10 juin 2014

La nouvelle mousse nettoyante Nominoë

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Quand j’ai commencé à utiliser la clarisonic, je savais que je devais encore plus faire attention à mes nettoyants.

Pas de face-wash trop agressif, toujours aller vers la douceur et cibler les rayons bisounours des magasins et e-shop favoris (ceux qui envoient du rêve sous LSD), et ne jamais, JAMAIS regarder en arrière.

Donc quand j’ai vu que Nominoë en avait profité pour revisiter sa popote derrière mon dos et sortir une nouvelle version de la mousse nettoyante, j’étais contente mais sceptique : parce que parfois, les recettes traditionnelles souffrent d’un changement, même mineur, et perdent les faveurs des plus grands gagas de cosmétiques, comme moi.

C’est en ouvrant My Little Box de mai que j’ai découvert avec plaisir une petite bouteille que je connaissais bien, cachée au fond du pochon de soins comme une petite fiole perdue.
Je voulais attendre le soir pour la tester, sauf qu’en bonne fille à la volonté de fer blanc, cinq minutes plus tard, j’étais totalement démaquillée et armée de ma Mia pour tester ce nouveau cru.

Incroyable goumiche.

 

La différence entre l’ancienne et la nouvelle

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Elle se situe au niveau de la base lavante, qui s’est enrichie de sucrose (pour adoucir la peau) et de tensioactifs encore plus doux, le reste de la composition étant à peu de choses près pareil.

 

Ancienne version

aqua (water), saccharum officinarum (sugar cane) extract*, cocamidopropyl betaine, sodium lauroyl sarcosinate, glycerin, cynara scolymus (artichoke) leaf extract*,polygonum fagopyrum seed extract*, cytisus scoparius branch/flower/leaf extract*, crithmum maritimum extract, ulex europaeus leaf/root/stem extract, parfum (fragrance),dehydroacetic acid, sodium chloride, benzyl alcohol, linalool.*

 

Nouvelle version

aqua (water), sucrose*, cocamidopropyl betaine, sodium lauryl glucose carboxylate, lauryl glucoside, glycerin, cynara scolymus (artichoke) leaf extract*, cytisus scoparius branch/ flower/leaf extract*, polygonum fagopyrum (buckwheat) seed extract*, crithmum maritimum extract, ulex europaeus leaf/root/stem extract, sodium chloride, citric acid, parfum (fragrance), benzyl alcohol, dehydroacetic acid, sorbic acid, linalool*

 

Là où j’attendais la marque au tournant, c’était au niveau du rendu sur la peau après nettoyage.

Vrai, avec l’ancienne version, ma peau ne tirait pas, mais il manquait ce petit plus qui me permettait de dire que oui, il ne s’agissait pas simplement d’un nettoyant qui mimait l’ouate lavante, mais qu’il pouvait faire le ménage en prime.

 

Le constat est surprenant puisque les simples changements dans la liste d’ingrédients l’ont rendue vraiment hydratante pour la peau, de quoi la monter au même rang que la Cattier sur l’échelle d’amour de mon petit coeur, j’ai donc maintenant deux nettoyants qui se disputent le même barreau, c’est bien le bonheur.

Je trouve juste que l’odeur est un chouilla différente de celle de l’ancienne version.

 

Un petit code promo pour vous remercier

Je vous en avait déjà touché un mot, mais Nominoë a désormais sa propre boutique en ligne où (fait plus qu’intéressant) les frais de ports sont gratuits pour l’Europe !

Cette nouvelle version de la mousse est vendue en exclusivité chez les bretons, et, pour tout achat vous recevrez le format voyage en mentionnant MONABELLA (ça vaaaaaa, je n’ai pas choisi le code) dans la zone « message au vendeur » au moment de payer sur Paypal.

 

Le concours muy caliente

Vu que vous avez été des amours depuis le début de ce blog, et pour finir la triade de concours qui ont permis de dignement fêter l’anniversaire de Rose Cocoon, c’est Nominoë qui clôt les festivités avec un lot à vous faire chavirer l’épiderme cet été…

Je vous présente la NomiBox (bave pas).

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Elle comprend :

  • une version voyage de la mousse nettoyante

Un magnifique cadeau d’une valeur de plus de 100 euros, non ce n’est pas une blague !
Pour participer :

  • il faut habiter en Belgique, en France, en Suisse, en Allemage, au Luxembourg, en Espagne ou au Portugal
  • entrer  une adresse mail valide dans le formulaire de commentaire pour que je puisse vous contacter facilement si vous êtes le fifou gagnant
  • répondre à cette question  sous cet article (OBLIGATOIRE) : combien y a-t-il de consonnes dans l’alphabet ?

 

Le concours prendra fin mardi 24 juin à 18h30, et le gagnant sera tiré au sort, comme d’habitude !

Aucune réponse divulguée sur les réseaux sociaux, facebook, twitter ou autre ne sera validée, uniquement celles sous ce billet.
PS : les commentaires sont modérés jusqu’à la fin du concours !

