14 avril 2015

Les gels – sous la – douche

gel douche 2

Parfois, le matin, je n’ai pas le temps pour m’hydrater des gambettes aux clavicules.

Tu me diras « fort bien, y a pire dans la vie, goumiche, t’as qu’à boire un peu d’eau, te trimballer un pack de 5 litres d’Evian, tu rajeuniras en peu de temps et swingera comme le gosse dans la pub ».

Bien tenté André, mais ça marche pas comme ça chez moi.

 

Depuis que je pratique le dry skin body brushing, je me fais des papouilles à force de voir mon corps devenir de plus en plus soyeux et tonique. C’est mon passage obligé, celui qui rend l’instant douche encore plus agréable, me donne l’impression de vider mon corps des toxines (ayé, la hipster est de retour) en un passage sous le jet, la detox par la lymphe, les cellules sanguines agitées et fougueuses.

Tu te sens vivre, petit lémurien.

 

Mais se brosser la surface corporelle implique d’hydrater son body par après. En faisant l’impasse sur cette étape INDISPENSABLE, c’est comme poncer un meuble sans le cirer, on n’embellit rien, on s’enfonce dans le trou des pores vides qui ne tiennent plus en place et t’envoient des peaux mortes en l’air comme des milliers de confettis.

Mortel.

 

Je suis sincèrement convaincue que, comme pour un menu au restaurant, le premier plat définit le reste du dîner, un nettoyant peut donc transformer une misère en merveille, tout changer dans une routine de soin (face ou body, même combat).

Du coup, je mise sur la simplicité : y a du brossage en pré-douche, du gel sous la douche et de la crème ou de l’huile que je me colle sur l’épiderme encore humide.

Je me kiffe, je m’aime, la peau des autres peut souffrir, la mienne est souple, on dirait un cuir de luxe.

 

Bon, ça m’arrive de temps en temps de craquer pour des nettoyants plus chers que la moyenne (dont le Erbaviva, bel exemple), mais en général, je suis plutôt sédentaire quand il s’agit de gel douche.

Je vous avais déjà raconté que les SLS me bouffaient l’épiderme quand ils sont placés trop haut dans la composition, mais pour certaines marques, la balance est tellement bonne entre les agents hydratants et les tensioactifs que ça me ravit.

Je ne fais plus dans le petit débat « sulfates-pas sulfates », parce que de toute manière, je sais ce que j’achète, je sais quel est mon niveau de tolérance, je me connais.

gels petit marseillais & avènePour la marque Le Petit Marseillais, on va dire que l’amour dure depuis la nuit des temps, que j’ai toujours adoré leurs parfums, le petit prix, la petite dose de greenwashing qui colore le rebord de douche/du bain.

On entend les criquets qui frottent leurs genoux l’un contre l’autre quand on ferme les yeux et renifle un de leurs flacons. Ca sent bon.

 

J’avoue que celui-ci m’enchante de manière un peu démesurée compte tenu de sa texture (gel compact, je hais), son odeur (fleur de pommier, dans mon naseau ça sent plus la fleur de poirier, mais le pommes, les poires, les tartes aux fruits..), la dose massive de produit (j’ai des petites mains), le gel est même pas vraiment transparent (forcément y a de l’aloe vera dedans).

Mais une fois que tu l’étales, tu comprends, il se passe « la magie de l’instant », et tu cries « waw de la balle à 4 euros le bidule, faut que j’en parle à Mireille » – Mireille, c’est toi.

 

Dedans il y a de l’eau, un ALS, Cocamidopropyl pour atténuer l’effet du ALS, de la glycérine et du jus d’aloe vera (pour hydrater), de l’extrait de fleur de pommier (toujours pas compris son rôle exact, c’est exotique quand t’habites en appart’), un agent filmogène (on le trouve aussi dans les soins pour les cheveux, ça te coiffe la crinière), un alcool gras (bien), du sel (pour lier la popote), du sulfate d’ammonium (un genre de tensioactif, mais pas issu de l’acide laurique, du coup le flou), un autre agent conditionnant, un ingrédients épaississant, entre autres. Le parfum est le dernier ingrédient.

Aqua, ammonium lauryl sulfate, cocamidopropyl betaine, glycerin, aloe barbadensis leaf juice, pyrus malus flower extract, hydroxypropyl guar hydroxypropyltrimonium chloride, lauryl alcohol, sodium chloride, ammonium sulfate, polyquaternium-7, ammonium chloride, citric acid, sodium benzoate, sodium sulfite, parfum.

 

En deux coups de baguette, il nettoie et me met en joie, un vrai gel douche bonne humeur sans prétention (ça coûte moins cher qu’une thérapie).

gels 3Et puis j’ai reçu un nouveau nettoyant Avène, encore un gel (limite ça va me gaver), et je l’ai aimé tout autant.

Parce que, pareil, la matière glisse comme de la crème, il a une odeur fraîche « de pharmacie », lave très bien sans faire de mousse ou à peine – je ne suis pas à la recherche de la bulle perdue.

De toutes leurs formules de la marque déjà testées, ce nettoyant douceur vient juste après le nettoyant au cold cream, qui reste mon préféré de tous les temps chez Avène.

 

Au rinçage on sent que la peau est déjà souple – FAUT PAS REVER, il faut quand même passer par la case grassouillette pour le body pour être au summum de la glissade corporelle, mais rien ne tire même si tu essayes une position de yoga tendue du slip.

Oui, j’ai tenté. Pas réussi.

