19 décembre 2013

Essayer la même crème quelques mois plus tard, ça change tout

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Au mois de mars, j’avais entamé un tube d’hydrance légère d’Avène.

Je me souviens qu’il commençait à faire assez doux, un temps idéal pour changer de routine et aller vers plus de légèreté.

Pourtant, malgré son nom, j’avais du mal à travailler la matière, trop grasse à mon goût et pas assez hydratante, une armée de micro-kystes avait débarqué sur mes joues en une semaine chrono, me faisant déchanter comme pas possible.

 

L’échec fut d’autant plus vibrant  que j’avais acheté une crème totalement inutile et inadaptée à mes besoins, le comble pour une personne qui prend mille ans pour choisir ses soins (oui, c’est moi la psychopathe qui analyse les avis des gens pendant des jours avant de débourser le moindre euro).

 

Quelques mois plus tard, début novembre, j’ai recommencé à l’utiliser.

Une autre saison, une peau normalisée, je me disais que ça DEVAIT forcément passer puisque les conditions de test étaient différentes.

 

Je l’ai appliquée par petites touches d’abord – pas folle la guêpe – pour, le froid aidant, envisager d’en mettre sur de plus larges zones et finir par l’utiliser comme une crème de jour classique.

Elle a très vite réglé le fameux paradoxe de la fin d’automne : une peau mixte qui veut éviter les conséquences des bourrasques colériques sans se soigner avec un baume qui lui donnera des boutons parce que tropépais pour la saison.

En quelques jours, la sécheresse de mes pommettes était réglée et j’avais trouvé une nouvelle crème basique à conseiller les yeux fermés.

 

Le tilt

Ce qui m’a fait tilter à l’époque c’est le « légère », parce qu’elle aurait du me convenir au printemps et non pas à l’entrée de l’hiver

 

Elle ne laisse pas de fini gras sur la peau et est assez fluide, je lui trouve une texture entre la crème et l’émulsion ; l’huile de carthame est bienvenue quand les températures fléchissent car elle a de bonnes propriétés anti-oxydantes, ce qui est toujours bienvenu.

 

La composition

De l’eau thermale d’Avène en grande quantité, de l’huile de carthame donc, un silicone volatil (aucune réaction à ce silicone, il fait partie de ceux que je tolère, en tout cas quand il est utilisé dans les formulations Avène), un émulsifiant, de la glycérine et d’autres ingrédients hydratants/émollients.

AVENE THERMAL SPRING WATER (AVENE AQUA). CAPRYLIC/CAPRIC TRIGLYCERIDE. CARTHAMUS TINCTORIUS (SAFFLOWER) SEED OIL (CARTHAMUS TINCTORIUS SEED OIL). CYCLOMETHICONE. SUCROSE STEARATE. GLYCERIN. BUTYLENE GLYCOL. SUCROSE DISTEARATE. POLYMETHYL METHACRYLATE. BENZOIC ACID. BETA-SITOSTEROL. BHT. CARBOMER. CHLORPHENESIN. DISODIUM EDTA. FRAGRANCE (PARFUM). GLYCINE SOJA (SOYBEAN) SEED EXTRACT (GLYCINE SOJA SEED EXTRACT). HYDROGENATED COCO-GLYCERIDES. LECITHIN. PEG-32. PEG-400. PHENOXYETHANOL. POLOXAMER 188. SODIUM CHONDROITIN SULFATE. SODIUM HYDROXIDE

 

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Une composition basique et typique de la marque, pas de dépaysement en vue.

La présence de BHT me dérange, il s’agit d’un conservateur largement utilisé pour éviter le rancissement prématuré des cosmétiques, mais qui, à forte dose, peut s’avérer cancérigène.

Un peu de vitamine E à la place m’aurait plus plu !

 

Cette crème a remis sur pied une peau qui ne s’attendait pas à un froid aussi rude il y a quelques semaines et qui avait vraiment du mal à gérer le vent glacé de la campagne.

Elle a donc (enfin !) totalement répondu à mes attentes, en remplissant son rôle de crème doudou qui prend soin de la peau sans être troplourde ni trop légère, un classique d’entre-saison.

 

Un test ne se fait pas que sur une saison

Si une crème ne vous a pas convenu à un moment de l’année, pensez (si la date de péremption n’est pas dépassée) à la ressortir de vos tiroirs pour lui donner une seconde chance.

