14 juin 2017

Oily milk – Trevarno Rose & Jojoba Cleanser

Y a des gens qui aiment trop les cases : foutre les nanas et les mecs dans des boîtes, se demander pourquoi la populasse ne suit pas l’avis général sur tous les sujets, les avis contraires les dépassent et les choquent; personnellement, ça va, je fais même parfois le grand écart entre plusieurs catégories parce que je ne rentre pas dans toutes.

Ca fait des siècles qu’on est relax du bulbe dans ma caboche et c’est pas près de changer – et si tu es plutôt tendu du genou, sache que ça s’apprend, la zenitude d’opinion, et qu’il n’est jamais trop tard pour s’y mettre.

Les ateliers « rempotage de cactus » peuvent aider, si besoin.

 

Quand je vous parle de ce sectarisme, il a lieu à TOUS les étages de la société et de la consommation, et si une broutille n’est pas au bon endroit, ça dézingue toute ta logique. Parfois tu tournes comme une toupie dans tous les rayons du supermarché parce que l’étalagiste a décider de te foutre les cornichons au rayon pampers et que la brosse à chiotte est vendue près de la poupée qui hurle « maman ».

Pas étonnant qu’on finisse par acheter des conneries, à force d’être embrouillé dans les magasins, les zigzag font perdre toute sa crédibilité à la liste de courses.

 

Bref, pour tous ceux qui veulent savoir de quoi je vais leur parler today, c’est possiblement d’un lait nettoyant. Ou d’huile. Ou un peu des deux. En tout cas, ce genre de soin qu’on aura du mal à foutre dans une case, à moins de l’avoir testé et adapté à son usage perso.

 

 

Trevarno Rose & Jojoba Cleanser

Quand on se pomponne, on utilise souvent des produits qui ont une base de lipides – notre sébum en contient, la crème, l’écran solaire, une vraie mare qui devient un cambouis collant à la fin de la journée – merci Mona pour cette image à s’en lécher les babines.

D’ailleurs, tant qu’on en cause, soyons heureuses de ne pas avoir de microscopes sous la main, parce qu’il y a pas mal de donzelles que ça effraierait (et d’autres que ça motiverait pour enfin se laver le visage – au moins une fois par jour).

 

En saison chaude, c’est très simple :

  • j’hydrate rarement ma peau le matin : question de sensation, plus que de réelle conscience de mes besoins, je suis juste beaucoup plus à l’aise sans rien sur la peau, et puis, la crème solaire Anthelios Fluide pour le visage est souvent suffisante – ne suivez pas cet exemple, il faudrait au moins que je me jette sur un sérum hydratant + une crème pour m’éviter de petits dégâts le soir
  • le passage du visage sous l’eau au soir est PRI-MOR-DIAL : j’amasse forcément plus de crasses en journée en été que par temps sec et froid (le marcassin transpire, la saison chaude ne pardonne pas)

 

D’où le : choisis bien ce que tu vas utiliser pour enlever « tout ça », le beau mélange, l’amalgame gras et luisant que tu te trimballes depuis midi après la petite montée de sueur en mâchant ton plat de spaghetti bolo avec les collègues, crois-moi, il faudra du costaud.

 

Pour le moment, j’utilise le cleanser de Trevarno, qui a l’avantage d’une texture hybride (mais qui ne me suffit pas seul en été).

 

Dedans il y a

De l’hydrolat bio de rose, de l’huile de jojoba (normalisante, convient à tous les types de peaux), de la cire émulsifiante (végétale), de l’extrait de pépin de pamplemousse et de la vitamine E (conservateurs naturels), et enfin du macérât de vanille (pour l’odeur et prendre soin des couennes sèches et sans vie)

Organically Produced* Rosa Damascena Flower Distillate* (Rose Flower Water), Simmondsia Chinensis* (Jojoba Oil), Emulsifying Wax (Vegetable-based: used to combine Flower Water and Oil), Citrus Grandis* (Grapefruit Seed Extract), Tocopherol (Vitamin E), Simmondsia Chinensis Vanilla Planifolia* (Jojoba Oil infused with Vanilla)

 

En gros, de l’eau de rose dans de l’huile bio et rien de plus. Que du bonheur végé.

Sous les doigts, on a l’impression d’un lait huileux ou d’huile lactée, c’est très étrange et assez efficace sur le mascara (le reste s’en va sans sourciller), mais il lui manque cette franche décision entre le « je démaquille ou je nettoie ? ».