Mais vous pouvez quand même venir nous faire coucou sur nos pages facebook, Nominoë et Rose Cocoon, parce que plus on est de dingodingues, plus on rit !

 

CONCOURS TERMINÉ !!

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Que la force soit avec vous, bande de Caribous !
BOUTIQUE NOMINOË 

Caribouland
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9 juin 2014

L’hydrolat de bleuet

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Ah l’été qui débarque comme un intrus que personne ne pensait voir arriver, un peut boitant, une fois très chaud puis bavant des orages, le soir froid et impitoyable.

Foutu temps belge qui déglingue ma peau comme un malade, mais j’ai la parade.

Il y a un gros mois, dans un soucis de mono-maniaquerie excessive qui me caractérise si bien, je voulais trouver un hydrolat de bleuet  pour fonctionner en osmose avec l’eau démaquillante de klorane et ma mousse cattier (toutes deux contenant cet ingrédient).

 

Il fallait qu’il soit : quasi pur (maintenant je les choisis avec conservateur), pas pris par une boule de moisi qui joue à la plongeuse de premier rang (ça m’est déjà arrivé, j’ai du échanger une bouteille qui n’était plus bonne au magasin bio où je l’avais acheté un jour plus tôt), et surtout, pas hors de prix.

Honnêtement, si on vous fait payer plus de 15 euros ce type de produit, fuyez, à moins d’être à la recherche d’une fleur ou d’une plante précieuse, il n’y a pas de raison de mettre autant d’argent dans une lotion naturelle.

 

Les hydrolats, un peu de blabla

Quand j’ai commencé à m’intéresser aux huiles essentielles, je me suis renseignée sur le mode de production de ces élixirs précieux (je jouais au golum retranché dans sa grotte en les utilisant) et, loin de moi l’idée de vous faire un cours là-dessus, faut que je vous explique quand même d’où ça vient.
Au départ, une plante aromatique permet, lors de sa distillation, d’obtenir deux substances : l’huile essentielle qui est l’essence pure aromatique et l’hydrolat, phase aqueuse qui résulte de la condensation pendant le processus.

Une HE est extrêmement concentrée et souvent bien plus efficace que la plupart des médicaments pour les maux quotidiens (piqûres, acné, maux de gorges, etc), mais l’hydrolat reste une excellente alternative pour les personnes qui, comme moi, ont une peau réactive qui ne supporte pas spécialement l’application d’une bombe naturelle sur le visage mais qui veulent quand même profiter, à faible dose, d’une bonne activité aromatique.

Contrairement aux HE, à moins d’être allergique à ses molécules, aucun hydrolat n’a d’effet toxique, et ils sont tous assez bien tolérés.

 

Mes hydrolats préférés, un petit mot sur le bleuet 

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Depuis que je m’y intéresse, j’ai testé quelques hydrolats :

  • de rose (rosa damascena), qui reste mon préféré, pour son odeur, son action adoucissante de la peau, son effet astringent et régulateur de sébum par la même occasion, et son action probante sur mes rougeurs quand j’en ai
  • de romarin à verbénone (Rosmarinus officinalis CT verbenone), un excellent hydrolat pour les peaux impures, avec une action très ciblée sur les pores qu’il purifie à merveille. On est loin du décapage des lotions anti-acné, vu qu’il agit sur ce qui encrasse la peau sans l’agresser, un vrai doudou efficace (par contre l’odeur de grand matin, faut s’accrocher)
  • de lavande (lavandula angustifolia), que j’avais choisi pour son côté apaisant, anti-inflammatoire et cicatrisant (l’HE de lavande vraie est aussi très bien pour traiter les cicatrices d’acné de manière très ciblée)
  • d’hamamélis (hamamelis virginiana), sûrement mon coup de coeur inattendu pour son effet raffermissant et régulateur, je la recommande à toutes les peaux mixtes ET sensibles, il a un peu les mêmes effets que l’eau de rose, l’odeur en moins (ah oui, ça ne sent pas la fille en fleur, cette histoire-là)

A côté de tous ces hydrolats, le bleuet fait office de fleur un peu à part, efficace mais sans être costaude, elle est une vraie mine d’or pour les peaux à la dérive/sujettes aux inflammations : elle décongestionne, réveille l’éclat de la peau et des yeux, combat les irritations et a une action anti-inflammatoire qui fonctionne du tonnerre.

EDIT :: L’hydrolat d’immortelle est encore plus efficace pour apaiser les inflammations!!!

 

Dans les faits

Je suis sujette, depuis quelques années, au visage gonflé au réveil.

Parmi les techniques que j’avais déjà testées (avec plus ou moins de succès) il y avait l’aération de la chambre, la tête sur-élevée pendant le sommeil, la bonne hydratation générale et éviter de manger trop sucré/gras le soir.

Malgré tout, certains matins étaient encore rudes, autant pour mon visage que pour moi, en voyant le reflet de ma tête hirsute dans le miroir.
L’eau de bleuet peut endiguer le problème de mauvaise circulation comme elle le fait sur moi, mais il est évident que pour des cas sérieux, il vaut mieux y aller à coup de massage lymphatique et de bonne détox pour décoincer la machine.