C’est d’autant plus vrai pour les femmes, les hormones nous en font voir de toutes les couleurs et la peau peu réagir sensiblement différemment d’une période à l’autre à l’utilisation d’un même soin.

Clairement, j’ai des produits qui changent avec les saisons, parce que tout simplement le corps évolue selon le temps qu’il fait, et les besoins aussi.

 

Conclusion

Sans être exceptionnelle, cette crème tient ses promesses (je ne me prononcerai pas sur l’effet matifiant qu’Avène met en avant sur son site, ma peau ne brille plus tellement depuis que je l’hydrate comme il faut).

Elle est TRES apaisante, donc si vous avez la peau mixte comme moi, déshydratée au naturel, et qui tiraille un peu à cause du froid, je vous la conseille sans hésiter.

Que vous soyez homme ou femme d’ailleurs, vu que cette crème n’a pas d’odeur particulière.

Un bon soin pivot avant d’aller vers du costaud pour l’hiver, je dis oui !

 

Des bisous les Caribous !
18 euros les 40ml en moyenne en pharmacies et para

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14 décembre 2013

Henné naturel et infusion d’hibiscus pour raviver les reflets rouges

J’aimerais tellement me faire au moins un henné par semaine comme certaines personnes, mais souvent j’abandonne par flemmardise et me rend compte que le dernier remonte à plusieurs mois.

Pourtant, j’ai l’habitude maintenant, la pose ne m’est plus contraignante, je me familiarise avec le rendu bouillasse de ma chevelure tout en ne me sentant PAS DU TOUT atteinte dans ma grâce et ma féminité à la vue de ma touffe cellophanée.

Mais, après plusieurs semaines, la couleur commence à s’affadir, l’effet gainage n’est plus aussi intense, le rendu de la coiffure est parfois brumeux et moins structuré quand je n’utilise pas de soins adaptés.

 

Du coup, comme dans un état de crise, je cherche fiévreusement ce qu’il me reste comme poudre magique dans mes réserves, je chope des ingrédients en plus et me fait une tambouille de rêve.

Ce que j’aime dans le henné, c’est son effet 5 en 1 : il lisse, colore et gaine le cheveu, soigne mon cuir chevelu, et apporte de la brillance à ma moumoute.

Une sorte de CC crème pour perruque à la dérive.

Sans-titre-1.jpg

 

Marche à suivre (c’est toujours le même tour de manège)

  • On prépare 50-100 grammes de henné (henné naturel, uniquement du lawsonia inermis dans la composition !!)
  • On fait infuser 3 cuiller à soupe de fleurs séchées d’hibiscus dans l’équivalent de deux verres d’eau pour que cela soit bien concentre
  • On récupère les fleurs infusées, on prend encore 2 cuiller à soupe de fleurs séchées et on mixe le tout
  • Une fois la pâte d’hibiscus bien mixée, on la mêle au henné
  • On rajoute lentement l’infusion encore chaude jusqu’à obtenir une pâte lisse mais ferme
  • Un petit filet de jus de citron dans la préparation n’est pas de refus pour apporter de la brillance et un résultat plus profond

 

Normalement, j’aurai choisi la bière comme élément liant dans la recette (pour fortifier et faire briller), mais j’avais envie de voir l’effet de l’infusion d’hibiscus dans ce rôle-là.

Si vous utilisez de la poudre pour l’infusion, vous pouvez bien évidemment directement verser le contenu de la casserole sur le henné.

 

Les vertus de la fleur d’hibiscus pour les cheveux (histoire de)

C’est LA fleur magique – aussi appelée bissapou karkadé –que j’avais déjà utilisée avec la poudre d’ortie en mini-cure anti-perte et revitalisante.

J’ai un gros faible pour la camomille romaine, mais Hibi a plus de bienfaits dans sa sacoche : elle a une action à la fois sur la pousse des cheveux, contre leur chute, elle redensifie et les rend plus vigoureux. Elle ralentit l’apparition des cheveux blancs et apporte, quand elle est mêlée à une préparation type henné, une couleur rouge intense (encore plus probant quand on l’utilise avec du Henné du Yémen).