A priori, il fait bien les deux mais sans vraiment se contenter d’un côté ou de l’autre de la barrière. L’eau de rose est topissime pour les rougeurs, la jojoba assouplit, on en a pour son argent quant au feeling post-nettoyage (pas de « couic-couic », c’est souple, hydraté). Même un peu trop.

Pour ça que j’enchaîne avec un bon vieux cleanser crème sans grande phase grasse pour dégommer ce qu’il reste.

Et là, oui, on est bien.

 

Je ne sais pas vraiment dire si je l’aime ou pas, même si je l’ai vidé aux deux-tiers (doit y avoir une petite addiction quand même), mais il manque un chouilla d’émulsion pour sentir un peu plus la jojoba déguerpir et laisser la peau calme, nette et sans surplus.

=> j’ai déjà utilisé des cleansing balms en été sans que cette fameuse sensation de film hydratant sur la peau ne me dérange, elle est peut-être juste un peu particulière avec ce produit-ci.

=> je peux arranger le problème en me débarbouillant avec un muslin cloth (mais c’est s’embarrasser d’un outil, I WANNA FARNIENTE), soit en utilisant mon cleanance hydra d’Avène en étape 2.

 

En soi, il est vraiment bien, je le classerais plutôt du côté des démaquillants doux qu’on fait suivre selon l’envie d’un autre soin lavant pour parfaire le nettoyage. #tuchoisis

Si tu as la peau peureuse dès qu’elle entend le mot lavabo, il laissera un feeling de protection qui pourrait aussi te convenir (surtout que parfois, on a pas le choix, il faut VRAIMENT passer par le wash-wash du minois).

 

Bref, j’aime beaucoup la marque et ai surtout adoré leur crème hydratante, qui est topissime.
Au cas où tu cherchais un produit tout en un bio pour te débarbouiller le minois, celui-ci est pas mal et basique.

De l’organic-good-qui cleanse la bouille en douceur.

 

Des bisous les Caribous !
Environ 25 euros/100ml, disponible sur Love Lula #produitoffert
PS : la marque fournit la pompe directement dans la boîte 😉

Caribouland
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30 mai 2017

Le tapis champ de fleurs

Que ceux qui font partie de la team « mal de dos » lèvent la patoune !

Jeune ou pas d’ailleurs, c’est une petite crasse qui peut toucher tout le monde, il suffit de marcher en forme d’équerre toute la journée, d’avoir la nuque qui tire sur le mauvais os, sans parler des gens qui ont des scolioses légères (comme moi) à importantes, le « tu n’as qu’à mieux te tenir pour éviter les tensions » ne résout pas toujours tout.

Crois-moi, que tu bosses assis, debout ou en diagonale, il y aura toujours ta morphologie pour tasser des vertèbres ou te donner une jambe plus courte que l’autre (bah oui, tant qu’on y est).

Sans parler des sacs de courses qu’on porte à un bras – pour plus de fun et de crispation, du gosse qui passe sa journée agrippé à la hanche de sa mère en hurlant « je veux des gervaaaaais », la chaise trop haute ou trop basse par rapport au bureau. Et le manque de sport.

On n’est pas sorti de l’auberge, Serge, mais on essaie de se soulager comme on peut.

 

Sportivement

Quand je m’étais plus ou moins engagée à m’entraîner de manière régulière, seule chez moi avec mes haltères et le poids de mon corps, j’étais arrivée à d’excellents résultats rien qu’avec un sacré renforcement des lombaires (bonjour les deadlifts, les rowing, les planches à te faire suer l’échine). De mois en mois, c’était le jour et la nuit, j’étais bluffée d’avoir réussi à me créer une telle sangle qu’elle me permettait de ne pas finir la journée avec un dos en bouillie à cause de positions folkloriques pendant mon boulot.

D’expérience, je SAIS qu’un body sportivement entretenu résiste mieux à tous les niveaux, mais j’ai un peu baissé les bras, puis j’ai du faire face à pas mal de changements qui m’ont conduite à finalement laisser ce sujet de côté.

J’en râle, j’ai même piqué la carte de fitness de ma soeur pour pouvoir m’y remettre, on y croit les caribous !

 

Je peux donc concevoir qu’en ayant plus ou moins mal on ne voie pas l’intérêt d’aller en plus de ça pousser de la fonte avec, pour seul résultat direct, des courbatures pendant 3 jours.

On en aura, certes, mais on décroche aussi au passage une meilleure posture et moins de douleurs musculaires au quotidien – promis.

