16 juin 2015

Just relax, breathe, sleep

relaxx

L’autre jour, je voulais m’acheter un parfum.

J’avais besoin de prendre l’air après une semaine de boulot, de faire un tour en ville, de voir les gens presser le pas sur le pavé brûlant, le temps était lourd et épais comme un cheesecake au speculoos, une pâtisserie bien coulante.

 

J’ai pris le métro, puis sur moi quand j’ai vu que deux stations étaient en travaux – typique. Petit détour par le bus qui accueille des gens déboussolés, trente fois la même question « vous allez bien vers Delta ? ». Je sens que le conducteur va finir par s’énerver mais il calme ses nerfs sur la route, les tournants se prennent secs, les gens tombent en rouspétant.

Même derrière mes lunettes de soleil, je sais que je suis comme une éponge, que d’un moment à l’autre, la misère d’autrui va me prendre pour cible.

Une maman monte avec sa poussette et trois poussins, ils pépillent sans faiblir, les gosses miment des moulins à paroles/cris/gloussements, une ribambelle bruyante qui se cogne à chaque mouvement brusque du véhicule.

Je compte en moi-même « plus que deux arrêts, plus qu’un arrêt ». Je saute hors de la carlingue, met le plus de distance possible entre les passagers lents et les oisillons qui fanfaronnent.

 

En boutique, on ne me vend pas le flacon que je veux, on m’incite à sentir un autre jus avant de me décider – toujours essayer avant d’acheter.

Je passe par Senteurs d’Ailleurs pour avoir un aperçu de la fameuse « Eau D’hiver » de Frederic Malle, rien ne me transcende, on me colle pour la énième fois Ambre Sultan de Lutens sous le nez, j’ai du mal à l’aimer, c’est l’Ambre Précieux du Maître Parfumeur & Gantier qui ravage mon coeur dans ce domaine-là.

Gentiment, en moins d’une heure, j’ai rencontré trois obstacles. Celui du trajet, celui d’un achat tombé à l’eau, et d’une senteur que je n’apprivoiserai jamais.

 

Sans compter l’énergumène qui me saute dessus en pleine rue pour savoir si mon niveau de développement personnel me comble, je lui répond « de quoi je me mêle », la discussion dure 10 minutes. Non je n’achèterai pas ton livre, oui je vais bien, mais mieux sans ta voix mielleuse de type tout droit sorti d’une secte. Il insiste, je deviens cynique, ils ont quoi, tous, aujourd’hui ?

Je rêve de deux portes de sortie : la fuite, et ces petits plaisirs maison qui gomment les défauts du tableau pour ne garder que les bons moments d’une journée, j’ai repris le chemin vers chez moi, sans traîner, avec hâte.

 

RELAX – BREATHE – SLEEP
fujiLe parfum est sûrement, sur cette terre, la seule chose qui me calme immédiatement. N’importe lequel, pourvu qu’il me plaise, me bouffe l’esprit, m’enivre, me chatouille les narines.

Chez The Body Shop (où je traîne mes patounes un peu plus que de raison, mais j’ai ma logique), ils ont gaiement développé une gamme au thé vert; typiquement le genre de senteurs qui s’apparente à « des chiottes qui sentent bon » dans mon esprit – donc à tenir loin de mes naseaux.

 

Ils laissent souvent des stands à l’avant du magasin, pour que les gens se servent et se tartinent, j’avais pu m’en vaporiser sur le poignet lors d’une virée shopping, pour voir si on était dans le frais banal, la sueur des aisselles de Monsieur Propre.

J’ai vite fermé mon clapet : de tous les flacons sur leurs étagères, c’est celui que je trouve le plus réussi – pas par élimination, je précise. Ils vendaient la déclinaison gel douche, gommage et  beurre corporel, j’ai directement pris l’eau de cologne pour pouvoir en profiter comme bon me semble.

 

Ce qui me plaît TELLEMENT en lui est le rappel d’une odeur que j’ai souvent cherchée dans les sprays de ce genre de boutique. J’avais du craquer pour une bouteille de ce type il y a quelques années, parce que rien qu’une vaporisation légère m’émoustille les sens à chaque fois (oui oui, avec la danse de l’anguille qui va avec), comme une rencontre qui a déjà eu lieu et ne me lasse pas.

La tenue est inégale, bien meilleure sur des vêtements que sur la peau, et il sert excellemment bien le rôle de parfum d’ambiance à minuit, quand la chaleur retombe.

L’Eau de Cologne Fuji Green Tea™ s’ouvre sur la bergamote citron en note de tête, sur un coeur de thé vert et un fond de fleurs blanches et de romarin aromatique.

Un peu de jasmin et de violette aussi (pas détectable pour moi), on se croirait la tête dans des feuilles de thé vert à prendre du bon temps dans un spa, à se rafraîchir l’esprit, les pieds trempouillant dans un jacuzzi. J’adore ça, tu vois.

 

tao mix

En général, pendant ce genre de journée, je m’anesthésie complètement du reste du monde, j’enchaîne les épisodes d’une série – sans pause, avec des pims – je termine de remplir mon agenda, je range consciencieusement mon espace de vie, je dégage les feuilles mortes de mes plantes (c’est toujours mieux que de colorier dans un bouquin de mandalas pour adultes – chacun son cheval), des tâches inutiles mais qui remplissent complètement l’esprit.