 

La petite popote: des compresses imbibées de bleuet – passées au réfrigérateur pour plus d’efficacité – posées sur le visage ou sur les yeux pendant 15 bonnes minutes ont permis de rattraper quelques rudes nuits et de petites insomnies.

Elle a aussi réussi à décongestionner un oeil de la taille d’une grenouille écossaise en plein duel avec un boeuf (en vrai j’avais un orgelet malsain), et de soulager mes yeux quand j’abusais un peu trop du port de lentilles (mes mirettes n’aiment pas les heures supp’).

Après une grosse crise de larmes, quand le visage se boursoufle comme une larve trop dodue, oui, l’eau de bleuet peut également te sauver la mise en moins de deux (toujours pratique quand tu dois décoller de chez toi dans les 10 minutes qui suivent et que tu penses que le carnage rouge et blanc de ta peau n’est pas rattrapable).

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Dans son genre, elle est carrément craquante ma petite bouteille bleue, et en un bon mois, je n’ai utilisé qu’un cinquième du total, alors que je l’embarque en journée pour rafraîchir mon visage, mais aussi soir et matin comme lotion après le nettoyage et avant la crème.

Je ne l’ai pas encore testée comme phase aqueuse dans un masque maison mais ça ne saurait tarder (je le faisais pour mes masques à l’argile à l’époque, je n’utilisais pas d’eau du robinet, juste un hydrolat qui collait à ma tendance de peau du moment).

Enfin bref, après l’eau de rose, je pense que ce produit est également un petit couteau-suisse de la lotion qui convient à tous les types de peaux et qu’il serait dommage de passer à côté sous prétexte qu’on a une peau sans tropde problèmes.

Qui dirait non à un petit coup de boost naturel ?

 

Pour terminer, un petit conseil en passant : quand vous partez en quête d’un hydrolat, faites une recherche au préalable pour savoir lequel correspond à vos besoins (ici par exemple).

Une fois le nom latin noté (seul moyen d’être certain qu’il s’agisse bien de la bonne plante quand vous lirez les ingrédients) assurez-vous que la liste commence par la plante, et non par de l’eau, et que le reste des composants est ultra-restreint.

 

Pour exemple, jusqu’à présent, dans les marques avec conservateurs, j’en ai testé deux fiables :

  • Florame, qui utilise du Leuconostoc/Radish root ferment filtrate, de la racine de radis aux propriétés antibactériennes
  • et Ladrôme, leur hydrolat de bleuet contenant de l’eau de bleuet (Centaurea cyanus flower water) et deux conservateurs (dont le benzyl alcohol, donc si vous ne le supportez pas, il faudra aller voir du côté d’aromazone, leurs hydrolats étant purs, mais du coupplus prompts à virer)

 

Si vous prenez la peine de faire ce petit effort, vous éviterez ainsi les fameuses « eaux de fleurs » ou « eaux florales », qui sont, pour la plupart, juste des eaux aromatisées qui n’ont aucune activité aromatique ou sur la peau.

Il suffit de regarder une marque comme Christian Lénart pour se rendre compte de la supercherie, vendant une eau de rose qui est surtout un plaidoyer pour les conservateurs très douteux et les extraits d’hydrolats plutôt que de les utiliser en phase aqueuse entière (bah oui, ils préfèrent utiliser de l’eau, ça donne l’effet mouillé).

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INGREDIENTS : AQUA, ROSA CANINA FRUIT EXTRACT, ROSA CENTIFOLIA FLOWER EXTRACT, AROMA, METHYLCHLOROISOTHIAZOLINONE, METHYLISOTHIAZOLINONE, MAGNESIUM NITRATE, MAGNESIUM CHLORIDE, PHENOXYETHANOL, ETHYLHEXYLGLYCERIN, BENZYL ALCOHOL, CITRONELLOL, GERANIOL, EUGENOL

 

Alors bien sûr, on pourra toujours me dire qu’ils ont bien mis sur l’étiquette « eau aromatisée de roses », mais, il y a quelques années, j’aurais sûrement pensé qu’il s’agissait d’un hydrolat plein de bienfaits et serais tombée dans le panneau comme une cruche.

On dit NEXT et on se renseigne, hopla !

 

Des bisous les Caribous ! 

Caribouland
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5 juin 2014

Everything Eyes de Bobbi Brown, ou le bouquin de la déception

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Quand  j’étais gosse, j’avais droit aux fêtes d’anniversaire bien orchestrées, avec déballage de cadeaux en public sous les « ho » et les « ha » amusés des adultes qui étaient venus trinquer et, accessoirement, laisser leurs mômes gambader avec moi.

Je ne demandais jamais rien, je laissais les invités m’acheter ce que mes parents leur suggéraient, et je recevais toujours des bouquins (les piles faisant ma taille en fin de soirée), pas de surprise en perspective mais j’étais heureuse comme un ange avec un sourire plaqué sur le visage.

