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5 juillet 2016

Apprivoiser le cleansing milk

ABOUT
Juice Beauty Cleansing Milk
John Masters Organics Linden blossom face cream cleanser
lait 1-2

Les laits, ça craint du boudin à la sauce Mémé Sauciflard.

Parce que c’est froid, ça pique, ça ne ressemble à rien, on passe plus de temps à essayer de ne pas laisser couler une grosse slotch blanche à terre qu’à vraiment arriver à se démaquiller avec – en gros si tu n’as pas le diplôme des matières visqueuses, t’es foutue.

Et jusqu’à présent, on n’avait jamais entendu une quelconque goumiche crier en rue comme une poissonnière que c’était son graal, sa nouvelle raison de vivre, son ananas sur un lit de pierres précieuses. Tout bonnement parce qu’on était à l’ouest niveau usage du bidule.

Pour ça que les english de tous horizons ont pensé à nous, ni vuch nich connuch (ni vu ni connu, roooh) : le cleansing milk, chez eux, c’est un nettoyant, l’intelligence d’adaptation est clairement sans limite.

 

Bon, on va d’abord remettre les bases du wash-wash du minois à plat au cas où tu vis dans l’espace :

  • dans l’absolu il vaut mieux se démaquiller, puis enchaîner sur un nettoyage du visage
  • rien n’oblige d’utiliser deux matières différentes, certaines utilisent même un gel deux fois de suite (mais faut avoir l’épiderme accroché)
  • le mieux c’est de prendre un produit compact pour le démaquillage et un plus léger pour la seconde étape, le tout assez chargé en phase grasse pour ne pas dessécher la peau
  • un baume nettoyant va forcément démaquiller en même temps qu’il nettoie (surtout si on l’enlève comme il faut avec un muslin cloth)
  • il ne faut pas se formaliser sur les catégories d’une routine (comme dans le layering), le nettoyage du visage est souvent une question de feeling, si un seul passage suffit et que ta peau ne s’engorge pas au fur et à mesure du test, alors ne change rien

 

En gros, le lait nettoyant est, sur l’échelle des compagnons de lavabo, en troisième position derrière la crème nettoyante (plus compacte) et le baume nettoyant (plus riche).

C’est donc un excellent compromis pour celles qui ont la peau parmesan à cause des formules décapantes, qui souhaitent pouvoir rincer le visage sans trop de mal mais tout de même avoir cette petite impression d’hydratation en lançant des clins d’oeil entendus vers sa couenne pulpeuse dans le miroir, ou encore qui sont des flemmardes internationales mais boudent l’eau micellaire d’un air entendu.

 

Histoire de vous jeter dans le bain, je vais vous parler d’un nettoyant crème et d’un lait, pour que vous saisissiez bien la différence.

 

John Masters Organics – linden blossom face cream cleanser

JMO et moi c’était un shampoing à l’odeur de caramel, et depuis je n’avais plus rien testé de la marque, m’est avis que mon manque d’enthousiasme pour une gamme aux sous-tons bobo-hippie-chic-bouche-en-fleur-de-lotus a totalement influé sur mon choix.

Je suis plus dans la catégorie des adorateurs de packaging « ancienne pharmacie », dont on pourrait croire que la mixture a été étudiée par M’sieur Merlin en personne, touillée à la barbichette et testée sur crapaud.

Toujours est-il que j’ai choisi ce nettoyant en connaissance de cause, la composition étant vraiment bien :

Pour hydrater et cicatriser on trouve du jus d’aloe vera, de l’hydrolat de rose, de la glycérine, du sureau noir (pour les peaux sensibles) et de l’HE de rose.
Pour illuminer le teint et le booster, de la calophylle ( décongestionnante), du tilleul (antioxydant), du ginseng (énergisant), du romarin (purifiant) et de la mélisse (anti-taches).

Et encore d’autres choses incroyables, mais surtout une base lavante douce à base de coco seulement en 7ème position et deux huiles sensorielles et relipidantes comme celle de tournesol et de germe de blé (grosse pote des couennes dévitalisées).

Aloe barbadensis (aloe) vera leaf juice,* helianthus annuus (sunflower) seed oil,* rosa damascena (rose) flower water,* triticum vulgare (wheat) germ oil,* glycerin,* leuconostoc/radish root ferment filtrate, sucrose cocoate, lauryl glucoside, coco glucoside, coconut alcohol, lecithin, calophyllum inophyllum (foraha) oil,* sclerotium gum,* tilia cordata (linden) blossom extract,* panax ginseng (ginseng) extract,* sambucus nigra (elder) flower extract,* rosmarinus officinalis (rosemary) leaf extract,* cananga odorata (ylang ylang) flower oil,* rosa damascena (rose) flower oil,* melissa officinalis (melissa) flower extract, xanthan, citric acid, potassium sorbate

En général, toute dénomination mise à part (il y a des responsables marketing capables de te vendre un pudding quand ce n’est qu’un vague truc flasque), dès que vous voyez une huile assez haut placé, c’est qu’on est face à un cream cleanser, riche en matière grasse (en cosmétique, tu peux en abuser), ce qui lui donnera un pouvoir nettoyant moyennement élevé.

A l’usage, je le place plutôt le soir, en premier nettoyage (les yeux pré-démaquillés à l’eau micellaire si j’ai le regard chargé), suivi d’une mousse pour parfaire le débarbouillage.

En gros, une crème nettoyante est un mix de démaquillant nettoyant avec la touche de grassouillette hydratante qui va créer un film protecteur par-dessus ta couverture hydro-lipidique naturelle. De ce point de vue là, je pense que ce produit est un des meilleurs testés dans sa catégorie (odeur d’agrumes et couenne soyeuse), mais qu’il convient mieux en entre-saison qu’en période chaude, et aussi plus aux minois secs et sensibles, même si ça passe très bien sur moi (mais c’est parce que j’ai un visage compliqué).