De plus, si tu as envie d’élever le débat, des exercices simples de souplesse peuvent aider à étirer les muscles et une détente générale.

 

Psychologiquement

Faut me voir, quand je suis au bout du rouleau, je me déplace lentement en mode zombie, le moindre mouvement m’arrache un râle, j’arrive souvent à être claquée sans arriver à m’endormir. On me retrouve deux heures après mon retour à la maison, toujours dans mes habits de la journée, à regarder des vidéos youtube en pensant à la douche que je devais prendre en rentrant. Soi disant.

Souvent, quand on se met dans cet état, c’est aussi parce que, dans la caboche, il y a un trop plein, qu’on a aucun moyen d’évacuer proprement son stress (non, hurler comme une truie sur l’entourage ne fait pas partie des thérapies recommandées par Caribouland) ni qu’on ne sait par où commencer.

Et comme l’adage parle d’un esprit sain dans un corps sain, si tu rumines comme une vache turque, tu passes en mode gremlin voûté, alors que si tu voyais la vie en rose Barbie, tout de suite, ça pointe la poitrine vers le monde entier.

On est dans le bête principe du vase communiquant – si l’extérieur va mal, l’intérieur en pâtit, et vice versa. Il faut alors trouver un moyen de soulager l’un des deux pour aller mieux.

Le tapis champ de fleurs

Au détour d’un mail, alors que je mordais dans ma craquotte/gelée de groseille, je vois qu’on me propose de me la jouer maso et d’étaler mon divin corps sur des pétales piquants.

Moui – j’aime bien les trucs moelleux moi, plutôt.

 

Le tapis champ de fleurs aurait des vertus miraculeuses, soulagerait des petits maux jusqu’aux sciatiques – en voilà un argument – aiderait à se déstresser, s’endormir et rendrait heureux (si si, ça stimule la production de molécule du bonheur pendant que tu souffres en silence).

Bref, de loin ça a l’air d’être la représentation parfaite du guacamole : on ne se roulerait pas dedans même si ça nous fait du bien.

 

Je reçois le colis – la poste s’en fout que je sois là, la commande traîne sur le pas de la porte à la portée de tout bossu sans que personne ne s’inquiète dans mon quartier.

J’embarque la chose dans le salon, l’ouvre, mais n’ayant pas une confiance immédiate en le tapis, je le laisse à terre un moment.

En revenant du pendouillage de linge, je retrouve l’homme couché dessus en pleine transe de la piquouille, ça a l’air de lui plaire parce que quand je me pointe au-dessus de sa bouille pour le titiller, ça réagit pas des masses.

Il reste dessus pendant une vingtaine de minutes, la peau nue percée par les picots, et une fois sa séance de relaxation terminée, il se relève, le dos quadrillé de minuscules ronds rouges en me disant que ça lui a plutôt bien détendu la couenne.

 

Chaque fleur est composée de 25 pétales, sachant qu’il y en a 208, on arrive à une caresse de 5000 cure-dents sur le corps (certains, comme celui de Nature & Découvertes, peuvent monter jusqu’à 8000 points de pression – la vache !), autant te dire qu’à cette dose-là, on s’approche du délire du fakir et sa planche à clous.

Je n’ai pas spécialement le dos sensible de base (je peux me gratter l’omoplate comme une dingue avant de sentir quoi que ce soit), mais je m’en suis toujours servie avec un fin t-shirt.

D’abord parce que j’ai des centaines de grains de beauté de toutes tailles – FUN hein dis – et que l’idée d’un bouquet pointu qui les transperce ne m’excite pas des masses.

Ensuite parce que la moindre marque peut se transformer en bleu sur moi, et que je n’ai pas d’attirance spéciale pour un  pointillé en 3D sur l’arrière de ma personne.

 

Le feeling 

Quand on passe sa main sur une rose, ça peut potentiellement griffer/servir comme repousse-cuticule, on se demande d’ailleurs comment quelque chose qui, individuellement, peut t’arracher la peau, pourrait te rendre euphorique et te faire oublier tes douleurs.

La première fois que je m’en suis servie :

  • j’ai eu une sensation bizarre pendant les 5 première minutes : un peu comme de l’inconfort agréable, je sens quelques endroits où ça picote un peu plus
  • je me suis détendue au fur et à mesure
  • après, on ne sent plus les piques une par une mais comme un tout qui appuie partout
  • il ne faut surtout pas bouger – ça risque de créer de nouveaux points inconfortablement agréables si on a la gigote
  • j’ai fini par presque m’endormir dessus après 20mn

FACT : je n’ai pas le dos droit, je suis d’ailleurs assez cambrée, ce qui fait que, même couchée de tout mon long, j’ai un espace voûté dans le bas du dos, une zone qui ne touche absolument pas le sol. Pour régler le problème j’ai, dès la deuxième séance, relevé mes jambes sur une chaise pour être bien à plat sur le tapis.

