L’instinct me pousse souvent à choisir la couque au chocolat plutôt que le cornet à la vanille dégoulinant qui a l’air d’arriver au bout de sa vie, c’est ce qui sauve mon estomac d’une indigestion presque certaine et me permet de gambader toute une journée sans rien craindre à par les embouteillages/catastrophes dans les transports en commun.
La goumiche détient le record de sursauts intuitifs, elle sait quand demander à ce qu’un site la prévienne du réassort d’un produit en rupture de stock, elle prédit les tendances (poncho ou babies), a une boule de cristal à la place des yeux et un bon pressentiment quant à la couleur des prochain mono-fards satin d’une marque lambda.
La donzelle est voyante, illuminée, elle se meut comme un vieux fou à la parka râpée, elle sait où le vent la mène.
Depuis quelques temps, j’étais poursuivie par une horde de kystes, complètement mabouls, indisciplinés, un bouton allumé après l’autre, on aurait dit une station multicolore du bubon. Quand le reste du visage va bien et que tu essaies de ne pas t’acharner et de te la jouer détendue du slip kangourou, tu te demandes si le karma n’a pas un petit faible pour toi.
Qu’il te renvoie un peu ton propre sort à la figure pour que tu regrettes chaque couque que tu t’enfiles au matin.
Voilà.
Counard.
Depuis deux semaines, je suis devenue un animal au sang froid, la poiscaille du fond marin qui perd ses écailles à cause du temps de gueux qu’on se farcit sans sourciller. Kyste 1 et Kyste 2 sont entrés en hibernation, plus d’activité dans la station, le vent glacé a gelé les réseaux, pas âme qui vive ou veille se développer sur terrain si hostile.
Il doit y avoir un fond de mouffette en moi, je ne me nettoie plus le visage le matin.
Pas du tout pour une question de temps, ni d’argent, plutôt un mix entre une flemme et un ressenti perso, le fameux feeling de la gamine qui SENT que si elle touche à l’eau, elle va franchir la barrière invisible de l’inacceptable et muer.
Ou se transformer en poussière.
Je ne suis pas sectaire, si au réveil, je me meus comme une loque mal repassée, j’ai toujours une envie irrépressible de me glisser sous la douche pour y rester en mode piquet dégoulinant, complètement immobile et peu productive.
Du coup le visage se mouille. Du coup je le sèche.
Mais j’entends par-là que je ne m’arme pas d’un nettoyant, d’un accessoire comme la foreo, que je ne chope pas une konjac, que je ne gomme pas. A la limite par moment, un petit masque purifiant si besoin, mais je suis en low skincare diet au réveil depuis qu’on se caille les miches.
En résumé :
Il me faut une eau micellaire douce au cas où (typiquement l’eau nettoyante cleanance d’Avène ou celle à la rose de Cîme, OUI TOUJOURS LES MÊMES !) : je les utilise juste pour dire que, quand j’ai eu chaud comme une baraque à frite la nuit.
Je mets un soin traitant : si besoin, sur les zones ciblées comme le menton et zone T
Je mets un soin crème : pour protéger, typiquement, c’est la doudoune épidermique
En soin traitant
j’ai deux ultra favoris, qui ne dessèchent pas (mais ne se suffisent pas à eux-mêmes, d’où le combo avec un autre produit pour avoir une hydratation optimale) :
LE CLEANANCE EXPERT je l’aime d’amour, vraiment, il lisse ultra vite la peau, n’a pas d’action sur mes kystes mais il a un effet adoucissant de l’épiderme très rapide. En 24h chrono, même quand on a des bubons récalcitrants, il les dégomme comme un âne gobe sa carotte, pas de quartier pour les indésirables.
LE SOIN GLOBAL D’URIAGE vaut mieux l’utiliser le soir (présence d’AHA et BHA oblige), mais si vous sortez et rentrez chez vous sous un ciel noir d’encre, vous ne risquez pas grand chose en journée.
Dedans il y a le trio acide glycolique-malique-lactique qui va permettre l’exfoliation de surface et l’hydratation sur le moyen terme, mais aussi salicylique pour décongestionner les pores. Du piroctone Olamine (pour l’action keratolitique, mangeur de cellules mortes), du (de la ?) phytosphingosine (contrôle du sébum), de l’extrait de graine de lentille (hydratant), de l’asiaticoside (cicatrisant), de la cire de mimosa et de tournesol pour la protection de la couenne, et de l’extrait de réglisse (apaisant, éclaircissant, il va ajouter une touche lumière à la compo), entre autres. On trouve également des polymères et du silicone pour l’effet doudouce.
aqua (water, eau) , di-c12-13 alkyl malate, dicaprylyl ether, polymethylmethacrylate, tapioca starch, glycolic acid, sodium hydroxide, diglycerin, glycerin, malic acid, steareth-2, steareth-21, lactic acid, pentaerythrityl distearate, butylene glycol, acrylates/c10-30 alkylacrylate crosspolymer, jojoba esters, dimethicone, glyceryl stearate, parfum (fragrance), peg-100 stearate, propanediol, tocopherylacetate, polyglycerin-3, piroctone olamine, xanthan gum, phytosphingosine, lens esculenta (lentil) fruit extract, polymethylsilsesquioxane, salicylic acid, zinc lactate, asiaticoside, acacia decurrens flower cera (acacia decurrens flower wax), helianthus annuus (sunflower) seed wax, phenoxyethanol, glycyrrhiza inflata root extract, ethylhexylglycerin, rhamnose, glucose, glucuronic acid.