Par contre, et JE VOUS JURE que je n’en ai pas bu des coups pendant mon sommeil, ce petit flacon se vide à une vitesse dingue. 

 

 

Le Juice Beauty Cleansing Milk

Le lait nettoyant, lui, se distingue plutôt par une base aqueuse avec des huiles végétales (si t’as bien choisi ton produit) qui arrivent un peu plus bas dans la compo.

On est donc devant une version light du nettoyant crème, une sorte de lotion lactée, assez fuyante entre les doigts mais qui possède quand même cette « touche » gnagnagnou qu’on aime tant, sans laisser une sensation de désert craquelé.

Dans celui-ci on trouve (UNE SUPER COMPO) : du jus de raisin (antioxydant), de groseille rouge (bonne pour le teint), du jus d’aloe vera (cicatrise), de la glycérine végétale (bam bam bam, hydratation au rendez-vous), la première huile de la recette (HV de coco fractionnée, mais huile végétale quand même, sans ses bénéfices ou si peu), plein d’huiles du cul de plante comme celle de carthame (texture fine), de tournesol, de sésame, d’amande douce (nutrition, souplesse), de raisin (désincrustante, régulatrice), du gluconolatone (le genre de master mind qui empêche la déperdition d’eau cutanée), et une flopée d’extraits verts comme celui de fleur de soucis et de camomille (pour contrer les inflammations), de tilleul (pareil, ça va chouchouter ta peau sensible), et de chanvre (pour le rééquilibrage de surface), des vitamines antioxydantes, du panthenol pour le soin et l’hydratation, et enfin de l’allantoine (au cas où t’avais pas encore la dose pour calmer les ardeurs de tes rougeurs), et quelques HE comme celles d’orange douce et de néroli (haaa quelle odeur), de camomille et de chanvre.

organic white grape juice, organic red raspberry juice, organic aloe juice, vegetable glycerin, caprylic/capric triglyceride, organic plant oils of organic safflower seed oil, organic sunflower seed oil, organic sesame seed oil, sweet almond oil, grape seed oil, cetearyl alcohol, gluconolactone, cetearyl glucoside, sorbitan stearate, sodium benzoate, botanical extracts of marigold flower extract, chamomile extract, linden flower extract, frankincense extract, Vitamin E, Vitamin C, Vitamin B5, xanthan gum, tetrasodium glutamate diacetate, allantoin, sodium hydroxide, organic sweet orange & sweet neroli, chamomile and organic frankincense pure essential oils

Bon déjà, ne t’effraye pas toute seule en grimpant sur un baobab et criant « vade retro satanas », les huiles essentielles,  on les sent pas du tout passer, et pourtant ma peau a beau avoir le cuir épais, elle est vraiment récalcitrante à certains ingrédients trop actifs (sauf pour les AHA, mais ça, c’est parce qu’elle est quand même intelligente et qu’elle accepte d’être traitée quand il le faut)(saloperie).

Lui, je l’utilise le matin.

Peut-être rapport à son odeur, à sa facilité de rinçage, je lui trouve vraiment un côté dynamisant qui n’a clairement pas sa place au soir. Sauf si tu fais la fête dans ton lit toute seule, alors tu l’utilises quand tu veux, ça ne me regarde pas.

Toujours est-il que j’en prends une pompe, je l’applique sur peau sèche, je massouille la surface, puis je rince gentiment à l’eau tiède et il se barre sans trop d’efforts.

 

Pour en revenir au débat de départ, oui, il existe une différence notable entre un lait et une crème nettoyante : le premier devra plutôt faire office de nettoyant de second plan ou d’unique petit bonheur du matin, le genre de flacon sans prise de tête. Quand la seconde est plutôt appréciée pour effectivement enlever un makeup léger, ou encore une journée de crème solaire accumulée dans les pores, le tout sans s’esquinter les mimines et en ne s’armant pas d’outils externes comme une muslin.

Mais perso, surtout depuis que « l’été » a débarqué, quand j’utilise le JMO, je passe toujours une mousse ensuite; et c’est la fille fan de baumes qui te dit ça – c’est juste une question de ressenti, mais si je l’enlève au muslin ça passe, si je la rince simplement à l’eau, j’ai besoin d’un produit supplémentaire pour me sentir « nickel Michel ».

Concernant l’application, pour les deux c’est le même menu : sur peau sèche, massage, rajout d’eau au fur et à mesure (même si ça ne s’émulsionne pas des masses, ça permet de bien tout décoller), puis gueule sous le jet pour tout enlever.

 

A vous de voir si vous êtes plutôt crème, lait ou baume (je suis même sûre que les laits démaquillants européens traditionnels pourraient très bien faire office de cream cleanser, vu qu’ils sont généralement plus gras qu’aqueux)(dis « qu’aqueux » 10 fois de suite). Chacun son budget, chacun ses objectifs.

Quoiqu’il en soit, ces deux petits démaquillants-nettoyants-qu’on-ne-sait-pas-vraiment-ranger-dans-une-catégorie sont vraiment TOP. A choisir, je vous conseille le Juice Beauty, mais je dis juste ça parce que je n’avais pas vraiment de nettoyant matinal, et que le lait, c’est nouveau pour moi. Après, si tu es une petite frivole, et que tu aimes avoir la peau dans un cocon, le JMO devrait bien s’intégrer dans ta routine du soir.

Sur ce, longue vie à ta couenne, je te laisse faire pic-l’andouille pour savoir lequel des deux te conviendra le mieux.

 

Des bisous les Caribous !
Crème nettoyante au tilleul de JMO, offerte par ECOCENTRIC (Thanks !)
Cleansing Milk Juice Beauty, acheté sur Naturisimo 

Caribouland
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4 avril 2016

Deux baumes de printemps

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Tu sais qu’au début de ma « vie cosmétique », je me démaquillais avec des lingettes et des eaux micellaires, parce que ça ne coûtait pas cher et que je m’intéressais fort peu au pouvoir du toucher.