J’en profite toujours pour brancher TaoMix, je vous en avais déjà parlé ici, c’est une application qui permet de créer ses ambiances perso de relaxation et de les sauvegarder. La version numéro 2 du software propose encore plus de sons et coûte dans les 2,50 euros si on achète le pack entier (j’avais reçu le code de téléchargement via la marque, mais je me serais payé l’update de toute façon, ça m’aide à travailler aussi).

Donc, je vous conseille de ne pas vous poser dans une zone de passage, de vous créer une sorte de bulle de zenitude autour de vous pour vraiment ne plus penser à rien – et si tu as grave envie d’écouter du death metal, fort bien, fais-toi plaisir.

 

Les bénéfices

Je ne saurai pas vous donner mon avis sur des cas particuliers et assez invalidants comme la sciatique, mais ce site répertorie déjà pas mal de bénéfices histoire que vous y voyiez plus clair.

Me concernant, le soulagement dorsal est secondaire, ce qui m’a bluffée dès le début c’était le niveau de relaxation. A mon avis, mon principal problème est le stress, et rien que de m’allonger dessus 20 minutes de temps en temps me permet déjà d’un peu plus lever le pied et de moins avoir l’impression d’être une boule de nerfs.

Est-ce que ça me rend heureuse ? Stone plutôt 😀 En fait, la « douleur » toute relative va créer une diversion, un afflux sanguin conséquent et un sentiment de bien-être assez important..

Est-ce que ça influe sur la qualité de mon sommeil ? Sur mon endormissement oui, si je me pose dessus une ou deux heures avant le dodo.

Est-ce que mon petit dos va mieux ? L’effet n’est pas vraiment permanent, parce que j’arrive toujours à m’énerver entre deux séances, donc le tapis doit bosser de presque zéro chaque fois, mais j’ai clairement moins mal – peut-être parce que je suis plus relax ?

 

Il y a d’autres façons moins académiques de s’en servir, avec par exemple un coussin sous la nuque et le tapis par-dessus pour qu’il stimule aussi la base de la caboche. Ou encore directement placé sur la chaise pendant les heures de travail afin de ne pas trop souffrir en fin de journée.

Bref, tu le poses et en disposes comme tu veux, du moment que tu ne t’amuses pas à remuer dessus : une fois que tu as choisi ta position, n’en bouge PLUS.

 

Si tu souffres du mal de dos de base ou de tensions toujours mal foutues et que tu n’as pas de voisin pour venir te masser l’omoplate, m’est avis que ce petit bout de tissu piquant pourrait bien te servir.

Je sais que, de loin, on dirait un instrument de torture – faut d’ailleurs faire gaffe en le transportant – mais, et je crois que c’est ce qui choque le plus, on finit par aimer la sensation d’avoir des milliers de picots plantés dans l’échine.

=> pour les intelligents qui se poseraient la question : oui, c’est différent d’une séance juste couchée à terre sans le tapis, il y a un gros plus avec le « massage » des fleurs, ça chauffe, stimule la circulation (tu m’étonnes, on te poignardes chaque millimètre carré de couenne), ça revigore quoi !

Franchement, je ne m’attendais pas à supporter cette carpette, mais je la garde bien précieusement sous le coude quand j’ai besoin d’un petite bouffée d’air et de me sentir plus légère. 

 

Un petit mot sur le prix avant de vous laisser creuser le sujet sur google, on peut aller de 40 à 120 euros, donc il y en a pour tous les budgets. 😉

 

Des bisous les Caribous !

En réassort – Tapis d’acupression Infinisense / #produitoffert
Aussi chez Nature & découvertes

Caribouland
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19 mai 2017

That shower foam by Dove

J’avoue, j’ai peu d’arguments négatifs contre Dove – par rapport à mon éthique, déjà, mais aussi parce que ça sent bon.

Mon tout premier déo venait de chez eux, c’était le bien nommé Original, j’adorais son odeur et son packaging bien clean, j’ai eu l’impression de voir mon adolescence commencer le jour où j’ai acheté mon propre spray. C’était le fameux début de ma goumichitude. 