Lien Acide/Hibiscus
Lien Hibiscus for hair care
Lien Profiling Hibiscus Flower

 

La pose extra-longue

J’ai laissé ce mélange poser d’hier 15h30 à aujourd’hui 9h30, donc 18h, c’était la première fois que je dormais avec un henné mais tout s’est bien passé (grande fofolle, j’ai rêvé d’aubergines à la place de mes lianes, d’une touffe tellement rouge qu’elle prenait feu, MAIS TROP BIEN !).

Le rinçage fut un peu fastidieux parce que je n’avais pas assez bien réduit les fleurs d’hibiscus en fines particules. Du coup j’ai joué à la pêche aux moules pendant bien dix bonnes minutes, mais j’ai eu beaucoup moins de cheveux qui sont tombés et l’eau est très vite devenue claire.

Conseil :

  • soit vous vous armez d’un peigne à larges dents pour perdre moins de temps à vous débarrasser des résidus de plante
  • soit vous penserez bien, la prochaine fois, à réduire la fleur d’hibiscus en poudre fine (ou à l’acheter sous ce format-là)

 

J’ai fait suivre par un shampoing doux bio et un après shampoing.

 

Voici les photos !

Ici au semi-soleil pour les longueurs

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Là où ça me rend dingue c’est au niveau des reflets que j’obtiens.

Moins qu’un changement de couleurs, je me retrouve avec une palette encore plus élargie de rouges-orangés, et ce, sans avoir abusé sur la quantité de henné.

La teinte est moins fadasse et plus intense, surtout au niveau des longueurs, les pointes étant plus claires ont vraiment renforcé leur tendance initiale, à savoir un cuivré bien tranché.

 

Quand les cheveux ne sont pas directement exposés à la lumière naturelle, ils sont plus dans les tonalités rouges/brun.
Un fois éclairés par le soleil, ils sont plutôt oranges, mais sans être carotte malade (ou trop flash, on va dire).

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Il faudrait vraiment que je renouvelle ce soin plus souvent que toutes les cinq lunes si je veux tenter de renforcer le côté rouge que je cherche désespérément (va falloir traquer la garance et le henné yéménite aussi).

Mes cheveux sont un peu plus doux que quand je fais un henné seul, j’ai surtout l’impression qu’ils sont plus aériens (tu vois, le même sentiment que lorsqu’on sort de chez le coiffeur et qu’on a les racines tellement décollées qu’on se sent pousser des ailes).

Ils sont aussi disciplinés qu’après un henné traditionnel sans ajouts farfelus – type oeuf, yaourt, miel.
J’attendrais deux-trois jours avant de les laver, pour laisser le temps à la couleur de bien s’oxyder.

 

Conclusion

Le henné reste mon soin number one pour rattraper des cheveux qui font la gueule, ou simplement renforcer la fibre.
Comme j’ai été sujette à de fortes chutes pendant l’année qui s’est écoulée (manque de fer selon la dermato), j’essaye de rester assez régulière et d’en faire au moins un tous les 3 mois.

En apparence contraignante, la pose du henné ne me prend que 5-10 minutes à tout casser.

Ce qui est le plus pénible, à mon sens, reste l’attente, la tête enturbannée, l’air complètement idiot quand la mixture devient liquide et coule dans le cou (ici je n’ai pas eu ce problème, l’hibiscus avait rendu la pâte un peu sèche quand je l’appliquais, donc je n’ai même pas du sortir les essuie-tout).

L’infusion d’hibiscus tache assez fort, quasiment autant que du henné naturel, donc veillez à bien protéger vos vêtements, la baignoire, le sol, ou faites ça dans le jardin !

 

En tout cas, ce soin MADE MY DAY, et me donne encore plus envie d’utiliser l’hibiscus dans des masques quotidiens.

 

Happy Saturday les Caribous !
Henné 1Henné 2Henné 3Henné 4Henné 5

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12 décembre 2013

Buller sous la douche en mangeant du pamplemousse de luxe

Ça va se savoir, mon amour pour Kiehl’s n’est pas près de s’éteindre.

Depuis leur sérum doudou, leur masque hydro-performant, jusqu’à leur crème daily UV Defense que j’utilise chaque jour, c’est une marque en laquelle je crois (mais dans laquelle le choix des produits se fait au cas par cas).