J’ai suivi un chemin plus huileux depuis, plus gras, plus baumesque, jusqu’à amener mon lectorat à une surdose écoeurante de textures épaisses pour enlever la pollution de son minois le soir venu.

Je sais que tu m’en veux, un peu – je suis navrée, parce que toi aussi, au début, tu aurais voulu te contenter d’un bête coton et d’un splash d’eau. Tu peux, dans l’absolu. Ta salle de bain, ta bouille, tes choix.

Mais crois-moi quand j’affirme qu’une simple texture change le sens d’une journée, il y a des soirs où le nettoyage du visage me permet de mieux dormir parce que j’ai utilisé des soins plaisir.

 

Deux baumes

Sachant que je suis un Caribou poilu de la mirette et que je tiens à mes précieux cils, je me les pré-démaquille avec une eau micellaire pour aller vite, en en prenant une bien efficace qui nécessite 3 passages maximum (la garnier puractive pour peaux mixtes est PARFAITE).

Ca peut paraître étrange, sachant que j’utilise des baumes avec une forte base huileuse, tout devrait partir en un seul geste.

Non, j’aime me rendre la vie compliquée parce que :

  • de un, l’eau micellaire enlève tout sans voile
  • de deux, j’utilise souvent des baumes qui nécessitent un double nettoyage, et j’ai les noeils plus sensibles qu’avant
  • de trois, je me concentre mieux sur le massage du visage en évitant mes yeux, ça me permet les garder ouverts sous la douche, et donc d’être consciente d’où je mets les pieds
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Honey Magic 2-en-1 Funny Bee

Je ne suis pas DU TOUT une fan des odeurs sucrées, de bonbon. Je suis pourtant un haribo sur pattes, mes guiboles sont des carambars et je parle en toussant des fraises tagada.

J’aime m’empiffrer de bonbecs mais leur parfum dégouline, ça peut m’empêcher d’utiliser un produit juste parce que je n’arrive pas à passer au-dessus de cette odeur.

 

Pour le Honey Magic, j’ai fait de gros efforts.

Dedans on trouve :

Caprylic/Capric Triglyceride (une huile estérifiée commune en bio, pas entière mais bon), Glycerin (hydratante), Simmondsia chinensis seed oil* (de la jojoba, équilibrante cutanée), Prunus Amygdalus dulcis oil (de l’amande douce pour son côté adoucissant), Perilla ocymoides seed oil* (excellente huile pour les peaux sensibles, agressées) , Sucrose laurate, Parfum, Mel* (du miel, hydratant et nettoyant naturel), Triticum vulgare germ oil (de l’HV de germe de blé, pour adoucir les squames), Aqua, Helianthus annuus seed oil (de l’HV de tournesol, émolliente), Tocopherol, Squalane, Beta-sitosterol, Dehydroacetic acid, Benzyl alcohol.
* ingrédients bio
99,8% des ingrédients sont d’origines naturelle dont 19,1% sont issus de l’agriculture biologique

La composition est plus que bonne, mais comme d’habitude, je suis ronchon parce que le premier ingrédient est toujours une bonne vieille huile estérifiée. A QUAND une huile végétale en haut de liste pour enfin valider un vrai esprit nature jusqu’au bout ?
Le nom est également trompeur sur les bords, la dose d’honey est assez minime.

 

La texture est une sorte de mix entre celle du miel et d’une huile épaisse. Elle fond avec la chaleur des mains et de la peau et se transforme en doudou cutané.

 

Concernant l’efficacité, je l’ai déjà testé avec un bon makeup bien épais sur les cils, mais il a fallu un peu de temps avant de vraiment venir à bout de mon mascara.
Ils suggèrent que sa puissance est totale sur du waterproof, je préfère modérer leur enthousiasme en disant qu’il fonctionne bien, mais sur un maquillage léger des mirettes.
Au niveau du visage, c’est un autre discours, tout se dissout en deux secondes chrono.

Au rinçage, il faudra un muslin cloth ou s’armer d’un nettoyant pour retirer la sensation de gras qui ne part pas « juste à l’eau ».

Une fois sèche, la peau est douce et souple, donc on est dans le bon.

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Sensational Soft Cleanser de Rituals

ALORS CA !

Il s’avère que chez Rituals, certains produits visage ont une composition plus que correcte, j’étais sur mon fessier en découvrant la chose.

Il faudra un peu faire le tri, parce qu’on est dans un mix « cosméto conventionnelle et non conventionnelle », mais des deux soins que j’ai testé pour l’instant, je peux vous dire qu’on est dans une catégorie de doudoux à bon prix avec des ingrédients pas mal.

 

Dedans il y a :

Caprylic / capric trygliceride (la même huile estérifiée que pour le honey magic), Glycerin (hydratante), eau, sucrose laurate, sucrose palmitate, panthénol (réparateur et apaisant), jus de feuille d’aloes vera (hydratant et cicatrisant), huile de graine de tournesol (émolliente), Poria Cocos Extract (dérivé d’un champi, anti-inflammatoire cutané), Phragmites Kharka Extract (traitement des problèmes de peau), sucrose Stearate, Tocopherol, acide citrique, citrate de sodium, benzoate de sodium, phénoxyéthanol, Ethylhexylglycerin, parfum.

Ce qui me frappe, c’est que, les conservateurs mis à part, on a une petite dizaine de composants dans la recette, la plupart tournés vers le soin des peaux sensibles. Quand je l’ai lue pour la première fois, je me suis dit : « en v’la un bon nettoyant pour une chieuse de couenne ».

 

Sur leur site, l’utilisation n’est pas claire, ni même sur le tube, où l’usage diffère selon qu’on parle français ou anglais – hin hin.