Sachant que je suis une geekette de première, j’ai déjà testé pas mal d’applications pour me relaxer – m’endormir, mais il y en a qu’une qui me suit sans faute depuis deux-trois mois : la bien nommée TAO MIX.

trio tao mix

Comment ça marche :

  • En gros il s’agit de « mixer des sons » relaxants selon nos goûts : rien de révolutionnaire sur le papier, mais c’est déjà le choix qui m’a plu et convaincue de passer à la version complète (JE NE PAIE JAMAIS mes applications d’habitude)
  • là où ça devient intéressant : on peut combiner plusieurs sons (jusqu’à 10 dans la full option), et les agrandir indépendamment les uns des autres pour avoir plus d’intensité du bruit de criquet et moins de pluie – c’est un exemple, totoche
  • cerise on the cake : le petit rond blanc sur la première photo peut se régler pour qu’il se balade dans l’écran, on a donc droit à une ambiance totalement évolutive selon l’endroit où il se trouve, comme si on passait vraiment d’une atmosphère à une autre (la vitesse du bidule est réglable)
  • on a aussi un timer pour que ça s’arrête après un temps donné et une possibilité d’enregistrer les ambiances, pour les garder en mémoire, et un bouton pour qu’il génère pour vous un mix si vous manquez d’inspiration

 

Autant te dire que mon mix préféré est marche en forêt/oiseaux dans la forêt (oui je suis très woody girl)/petite rivière, mais j’ai aussi un faible pour feu de camp/criquets/chouette. Parfois je le règle sur café quand je bosse, pour reproduire l’ambiance d’un bon petit resto-bar chez moi.

Les possibilités sont – presque – illimitées et n’importe qui pourra trouver son bonheur, je l’utilise surtout avant de m’endormir, en un bon quart d’heure, c’est plié, je suis dans les bras de Morphée sans grincer des dents.

S’il ne fallait citer qu’un point négatif, ce serait le manque d’une option réveil pour pouvoir sortir du sommeil calme et serein, mais c’est juste un détail (cherche la bêbête, cherche).

 

J’ai d’autres tours dans mon sac pour garder mes petons tendus vers le ciel, comme la bougie allumée, été comme hiver, le bon gros bouquin sur la kobo qui occupe mon esprit à 150 % (non mais LIS Le Passage de Justin Cronin), les 10 000 onglets ouverts sur le mac en mode « recherche intense dans la carcasse de gougeul », les coups de fil qui amènent un sourire, les petits messages glissés par-ci par-là pour moi, les listes de projets et d’envies.

Sans oublier le spray « bonne nuit ».

 

Je pense que pour éviter de manger le quartier entier par rage parce que tout le monde est décidément trop con (y a que l’humeur noire qui rabaisse le niveau intellectuel des gens), le mieux reste l’isolement, la tactique de l’ermite qui focus sur lui-même pour mieux se recentrer.

Et s’éviter des représailles parce qu’autrui n’aura pas compris que ce n’était pas « ton jour ». Behave, be cool, et mange des moules, tu seras moins casse-nouilles.

 

Des bisous les Caribous !
Application TAOMIX

Caribouland
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13 juin 2015

Le crémage de couenne corporelle pour les paresseuses à la peau sèche

Ca sert à rien de te cacher, je te vois, t’as la peau de croco, ça vole comme des copeaux de parmesan chaque fois que tu touches ton épiderme, même la voisine a remarqué que ça tapissait le sol à ton passage, HAUT LES MAINS FOFOLLE !

Je ne suis pas là pour critiquer (peau-de-merdouille represent), ni pour juger, ni pour guider tes mains dans la salle de bain (grand dieu non).

Juste pour apporter ma petite brique à ton mur de souffrance et t’aider à un peu élever le débat : tu as la couenne catastrophique, mais tu es paresseuse.
Je le suis aussi, pourtant j’ai le corporel lisse et soyeux comme un plaid Ikea – celui qui coûte cher.

Viens, suis-moi.

 

ETAPE OUANE : A LA DOUCHE

doudouche

Quand on est une lazy du soin corporel, il faut, à chaque étape des soins, miser sur ce qui est ULTRA hydratant. Comme la plupart des gens ont la peau sèche, le marché est saturé de « crème de bain enrichie en bidules huileux pour swinguer comme un babouin ».

A ce stade-là, tu agis selon tes envies et ton budget : Le petit marseillais et Nivea proposent certains produits qui valent vraiment la peine (la nouvelle gamme hypoallergénique pour l’un, l’huile de douche jaune basique au bouchon bleu pour l’autre), mais le mieux est d’aller fouiner en magasin bio pour ne pas se gourer.

