Comme toujours, l’histoire commence par un échantillon jeté au fond d’un sac au moment de l’achat, Mona qui rentre chez elle, arrive complètement vannée, se dit « oh bon, on va essayer ».
Le Cleanser 27 n’est pas un baume nettoyant qui s’essaye, c’est un cleanser qui s’adopte.
Les yeux brillants de la gosse qui découvre ses jouets sous la sapin, qui vient d’apprendre une très bonne nouvelle, qui entrevoit de nouvelles sensations, un monde olfactif fantastique par lequel on voyage, s’apaise.
J’ai entrevu tout ça la première fois que j’ai utilisé ce foutu soin, et depuis, après 3 samples, j’avais commencé à mettre de côté pour m’acheter le grand format, me persuadant qu’il était utile, vital que je le possède.
De tous les cosmétiques de démaquillage, il n’y a que lui qui me mette dans un état pareil.
Kimmy dit qu’il fait glousser, oui c’est un peu ça, la danse de la joie en prime, et les mains qui rient.
Cosmetics 27
Bien loin d’une atmosphère américaine, la marque a été créée par Michèle Evrard (à qui je voue un culte sans limites depuis, je lui construis un pont, un kaléidoscope sans plan, tout ce qu’elle veut).
Elle a voulu « proposer des soins dermo-cosmétiques essentiels », dont l’ingrédient central est la centella asiatica, et viser des formulations avec un maximum d’ingrédients d’origine naturelle, sans parabènes, phénoxyethanol, dérivés pétrochimiques ou silicone.
Il y a seulement 7 produits qui ont été développés, le plus connu étant le baume 27, petite bombe qui contient 27 ingrédients actifs et permet aux peaux le plus sensibles de se remettre sur pieds, un genre de doudou universel qu’on dégaine dès que notre visage a du mal à retrouver le droit chemin .
Cleanser 27
Quand j’ai découvert mon premier baume nettoyant, je pensais qu’il n’y avait que les huiles démaquillantes qui faisaient bien leur boulot pour se débarbouiller, et qu’une autre texture ne serait jamais aussi efficace.
Boum dans le mur.
Faux faux faux, depuis que j’ai viré mes huiles je ne jure plus que par des textures qui se présentent sous forme de pâtes, fondent sur le visage et me procurent un plaisir intense, le but étant que plus c’est épais et gras, plus j’aime ça.
Donc quand le cleanser 27 a débarqué dans ma vie, j’avais déjà roulé ma bille, grand dinosaure, roi de la jungle, diplodocus qui pensait brouter la même herbe que d’habitude, et pourtant, même lorsqu’on pense avoir tout vu, l’étonnement nous guette encore et surprend sans crier gare.
BOUH !
Packaging, texture et composition
Côté packaging, rien de bien filou, un pot, une spatule, et roule ma poule.
Au niveau des ingrédients, la tête de liste est occupée par des huiles estérifiées/hydrogénées (donc pas pures, surtout là pour apporter un vrai plaisir pendant le massage), de l’huile de sésame (émolliente et antioxydante), de tournesol (adoucissante), du beurre de karité (nourrissant, protecteur), de l’huile de macadamia (normalisante, apaisante), poudre de bambou (action exfoliante et détoxifiante), du parfum, huile de pracaxi (puissant hydratant cutané, antiseptique), du bisabol (anti-inflammatoire reconnu), de l’alcool, de la centella asiatica (plante magique, excellente anti-radicalaire, apaisante, calmante, et cicatrisante) et de l’extrait de camomille allemande, entre autres.
Comme promis, on ne retrouve pas de silicone, pas d’huiles minérales, rien que du bon.
Dans l’absolu, j’aurais aimé une base plus active, rien qu’à la lecture des composants, mais finalement, à l’utilisation, l’équilibre a été parfaitement pensé et je n’ai rien à redire dessus.
Caprylic / Capric triglyceride, Hydrogenated palm kernel glycerides, Caprylic/Capric glycerides polyglycerin-10 esters, Tribehenin, Glyceryl dibehenate, Sesamum indicum (Sesame) seed oil, Sucrose distearate, Hydrogenated castor oil, Trihydroxystearin, Hydrogenated palm glycerides, Helianthus annuus (Sunflower) seed oil, Butyrospermum parkii (Shea butter) extract, Macadamia ternifolia seed oil, Glyceryl behenate, Bambusa arundinacea stem extract, Glyceryl undecylenate, Parfum (Fragrance), Pentaclethra macroloba seed oil, Aqua (Water), Tocopherol, Bisabolol, Alcohol, Centella asiatica extract, Chamomilla recutita (Matricaria) flower extract.
Les doigts dans le pot
La première fois que je me suis démaquillée avec ce petit précieux, j’avais passé un excellent moment chez kroonen & brown, un maquillage élaboré sur le visage, le genre de terrain favorable pour voir ce qu’un cleansing balm avait dans le ventre, et en à peine une utilisation, je suis tombée amoureuse.
Les doigts dans le (minuscule échantillon) pot, j’ai prélevé une noisette, et commencé à masser mon visage avec. Au rinçage le résultat était sans appel, mon petit épiderme respirait comme jamais, une merveille.
Ce qui séduit avant tout, c’est le parfum qui se déplie comme une fleur, rien de tropprenant, quelque chose de crémeux et très relaxant (contrairement à certaines odeurs de parfumerie qui m’assomment d’une migraine rien qu’en sniffant le pot, ici MADAME, y a de la délicatesse).