De mon point de vue, il peut s’utiliser comme démaquillant du minois, en ayant à l’esprit qu’on ne doit pas être pomponnée comme la Kim Kardashiante, sinon on va vider deux bouteilles comme on s’enquille du pinard pour fêter une victoire.

En suivant mon rituel d’eau micellaire sur les yeux et de baume sur le visage, j’ai les pores nettoyés et l’épiderme en bonne forme. Je l’utilise d’ailleurs plutôt les jours où je ne suis pas fort maquillée, juste histoire de rafraîchir la façade et d’honorer son rôle de nettoyant (mais t’inquiètes, il enlève très bien le barbouillage de couleur du matin).

 

Il faudra l’appliquer sur peau sèche (ils disent sur peau mouillée dans la version française, mais n’y crois pas), bien masser, puis le rincer. Il part mieux que le honey magic, et laisse une sensation moins grassouilleuse, mais je conseille quand même le passage d’une lotion au coton ou deux étapes (le baume rituals + un cleanser normal) pour être sûr.

Ou simplement de l’ôter avec un linge humide, à l’ancienne.

 

J’ai testé pas mal de baumes ces derniers mois, et ces deux-ci sont ceux que je mettrais facilement dans la catégorie « basique », parce qu’ils sont simples, ont une bonne compo et qu’ils ne coûtent pas SI cher (respectivement 25 et 13 euros).

Après, de mon point de vue, je préfère le Rituals, parce qu’il a une texture plus inédite (un gel-baume qui ne déshydrate pas du tout), et qu’il sent le propre. Mais là, on parle de moi.

NB : le sensational cleanser utilisé en nettoyant voudrait dire qu’on se démaquille, qu’on se sèche la bouille, puis qu’on enchaîne avec lui. Je trouve ça tiré par le cheveux, pour ça que je le considère comme un démaquillant doux/cleansing balm, un hybride du côté soft de la force.

 

Si vous êtes plus dans un délire d’odeurs sucrées, il est clair que le honey magic vous conviendra mieux. Mais si vous cherchez quelque chose d’économique et qu’au quotidien, vous ne vous maquillez pas comme une truite au bal des harengs, le Rituals est plus adapté.

Il n’y a pas de mauvais produits, tu sais. C’est comme pour choisir un resto, tout est une question de goût.

En tout cas, les deux s’emportent facilement en weekend avec un muslin cloth, ça réduira les bagages de certaines 😉

 

Des bisous les Caribous !

Honey Magic, offert par Sebio, à shopper ici
Sensational soft Cleanser Rituals, offert par RP rituals, à shopper en boutique ou sur leur site

Caribouland
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8 octobre 2015

La lactation du pore

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J’aime bien les nettoyants simples.

Il ne faut pas être super calé pour se rendre compte que, souvent, ce qu’on essaie de vous vendre, on vous l’emballe dans une magie sucrée, à coup de discours ardu, tellement complexe que tu lâches la conversation dès que tu saisis que la vendeuse ne sait même pas te raccourcir son speech.

Parce qu’elle l’a appris en entier et n’a pas creusé. Ou ne le comprends pas elle-même.

 

A un event, j’avais papoté avec une cruche :

Moi : elle a quoi de bien votre crème ?
Elle : elle fait tout, elle remet la peau sur pied, il n’y a AUCUN équivalent sur le marché !
Moi : et il y a quoi dedans ?
Elle : des ingrédients issus d’années de recherche en laboratoire, croyez-moi, depuis que je l’utilise, je suis convaincue par son incroyable pouvoir. On retrouve une peau de bébé.
Moi : quels ingrédients ?
Elle : des molécules issues d’une grande réflexion scientifique

Pas de réponse à ma question, j’ai surtout vu qu’il y avait des silicones et de la glycérine dans la composition, un siècle de recherche ou pas, la madame était impliquée comme le représentant d’une secte bien rodée.

 

Le nettoyant lacté de Novexpert

C’était pendant la même journée découverte que j’avais pu parler avec les représentants de chez Novexpert, une vraie discussion où les composants avaient du sens, un rôle, on causait biodégradabilité de la matière après absorption par le derme, on jouait avec les pipettes, on étalait des sérums sur le dos de la main, j’étais bien.

Enfin une marque qui ne me donnait pas l’impression de poser une question et de recevoir une réponse de ministre en retour (le genre qui tourne autour du pot sans jamais vraiment rentrer dans le vif du sujet me barbe).

J’avais déjà testé le sérum à l’acide hyaluronique chez eux, le surdosé, au taquet pour réhydrater un épiderme qui part en vrille, donc aucun doute sur le bien fondé de leurs soins, ils savent où ils mettent les pieds.

 

Il y a un mois, j’ai reçu leur nettoyant lacté de grand matin. Allons bon.

Un packaging au top, le bandeau rose, on le conserve la tête en bas, on appuie sur un bouton et la tête sort pour délivrer la crèmouilloute. Gadgeto-Mona en plein délire de salle de bains, il en faut peu pour m’amuser (petiote, un gant de toilette se transformait en baleine navigant dans l’eau de la baignoire)(tu saisis l’imagination débordante qui m’accable).

 

Dedans il y a de l’eau (forcément), de l’huile de tournesol (pour l’apport en lipides, évite le dessèchement), de la glycérine  et du jus d’aloe vera (deux excellents hydratants, pom pom pom), plusieurs acides gras naturels (pour l’émollience), du parfum (oh oui, et bon en plus !), un prébiotique (oligosaccharide) qui permet de développer les probiotiques (lactobacillus), et donc de favoriser le maintien d’un bon terrain épidermique, deux agents super hydratants (le magnesium et sodium PCA), une base lavante douce (le lauryl glucoside), encore deux hydratants/émollients, et du tocopherol comme antioxydant, entre autres.

water, heliantus anuus seed oil, butylene glycol, glycerin, palmitic acid, stearic acid, glyceryl stearate, parfum, dicaprylyl carbonate, aloe barbadensis leaf juice, alpha-glucan oligosaccharide, lactobacillus ferment, magnesium PCA, lauryl glucoside, polyglyceryl -2 dipolyhydroxystearate, glyceryl caprilate, xanthan gum, arginine, sclerotium gum, trihydroxystearin, PCA ethyl cocoyl arginate, sodium PCA, phytic acid, citric acid, tocopherol

Petite interrogation personnelle : sur le site, ils disent qu’il y a de l’huile d’onagre dans la compo, elle doit bien se cacher parce que je n’en vois pas l’ombre.