 

Vu ma situation, j’ai plutôt tendance à posséder plusieurs nettoyants pour :

  •  ne pas m’embêter : je suis INCAPABLE de n’avoir qu’un seul gel douche, en posséder 10 000 à moitié remplis c’est funky, on apprend à faire DES CHOIX et donc à être moins « je-m’en-foutiste-de-son-squelette »
  • répondre aux besoins du moment : l’autre jour, j’ai encore subi une crise de gratouille suite à une balade avec le dog, résultat, j’ai été vers le non parfumé du panier, à savoir l’huile de douche Xeracalm d’Avène, pour bien calmer sans irriter
  • tester ce qu’il y a de mieux et trouver des basiques : encore ma recherche de l’idéal

 

Il faut surtout miser sur ce qui contient : de la glycérine, des huiles végétales entières de préférence qui font de formidables agents adoucissants (huiles d’amande douce, miel, beurre de karité, huile de coco, avocat, noyau d’abricot, lait d’avoine pour les plus courants). L’idée c’est de ne pas faire une fixette sur le tensioactif majoritaire, tant que la balance d’ingrédients émollients est équilibrée.

Un bon nettoyant, c’est déjà gagner du temps et s’éviter une sécheresse inutile.

Si vous n’avez vraiment pas une seconde, et avez un rendez-vous urgent avec Starbucks (pour combattre les cernes), tout ça couplé à une de ces flemmes incroyables dont on entend parler que le dimanche, l’astuce de quelques gouttes de grassouillette dans le gel douche lambda devrait déjà faire son petit effet.

 

ETAPE TOUH : LE GOMMAGE

gommage

Grande pratiquante du dry skin brushing, je n’ai pas pour autant lâché les gommages.

Parce qu’ils permettent de vraiment porter l’attention sur soi, sur son corps, le plaisir de masser les grains et les sentir rouler sous la paume des mains est toujours aussi jouissif. Puis, je ne considère pas le brossage du body comme un scrub, mais plutôt comme un soin drainant. Qui gomme un peu. BON OKAY.

 

Dans cette catégorie, je recommande FORTEMENT les biphasés : avec une partie huileuse et une exfoliante (sous forme de grains de sucre, ou sucre/sel, ou encore marc de café), à fabriquer soi-même si vous êtes téméraire – ça prend deux secondes à tout casser, ou à acheter déjà préparé pour vous.

L’avantage d’un gommage riche en huiles, c’est qu’il va permettre à l’épiderme de profiter d’un film, qu’on pourra encore masser au sortir de la douche.

Donc Totoche n’aura plus qu’à s’essuyer, masser un peu si le rendu gras te dérange trop, et POUF, tu peux déjà t’habiller, le corps bien protégé comme du lait dans sa noix de coco. Lazy dream.

 

ETAPE TRUIE : A LA CREME

cream

Après, il existe le monde de la crème, la vraie, la grasse ou la fluide, celle qui hydrate en légèreté ou mime l’effet d’un manteau de peau.

 

Trois options pour celles qui sont vraiment des grosses larves :

  • avoir chez soi un mélange d’huiles végétales en spray à sproutcher un peu partout sur le corps encore humide (pas trempé) – masser
  • se passer une barre de massage (type celle chez Lush) sur le corps quand on est encore dans la cabine de douche, repasser sous l’eau, puis sortir de là en tamponnant avec une essuie. Enfin, faire pénétrer les résidus gras sur le corps (ça va très vite !)
  • choisir une formule qui pénètre rapidement et l’appliquer comme suit : une à deux pompes qu’on étale à la verticale sur les jambes, une touche sur le ventre, deux sur la poitrine, une sur le dos et deux pour chaque bras. Puis étaler vite vite vite – préparer les « doses » directement sur les zones du corps rend le moment moins pénible, y à plus qu’à tout répartir – puis c’est drôle de se voir quadrillé de crème dans une glace

Aussi, il n’y a pas de miracle, une peau mal nourrie ou hydratée, c’est une peau qui ne va pas être agréable à palper. Plus tu t’astreins à une routine de crémage, plus le terrain sera souple et agréable au toucher.

Donc oui, plus tu te crèmes, plus tu as envie de te crémer. CQFD.

 

ETAPE FORE : LES TIPS EN PLUS

Pour ne pas pousser la paresse trop loin :

  • disposer ses soins à portée de main. Donc ne pas mettre le flacon d’Hydrator ++ dans la chambre, mais près de l’essuie ou sur un meuble à côté de la douche ou du bain
  • ne pas voir la chose comme une corvée : il y a ENORMEMENT de gens qui ne s’hydratent que le visage. Donc peut-être 5 à 10 % de leur surface corporelle. Autant dire que cela ne sert à rien, dans 20 ans tu auras le visage pulpeux mais le corps ridé jusqu’à la moelle. Beau ça.
  • l’huile c’est la base : l’appliquer sur peau humide rend la glisse plus simple, c’est ce qu’il y a de plus rapide pour renforcer la couenne

 

IL EST EVIDENT qu’on ne change pas ses habitudes du jour au lendemain, mais c’est pour contrer le comble du « j’ai la peau sèche, mais je ne la nourris pas, mais j’ai la peau sèche » que j’ai voulu donner quelques trucs.

L’autre jour je postais cette magnifique photo de mes jambons qui avaient doublé de volume, les gourmes magnifiques qui mimaient des vergetures en cavale sur les cuisses, c’est de CE GENRE de crise que je parle, quand je qualifie ma peau « de chieuse ».