Jusqu’au jour où quelqu’un a décidé de sortir des sentiers battus et de m’offrir des patins à quatre roues multicolores qui faisaient penser à Elmer en pleine crise d’indigestion, j’ai donc regardé l’assistance avec l’air dégoûté d’une gamine difficile et j’ai lancé un « j’aime pas ! ».

« Moh Mona, on ne dit pas ça ! »

Heureusement que ce n’étaient pas des chaussures, sinon on m’aurait sûrement obligée de les mettre (remarque, j’étais une adepte des godasses aux diodes intégrées dans la semelle et qui s’activaient à chaque fois que je posais le pied à terre, on ne peut pas tous être fashion à 8 ans, mais je pensais que j’avais la classe internationale).

Tout ça pour dire que depuis ce jour-là, j’ai commencé à vouloir des choses, profondément.
A choisir ce dont j’avais envie, pour mon anniversaire, devant le stand de churros d’une fête foraine, quand je devais cocher latin-sciences ou sciences-éco, j’avais déjà tracé les contours d’un avenir immédiat.

Madame oui-non en puissance, sans quartier, qui dit ce qu’elle pense avec des aveux de plus en plus affirmés avec les années.

Et avec les désirs viennent les obsessions.

 

J’avais entendu que Bobbi Brown avait sorti un nouveau livre, Everything Eyes, et après plus d’un mois de patience, je l’avais enfin reçu chez moi. En bonne mono-maniaque de la marque, je m’attendais à quelque chose de fabuleux, une petite bible de la beauté riche en découvertes, même sur les basiques.

Mais une fois le colis ouvert, je l’ai rapidement feuilleté et s’est passé la même chose que lorsque j’ai reçu mes patins moches à la roue en gomme rouge, j’ai dit « j »aime pas, bordel », et j’ai un peu râlé.

 

Everything Eyes

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Le bouquin se compose de trois parties :

  • une qui englobe les basiques, comment appliquer son correcteur, le choisir, tout ce qui concerne les fards à paupières, les sourcils, l’eye-liner, les cils
  • une autre qui regroupe des looks
  • et enfin, celle qui aborde le grand sujet des lunettes (parce que Bobbi est une grosse bigleuse)

 

Les basiques 

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Après une présentation des pinceaux nécessaires au maquillage des yeux et des conseils pour ne pas se lever avec l’oeil qui mime un coquard, on passe aux fameux basiques.

Loin de moi l’idée d’être une pro, j’ai très vite passé cette partie étant donné que je n’y ai strictement rien appris, à part dans la partie sur les liners et leurs différentes textures, le reste faisait office de rappel et était franchement redondant.

Avec des phrases comme « le recourbe-cils est génial pour ouvrir le regard. Ne l’utilise pas sur des yeux qui ont déjà été couverts de mascara », c’est comme m’expliquer que A est la première lettre de l’alphabet, il y a des choses qui tombent sous le sens que diantre.

 

Les Looks

Au cas où vous ne sauriez pas qui est Bobbi Brown, il s’agit d’une femme qui a inventé sa propre ligne de make-up dans l’optique d’offrir aux consommatrices des produits qui puissent leur permettre d’améliorer leur canevas naturel, et non de se maquiller comme des voitures volées.

Cette approche se retransmet énormément dans les photos des looks de ce bouquin vu que la plupart des photos sont extrêmement réalistes, et n’évoquent pas la retouche.

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Un bon point qui apporte un plus et rend les modèles encore plus jolies. Ceci étant dit, sur les 10 looks proposés, il n’y a que le smokey (cf. photo) qui sort du lot, le reste s’attardant trop sur le liner à toutes les sauces sans vraiment aborder le cas des différentes formes d’yeux dans les cas pratiques (une seule photo pour la forme asiatique).

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Les Lunettes

Je suis myope depuis mes 8 ans, donc le sujet me concerne plutôt de près, mais j’imagine qu’une personne qui n’a aucun problème de vue va trouver étrange de voir Bobbi jouer à l’oculiste en t’expliquant comment choisir tes lunettes, leur couleur, leur forme, et le maquillage qui va avec.

Je pense que cela aurait eu son sens il y a trois ans, quand tout le monde portait des fake pour se donner du style et passer pour hype, maintenant c’est devenu ringard.

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A la fin de la section on trouve quelques idées pour que nos yeux ressortent bien derrière les vitres, mais BB a un peu bâclé le sujet, vu qu’elle voulait vraiment me faire comprendre qu’elle aurait voulu faire opticien chez Pearle et non maquilleuse professionnelle.

Elle a pris le sujet avec un tel sérieux qu’on a droit à une histoire de la binocle en accéléré, un flash back dans l’enfance de Bobbinette et toutes les lunettes qu’elle a pu/du porter depuis son adolescence jusqu’à la création de sa première ligne d’eyewear.

En parlant de sa collection, elle la présente en long et en large en mettant certains modèles en exemple pour bien signifier que « si tu as un visage rond, il te faut des cat-eye comme sur la photo ».