Ca marque au fer rouge comme le premier gloss que tu te payes toute seule, ton premier soutien-gorge, ton premier rasoir, ce sont des étapes qui te font réaliser que tu commences à agir « comme une grande », que tu n’es plus dans la cour des petits qui reniflent leur morve et se lancent des pâtés de terre.

Tu grandis, t’as même le droit de sauter piscine parce que t’as tes règles.

 

Je crois que n’importe qui, homme ou femme, se souvient plus ou moins du premier produit cosmétique rapporté à la maison. Parce que, même à l’époque, ça paraissait être un énorme investissement, une affirmation, un gosse qui achète un soin de confort devient, malgré lui, un nouveau consommateur lambda.

C’est un autre délire tout ça, tu te places délibérément dans la cible des grands rouleaux compresseurs des rois du soin, tu veux qu’on te tire dessus, qu’on t’enduise de crème jusque sous le panard.

 

Je comptais mes pièces comme un ripou, je n’avais pas le billet que les grands-parents glissent dans la poche, j’économisais toute seule pour pouvoir m’acheter ces petits extras rien que pour moi, ça prenait d’ailleurs toujours trois plombes.

Bref, Dove et moi, ça remonte à loin et mon avis a très peu varié sur eux depuis que je passe mon corps sous leurs savons et mes aisselles sous leurs déos.

 

Aussitôt reçue, aussitôt testée, leur nouvelle mousse de douche m’a bien ravie comme un petit canard heureux de barboter, oui oui, mais avec un MAIS.

Dedans il y a : de l’eau, un tensioactif tout doux et biodégradable, de la glycérine, un autre TA doux qui convient aux peaux sensibles, un tensioactif pour la mousse (aussi bien toléré), des agents émulsifiants (pour mélanger le tout), un conservateur, et un biocide (possiblement parfois responsable d’allergie de contact), entre autres.

water, sodium lauroyl glutamate, glycerin, cocamidopropyl betaine, sodium chloride, sodium lauroyl glycinate, lauric acid, parfum, polysorbate 20, sodium laurate, phenoxyethanol, PPG-9, citric acid, stearic acid, tretrasodium EDTA, iodopropynyl butylcarbamate

 

En soi, la composition est plutôt douce pour du bidule de supermarché, je trouve d’ailleurs qu’on n’est pas dans l’optique de faire croire au client que la mousse ne peut pas causer de mal parce que c’est inhérent à sa matière; elle est surtout peu riche en ingrédients difficiles à tolérer sur le long terme par l’épiderme.

 

J’ai vraiment aimé l’utiliser, j’ai d’ailleurs fini le flacon-pompe en un rien de temps. D’où le MAIS : il faudrait qu’ils nous le fassent avec plus de 100 utilisations (genre 1000), parce que c’est frustrant de voir la vitesse à laquelle ça se vide.

Imagine une fille comme moi qui rentre sous la douche, même s’il est écrit « mettez une pompe dans le creux de la main », tu penses bien que je vais m’en servir trois fois la dose juste pour avoir un nuage crémeux entre les doigts et délirer sur un monde de licornes à trois têtes.

Gaga-mine au pouvoir.

 

La longévité n’est pas son fort, c’est clair (un mini mois et demi ici), mais pour un nettoyant de grande surface il fait des efforts, et tient vraiment ses promesses concernant l’hydratation de la PEAU (d’ailleurs ça en rajoute des couches sur le site, la redondance doit faire partie de leur leitmotiv).

C’était donc bien sur la PEAU que je devais l’appliquer. 

 

En tout cas, merci Dove, c’était doux comme un nuage.

 

Des bisous les Caribous !
#produitoffert – 4 euros en GMS

Caribouland
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14 mai 2017

Le body scrub tout doux par Trilogy

Je sais qu’à une époque, les gommages étaient des soins rébarbatifs qu’on observait du coin de l’oeil sous la douche, la goutte pendouillant au bout du nez, en leur lançant un regard de rejet non dissimulé.

Faut dire qu’ils avaient sale réputation, ils arrachaient TOUS la peau – les muscles et les os – et on sortait de la brume chaude avec l’impression d’avoir passé son corps entre deux tapis de fibre de verre. Succulente sensation de vigueur.

J’en étais déjà venu à me demander ce que certaines compagnies foutaient au moment du l’essai produit, si tous les cobayes humains étaient tellement timides qu’ils n’osaient pas dire que les grains leur griffaient l’épiderme – je les imagine sortant des cabines de test avec les bras en sang en lançant un « non non ça va, tout baigne, excellent produit Jean-Charles, on se sent revivre ».