Et typiquement, cela m’arrive quand je deviens trop laxiste (que j’oublie de me tartiner pendant une semaine par exemple).

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Donc, c’est certain que si vous n’avez pas de problème particulier, vous êtes sûrement moins dans le besoin que moi ou qu’une autre paresseuse à la peau de crocodile.

Mais quand on a l’épiderme ultra-sec de nature comme le mien, il est plus que primordial de bien s’hydrater : on sent qu’on se protège (vraiment), on empêche ou retarde l’apparition des squames disgracieuses, les poils qui poussent ne s’enferment plus dans leur bulbe (coucou, je suis un connard), à terme l’aspect de l’épiderme est plus unifié, et on développe un « glowy look » au niveau du décolleté (sans déconner).

 

Trois étapes à retenir pour la flemmarde qui sommeille en toi : choisir un nettoyant doux (y ajouter un peu d’huile végétale si besoin), faire des gommages biphasés de temps en temps, et surtout profiter du corps humide pour appliquer ses soins (gentiment posés sur le meuble de douche, de manière à ne pas pouvoir les éviter).

Et si tu as vraiment besoin qu’on te motive, je veux bien être là chaque jour pour te rappeler qu’il est l’heure de se crémer la couenne – et de manger un bout de chocolat – et de se faire un café – allez, viens, on va papoter.

Sans rire, il va quand même falloir y mettre du tien.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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8 juin 2015

L’épilation des sourcils au fil, c’était bien ?

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Quand on dit que les sourcils sont des sisters not twins, les miens sont plutôt cousins éloignés, séparés par trois océans et un baobab, pas moyen de leur trouver un point commun.

Celui de droite (ma droite), est celui que je préfère, celui de gauche (ma gauche, oui) est plutôt arrondi. Je ne cherche pas à les rendre symétriques, ni à en faire une oeuvre d’art, ces dernières semaines, j’avais même tenté une repousse intense – je me baladais avec un look hirsute, chenilles sans vergogne collées sur les arcades, le pwal naturiste.

Puis une amie m’a dit que j’avais des animaux qui vivaient là-dedans, qu’il était temps d’en prendre soin comme une grande, j’ai donc été dans un salon qu’elle m’avait recommandé : une session d’épilation au fil à 8 euros la séance, pas de quoi m’empêcher de manger ou dormir.

J’ai dit go.

 

La séance d’épilation

Le rendez-vous était prévu à 16h, mais je suis arrivée 10mn plus tôt (madame je suis toujours à l’avance). Pas de problème, la personne à l’accueil me prend tout de suite en charge, elle est seule dans un lieu calme et chaleureux – les hammams sont situés à l’étage du dessous, donc ça conditionne l’atmosphère de tout le spa.

Elle me laisse me débarrasser de mes affaires sur un siège puis je m’installe sur une table d’esthétique, la nuque bien calée, vas-y, tu peux me charcuter.

Elle me demande si je coupe mes sourcils aux ciseaux – non, si je veux garder leur forme – oui le plus possible, j’en rajoute en lui disant que je tiens à mon épi à droite, donc qu’il faut le rendre clean un minimum, sans le décimer.

 

Elle a tout compris, prend le fil et commence la séance.

  • d’abord elle attaque le centre des sourcils : je lui avais dit de bien garder un minimum d’espace entre les deux sourcils (ça rend le nez moins épaté), et elle a respecté ça
  • je me demande si je DOIS avoir mal, parce qu’à part une sensation de roulement intense, je n’ai pas l’impression de vivre une torture
  • elle continue son chemin en faisant le dessus de chaque chenille, toujours pas envie de la massacrer, elle doit faire ça bien, pourtant je sens bien qu’on m’enlève de la broussaille
  • pour attaquer le dessous, elle me demande de mettre le bout des doigts sur l’oeil fermé, et, de l’autre main, soulever la peau au-dessus du sourcil (dit comme ça, tu penses à une gymnastique compliquée pour les handicapés en psychomotricité comme moi, mais ça passe, je m’exécute)
  • elle s’applique à tout arracher avec précision, me demande de temps en temps d’enlever mes mains pour brosser le sourcil et voir ce que ça donne
  • à mi-chemin elle me tend un miroir pour me demander si ça me plaît déjà, je lui dis oui, du coup elle attaque l’autre pwalu

 

Au final cette danse de mains et de fil aura duré 10 minutes à tout casser, je me vois même somnoler tellement je n’ai pas vu passer le temps.

En me tendant le miroir pour voir le résultat final, je lui demande juste de dés-épaissir encore un peu le gauche (il est dodu l’idiot), en deux passages, c’est fait, et je suis contente.

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En haut, c’est en mode Frida Kahlo (je ne peux pas dire que j’étais contre, j’aime bien mon style foret vierge) + Zoom sourcil
En bas à gauche, c’est épilé et sans maquillage + Zoom sourcil épilé et maquillé

On n’enlèvera pas ma nature à avoir des sourcils qui vivent leur vie (ils se disent « merde à l’autre » entre eux), mais c’est clean, c’est net, elle n’a rien coupé, juste épilé dessus-dessous-et-entre et le rendu est impeccable.