Après presque 6 mois, la skin rescuer n’a toujours pas flanché, je continue à l’utiliser une fois par jour sans avoir l’impression que le niveau baisse comme pour une crème normale.

Un vrai exemple de longévité qui me permet de me remettre du froid de la journée pendant la nuit, je la trouve parfaite pour garder un bon niveau d’hydratation.

 

TODAY, on va buller sous la douche, sans champagne ni forte mousse avec un des gels douche qui fait partie des Aromatic Blends, le Nashi brol machin shower gel adoucisseur de la peau du corps.

Qu’on me prévienne le jour où le responsable des noms à rallonge chez Kiehl’s arrête de prendre sa dose.

 

Introducing le Nashi Blossom & Pink Grapefruit body cleanser

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Kiehl’s a donc lancé quatre gammes dépaysantes il y a quelques temps, qui contiennent un nettoyant corps, un parfum et une lotion parfumée.

J’avais eu l’occasion de sniffer une bouteille de NB&PG (on va la jouer court) pendant l’event d’ouverture de la nouvelle boutique sur l’Avenue de la Toison D’Or à Bruxelles, et j’ai directement voulu manger mon bras.

 

D’habitude, les odeurs d’agrumes ont tendance à virer sur ma peau, mais celles-ci ne se sont pas transformées pendant la soirée en champde fruits qui ont pourri au soleil, un bon point (même si ce n’est pas le sujet).

Quelques semaines après cette soirée, Kiehl’s m’a fait parvenir le gel douche pour le tester, et j’ai dit « oh yeah, i’m gonna take a showa right naow ».

 

La composition / la promesse

« Notes sublimées : fleur de Nashi et pamplemousse rose.
Notes autour : mandarine, gingembre et des notes de fond réconfortantes comme le lait de soja et le musc blanc.
Le nez : Vincent Kuczinki a imaginé ce parfum comme un voyage olfactif dans les jardins japonais. L’idée de la fleur de Nashi et du pamplemousse a été inspirée par son voyage au Japon au cours duquel il a visité les jardins de Kyoto où règnent douceur et harmonie »

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Bon, je n’ai jamais été au Japon, même si j’en rêve, mais l’odeur de fleur de Nashi contrebalance le côté tropacidulé qui me gêne parfois dans le pamplemousse.

Le résultat est très frais et réveille instantanément le matin sans faire l’effet d’une gifle, un côté zen et rude à la fois qui rend gaga (mon premier savon schizophrène, dis donc, faudrait fêter ça !).

 

Composition

Aqua/water, Disodium Laureth Sulfosuccinate, Glycerin, Sodium Lauryl Sulfoacetate, Cocamidopropyl Betaine, Disodium Cocoamphodiacetate, PPG-5-Ceteth-20, Decyl Glucoside, Sucrose Cocoate, PEG-150 Pentaerythrityl Tetrastereate, Prunus Amygdalus Dulcis Oil/sweet almond Oil, Peg-6 Caprylic/capric Glycerides, Olea Europaea Oil/ Olive Fruit Oil, Sesamum Indicum Oil/ Sesame Seed Oil, Sodium Chloride,  Sodium Hydroxide, Prunus Armeniaca Kernel Oil/ Apricot Kernel Oil, Propylene Glycol, Caprylyl Glycol, Citric Acid, Citrus Grandis Extract/Grapefruit Fruit Extract, Trisodium Ethylenediamine Disuccinate, Persea Gratissima Oil/ Avocado Oil, Pyrus Communis Extract/Pear Fruit Extract, Tocopherol, Salycilic Acid, Benzoic Acid, Parfum/Fragrance, Lanalool, Alpha-isomethyl Ionone, Limonene, Citronellol Fmla 645756 3 Code F.I.L. D53339/1

 

Même si la quantité d’huiles végétales ne doit pas être folle (huile d’olive, d’amande douce, de sésame, d’abricot, d’avocat, que du restructurant et nourrissant), la composition tient la route.

Ce nettoyant est formulé sans sulfates, mais il faut savoir que le Disodium Laureth Sulfoccinate n’est pas une garantie de base lavante douce, car si sa concentration excède 10%, on peut se retrouver avec un pouvoir irritant égal à 2% de SLS selon cette source.