Les gens ne sont pas idiots, mais le placement de produit a son petit effet vu que même pour mon cas (la tête ovale), elle aurait pu me convaincre de jeter mon dévolu sur une magnifique paire rose pâle si j’avais eu une bourse plus remplie.
Damn.

 

Je n’aurais jamais du acheter ce bouquin…à mon âge 

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Quinze euros plus tard, ce livre ne m’a rien appris, ni sur la vie, ni sur mes habitudes, ni sur mes yeux.

Je reste sur ma faim, sans avoir vraiment pu découvrir des astuces que j’ignorais jusqu’alors ou des petits secrets pour rendre le regard éblouissant, il manque des idées de MU de fête au milieu des looks vus et revus.

 

Je me trouve toute bête, débutante que je suis, à me dire que finalement, j’aurais bien aimé le recevoir à un de mes anniversaires, quand dix ans plus tôt, je commençais à me maquiller et m’appliquer des sclotchs de crayon noir dans la muqueuse du bas et du haut.

Sale Emo.

Oui, je suis sûre qu’ado, j’aurais dit « oh merci ! » à un cadeau comme celui-là.

Il y a une gamine en moi qui me serre bien fort dans ses bras tellement elle est contente, mais ça n’a pas suffit pour me conquérir.

 

Des bisous les Caribous ! 
Edition originale (en Anglais)
à 15 euros sur le site de la Fnac 

Caribouland
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3 juin 2014

Se masser le cuisseau avec réchauffe-moi de Lush

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Mouhouhou, pétrir, masser, faire souffrir la peau sous les coups vigoureux des mains, un plaisir de sadique que mes cuisses sentent passer, mais le palper-rouler se fait rarement à sec (à moins de vouloir finir avec des traces rouges sur les jambes).

J’aime malaxer mon corporel comme une folle furieuse et j’assume mon côté zinzin, donc exit les huiles simples et les bêtes crèmes, il faut augmenter le niveau d’exigence quand il s’agit de massage.

 

Quand j’ai acheté ma première barre chez Lush, j’étais encore dans un engouement sportif tout relatif, à jurer  « y a que la course à pied qui te fera un corps de rêve, poupée », mais malgré les étirements, les muscles me faisaient coucou pendant au moins deux jours et ce quel que soit l’intensité de l’effort (bave intense de la crapaude après 7km ou sueur légère sur 3km inutiles).

Du coup, en entrant dans la boutique Lush, après avoir failli me faire renverser par un abruti qui ne connaissait pas la signification d’un passage pour piéton et d’un Moi gesticulant pour qu’il s’arrête sur la route et non sur mes jambes, j’ai voulu me soulager avec un palet hydratant.

Chacun son truc.

 

Les barres de massage

Lush a un tas de barres de massage, de toutes formes (même conique, me demande pas ce qu’on peut faire avec ce genre d’engin), et, étant toujours guidée par mon naseau après le visuel, j’en ai senti plusieurs avant de jeter mon dévolu sur (ré)chauffe-moi.

PS : ne jette jamais tes petites boîtes en fer (celle qui contenait les chocolats dont tu t’es goinfrée après ta rupture violente avec José par exemple), elles sont très utiles pour conserver ces soins à l’abri de la chaleur (ambiance sauna dans ma chambre, quelle que soit l’époque de l’année, tope-là).

 

Réchauffe-moi

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Cette barre est orgasmique.

Quand je l’ai sentie, j’ai failli chavirer, parce qu’en plein hiver elle me rappelait l’été, mais aussi le cocooning, l’envie de se lover dans une écharpe aussi douce que le duvet d’un caneton (métaphore improvisée).

Son odeur est son atout principal et m’a eue dans la boutique comme une vieille débutante vu que je voulais m’en faire un manteau et ne plus la quitter.

Pour vous donner une idée (et exposer mes talents de grosse nulle incapable de décrire une senteur) elle se rapproche un peu de la vanille, d’une chaleur estivale, d’épices très légères et d’un chocolat très doux, le tout mélangé dans un bain  d’amour.

 

Après bien sûr, tu peux toujours emmener tes deux narines avec toi en magasin pour sentir cette petite merveille et tu me diras si je suis dans le vrai.

 

Elle se présente avec de petites bosses sur une de ses faces qui augurent un massage stimulant et relaxant et a la juste largeur pour être prise en main.

Dedans il y a de quoi nourrir la peau (karité, cacao, jojoba), se détendre (gingembre, poivre noir), et manger (vanille pour l’odeur, l’hydratation intense).

Avec seulement deux ingrédients synthétiques, le parfum et le lilial (potentiellement allergène, donc à éviter si vous avec une peau très très très réactive), il s’agit d’un produit Lush quasiment entièrement naturel.