 

On est donc face à la version cosméto du bon vieux Lactimel de rayon frais du supermarché, le nettoyant qui va te rééquilibrer la flore épidermique en moins de deux et donc lui redonner tonus et force.

Un peu comme les épinards pour Popeye. Ou la pierre de cristal pour Sailor Moon.

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Il en faut moins que sur la photo pour nettoyer tout le visage, la texture est un peu plus crémeuse qu’un lait, mais ne mousse absolument pas (je n’ai pas dégainé le foaming net ceci étant dit).

Totalement le genre de wash-wash qui conviendra à une brosse nettoyante lambda, parce qu’il n’agresse pas plus à la main qu’avec un outil pour faciès; contrairement à d’autres dont le pouvoir est tellement décuplé avec un appareil qu’on se retrouve avec des chtars monstrueux à tête de tigre (juste parce qu’un bête produit devient une bombe quand il pénètre les pores en profondeur).

Personnellement, je l’utilise avec la Foreo et c’est un duo qui s’entend à merveille.

 

On retiendra :

  • qu’il ne coûte pas cher pour le ratio quantité durée : 200 ml à 18 euros, une lichette chaque soir
  • qu’il convient en particulier aux peaux sensibles, et à tous par défaut
  • qu’il ne s’utilise absolument pas sur les yeux : j’ai voulu braver l’interdit, résultat, je dansais comme un elfe la veille de nowel en cherchant à atteindre le robinet, un oeil à moitié ouvert et un orteil écrasé contre un meuble
  • il sent le bonbec (pas besoin de développer, c’est une vraie sucrerie dans ma routine)
  • il est VRAIMENT hydratant (n’énerve pas les boutonniaux vu que les cellules de Lactimel empêchent aussi la surchauffe des bactéries), la peau est souple comme une raie danse en pleine mer
  • quant à savoir s’il chouchoute ma flore épidermique : je n’ai pas de microscope pour interroger la populasse microscopique qui a planté ses tentes Quechua sur ma couenne royale, mais le « renforcement du film hydro-lipidique » s’apparente surtout à une bouille en bonne forme
  • je préfère de loin le système de délivrance de ce tube (on appuie sur un bouton, et le bec verseur sort), que les flacons à pompe

 

Je suis conquise, parce que c’est la balance chimie-naturel parfaite (100% d’origine du cul d’une plante, 12 % bio), que Novexpert arrive toujours à créer du skincare de bon niveau et qu’il est difficile de trouver quelque chose à contester une fois qu’on a testé leurs produits.

Je le place au même niveau que la crème trilogy, même si le nettoyant lacté est un cran au-dessus pour son « wow » effect immédiat qui ne m’a jamais quittée.

Un test, une goumiche happy jusqu’aux bout des ongles, hin hin.

 

Finalement, ça fait beaucoup de considérations pour un « simple nettoyant », mais au moins, je vous explique les choses concrètement.
Pas en cruche-talk.

Sans années de recherche, rien, à l’arrache intellectuelle.

 

Pour la Belgique, et je conclurai par ça, il faudra attendre Avril 2016 pour pouvoir se le procurer sur notre sol, Ici Paris Xl s’occupant de la distribution exclusive de la marque, ils distillent les nouveautés au goutte à goutte, sans se soucier de notre impatience.

Comme d’habitude, malgré une frontière ridicule qui nous sépare de la France, on est toujours les laissés pour compte. Mais on a le chocolat et la bière qui coule à flots, didju, de quoi je me plains ?

 

Des bisous les Caribous !
Nettoyant Lacté, offert par Novexpert, 18 euros/200 ml chez Parashop

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1 juillet 2015

Le petit beurre à la camomille The Body Shop, pas si fondant

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Ce qu’il y a de fun dans le maquillage, c’est le démaquillage – pas que, I KNOW.

Pour le rendu « yeux de panda drôle », la bouche entourée d’un rouge fondu dans la masse, le fond de teint qui se dissout lentement, de mon point de vue d’adulte j’apparente ça à une grosse marrade de bac à sable, une bataille de boules de neige, un doigt trempé dans le pot de Nutella – je m’en fous, plus ça tache, mieux c’est.

En passant chez The body Shop, je me rappelle que j’ai un bon de 5 euros à dépenser, je ne sais pas trop quoi acheter, je me tartine la paluche pendant que des gamines de 15 ans se maquillent au fond de la boutique.

« Non mais sérieusement, ce n’est pas du tout naturel votre makeup, les girlz ».

Elles pensent que oui, je renchéris sur ce qu’a dit la responsable « non ce n’est vraiment pas de bon goût ». Apparemment, les adolescentes sont encore la cible phare des marques, mais vaudrait mieux livrer un bouquin d’apprentissage du coloriage du minois avec tout bidule de beauté, pour le bien des jeunes poupettes – on apprend à cuisiner comme un chef quand on connaît ses ustensiles.

Dit la fille qui se peinturlurait l’oeil de la muqueuse jusqu’au sourcil – chaque époque a ses erreurs.

 

BREF, après avoir bien ri, je me décide à prendre le baume démaquillant (sachant, après avoir lu mille revues, que l’huile de la même gamme ne valait pas une patte de gnou); je sniffe la pâte blanche pour me rassurer, puis encaisse le tout avant de me diriger d’un pas de gazelle chez Lush.