 

Dedans il y a de l’eau d’avène, puis de l’eau, un sulfate suivi de coco glucoside (pour le couper, le rendre moins agressif), de la glycérine et de l’inuline (super hydratant corporel), un tensioactif doux, plusieurs émollients, du parfum et du phenoxyethanol, entre autres.

Avene Thermal Spring water, water, SLS, coco-glucoside, glycérine, inulin, lauryl betaine, glyceryl oleate, caprylyl glycol, ceteareth-60 mirystil glycol, citric acid, fragrance, hydrogenated palm glycerides citrate, phenoxyethanol, sodium benzoate, sodium chloride, sodium hydroxyde, tocopherol.

 

Je l’utilise plutôt le soir pour le côté cocoon sans fioritures, et le Petit Marseillais le matin, pour la dose de peps quand je me noie sous le jet.

Je suis quand même comme un rond de flanc parce que je dois terminer le gel rêve de miel de nuxe. Dont l’odeur m’interroge  à chaque usage (miel étrange qui a un peu trop picolé), il en faut 4 pompes pour tout le corps, bonjour la non-économie, et pour du surgras, il est complètement inutile. Voire sans intérêt.

Pour le coup, c’est un VRAI bête nettoyant qui ne sert à rien.

 

Oui, je sais bitcher quand je veux, surtout quand j’ai mieux dans ma trousse de soin, mais là, honnêtement, tu peux passer ton chemin.

Quant aux deux autres, je te les recommande les yeux fermés au bord d’un ravin, ils sont top !

 

Des bisous les Caribous !

Gel douceur Avène reçu, 5 euros 200ml / Moins de 10 euros les 400ml
Le petit Marseillais Gel douche Hypoallergénique fleur de pommier, acheté 4 euros les 400ml

Caribouland
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9 avril 2015

La purepressed base powder de Jane Iredale, une bonne fois pour toutes

jane poudrier

En long, en large, en diagonale, j’ai tanné le peuple de la terre entière (du moins mon entourage)(qui voulait bien m’en entendre parler) avec un produit de maquillage qui trône désormais sur le siège de mes indispensables.

Au diable les femmes qui pensent qu’une touche de make-up annihile complètement la liberté de la goumiche, la pousse au rang d’esclave du pinceau et des pigments. Je veux bien être soumise si c’est par un produit qui me rend plus belle, me met en joie, m’offre du glow et le son des maracas.

Cela faisait donc des mois et des mois que j’épuisais mon échantillon de la purepressed base powder de Jane Iredale (à ne pas confondre avec la version « matte », qui n’a rien à voir), en me disant QU’UN JOUR, je m’achèterais le full size.

Histoire de pouvoir parader avec mon boîtier pimpé d’un Swarovsky, de m’enchanter en ouvrant le poudrier, sachant qu’il était mien et qu’on ne se séparerait jamais.

Oui un peu comme un gollum trouve son anneau, j’ai eu du mal à résister.

 

Purepressed Base Powder par Jane Iredale

Je trouve qu’il est incroyablement pénible de trouver une poudre qui ne fasse pas effet poudré (la fille peu chiante, je te l’accorde) : JE DETESTE l’aspect plat, sans dimension, qui laisse une impression de visage sans relief ni vie, un peu dans l’esprit « je me suis mis de la farine, on voit les grains ». Hin hin, je passe mon tour.

jane iredale purepressed powderLa première fois que j’ai pu la tester, c’était chez Kroonen & Brown, j’ai eu droit à un maquillage de pro par Sybille et je suis devenue une fan de la première heure.

Ce qui m’a conquise sans détours est son côté modulable: on peut aussi bien l’utiliser comme correcteur sur des zones qui en ont besoin, comme poudre de finition, ou carrément comme fond de teint. Par la porte ou par la fenêtre, je lui trouve un côté « couteau suisse du minois » qui a TOUT pour me plaire.

Sans compter que la couleur colle parfaitement à mon teint – j’utilise Amber, et la matière « dissout » les imperfections en un geste sans avoir à faire de retouches en journée.

 

J’avais déjà abordé la question dans l’article « discover the brand Jane Iredale », mais ici, les peaux les plus sensibles/intolérantes devraient trouver leur bonheur, vu qu’il n’y a pas de TALC dans la composition (il m’irrite, me saupoudre de micro-kystes, dur de l’éviter quand on sait qu’il est présent dans la majorité des textures sèches dans le domaine du maquillage).

A part le dimethicone jeté en plein milieu de la soupe, il n’y a vraiment pas de quoi être pointilleux, on est face à une liste d’ingrédients exemplaire.

dream tint light jane iredale

 

En général, ma routine teint se résume à :

  • Une noisette de dream tint sur tout le visage dès que le beau temps revient

    C’est l’hydratant teinté parfait, le primer invisible, celui qui s’arrange pour apporter un effet soft focus sans boucher les pores, un petit miracle de printemps
  • Puis j’enchaîne sur la poudre

    Comme il s’agit d’un fond de teint minéral, la matière doit se patiner pour donner tout son potentiel, donc je prend bien mon temps pour enchaîner les mouvements circulaires, en augmentant les couches progressivement selon le rendu que je veux. Si je suis dans un jour light, je passe le mini handi brush à la va vite (pinceau poudre minérale de la marque que je vais aussi finir par acheter en grand format), juste histoire d’apporter de la lumière et de l’unification sans pour autant pousser le bouchon vers le teint PARFAIT

 

avant après jane purepressed base 3JI 2

+ Face Jane Iredale’s dream tint light + purepressed base en Amber + Copper Wind en Blush + Just Kissed en forever peach + 

Je pense que si je suis aussi fan c’est parce que la couleur me correspond parfaitement et que le rendu est vraiment AU TOP, quelle que soit ta qualité de peau : les jours où je ne suis vraiment pas en forme, elle va se charger de me rendre un peu de dignité, et si en plus j’ai des plaques sèches qui traînent par-ci par-là, elle ne les accentue pas – un miracle je te dis.