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C’est plus flagrant en vrai, mais ils ont la même épaisseur, elle a aussi respecté la forme de celui de gauche qui a une implantation un peu plus basse, donc moins cette aspect « d’accent circonflexe » facial qui me plaît à droite. Je pense que si elle avait enlevé plus, ça aurait rimé avec une diminution du volume des deux côtés, pas l’idéal. Donc rien à dire, elle a vraiment géré.

PAR CONTRE : il est évident que MON résultat ne collera pas à ce que VOUS recherchez, mais même au fil, ils arrivent à  réaliser des coupes bien plus travaillées, où tout est coupé, net, « stylisé », donc ce qu’il y a en photo, je l’ai VOULU, chacun son look 😉

 

Mis à part mon envie éternelle d’avoir des sourcils égaux en forme, je suis RA-VIE.

Le service est super rapide, il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter de la douleur, et les prix varient selon les salons entre 5 et 8 euros, donc moins cher qu’une épilation à la cire ou pince pratiquée par une esthéticienne.

QUI PLUS EST, on n’utilise qu’un ustensile, pas de risque d’allergie à un produit de soin, parfait pour celles qui ne tolèrent pas grand chose.

 

Paraîtrait qu’on ne s’expose pas non plus à des boutons d’irritations ou encore des poils incarnés dans cette zone avec cette technique, et enfin que la repousse est moindre (on fera un bilan quand même dans 3 semaines, hein, je crois que ce que je vois). Personnellement, cinq minutes après, les rougeurs étaient parties à Hawaï, et je n’ai pas pleuré une seule larme, alors que parfois, à la pince, y a des niagaras qui se déclenchent.

Quand j’y retournerai, je demanderai à faire le dessus des lèvres, vu que j’y ai principalement un petit duvet et le fil est conseillé pour ce genre de mini-pwal qui t’emmerde et qu’il impossible de dézinguer avec ma tweezerman.

 

Si tu étais réticente ou encore frileuse à l’idée de sauter le pas, j’espère: il faut juste trouver un bon centre de beauté (de préférence spécialisé dans les soins indiens ou marocains, ce sont ceux-là qui pratiquent le mieux cette technique), se coucher sur le siège, et laisser des mains expertes s’occuper de tes chenilles.

Y a plus qu’à, oui.

 

Des bisous les Caribous !
Salon DOUNIAZAD, Bruxelles

Caribouland
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6 juin 2015

Les 4 masques fantastiques de Caudalie

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Ca se saura, je suis une grosse dingo de masques, ne me dis pas qui a inventé la chose, je serais capable de fabriquer une petite poupée sympa à son effigie pour rendre l’instant pérenne – autant vivre les choses à fond.

Depuis le début du blog, grosse débandade, mon minois a vu passer pas mal de marques, devenant malgré lui est une étude de marché à lui tout seul. Lui appliquer des produits à la chaîne ne me pose aucun problème éthique ni épidermique (tout se passe bien), puis je m’arrange toujours pour rester modérée.

Durant tout ce périple, je n’ai jamais testé le basique masque hydratant de Caudalie (parce que celui d’Avène me convient depuis un siècle – basique, pas cher), j’ai donc eu un petit sursaut (tout de même) en découvrant qu’ils avaient voulu envoyer la dose chez les Raisins-People of da Vinosource avec LES QUATRE FANTASTIQUES.

 

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Le principe mis directement en avant est le Mix & Match  MASQUES : ils n’ont pas inventé la brouette, mais ça a le mérite de me décrocher un sourire.

En gros, si tu as la zone T qui tire des points noirs à bout portant sur la populace, et les joues sèches comme du foin au soleil, tu dégaines le purifiant au centre et l’hydratant sur les deux côtés du minois et ça devrait faire le job. Tu peux jouer avec la touche detox sur le bord de l’oreille et un peu de glycolique sur la ride du lion, et tu éprouveras l’agréable sensation de dépenser 80 euros juste pour coller à la tendance.

Moui.

 

PERSONNELLEMENT, même un masque purifiant, je l’utilise sur tout le visage : celui d’Absolution passait très bien comme ça (ma tuerie préférée), le rhassoul pareil (éclat du teint au menu), et l’argile idem (toujours brumiser pendant la pose).

Ce n’est pas tant dans le but de retirer tout ce qui est vital à ma peau, mais plus dans un esprit de reminéralisation : sachant que les poudres argileuses (kaolin par exemple) ont également un effet adoucissant sur la peau, je me vois mal commencer à dessiner un quadrillage sur mon visage « juste à la gloire du mix & mascarade ».

Je me tartine PARTOUT, puis j’attends, puis je rince, c’est pas compliqué quand même.

 

Les Quatres fantastiques

Chaque soin est vendu au prix de 20 euros, on dira que c’est assez abordable compte tenu de la quantité de produit disponible (75ml), sachant qu’on ne les utilise pas chaque soir, il y a moyen de tenir un bon moment avec un tube.

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L’HYDRATANT

Sur le site ils le conseillent pour les peaux sèches déshydratées, j’ai donc du me faire une raison : sur ma peau mixte en manque d’eau, il y a comme un noyau dans la confiote, ça a du mal à passer.