J’ai beau savoir que la masse AIME profondément renchérir sur la qualité du produit, je suis pas née d’hier, je veux épuiser le sujet.

 

The Body Shop Baume à la Camomille

J’ai toujours un back-up d’Ultrasimple de Lush, par principe, amour éternel, pour la santé de mes pores chéris.

Parce que je sais que dans le monde des baumes, même en passant le meilleur des nettoyants par après, on peut expérimenter des effets indésirables (les noirauds qui viennent en groupe sur le tarin et font la file jusqu’en bas de ta rue).

Il suffit que le produit se rince mal, que la peau décide qu’elle en garde un peu pour elle, qu’un des ingrédients soit du genre à pénétrer sans demander son reste, pas facile de s’y retrouver à moins de tester.

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Devant le lavabo, je prélève une noisette, je l’étale entre mes doigts pour profiter de la texture, mais j’ai déjà un gros problème à ce niveau-là : je sais qu’un des ingrédients de base est un mix issu d’huile de palme et de la cire synthétique. Au toucher, j’ai une impression de gras sec qui me dérange, un peu dans le style du cleanser 27 (de très très loin) en moins agréable.

L’odeur est délicieuse – sûrement une des raisons pour laquelle je continue de l’utiliser de temps en temps, le démaquillage est efficace même sur les mirettes (pas DANS les yeux, goumiche), ça ne pique pas ni ne coule.

Au rinçage, je conseille d’utiliser un muslin cloth pour ne pas se retrouver avec un film gras : de tous les baumes testés, c’est celui qui me laisse le plus cette sensation si je ne m’arme pas d’un tissu – mode kung-fu Mona ON.

Après, libre à vous de passer un nettoyant, je suis plutôt habituée à une one-step-cleansing-routine quand j’utilise un cleansing balm, mais celui-ci craint.

Après quatre ou cinq utilisations, je me suis rendue compte que des noirauds avaient élu domicile jusque sur mon front, j’ai donc ralenti la cadence et inclu le bidule dans un programme de nettoyage du style  baume / crème nettoyante / lotion / sérum / crème en espérant voir une amélioration.

 

Après recherche il s’est avéré que l’ethylexyl palmitate est réputé comédogène, j’en ai fait les frais sur l’arête du naseau (QUI VA PLANTER SA TENTE SUR PIC SI HAUT ?), j’ai donc commencé à switcher entre l’ultrasimple et celui de The Body Shop, en me disant que l’alternance finirait par être bénéfique.

Apparemment, à raison de trois utilisations par semaine, j’atteins ma limite avec ce beurre, au-delà, je commence à avoir la peau qui se prend dans un nuage terne et sans vie. Par deux fois j’ai enchaîné les utilisations, et par deux fois le même constat, c’était la fête à la pustulette.

cleanser 4

Le prix est souvent motivant pour les gens, il y a toujours cette entité dans la population qui cherche l’efficacité à moindre coût, mais honnêtement, je préfère recommander mon chouchou de chez Lush (pour sa composition irréprochable, sa texture beurre et son odeur si particulière) plutôt que de faire l’impasse sur le bien-vivre de ma couenne avec un produit similaire qui n’apporte aucun bénéfice – à part de l’huile d’olive et du beurre de karité, rien de transcendant dans le reste de la composition.
Liste d’ingrédients

Allez, on dira que c’est une petite déception, je vais m’en remettre, vous aussi, mais quand il s’agit de texture grasse, j’aime être contentée, ici ce n’était clairement pas un looping pour la lune.

 

Comme l’été nous cuit enfin le cerveau (vive juillet, pom pom pom), je suis repassée à un régime d’eau micellaire de temps en temps le matin, histoire de rafraîchir aussi un peu le minois :

Et j’ai enfin fini le tolériane dermo-nettoyant, que je rachèterais sûrement en septembre quand j’aurai envie de repasser à la douceur du retour de « vacances » (qui rime surtout avec boulot cette année, mais je tolère).

Je pense qu’au niveau démaquillage / tonique du matin, je suis bien, là.

cleanser 6

Donc voilà, je suis d’avis qu’en terme de baume démaquillant, j’ai moins été déçue par des formules plus chères, et pour l’instant, à part l’Ultra-Simple que j’ai racheté 3 ou 4 fois, je suis un peu blasée du doigt dans le pot de gras. A l’avenir je me concentrerai sur des formules à bas prix qui en ont dans le ventre – entendre bourrées d’actifs naturels et pas avec des huiles végétales jetées dans le fond d’une compo histoire de dire que.

 

Je pensais, comme souvent, que le nettoyant trilogy suffirait comme second cleanse, mais faut croire que, quelle que soit la technique, quand on a une peau qui s’engorge plus vite qu’un battement de cils, il est plus prudent d’espacer.

Pour celui-ci, je suis en mode « un chouilla, toute les trois pluies » jusqu’à écouler le produit.

Parce que je ne gaspille pas moi, madame, je finis les soins. Jusqu’au bout.

 

Des bisous les Caribous !
Baume Camomille The Body Shop acheté 14 euros (avec réduc)

Caribouland
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24 juin 2015

Lusheries et menus de pampering

On peut avoir vécu une journée à se rouler par terre et se frapper le torse avec des mandibules de fourmis tueuse, on connaît tous une sortie de secours pour changer d’air.

Cela peut être une pharmacie où l’apprenti est mignon, le rayon chocolat chez Delhaize, le pavé large qui prend le soleil à l’arrêt de bus, la place où l’on s’arrête pour regarder des mignonneries à travers une vitrine de magasin, ces espaces de rêverie sont précieux. Ils empêchent de sombrer dans un scandale professionnel du style « non mais PAS POSSIBLE DE GERER GUDULE au boulot today, il m’a arnaquée sur le prix de l’agrafeuse », on relativise, et on investit les cases du bonheur.