 

Du matin au soir, il n’y a rien qui bouge, qui se barre, elle a un SPF de 20 qui me protège en journée et COMME c’est du minéral, je ne perds pas l’indice de protection en cours de route, il reste fiable plusieurs heures après l’application.

Aussi, j’ai lu qu’elle était résistante à l’eau et la sueur, mais je n’ai pas testé la chose en condition plus rude que la drache nationale belge, et pour info, oui, ça résiste, la pluie n’en vient pas à bout.

 

Je n’ai pas NON PLUS pu me retenir quand j’ai vu que le just kissed (mon chouchou de baume rose) était sorti en version peach : il est complètement différent du forever pink, même si la texture et la facilité d’application restent identiques. Il a une tonalité plus rouge-orangée, je deviens donc frivole avec « ma bouche mordue », à ma badigeonner la ventouse dans le tram/le bus, t’as vu la teinte de foufou ?

Il a la même qualité que son acolyte à savoir qu’après avoir mangé/bu, même si la brillance part, la teinte ne bouge pas. Et utilisé en blush, il est vraiment craquant et tient lui aussi plusieurs heures sur les joues.

just kissed

Je pense que j’ai signé un contrat avec le diable à compter du jour où j’ai vu la marque s’étaler devant moi sur un présentoir. J’étais déjà foutue à cause des packagings, mais une fois que tu touches à du maquillage minéral de ce niveau-là, tu préfères marcher sur les nuages plutôt que de tester pour moins cher.

Tu deviens difficile, tu te prends pour une reine.

Je ne regrette pas mon achat, vu que j’avais pu épuiser un échantillon avant de passer à la caisse, je savais dans quoi je m’engageais en investissant (oui oui) dans le boîtier complet.

Une fois que j’aurai fini la poudre, il me suffira de racheter la recharge pour la mettre dans le poudrier.

 

Chaque matin, je suis RAVIE de me maquiller, parce que je sais que je ne vais pas devoir me battre avec une poudre qui n’en fait qu’à sa tête, qui s’étale mal, est trop visible ou pas assez pigmentée. Y a assez de jaune dans Amber pour atténuer les rougeurs, y a de la tenue, un rendu satiné et glowy à la fois et une protection solaire dans le toutim.

Tu comprends pourquoi je suis happy maintenant.

 

Des bisous les Caribous !

Jane Iredale PurePressed Base, achetée 48 euros le refill de 10gr + 15 euros le boîtier
Jane iredale Juste kissed Forever Peach acheté 26 euros
Le tout chez Kroonen & Brown, sinon demandez les points de vente à la marque

Caribouland
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7 avril 2015

One pic One tip, le shikakai très dilué

shikakai

Rappel sur le shikakai

Je sais que la plupart des gens suivent les recettes à la lettre sans y toucher, vont râler à la source quand ça leur chante. Le client veut que tout se passe comme prévu par le mode d’emploi, sinon il a la dent dure et la mâchoire serrée et se comporte comme un gros bulldog enragé.

Avoue, t’as envie de dégommer une pantoufle.

 

Dans la jungle des notices, je m’adapte : si je vois qu’un masque pique après deux minutes et que la marque m’enjoint à le garder 1h sur le minois, en général je suis mon instinct, je retire ce qui me gratte.

Pour les tambouilles, c’est comme suivre une recette de grand-mère, y a toujours une Gishlaine pour te conseiller de mettre de la crème dans la préparation quand sa voisine te l’interdit.

Faut savoir faire des concessions ou peser le pour et le contre avec intelligence, ne pas sauter d’un train si tu sais que tu n’as pas les jointures fiables. 

 

La première fois que j’avais testé le shikakai, j’avais fait une dilution légère dans de l’eau, rien de très pâteux ni liquide, un entre-deux humide comme conseillé par Aromazone, 25gr de shishi pour 50ml de phase aqueuse.

Puis, à chaque usage, la dilution se faisait de plus en plus appuyée, intense, jusqu’à arriver à une petite cuiller à soupe (donc pas trop remplie) de poudre pour un très grand verre d’eau bien chaude. Remué avec un ustensile en plastique et hop à la douche.

 

C’était devenu ma technique, mon move, ma recette de Mammy Mona, le genre de conseil que j’impose depuis quand je lis « à poser en couche épaisse sur le tif, attends 5 minutes, puis tu rinces pendant 3h ».

Personnellement, plus j’allonge la poudre avec de l’eau, plus j’obtiens un meilleur résultat.

Je verse le mélange au fur et à mesure sur le cuir chevelu, masse le crâne entre chaque versement – un chouilla les longueurs, et le tout dure deux minutes environ.

Une fois que mon gobelet est vide, je rince ma perruque et finis mon soin par un jet d’eau froide

 

Résultat, j’ai les cheveux qui brillent comme de l’argenterie bien astiquée, parfumés à l’odeur d’une ferme un soir d’été, vu les boucles et la brillance que je gagne au passage, je suis convaincue que la dilution extrême ne gâche absolument pas les bénéfices.