Beurre de cacao bio issu du commerce équitable (Theobroma cacao), Beurre de karité (Butyrospermum parkii), Huile de jojoba bio (Simmondsia chinensis), Parfum (parfum), Huile essentielle de gingembre (Zingiber officinale), Absolu de vanille issu du commerce équitable (Vanilla planifolia), Huile essentielle de poivre noir (Piper nigrum), Salicylate de benzyle* (benzyl salicylate), Citral* (citral), Coumarine* (coumarin), Géraniol* (geraniol), Benzoate de benzyle* (benzyl benzoate), Cinnamate de benzyle* (Benzyl Cinnamate), Farnesol* (Farnesol*), Lilial (lilial), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool)

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Bon, à l’usage, c’est assez simple, et je ne vais pas vous faire un dessin, ils l’ont fait pour vous : soit on a un cobaye qui fait « hmmm hooo » comme sur la photo, soit on devient son propre terrain d’expérimentation.

Dans un cas comme dans l’autre, elle est aussi agréable à utiliser qu’une huile de massage :

  • on frotte la zone à masser directement avec la barre, ou on la frotte entre ses mains pour prélever la matière
  • les beurres se transforment en huile ni trop légère ni trop grasse très agréable au toucher
  • il faut en mettre pas mal quand il s’agit de grande zones type dos
  • on profite du relief de la barre pour détendre les muscles

 

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Vu que cela fait maintenant quelques mois que je l’ai, j’ai eu le temps de faire le tour du rectangle, et je l’aime toujours autant. Quand j’ai eu un torticolis, elle m’a bien servi, quand j’avais mal à un de mes mollets aussi, après bien sûr, il ne s’agit pas d’un remède miracle comme le baume du tigre et je suis toujours un peu ennuyée parce qu’une barre qui est censée réchauffer, le fait-elle parce qu’on est énergique en étalant le produit et que l’afflux sanguin joue son rôle, ou parce que les ingrédients ont une action auto-hot intégrée ?

J’ai essayé de laisser traîner une petite quantité sur le haut de mes bras, sans y toucher, et non ça ne changeait pas grand chose (enfin si, j’avais une tache d’huile perdue sur mon corps).

Donc ils ont du y aller mollo sur les huiles essentielles, ou alors elles s’activent quand on s’active, je n’ai pas d’avis sur la question.

M’enfin, il n’y a pas de quoi emmerder l’oreille d’une puce avec une aiguille, elle réchauffe quand même un peu.

 

Ce que j’aime énormément avec cette barre, c’est sa manière de fondre rapidement (quand il fait plus froid, il vaut mieux avoir les mains qui ne riment pas avec glaçons), d’assouplir intensément la peau en me laissant le temps de masser (donc pas de « slurp la peau n’en fait pas qu’une bouchée », elle prend son temps pour apprécier le gras festin), et d’avoir une odeur qui reste sur la peau pendant plusieurs heures sans être écoeurante (mais cela va jusqu’à imbiber les draps, le pyjama, faire senteur d’ambiance, donc il faut vraiment que tu sois convaincue de l’aimer).

 

Les bémols sont directement liés à sa nature, les poussières s’y accrochent, même en se lavant les mains avant et en la conservant dans son papier d’origine, lui-même foutu dans une boîte en fer hermétique, il y a des intrus qui s’amusent à se coller sur la brique.
Puis, à force de l’utiliser, l’architecture vallonnée des bosses fait vite place à une surface plus plane. En même temps, il faut bien qu’il diminue d’une manière ou d’une autre ce parallélépipède.

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L’autre jour, en refaisant mon stock d’Ultrasimple, j’ai reçu un échantillon de la barre En Paix.

Elle a une composition un peu plus basique que Réchauffe-moi et contient du beurre de cacao, de karité, du parfum (seul ingrédient synthétique), de l’huile de l’olive, aucune fioritures.

Beurre de cacao bio de Colombie (Theobroma cacao), Beurre de karité bio (Butyrospermum parkii butter), Parfum (parfum), Huile d’olive bio issue du commerce équitable (Olea europaea), Géraniol* (geraniol), Limonène* (limonene), Linalol* (linalool)

 

Et oh mon dieu.
Celle-ci sent le chocolat blanc, une vraie belle découverte qui m’a ravie comme une gosse.

 

Je ne l’utilise pas en massage, vu sa taille ce serait du gaspillage, mais elle traîne dans une petite boîte près de mon siège-bureau (oui, c’est un concept perso), et dès que mes mains crient famine, je m’empare du petit bout et le fait fondre entre mes doigts jusqu’à avoir assez de matière pour masser mes mains.

Ce petit geste avec un produit pas du tout pratique (t’avoueras que le petit morceau collant a un niveau de dignité limité) a fait un bien fou à mes mimines, qui n’avaient pas vu une crème pour les mains depuis « pfiou ».

Et comme soin pour les cuticules, il est impeccable.

Seulement voilà, des deux, je préfère ma barre à bosses, pour son odeur incroyablement gourmande et sa texture plus grasse.

 

Alors, que vous ayez envie de masser un baobab, le dos d’un cochon, de cirer le parquet ou simplement vous faire du bien après le sport, Réchauffe-moi est vraiment divine.

Dommage qu’elle ne m’ait pas été vendue avec un fameux pot Lush, il m’en reste 4 à vider, et je suis loin du compte avant d’avoir mon masque frais gratuit.

Mais j’y arriverai, Mickey, j’y arriverai, et ce jour-là sera jour de joie et de névrose cosmétique.