 

Etant une Kamikaze née, le test sur ma peau reste la meilleure façon de me faire un avis concret sur un produit, du coupje me suis jetée dans le bain (façon de parler, je n’ai pas de baignoire) (et faut toujours la remplir d’eau avant de plonger dedans, sinon tu auras mal, idiote).

 

Le produit

J’ai la bouteille depuis 7 semaines, je l’utilise quasiment tous les jours et je ne suis qu’à la moitié du flacon. Ce qui m’intrigue, c’est la non corrélation TOTALE entre l’énorme dose que je me sers à chaque fois et la quantité qu’il reste dans cette fichue bouteille.

Mary Poppins sort de ce corps !

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La texture fait clairement penser à du miel fondu, assez épaisse mais non grasse et une fois émulsionné, le gel…ne mousse pas des masses.

J’avoue que je m’attendais à une bubble party sous la douche, faire voler les bulles, mais PAS GRAVE camarade, on peut toujours régler le problème avec une fleur de douche ou une éponge konjac pour le corps.

 

L’odeur est totalement mixte, donc elle conviendra autant à un homme qu’à une femme, et reste sur la peau pendant la journée tout en restant très subtile (il faut coller son nez à la peau pour en avoir un aperçu).

La peau est toute douce après usage et je n’ai constaté aucune sécheresse, même sans utiliser de crème par après.
Ce gel douche est assez doux pour une utilisation quotidienne selon moi.

 

Et alors, t’as la peau qui danse la samba ?

Oui. Avec les maracas dans les mains et les claquettes aux pieds.
Et je suis fâchée.

Parce que le produit coûte 24 euros pour 250ml (autant dire quasiment 1 euro les 10ml), donc assez cher pour « juste » prendre soin de sa peau et avoir le nez fourré dans les agrumes quand les jambes frôlent les poiriers japonais.

Donc je considère qu’il s’agit exclusivement d’une gourmandise annuelle, le genre de gel douche dans lequel tu investis un rein juste pour te sentir comme une reine, mais qui côtoiera les savons Cottage et Petit Marseillais sur le bord du bain.

Ceci étant dit, en se disant que le flacon durera sûrement 14 semaines, cette douceur de douche vaut la peine si vous en avez les moyens.

 

Conclusion

Une bombe olfactive, un vrai plaisir que je réserve à la douche matinale quand j’ai envie d’un coup de peps.

Reste que, comparé aux autres produits de la marque que j’ai déjà essayé jusqu’ici, il s’agit de celui dont la durée de vie est la plus limitée, en faisant un rapport quantité-prix moyen.

D’où ma mini-déception.

 

Mais bon, j’adore quand même ce nettoyant parce qu’il flatte mes envies gourmandes, mais s’il pouvait être vendu entre 15 et 18 euros (la chieuse), il serait juste parfait.
M’sieur Kiehl’s, si tu passes dans le coin..

 

Des bisous les Caribous ! 
24 euros 150ml sur la boutique Kiehl’s

Caribouland
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8 décembre 2013

Je ne veux plus de pores visibles, 5 astuces qui marchent

Un peu en écho à mon article sur « comment se débarrasser des points noirs vite fait bien fait, CRÈVE ça n’arrivera jamais« , j’ai décidé de m’attaquer à une question plus générale mais Ô combien excitante : « comment puis-je rendre mes pores invisibles ? » (Promis, vous trouverez au moins une solution adaptée à votre démence cosmétique chronique).

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La première solution : gérer Photoshop

Un petit coup par-ci, un floutage par-là, c’est LE logiciel à avoir pour se faire un teint de poupée (et complètement surfait) sur sa photo de profil Facebook.

Parce que tu penses que le cliché que tu traînes dans un tiroir à l’abri des yeux de tes collègues est moins convaincant qu’un portrait si lisse que le regard n’y trouve pas d’accroche, il ne te reste plus qu’à maîtriser Toshop et l’affaire sera dans le sac (poubelle).

 

La deuxième solution : utiliser des bases floutantes

Grosse tromperie mais terriblement efficace, c’est la version réelle du lissage logiciel.

La plupart des bases de maquillage qui promettent un teint « flouté et zéro défaut » sont à coup sûr des bouche-peau, le silicone étant l’agent number one responsable de ce grand tour de passe-passe.