Même si j’ai démarré avec une utilisation plus ou moins traditionnelle, je n’utilise jamais le shikakai en masque, parce que ça n’a pas de sens pour moi, que de le diluer m’aide à mieux retirer les résidus (sans perdre en efficacité au lavage) et surtout, je fais des économies en en utilisant moins.

My way, quoi.

 

Chacun son swing dans la salle de bain, tu peux rajouter du lait chaud à la place de l’eau, mettre des huiles végétales, moi j’agrémente de temps en temps le tout d’une à deux gouttes d’huile essentielle de bay de saint thomas pour la pousse et lutter un peu plus contre les chutes improvisées.

Je ne fais clairement pas partie du camp de ceux qui mettent tous les ingrédients de la cuisine sur leur tête, comme pour le henné, je préfère la jouer léger quand il s’agit de coloration ou de poudre végétale : une phase aqueuse, la powder et à la limite un doudou traitant en plus (mais pas tout le temps).

 

J’ai donc, dans ma routine capillaire, repris le chemin du shampoing naturel hyper root, que je fais tourner avec ceux de chez lush et le logona à l’acacia bio. Selon mes envies, toujours.

Si tu ne t’en sortais pas jusque-là avec le shikakai, reconsidère peut-être son dosage dans la préparation, il se pourrait que ma technique change tout et te fasse passer d’un mauvais souvenir à un moment plaisir.

YOU’RE WELCOME.

 

Des bisous les Caribous !

Caribouland
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3 avril 2015

Quand ma peau a rencontré Karmameju

karmameju 1

Il y a des marques qui valent vraiment le coup d’oeil parce qu’elles mettent en avant l’esprit féminin, le bien-être et le cocooning d’un simple coup d’oeil.

Karmameju fait partie de mes coups de coeur récents, la tornade so fresh qui traîne sur un bord de commode.

 

La folie avait commencé par des packagings des plus attractifs (dans le genre fluo et teintes douces, l’accord parfait), puis le nez fourré dans les pots, j’ai fini par ne plus répondre de moi-même.

Dans le genre, Nominoë m’avait transcendée avec ses parfums de bonne brise bretonne, ici je retrouvais l’esprit d’un plaid, d’un thé et d’une bougie dans des flacons en verre (n’oublions pas mon passé de maladroite godiche) tous plus cute les uns que les autres.

Can’t help myself, après plusieurs mois à danser d’un pied sur l’autre, fallait que je teste.

 

La marque Karmameju (promis tu vas t’habituer au nom)

J’en ai déjà un peu parlé, mais je remets le paquet :

Capture d’écran 2015-04-02 à 13.39.39

 

Mette (c’est le prénom de la fondatrice de cette marque danoise) a créé toute une gamme de linge de bain et de soins qui répondent à la fois à des problèmes récurrents de la vie active – peau en rade – et une envie d’apporter un vrai moment aromatique avec des senteurs qui inspirent la relaxation, le calme et le bien-être.

En gros, de la bonne came pour faire plouf plouf-cream cream.

 

Les produits, s’y retrouver

Très simple, les gammes sont classées par catégorie :

La 01 qui regroupe les produits régénérants, donc plutôt conseillée pour les peaux sèches, qui ont besoin d’un coup de boost, d’un effet anti-âge et émollient. Les senteurs se rapprochent de la rose, des épices, etc.

La 02 qui regroupe les produits apaisants, parfait pour les peaux plus sensibles, les mamans et les bébés, et contiennent des huiles essentielles à moins d’1%

La 03 qui regroupe les produits énergisants, donc plutôt des agrumes, des odeurs toniques

 

Donc à moins d’être un minimal brain disease, tu ne devrais pas avoir trop de mal pour t’y retrouver. Tu suis les chiffres.

 

Les petits trésors

Jusqu’à présent, tous les produits que j’ai pu tester sont vraiment à la hauteur de mes attentes : ils font partie des mes routines détente, de ce que je dégaine quand j’ai un coup de pompe, envie de me chouchouter, de la douche au brossage à sec, je prends mon pied.

Buff Natural Body Brush
REVUE ICI

Luxe Balm 01
REVUE ICI

 

Nova Salt Body Scrub 02
350ml – 40 euros

scrub karmameju

Le seul gommage à grain que je tolérais jusqu’à présent était le Nominoë, parce qu’il avait une phase huileuse et des grains doux, le genre de scrub qui te laisse la peau comme de la soie avant même de sauter hors de la douche.

Ici, on est dans le même genre d’esprit, avec du sel de mer et de l’Himalaya pour le côté « je te ponce l’épiderme mais je le fais en restant chic », de l’huile de tournesol, d’argousier, d’argan et d’amande douce pour nourrir, du beurre de karité et de la cire d’abeille pour protéger la peau, de l’huile essentielle de mandarine rouge (mamma mia, ça rend heureux !), de petit grain bigarade (pour éliminer les tension, le côté relax), de menthe (oh so fresh), et de l’extrait de romarin (pour te déboucher le nez par la même occasion).

Sodium chloride, sodium chloride (himalayan crystal salt), helianthus annuus oil, butyrospernum parkii, prunus amygdalus dulcis oil, cera alba, mel, theobroma cacao, genus hippophae seed oil, argania spinosa oil, ºcitrus reticulata, ºcitrus aurantium spp amara, ºmentha spicata, rosemarinus officinalis (rosemary) leaf extract. ººlimonene, ººlinalool.
/ ºNatural essential oil / ººpotential allergens.