Je l’ai pourtant essayé plusieurs fois, toujours quand j’avais passé une journée d’une intensité rare (boulot avec airco, rentrée à vélo dans la sueur et le froid, lendemain trop chaud, que des variations agréables), et impossible de me défaire de ma première impression : ce masque me donne des boutons. Pas un peu partout, juste sur le menton, toujours le lendemain, je pourrais éviter la zone mais je m’y refuse. Puis, de manière générale, je n’ai pas l’impression qu’il aide vraiment ma couenne à se gorger, je ne vois pas la différence.

La texture est épaisse et pas assez « riche en eau » à mon goût, l’odeur me déplaît (de la nature sucrée), l’effet ne répond pas à mes attentes, en gros il est le plus inutile de la troupe parce que je ne ressens pas la sensation d’un soin intensément désaltérant.

Dedans on trouve surtout de la glycérine, de l’huile de pépin de raisin, des polymères et un silicone pour la texture, du squalane pour hydrater, et de l’acide hyaluronique. Rien de fifou tu vois.
Liste ingrédients

Pour celui-ci, je pense qu’il s’agit surtout d’une erreur de calibrage, j’aurais vraiment voulu qu’ils fassent un effort pour créer un masque hydratant qui envoie la patate au niveau aquatique, mais tout ce qu’il me reste à chaque usage, c’est une sensation collante et la peau qui ne va pas foncièrement mieux. Flûte hein dis.

 

LE GLYCOLIQUE

Ha, amour et petit cake, je l’aime beaucoup celui-là. A mon sens, le marché européen est assez pauvre en masques qui disposent d’AHA dans leur compo; à part quelques lotions par-ci par-là sur lesquelles on colle l’étiquette d’exfoliant (cf. Clarins), faut vraiment creuser la terre jusqu’à l’os.

Dedans il y a une base de glycérine, un émollient et un émulsifiant, puis de l’acide glycolique en 6ème position. Suivent encore des ingrédients comme l’huile de raisin, des polymères, du panthénol (réparateur et apaisant), un silicone jeté dans la compo, de la viniférine (agit sur l’enzyme responsable de l’hyper-pigmentation), de la Papain (enzyme de papaye, similaire à l’actif X-Pressin dans le triacnéal expert, a une action exfoliante, lisse le grain de peau), entre autres.
Liste Ingrédients

Sachant que ma peau est « entraînée » à l’acide glycolique depuis des mois, ce genre de masque fait office d’entretien. Sur une personne qui n’a jamais suivi de cure de AHA, il peut être un très bon point de départ. La texture est vraiment réussie (une sorte de crème très épaisse mais pas collante), elle sent typiquement les produits Caudalie, et une fois appliqué, ça agit doucement sans piquer.

Au niveau du dosage en acide glycolique, à mon avis on se situe entre du 2 et 5%, pas beaucoup plus, donc PARFAIT pour les peaux sensibles. Il adoucit la peau, et offre le fameux « wow effect » dès le premier usage, puis contribue à maintenir la terrain en bonne forme au fur et à mesure des applications.

C’est LE masque que je sors quand j’ai eu une journée nazbrok et que je sais que je dois agir avant que le lendemain ne me renvoie un beau grain de peau irrégulier. Prendre les devants, toujours – et surtout, appliquer une protection solaire si on l’utilise régulièrement.

Je le conseille à celles et ceux qui veulent un petit boost pour les taches pigmentaires, avoir un teint plus Bam Bam Boum et un grain de peau plus lisse, il fera totalement l’affaire.

 

L’INSTANT DETOX

JE DETESTE CE MASQUE. C’est sûrement celui que je voulais le plus aimer, mais il a décidé de m’en vouloir à vie : la pâte rose sèche comme un masque d’argile – sans une once d’huile végétale assez costaud pour essayer de garder le soin un tant soit peu « émollient », non.

Typiquement, c’est comme se mettre un masque qui sèche trop vite et attendre que la torture passe. Il n’est pas agréable pendant la pose, un peu pénible à rincer, il laisse sur le visage un paysage désertique comme un paon fier de son carnage.

Non vraiment, même en brumisant pendant les 5 minutes, ça dégouline de partout et ne sert à rien.

 

J’aurais vraiment aimé qu’il reste agréable à porter comme le masque purifiant ou le glycolique, mais ici la seule chose qui fasse rire est la vision de mes pores en 3D comme des cratères noirs dans une mer rosée. Mais faut pas rigoler, sinon ça tire.

PS : ils conseillent de coupler trois gouttes de leur huile détox à l’instant détox pour encore mieux purifier la peau, moi je dis qu’ils auraient déjà du intégrer la chose dans le flacon.

 

Dedans on retrouve de l’argile, de la gomme d’acacia du sénégal (pas assez, je ne sens pas l’effet filmogène au rinçage), puis plusieurs huiles essentielles (bergamote, lavande, cyprès, persil, myrrhe et bois de santal pour apaiser, réparer et l’action anti-inflammatoire), et des extraits de raisin (le marc, drainant), de café (dose d’antioxydants pour la peau), de papain (lisse la peau), entre autres.
Liste d’ingrédients

Une belle liste que je trouve quand même un peu bancale dans sa matière et son résultat. Définitivement un NO-NO pour moi, NEXT !