Pas de panique, bien démaquillé, ton joli minois devrait s’en sortir, mais gare aux peaux qui ont tendance à faire de la résistance, vouloir flouter sans traiter le problème en amont risque d’amener un phénomène d’imperfections en cascade (en aval) (dis donc, c’est que je gère le vocable fluvial).

 

La troisième solution : se scalper jusqu’au menton, ou juste faire un peeling chez un pro

Un peu plus rude, mais radical, le scalper mettait d’en finir avec un problème de pellicules récurrentes. Dorénavant, se scalper jusqu’au menton sera, pour les plus téméraires un bon moyen de faire peau neuve et d’en profiter quelques secondes avant de mourir dans d’atroces souffrances (mais au moins plus de pores, vu que plus de peau, on dit merci qui ?).

Sinon, le peeling professionnel chez quelqu’un de qualifié (pas l’amie du cousin de la soeur du chimpanzé, on connaît tous un charlatan, mieux vaut se renseigner) accélèrera la formation de nouvelles cellules au niveau du derme et donc, sera un booster pour un teint plus éclatant avec des pores a priori moins visibles vu qu’on aura ôté une couche superficielle de l’épiderme (mais dans certains cas extrêmes on peut aller jusqu’au derme, WARNING Barbie !)

 

La quatrième solution : mettre une cagoule et parler de ses pores comme d’un cataclysme 

NE FAIS PAS L’INNOCENT(E), tu crois que tout le monde voit tes pores, qu’on les scrute, les analyse, qu’on en fait des schémas annotés sur des présentations Power Point, qu’on a prévenu le voisin pour qu’il marche pas sur ton visage sous peine de tomber dans une crevasse et ne plus jamais en sortir.

Tout le monde a été mis au courant, ça a fait la Une chez Pernaut, ton copain ne veut plus te regarder que du côté droit du visage, parce qu’à gauche il y a, dans le creux de la narine, un trou de 0.2 mm qui vous fout le cafard (au point que le milkshake McDo du vendredi est oublié pour cause de nausée).

 

ENTRE NOUS, on s’en bat les noisetiers de tes cuvettes, il n’y a que le dermatologue armé d’une loupe qui est capable de les voir en grand format.
Les gens que tu croises dans la rue pensent surtout à nourrir leur chat ou à attraper leurs gosses à la première sonnerie de l’école.
En gros, il faut que tu réévalues ton échelle de valeur.

 

Ce qui est plus grave qu’un pore visible, c’est de tomber sur un pain blanc chez le boulanger alors qu’on voulait un pain gris. Tu relativises ?

 

La cinquième solution : se faire d’autres trous pour faire diversion

Un petit piercing trans-dermal tous les 2mm, dessiner une tranche d’emmental sur son visage et affirmer qu’on est sponsor d’une marque suisse, porter un fishnet en permanence, devenir une oeuvre pointilliste humaine d’un artiste à la dérive, relier ses pores dilatés numérotés pour voir apparaître un clown ou une tour Eiffel. La meilleure idée restant de creuser la terre dans son jardin, et de s’y cacher sans autoriser quiconque à nous trouver.

Avoir une vie sociale et un comportement normal quoi.

 

ET ALORS, TOUJOURS PAS CONQUIS ?
Normal, c’était l’échauffement.

 

Avant de te donner de vraies astuces, on va parler de la bestiole :

  • le pore est une cuvette par laquelle le sébum s’écoule, mais dans laquelle des impuretés viennent se loger
  • un pore dilaté peut ne pas pouvoir se refermer parce qu’il a été trop/souvent distendu par un gros bloc (comme un point noir), ou parce qu’on s’est tout simplement trop acharné dessus alors qu’il n’y avait rien dedans
  • un pore fait partie du canevas qu’est la peau, donc, étant un matériau VIVANT, il est nécessaire de faire des soins réguliers pour voir un résultat
  • un pore ne sera jamais vraiment invisible, il vaut mieux chercher à atteindre un mieux que la perfection des bombasses de magazines

 

Donc, au quotidien :