 

Des bisous les Caribous !
Réchauffe-moi 60g à 10.95 euros en boutique

Caribouland
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1 juin 2014

JMO et son shampoing bobochic zinc & sauge

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On a déjà parlé du scalp parmesan sur le blog, de cette tendance à passer d’un cuir chevelu complètement stable à une terre déshydratée et envahie par les mauvaises miettes.

Entendre pellicules.
Plaques.
Choses qui grattent.

 

Depuis presque deux ans maintenant, j’enchaîne les hennés (il est bientôt temps d’en refaire un), les poudres lavantes, les soins maisons pour essayer de mieux cibler mes problèmes.

Résultat, tout va pour le mieux dans mon monde touffu.

Ou presque.

 

La machine a beau être bien huilée, le moindre grain lui ferait péter une durite, il faut donc que je sois plus stricte que Nanny McPhee, et essaie de faire au mieux pour, qu’en cas de crise, je ne sois pas à m’arracher la peau par lambeaux entiers, à coupde « ouille » et de « aïe ».

 

J’ai accepté de tester un shampoing clean d’une marque qui me fait de l’oeil depuis que je traîne sur le groupe du millefeuille, à savoir, Johnny Big King of da Bio (John Masters Organics pour les intimes).

 

Même si les habitués de ma salle de bains sont pour la plupart recommandables au niveau de la compo, l’effet tif-chewing-gum (à la fois sec et collant) peut me guetter à chaque coin de magasin quand je fois renouveler mon stock et que je fais de mauvais choix.

J’entends parfois des répliques du style : « oui mais attends un peu, c’est ton cheveu qui se libère de son carcan chimique ».

Allez paître, depuis le temps, mes cheveux prennent du bon temps et la réduction drastique de certains soins plus que chimiques a été une petite révolution (il n’y a que les produits coiffants qui ont droit à un peu de clémence, et ils n’occupent que mes longueurs).

 

Le blabla sur la détox et la pauvre fibre en proie à des convulsions intenables à cause de l’industrie conventionnelle  ne me fait pas cligner de l’oeil. Si un shampoing, bio ou pas, laisse ta touffe comme des lianes sèches aux racines grasses après plusieurs essais, c’est qu’il faut tourner la page. Et je passais d’autant plus vite à autre chose quand j’avais les cheveux longs, parce que cela demandait deux fois plus de travail pour rattraper le carnage.
J’ai autre chose à faire que de compter mes poils de tête au séchage.

 

Un petit mot sur JMO

La marque est New-Yorkaise, et colle bien avec l’esprit loft, parquet vieilli et lierre pendant dans la cuisine années 70.

Depuis sa création, l’idée était de proposer des soins de luxe éco-respectueux qui sont :

  • composés d’ingrédient bio à hauteur de 70% à 100%.
  • sans sodium Lauryl Sulfate, parabènes, DEAs, MEAs ou TEAs.
  • Pas d’OGM.
  • Pas de test sur les animaux.
  • Pas de couleurs artificielles, ni parfums ou compléments artificiels.
  • Tous les végétaux ou huiles essentielles extraites doivent être certifiés bio, dans la mesure du possible.
  • Toutes les huiles essentielles doivent être distillées à la vapeur et non extraites à l’aide de propylène glycol – qui détruit les propriétés des huiles.
  • Toutes les huiles végétales doivent être pressées à froid et non pas distillées à la chaleur – ce qui détruit les propriétés thérapeutiques de l’huile végétale.
  • Tous les ingrédients doivent avoir un bénéfice réel pour les cheveux ou la peau.
  • Tous les ingrédients doivent être extraits de manière éco-responsable.
  • Tous les ingrédients doivent être bio dégradables, dans la mesure du possible.

 

Les produits sont donc à regarder au cas par cas si vous êtes à la recherche d’un bidule à 100% issu du popotin d’une plante.

 

Le Zinc & Sage Shampoo with Conditioner

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Sur cheveux courts comme longs, j’utilise toujours la même quantité de shampoing.

Vu que je ne me lave que le crâne et que c’est au rinçage que les longueurs profitent un peu du nettoyage, je fais partie de ces gens qui pourraient n’utiliser qu’une noisette de produit.

Sauf que je suis aussi une adepte du double wash-wash : une petite quantité en pré-lavage, puis une autre pour bien décrasser ma tête.

Depuis que j’utilise le JMO, j’ai un peu changé d’avis, même s’il a fallu deux-trois essais pour qu’il révèle son potentiel.

 

La compo, le packaging, l’odeur de foudingue

Pointons le fait que le flacon fait très exactement 236ml et se conserve 6 mois (la nature n’est pas éternelle) et que depuis que je l’ai, c’est-à-dire 7 semaines, j’ai utilisé 1/3 de la bouteille. Donc à ce rythme-là, j’aurai fini ma dope quand j’arriverai à sa date de péremption, Johnny a géré son cosmétique de haut niveau.