 

LE PURIFIANT

Mon préféré du lot sans hésiter, il a déjà l’avantage de l’odeur (lavande) et de la texture qui ne sèche pas vraiment sur la peau.

Dedans il y a de l’argile blanche (très bonne pour tous les types de peaux, même sensibles), une huile d’origine végétale (j’aurais bien aimé savoir laquelle), des alcools gras, de l’huile de pépin de raisin (purifiante et émolliente), un antioxydant, de l’huile de bergamote (calmante et purifiante), une huile végétale hydrogénée (POURQUOI), de l’huile essentielle de lavande (assainissante, cicatrisante), du lin (pour l’effet adoucissant), de la cire de candelilla (protectrice), de l’huile essentielle de cyprès (réparatrice), de sauge sclarée (anti-inflammatoire et bonne pour les peaux acnéiques), de myrrhe (antiseptique et régénérante), de bois de santal, de camomille (apaisante cutanée), entre autres.
Liste ingrédients

Si je l’aime autant, c’est parce qu’il adoucit sans effort, qu’il est un vrai moment plaisir, que je peux le laisser sur mon visage plus longtemps que le temps recommandé sans craindre de devoir me scalper jusqu’au derme.

Il est basique, purifie sans agresser, et crois-moi, ce n’est pas AUSSI SIMPLE que ça à fabriquer. Il contient assez d’huiles essentielles pour calmer les rougeurs, mais pas trop non plus, donc il passera sans problème sur une peau à imperfections et sensible. Un vrai petit bonheur dont le discours colle à ce que je vois une fois que j’ai tout rincé.

Et tout le plaisir est pour moi.

mix & masques

De mon point de vue, je trouve qu’une marque se doit d’avoir au moins un masque hydratant et purifiant dans ses bagages, le reste n’est que fioritures pour plaire à tout un chacun et aux frivoles acheteuses du samedi.

Me sachant fofolle, je suis donc sensiblement plus attirée par ce qui sort de l’ordinaire, mais après test, il semble que ces quatre masques soient surtout des basiques dans leur genre, des must have à leur niveau.

 

Il n’est pas nécessaire d’acheter les quatre pour rentrer dans un délire de mosaïque faciale, je recommande sans hésiter le glycolique, parce qu’on a ENFIN un produit aux AHA abordable et accessible au plus grand nombre (t’as juste besoin d’une pharmacie pour te le procurer), ainsi que le purifiant qui a une bonne balance hydratante/traitante, tout ce que je recherche quand j’ai mes phases « peau de chiotte sans raison ».

Rien qu’avec ce couple-là, il y a moyen de bien s’amuser, concernant les deux autres (SURTOUT LE DETOX-DE-****) on en parle plus, okay ?

 

Des bisous les Caribous !
les 4 reçus par Caudalie, en vente au prix de 20 euros/75ml en para

Caribouland
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31 mai 2015

Les huiles de couenne, Tome 3

botanics oil

Le premier réflexe d’une fille qui débute une routine millefeuille est de se lancer dans l’arène en attaquant par un démaquillage…à l’huile.

Faut voir les critiques qui fusaient entre papelards, celles qui juraient que ça ramenait une population de chtars à la vitesse d’un cargo de mouches sur une poire mûre, les autres qui SAVAIENT (moi je savais).

Que ça ne rendait pas une peau grasse plus grasse.
Que le gras enlevait le gras.
Que le rinçage était le plus important.

Que même les huiles minérales pouvaient très bien convenir pour la première étape – à voir selon ton éthique – et que finalement, ce qui importait le plus était de bien ôter les résidus dans les règles de l’art (avec un muslin cloth pour ce qui ne s’émulsionne pas, suivi d’un nettoyant).

 

J’ai vite organisé ma propre popote de salle de bains et eu le millefeuille « léger », m’avouant fausse fervente, le genre d’individu qui se rallie à une cause un jour, et prône pour son opposé le jour d’après – j’ai trop de curiosité qui m’habite.

Ma constante de soin se résume à DEMAQUILLAGE – HYDRATANT – CONTOUR DES YEUX. Et pour ce qui se brode autour, cela dépend surtout de mon humeur, du temps que j’ai et de l’état de ma peau.

Un peu comme l’envie de McDo un soir, et de brouter de la salade le lendemain.

 

Mon régime huileux quotidien

Je vous en ai déjà parlé, mais l’usage qui me parle le plus pour l’huile est certainement en phase de sérum. Pour ce que ça apporte en délicatesse après le tonique (je me contente de mon eau thermale), le fait de pouvoir se palper une couenne propre et douce en fin de journée remplace aisément la cerise sur le cake de mes plaisirs.

 

Comparé à d’autres formulations de sérums, l’huile a l’avantage de la texture :

  • il en faut peu, donc parfait pour les petits budgets
  • c’est multi-usage : dans le sens AVEC UNE SEULE HUILE, on peut très bien faire démaquillage, sérum et « hydratant »
  • elle permet un massage, le nec plus ultra quand on a mauvaise mine, se palper le minois permet de ré-oxygéner la couenne

Concernant l’hydratation, si on en perd parce que la peau est en mauvaise forme (dévitalisée), l’huile va permettre de renforcer le ciment inter-cellulaire. Et qui dit meilleure structure de la baraque, dit meilleur isolation.

