pourrai alors me choisir un soin hydratant dans le rayon beurre du supermarché.

 

Si vous êtes dans le même cas que moi, trouvez-vous une routine stable, et essayez de remonter à la source du problème. Et si votre dermatologue vous propose Roro pour trois bubons, suivez mon regard.

Faut pas déconner avec sa couenne, Mireille.

 

Des bisous les Caribous !
Mona

Caribouland
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