 

J’avais un peu peur de me retrouver avec un énième gommage agressif et sans grand intérêt, je me lance des fleurs quand je passe du dépit à la joie : il est GENIAL. D’abord parce que le pot est énorme, en verre, et que rien que pour la quantité, je voue un culte à la personne qui a décidé de nous vendre plus que les 200ml habituels (qui partent souvent TROP VITE, alors que j’ai un gabarit de moustique à la diète).

 

Ensuite, parce que malgré la TRES grosse dose de grains (y a pas à dire, tu ne dois pas les chercher dans le fond, y en a plus qu’assez), il y a tellement d’huiles et d’ingrédients émollients dans la composition que tu ne les sens pas passer comme du papier de verre.

Au rinçage, tout le sel part et reste la phase huileuse qui te permet un petit massage de derrière les fagots en te séchant.

Quant à l’odeur, rien que la mandarine émoustille les papilles, tu sens le fond de menthe qui rafraîchit l’esprit, et t’enveloppe pendant quelques heures après le wash-wash. Fan je vous dis.

 

Hope Body Oil 01
200ml – 40 euros

body oil karmameju

Ca se saura, moi et les huiles pour le corps, c’est une histoire d’amour faite pour durer. Une romance sûrement liée à mon culte pour le gras, ce qui rime avec baume, protège, adoucit, mime un plaid de peau, les grassouillettes sont mes amies.

J’ai bien vite choisi celle-ci dans les rayons de Kroonen & Brown, parce que ma couleur préférée sur l’étiquette, parce que NON MAIS T’AS SENTI LE PARFUM – ylang-ylang, rose et bois de santal – une texture qui s’étalait comme un charme sur les mains, m’en faut pas plus pour craquer.

Dedans il y a de l’huile de pépins de raisin (connue pour son toucher sec), d’amande douce (favori des peaux sèches), de sésame (riche en antioxydants, tu vas rajeunir de la couenne). Puis on passe aux huiles essentielles d’ylang ylang (euphorisante, très bon pour les nerfs quand t’as passé une journée à courir à gauche et à droite), de l’absolu de rose (pour le côté Pocahontas qui va cueillir des fleurs), du benjoin (pour le réconfort), de la mandarine (raaah oui, ENCORE !), du jasmin (mona va péter une durite), du vetiver (pour la note fraîche et vivifiante, et le boost de tonicité), du santal (pour l’odeur mais aussi le soin des peaux ridées, qui tirent la gueule), du patchouli (ami des jambes lourdes), du gingembre (hopla encore un aphrodisiaque), et de l’extrait de romarin.

Vitis vinifera oil, prunus amygdalus dulcis oil, sesamum indicum oil, ºcananga odorata, ºrosa centifolia, styrax benzoin, ºcitrus reticulata, ºjasminum grandiflorum, ºvetiveria zizanoides, ºsantalum album, ºpogostemon cablin, ºzingiber officinalis, rosmarinus officinalis leaf extract, ººlinalool, ººbenzyl benzoate, ººbenzyl salicylate, ººfarnesol, ººgeraniol, ººlimonene, ººcitral. / ºNatural pure essential oils, ººpotential allergens, ºººcertified organic ingredients.

 

Elle me fait un peu penser à la Lazy Cow de Cowshed, avec un côté plus doux et piquant à la fois. Comme dit plus haut, elle ne met pas des plombes à être bue par la peau et le flacon pompe m’oblige à la révérence.

En deux mois de temps, je suis quand même arrivée à siphonner la moitié du produit, la faute à ma manie de me raser avec de l’huile végétale sous la douche pour éviter les coupures et les irritations. Une mini-pompe sur jambe mouillée (ou n’importe quel endroit que je veux débarrasser de sa fourrure) et j’en oublie les lames du rasoir.

De loin, ça reste une très belle synergie, de près ça me repose quand j’ai passé mon temps à courir après les clients ou me suis mise en tête que 10 000 pas par jour est mon but journalier. Une vraie bonne grassouillette pour les adeptes des pieds en l’air en soirée (le retour veineux, tout ça), faut juste que je m’habitue à boire le thé la tête en bas.

 

Solace Face Moisturiser 02
49 euros – 50 ml

solace karmameju

Quand je l’avais commandée, je m’étais uniquement basée sur la liste d’ingrédients sur le papier – bien la première fois qu’une « dzin » pareille me prend, je suis généralement très exigeante en soin du visage, quitte à tester et re-tester le produit en magasin sans lâcher les baskets de la vendeuse.

A vouloir un échantillon, une goutte, de quoi ne pas sauter trop vite du plongeoir et découvrir une piscine vide, bonjour le plat.

Non, ici, je me suis prise pour Patrick, total coup de poker sans bluff et j’ai eu de la chance qu’elle me convienne.

 

Si je l’ai tant voulue, donc, c’est pour ses ingrédients qui inspirent le calme ultime d’une peau à la dérive : de la camomille (la touche « recette de grand-mère », apaise les peaux les plus réactives), de la glycérine (hydrate), pour la phase la plus importante, suivi d’un émulsifiant et un tensioactif.