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Le Z&S est censé convenir comme shampoing et après-shampoing, et je dois dire que la composition est vraiment bien pensée, et mise plus sur les extraits très actifs plutôt que sur les huiles végétales pour garantir la souplesse de la perruque:

Du jus d’aloe vera, de la mousse de babassu (TA naturel) et de sucre (pour que ça bulle !), une base lavante passable, des actifs comme du zinc (grand pouvoir apaisant), de l’extrait de racine d’ortie (reminéralisante, fortifiante) et de romarin (purifie), de la camomille (pour calmer), de la sauge (pour réguler et son effet antibactérien), de la prêle (fortifie, très bon pour les cuirs chevelus gras), de la lavande (cicatrisation), du saule blanc (hydrate, bon astringent), de l’extrait de papaye et du blé pour le volume et des cheveux lissés, et du panthenol et de l’allantoin pour stopper les démangeaisons.
Enfin, trois huiles essentielles : de vanille bourbon (relaxante et régénérante), de romarin, et de sauge officinale (vitalité et éclat).

Aloe barbadensis (aloe vera leaf juice) gel,* aqua (water), babassuamidopropyl betaine, decyl glucoside, disodium cocoamphodiacetate, glycerin, zinc gluconate, zinc salt, rosmarinus officinalis (rosemary) leaf/stem extract,* urtica dioica (nettle) root extract,* chamomilla recutica (chamomile) flower extract,* salvia officinalis (sage) leaf/stem extract,* equisetum hiemale (horsetail) leaf/stem extract,* lavandula angustifolia (lavender) flower/leaf/stem extract,* salix alba (willow) bark extract,* carica papaya (papaya) extract, yucca schidigera (yucca) leaf extract,* panthenol (vitamin B), allantoin (comfrey-derived), wheat amino acids, chlorophyll, riboflavin, sodium benzoate, potassium sorbate, vanilla planifolia (bourbon vanilla) fruit oil,* rosmarinus officinalis (rosemary) leaf oil,*salvia officinalis (sage) leaf oil*

 

Même avec une aussi jolie liste d’ingrédients, l’odeur aurait pu me dégoûter, mais mais mais, ce shampoing sent le caramel, une douceur dont on ne ferait qu’une bouchée et qui m’a fait remiser mon lavera chouchou, parce que trop classique et mou du genou à côté du plaisir que procure le JMO.

 

Un très bon basique

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J’ai appris à aimer ce shampoing (il fait plus partie de ceux qui ont besoin d’être apprivoisés) et depuis qu’on a réduit les effectifs – entendre « que j’ai coupé la moitié de ma féminité chez le coiffeur » – je n’ai fait que l’utiliser. Un petit masque jasmine hair’oïne de temps en temps, et honnêtement, je suis hyper satisfaite, même si j’aurai aimé qu’il rende mes cheveux encore plus souples.

 

J’ai beaucoup aimé

  • l’odeur évidemment, un pur délice
  • son réel effet apaisant, plus efficace que tous mes autres soins du même genre
  • qu’on puisse passer l’étape de l’après-shampoing quand on a les cheveux normaux à secs (les cheveux vraiment paille auront besoin d’un peu d’aide)
  • que malgré son prix (24 euros), il durera presque une demi-année
  • je tiens 4 jours sans me laver les cheveux SANS PROBLEME (ce n’est qu’au 5ème jour qu’ils commencent à avoir mauvaise mine)
  • il mousse très bien pour un poo bio, et il en faut peu !
  • il donne du volume, c’est top top top

 

J’ai moins aimé

  • encore une fois, son prix, même s’il m’a été offert
  • que l’odeur ne reste pas dans les cheveux (et dieu sait que j’aimerais sniffer ma perruque quand je suis dans les transports en commun et que tout le monde sent le boeuf en rut)
  • il est plus doué pour agir sur le cuir chevelu irrité que pour apporter de la brillance

 

Vu que je laisse mon capillaire vivre sa vie, les boucles sont vraiment jolies et ma haircare routine se compose très exactement de deux produits, le Z&S de JMO et quelques pshiiits du thickening spray de Bumble & Bumble. On a vu plus gnangnan comme fifille qui prend soin d’elle.

 

Clairement ce shampoing est un très bon soin pour les cuirs chevelus irrités vu qu’il agira à la base pour réguler ce qui déconne et vous évitera la tambouille, on a pensé à la synergie à votre place (et au parfum gourmand aussi, miamiamioum).

Mais si vous n’avez pas les moyens et que vous êtes dans l’urgence, n’allez pas vous ruiner dans un soin comme celui-ci, rajoutez une ou deux huiles essentielles efficaces contre le cuir chevelu qui gratte (le tea tree surtout) dans votre dose de shampoing habituel, en respectant la posologie, et faites régulièrement des soins à l’ortie.

Normalement tout devrait rentrer dans l’ordre !

 

Des bisous les Caribous !
Shampoing zinc & sauge 236ml à 24 euros offert par Mon Corner B
(n’oubliez pas que pour la Belgique, les frais de port ne sont qu’à 2.90 en mondial relay désormais !!)

Caribouland
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