Enfin, depuis ça va, on a augmenté le niveau, on a droit à des textures plus recherchées et surtout moins « tiens, maintenant on arrive à voir ton cubitus sans ta couenne » – on vient de loin !

 

Un peu comme pour la crème contour de mirette, je sais par expérience qu’on a toujours du mal à se dire qu’on se paie « un bête » gommage à 25 euros, alors qu’on pourrait le bidouiller à la maison.

A priori, tout peut se popoter dans nos propres fourneaux, comme les fringues, un shampoing, des nettoyants pour le linge, on pourrait tout fabriquer nous-mêmes et puis finir par s’en contenter et ne plus rien acheter (je le fais pour certaines choses, par phases, mais je suis tellement nulle en dosage que je me sens bête avec 1 litre de matière en trop).

Le choix de se diriger vers une marque est tout à fait personnel, pas souvent réfléchi, mais très certainement guidé par une envie, un besoin, un vide à remplir.

Du coup je cautionne qu’on achète ce que l’on pourrait tambouiller chez soi, pour la simple et bonne raison que le marché existe aussi pour nous faciliter la vie – et m’éviter du gaspillage, hu hu.

 

 

Trilogy Exfoliating body balm

J’ai déjà testé pas mal de choses chez Trilogy, leur cleansing balm, le nettoyant crème, le sérum à l’églantier dont je vous parlais il y a peu de temps et la crème hydratante essentielle qui a ravit ma peau en mi-saison.

Autant te dire que toutes les pioches ont été bonnes, et que je n’ai pas été déçue par eux depuis que je les connais.

> Note à ceux que cela concerne: ils sont cruelty free, youpie !

 

Tu penses bien que dès que la marque sort une nouveauté, je suis au taquet comme un lémurien aux aguets : ça couine, ça attend son colis, ça sautille, la grosse marrade quoi. Y avait un peu de tout ça quand j’ai découvert leur nouvel exfoliating body balm.

Il se vend comme un moment de luxe et de plaisir, à se patiner la couenne avec des grains qui ne polluent pas les océans, et surtout sans compromettre l’intégrité de notre barrière naturelle.

Dedans il y a : de l’huile d’amande douce (assouplissante ), de la cire d’abeille (protectrice), un émulsifiant, de la poudre d’églantier et son huile (ça fait très « le saumon et sa cloutch de crème anglaise »)(antioxydant), deux conservateurs, du parfum (à base d’huiles essentielles uniquement), des traces de ce que l’on trouve dans les HE, puis (encore ?) les mêmes conservateurs (à mon avis c’est une erreur).

Prunus Amygdalus Dulcis (Sweet Almond) Oil, Cera Alba (Beeswax), Polyglceryl-3 Palmitate, Rosa Canina (Rosehip) Seed Powder, Rosa Canina (Rosehip) Seed Oil, Dehydroacetic Acid (and) Benzyl Alcohol, Parfum, Citronellol, Geraniol, Linalool, Dehydroacetic Acid (and) Benzyl Alcohol

 

Je vais vraiment avoir du mal à décrire la bête mais : il me fait penser au baume de Nominoë, avec des grains si fins et en parfaite quantité qu’ils ne sur-gomment pas, le tout avec une odeur qui est EXACTEMENT la même que celle de leur crème hydratante essentielle (très plantue gourmande).

Le petit bonheur, c’est son fondant.

J’en prends une bonne lampée et me l’applique sur tout le corps en admirant la dose fondre et parfaitement s’étaler. Je crois que c’est surtout ça, son apothéose, il a vraiment  une texture idéale pour un gommage, on sent qu’il est généreux, qu’il a envie de nourrir ta peau jusqu’aux aisselles, qu’il est là POUR TOI.

Je ne dirais pas que c’est mon préféré du monde entier (je suis une donzelle volage en cosmétique), juste qu’il est de bonne facture et que je le placerais facilement aux côtés d’un scrub de chez Rituals (un qui sent bon comme j’aime), de Karmameju, ou le coffee scrub de joik.

Il a juste un effet doudou en plus qui me RA-VIT.

 

Si tu es une paresseuse de première qui ne se tartine jamais le corps de crème en sortant de la douche, essaie peut-être de voir du côté des baumes exfoliants (pas forcément celui-ci, peut importe, il doit juste être riche en huile & beurre végétaux). C’est quand même plutôt sympa de se dire qu’une fois lavée et scrubée, il n’y a plus qu’à se sécher et enfiler ses vêtements.