Puis, de l’églantier (puissant cicatrisant), de l’huile de noyau d’abricot et de l’huile de coco estérifiée (émollient), de l’huile de baobab (soin des peaux sèches), du beurre de Mafura (anti-inflammatoire et réparateur), de l’huile de camelia ( nourrissante et protectrice), de l’alcool (à ce stade tu risques rien, conservateur), de l’hydrolat de camomille, de l’huile de son de riz (pour lutter contre l’excès de radicaux libres), de la protéine de riz (hydrate), extrait d’épicéa (lutte contre les signes visibles du stress), de l’acide hyaluronique et de l’aloe vera (allez hop, on repulpe tout ça), de l’avoine (lutte contre les rougeurs, parfaite pour les peaux sensibles), du maca (pour stimuler la synthèse de collagène), de la vitamine E (on dit jamais non, sûrement là pour conserver encore un peu mieux les ingrédients), de l’encens oliban (régénérant cellulaire), du néroli (couteau-suisse contre les rougeurs, la fatigue, le teint terne), de la lavande (relax jusqu’au bout), encore un peu d’huile essentielle de camomille, du benjoin (pour le réconfort, Médor), de la carotte (éclat du teint), du tilleul (tranquillisant), du santal (encore un revitalisant) et ENFIN de la mandarine rouge (mraaah).

Aqua/water, °°°chamomilla recutita flower/leaf/stem water, glycerin, cetearyl alcohol, polyglyceryl-3 dicitrate/stearate, rosa canina fruit oil, prunus armeniaca kernel oil, coco caprylate, glyceryl stearate se, adansonia digitata seed oil, trichilia emetica seed butter, °°°camellia japonica seed oil, avena sativa oil, °°°alcohol, °°°anthemis nobilis flower water, oryza sativa  starch, oryza sativa bran oil, hydrolyzed rice protein, xanthan gum, abies picea extract, potassium sorbate, hydrolyzed hyaluronic acid, aloe barbadensis leaf extract, lactobacillus ferment, avena sativa extract, lepidium meyenii root extract, vitamin e, °boswellia carteri gum oil, °citrus aurantium flower oil, °lavandula angustifolia flower oil, °anthemis nobilis  flower oil, styrax tonkinensis resin, °daucus carota seed oil, °tilia vulgaris flower oil,°santalum album (sandalwood) wood oil, °citrus reticulata (mandarin red) peel oil. °°limonene, °°linalool, °°geranol, °°benzyl benzoate, °°benzyl alcohol, °°farnesol. / °Natural pure essential oils, °°potential allergens, °°°certified organic.

 

On se croirait dans une recette de bouillabaisse, vu la liste à rallonge, mais pour une fois je ne vais pas me plaindre : tous les ingrédients sont naturels, dirigés vers un but bien précis : une peau qui sourit plutôt qu’elle ne fiche la trouille.

Au premier usage, j’ai été enveloppée par la plus parfaite des odeurs, plutôt inattendu dans une crème pour peau réactive (qu’on préfère sans fioritures) : je connais enfin le parfum du cocooning – pourtant il n’y a pas de fragrance de synthèse dans la composition, TU VOIS QUE CA EXISTE du naturel qui sent le bonheur.

 

Chaque soir est devenu une délivrance, plus on avançait dans le mois de février et mars, plus ma peau reprenait des forces. Je n’ai pas une seule fois souffert du froid, des giboulées, du vent, j’avais toujours mon petit tube blanc pour m’attendre sagement chez moi et me chouchouter comme une reine.

Certains soirs, je couple cette crème au midnight recovery concentrate histoire d’avoir LE MAX de rendu « bajoue tendue comme une framboise », et le matin je me réveille sans aucun soucis de plaque sèche ou de bidule impossible à maquiller tellement ça part en vrille.

 

Je trouve aussi intelligent que la formule ne soit pas REMPLIE d’huiles essentielles, la plupart des marques « organic » en mettent une pleine truelle dans les soins du minois alors que souvent, c’est plus pour remplir le tube qu’autre chose.

Aussi, avant de t’entendre hurler au scandale par rapport au prix, il y a 50ml dans le flacon, donc ça revient à 30 euros les 30ml, un prix moyen dans n’importe quelle parfumerie. Je ne l’utilise que le soir, bien qu’ayant tenté l’application bi-quotidienne, je lui trouve un côté doudou à réserver pour la routine du dodo.

 

Ni trop épaisse, ni trop fluide, c’est une vraie crème sous les doigts MAIS à impérativement chauffer au préalable (d’où un premier essai un peu chaotique) pour bien pouvoir l’étaler, se masser et détendre l’épiderme.

Une fois que ma couenne est aux anges, je mets mes mains en cloche devant mon visage et inspire lentement le parfum comme on clôt un chapitre avec un feu d’artifices.

Un petit bonheur cosmétique.

 

Je pourrais vous en parler en long et en large de Karmamachin, mais je suis déjà occupée à écrire dans les marges.

En résumé, je vous recommande cette marque à 1000%, parce qu’elle m’apporte autant un plaisir visuel que sensoriel, que ces produits sont bien pensés, qu’ils font spa sans le côté « hipster qui va prendre soin de ses cuticules, Gudule ».

Puis, vu la qualité de ce que j’ai déjà testé, je trouve les prix ni trop élevés ni sous-estimés, me faudra juste du temps avant de tout rafler dans les rayons.

Mais j’en ai fait un but personnel. Karmamonameju.

 

Des bisous les Caribous !

A trouver ou commander chez Kroonen & Brown à Bruxelles (j’ai reçu le luxe balm et le scrub, merci !)
Ou encore sur le site de la marque, les frais de port reviennent à 6,5 euros pour l’Europe.

Caribouland
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31 mars 2015

Les shampoings ronds

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Je pense que mes cheveux sont sûrement ma plus grande entreprise après mon visage.

Je passe du temps à simplement les coiffer, laisser tomber les boucles dans un sens plutôt que l’autre en les enroulant à la mode tournicoti-tournicota autour des doigts, le séchoir bien dirigé.