Le premier soin je vais plutôt l’utiliser quand j’ai besoin de rapidité, qu’il n’y a pas de gros problème de fond, et que le visage est grumeleux et sans vie.
Le second convient mieux pour une sorte de traitement de base, qu’on applique tous les jours pendant plus d’un mois. Je l’adore parce qu’il contient un bon complexe d’acides, qu’ils vont pouvoir exfolier ni vu ni connu pendant qu’on vaque à nos occupations quotidiennes (tricot-poney-space cake). Je ne connais pas le dosage, mais je dirais qu’il ne conviendra pas forcément aux peaux sensibles, à moins de cibler et d’espacer les applications dans un premier temps.
Je l’ai utilisé de août à fin septembre de manière régulière, et un peu moins souvent en octobre. Je le mettais sous un solaire en été – pas folle la guêpe – et il matifiait très bien ce qu’il pouvait (la longue montée vers mon appartement rime toujours avec la goutte de sueur qui dégouline sur le front).
Il a clairement éclaircit des taches récentes et assuré sur le plan du resserrage de pore, donc l’action peeling est bien présente même s’il est vendu comme un soin bi-quotidien qu’on appliquerait à la louche.
La crème
Il vous faut…du costaud pour peau mixte. Vu que je ne peux juger que ce type de couenne.
J’avais reçu le fluide hydratant à l’iris de Weleda quelques mois plus tôt, boudé tout l’été parce que je cherchais le masque de la même gamme depuis des plombes (enfin trouvé il y a deux jours chez mademoiselle bio, YOUPIE !), et que par principe, le mauve n’est vraiment pas une couleur qui me transcende. Oui, j’ai des raisons fortes et tangibles.
Figure-toi qu’en couche-manteau, elle est tout à fait adaptée à la mi-saison.
Dedans il y a de la jojoba (équilibre du sébum), de l’alcool (faut bien disperser les ingrédients), de l’hydrolat d’hamamélis (déjà testé, resserre les pores, adoucit la peau mixte), de la glycérine hydratante, de la cire d’abeille hydrolysée (propriété filmogène, bâche de pore), de l’extrait de calendula (apaisant), d’iris (régule l’hydratation naturelle de la peau), du parfum (clairement de l’huile essentielle de lavande, ma main à couper), entre autres.
Water (Aqua), Simmondsia Chinensis (Jojoba) Seed Oil, Alcohol, Hamamelis Virginiana (Witch Hazel) Distillate, Glycerin, Glyceryl Linoleate, Hydrolyzed Beeswax, Magnesium Aluminum Silicate, Calendula Officinalis Extract, Iris Germanica Root Extract, Xanthan Gum, Sodium Beeswax, Fragrance (Parfum)*, Limonene*, Linalool*, Citronellol*, Geraniol*, Citral*.
Je crois que je suis de plus en plus fan de la marque : pour le conditionnement (seuls tubes en fer qui ne se cassent pas sur la fin chez moi), le choix simple et efficace des ingrédients, et parce qu’ils existent depuis la préhistoire et donc sont au taquet dans le domaine du bio.
Ils parlent d’un fluide, on dira plutôt crème légère, qui s’étale sans trop de soucis, sent la lavande à plein nez et ne graisse absolument pas la bouille. Et comme elle est parfaite au niveau de l’hydratation, elle contrebalance totalement l’activité du soin traitant (qui triple un peu d’efficacité un peu face aux éléments, on ne veut pas se parcheminer la trogne hein, Ginette).
Programme de mouffette qui hiberne, je sais, mais j’assume mon côté deux de tension de pré-novembre.
Pas ou peu de wash wash le matin, un soin traitant, puis une crème. Je me suis aussi rendue compte qu’au moment du maquillage, j’ai une meilleure accroche quand je ne me suis pas lavé le visage à l’aube.
Du coup je fais des économies vu que j’utilise moins de nettoyant, et je suis en phase avec moi-même avec une skincare diet du lever qui colle parfaitement à mon optique du « si le temps change, change avec lui, sous peine de finir comme une carpette usée par les sabots des vaches ».
Citation turque.
Je vais aller manger du gâteau, tiens.
Des bisous les caribous !
Cleanance expert, offert par Avène
Hyséac 3 soin global, offert par Uriage
Fluide Hydratant à l’Iris, no idea d’où ça vient, c’était dans la boîte aux lettres