  • le sébum peut donner un aspect plus large aux pores : sa régulation peut aider un grand nombre de personnes et ce en quelques semaines (avec des huiles végétales sébo-régulatrices comme la jojoba, la noisette, ou encore des hydrolats, qui sont naturellement astringents, mon préféré étant l’eau de rose)
  • On dit EXIT à tout ce qui rend la peau sèche et fripée, aux produits purifiants et pour peaux grasses (à quelques exceptions près, ce sont souvent des soins catastrophe). Réguler n’est pas se dé-sébum-iser, c’est contrôler un excès
  • une peau déshydratée doit être hydratée chaque jour, le repulpage de l’épiderme va resserrer les tissus, les pores sont apparemment plus petits
  • l’usage de gommages doux permet de « gommer » la surface et donc de diminuer l’aspect vallonné de certains pores éclatés (ceux qu’on ne peut « ravoir »). Avec modération, une fois toutes les deux semaines
  • une peau bien nettoyée sera moins encombrée et donc moins chargée d’impuretés qui grossissent la cavité du pore. On met en place une routine qui tient la route sans zapper le démaquillage
  • on use et abuse de masques, hydratants, stimulants, de quoi donner un coupde fouet au teint et d’avoir une peau de pêche (sinon la gifle, remède de grand-mère)
  • l’effet froid de certains soins peut également être une piste, tout ce qui est vaso-constricteur
  • le rhassoul, le miel, le lait, l’argile (avec une SACRÉE crème pour suivre le masque), la banane, l’avocat, autant d’ingrédients naturels qui feront de votre peau une bombasse de première

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Si vous avez de gros pores visibles, j’espère que vous pourrez en faire le deuil rapidement.
J’en ai un sur le nez qui ne partira jamais, c’est comme ça, il vit sa vie et je vis la mienne, mais pas de quoi emmerder chèvre qui broute à flanc de montagne.

 

L’idée, c’est de se chouchouter, et si EN PLUS, on finit avec une peau plus lisse et en bonne santé, C’EST TROP BONBON, on peut se féliciter.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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7 décembre 2013

La MOTHER de Big Brother [CocoonGeek]

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mothercookie.jpg Ce matin, je découvre un objet gadget complètement intrusif mais terriblement mignon : la Mother.

Sorte de centrale de données, elle recueille les informations générales sur vos activités de la journée et permet, grâce à une tablette ou un smartphone, de visionner les « résultats » ainsi collectés.

 

Le côté ludique de cette petite fantômette réside dans les capteurs COOKIES, chacun dédié à un usage particulier :

  • le vert : qui signale la présence ou l’absence des membres de la famille
  • le jaune : capteur caméléon dont on peut changer l’usage en cours de route
  • le orange : il capte les mouvement et peut donc servir pour s’assurer qu’on a bien pris un médicament, qu’on est rentré à l’heure (et ce jusqu’à obtenir une notification sur son gsm pour être sûr que ses enfants sont bien rentrés de l’école), qu’on a bien effectué une tâche
  • le bleu : détecteur de température, il vous suivra également dans votre sommeil en se cachant sous le coussin

 

L’idée est d’autant plus intéressante qu’elle a un effet motivant/rassurant : imaginons qu’on soit fumeur et qu’on veuille contrôler sa consommation de cigarettes par jour, ou qu’on soit sportif et qu’on veuille avoir le meilleur niveau de la famille, qu’on soit sous antibiotiques et qu’on ne sache plus si on a bien pris le deuxième cachet sur les trois à prendre dans la journée (le rhume ça rend flou). Si on a du mal avec les plantes, cela nous permettra d’avoir la main un peu plus verte.

Quant aux secrets cachés dans le fond d’un tiroir, un cookie collé sur le journal intime et on saura tout sur sa vie quand on n’est pas dans les parages.

 

Certains trouveront que cela fait too much d’être aussi connecté sur les actions des membres de la famille, d’autres seront rassurés par le côté control-freak de la Mother (pour info, on retrouvait déjà cet esprit de collecte dans Nabaztag, le lapin clignotant créé par la même personne début 2000).

Toujours est-il que plutôt que de rajouter 10 rappels sur son smartphone, l’application dédiée vous donnera un aperçu clair sur ce qu’il y a à faire et ce sera toujours ça de pris.

En tout cas, moi, c’est le genre de gadget qui me plaît TOTALEMENT !

 

Disponible à partir de printemps 2014
Caribouland
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