Pour y rester, farouchement, sans céder d’un pouce.

lush 2

Il y a quelques semaines, je pensais qu’il fallait agir et me souvenir des bonnes choses, j’avais donc passé la porte de chez Lush après un remplacement de piercing assez douloureux – d’où le besoin de réconfort.

Et il paraît évident que la boutique subit la critique depuis un bout de temps.

Je reçois encore des commentaires de gens qui ont vu le reportage de France 5/ceux qui ne savent toujours pas ce que sont les parabens/ceux qui savent ce que c’est mais pense que je suis une sale menteuse de blogueuse bio mais en fait pas.

Ca reviendra comme un marronnier sur le blog, la petite ritournelle qui nous vient une fois l’an, jingle bells all the way, on a beau sonner les cloches, t’en as toujours un pour venir faire tinter son gong géant et rouspéter.

 

J’aimerais parfois comprendre QUEL EST le problème des énergumènes qui fouinent dans ma salle de bains. Je l’expose certes, je ponds des billets dessus, mais la moitié du temps, je me demande ce qu’il se passe, si l’opinion du commun des mortels veut m’imposer un canevas rédactionnel fade et banal.

Ceux qui me connaissent sauront que Mona n’en a rien à fiche qu’on lui dise quoi acheter – elle aime le conseil, pas l’obligation. J’ai mes boutiques plaisir, j’y cours, j’y vole, je me colle le nez dans les pots et m’enivre de parfums chimiques ou naturels. Je veux qu’on arrête de me mettre dans des cases, il y a des périodes où je ne suis guidée que par un besoin de réconfort, de recherche de moelleux.

Je regarde un peu les étiquettes, mais quand l’envie pressante d’un refuge s’impose, on va à l’essentiel.

 

J’achète des produits qui contiennent des parabens et des sulfates, mais m’est avis que certains pensent que je m’en badigeonne de généreuses truelles jusqu’à l’entre-fesses. Pour rappel, il y a des réglementations en Europe, c’est l’accumulation de certaines substances qui pose problème (et faut pousser bobonne pour atteindre le dosage critique), mais tant que j’ai la texture/le résultat/le prix qui sont au rendez-vous, je n’en ai rien à carrer (ou si peu).

Parce que j’ai déjà dit qu’une biche ne fait pas la forêt, et qu’il est difficile d’être catégorique dans le monde des cosmétiques.

On va pas se prendre pour plus chimiste qu’on ne l’est vraiment, parfois j’ai l’impression que le monde entier livre une guerre à un peuple qui n’a rien demandé. Au départ, la routine d’hygiène était surtout un moment de contemplation avec soi-même, un acte où l’on prenait effectivement SOIN DE SON CORPOREL, pourquoi critiquer mes achats s’ils me rendent euphorique ?

Bref, je suis encore allée bêler chez Lush, et je suis tombée sur du sans paraben – sans trier, juste en écoutant le vendeur. Donc…va boire un smoothie, and let me be happy.

 

Soap sans mousse

Première fois que je me sers d’un savon solide chez eux. J’avais déjà donné de la fibre capillaire en testant leurs shampoings en barre, et la curiosité m’a gagnée quand je suis allée au fond du magasin pour voir en vrai ce que je connaissais par coeur sur leur site.

La chose est vendue sous forme de meule qu’on découpe et pèse, le prix est fixé selon le poids, le parallèle avec un bon fromager du coin est tout trouvé et prends des allures cocasses quand on sort un « 239 grammes, ça ira » pour un nettoyant corps.

lush 1Je suis repartie avec deux morceaux dont le Love You Mom Soap, un petit mix de mimosa-jasmin-bergamote fourré dans un cube flashy presque fake.

Il mousse moyennement, mais dégage une odeur qui rend heureux soir et matin, que mon corps sente comme un bouquet de printemps me ravit. Le seul bémol, c’est le rinçage toboggan, ça glisse comme sur une patinoire (mais sans avoir le rendu clean & sec de savons trop décapants), la peau est bien lisse et souple sans les irritations.

Et malgré le manque de bulles, ça lave TRES bien.

Dedans il y a de l’eau et de la glycérine (hydratant), de l’huile de colza et de coco (émolliente), du parfum, de l’huile essentielle de bergamote (tonique, revivifiante), de l’absolue de mimosa (calme l’anxiété, bon antiseptique), de jasmin (relaxante, miam l’odeur !), entre autres. ET PAS DE PARABENS, T’ES CONTENT ?

Eau (Aqua), Glycérine (Glycerine), Huile de colza (Brassica napu), Huile de noix de coco (Cocos nucifera), Sorbitol (sorbitol), Parfum (parfum), Huile essentielle de bergamote (Citrus aurantium bergamia), Absolue de mimosa (Acacia decurrens), Absolue de jasmin (Jasminum grandiflorum), Dioxyde de titane (titanium dioxide), Chlorure de sodium (sodium chloride), Edta tétrasodique (Tetrasodium EDTA), Hydroxyde de sodium (sodium hydroxide), Benzoate de benzyle* (benzyl benzoate), Limonène* (limonene),Linalol* (linalool), Alcool cinnamylique (Cinnamyl Alcohol), Colorant 42053 (CI 42053),Colorant 14700 (CI 14700), Colorant 45350 (CI 45350), Colorant 17200 (CI 17200),Colorant 42090 (CI 42090)

Je ne sais pas si l’édition est limitée à cette saison, mais si tu vois la roue colorée dans le fond d’une boutique, va me sniffer c’te merveille, c’est une réussite.