Donc il ne faut pas négliger le gras dans une routine de soin, même une peau grasse peut en bénéficier, sans compter que le pouvoir pénétrant de ce qui est lipidique est toujours plus important que ce qui se trouve sous forme aqueuse (pour ça que je conseille toujours de mêler un gel très léger à une ou deux gouttes de grassouillette pour plus d’efficacité, faut que CA RENTRE).

 

Aussi, je suis POUR la variation : on a pas besoin d’un sérum riche en éléments réparateurs tous les soirs, parfois on veut plus de légèreté, ou encore de quoi avoir le temps de masser.

J’aime beaucoup le sérum à la vitamin E de The Body Shop, pour son effet « je sers absolument à tout », c’est celui que je sors quand je n’ai pas besoin d’un effet spécial, juste d’un bon sérum repulpant.

oil oil oil

Pour l’éclat j’en ai deux dans ma besace : le duo à la rose de Melvita (mouah, la rose !) et un petit nouveau, la facial oil 100% organics de Boots.

C’est Kimmy qui l’avait vue en magasin chez les English, et quand j’ai décortiqué la compo, je lui ai dit « PRENDS PUTAIN ».

C’est tout à fait le genre de produit à la synergie de BASE, avec les actifs les plus utiles du monde : de l’huile d’amande douce (régénérante et émolliente suprême), de l’huile d’argan (la belle précieuse, anti-âge et riche en antioxydants), de l’huile d’églantier (ROSA CANINA, ne pas confondre avec rosa rubiginosa, qui est la rose musquée – à bas les taches et les cicatrices), de l’huile essentielle de géranium (pas mal quand on a de l’acné), zeste de petit grain bigarade (cicatrisant et relaxant), de l’HE de bergamote (très bonne pour les problèmes cutanées comme le psoriasis, l’eczéma, la peau grasse), et du zeste de citron (éclat général, légère action vu sa place), entre autres.

Prunus amygdalus dulcis oil, argania spinosa kernel oil, rosa canina seed oil, limonene, citronellol, pelargonium graveolens leaf oil, geraniol, citrus aurantium sinensis peel extract, linalool, citrus aurantium bergamia fruit oil, citral, citrus lemon peel oil

 

C’est sûrement le sérum le plus « huileux » de ma troupe, ce qui n’est pas étonnant au vu de sa base, mais il se travaille très bien sur le visage, et SURTOUT, couplé de temps en temps à mon huile végétale de chanvre, c’est le nirvana côté réparation cutanée. Je m’incline.

Depuis mon flacon, ils ont sorti une version 30 ml (contre mes 25ml), qui coûte 9,99 livres, même chose pour les frais de port sur le site, donc le mieux c’est de demander à un ami de la ramener de Fish & Chips Land. 

 

Et puis pour la cicatrisation intense et le confort, c’est en général le Midnight Recovery qui s’invite, JE SAIS que j’en parle depuis des lustres, mais le flacon dure une éternité, SENT LA LAVANDE, et même si la base n’est pas une huile végétale pure, il passe très bien quand le minois est un peu plus sensible que d’habitude. A utiliser toute l’année.

 

De manière générale, je conseille toujours d’avoir trois type d’huiles : une cicatrisante (chanvre, sésame, macadamia), une basique (jojoba, noisette, pépin de raisin), et une revitalisante (noyau d’abricot, amande douce, argan).

Ou encore de faire selon les compositions – si on est motivé : une huile riche en oméga 3 (comme le lin, l’argousier), une en oméga 6 (carthame) et puis une plus grasse, riche en acide oléique (huile d’olive, abricot), et enfin bien grasse comme le coco, l’avocat.

Rien qu’avec trois huiles végétales de différentes catégories d’action, on peut se créer des sérums minute maison, trois gouttes de jojoba et une de nigelle pour remettre une peau acnéique sur le droit chemin, une dose de rosier muscat et trois de noisette pour repulper et bien cicatriser.

 

Il y a toujours la solution d’acheter du « tout fait » comme moi, mais quand tu n’as pas le budget, la popote maison reste une TRES BONNE SOLUTION, y a qu’à jeter les ingrédients dans la paume de sa main, et TADAM, on soigne ses bajoues comme une reine.

La seule chose, c’est de bien faire attention à ce que les huiles soient pures si vous voulez du naturel à fond les ballons, et de première pression à froid. Mais après, il y a peu de risque de rancissement (c’est du sans eau !), juste faire attention aux ingrédients utilisés, certaines grassouillettes ne supportent pas bien l’oxydation.

 

VWALA, j’ai le grand malheur d’avoir encore deux nouvelles huiles dans mon collimateur, plus une végétale (la cameline, forcément, depuis que j’ai entendu que ça faisait des cheveux de MALADE, je chavire). Donc le seul grand regret, une fois que tu touches aux grassouillettes, c’est qu’elles prennent de la place dans la routine du soir (et du matin, pour celle de Melvita).

Mais qu’est-ce que tu veux, quand on aime, on ne compte pas. Oh non.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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