Et avec une peau hydratée, souple et douce par-dessus le marché, je vois pas ce que tu demandes de plus Jeannine.

> Du savon noir peut-être ?

 

Des bisous les Caribous !
Disponible pour environ 27 euros sur Love Lula
(produit offert par le site sur demande)

Caribouland
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6 mai 2017

La peau qui repart de zéro

Ma peau a ses marronniers apparemment.

Chaque année c’est la même rengaine, je repasse en mode petite souris économe au printemps, pendant que mon minois bourgeonne pour bien me montrer qu’il en chie.
Et que la nouvelle saison ça ne lui inspire que boutonniauds – kystounays et pustules à tête pointue.

Fourte hein dis.

 

Je suis restée pendant plusieurs mois sur la case antibiotique et je vois qu’effectivement, pour ma part, le miracle a eu lieu avec la prise du cacheton, mais qu’en arrêtant, cendrillon a mué en laideron qui grogne râle et fait « gnagnagna » en pointant un doigt énervé vers ses boutons.

J’exagère, okaaaay, je suis juste revenue à un statu quo d’avant traitement, donc, en soi, j’ai plus perdu du temps – mon estomac – et un petit chouilla d’argent – qu’autre chose, mais au moins, je le clame, J’AI TENTE, MADAME !

 

Comment ça a été ?

J’ai donc pris du Tetralysal de janvier jusqu’à un bon fin mars sans vraiment espérer devenir une licorne au duvet lisse, je voulais juste la paix couennale.

 

Sur ces 3 gros mois :

  • mon bidou m’a clairement fait comprendre qu’il allait me mener la vie dure et que si j’avais envie de m’enfoncer un cachet dans le gosier, c’était mon problème, pas le sien – hello les nausées de compèt’, continues et indépendantes de ce que je pouvais manger (ou pas d’ailleurs)
  • du coup j’avais mal de tête – et je me plaignais sec comme une loque mal lavée
  • les intestins en ultra-vrac : sur un dessin, c’aurait mimé une boule de tricot très emmêlée. Sur les WC, c’était très compliqué.
  • la peau est super jolie, mais t’as vraiment pas envie de rire : faut savoir que, mon ventre et moi, c’est une relation psychologique de premier plan. S’il y a un chou dans la tarte aux fraises, la machine pète une durite et je suis de mauvaise humeur pendant toute ma phase d’éveil. Jusqu’au coucher. Hin hin.
  • Sur la fin, tu finis par « en oublier », par-ci par-là : parce que tu commences à avoir la nostalgie des bubons qui, soyons réalistes, me fichaient des douleurs infimes comparées aux crampes
  • les probiotiques que j’ai pris  n’ont pas vraiment aidé (je devais avoir les tuyaux complètement dégommés)

 

Le plan d’attaque a donc complètement changé depuis l’arrêt de ces dragées magiques.

J’accueille à nouveau une faune et une flore qui m’est totalement propre, ça s’envoie des jets de sébum et ça bouche des pores comme si aucun traitement n’était passé par là. REGARDE COMME JE SUIS HEUREUSE.

Paraît que ça doit parfois prendre deux ou trois essais pour tout éradiquer, mais je ne suis pas du tout d’avis de remonter dans le bateau. Et si je choisis les pustules plutôt que la peau lisse, c’est vraiment pour te montrer à quel point c’était une poisse d’avoir le bedon dans les chaussettes.

 

Savoir dire non

Je vais prendre le sujet dans son ensemble, donc en incluant n’importe quelle solution qu’un dermatologue vous aurait proposée pour en finir avec l’acné : si, à un moment où à un autre, après une bien longue période, vous voyez que les effets secondaires sont toujours aussi pénibles, que vous en venez à regretter l’ère des croûtes et des cicatrices, c’est qu’il faut peut-être un peu lever le pied.

Pourquoi pas peser les POUR et les CONTRE avec son propre ressenti, et arrêter si ça prend plus la tête que cela ne la rend belle.

Je ne dis pas de tout stopper et de ne plus rien tenter, je suis pas toubib. Juste qu’avec tous ces hommes en blouses blanches qui bidouillent des formules dans les labos, on n’a pas qu’une réponse A pour un cas particulier, donc pas de regrets si on laisse tomber un antibiotique qui nous rend la vie impossible, on pourra toujours en gober un autre plus doux ou plus belly-friendly.