 

Le gommage douceur

Comme expliqué dans mon article sur l’hydratation sous la douche, je recommande les biphasés, pour la simple et bonne raison qu’ils font tout en deux secondes. Pour les jours où je sépare gommage et l’étape de la crème, je préfère prendre celui d’Avène, parce qu’il a une petite odeur fleurie qui ne s’impose pas trop, il n’irrite absolument pas la couenne, et permet un usage plus régulier sur les zones sensibles qui risquent les poils incarnés (maillot – jambes – aisselles).

lush 3Les petites bibilles sont à base de polyethylene, un petit effort eut été apprécié concernant les particules gommantes (cet ingrédient est un super-polluant, c’est doux, mais ça craint), on trouve en grande quantité de l’eau d’Avène, les tensioactifs sont acceptables (le SLS est noyé dans la masse), et pour le reste, c’est de la chimie de base de pharmacie.
Liste Ingrédients

Toutes ces considérations mises à part, j’adore ce gommage (schyzo la meuf) : l’odeur est agréable, je peux même l’utiliser quand je sors d’une crise sans me dire « attention, tu joues avec le feu dans une prairie en plein cagnard », il m’en faut moins (bizarrement) qu’un huile/sucre et s’applique et se rince sans soucis.

Je l’ai aussi déjà utilisé sur le visage – sans avoir testé la version spécifique pour la face, mais rien à signaler d’étrange ou hors du commun, il gomme sans excès. A noter que même sur le corps, je l’utilise plus de 2 à 3 fois par semaine, c’est dire si le bidule passe bien.

Et oui, y a toujours du dry skin brushing derrière, je te dis pas la routine body de guerrière que je me tape.

 

La crème, des crèmes
cremes

I just cant get enough.

Tu vois quand tu es dans l’optique du « le monde est un trésor, je dois déterrer tous ses secrets »? He bien voilà, c’est moi au pays des mystères de l’Ouest, armée d’une pelle et d’un sac à dos, je veux TOUT tester dans le domaine du crémage de couenne.

En indémodable, j’ai toujours eu un gros bidon de cold cream d’Avène dans les parages, parce qu’été comme hiver, elle s’étale comme du nutella sur une tartine, pas besoin d’appeler à l’aide ou d’essayer d’enlever l’excédent, ma peau la boit sans craindre la soif plusieurs heures après.

C’est clairement ma crème basique qui ne sent rien et que j’utilise le plus souvent.

 

A côté de ça, il y a mon addiction pour les huiles corporelles et leurs dérivés. Parmi eux, la barre de massage, celle qui fond, se colle à la peau et l’enduit d’un fabuleux manteau de gras. Aux anges je suis quand ça m’arrive, j’ai failli serrer la vendeuse Lush dans mes bras quand elle a testé la cartache sur le dos de ma main, en deux passages sous l’eau, puis un tamponnage, ma mimine était douce comme de la soie.

Dedans il y a : du beurre de cacao bio issu du commerce équitable et du beurre de karité (bam bam boum la peau souple), des bananes fraîches bio issues du commerce équitable (très hydratante la banane, voir ici ), du lait d’avoine (par ici pour l’article), de l’avocat frais (pour hydrater un max), de l’huile de noix de coco extra vierge (encore un peu plus de nutrition), du parfum, de l’huile de jojoba bio (équilibre des peaux sèches), d’amande douce (pour son grand pouvoir restructurant), de l’huile essentielle de mandarine (tonifiante), de lavande (cicatrise et relaxe), de bois de santal (sert à tout, garantit un peau en pleine forme), de l’absolue de rose, de la résine d’encens, Limonène*, Linalol*

 

J’ai mis du temps avant de comprendre comment BIEN l’utiliser : en boutique elle l’avait passée sur ma peau humide, puis rinçage et séchage. En pratique, je te le dis, il vaut mieux la frotter sur le corps quand tu es SOUS la douche, que l’eau coule sur toi, et que la barre prend bien l’humidité.

Sinon elle s’étale moins bien, fond pas des masses, en gros c’est la ca-ca-ta-strophe et tu passes plus de temps à essayer de tirer du produit de la barre qu’à t’hydrater.

 

L’avantage, c’est que le King of Skin (ancien Iztrogoude) sent le beurre de cacao (mhanhanhan), hydrate la peau en mode costaud et rentre tout à fait dans le moule des hydratants pour feignasses. C’est sûrement , dans sa catégorie, un des soins les plus simples que j’ai pu utiliser.

Reste à voir si avec une autre barre de massage de la marque on obtient le même résultat (normalement oui, on est quasiment dans des compos similaires), parce que c’est DE LA BALLE comme méthode d’utilisation.

Je commence à avoir une grosse addiction pour le format solide : je trouve ça pratique, confortable à utiliser, plus facile à doser, à ranger, et une fois que le produit est fini, il n’y a rien à jeter à la poubelle. Je sais que le soucis est toujours celui du stockage, mais il suffit de collectionner les porte-savons, c’est encore ce qu’il y a de plus pratique pour conserver les barres sans les laisser fondre sur le bord d’une baignoire.

 

Ma routine sous la douche ressemble souvent à un florilège, je jongle comme un acrobate de cirque, me concocte de véritables menus pampering en alignant les étapes sur un meuble comme on s’apprête à suivre une piste en or. Rien que de voir la petite file de soins qui patiente me procure le même sentiment que de faire la queue à Disneyland pour mon attraction préférée : c’est le looping de fin qu’on apprécie le plus, mais l’attente augmente le plaisir général.

Faudrait voir comment je m’éclate, en mode « c’est de la balle », à savourer comme une fofolle le réconfort après l’effort, si je pouvais, je passerais mes journées à trempouiller dans l’eau chaude, un masque sur la trogne, les cheveux en chignon moche et les orteils qui flottent à la surface.

On est TELLEMENT bien quand on est relax, t’as vu.

 

Des bisous les Caribous !
Les produits Lush achetés en boutique Lush
Ceux d’Avène, reçus par la marque

Caribouland
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