A attendre que la magie opère.

 

J’ai de la chance avec mes longueurs très dociles, mais alors, mon cuir chevelu est un petit crâneur de compète.

Suffit de voir comment je ressortais d’un épisode de douche aux sulfates il y a un ou deux ans : tête qui gratte dans les 48h, envie de me tondre en public (tu veux ma perruque ?), j’essayais de repousser le prochain lavage un maximum, mais sans grande conviction.

J’observais la pente du toit, couchée sur mon lit, en priant pour que ce ne soit qu’une habitude à prendre pour ma petite tête, me persuadant qu’on y arriverait.

Généralement c’était peine perdue, fête du parmesan et scalpel pour enlever les plaques de peaux mortes. SEXY !

 

Puis j’ai viré du côté des produits plus sains pour ma caboche, et à force, j’ai retrouvé une foret capillaire en pleine forme et qui ne me démangeait plus.

Jusqu’à présent, je ne tolérais que les Ultra-doux, en shampoo non bio et aux tensioactifs un peu hard. Je suppose que la balance y est pour quelque chose, ils laissent les cheveux…DOUX et pleins de volume.

Ils couinent dans les rayons comme des petits poussins qui cherchent leur maman canard, je repartais souvent avec celui au henné & vinaigre de mûre, mon préféré depuis des années, un indémodable.

 

Et comme ça, tu réessayes un peu chaque fois. Parce que les sulfates, c’est comme le sel dans un plat, s’il est entouré des bons ingrédients, le résultat dans l’assiette s’adoucit.

Tu souffres moins, voire plus du tout, parce que tu arrives à te créer une tournante entre tout un petit armada de wash wash pour tifs et tu te sens bien.

 

J’ai fais ma couillonne hipster, ne sachant plus me tenir il y a deux petits mois, et j’ai été acheter des shampoings solides chez Lush

 

L’idée du shampoing solide

solide 2

Dans le genre, un petit galet qui t’assures une longévité équivalente à 3 bouteilles de shampoing classique, ça dépote. Tant qu’il est bien conservé et qu’il est surtout de bonne qualité, NORMALEMENT tu en as largement pour ton argent.

Une fois, j’avais vu un reportage sur France 1-2-3-ou-4 qui estimait la consommation hebdomadaire d’un adulte à une demi-flasque. Autant te dire que je me suis imaginé la communauté Chewbacca en puissance, JAMAIS je n’ai vidé une bouteille en deux semaines de temps, il aurait fallu que j’invite des voisins à une shampoo party pour y arriver.

Une noisette, t’as besoin que d’une noisette de shampoing liquide pour le lavage.

 

Mon choix chez Lush

NB : je ne vais pas revenir sur le débat « Lush se fout de notre gueule ou pas », apprenez à lire les étiquettes avant de crier au scandale 😉

Je connaissais plus ou moins la gamme solide chez Lush, mais une fois en magasin, j’ai bien mis 30 minutes pour choisir, et encore attendu pour qu’on me mette les galets dans des sachets à emporter. Je m’étais dit qu’avec Pousse-plus-vite je misais sur un classique, et dans un élan non contenu j’ai aussi embarqué Lullaby pour le côté « respect des cheveux à la dérive ». Vwala.

 

Les premiers tests

Honnêtement, j’ai plus été désemparée (dans un premier temps) par le rangement post-shampoo que par la barre en elle-même.

T’as déjà vu un savon dans ta vie ? Alors tu fais mousser le galet entre tes mains puis tu wash wash ta fibre capillaire, ou tu peux même directement passer le pain sur ton crâne, ça revient au même. Tant que ça délivre du produit, c’est bon !

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J’ai commencé par utiliser le New (pousse-plus-vite), sachant que l’odeur était des plus addictive dans le sachet et que MOI AUSSI, je voulais sentir la cannelle et les épices, faire tomber les passant comme des mouches en me mouvant nonchalamment en rue.

Paf l’hécatombe en un twist.

Dedans il y a du SLS de base (le second qu’on incrimine partout), de l’ortie pour la brillance et reminéraliser et menthe pour stimuler, du parfum, de la glycérine (hydrate), de l’absolu d’ortie (bon astringent), du romarin (purifie), de la bay de Saint Thomas, du clou de girofle, de la cannelle, et un bout de bâton de cannelle pour la déco (ces quatre-là activent la repousse et enrayent la chute).

Laurylsulfate de sodium, Infusion d’ortie et de menthe poivrée, Parfum, Glycérine, Absolu d’ortie, Absolu de romarin, Huile essentielle de Bay Saint Thomas, Huile essentielle de clou de girofle, Huile essentielle de feuille de cannelier, Cinnamal* , Eugénol*, Benzoate de benzyle*, Limonène*, Linalol*, Colorant 73360, Bâton de cannelle

 

J’avoue que, des deux, c’est celui qui me plaît le plus :

  • l’odeur est à tomber (bon, faut aimer le style jingle bells)
  • il mousse du tonnerre (merci les SLS)
  • il aère très bien les racines mais sans rendre les longueurs électriques
  • il a des ingrédients qui me plaisent et ont déjà fait leur preuve dans les soins capillaires (surtout l’ortie et la Bay)

Dans le doute, j’ai quand même alterné pendant un mois le deux galets, histoire de voir jusqu’où allait ma tolérance. On va dire qu’elle va jusqu’à un shampoing sur deux, pas plus.