Personnellement, j’étais arrivée à ma limite, j’en avais ras-la-patate-douce sur la fin de la deuxième boîte, au point où j’emmerdais l’homme en lui disant  hurlant que je refusais de me soumettre aux  deux dernières semaines de gélule. 

 

Tout remettre à zéro

Sachant que ce mois d’avril a été un mois de jachère pour mon corps comme mon compte en banque (j’ai eu mon permis, mais ça a son prix 😀 ) , j’ai très peu investi en soin dans ma salle de bain.

J’ai reçu une nouvelle eau micellaire de chez La Roche-Posay, qui tombait à pic parce que (celles qui me suivent depuis un moment le savent), à chaque fois que les bourgeons s’en donnent à coeur joie sur les arbres, moi je passe en mode diète dans ma routine avec une lotion démaquillante – un sproutch d’eau thermale – un sérum – une crème et basta.

Je crois aussi que ça a un peu à voir avec le changement de saison qui, par la porte ou par la fenêtre, va t’en faire voir de toutes les couleurs jusqu’en juin, du coup tu balises – on en parle de l’écharpe et la doudoune pour sortir le chien hier soir ?

 

DONC, cette eau micellaire Ultra, je la place au même niveau que ma Klorane à l’eau de bleuet niveau douceur, même si elle est bigrement plus efficace.

Je l’ai utilisée pendant deux bonnes semaines sans vraiment regarder la compo (je te dis, j’étais dans mon mois off, sans blog ni rien, j’avais perdu mes réflexes de chieuse).

Dedans, on a surtout de l’eau, deux PEG (tensioactifs), des émulsifiants, de la glycérine jetée plus loin et du parfum. Sans compter le BHT qui est un allergène reconnu.

water, peg-7 caprylic/capric glycerides, poloxamer 124, poloxamer 184, peg-6 caprylic/capric glycerides, glycerin, polysorbate 80, disodium EDTA, BHT, myrtrymonium bromide, parfum

 

Alors, je sais qu’on ne doit pas blâmer un clown pour son nez rouge, ça fait partie du packaging, mais JE TROUVE, maintenant que je connais un peu mieux la marque, que la composition a été torchée au dessous de bras et que, pour un produit de la gamme ULTRA (censée être réservée aux peaux les plus sensibles et allergiques), il y avait moyen de s’appliquer un chouilla plus. Juste une pitchenette.

J’aime beaucoup l’utiliser pourtant, apprécie ma schizophrénie cosmétique du « ta compo est limite mais je te vide quand même chaque jour ».

 

Personnellement, pas de réaction ni rien pour ma part. A part des boutons soudains même sous le nez, et les tempes, endroits « acne free » a priori.

Je sais qu’on rapporte parfois que les PEG seraient des générateurs de points noirs et pustules mais si ce sont bien les fautifs, la goumiche va te faire un update. Il est aussi possible que ce soit simplement une sorte de remise à niveau de ma bouille après traitement.

A part ça, si tu n’as aucun problème avec les compos chimiques et que les cotons sont tes amis, tu peux toujours l’essayer, elle démaquille vraiment bien.

Ensuite, un bon gros sproutch d’eau, j’éponge mon visage.

Puis je me tartine avec le sérum Trilogy – qui me ravit toujours autant – mêlé à la crème overnight replenishing cream de trevarno qui est sûrement ma plus belle découverte de ce début d’année.

Elle sent bon la lavande, elle rend la peau souple, elle se marie divinement bien avec mon huile d’églantier et ne coûte pas une blinde du tout par rapport à sa longévité; après 3 mois il m’en reste encore un bon tiers !

Niveau masque, je n’ai vraiment pas cherché loin, j’ai jonglé entre celui de Balm Balm et le Nominoë.

 

Je t’avoue que là j’attends juste un peu de passer par l’épreuve difficile du printemps, du froid mêlé au soleil, en continuant à mettre une bonne crème solaire le matin en allant à vélo au boulot (la anthelios XL fluide, parce qu’elle laisse la peau HYPER douce et la protège un max).

Et puis, tu sais quoi aussi ? Je vais pouvoir reprendre mes expériences avec les peelings, les acides de fruits, les trucs qui piquent et mangent les pomortes. Donc faudrait que j’arrête un peu de me plaindre, je peux enfin recommencer à jeter ma bouille dans les pots qui scalpent sans rien craindre (à part ma dinguerie).

Elle est pas belle la vie ?

 

Des bisous les Caribous !
Eau Micellaire Ultra – offerte par La Roche-Posay
(tu la trouves en para-pharmacie, easy peasy, 11e / 400ml)

Caribouland
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