Il me serait incapable de décrire ce qui se dégage comme fragrance pendant que je masse mes bajoues, mais ce n’est ni herbacé, ni artificiel, très particulier et directement enchantant (la fille sous acide te dit que ça sent BON).
La pâte se transforme rapidement en huile sans se faire prier et glisse comme du petit beurre sur la peau. On est donc plus proche d’un démaquillant huileux que gras (oui, dans ma tête, il y a une différence, tu me diras si tu fais la même), fin sous les doigts sans mimer une texture trop »sèche ».
Après deux-trois utilisations, j’ai fini par suivre le protocole exact :
- Prélever à l’aide de la spatule une noix de baume
- Appliquer à sec sur le visage, le cou et le décolleté
- Masser durant 1 minute, le baume se transforme et devient huileux
- Humidifier le visage , le baume se transforme en une émulsion crémeuse et douce
- Continuer le massage encore 1 minute pour parfaire le nettoyage et l’exfoliation douce
- Rincer à l’eau, puis sécher le visage en tamponnant à l’aide d’un linge propre.
Pour une meilleure action des principes actifs, il est recommandé de réaliser un massage complet d’environ 2 à 3 minutes. Cet exercice stimulera la circulation ce qui aura pour effet de décongestionner les tissus, d’améliorer l’éclat et la tonicité de la peau
Parce qu’il est addictif, j’ai toujours eu du mal à décoller les mains de mon visage pour ajouter de l’eau, voulant prolonger le massage (qu’il soit de la phase grassouillette ou crémeuse), le rinçage est un moment de déception totale, de descente du carrousel quand on veut encore faire hue dada.
On aimerait se balader avec le minois mouillé et revivre sans arrêt la phase pâte/huile/eau lactée/pâte/huile/eau lactée, ne jamais se séparer du cleanser 27.
Dormir avec.
Une fois qu’on a tapoté et séché sa peau avec une serviette, elle est lisse (mais lisse !) comme celle d’un bébé et tellement agréable au toucher qu’on oublie tout, on retournera faire hue dada dans 24h, en attendant, on se plotera les joues devant une série.
J’ai noté 5 choses importantes, finalement :
- une fois, utilisé sans arrêt pendant quelques soirs (5 au total), il a fait cicatriser en un temps record un kyste que j’avais charcuté jusqu’à la moelle comme une cannibale
- il laisse la peau d’une infinie douceur : pas d’effet filmogène légèrement épais comme avec le Ultrasimple. Ici la peau ressort du nettoyage comme un tissu de soie précieuse, MAIS VRAIMENT, je n’ai jamais eu ma peau aussi douce, même pas avec la clarisonic !!!!
- je pleure déjà le moment où je vais finir le pot alors que je viens seulement d’acheter le full size (après trois échantillons), bonjour la négativité
- dans l’absolu, il vaut mieux éviter de l’utiliser pour se démaquiller les yeux, la marque le déconseille, j’ai essayé, et une fois sur trois, effectivement, ça picote un peu la gouttière, donc je me pré-démaquille les yeux quand je l’utilise
- Il est parfait pour les peaux sensibles/réactives : j’ai pas eu de réactions (boutonneuses ou de plaques rouges) et les ingrédients sont sans « danger », donc validé ! Son action exfoliante sur la peau grâce au bambou ne se fait pas sentir (pas de crissement, on ne perçoit pas de grains sous les doigts), mais c’est certain qu’il participe au résultat grandiose
Je pense arrêter mon blog ici.
Fermer boutique.
J’ai trouvé le summum du cocooning facial, à quoi ça sert de continuer, hein ?
Bon , très clairement, il s’agit du produit le plus cher que j’ai jamais acheté pour prendre soin de moi, me chouchouter. J’ai fait ça comme une grande, en mettant un peu de côté, donc l’achat a été mûrement réfléchi, mais il ne s’agit pas d’un produit INDISPENSABLE pour une personne qui compte ses sous.
Donc oui, j’envoie du rêve parce que ce produit me fait rêver/baver, mais j’assume.
Il transforme ma peau en tapis doux comme une caresse (l’effet perdurant), a une odeur qui reste et m’enveloppe le soir quand je l’utilise. Je n’ai aucune sensation de tiraillement (je me balade pendant deux trois heures avant de me coucher sans rien mettre sur ma bobine, et puis parfois je mets rien en fait), pas de rougeurs, des boutons qui cicatrisent plus vite (là j’en ai plus, mais c’était valable il y a deux semaines), une peau pleine de vie (comme si elle était partie faire un jogging sans toi).
Si ça ne tenait qu’à moi, je ne ferais que parler en superlatifs pendant toute la soirée, te vendre le cleanser 27 en te faisant des grand yeux pour te tenter sous hypnose.
Mais enfin, à quoi bon convaincre le monde entier tant que je suis convertie et convaincue par ce doudou épidermique, il n’y a que ça qui compte.
Je suis aux anges, et je le fais savoir. #Gniiiiiiiih
Des bisous les Caribous !
Acheté 60 euros les 125ml chez Kroonen & Brown à Bruxelles (livraison possible !)
Disponible également sur le site de la marque pour les frenchies et les corses
Et y a sûrement d’autres sites mais la flemme de chercher…