 

Même avec celui qui est censé être le plus doux, le Lullaby, je n’ai pas pu augmenter la fréquence. Il a une bonne odeur de lavande qui ne reste pas sur les cheveux (j’aurais bien aimé, pour le New, c’est pareil, une fois séchés les cheveux n’ont qu’un vague parfum qui s’éteint le jour suivant), mais a l’avantage de rendre les cheveux plus doux que l’autre.

Dedans il y a des SLS, puis du bicarbonate (qui peut donner une texture aérienne, gaffe, car il aide aussi à dégorger les cheveux des résidus, donc à éviter sur cheveux colorés), du lait d’avoine (pour la douceur), des amandes moulues (adoucissantes), de l’huile de jojoba (régulatrice et émolliente pour la fibre), du parfum (pourraient vraiment s’en passer), de l’HE et absolu de lavande (apaisante, cicatrisante), de camomille romaine (soulage aussi), et de néroli (odeur euphorisante)

Laurylsulfate de sodium, Bicarbonate de soude, Lait d’avoine, Amandes moulues, Huile de jojoba bio, Parfum, huile essentielle de lavande française, Huile essentielle de camomille romaine, Absolu de lavande, Huile essentielle de néroli, Linalol*, Colorant 14700, Colorant 45410

 

Ce qui me plaît dans celui-ci :

  •  forcément l’odeur de lavande (qui mériterait d’être un peu plus soutenue)
  • il a une mousse un peu plus crémeuse que New
  • il laisse aussi les cheveux très doux

Son action anti-irritante est toute relative : quand je l’utilise ça ne me gratte pas plus, mais de là à dire qu’il me fait « du bien », le logona à l’acacia bio répond mieux à ce besoin.

 

A l’usage, le rangement

Sans vraiment m’en rendre compte, ou être dans une optique de détox capillaire, je m’étais fait un petit programme tout simplet, avec shampoing bio, pas d’après-shampoing, rinçage à l’eau froide et toutes mes petites lianes se portaient à merveille dans le meilleur des mondes sans demander leur reste.

Pour ça que je me suis dit que de virer vers les solides ne me causerait pas « trop » de problèmes, tout en étant VRAIMENT consciente qu’il y avait des SLS en tout début de compo. Schyzo-logique.

 

En temps normal, je me lave les cheveux tous les 4 jours, et arrivée à ce stade, je n’ai pas l’air d’une friteuse, je sens juste qu’il est temps de rafraîchir ma perruque.

Au régime solide de Lush pendant un mois non stop, je suis passée à 3 jours, les dernières 24h annonçant un cuir chevelu en manque d’un bon wash wash (pas encore gras, MAIS CA NE SAURAIT TARDER).

Pour ça que je suis plutôt passée à une alternance depuis deux semaines, quand ça me chante je les utilise, sans me formaliser, j’ai ma petite tournante entre mon logona et ces deux-là, et ce rythme me convient parfaitement.

Au niveau des longueurs, je suis vraiment contente, les deux apportent brillance et douceur sans que je n’utilise de soin en plus, et sur cheveux bouclés, pas de problème de looping, on garde les courbes sans frisottis.

Par contre, j’ai du faire face à une phase d’adaptation (le genre de phénomène qui me barbe), pendant les premiers lavages, je n’avais pas un rendu aussi soyeux que maintenant.

 

Au niveau du rangement, oublie les boîtes vendues par la marque, ça va t’obliger à mettre ton galet mouillé à plat dans un contenant métallique, ça va coller, tu vas t’arracher un ongle en essayant de l’enlever la prochaine fois.

Non, le mieux, c’est de trouver un bête porte-savon, tu mets un gros bloc au centre (type savon de marseille) et tu mets les solides en rang tout autour, en les posant le plus à la verticale possible.

solide 44

Au moins, le maximum va sécher à l’air libre, et puis bon, savon contre savon ça craint rien.

 

En résumé, je dirais que si tu as le scalp accroché, tu peux très bien ne tourner qu’avec les shampoings galets de Lush, mais sur moi, une routine qui ne se résumerait qu’à ça n’aurait pas de sens vu la qualité merdique de mon cuir chevelu et mes fréquentes crises à ce niveau-là.

Donc oui, les SLS, c’est toujours aussi agressif, un peu compliqué d’espérer un franc changement à ce niveau-là, juste que la balance est plus émolliente dans le Lullaby que dans le New, du coup il s’avère effectivement moins hard en racine sur le court-moyen terme.

Aussi, n’espérez pas VRAIMENT faire pousser vos cheveux plus vite avec un galet. Jamais vous ne trouverez une concentration idéale, cela reste un produit QUI SE RINCE, visez plutôt les masques maisons qui réunissent des ingrédients comme la bay de saint thomas, l’ortie, la lavande et le gingembre pour augmenter le potentiel de votre touffe.

 

J’aimais bien le format économique de la chose, faut dire qu’en 6 semaines de temps, New a à peine fondu et Lullaby en est encore au stade de sa jeunesse, mais il y a encore quelques ajustements à faire pour qu’effectivement, la popote convienne à tous les cuirs.

Je vous les conseille si vous n’avez pas de problèmes particuliers, parce qu’ils sont de très bon shampoings, avec des ingrédients naturels entiers, un pied dans le traditionnel, l’autre dans la sphère naturelle.

 

Mais si vous avez la caboche un peu sensible comme la mienne, c’est à manier avec précautions.

Comme une patate un peu trop chaude, Renaude, du bout des pattes.

 

Des bisous les Caribous !
NEW & LULLABY, achetés 8,95 euros / pièces chez Lush

Caribouland
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